incomplet

Ce message a été posté Mer 20 Juin - 23:34

incomplet ft mahitsu

Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Il m'a fallut quelques jours pour reprendre de mon entrain, apaiser la douleur de mon coeur et sourire à nouveau avec insouciance comme si rien n'était arrivé avec ma mère. Malgré la peine et la souffrance, je ne peux me laisser couler dans ce puits de désespoir où je finirai par me noyer dans ma détresse. Sans Ritsu, je serais toujours dedans ce trou, mais grâce à lui, je suis parvenu à remonter à la surface. Il est toujours là pour moi, depuis que je le connais. ça a beau être récent, nouveau, peut-être fragile, je sais que ce n'est pas fait pour s'arrêter ou se briser. Il y a des gens comme ça qui rentre dans ta vie du jour au lendemain et dont tu sais qu'elles vont rester longtemps, sûrement pour toujours. C'est ce que je ressens avec lui. Il me donne l'impression d'être éternel, et à mes côtés jusqu'à la fin. La dernière fois il m'a écouté, pendant que je pleurais dans ses bras. Je lui ai confié mes problèmes, parlant de la maladie et de l'état de ma mère et ... Et je lui ai demandé sa présence au prochain rendez-vous. Il a accepté et c'est bien pour cela que nous sommes là, dans le hall d'entrée de la clinique psychiatrique. Ce n'est pas un rendez-vous chaleureux pour un rendez-vous, mais c'est malencontreusement l'endroit où vit désormais ma mère. « Tu es sûr de toujours vouloir m'accompagner ? » Demandais-je à mon ami, pendant que l'on approche du comptoir où se trouve une jeune femme vêtue d'une tenue d'infirmière. « Tu peux encore rentrer. » Je ne voudrais ni le forcer, ni lui partager une triste vision d'un côté de notre société trop souvent oublié ou effacé. Les gens malades sont souvent mit de côté, comme des parias, des insectes nuisibles. Je sais que ma mère ne sert à rien pour personne, que sa maladie la ronge au point de la rendre inutile, à mettre dans une pièce pour être zappé par le monde. à part moi et ma soeur, qui se souvient d'elle ? Personne. Et j'ai peur qu'un jour ce soit mon tour.

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Ce message a été posté Sam 7 Juil - 23:15

incomplet ft mahitsu

Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Je n’ai pas accepté de l’accompagner par pitié, j’ai bien vu que Mahiru avait besoin que je sois là et d’un soutien pour affronter cette épreuve. Je le fais parce que c’est ce que je souhaite, être là pour l’aider et le soutenir. Aujourd’hui c’est le jour J, je me suis préparé et j’ai attendu que le garçon vienne me chercher pour partir, je ne me suis jamais rendu dans ce genre de centre, mais je ne suis pas de ceux qui vont juger les malades ou les regarder avec mesquinerie ou dégout. Aucune de cette personne n’a désiré se trouver ici et être ainsi, c’est la vie qui leur a imposé cette épreuve rude et cruelle. Tout comme j’ai dû survivre par le passé à un psychopathe. Si je suis en vie c’est parce que ce n’était pas mon heure ni celle de mon ami de l’époque. Ces gens se raccrochent à la vie même si elle est moche, s'ils souffrent et ne trouve plus de sens. C’est remarquable au contraire. « Je suis là pour ça. » L’accompagner et si je n’étais pas sûr je n’aurais pas accepté. « J’en ai pas l’intention. » Je lui souris pour le rassurer, je ne me force pas, il n’a pas besoin de s’inquiéter ou de penser que cela me gène, c’est certes un moment personnel pour Mahiru, mais il veut que je sois à ses côtés alors je vais le suivre tant qu’il me demande de le faire. « C’est plutôt toi qui dois être sûr, t’es prêt ? » ça pourrait être aussi difficile que la dernière fois, donc il pourrait être encore brisé ou souffrir, ce n'est pas seulement dur pour les malades, ça l’est aussi pour leurs familles et les proches qui doivent accepter la situation et vivre avec parce qu’ils n’ont pas d’autre choix.

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Ce message a été posté Jeu 12 Juil - 23:11

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Entraîner Ritsu dans mes problèmes ne me plaisait pas au début, ce n'est toujours pas le cas aujourd'hui, mais j'ai vraiment besoin de lui. Ma soeur vit à des centaines de milliers de kilomètres et ne peut faire le déplacement pour moi. Et à côté de lui, je n'ai pas tellement d'ami. Des amis à qui je peux en parler, surtout. J'ai peur qu'ils ne comprennent pas ou qu'ils pensent que cela pourrait m'atteindre à moi aussi. Les gens comme ma mère sont des fardeaux pour la société, pour les gens. C'est triste à dire, mais ma mère n'est qu'un boulet pour la plus part des inconnus qui la côtoient. ça me déprime, je ne sais jamais où je vais avec elle, si elle va faire une crise ou ne pas me reconnaitre. Ou au contraire, si tout va bien se dérouler. J'emmène mon ami en connaissance de cause, soit c'est un bon jour et ça va. Soit c'est l'inverse. J'ai déjà prévenu Ritsu sur l'état de santé de ma génitrice, elle est instable. On ne sait jamais sur « qui » on va tomber. J'espère juste que ce ne sera pas la femme qui hurle ou qui est violente. Le soutien de mon aîné me rassure, ça me fait plaisir de l'entendre. Qu'il est là pour moi. « Merci ... Merci. » Répétais-je, plus sûr de moi, plus reconnaissant. C'est ma mère, c'est à moi d'être prêt. Je m'inquiète plus pour Ritsu que pour moi-même, mais c'est seulement pour ne pas paniquer. Si je m'en fais pour lui, je ne pense pas à ma détresse personnelle. « Oui, je suis prêt. » C'est une affirmation solide, honnête. Hochant vivement ma tête, je parcours la distance vers le comptoir où je salue la dame de l'accueil. Elle me connait, elle me voit souvent. Plutôt que demander l'accès, elle m'interroge sur moi-même et je réponds avec un sourire, présentant Ritsu au passage. Elle est contente que je ramène un ami, me disant que ça pourrait « stimuler » ma mère. J'ai des doutes, comme à chaque visite. Faisant signe au plus vieux, je lui indique le couloir et passe devant, jusqu'à la chambre de ma mère. Devant sa porte, j'inspire profondément et ferme deux secondes les paupières pour calmer les battements de mon coeur. Je suis prêt, me répétais-je. La main sur la poignée, je l'abaisse lentement et pousse le battant sans me presser. Tombant sur une vision plutôt banale à mes yeux, ma mère assise un fauteuil, le regard perdu par la fenêtre. ça me semble si normale, comme si elle allait se tourner vers moi et me sourire en me souhaitant la bienvenue à la maison.

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Ce message a été posté Mar 17 Juil - 20:46

incomplet ft mahitsu

Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Je ne pense pas que ce soit une corvée ou un truc du genre d’être impliqué dans les histoires de famille de Mahiru, je suis content qu’il compte sur moi, qu’il me demande d’être à ses côtés. Il y a des situations qu’on ne peut pas affronter seuls et c’est l’une d’elles pour mon ami, je n’ose imaginer ce qui se passe dans sa tête, mais je sais ce que c’est quand on ne sait plus qui on est d’une certaine façon. Je ne jugerais pas sa mère, elle est malade et ce n’est pas volontaire pour elle d’être dans cet état, c’est triste surtout. Je soutiendrais Mahiru quoiqu’il arrive et souris quand il me remercie. Maintenant qu’il est prêt autant y aller. Je le suis jusqu’à l’accueil, le laisse tout gérer, après tout je ne suis qu’un invité, il connaît les personnes qui travaillent ici et eux le connaissent, pour ma part je mets les pieds dans cet endroit pour la première fois de ma vie. Arrivant devant la porte qui est sans aucun doute la chambre de sa mère, je le regarde et patiente autant qu’il faudra, je ne suis pas là pour le pousser ou le presser, ça ne doit pas être simple pour lui. Quand enfin la porte s’ouvre, je reste quelques pas à distance pour le laisser faire, sans être loin malgré tout. La première image semble assez paisible, j’ignore ce qui peut arriver d’une minute à l’autre ou si c’est un bon signe, mais elle semble calme aujourd’hui, c’est une bonne chose pour mon ami, je n'aurais pas voulu qu’il souffre d’entrée de l’agitation ou des remarques qu’auraient pu lancer sa maman, ne pas reconnaitre son enfant ça doit être terrible autant pour l’un que l’autre, inconsciemment. Je souris en me rapprochant de Mahiru pour poser ma main sur son dos pour le tapoter doucement, il peut y aller.

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Ce message a été posté Sam 21 Juil - 22:30

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Ce n'est pas une affaire facile, ça l'est encore moins quand je décide d'inclure quelqu'un. Ritsu est mon ami, à mes yeux il est le seul qui peut m'aider, peu importe la situation. Que ma mère aille bien ou non, qu'elle fasse une crise ou pas. J'ai vraiment besoin de sa présence à côté de la mienne. Il sait déjà pour sa maladie, je pense l'avoir suffisamment expliqué pour qu'il ne s'étonne pas trop en voyant les réactions de cette femme rachitique et trop maigre. Une fois prêt, que ce soit sur moi ou dans ma tête, je guide Ritsu vers l'accueil pour me présenter, puis dans les couloirs jusqu'à la porte menant à la chambre de ma mère. Elle est là, juste derrière... Pourtant j'hésite une fois devant, comme si une force invisible m'empêchait d'entrer. Courage Mahiru. Il me faut une bonne minute de calme, d'inspiration et de soupir, avant d'abaisser la poignée et d'entrer. Le cadre est paisible, presque trop parfait. Une femme assise dans une chaise à observer l'extérieur, de manière si douce, si sereine. J'ai du mal à croire qu'elle m'a fait une crise la dernière fois... Si j'étais seul, je serais resté là durant des heures à l'observer, sans vouloir la gêner, mais Ritsu me tapote le dos pour m'encourager. Avance. Fait quelque chose, n'importe quoi. Tournant ma tête vers mon ami, j'hoche doucement cette dernière et me donne le courage d'avancer vers elle. Quand son visage se relève et que nos regards se croisent, un ange passe. Un long silence, où elle ne fait qu'examiner les traits et les expressions sur mon facier. « Mahiru ... Tu es rentré. » Fit-il, prenant peu à peu conscience d'une chose que j'ignore totalement. Ses yeux s'écarquillent, elle ne semble pas avoir remarquer l'autre garçon. « Oouh, Mahi', ne disparait plus comme ça ! Maman était inquiète ! » Elle s'est relevé de sa chaise pour me prendre dans ses bras et pleurer, me serrant si fort que je grimace. « Ma .. Maman, je vais bien. Je suis là. » Tentais-je pour la rassurer, liant mes bras autour de son corps frêle, mais elle ne veut plus me lâcher. Elle pleure dans mon cou en répétant de ne pas partir, de ne plus disparaître, de rester avec elle et ... Et je ne percute pas que ça n'a rien à voir avec aujourd'hui ou le fait qu'elle soit là, mais bel et bien avec le passé où elle semble être bloquée.

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Ce message a été posté Lun 23 Juil - 22:08

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Lorsque Mahiru pousse enfin la poignée pour entrer dans la chambre, je peux pas vraiment imaginer ce qui se passe dans sa tête, mais voir sa mère ainsi doit le changer j’imagine. Il a l’air presque ailleurs, comme s’il voulait contempler cette scène indéfiniment, mais je le « pousse » un peu pour qu’il entre et aille vers elle. Je suis là pour l’accompagner, le soutenir, mais je crois que cette fois tout va bien se passer, j’espère en tout cas, pour que Mahiru ne soit pas triste à nouveau et blessé comme la fois précédente. Je reste derrière lui, ne voulant pas trop empiéter sur leurs intimités, c’est un moment qu’il partage avec sa mère après tout, je suis un étranger. Lorsque sa mère parle enfin, elle semble avoir bien reconnu son enfant, ça me fait doucement sourire, sauf que subitement son regard change. Elle semble paniquée, inquiète, effrayée. Disparaitre ? « Je n'ai pas l’impression qu'elle, elle soit là. » Je ne cherche pas à blesser Mahiru, mais je crois que sa mère est dans une sorte de souvenirs, j’ignore de quoi elle parle, mais j’ai vécu ça, à plusieurs reprises. Le sentiment de revivre un moment, une peur, d’être sur place, les mêmes sensations, les mêmes sentiments, la sueur, les larmes, tout. « Tu ne sais pas de quoi elle pourrait bien parler et faire allusion ? » Si je demande c’est parce que ça m’intrigue, il ne se souvient pas de comment il s’est fait sa cicatrice non plus après tout. Le regard de sa mère se pose sur moi, surement attiré par ma voix, elle me fixe sans un mot, je fais de même en m’attendant au pire à chaque seconde, comme si elle allait soudainement crier ou je ne sais quoi, mais je ne bouge pas, je reste là en silence.

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Ce message a été posté Mar 24 Juil - 21:19

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Entrer dans cette pièce est une source de doute permanent, je ne sais jamais comment va réagir ma mère. Elle peut être bien durant une demi-heure, et péter un câble la demi-heure suivante. J'ai toujours peur que cela arrive, alors je prends mon temps pour l'observer dans un cadre calme et serein, mais Ritsu me pousse à avancer et je fais un premier pas vers elle. C'est dure de la contempler ainsi, en souvenant de moment plus joyeux et complice. Ma mère me remarque, son expression montre qu'elle est heureuse de me voir, mais d'un coup elle change et je peux ressentir sa panique, son inquiétude. Des sentiments qui ne me font pas plaisir en vérité. On dirait vraiment qu'elle est loin, comme le confirme Ritsu. Mon sourire s'efface et je regarde ma mère se rassurer de ma présence ou me prévenir de ne plus être seul. Je suis perdu. Qu'ai-je fait par le passé pour qu'elle soit si rongé par la peur. à la question de mon ami, je secoue doucement ma tête. Je n'ai aucun souvenir correspondant à ça, à ce que je peux apercevoir chez ma mère. Je ne me souviens pas de cette blessure à mon bras, y a tant de chose qui manque dans mon passé, dans mon enfance.... Je ne sais plus où j'en suis. Le regard qu'elle lance à Ritsu n'inquiète davantage, m'attendant à tout de sa part. Elle pourrait hurler sur lui, l'accuser de x ou y chose, le vouloir dehors. Bref, je ne suis pas à l'aise. « Oh, mais tu es le petit Ritsu. Ton nom, ah ... Comment c'est déjà ? » Elle claque doucement des doigts, comme si le souvenir allait lui revenir. Je n'arrive pas à répondre pour elle, le coeur si serré. « Quel soulagement de vous savoir à la maison, nous étions si inquiètes... Les enfants, il ne faut jamais suivre des inconnus, maman te l'a dit tant de fois. » Ma tête bourdonne, mon coeur continue de se presser et de se ratatiner dans ma poitrine. Je ne comprends pas. Je ne parviens à saisir de quoi elle parle... ça doit se lire sur mon visage, que ce soit ma grimace ou la pâleur de ma peau. Les paroles de ma mère, son comportement, force des barrières dans mon esprit qui me rendent mal à l'aise, presque malade.

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Ce message a été posté Mer 25 Juil - 22:29

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Ce monde, c’est celui que vit Mahiru au quotidien, voir sa mère ainsi en se demandant ce qui l’attend, je pense vraiment qu’il est courageux pour être capable de vivre dans ce genre d’ascenseur émotionnel constant. Il n’abandonne pas, il reste présent pour sa génitrice malgré les douleurs, les épreuves qu’il doit surmonter et je ne peux que féliciter un tel comportement de sa part. C’est exemplaire. Sa maman paraissait apaisé, calme, puis tout a coup elle a changé d’expression, ce n’est pas facile de comprendre ce qui lui passe par la tête, mais elle semble si inquiète. Je peux lire ça sur son visage avec aisance, parce que je l’ai déjà vu de nombreuses fois sur celui de ma famille. Puis, son regard vers moi semble soudainement devenir insistant, presque pesant, jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche. Le petit Ritsu ? Cette information est déjà étrange et me mets mal à l’aise subitement. « Uchiyama ? » Elle ne semblait pas s’en souvenir alors je l’aide sans trop savoir pourquoi, surement parce qu’elle m’intrigue, son état, ses souvenirs, ce qu’elle vit à cet instant me ramène à une époque que je croyais déjà loin malgré mes cauchemars, comme si je revivais le moment, surtout avec sa phrase suivante. Mon regard se pose automatiquement sur Mahiru... Son prénom est la seule chose dont je n’arrive pas à me souvenir, celui de ce petit garçon avec moi, c’est la seule chose qui reste floue alors que je ramène ma main jusqu’à ma tempe, un mal de crâne me prends subitement. La blessure au bras ? ça ? Je regarde sa mère en essayant de revoir les scènes, nos familles, ma famille, la sienne... Cette femme ? Je recule un peu pour cogner contre la table du fond. Mahiru ? ça résonne dans ma tête, j’entends ma propre voix, mais ce n’est pas ça, ce n’est pas Mahiru. C’est... « ma'kun. » J’aimais donner des surnoms, puis j’étais l’ainé. Fronçant les sourcils, je fixe les deux, tour à tour. « Désolé. » À peine ai-je terminé mon mot que je me dirige vers la sortie, quittant la pièce, j’ai besoin de prendre l’air là, tout ça devient un peu trop d’un coup et j’ai l’impression que Mahiru ne se rappelle de rien, comment le refaire tomber dedans ? Je n’ai pas le droit de faire ça. Assis sur les escaliers dehors, à l’entrée du bâtiment, je me perds dans mes souvenirs qui reviennent un peu plus clairement, ce qui ne m’arrange pas vraiment au fond....

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Ce message a été posté Dim 29 Juil - 0:03

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• C'est mon quotidien, de venir visiter ma mère, qu'elle soit dans son humeur ou pas. Il y a des jours sans et des jours avec, je ne peux jamais savoir à l'avance. Quand je viens ici, dans cette pension, je laisse mes souvenirs à la porte pour ne pas me rappeler de la dernière crise de ma génitrice. Celle-ci passe du calme à la crainte, à l'inquiétude et l'angoisse qui se lit dans ses yeux posés sur moi. Elle me réprimande doucement, avec sa voix sensible et fragile. Son timbre tremble, elle m'examine presque en détail, puis son attention tombe sur Ritsu. On dirait qu'elle le connait ou le reconnait. Je ne sais pas trop. Uchiyama ? Ma mère semble percuter lentement, répétant son nom d'une voix basse comme si elle réfléchissait où le caser. Avant de dérailler à nouveau, replongé dans un souvenir lointain qui m'échappe complètement. Je ne me souviens de rien, ni d'un inconnu, ni de n'être rentré chez moi... Qu'est-ce qu'il se passe ? à voir la réaction de mon ami, celui-ci est concerné. Qu'est-ce que ça veut dire ? Je fronce les sourcils, lançant un coup d'oeil à ma mère qui ne peut me répondre. Elle vient de s'enfermer dans des images du passé, répétant le nom de Ritsu ou sa phrase d'avertissement envers nous. Ma'kun ? Me tournant vers lui, je l'interroge de ces yeux remplient d'incompréhension. « Ritsu ? ça va ? » Demandais-je, confus. Après son excuse, il s'échappe et je reste seul avec ma mère, totalement perdu. « Maman, je ne comprends pas... » Cette dernière secoue sa tête, ailleurs. « Maman va veiller sur toi, bébé ... Ne pleure pas ... » Je l'ai perdu, elle s'éloigne de moi. Désespéré, je regarde la porte, puis m'approche d'elle pour l'embrasser sur le front avant de quitter la chambre pour retrouver Ritsu. Quittant l'hôpital, je le trouve dehors sur les marches. « Ritsu ? » L'interpellais-je, calmement.

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Ce message a été posté Lun 30 Juil - 1:25

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Pour moi c’est différent, j’ai tenté d’oublier, j’aurais dû le faire, mais je n’ai pas réussi. Mes souvenirs sont toujours présents, si ce n’est les visages flous je me rappelle de chaque instant, de tout ce qui s’est passé quand j’étais dans cette pièce qui me fait faire des cauchemars chaque nuit. Je vis avec, je n’ai pas le choix. Seulement je ne m’attendais pas à ce que cette visite avec Mahiru soit aussi révélatrice. Je suis sûr de moi, mais je ne peux rien dire. Dès l’instant où je réalise ce qui se passe, cette vérité qui me saute aux yeux, je préfère m’échapper en m’excusant pour prendre l’air. Il ne se souvient de rien, lui, il ne se rappelle pas et ce n’est pas à moi de lui parler de cette histoire alors autant ne pas prendre le risque de balancer des choses qui seraient irréversibles. Assis sur les escaliers à l’extérieur, je soupire et me retrouve avec cette expression sur le visage, pensif et ailleurs, loin d’ici, loin dans le passé, 10 ans en arrière. La voix de Mahiru me sort de mes pensées, posant mon regard sur lui. « Tu devrais rester avec ta mère, elle semble terrifiée que tu l’abandonnes. » Je souris, ne cherchant pas à l’inquiéter. « Désolé, c’était un peu trop bizarre pour moi. » Je préfère jouer sur la situation, le fait de voir sa mère comme ça et tout ce qui a pu se passer dans la pièce, de cette façon je peux protéger ce secret, le protéger lui de ses souvenirs que je nourris pour deux. « Ça va ? » Cette fois peut-être qu’il n’aura pas envie de pleurer en rentrant. « Je vais t’attendre ici, prends ton temps. » Je ne m’en irais pas, il peut retourner avec sa mère.

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Ce message a été posté Lun 30 Juil - 21:47

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Est-ce un bien d'oublier ? De ne plus se souvenir d'une chose aussi importante qu'un ami en danger qui a risqué sa vie pour nous sauver ? J'en ai des cauchemars la nuit, mais dès mon réveil, j'oublie mes mauvais songes. C'est un calvaire de mal dormir, mais de ne pas savoir pourquoi. Je vis ainsi depuis si longtemps, pourtant ça me fatigue toujours autant. Alors quand ma mère se met à parler d'un truc que j'ignore totalement, ça me rend sceptique. De qui parle-t-elle ? Je ne me rappel pas avoir disparu, ni l'avoir inquiété à ce point. Moi qui suis son fils, je ne réagis pas comme je le devrais à ses révélations. Je suis juste perdu et légèrement contrarié de ne pas comprendre le sens de ses paroles. Ritsu, lui, semble perturbé d'un coup. Distant. Apeuré. Que se passe-t-il ? Ma mère est inquiète, mais je la rassure et l'embrasse sur le front, avant de rejoindre mon ami dehors. Celui-ci est assis sur les marches du bâtiment, pensif et ailleurs. Je m'en approche, pour le déranger dans le fil de ses réflexions. « Elle est souvent ainsi, je ne peux rien faire pour la rassurer entièrement. » Je l'ai fait avant de quitter la chambre, tout en sachant que ça ne sera jamais terminé. « C'est moi qui m'excuse... Je n'aurai pas dû t'emmener avec moi. » Soufflais-je, attristé. Je voulais un soutien, mais finalement cela a dérangé Ritsu. Ma mère a dû le confondre avec un autre garçon, mais j'ai mes doutes... De là à savoir son prénom et se souvenir de son nom. Pourtant Ritsu ne dit rien, on dirait qu'il garde tout pour lui. « Je vais bien... Mais toi ? » C'est lui qui m'inquiète le plus, pas moi. « C'est bon, je lui ai déjà dit au revoir. » Il n'a pas à s'en faire. « Puis ... Je l'ai perdu. ça ne sert à rien de parler avec elle quand elle est dans son monde. à ses yeux, je ne suis que le mahiru d'il y a dix ans... Et c'est frustrant. » Surtout quand je ne peux rien faire de plus qu'accuser le coup et supporter. « Merci de m'avoir accompagné, même si je regrette pour le coup. » Il a fait un gros effort pour moi, mais ce n'était pas évident pour lui.

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Ce message a été posté Mar 31 Juil - 23:42

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Je viens de tomber de haut, réalisé que le garçon de mes souvenirs est mon ami me fait presque suffoquer, c’est insensé. J’ai quitté ma maison pour m’installer seul afin de garder mes crises sous scellés, mais mon voisin de palier se trouve être ma'kun ? C’est complètement fou... J’avais besoin d’air et de me retrouver un peu seul pour réfléchir à tout ça. Quand Mahiru me rejoins je lui fais comprendre que tout va bien et qu’il peut retourner voir sa mère, que c’est simplement à cause de la situation que je me sens dépassé... Ce n’est pas vraiment un mensonge, mais pour les souvenirs je ne peux pas les rappeler au garçon. C’est ma façon de le protéger aussi d’une certaine façon, il n’a pas besoin de se rappeler de l’enfer qu’on a vécu, même 10 ans après je suis encore plongé dedans chaque nuit, mes cauchemars sont comme coincé à cette époque et je n’ai aucun moyen de m’en sortir. Les miroirs me montrent cette silhouette effrayante, le sont des planchés me ramène à cette frayeur lorsqu’il se rapprochait de cette pièce sombre dans laquelle nous étions sans savoir ce qu’il allait faire... Les coups qu’il allait donner, vraiment, c’est un souvenir que je veux épargner à ce jeune garçon que j’apprécie et qui souffre déjà bien assez avec sa situation. « Ce n’est pas grave. » Il n’a pas besoin de s’excuser. Je lui souris pour lui montrer que je vais bien. « Peut-être parce qu’elle est coincée dans un cauchemar. » Dix ans en arrière. « Ne regrette pas, je suis désolé de m’être enfui ainsi. On rentre ? » S’il lui a déjà dit au revoir nous n’avons plus rien à faire ici et puis je ne me vois pas y retourner, ma place n’est pas ici...

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Ce message a été posté Ven 3 Aoû - 21:47

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Ritsu a quitté la chambre si vite que je n'ai compris pourquoi. Ma mère non plus, mais elle est déjà dans son monde, emporté par des souvenirs dont j'ignore tout. Je la laisse partir, l'embrassant sur le front, avant de rejoindre mon ami à l'extérieur. J'aimerai savoir la raison de sa fuite, m'asseyant à côté de lui sur une marche. Je peux comprendre que ma mère l'ait perturbé, il ne doit pas voir ça tous les jours. Une femme qui divague, parle de chose incompréhensible et s'enfoncer dans des images en quittant toute réalité. C'est ma réalité à moi. Ritsu m'explique qu'il n'est pas habitué à « ça » et je le comprends. Je ne l'aurais pas été à sa place non plus. Dans mon esprit, si Ritsu est sorti si précipitamment, c'est seulement à cause de la situation avec ma mère. Je ne me souviens pas d'une période de mon enfance, celle qui hante mon ami. Je m'en excuse. C'est la moindre des choses, je ne voulais pas ça pour lui. « Un cauchemar ? » Quel genre de cauchemar ? Aurait-elle perdu un frère ? Ou un neveu ? Je ne me souviens pas d'une histoire aussi tragique. ça me fait réfléchir, mais à blanc. « Ce n'est pas grave. » Je reprends ses mots, avec un sourire, puis acquiesce d'un mouvement du menton. « Oui, rentrons. » ça dû être assez éprouvant pour lui, moi je suis habitué désormais. « Tu veux faire quelque chose ? » Demandais-je, au cas où il veuille traîner en ville ou quoi. J'ai tout mon temps, ma mère est le seul rendez-vous de ma journée et il vient de se terminer. Maintenant j'ai tout le reste de l'après-midi pour mon ami.

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Ce message a été posté Lun 6 Aoû - 1:06

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Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Au fond je pense que Mahiru est chanceux d’une certaine façon. Il ignore ce qui fait souffrir sa mère alors que moi, je le sais parfaitement. Comment vivrait-il en sachant ce qui s'est passé dans notre enfance ? Est-ce qu’il pourrait le supporter ? Cet enfant fragile que je protégeais et qui a tant grandi jusqu’à en oublié toute cette souffrance, cette douloureuse expérience. Je n’ai jamais réussi à la sortir de ma tête, les psys et tout ce que mes parents ont tentés pour supprimer les horreurs passées ont était veine. J’ai le cœur lourd, un nouveau poids à porter, un nouveau mensonge à garder, je ne peux pas dire la vérité à Mahiru, ma seule option est de me taire et de le laisser dans cette illusion que rien ne s’est passé et que le cauchemar de sa mère ne le concerne pas directement, ce qui est faux. Proposant de rentrer, je pense que nous n’avons plus rien à faire ici, puis je ne compte pas revenir de sitôt, sa mère m’a reconnu dans son délire, elle sait qui je suis et je ne veux pas prendre le risque qu’elle le dévoile à son fils et le mette ainsi sur la piste. Cet endroit, je n’y reviendrais pas. Pensais-je en le regardant une dernière fois avant de m’éloigner avec mon ami. « Je ne sais pas, je n’ai rien prévu de spécial, pourquoi tu avais une idée en tête ? » S’il désire s’arrêter quelque part il peut, je ne suis pas pressé pour rentrer de toute façon, j’avais gardé cette journée libre pour Mahiru dans tous les cas, la visite ici fut plus rapide que prévu donc il reste du temps, beaucoup de temps, même si je ne sais pas encore ce qu’on pourrait faire pour le tuer.

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Ce message a été posté Mer 8 Aoû - 22:03

incomplet ft mahitsu

Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Une vérité ne reste pas éternellement caché aux yeux de ceux qui l'ignorent. Je vis dans un monde avec une part de mes souvenirs effacés, bien rangés dans un coin de ma mémoire pour ne pas me ralentir ou me faire souffrir. Je vis bien sans eux, c'est sûr. Pourtant la boîte de Pandore s'ouvre à chaque fois que je ferme les yeux, pour se verrouiller à nouveau quand je les ouvre, emportant avec elle la moindre image. Dans ces moments-là, je sais que quelque chose cloche, mais je ne peux dire quoi. Si je me penchais plus sur le problème, je verrais que cela a un lien avec les paroles de ma mère et la malaise de Ritsu. Pour le moment ça ne me vient pas à l'esprit, pensant que mon ami a été dérangé par l'état inquiétant de ma génitrice. C'est tout à fait normal, qui aime voir un malade ? Une personne qui délire et qui peut faire une crise à tout moment. Ritsu propose de rentrer et j'accepte, puisque j'ai déjà dit au revoir à ma mère avant de le rejoindre dehors. Je ne comptais pas laisser mon aîné et retourner vers elle, surtout pas après ça. Je n'imagine pas qu'il a prévu de ne jamais revenir ici, même si je lui demandais à nouveau. De toute façon, je ne pense pas le refaire en sachant qu'il n'a pas apprécié la visite. « On pourrait se changer les idées ? » Puisque nous avons tous les deux le reste de la journée libre, autant en profiter. « On peut aller s'amuser dans une salle d'arcade. » ça passe le temps et ça détend aussi. Il oubliera vite cet épisode avec ma mère. Je ne suis pas doué avec les jeux vidéos, mais qu'importe. C'est juste pour ne pas repenser à ces délires et cette histoire de disparition. Cela semble avoir affecté mon ami sur le coup, mais poser des questions maintenant serait malpoli. Plus tard, peut-être.

©crack in time

Ce message a été posté Dim 12 Aoû - 12:28

incomplet ft mahitsu

Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Peut-être qu’un jour Mahiru se souviendra, peut-être qu’il aura des questions et à ce moment-là je serais présent s’il veut me demander ou m’interroger sur la vérité. En attendant je resterais muet, car son ignorance le protège, je suis assez fort pour vivre avec les souvenirs et encore je n’en suis pas sorti sans séquelles, mais pas tout le monde a la force de se souvenir du passé sans en subir les conséquences. Si Mahiru a réussi à oublier c’est que sa conscience le protège, elle laisse ses souffrances dans une zone où seul l’inconscience est maitresse, quand il dort il se souvient, mais encore une fois, au réveil il a oublié. C’est un rythme sans fin et je ne troublerai pas ça, je ne le forcerai pas à se rappeler. Les souvenirs c’est personnel, on a partagé un cauchemar, mais notre vision de ce passé est différente, il doit se réveiller de lui-même et si jamais il ne le fait pas alors tant mieux pour lui. Je lui souhaite de vivre sans ses souvenirs, parce que je suis bien placé pour savoir ce que c’est de vivre avec. « Bonne idée, allons-y. » dis-je avec un sourire sur les lèvres, dans une salle d’arcane il y a aussi des jeux sur la danse donc ça m’arrange, je pourrais me défouler un peu dans mon élément, après c’est surtout pour se changer les idées comme il dit et il doit penser que c’est de voir sa mère ainsi qui m’a troublé, alors que ce sont ses mots, la vérité en elle-même qui est la cause de ma « fuite », mais je ne peux être honnête envers mon ami, c’est pesant, mais c’est pour la bonne cause. Mains dans les poches, on change de quartier pour se rendre dans celui où se trouve la salle en question. On va passer la journée ainsi, se détendre, s’amuser, rire et « oublier » même si ce n’est qu’en façade.

©crack in time

Ce message a été posté Lun 13 Aoû - 23:50

incomplet ft mahitsu

Aimer, c'est espérer tout gagner en risquant de tout perdre, et c'est aussi parfois accepter de prendre le risque d'être moins aimé que l'on aime.

TENUE ••• Mes souvenirs enfuies sont sûrement un fardeau très lourd à porter, si je m'en souvenais. Ils refont surface la nuit durant mon sommeil, puis disparaisse au petit matin quand je me réveille. C'est un cercle vicieux auquel je me suis habitué, sans vraiment être habitué. Puisque je ne m'en souviens pas, je ne peux pas en souffrir. à des rares occasions je fais des crises, comme la fois devant l'école avec cet homme et sa voiture. Je me suis senti en danger, comme si quelque chose à l'intérieur de moi refaisait soudainement surface. Après j'oublie, ça me passe et je fais autre chose qui me permet de l'effacer de ma mémoire. J'ai de la chance, comparé à Ritsu qui n'a rien zappé de ces fameux jours. Je m'en voudrais forcément, si je le savais. Puisque je l'emmené jusqu'ici, je tiens à l'aider à se changer les idées. Voir ma mère dans ses crises d'identité ou dans son monde n'est pas amusant, je peux le comprendre. Autant aller s'amuser et penser à d'autres choses plus réjouissante. Côte à côté, nous quittons l'emplacement de la clinique pour rejoindre le quartier où se situe la salle d'arcane. Je me doute que Ritsu va jouer à des jeux de danse, mais peu importe à quoi je m'amuse, je ne suis pas bien difficile. La danse n'est pas mon domaine, mais ça ne me dérange pas de faire un match avec lui. Tant que ça fonctionne et qu'il se sent mieux que tout à l'heure, ça me va. « En tout cas, merci de m'avoir accompagné. » Même si le résultat n'a pas été très concluant et que cela l'a plus touché que prévu. Parfois, j'aimerai fuir comme l'a fait Ritsu et ne pas affronter la maladie de ma mère.

©crack in time

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