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Ce message a été posté Sam 24 Fév - 21:57

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tenue ◇ Cela fait quelques mois que je vis ici, dans cette petite maison douillette et chaleureuse, gentiment offerte par « mon père » et que ma mère affectionne tout particulièrement. Je ne comprends pas cet amour pour cet homme, surtout dans la situation compliquée où nous sommes. Il est marié, avec un autre fils légitime. Moi, je ne suis qu'une erreur de jeunesse. Il doit l'assumer, évidement. Sinon je ne serais pas là, à Tokyo, à devoir apprendre une langue difficile qui n'est pas la mienne. Ma mère refuse la plus part du temps que je parle tunisien, et c'est devenu pire depuis que je parviens à maîtriser le japonais. « C'est pour ton bien. » Qu'elle me répète, comme si elle savait ce qui était bien ou mal pour moi. Tunis me manque. L'ambiance délabrée des vieux quartiers me manque. Le bruit de mobylette me manque. Les voix des marchants devant leurs petites boutiques me manque. Ici, tout semble grand, propre et vide. Je ne me sens pas à ma place dans cette ville, ni dans cette maison et partout ailleurs qui ne soit pas mon chez moi, de là où je viens. « Peux-tu amener ça chez ton père, wouldi ? » Me demande-t-elle en tendant un sac de vêtement propre, qui sent notre lessive. Quoi ? Pourquoi elle le lave chez nous alors que c'est pour eux ? Attrapant le sac en lâchant un soupir las, je ne manque pas de lui faire remarquer mon agacement. « Tu ne peux pas faire ça là-bas ? » Les affaires de cette famille n'ont rien à faire chez nous. Ma mère trouve une excuse du genre qu'elle n'a pas eu le temps et qu'elle voulait le rendre au plus tôt... Ouais, c'est ça. « Et ce n'est pas mon père. » Juste un parfait inconnu dont je ne connais rien. Elle me sourit et je me retiens de souffler, enfilant une veste et mes chaussures, quittant la maison pour rejoindre leur résidence à quelques boites aux lettres d'ici. Ma mère est censée être une femme de ménage, et non une aventure d'une époque, une maîtresse ou peu importe. Quant à moi, je suis simplement son fils, celui de ma mère. Je ne sais même pas pourquoi je mets les pieds là-bas, à vouloir rendre servir quand je m'en fiche.

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Ce message a été posté Lun 26 Fév - 21:29

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TENUE ◇ Bien que la saison soit encore fraiche en ce moment j’avais décidé de sortir avec Nobi mon chien, lorsque j’avais du temps libre je le passais le plus souvent avec lui, le laissant gambader dans le parc se trouvant dans le quartier voisin d’où je vivais. Nobita est très intelligent, depuis qu’il est petit je lui ai appris des tas de choses, mais parfois il me surprend encore, me prouvant que les animaux comprennent vraiment ce qu’on raconte, bien qu’ils leur manquent la parole, quel dommage. Qui sait, peut-être un jour quelqu’un inventera un gadget capable de traduire les pensées de ses animaux de compagnie qu’on aime tant. Nobi rencontre pas mal d'autres chiens au parc, mais c’est un joueur, il n’est pas du style à attaquer ses camarades, de mon côté je passe mon temps à l’observer, à prendre des photos ou à discuter avec les maitres des autres canins présents. Au bout de quelques heures je regarde ma montre et pense qu’il est temps de rentrer, je commence à être gelé à force de rester dehors, sifflant pour que Nobi vienne à mes pieds, je lui remets la laisse le temps de faire le trajet jusque chez nous. On ne sait jamais avec les voitures et tout ça, je suis prudent. Après quelques minutes à marcher d’un rythme assez rapide, on arrive à Ginza, il ne reste que quelques mètres pour rejoindre ma maison, à quelques pas de celle-ci je vois un garçon entrer, je le connais. De vu en tout cas. Sa mère travaille pour nous il me semble, mais je n’ai encore jamais eu l’occasion de lui adresser la parole. « Salut. » Dis-je à quelques pas de lui. Relâchant mon chien pour qu’il aille courir dans le jardin ou rentrer directement dans la maison, il est libre de faire ce qu’il souhaite. « Tu as besoin de quelque chose ? » Si je peux l’aider.

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Ce message a été posté Mer 28 Fév - 20:36

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tenue ◇ Notre maison est belle, elle n'est pas immense, mais c'est déjà beaucoup pour des gens venant d'un milieu difficile. Mais celle-ci, celle des Nagakura... Elle est grande et magnifique, avec un jardin bien entretenu. Je n'ai encore jamais mis les pieds dedans, parce que ça ne m'intéresse pas d'entrer, pourtant je me demande si l'intérieur est aussi joli que l'extérieur. Ma curiosité me perdra, je vous jure. Mes yeux sont déjà occupé à chercher le petit détail sur les murs de la bâtisse ou sur les herbes de la pelouse. ça ne m'apporte aucune information de faire cela, mais je ne peux pas m'en empêcher, comme si mon regard était absorbé par la moindre couleur du lieu. J'en oublie ce pour quoi je suis venu chez eux, sentant le sac peser une tonne au bout de mon bras. Dans la résidence, j'hésite encore à frapper à la porte ou à laisser le sac devant, puis à rentrer chez moi. Je ne devrais rien avoir à faire ici. Quand une voix me surprend, sentant mon coeur me monter dans la gorge. Je me tourne, en essayant de rester calme et neutre. Je l'ai déjà vu. Pire, ma mère m'a déjà montré des photos de lui, comme si c'était important à savoir. « Yo. » Répondis-je, le plus naturellement possible. C'est ma chance, il pourrait prendre le sac pour moi et je pourrais partir aussi vite. Sauf que... Son chien attire mon attention, posant mes iris sur la boule de poil. « Tu as un chien. » Sur toute les choses que j'aurai pu dire, fallait que ce soit ça. J'ai toujours voulu un chien, mais nous n'avons pas les moyens d’élever un animal de là où nous venons. « Euh, je ramène ceci... Pour monsieur Nagakura. » Je lui montre le sac de linge, pour qu'il sache de quoi je parle. « Tu es son fils, non ? Tu pourrais lui donner ? » à m'entendre, on dirait que je suis ennuyé de faire une telle tâche. Et je ne serais pas étonné qu'il se demande pourquoi j'ai ça avec moi.

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Ce message a été posté Sam 3 Mar - 21:30

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TENUE ◇ J’ai toujours vécu dans une grande maison, en même temps je n’ai jamais manqué de rien non plus donc je ne peux certainement pas comprendre ce que ressentent les personnes dans le besoin ou ayant traversé des épreuves difficiles dans leurs quotidiens. Le manque d’argent, le froid, la faim, ce sont des choses que je ne connais pas. L’hiver notre maison est chauffée, chaque pièce est agréable, même les toilettes, alors évidemment on ne ressent pas le besoin de se couvrir. L’été la clim prend la relève. Je n’ai aucune raison de me plaindre. En rentrant de ma promenade avec Nobi, je croise le garçon qui habite ici depuis peu, c’est le fils d’une de nos employées, même si je ne l’ai pas encore rencontré en personne ni parlé depuis son arrivée ici. Le saluant naturellement sans avoir l’air hautain ou ce genre de chose, je l’interroge sur ce qu’il fait ici. Un chien ? Je regarde Nobi et souris en hochant la tête. « En effet, il s’appelle Nobita, mais il préfère Nobi. » Ce n’est pas le genre de chien qu’on trouve à tous les coins de rue, autant par son apparence que son tempérament. « Tu aimes les animaux ? » Pour moi c’est primordial, quelqu’un qui les déteste ne sera jamais compatible avec un amoureux des bêtes comme je le suis. Voyant le sac, je ne pense pas qu’il faille le donner à mon père, mais plutôt a notre gouvernante ou quelqu’un qui saura s’occuper de ça a notre place. « Tu veux entrer ? ça fait un petit moment que tu es arrivé on n'a jamais discuté. » Poussant la porte de la maison, salué par les employés, je fais signe a... « J’en ai oublié les bonnes manières, je m’appelle Isaya et toi ? »

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Ce message a été posté Ven 9 Mar - 21:14

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tenue ◇ C'est franchement la maison de rêve par excellence, loin de l'image de mon taudis à Tunis. Je suis mitigé, entre savoir si c'est l'endroit où j'ai toujours voulu vivre ou l'inverse. C'est chouette, avoir des pièces chauffées l'hiver et la clim l'été, allant contre les éléments pour être à son aise. Ma mère m'a bourré le crâne avec les avantages de vivre ici, dans ce quartier. Pour le moment, je ne suis pas certain de savoir ce que je pense vraiment de la situation, parce que je ne peux cracher sur tout ces avantages offert par mon père. En arrivant chez lui, je tombe sur son fils et son chien. Le chien qui attire aussitôt mon attention. Nobita ? Nobi ? J'hoche ma tête, sans perdre l'animal des yeux. Il m'interroge et je détache mes yeux du chien pour les ramener sur lui. « Oui, surtout les chiens. » Je ne sais pourquoi j'ai cette fascination pour les canins, alors qu'il y a beaucoup moins contraignant comme bestiole. Un chat, par exemple. Ou des rongeurs, même si changer la cage tous les trois jours est ennuyant. Je n'aime pas voir des animaux en cage, voilà tout. Les oiseaux sont fait pour voler, les rongeurs pour courir. J'en reviens à ce pourquoi je suis là, le sac d'affaire. Je pourrais le donner directement à son père, ne me doutant pas des « procéder » de cette famille. Entrer ? Je ne suis pas venu pour ça ... Mais pourquoi pas. « Tu m'as déjà vu ? » Demandais-je, étonné qu'il soulève le fait que je sois là depuis quelques temps, sans jamais avoir discuté. Je le suis vers l'intérieur, saluant le personnel de façon discrète, presque intimidé. C'est la première fois que je dois interagir avec eux. Isaya. Purement Japonais. « Elyas, mais tu peux m'appeler El' si c'est trop compliqué. » Heureusement que mon prénom est court et plutôt simple, mais je n'ai rien contre les surnoms. « Ils t'écoutent tous ? » Les employés, genre ils obéissent au moindre de ses paroles ? Encore une chose que je n'avais pas chez moi et que je n'ai toujours pas ici, mais je préfère me débrouiller seul qu'être lesté sans arrêt d'une tâche ou d'une autre.

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Ce message a été posté Dim 11 Mar - 18:34

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TENUE ◇ Je suis habitué à vivre dans ce genre d’environnement, du coup je ne m’imagine pas ailleurs et encore moins sans tout le confort que j’ai ici. Je ne suis pas ce genre de gosse imbu de sa personne parce que sa famille est riche, je suis plutôt simple en réalité, mais il y a des choses qu’il est difficile de ce passé quand on n'a connu que ça. Je suis content d’entendre qu’il aime les chiens, même si de mon côté c’est un « amour » plus généralisé. « Je n’ai que ça ici, pour l’instant. » On pourrait croire que connaissant ma passion des bêtes j’aurais opté pour avoir davantage de race ou de type d’animaux chez moi, mais Nobita me prends déjà une grande partie de mon temps et j’aime me consacrer pleinement à une personne, même si c’est un chien, pour moi c’est plus que ça. L’invitant à entrer pour qu’il puisse donner ce qu’il a ramené directement aux personnes qui s’en occupent. « Je t’ai aperçu, je sais que tu vis avec ta mère qui travaille pour nous c’est ça ? » Je n’en sais pas plus, mon père n’a pas jugé bon de m’avouer la vérité sur son identité. Une fois a l’intérieur je réalise qu’on n'a pas fait les présentations. « Elyas, c’est original. » Je ne trouve pas que c’est compliqué, gardant mon esquisse en faisant signe à une de nos employés de venir pour récupérer ce que tiens le jeune garçon. « Ils travaillent pour ma famille, je n’aime pas vraiment dire qu’ils m’écoutent, mais oui, je suppose que ça fait partie du boulot. » Sinon ils ne seraient pas des employés de notre maison. Ce n’est pas parce qu’on a toutes ces personnes à nos ordres que je ne suis pas autonome malgré tout. Lui montrant les escaliers, je grimpe au premier étage pour rejoindre le couloir et aller à la dernière porte qui se trouve être ma chambre, c’est assez grand. L’invitant à entrer, je pose mes affaires sur le bureau, m’asseyant sur le recoin interne de ma fenêtre regardant à travers celle-ci mon chien qui continue de s’amuser dans la neige, ça me fait sourire bêtement. « Tu n’es pas d’ici je me trompe ? Tu as un accent et ta façon de parler japonais semble encore récente. » Ce n’est qu’une déduction due à mon observation rapide. « Tu as quel âge ? » Je veux faire connaissance avec lui, c’est tout.

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Ce message a été posté Lun 12 Mar - 18:37

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tenue ◇ Un seul chien, c'est déjà pas mal. Je voudrais bien en avoir autant, mais c'est loin d'être si simple. Rien n'est simple en vérité, pire encore depuis que nous vivons ici. J'ai parfois l'impression que ma vie à Tokyo est beaucoup plus compliqué que celle à Tunis. Là-bas, je n'avais pas besoin d'autant. école, argent, regard d'autrui, ce sont des trucs dont nous nous passons dans notre ancienne ville. Ici, faut savoir sauver les apparences et être comme tout le monde. Le fils des Nagakura m'invite à entrer avec mon sac, pour le remettre directement à un employé. Je m'en serais bien passé mais autant ne pas le refuser et passer pour un garçon mal élevé. Il sait des choses sur moi, étonnant pour un parfait inconnu. Pour lui, je suis le fils d'une employée de sa maison, rien de plus. Pour moi, c'est mon demi-frère caché aux yeux de tous. « Oui, elle s'appelle Ines. » Précisais-je, par soucis du détail. ça doit être la seule étrangère dans sa maison, une femme de couleur avec un accent bizarre, mais qui fait un travail précieux. Il sait prononcer mon prénom, il doit être facile à dire finalement. Quand quelqu'un du personnel approche pour récupérer le sac, je le donne aussitôt comme pour m'en défaire à la moindre occasion. ça, c'est fait. « Hum, d'accord. » Ils doivent quand même écouter, puisqu'ils sont payés par la famille. De toute évidence, ils n'ont sûrement aucune raison de dire non. Connaissant ma mère, elle irait jusqu'à laver leurs chaussettes à la main, si c'est ce qu'ils voulaient. Intérieurement, ça me fait soupirer. Suivant Isaya dans les marches et les couloirs, je me surprends à me demander pourquoi je vais si loin dans cette demeure. à quel moment les choses ont dérapé au point de me retrouver dans sa chambre ? C'est grand, bien plus grand que ma propre chambre. En fait, ça doit faire la taille de notre logement en Tunisie. J'imagine déjà notre ancien chez nous dans cette pièce, avant de rapporter mon attention sur le jeune homme à la fenêtre. « Bien vu. Je suis Tunisien, enfin ma mère est Tunisienne... » Bon ça, il a dû le voir qu'elle n'était pas japonaise. Mon accent ne donne pas beaucoup d'information sur mes origines, du coup je préfère le dire. « dix neuf ans, et toi ? » Tant qu'à faire, autant en apprendre davantage sur mon « demi-frère ».

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Ce message a été posté Jeu 15 Mar - 19:48

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TENUE ◇ On pourrait croire qu’avec ce que je rêve de devenir, mais je trouve qu’il est important de ne pas avoir des tonnes de bêtes si ce n’est pas pour leur donner autant d’amour et d’attention l’un comme à l’autre. Je suis bien trop attaché à mon chien et je préfère qu’il ne manque de rien, ça ne m’empêche pas de pouvoir m’occuper des animaux sauvage ou ceux qui ont besoin, mais sans qu’ils ne m’appartiennent vraiment. Je suis plutôt attentif, je peux remarquer les nouveaux arrivant dans notre entourage, mais je ne me pose pas de questions, si là je semble curieux ou plus entreprenant c’est parce que le garçon semble avoir mon âge et qu’ici, il n’y a que des adultes en dehors de moi que ce soit ma famille ou les employés. Puis c’est une personne que je pourrais revoir souvent vu que sa mère bosse pour nous. Je lui explique que le fait que les gens qui travaillent pour nous « obéissent » à nos ordres, mais n’est-ce pas évident ? Si ce n’était pas le cas que ferait-il ici ? Ce sont nos employés, nous les payons pour leur boulot comme n’importe quel employeur. Ce n’est pas pour cela que je les considère comme des chiens à leur parler mal ou les traiter d’une façon inapproprié. Le respect même mon père en est doté alors qu’il est le chef de famille, je ne me vois pas jouer les imbéciles à aller à contresens à cause d’une crise de supériorité que d’ailleurs je ne possède pas. Une fois dans ma chambre je me pose sur le bord de ma fenêtre et l’interroge, son accent, son âge, ce sont de simples questions pour faire un peu connaissance. « Oh, c’est cool, donc tu viens directement de Tunis ? Comment c’est là-bas ? C’est différent d’ici je suppose. » Je n’ai pas voyagé hors du Japon donc c’est intéressant. « J’ai 20 ans. » dis-je en abordant un sourire amical. « Je suis content de ne plus être le seul « jeune » dans le coin. » puis ça facilite un peu les liens.

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Ce message a été posté Sam 17 Mar - 21:22

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tenue ◇ N'étant pas un citoyen d'une société comme celle du Japon, j'ai encore du mal avec le principe du travail. Oh, je connais les métiers de la vente pour avoir vu de nombreuses épiceries à Tunis, des vendeurs de tapis ou d'autres trucs. Par contre, signer un contrat pour nettoyer une maison tout la journée, ça c'est nouveau pour moi. C'est comme si j'étais un gamin qui apprenait de nouvelles choses dans la vie, qui grandit. Ma mère obéit à d'autres personnes, faisant leurs corvées à leur place pour quelques centaines ou milliers de yens. Je ne sais même pas combien elle touche de ce boulot-là, et à vrai dire, je n'ai pas envie de savoir. C'est son problème, c'est elle que ça regarde et je ne pense pas qu'elle soit ravi que je m’immisce autant dans sa vie. Peu importe. Finalement je m'intéresse plutôt à ce garçon, le fils des Nagakura, comme j'aime le surnommer mentalement. Isaya me conduit jusqu'à sa chambre, comme si nous étions des bons amis. Le salon m'aurait parfaitement convaincu, mais ça ne me dérange pas. Il est curieux à mon sujet, sûrement parce que ma mère est une employée de son père. Si seulement il savait la vérité, je suis sûr qu'il ne s'amuserait pas à faire copain-copain avec moi. D'ailleurs, j'espère secrètement qu'il ne sache jamais pour son père, sa mère et la mienne. « Tout est différent d'ici, à mon avis. » Je dis ça parce que Tokyo est une ville à part, toujours très propre, sans violence apparente. Rien à voir avec le reste du monde. « Tout dépend où tu vas à Tunis. Y a les beaux quartiers dans ce style-là et les vieux quartiers sans intérêt d'où je viens. » Comme chaque endroit, je suppose. Un côté riche et un côté pauvre. Y a juste un peu plus de pauvre que de riche de là où je viens, mais ça ne m'a jamais posé de soucis. « Tu n'as pas de voisin ? Je suis sûr d'avoir croisé des gamins dans les parages. » Dis-je, faisant mine de réfléchir ou de me souvenir. « Donc, tu es fils unique ? » Je connais déjà des trucs sur lui, ayant eu un petit topo par ma mère. Les métiers de ses parents, le fait qu'il n'ait ni frère ni soeur, le nombre d'employé, leurs noms pour la plus part. Ma mère est bavarde et elle ne cache pas son boulot à son fils. Or, je dois faire l'idiot avec Isaya, sauf peut-être pour le personnel puisque ça ne paraîtra pas étonnant. « Si tu as 20 ans, tu étudies dans une école ? » école, le mot magique. Bientôt je serais inscrit dans l'une d'elles, ce n'est qu'une question de temps, de mois. à la prochaine rentrée en Avril.

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Ce message a été posté Dim 18 Mar - 22:56

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TENUE ◇ Quand on a vécu dans un seul pays c’est dur de se faire vraiment à l’idée de comment c’est ailleurs. Je n’ai jamais vécu à Tunis, l’endroit d’où vient Élyas, donc forcément ça me donne envie d’en savoir plus et je n’hésite pas à lui demander, lui posant des questions simples pour savoir ce qu’il en pense, lui qui a connu les deux villes. « Vraiment ? » Surement qu’il a raison. Quand il parle de beaux quartiers et des pauvres, j’imagine que c’est pareil partout dans le monde, j’ai la chance de vivre dans le bon coin, ici c’est un endroit où faut avoir une certaine richesse et des moyens pour y habiter, le quartier sont chers, mais quand on voit les maisons en même temps ça semble logique. « Ils sont plus jeunes ou je ne les fréquente pas spécialement, je parlais surtout de chez moi. » Dis-je avec un sourire amical. « En effet, toi aussi ? » Je n’ai aucune idée du fait que ce garçon et moi puissions avoir un lien fraternel, en même temps je ne me suis jamais posé de questions sur les aventures de mon père... De plus on n'a aucune ressemblance pour que cela me saute aux yeux non plus. « Je suis étudiant à RPS, tu connais ? » C’est l’un des établissements les plus connus du Japon donc surement qu’il en a entendu parler. « J’étudie la médecine vétérinaire, quand je disais que j’aimais les animaux. » Je garde mon sourire en rejetant un regard vers mon chien. « Et toi, tu es inscrit quelque part ? » Je me doute qu’avec ses moyens il ne peut pas suivre les cours d’une école privée, mais il y a des écoles publiques aussi. « En tout cas si tu as besoin d’aide pour quelque chose n’hésite pas à me demander. » On peut surement très bien s’entendre et cela sans tenir compte de notre différence sociale.

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Ce message a été posté Jeu 22 Mar - 21:27

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tenue ◇ Une ville est une ville. De nos jours, chacune d'entre elles possèdent un côté riche et un côté pauvre. Tu as soit la chance d'être du bon côté chez les riches, soit du mauvais chez les pauvres. Je ne me suis jamais considéré comme malchanceux dans l'affaire, même si je viens d'un coin paumé là où les touristes n'iront pas s'amuser à traîner. Pour moi, c'était ma maison, ma rue, mon quartier. Je connaissais les gens du coin comme si c'était de la famille, je pouvais rendre service sans être repoussé pour x ou y raison et je me sentais à ma place là-bas. Pour l'instant, je ne peux pas dire que ce soit le cas ici. « Je t'aurai bien montré des photos, mais je n'ai rien de tout ça. » Portable, appareil photo, etc, je ne sais pas m'en servir et je n'ai ressenti le besoin d'en avoir. Ce Isaya n'est pas très pote avec son voisinage, en même temps ceux que j'ai croisé n'ont pas des têtes à vouloir sympathiser. Gosse de riche, petit merdeux et j'en passe des moins accueillants. Isaya doit être le seul qui me fasse bon impression depuis mon arrivée. « Exact, un gamin est bien assez. » J'espère que ma mère n'ait jamais l'idée d'en vouloir un autre. Elle est encore assez jeune pour ça, je le crains. Rps ? Je plisse les yeux, comme si ça me disait un truc. « Vaguement, j'ai déjà dû entendre ce nom quelque part. » Bah, peut-être de mon père justement. C'est lui qui veut m'inscrire dans une bonne école. « T'es une tête, dis moi. Moi ? à des cours particuliers pour me remettre à niveau. Sans ça, je passerais jamais le seuil d'une salle de classe. » Et franchement, je m'en passerais. Un boulot n'importe où dans cette ville m'irait très bien, mais d'après ma mère, sans un diplôme ou de l'expérience, je ne vaudrais pas mieux qu'un nouveau né. Donc je prends sur moi, au moins pour avoir un bagage en main et m'en sortir plus tard. « C'est cool, je penserais à toi si je galère. » Fis-je, avec un fin sourire. à moins qu'il fasse mes devoirs à ma place, je ne vois pas trop en quoi il pourrait bien m'aider. « Rps... Je crois que c'est là-bas que ma mère veut m'envoyer. Paraît qu'il y a des bourses pour les gamins dans mon genre ? » Je refuse que cet homme paye pour mes études, si je dois décrocher une bourse, je le ferais par tout les moyens.

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Ce message a été posté Ven 23 Mar - 22:36

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TENUE ◇ Un jour j’aurais peut-être l’opportunité de voyager et de voir son pays de mes propres yeux, qui sait. En attendant je ne suis pas encore prêt de quitter Tokyo, avec mes études et mes projets, je préfère me concentrer pleinement là-dessus. « Ce n’est pas grave. » Le rassurais-je, j’aurais pu apprécier de voir des photos, mais en entendre parler me plais tout autant, donc je peux m’en contenter. Au moins j’apprends qu’on a un point commun vu que nous sommes tous les deux enfants uniques, on pourrait bien s’entendre, je l’espère en tout cas. Généralement je m’entends facilement avec les autres, je ne suis pas quelqu’un de chiant, on me décris plus comme un jeune homme amical et j’approuve assez, je trouve intéressant à rencontrer des gens, de parler avec, je n’ai pas la grosse tête ou cette idée de statut social pour me bloquer dans mes critères, être ami avec un riche ou une personne qui l’est moins ne fait aucune différence à mes yeux, je ne regarde pas l’argent dans le portefeuille de mes potes, mais la relation que je peux nouer avec eux. RPS c’est seulement les initiales de l’école, mais généralement cela suffit à ce qu’on sache de quel établissement on parle, Elyas est nouveau ici donc cela ne doit pas encore lui sauter aux yeux. « C’est la meilleure école d’Asie, on y retrouve énormément d’étranger. » Venue d’ailleurs et d'autres pays mêmes occidentaux. « Je fais surtout ce qui me plaît. » Un sourire sur les lèvres. Il y a trop de choses que j’aime, en même temps je crois que le plus jeune peut déjà témoigner de ma passion pour la mythologie ou les ambiances anciennes en voyant ma chambre, elle est entièrement décorée, c’est mon sanctuaire ici, très opposé au reste de la maison. il n'y a pas mal d’objets qui coute une fortune, mais ce n'est pas leur prix qui est important, mais la valeur sentimentale que ça représente à mes yeux. Il y a même un plateau d’échec sur laquelle j’ai commencé à jouer quand j’étais plus jeune, il est vieux est usée, mais je n’ai jamais pu m’en séparer. « Justement, si pour tes études tu veux des cours gratuits pour t’aider à te mettre au niveau tu peux compter sur moi. » Ce n’est pas de la générosité ou quoi, juste que vu qu’il n'est pas dans son pays s'il peut avoir un soutien, je me dévoue volontiers et avec plaisir. « C’est Royal Private Schools, peut-être que ça te dit un truc ? Mais ils offrent des bourses pour les études c’est vrai. Même s’il faut un niveau assez élevé pour l’obtenir. » Autant ne pas se voiler la face. « Il y a des études qui t’intéresse ? »

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Ce message a été posté Lun 26 Mar - 22:18

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tenue ◇ Ma mère doit posséder quelques photos à la maison, surtout de sa famille. Ce n'est pas tant intéressant, il en verrait plus en bougeant directement là-bas. Enfin bref, ce n'est qu'une ville dans un pays, tout comme Tokyo au Japon. Je n'aurai jamais cru avant de le rencontrer que Isaya soit autant sympathique et accrocheur. Il n'est pas prise de tête, aux premiers abords. ça me soulage, parce que je ne savais comment me comporter avec lui en sachant la vérité. Et tant qu'il ignore que je suis son demi-frère, on pourrait que bien s'entendre tous les deux. J'espère par je ne sais quelle force du destin, qu'il ne soit jamais au courant pour son père et ma mère, et qu'il continue à me voir comme le fils de l'employé. Rps, ça me dit un truc sur le coup, mais je ne fais pas le rapprochement avec l'école dans laquelle souhaite m'envoyer ma mère. Une école pour riche, où si tu n'as pas d'argent, tu as intérêt à avoir un cerveau. Je ne suis pas stupide, juste en manque de connaissance. Et je misère assez avec l'écriture japonaise. Des étrangers, j'ai l'impression que c'est exactement ce que je suis. Un étranger venu d'ailleurs. « C'est cool. » Qu'il fasse ce qu'il aime. Si j'aimais un truc plus qu'un autre, je voudrais aussi le faire à fond. Sauf que, je ne sais pas encore ce que j'aime au point de l'étudier. Sa chambre est classe, dans le genre décoration à l'ancienne. Je devrais faire pareil dans la mienne, la décorer aux couleurs de ma ville. Des cours gratuits ? « Ce n'est pas de refus. » Pour l'aide, parce que j'aurai toujours un train de retard si je dois uniquement compter sur mes cours du soir ou par moi-même. Royal Private Schools. Je me disais que c'était familier, c'est bien le nom que m'a sortit ma mère. « Il ne me reste plus qu'à bosser dure. » Pour avoir un niveau élevé ou suffisant pour une bourse. Je ne peux pas compter sur l'argent, même si je sais que mon père n'est pas loin. « Pas du tout. » Avouais-je en haussant les épaules. C'est la première fois que je songe à suivre des études. « Y a pas si longtemps je me demandais seulement comment j'allais rapporter de l'argent à la maison, et maintenant on me demande d'être une tête. » D'étudier, d'être un gamin normal. « J'aurai préféré trouver un boulot. » Comme ce qui était convenu à la base, avant qu'on n'me ramène ici.

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Ce message a été posté Mar 27 Mar - 21:27

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TENUE ◇ On me dit souvent que je suis quelqu’un de facile, surement parce que je ne suis pas du genre à me prendre la tête. J’aime faire les choses à ma façon, ne pas juger les autres sur leur argent de poche, je reste ouvert à la conversation et à l’entraide, c’est surement ce qui me donne de bons points en amitié. Ceux qui viennent chez moi et surtout dans ma chambre peuvent rapidement juger sur l’apparence de mon petit sanctuaire, si ça coute de l’argent ce n’est pas aussi « luxueux » que ça pourrait l’être, je suis plus attiré par les « vieilles » choses, peu de personnes ayant mon âge ont cette passion. J’aime pas forcément crier sur les toits que je pèse lourd dans l’héritage, avoir des sous n’apporte rien de vrai, en jouer n’est qu’une preuve de sa faiblesse et je ne suis pas faible. Je propose de l’aider pour les cours, je ne réclame rien en retour, juste que si ça peut lui être utile j’ai du temps à lui accorder. « Cool. » Dis-je avec un sourire. « Tu as tout compris. » Bosser c’est la règle pour réussir quelque chose, faut pas croire que ça nous tombe dans les bras facilement. Mes études je donne tout ce que j’ai dedans, tout comme je le fais avec les échecs ou dans toutes les choses que j’ai pu entreprendre au cours de ma vie jusqu’à maintenant. « Pourquoi tu n’en parle pas à ta mère si tu préfères travaillé ? Faire des études c’est bien, mais si tu n’as aucune ambition ou projet, ça risque d’être difficile. » Il va vite trouver ça ennuyant et cela serait plus une contrainte qu’un plaisir, après c’est mon avis, peut-être qu’il a de bonnes raisons de tenter la bourse à RPS malgré le fait que ça risque d’être un miracle pour qu’il y entre sans avoir de niveau élevé ou de talents particuliers.

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Ce message a été posté Lun 2 Avr - 15:54

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tenue ◇ Toute ces choses, l'argent, le pouvoir, la richesse d'un héritage... Je n'y comprends absolument rien et ça me convient ainsi. Ce Isaya pourrait le fils d'un sultan, hériter d'un château à la mort de ses parents ou être le futur propriétaire de la lune. Je m'en fiche. Pour moi, il a surtout l'air sympathique et amical, rien à voir avec son compte en banque ou son héritage. Qu'est-ce que j'en ferais, de toute façon ? Je déteste dépendre de quelqu'un, donc il n'a rien à craindre avec moi. Jamais je ne lui demanderais de m'aider par de l'argent, quitte à m'enfoncer dans ma merde. S'il veut me prêter main forte, qu'il me dégote un boulot. Par exemple. ça sera moins important à redevoir qu'une somme considérable. Il propose déjà son aide pour mes cours de langue et je réfléchis à comment lui rendre à l'avenir. Je ne suis pas débile, je sais qu'il faut bosser pour progresser. C'est ce que je fais depuis mon arrivée sur le sol nippon. Je travaille encore et encore des leçons de Japonais pour me fondre dans la masse, alors que physiquement, j'ai ce quelque chose de différent qui me recale dans cette case; étranger. « Parce qu'elle me tuerait. » Avançais-je, un sourire aux lèvres. Ma mère paraît gentille et serviable, à travailler pour eux, mais ça se voit qu'ils ne connaissent pas son côté maternelle. C'est une dictature à la maison, je n'ai pas vraiment le choix. Quand je serais majeur et diplômé, là oui, je pourrais faire ce qui me chante. En attendant, je suis mineur, je vis sous son toit et je dois faire ce qu'elle souhaite -dans la mesure du possible-. « Les projets de ma mère sont une grosse ambition. Elle veut que j'ai un diplôme en poche avant de me lâcher dans la nature. Je dois pas quitter le nid sans savoir voler, qu'elle dit. » J'hausse les épaules, comme si ça m'indifférait. « Tes parents aussi sont comme ça ? » Quitte à en apprendre plus sur lui, autant l'interroger. Puis, ça me permettra d'en savoir davantage sur mon père, et sur sa mère à lui.

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Ce message a été posté Mar 3 Avr - 22:10

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TENUE ◇ Je ne sais pas ce que c’est d’être pauvre, soyons honnête. Je serais peut-être perdu si je venais à perdre mon confort, mais cet argent ne fait pas de moi ce que je suis. J’aurais pu me la couler douce toute ma vie sans chercher à me démarquer, mais j’ai choisi de me surpasser et de relever les défis. Quand je faisais du kendo et que je me suis blessé, je me battais en tant que Isaya, mes adversaires ne voyaient rien de plus, héritiers, riche, tout ça n’a aucun sens, je ne crie pas sur les toits mon statut social, ça n’a pas d’importance. Je ne suis pas non plus quelqu’un d’important, juste un jeune homme qui a des parents influents. Pourtant je n’ai jamais rien demandé pour me faciliter les choses. J’ai étudié seul, j’ai gagné mes tournoies seul, je me suis toujours donné à fond et je me suis fait des amis pour mon caractère, mon comportement, rien à voir avec ce qui se trouve sur mon compte ou celui de mes parents. Je le questionne pour savoir pourquoi il n’en parle pas à sa mère, il ne semble pas emballé par les études, se lancer dedans sans en avoir envie ne le conduira qu’à l’échec, surtout dans une école comme RPS où le niveau est très élevé. Faut avoir de l’argent ou alors un talent pour être accepté. « En même temps ta mère vise haut avec la meilleure école du pays. » Je ne juge pas, juste que faut être tout de même raisonnable. Je comprends avec la suite de ses mots que l’ambition c’est sa mère qui en a et elle pousse son fils, ce n’est pas une mauvaise chose en soi, elle a surement ses raisons. « Elle veut surement que tu ais une vie différente de la sienne. » qu’il puisse vivre sans devoir servir une famille en soi même si cela n’a rien de honteux, elle veut le meilleur pour son enfant et même si je n’ai pas de gosse je peux très bien le comprendre. « Je me suis toujours donné à fond dans chaque chose que j’ai faite, l’ambition c’est moi qui en aie. » Avouais-je avec un sourire amical. « Je ne veux pas décevoir mes parents, si je m’engage sur une voie je n’abandonne jamais. Sauf si j’y suis forcé. » Comme avec le kendo, mais c’était dû à une blessure donc ce n'était pas un abandon volontaire. « Je veux que mon père soit fier de moi, même si je sais que faire des études de médecine pour devenir vétérinaire n’est pas ce qu’il attendait de ma part. » Je sais qu’ils me soutiennent tous les deux malgré tout et ça me suffit.

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Ce message a été posté Dim 8 Avr - 20:12

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tenue ◇ en vérité, j'ai déjà un petit boulot à mi-temps après mes cours du soir dans un restaurant thaï. Parfois ils ont besoin de moi dans la matinée ou la journée, et je trouve toujours une bonne excuse pour m'éclipser. Même si ma mère est sur mon dos pour x ou y raison, elle ne refuse jamais que je sorte pour découvrir Tokyo ou me faire des amis. Pour cela, elle est vraiment à fond dedans. Par contre, si elle sait que je bosse... Ouais, ça pourrait l'énerver par rapport à mes futures études. Mon père s'est donné les moyens pour me trouver un professeur privé qui passe à la maison entre telle et telle heure, pour m'apprendre les bases. En quelques mois, mon niveau s'est grandement amélioré. D'après lui, j'ai une facilité déconcertante avec les chiffres et les formules, je sais résoudre un problème de math rapidement et sans me prendre la tête. Moi-même je m'étonne, et ce serait mentir si je disais ne pas aimer ça, résoudre des problèmes. ça ne veut pas dire que je vais être accepté à RPS pour autant. Mon père pourrait payer mon année, ça ne devrait rien lui coûter. Il le fait déjà pour Isaya, apparemment. Pourquoi pas pour son deuxième rejeton ? Il a déjà payé le voyage de Tunis à Tokyo, et c'est lui qui nous aide pour la maison. Ma mère le rend bien en bossant à son compte, c'est donnant-donnant, mais il en fait beaucoup plus pour nous que nous en faisons pour lui. Alors peut-être que je devrais me forcer à faire ses études pour rendre ce qu'ils me donnent tous ? Je déteste devoir aux gens. « Je pense aussi. » Mais elle visait déjà haut en vouloir venir vivre ici et à côté d'un homme déjà marié qui ne peut l'aimer. « Oh ça, c'est certain. » Elle veut le meilleur pour son fils, surtout pour ne pas qu'il est sa vie. Ce Isaya a beaucoup de valeur, pour lui mais aussi pour ses parents. C'est admiratif, je ne peux pas lui reprocher. Peut-être que si j'avais eu sa vie, je penserais exactement comme lui. Je voudrais rendre fier ma mère, tout donner pour elle et la voir heureuse. « Au moins tu fais quelque chose qui te plait. » ça devrait être le plus important à retenir. Isaya ne se force pas comme moi à suivre une route qui ne lui plait pas ou où il ne sentirait pas à l'aise. Ce n'est pas tant les études qui me dérangent, mais quoi faire comme études ? « Même si je me lance à fond dans l'école ... Qu'est-ce que je pourrais bien étudier ? » Si moi je ne sais pas, personne ne peut le savoir pour moi.

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Ce message a été posté Ven 13 Avr - 0:32

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TENUE ◇ Les parents ont souvent bien plus d’espoir en leurs enfants que ce soit pour le futur, les études, le boulot, ils veulent le meilleur et nous on essaye de les rassurer ou de les rendre fiers. En tout cas c’est ce que je veux, j’ai toujours fait en sorte de ne jamais décevoir mes parents et je pense avoir bien géré de ce côté tout en faisant les choses qui me plaisent. Je pense qu’on peut satisfaire la volonté de nos géniteurs sans faire semblant ou se cacher derrière de fausses passions, je fais ce qui me plaît et cela même si ce n’est pas exactement ce qu’on espéré pour mon avenir. « Chaque parent est comme ça, surtout que ta mère t’a élevé seule non ? » Je n’ai pas vu son père ou d’homme avec eux, donc j’ose émettre cette hypothèse qui me semble logique. Il ne parle que de sa mère et ne prononce pas une seule fois les envies de son paternel. « Oui, je pense que c’est en étant heureux que mes parents le soient aussi. » Pour moi ça semble être un bon raisonnement, même si dans les familles riches ce n’est pas aussi simple en général. Je fais confiance à ma mère et mon père, ils ne m’ont pas mis de bâtons dans les roues durant toute mon enfance, ils m’ont soutenu et c’est tout ce dont j’ai besoin. De son côté Élyas ne semble pas savoir quelles études faire, sauf que je ne peux pas l’aider dans ce choix, je ne le connais pas assez pour donner mon avis et c’est à lui seul de prendre cette décision. « Tu aimes le sport ? L’art ? Les matières générales ? » Je tente surtout de le mettre sur la voie, si un truc lui vient en tête. « Renseigne-toi, je peux prendre un prospectus à l’école si tu veux, tu auras de quoi feuilleter et te renseigner avant de t’y inscrire. » Si ça peut l’aider à se faire une idée de tout ce qu’ils proposent.

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Ce message a été posté Dim 15 Avr - 2:58

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tenue ◇ Je veux rendre fière ma mère, ce n'est pas le soucis, mais je ne sais comment faire pour joindre les deux bouts. Entre ce qu'elle veut de moi et ce que je veux pour moi. Ce n'est qu'aujourd'hui, après des années à vivre comme ça venait, que je réfléchis réellement à un avenir stable et sans risque. Ma mère me demande clairement de changer de mode de vie, et plutôt vite. Je suis pris de court, avec un niveau aussi bas que le mien. Isaya marque un point. Ma mère m'a élevé seule et cela depuis ma naissance, il n'y a jamais eu d'homme chez nous, dans nos vies. Hochant doucement ma tête, je ne fais qu’acquiescer d'un mouvement du menton. Je ne peux pas parler de mon père, de toute façon. Être heureux pour nos parents, c'est une belle vision. Ma mère sera heureuse pour moi tant que je me porte bien, tant que je ne cherche pas à gâcher ma vie avec des fausses priorités. Je pourrais étudier et avoir un diplôme pour ma mère, pour qu'elle soit fière et pour la remercier de ses longues années à m'élever. Ou juste par plaisir, parce que c'est ma mère. Le problème, c'est que je n'ai aucune idée pour mes études. à part dans les nombres, je ne suis pas très fort. Sport ? Art ? Matières générales ? « Je suis plutôt fort en math'. » Répondis-je, réfléchissant à quoi en faire. Je pourrais trouver un cursus basé là-dessus, plus pour m'en sortir facilement que par passion. « ça m'aiderait bien, je ne connais pas vraiment les cursus. » Heureusement qu'il est là et dans la même école, enfin future école. Je ne saurais pas où aller pour me renseigner, à moins d'aborder un autre étudiant, membre du personnel, que sais-je. « Bon, je ferais mieux de rentrer. Merci pour l'accueil. » Même si je le dis pas clairement, c'était cool. J'avais des préjugés sur lui par rapport à son père, mais j'avais tort de me faire des idées sans le connaître réellement.

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