■ Li Liang possède un QI bien au-dessus de la moyenne. Sa mémoire est visuelle, il retient principalement tout ce qu'il voit ou lit. ■ Il a sauté une classe. ■ Il est capable de lire un livre en une journée seulement, et ça c'est son record pour un 500 pages au moins. ■ Sa capacité d'analyse est hors-norme, il comprend rapidement une situation avec peu de détail. ■ Il aurait pu avoir une place dans la police, si il ne préférait pas « sauver » des vies, grâce à ses réactions rapides et ses déductions exactes. ■ à côté de ses études en médecine, il joue beaucoup aux jeux-vidéos, surtout en ligne. ■ Sur le net, il se fait nommer « Lilas » mais il n'a pas d'équipe précise. Soit il joue seul, soit on l'engage pour un match ou deux. ■ Il est l'aîné des triplés, comme eux il possède une photo avec les trois garçons, ainsi qu'une poupée à son image faite par sa mère. ■ Li Liang a été adopté par une famille chinoise, puis emménagé à Seattle dans l'état de Washington. ■ Il pratique le Wushu et le nunchaku. ■ C'est un amoureux des meringues. ■ Il mange beaucoup d'amande, noix et noisette. ■ Il fait attention à sa santé, ne fume pas, ne bois pas et mange correctement. ■ Il n'a pas besoin de se donner à fond dans ses études pour avoir des bonnes notes, pourtant il est intransigeant là-dessus. Il ne supporte pas quand quelqu'un ne l'écoute pas. ■ Il ne boit pas de lait animal, mais du lait végétal. ■ Il peut avoir beaucoup de patience dans ses études ou dans un jeu vidéo, mais beaucoup moins avec les gens. ■ Son cercle d'amis n'est qu'une façade, même si il semble amical, Li Liang ne tient même pas à la moitié de ces personnes. ■ Il a peur des araignées. ■ Il donne des cours particuliers à des élèves en difficulté. ■ Li Liang n'attache pas beaucoup d'importance aux choses, moins il s'attache, mieux il se porte. à ses yeux, c'est essentiel pour la médecine. ■ à première vue il peut sembler froid et associable, et dans un sens c'est un peu le cas. Il ne tient pas à savoir plus sur les autres, justement pour ne pas devoir en faire de même ou pour ne pas avoir de liens à regretter plus tard. ■ Il ne croit pas  en l'amour, d'ailleurs il s'en fiche un peu. ■ il ne sait pas manger avec des baguettes. ■ sa saison préférée est l'automne et sa couleur favorite le orange. ■ il collectionne les stylos de toute couleur.

« si tu n'écoute pas, ça ne sert à rien que je perde mon temps avec toi. » assène le jeune chinois en quittant sa chaise, les deux mains à plat sur la table. L'autre garçon à côté de lui le supplie de rester, qu'il va faire des efforts mais li liang est déjà sourd à ses protestations. Avec lui, il n'existe pas de demi-mesure, ni de seconde chance. Si tu n'as pas réussi la première fois, aucune chance que tu y parvienne à la seconde. Li est comme ça, intransigeant, il ne laisse presque rien passer. Ignorant les supplications de son ancien élève, il salue la mère de celui-ci avec de partir, laissant un vide sur son passage. À quoi bon s'entête avec des causes perdues. Li a d'autres chats à fouetter que des écervelés qui ne pensent qu'aux filles et à courir. Lui ? Il songe déjà se caler devant son ordinateur de gamer. Bah oui, il n'a pas de précieuses minutes à perdre avec des incapables justement pour jouer à ses jeux en ligne. Prenant le métro comme tout le monde, il rentre chez lui où l'attend son précieux. Elliot, comme il le nomme. Avant d'arriver à lui, li doit faire son rituel de la petite famille parfaite en embrassant "papa et maman", ainsi que la soeur et le frère, quand il croise ses derniers au cous de la journée. C'est barbant, mais le chinois tient à ce lien important avec ceux qui l'ont récupéré, hébergé et élevé comme leur fils.

Avant qu'il ne puisse grimper dans sa chambre, sa mère de coeur l'arrête pour lui donner une lettre. Une invitation. Li ne comprend pas mais il la saisit et l'ouvre. Ça vient de son oncle, d'après ce qui est écrit. Un oncle vivant au Japon, qui dit avoir retrouvé et réuni ses frères à Tokyo. Quelle étrange nouvelle. À cette lettre était jointe un billet d'avion. Un aller simple. Le seul truc qui importait et attirait li, était de revoir ses frères après tout ce temps séparé. Était-ce vrai ou n'était-ce qu'une sombre blague ? Au pire, que perdait-il à s'envoler pour Tokyo ? Rien, sûrement. Et si ses frères n'étaient plus ceux qu'il s'imaginait ? Après tout, il se souvient d'eux à une époque lointain, mais à ses yeux, ça date d'hier. Que ce soit Ei Sei ou Mei Lin, les deux ont dû oublier les années à s'amuser, à s'entraider,à supporter ce fardeau d'être trois et à la fois le plaisir malsain d'être confondu. à ce souvenir, un sourire s'immisce sur son visage et le garçon remercie sa mère, avant de disparaître dans la maison. Ils seront toujours là, à Seattle. Si quelque chose devait mal se dérouler, Li Liang reviendrait chez lui, ici à Washington. Si rien ne l'arrange, il prendra un autre billet simple pour l'Amérique, point.

Ses affaires prêtes, il range la lettre dans son sac et embrasse sa famille, leur disant qu'il prendre et donnerait des nouvelles le plus souvent possible, dès qu'il aura du temps pour téléphone ou envoyer un message. Après un énième câlin, sa mère d'adoption le lâche, les larmes aux yeux et lui souhaite d'être heureux là-bas, de faire attention, ce genre de petites phrases chaleureuses qui persuade Li dans son choix. Il aime sa famille actuelle, peu importe son caractère ou sa façon d'être, parce qu'eux s'en soucient peu. Avec le sourire au visage, le chinois quitte sa demeure et se fait conduire à l'aéroport, où il passera plusieurs heures à se remémorer son passé ou à se faire des nouveaux films sur la rencontre avec ses frères. Si l'un est sûr, l'autre l'est moins. Parce que le passé est passé, mais que l'avenir reste à s'écrire. Li Liang n'est qu'au début d'un nouveau chapitre, d'un nouveau tome.