who i am ?

Ce message a été posté Ven 17 Aoû - 22:45

who i am ? ★ yashiro & king

TENUE ★ Depuis la dernière fois à l'hôpital psychiatrique, je n'ai pas reparlé de ma mère à Ritsu. En fait, je n'ai plus parlé de ça du tout. Ni de ma mère, ni de notre visite, ni de ce qu'elle a dit. Je me suis comporté comme si de rien n'était, comme si je n'avais pas demandé à mon ami de m'accompagner là-bas. Ce n'est pas plus mal, cette visite l'a rendu mal à l'aise et je m'en veux. ça ne m'empêche pas de le voir, de traîner avec lui et de sortir ensemble dès qu'on a deux secondes. Si je ne peux l'emmener à la clinique pour voir ma mère, je peux toujours l'entraîner en ville pour faire une course. J'ai besoin de racheter de la nourriture pour mes animaux et une paire de bras supplémentaire ne serait pas de refus. Et puis ainsi, il pourra voir si il a besoin pour son raton laveur. L'animalerie se situe dans un quartier, mais y en pas mal en ville. J'ai choisi celle-ci parce qu'elle n'est pas bien loin de notre logement. Suffit de prendre le bus et de s'arrêter deux ou trois arrêts plus tard. Descendant de celui, je relève mes manches jusqu'aux coudes et souffle, il fait toujours aussi chaud. « Merci de m'aider. C'est toujours super lourd à transporter ! et encombrant. » Rien que la paille pour les rats, c'est une galère. Je dois aussi en prendre pour ma poule, du coup je dois trimballer deux sacs, plus la nourriture. Je remercie mon ami de me porter secours, lui souriant alors que j'avance dans la rue. Il n'y a pas beaucoup de monde dans ce coin, la petite animalerie est assez isolé comparé aux autres boutiques. La plus part des bâtiments sont des maisons, des habitations, il y a peu d'enseigne à part un café et la boutique pour animaux.

Ce message a été posté Lun 20 Aoû - 23:04

who i am ? ★ ritsu & Mahiru

TENUE ★ Honnêtement, je ne veux pas penser à tout ça, mais depuis que j’ai découvert la véritable identité de Mahiru je peux « revoir » ce gosse dans mes songes, mes cauchemars ne sont plus aussi flous, je m’entends hurler le surnom de cet ami qui partage l’enfer à mes côtés, puis je me réveille en sursaut, en sueur, paniqué, le souffle rapide. Mon débardeur trempé par la sueur, je me suis levé bien avant le soleil, en prenant l’air sur le balcon avec Meeko qui me colle à la jambe comme pour dire qu’il comprend et qu’il est là. Ne pouvant me recoucher, j’ai décidé de prendre une douche, évitant le miroir, pas la peine de refaire une crise, je me suis coiffé les cheveux un peu en bataille, mettant une tenue simple et décontractée, puis j’ai trainé dans ma chambre durant quelques heures, plus debout qu’assis faut bien l’avouer, marchant tel un chat. Lorsque Mahiru m’a proposé de sortir ce fut avec plaisir que j’ai accepté, de toute façon je n’avais rien de prévu, si ce n’est rejoindre la troupe, mais je peux le faire plus tard.

Prenant le bus pour arrivée dans une rue proche de notre habitat, j’ai suivi les pas de mon ami qui sait parfaitement où aller, de mon côté j’ai encore du mal à me repérer dans certains endroits de Tokyo, après avoir été à l’étranger aussi longtemps, forcément je découvre cette ville où j’ai vécu enfant. « Ne t’inquiète pas, ça ne me dérange pas du tout et je pourrais surement trouver des trucs pour Meeko. » Donc je ferais d’une pierre deux coups. Lui souriant amicalement, je continue de marcher avant de lever les yeux, l’endroit est en effet calme, désert, mais ce n’est pas ce qui me surprend, c’est surtout que cela m’a l’air fortement familier. Un peu trop en réalité. Mes pas s’arrête quand je comprends où nous sommes, j’ai peur de tourner la tête vers les maisons, peur de voir ce lieu de terreur. Je peux sentir les battements de mon cœur s’accélérer, mais rester calme en apparence, m’essuyant le front. « Il fait chaud. » Diversion, ce n’est qu’une simple manière de justifier cet arrêt soudain, mais je ne dois simplement pas tourner la tête, je m’étais juré de ne plus revenir ici... Heureusement, Mahiru ne se souvient de rien. Pourtant... Pourtant... Cette maison est bien là. Le portail abimé par le temps, les herbes sèches, cette porte en bois qui semblait être aussi grande d’un mur de béton dans une forteresse... Je ferme les yeux et espère simplement que cette image s’efface, faisant exprès de montrer de l’attention à Mahiru sur ce qui se passe plus loin et non, autour de nous.

Ce message a été posté Ven 24 Aoû - 22:11

who i am ? ★ yashiro & king

TENUE ★ Ritsu est le seul à qui je peux demander de m'accompagner un peu partout, c'est sûrement mon seul ami dans cette ville. Mon best est occupé ailleurs, je ne voulais pas le déranger juste pour acheter de la nourriture, alors que ça peut profiter à mon voisin de pallier. Avec lui, je ne me demande pas si je le dérange ou quoi. D'abord je propose, après je réfléchis si c'est une bonne idée ou non, comme la fois avec ma mère. Je m'en suis voulu de l'avoir amené jusque là-bas, puis j'ai réalisé que cette démarche m'a fait du bien, quelque part. C'est égoïste de ma part, mais je pense qu'à l'avenir il est capable de dire non si ça l'embête. Aujourd'hui il a accepté si facilement, que ça m'a fait plaisir.

le bus nous a amené directement à destination, dans le quartier où se trouve l'animalerie de mon choix, celle où je vais tout le temps. Tokyo n'a aucun mystère pour moi, je la connais comme ma poche. Je pourrais guider Ritsu où il souhaite, les yeux fermés. Pour l'instant je l'emmène à la boutique pour acheter de la nourriture pour animaux, ce genre de chose. « Au fait, il va bien ? Faudrait que je vienne le voir un de c'quatre. » Nous vivons à côté, je n'ai qu'un pas à faire pour rejoindre sa chambre et voir le raton laveur. Continuant d'avancer vers l'animalerie, je ne fais pas attention à l'état de mon ami qui se dégrade en fonction de notre marche. Ce lieu m'est familier uniquement pour le commerce animalier, mais je n'ai aucun souvenir de cette semaine d'enfer. Chaud ? Je le regarde et constate rapidement qu'il transpire. « Oh, tu veux t'arrêter à l'ombre ? » Demandais-je en cherchant un coin ombragé, sous un arbre ou une maison. Mon regard se pose un peu partout autour de nous, sur chaque mur de chaque maison, chaque toit, chaque porte... Ce portail abimé, ce jardin à l'abandon, cette porte de bois ... Mes yeus s'arrêtent dessus, une seconde, puis deux. Cela se change en minute et je ne réalise pas encore que mon visage a perdu des couleurs. Mon coeur bat aussi vite et fort que celui de mon ami, quand une brûlure me prend dans le bras, au niveau de ma cicatrice. « Aie ... » Ma main se pose sur ma blessure, ce n'est qu'une marque mais j'ai la sensation qu'elle saigne, qu'elle s'est rouverte.

Ce message a été posté Mer 29 Aoû - 0:05

who i am ? ★ ritsu & Mahiru

TENUE ★ Il pourra voir Meeko quand il veut, la porte de ma chambre est à côté de la sienne donc il n’a pas besoin de me demander, il frappe et entre si je lui ouvre, car je ne suis pas tout le temps présent, passant beaucoup de mes journées à danser dehors et me dépenser, c’est difficile de rester dans une petite chambre comme la mienne quand on a besoin de vider son énergie quotidiennement, j’aime avoir de l’espace pour me lâcher. Par contre en acceptant l’invitation de Mahiru aujourd’hui j’ignorais que j’allais me retrouver dans l’endroit de mes cauchemars. Je veux juste avancer, oublier, fermer les yeux, mais ça me torture de l’intérieur, les sueurs sont venues rapidement, les battements de mon cœur se sont accélérés et à ma phrase Mahiru remarque l’eau qui coule de mon visage, sauf que je ne veux pas m’arrêter. Pas ici. « Non, continuons. » Dis-je alors qu’il a bloqué sur un endroit, forcément, je sais lequel c’est avant même de tourner la tête. Je soupire, je ne veux pas regarder, pas faire face à ce lieu, mais Mahiru est en train de le faire lui. Aie ? Je le regarde toucher sa blessure et viens me placer devant lui. « ça te fait mal ? » ça ne devrait pas depuis le temps, mais sa conscience lui rappelle, si Mahiru a oublié, au fond de lui sa mémoire est là et elle se souvient. Je le regarde, puis soupire. « Avançons... » On ne doit pas rester là, c’est le seul endroit où je ne veux pas être, le seul que je ne veux pas regarder et affronter, parce que les images dans mon esprit sont si claires que je me rappelle déjà des lieux dix ans en arrière... Y faire face ne va qu’accentuer les images de ma mémoire et rendre les souvenirs encore plus réels et mes cauchemars plus difficiles à surmonter. « On ne devrait pas rester là. » Ajoutais-je en voulant éviter que ma réaction fasse naitre des images du passé dans son esprit.

Ce message a été posté Ven 31 Aoû - 22:40

who i am ? ★ yashiro & king

TENUE ★ Il fait parcitulièrement chaud aujourd'hui, je peux comprendre que Ritsu soit déjà en nage, à voir la sueur perler de son front. à mes yeux, c'est dû à la chaleur, mais je ne remarque ni les frissons, ni les sueurs froides. Comment le pourrais-je ? Comment le saurais-je, surtout. J'ai oublié tout de cette époque, du moins en étant conscient et bien éveillé. Je lui propose de s'arrêter à l'ombre, pour quelques minutes, mais il refuse et préfère continuer. Très bien, si ça va alors tant mieux. Sauf que mon regard se pose sur les alentours et bloque sur la maison avec le vieux portail. C'est comme une impression de déjà-vu, mais celle-ci ne me font rien d'habitude. Là, j'ai mal à mon bras. Ma cicatrice me brûle comme au premier jour, mais je ne me souviens pas d'où elle provient. C'est étrange quand même. « Je ... Je ne sais pas. » Avouais-je, touchant la marque, la pinçant pour m'assurer qu'il n'y a rien. C'est dans ma tête, tout vient de ma tête. Cette pensée me fait frissonner, comme de la peur, une crainte profonde de perdre la boule, justement. Avancer, c'est une excellente idée, même si je ne vois pas ce que ça pourrait changer à mon cas. Mes yeux reviennent sur le portail et je reste bloqué dessus. « J'ai l'impression d'être déjà venu ici ... » Enfin, pas ces derniers temps. Avant, il y a longtemps. Plus je tente de creuser, plus mon bras me démange. Je ne me rends pas compte que je le gratte, presque jusqu'au sang. Relevant mon regard vers le porte, je papillonne des paupières, quand un éclat de voix surgit dans mes tympans. Une voix d'homme, menaçant et rauque. Portant mes mains à mes oreilles, je ne réalise pas de suite que le bruit vient encore de ma tête, sentant cette pression dans ma poitrine. « Vous ne pourrez jamais vous échapper ... » C'est ce que dit la voix qui cogne dans mon crâne. On ne pourra pas s'enfuir, jamais. Est-ce un rêve ou une réalité ? Une illusion de mon subconscient, un délire de mon cerveau ? Je ne saurais dire, mais je perds peu à peu mes moyens, me refermant sur moi-même.

Ce message a été posté Mar 4 Sep - 20:39

who i am ? ★ ritsu & Mahiru

TENUE ★ Cet endroit est le lieu où tout a commencé, l’épreuve qu’on a vécue est ancré en moi et elle ne disparaîtra pas, cela fait dix ans et même si je sais qu’aujourd’hui je pourrais tenir tête à cet homme, il me hante dans mes songes et me fait peur, le reflet dans le miroir me terrorise et me fait exploser de rage, une façon de me protéger. Là, devant ce portail, ça n’avait jamais été aussi clair, tous mes souvenirs sont présents, mais pas pour Mahiru. Il semble souffrir, mais il n’a rien sur sa blessure, je peux comprendre que c’est psychologique et c’est pour cela que je lui dis d’avancer, plus on restera ici et moins ce sera bénéfique pour lui ou même pour moi. Sa phrase me stop dans mes mouvements, le regardant en silence, jusqu’à voir qu’il se gratte son bras, j’attrape son poignet pour l’arrêter. « Mahiru. » Ma voix se veut calme, comme pour l’empêcher de sombrer et de se laisser contrôler par le passé, mais sa réaction suivante montre qu’il a déjà plongé. Un frisson parcourt mon échine alors qu’il prononce ces mots, je reste paralysé le regard sur cette maison, les poings se serrent et ma voix finit par retentir. « On s’est échappé. » C’est ça la vérité qu’il faut retenir. Attrapant les deux mains de Mahiru en les retirant de ses oreilles, le secouant pour qu’il me regarde. « On s’est échappé ! » Il ne doit pas laisser cette voix le plonger dans ce cauchemar, car il n’est plus là. Cet homme ne nous fera plus de mal et on est libre, Mahiru ne doit pas rechuter maintenant, il a pu oublier, il a pu vivre sans cette histoire. « Peu importe ce que tu entends, ce n’est qu’une illusion. »

Ce message a été posté Dim 9 Sep - 22:48

who i am ? ★ yashiro & king

TENUE ★ Le traumatisme a été si fort que mon cerveau s'est protégé lui-même en effaçant les souvenirs douloureux de cette période. En vérité, ils n'ont pas disparu, ils sont juste rangé quelque part dans un coin, dans l'ombre. Sans élément déclencheur, ils ne referont jamais surface, mais en étant dans cette ruelle face à cette maison, ceux-ci semblent doucement frétiller et ne demande qu'à jaillir. Cette impression de perte, de trou dans ma tête, de déjà-vu, me rend légèrement dingue à m'en gratter le bras. Ritsu le remarque et m'arrête, m'appeler par mon prénom de manière calme, mais distinct. Mahiru, c'est bien moi. Je ne sais pas vraiment si je suis là ou ailleurs. La voix de Ritsu me parvient à peine, comme un écho lointain, submerger par un autre timbre plus fort, plus menaçant. La phrase quitte mes lèvres, souvenir de ce cauchemar longtemps enfoui en moi. Mon cardiaque s'accélère, ma respiration s'alourdit et je commence à trembler en forçant sur ma mémoire jusqu'à apercevoir une silhouette. Flou, difforme, grande et dangereuse. Une nouvelle fois, la voix de mon ami me heurte, remplaçant la seconde qui se fait soudainement muette. On s'est échappé ? Quand ? Où ? Je cligne des yeux, revenant lentement à moi. « Comment ? » Dans le sens où je ne sais pas totalement ce qu'il raconte. Nous nous sommes échappés... Une illusion ? Je l'observe un instant, sentant toujours ce malaise à l'intérieur de moi. « Ritsu ... Qu'est-ce qu'on fait ici ? » C'est comme une défaillance, un retard, un manque. Et quand je tente d'apporter ma main à ma tête, je sens encore les doigts du garçon qui les entravent. Qu'est-ce qui s'est passé ? Ai-je fait ... Une crise ? Mes yeux reviennent sur lui et j'attends une réponse, une précision, une réaction. Quelque chose qui me sorte de cette crainte qui grandi en moi et me dévore peu à peu. Je deviens dingue comme ma mère.

Ce message a été posté Mer 12 Sep - 21:33

who i am ? ★ ritsu & Mahiru

TENUE ★ Je n’aurais jamais cru que je repasserais par cette ruelle, si seulement j’avais été seul j’aurais surement pu gérer ou faire demi-tour car je ne suis pas maso pour vouloir revivre ce qui me hante la nuit dans la réalité du jour. Sauf que malheureusement, je ne suis pas seul et mon ami semble subitement se souvenir aussi de certaines choses, bien que j’aie la sensation que c’est surtout un état second de sa part, qu’il est là, mais pas vraiment là. Je fais comme d’habitude, tentant de le retenir pour qu’il reprenne conscience, disant que l’on s’est échappés, il n’a pas besoin de rester coincé dans ses souvenirs car on y est plus, on est plus dans cette maison ni avec cet homme, on est libre. Comment ? Je le regarde, mais je n’ajoute rien, content de le retrouver, je le retiens comme pour dire, je suis là et reste avec moi. Il ne doit pas se laisser emporter de nouveau par le passé, je suis bien trop conscient que c’est plus facile à dire qu’à faire, je suis passé par là, sauf que de mon côté je me souviens de tout et parfois c’est vraiment une plaie. Je ne peux en parler avec personne, je ne peux pas espérer de l’aide extérieure, je ne peux pas expliquer ce que je ressens ou mon vécu à cette période. La seule personne qui pourrait comprendre elle est en face de moi, sauf que justement. Il ne se souvient de rien et je ne veux pas le sacrifié pour retrouver un allié dans cette histoire. « On va acheter de la nourriture pour animaux, aller vient. » Je le lâche, comme pour essayer de lui faire penser à autre chose et revenir à notre projet initial, fermant les yeux en marchant, lâchant un soupir discret, c’était trop intense, je lance un regard en biais à cette maison, un frisson me parcourt comme si quelqu’un nous épiais ou que les lieux étaient glacés par le temps et les horreurs vécus à l’intérieur. Mahiru ne semble pas se souvenir une nouvelle fois et je n’insiste pas, un jour peut-être que ce sera le cas, mais apparemment ce n’est pas pour aujourd’hui. J’ignore pourquoi il est toujours dans un état second oubliant ce qui se passe, mais surement que sa conscience le protège de ses souvenirs.

Ce message a été posté Sam 15 Sep - 22:00

who i am ? ★ yashiro & king

TENUE ★ C'est plus fort que moi, c'est comme être happé dans un autre univers, dans un bulle et ne plus pouvoir en sortir. Être piégé, retenu contre son gré. Des images éparpillées, mélangées, se rependant dans mon esprit mais j'ignore le sens ou l'ordre. C'est confus, compliqué à saisir, mais je me souviens d'une voix, d'une phrase. Et c'est ma descente en enfer qui commence, le sol s'ouvrant subitement sous mes pieds. Ritsu est le seul capable de me retenir, de m'empêcher de couler trop profondément. Il me dit que nous nous sommes échappés, que c'est terminer. Sur le coup, ça prend de son importance, ça calme ma crise. Puis la lumière revient et je remonte doucement à la surface, ne sachant pas pourquoi, ni comment. Je me sens perdu, l'interrogeant avec cette impression de devenir fou. à voir son visage, on dirait presque qu'il est content de me retrouver parmi lui. Où étais-je ? mentalement parlant. Je n'arrive pas à faire de l'ordre dans ma tête, comme un jeu de quille après la percussion de la boule. Ritsu ne m'apporte aucune explication, il se contente d'être là et de me rassurer d'une certaine manière. Il m'explique la raison de notre sortie, ce que j'approuve d'un lent mouvement de tête. Ah oui, la nourriture pour les animaux. Intérieurement, même si les souvenirs sont flous et brisés, je sais qu'il y a quelque chose d'étrange. D'abord les terreurs nocturnes, les cauchemars sans souvenir, puis maintenant ça. Il y a quelque chose, mais je ne saurais dire quoi exactement. En parler à Ritsu n'arrangerait rien, et ça serait comme avec ma mère, un problème à gérer qui n'est pas de son ressort. Mon coeur pèse lourd à l'idée d'être comme ma génitrice ... Si c'était le cas, Ritsu ne pourrait rester à mes côtés. Cette pensée me fait frissonner, tandis que nous reprenons notre route vers l'animalerie. Serais-je un jour capable de me confier à lui ? D'avoir des réponses claires à mes questions troublantes ? Dans l'immédiat je ne veux pas déranger ou perdre mon ami.

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