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 A&S ~ Keep calm and love me.

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 30 Sep - 15:25
La tasse de café dans une main, le journal de l’autre, je lisais les nouvelles sur la magnifique ville qu’est Tokyo. Rien de bien intéressant et durant la nuit la fin du monde ou une troisième guerre mondiale n’avait pas éclaté. Bien qu’il y ait des guerres dans le reste du monde, ça ne nous concernait pas. Tout ça se passait ailleurs. Posant le journal sur la table, je finis mon café avant de me lever. Simple serviette de bains, enroulé à la taille, je me dirigeais vers la fenêtre l’ouvrant, laissant l’air frais parcourir mon corps. Mon regard se baissant vers la route, j’observais des gens passer. Je vivais un quartier plutôt tranquille et ce n’était pas plus mal. Je n’aimais pas le bruit, surtout la nuit. Quittant mon poste, je filais dans ma chambre pour m’habiller. Simplement cette fois, d’un simple jean bleu foncé, ainsi que d’un débardeur blanc et d’une chemise bleue ouverte. Une fois chaussé, je pris ma sacoche de cours et parti en direction de l’école. Les gens étaient pressés et marchaient bien vite ce matin. Même s’il était déjà dix heures passé la vie à Tokyo ne ralentissait pas pour autant. C’était ça la magie des grandes villes. Après plusieurs minutes de marches et un bus de prit, je finis par arriver à l’université. Une fois dans la salle des profs de ma section, je posais à mon bureau puis pris de la monnaie pour me prendre un café à la machine du coin. J’étais surement un peu trop accro au café mais c’était pas un réel souci. Malgré ça, rapidement, je dus aller en classe. L’heure passait trop vite à mon gout. A tel point que je me retrouvais déjà en fin de cours. J’avais enchaîné près de quatre heures de cours, et il était déjà quatorze heures passé. J’avais faim. Vraiment faim. Quittant la salle, je me dirigeais au bureau pour y prendre mes affaires.. J’avais fini ma journée, bien, tôt pour une fois. Sacoche en main, je parti en direction de la sortie, quand tout à coup, une petite brune au loin me fit me stopper. C’était elle. Ayeong. Même si elle était dos à moi et à plus de vingt mètres de moi je ne la reconnaîtrais sans souci. Même les yeux fermés. Contrairement à elle, je n’avais pas oublié son physique. Et pourtant… Si y’a bien quelqu’un qui aurait dû me reconnaître c’était elle ! Elle m’avait connu à l’âge de seize ans… Je n’avais pas changé, juste vieilli. Alors qu’elle… De six ans à vingt-quatre ans… Elle avait foutrement changé. Elle méritait mes punitions. Souriant franchement, je pris un chemin différent de la sortie, allant alors vers elle. Sans faire de bruit, je m’approchais, alors qu’elle continuait de marcher dieu sait où. Arrivant à son niveau, je passais un bras autour de ses épaules et me penchais vers elle, nos visages se retrouvant alors assez proche. « Ah… Je meurs de faim… Tu viens manger avec moi ? C’est moi qui paie… » Je savais pertinemment qu’elle n’avait pas d’argent. De ce que j’avais compris et vu, elle enchaînait les petits boulots. « Tu ne refuserais pas l’invitation d’un professeur n’est-ce pas ? » ajoutai-je en me décollant d’elle avant de caresser faiblement sa joue en lui faisant un regard bien aguicheur. Et puis de toute façon, elle n’avait pas trop le choix. L’attrapant par le bras, je la tirais l’air de rien vers la sortie. Hors de question de manger à l’université.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 1 Oct - 17:54

Ayeong n’avait pas besoin de distinguer les traits de son visage pour deviner l’identité de cet hurluberlu, son parfum (pour ne pas dire puanteur) fort était reconnaissable entre tous.  « Pourriez-vous avoir un minimum de décence, ne serait-ce en tant que professeur », Elle lui offrit le sourire le plus crispé et non naturel qu’il lui était permis de faire, lui pinçant avec une douceur infinie le dos de sa main pour qu’il retire son bras. Geste trop familier, proximité non désirée, comportement éthiquement incorrect, depuis que leur chemin se sont croisés il ne faisait que cumulé les points négatifs, et même sans avoir à faire quoique ce soit, la rumeur se chargeait du reste.  Et pourtant, il ne cessait de la surprendre, pourquoi s’acharnait-il autant à l’ennuyer ? Elle n’avait rien fait, sa conscience n’avait rien à se reprocher. D’autant plus qu’à chaque fois qu’il lui tombait dessus sans crier gare, elle se mettait presque un point  d’honneur à l’éviter. « Justement, c’est parce que vous êtes professeur que je me dois de décliner… » Et déjà, il l’entraîne vers le portail qui démarquait la limite du domaine universitaire et la ville. Il n’en faisait qu’à sa tête, il n’écoutait que ce qu’il voulait entendre, tellement désagréable. Elle regrette d’être venue à l’université, maudit coup de fil, maudite secrétaire, maudite carte étudiante perdue.  Elle le suit presque, à contre cœur, ne pouvait rien faire si ce n’est cacher son visage avec sa main libre, afin d’éviter d’une certaine façon les regards lancés par certain.

Ce n’est qu’une fois le seuil du portail franchi et quelques mètres parcouru qu’elle finit par lui saisit à son tour le bras et le mordre pour qu’il la lâche, cette tête de mule. « J’ai déjà mangé » un petit croque-monsieur un peu cramé à midi qui au bout de deux bouchés avant fini sa course dans la fontaine, grâce à sa maladresse légendaire. «  Et vous êtes suffisamment vieux pour manger sans chaperon. » Déclara la jeune femme d’un ton sec, les sourcils légèrement froncés.  Vous, vous et encore vous, elle préfère marquer nettement la séparation entre eux. Frustrée, troublée sont les adjectifs avec lesquels on pouvait la qualifier à cet instant même. Mais ce n’était en rien de la colère. « Bonne journée, professeur. » ajouta Ayeong avant d’incliner légèrement la tête en guise de salutation, ramenant la mèche qui lui barrait le visage, d'une main légèrement tremblante. Un regard à gauche, à droite comme pour se localiser, toujours nerveuse et elle prit le chemin inverse. Ce n’était pas dans ses habitudes de se comporter de cette façon, surtout qu’elle se posait beaucoup de question mais qu’elle ne voulait formuler. Elle avait un mauvais pressentiment à ce sujet. Il était louche, extrêmement louche. Ils n’avaient rien en commun, il enseignant une discipline complètement différente de la sienne et le seul point commun qu’on pouvait leur trouver était de fréquenter, si on pouvait présenter cela tel quel, le même établissement.  Peut-être que ce côté un peu brusque, imprévisible qu’il avait pouvait séduire certaine, mais cela avait plutôt l’effet contraire sur la sud-coréenne. Si son expression facial semblait indifférent, à l’intérieur c’était le bordel. Juste cette petite altercation suffisait pour qu’elle y repense toute la journée.

Fuir, cela a toujours été et fini par être la meilleure solution.


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Ce message a été posté Jeu 2 Oct - 16:20
« Pourriez-vous avoir un minimum de décence, ne serait-ce en tant que professeur…  » Toujours aussi aimable, bien évidemment, c’était là du Ayeong tout craché. Et en plus elle se permettait de me pincer la main. Comme si je lui avais donné la permission. Elle abîmait ma belle peau. Enfin, je ne le pensais pas réellement, mais j’aimais surtout la taquiner. Si elle savait qui j’étais, peut-être qu’elle ne réagirait pas de la sorte. Enfin… elle serait surement déçue d’apprendre que celui qu’elle déteste n’est autre que son Oppa. L’Oppa avec qui elle parle assez souvent d’ailleurs. Un jour, peut-être que je me présenterai officiellement. « Justement, c’est parce que vous êtes professeur que je me dois de décliner…  » Comment ça ? Impossible, hors de question. Depuis quand une étudiante n’avait pas le droit de manger avec son professeur. Ces temps-là étaient révolus. Oui, pour moi ça l’était. Hors de question de la laisser partir comme ça. En plus elle commençait à faire demi-tour. « Oye. Je ne te laisse pas le choix. Et puis, soyons moderne. Un professeur peut manger avec son élève. » dis-je en l’agrippant, pour la mener hors de l’établissement. Elle se laissait même faire, et c’était un peu suspect tout ça. Mais je la dirigeais hors de l’université. Et j’aurai dû me douter de ce qui allait se passer une fois dehors. Mademoiselle se permit de me mordre, ce qui me fit pousser un cri. C’est qu’elle mordait fort en plus ! « J’ai déjà mangé. » L’excuse toute prête. Elle n’avait pas mieux comme excuse ? « Excuse non acceptée ! » Dis-je en la pointant du doigt, tout en me massant la partie ou elle m’avait mordu. Ce n’est pas que, mais j’avais mal. « Et vous êtes suffisamment vieux pour manger sans chaperon.  » Qu… Quoi ? Ce que je détestais le plus c’était son répondant. Elle ne pouvait donc pas se laisser faire ? Faisant une faible moue un peu boudeuse je la regardais droit dans les yeux, comme un petit chien perdu. Elle ne pouvait pas donc pas revenir sur sa décision ? « Bonne journée, professeur. » Ni une ni deux, et dans un mouvement de grâce, elle me tourna le dos pour partir. Elle croyait sincèrement que j’allais laisser faire ça ? Que j’allais la regarder partir, comme si de rien était ? Souriant en coin, je courus vers elle avant de passer un bras autour de ses épaules et la tourner vers la rue, en l’embarquant avec moi. « Je ne suis pas vieux. Très chère, je suis dans la fleur de l’âge. Tu verras quand t’y seras. » Dis-je en la tenant fermement avant de faire signe à un taxi de s’arrêter. Elle allait m’échapper si on partait à pied. « Et puis, je suis sûre que t’as rien mangé. » Dis-je en ouvrant la portière la poussant dans le taxi avant de la rejoindre. Indiquant le lieu où je voulais aller au chauffeur je souris doucement avant de tourner le regard vers Ayeong. Aller sur Chūō,ne lui ferait pas de mal, et puis avoir un bon repas non plus. « Alors, tes cours se passent bien ? Ce n’est pas trop dur pour toi ? » Demandai-je en lui ébouriffant les cheveux l’air de rien. « T’as une tête à faire du droit. Je suis sûre que t’es en section juridique. Ais-je raison ? » Demandai-je doucement en me rapprochant d’elle mon visage près du sien.

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Ce message a été posté Jeu 2 Oct - 22:22

Sans se retourner, Ayeong avance d’un pas plus rapide. Plus loin elle sera, et mieux elle se portera, c’est ce qu’elle se disait bien qu’elle ne savait où aller, cette rencontre inattendue avait suffi pour chambouler son esprit. De nouveau, une scène de déjà-vu se répète.  « Je ne suis pas vieux. Très chère, je suis dans la fleur de l’âge. Tu verras quand t’y seras. » Elle passe de la surprise à l’exaspération, lui qui faisait comme si de rien n’était alors qu’elle pouvait clairement distinguer au niveau de son avant-bras la trace rouge qu’avait laissé ses dents. Voulait-il se faire mordre de nouveau ? Était-il masochiste ? Elle lui lance un regard furieux,  néanmoins elle ne put s’empêcher d’avoir le regard inquisiteur, le regardant de bas en haut et avant de finalement s’attarder à une partie de sa physionomie. Non pas le visage qu’elle ne pouvait vraiment discerner, mais les cheveux.  Il y eu dans son regards, ces lueurs rieuses, amusées qui en un clin d’œil disparaissaient pour une expression plus froide. «  Vous n’êtes plus très jeune non plus, vous avez des racines blanches… » Fit-elle en haussant avec une certaine moue, ses épaules. Refusant néanmoins d’opérer, elle eut beau se débattre pour se libérer de son emprise mais rien ni faire. Pourtant, elle ne put se résoudre à appeler l’aide des passants, qui le regardaient d’un air amusé ? Répétant sans cesse, dents serrés « lâchez-moi » accompagné de «  s’il vous plaît » qui disparurent vite, elle nota dans un coin de son esprit qu’il fallait qu’elle commence, sérieusement, quitte à payer, des cours d’auto-défense.   L'étudiante finit tout de fois de planter à plusieurs reprises son talon sur son pied, regrettant de ne pas porter d’escarpins plutôt qu’une paire de converses.

Et hop. « Et puis, je suis sûre que t’as rien mangé. »  La voilà qu’il la poussait dans un taxi, comme si de rien n’était.  Abasourdie par la situation, elle se demandait si elle n’était pas simplement en train de cauchemarder.  « Alors, tes cours se passent bien ? Ce n’est pas trop dur pour toi ? », Ayeong ne l’écoutait plus. À quoi bon, après tout le trentenaire ignorait complètement ce qu’elle lui disait. Encore, s’ils se connaissaient, elle pourrait encore comprendre son attitude mais là, c’était bien au-delà de toute compréhension. Il lui ébouriffe les cheveux, et elle repousse sa main. Encore, un geste trop familier. Encore, il dépassait les limites. Elle fait claquer des dents, sa façon de lui lancer un avertissement, qu’il approche encore sa main imprudente et elle le mordra de nouveau. « T’as une tête à faire du droit. Je suis sûre que t’es en section juridique. Ais-je raison ? » Repoussant en arrière le visage de ce dernier avec son index, elle finit par parler,  « Éloignez votre visage du mien, non éloignez-vous de moi… ». Elle se serre le plus possible contre sa portière, essayant de desceller ses intentions. Et encore, elle n’arrivait rien à distinguer, tout se floutait et c’était plus que frustrant, cette prosopagnosie. « Pourquoi me faites-vous ça ? » finit-elle par demander d’une voix légèrement tremblante, la brune avait besoin d’une réponse, une véritable réponse.  Elle avait beau chercher, elle ne comprenait pas le comportement de ce professeur. Que voulait-il véritablement, et parmi toutes les étudiantes, pourquoi elle en particulier ?  « Êtes-vous en train de vous moquer de moi ? » le ton se fait plus ferme.

Finalement, elle se redresse et s’approche du conducteur de taxi. Elle n’en voulait plus de ses réponses, elle refusait d’entrer dans son jeu. « Monsieur, arrêtez-vous là. Je veux descendre.»



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Ce message a été posté Dim 5 Oct - 15:48
« Vous n’êtes plus très jeune non plus, vous avez des racines blanches… » Quoi ? N’importe quoi ! « J’ai pas de racines blanches ! Regarde par toi-même ! » Dis-je en m’approchant d’elle, mon visage carrément collé au sien pratiquement. Hors de question d’accepter ce genre de réflexion. C’était faux. « Alors ? T’as vu ?! Je n’ai pas de racines blanches ! » Oui, j’insistais. Il ne fallait pas déconner avec ça. Je ne supportais pas les cheveux blanc, j’étais encore trop jeune pour que ça arrive. « lâchez-moi s’il vous plaît » Ouais, ouais, ouais. Non. Il fallait qu’elle vienne avec moi, dans ce taxi que je venais d’appeler. Mais ça, c’était avant qu’elle ne m’assène de coup de pied dans le pied. C’est que ça faisable mal. Sautillant sur un pied, je ruminais. « On t’a jamais appris à être douce ? Bordel, t’es sûre d’être une fille ? » Dis-je avant de la foutre dans le taxi et monter à ses côtés. Direction le restaurant. Elle ne m’aurait pas comme ça de toute façon. « Éloignez votre visage du mien, non éloignez-vous de moi… » Roh, c’est qu’elle n’était même pas drôle. Comme si j’allais pouvoir m’éloigner d’elle. Bien sûr que non. On était bien là d’ailleurs comme ça. « Pourquoi me faites-vous ça ? » Elle était un peu en train de dramatiser la chose non ? Je veux dire… Ce n’est pas comme si je la violais ou la frappais… Je lui demandais juste un peu de son temps. Pourquoi elle était comme ça sérieusement ? Si elle était ainsi avec tout le monde elle n’est clairement pas prête de se faire un mec ou d’avoir un petit copain. « Êtes-vous en train de vous moquer de moi ? » Me moquer d’elle ? Même pas. Bien au contraire, je l’aimais bien moi. Si seulement, elle se souvenait de moi. Pourtant, on se parlait par téléphone. Comment elle faisait pour ne pas me reconnaitre sérieusement ? J’avais envie de lui foutre une calotte dans la tête et de lui dire, allo la terre ici Oppa. Mais non. Je voulais encore un peu m’amuser avec elle et lui en faire voir de toutes les couleurs. Peut-être qu’elle allait réellement me détester à la fin. Mais je savais que ça n’arriverait pas. Elle ne pouvait pas détester son Oppa. « Monsieur, arrêtez-vous là. Je veux descendre. » Fronçant les sourcils, je sorti mon portefeuille et en tirait quelques billets avant de les donner au chauffeur. « Continuez s’il vous plait. Ne vous arrêtez pas quoi qu’elle dise. » C’était qui le patron ici ? Surement pas elle. C’était moi. Soupirant, je l’attrapais par l’épaule et la tirait en arrière pour la regarder. « Hey, je ne vais pas te violer ni te tuer hein. Calme-toi un peu. » Dis-je en croisant les jambes me tournant un peu plus vers elle. « Et puis, je t’offre à manger, tu ne peux pas simplement dire merci et profiter de ce moment ? » Ca aussi, elle pourrait le dire. « Si tu savais combien de filles voudraient être à ta place dans ce taxi… allez… Soit mignonne un peu. » Dis-je cette fois d’une voix qui se voulait suave et assez dragueuse. « Tu es bien plus belle quand tu souris Ayeong… » Ajoutai-je en lui souriant franchement.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 5 Oct - 18:18

Était-elle injuste envers lui ? La question lui traversa l’esprit tandis qu’elle l’observait, incapable de discerner la moindre de ses expressions faciales. Quelle expression abordait-il à présent ? Quel genre de lueur pouvait se lire dans son regard ? Mais sa tonalité de sa voix lui donnait des sueurs froides, moqueuse, rieuse, rien qui pouvait véritablement la renseigner sur ses intentions.  Elle l’avait mordu, frappé, et pourtant il ne fléchissait pas, faisant comme si de rien n’était. Au lieu d’animer de l’animosité dans ses propos, il restait presque impassible, gardant son attitude frivole et si détestable. Si ce n’était pas sa voix, c’était sa gestuelle. Pas de poing serré qui pouvait contenir une colère ravalée ou de tremblements. Rien. « Hey, je ne vais pas te violer ni te tuer hein. Calme-toi un peu. » Sincérité ou hypocrisie, elle ne pouvait réellement les distinguer. La brune se raidit, plissant légèrement les yeux, cherchant toujours à scruter le moindre indice ; elle ne comptait pas baisser sa garde. « Et puis, je t’offre à manger, tu ne peux pas simplement dire merci et profiter de ce moment ?  » elle eut ce soupire exaspéré, détournant son regard vers le rétroviseur interne. Dire merci, accepter sans condition, être une marionnette. Ne pouvait-elle pas simplement refuser ? Ou plutôt accepter son refus.  « Si tu savais combien de filles voudraient être à ta place dans ce taxi… allez… Soit mignonne un peu. » Dieu qu’elle le trouvait narcissique, imbue de sa personne. Ne se surestimait-il pas un peu trop ?  

Elle s’éloigne de lui, il n’était pas comme tout le monde, il était dangereux. Elle ne comptait pas être un papillon de nuit attiré aveuglément par la lumière pour se jeter sans s’en apercevoir dans la toile d’une araignée. Encore pouvait-elle se remettre en question, se dire qu’elle devait la traiter de la même façon qu’elle l’aurait fait avec un autre professeur, mais aucun de ces professeurs n’auraient utilisé ce genre de voix qui pour certain pouvait être envoûtant mais avait l’effet contraire chez la sud-coréenne. Cela lui donnait même la chair de poule. «Si c’est la charmante compagnie d’une fille mignonne que vous cherchez, sachez que vous vous êtes trompé de personne. Je n’ai nullement l’intention de le devenir. Ne me confondez pas avec une de ses filles » dit-elle en gardant un pseudo-sourire sur ses lèvres, avant de tourner son visage vers la vitre.

Sois mignonne. Ces mots ravivaient des souvenirs qu’elle avait souhaité oublier. Une voix familière résonne de nouveau dans sa tête, le timbre grave de cet homme, de ce monstre. Elle regarde au travers la vitre les décors qui défilent, il lui fallait oublier. « Est-ce dans vos habitudes de forcer les gens à faire ce que vous voulez ? Elles doivent vous suivre pour votre physique, mais ce n’est pas une chose qui dure, les apparences. Et ce ne sera pas votre côté borné qui les feront revenir. » Sa voix se fait sarcastique, mais elle ne le regarde pas.  Elle s’accoude contre la vitre et masse sa tempe de son index et majeur. Le professeur de stylisme et de mannequinat, Jung Si Hyun. Elle ne le connaissait qu’à travers les rumeurs qu’on disait de lui, elles le décrivaient beau, séduisant et charmant, et surtout, un homme à femme. Elles se fichaient de cet aspect volage, mais pour Ayeong cela suffisait à le rendre aussi intéressant qu’un caillou. « À moins que ce soit déjà le cas, vu la façon dont je me retrouve ici. » murmura-t-elle pour elle-même. Utilisant la langue des signes, pour le désigner d’imbécile.


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Ce message a été posté Lun 6 Oct - 17:24
« Si c’est la charmante compagnie d’une fille mignonne que vous cherchez, sachez que vous vous êtes trompé de personne. Je n’ai nullement l’intention de le devenir. Ne me confondez pas avec une de ses filles » Roulant des yeux, je l’observais faire avant de secouer la tête et sourire faiblement. C’est qu’en plus elle était bornée. Okai, je pouvais comprendre, elle faisait son inaccessible. Je l’acceptais, elle avait un tant soit peu de fierté. C’était bien ma Ayeong ça. Et au contraire, ça me plaisait. Si d’autres garçons venaient à lui faire ça, au moins je savais qu’elle ne se laisserait pas faire. J’avais envie de la prendre dans mes bras et de la éliciter pour ça. Mais… Ce n’était pas le moment pour ça. « Est-ce dans vos habitudes de forcer les gens à faire ce que vous voulez ? Elles doivent vous suivre pour votre physique, mais ce n’est pas une chose qui dure, les apparences. Et ce ne sera pas votre côté borné qui les feront revenir. » Haussant un sourcil, je souris amusé avant de baisser la tête et sourire encore plus. Elle marquait là un point, mais ce n’était pas dans mes habitudes de les faire durer à mes côtés. J’étais loin d’être l’homme qui veuille se poser. Rare sont les fois où ça m’était arrivé. J’avais toujours fini par tromper la fille en courant à droite et à gauche. Au fond, je n’étais surement pas fait pour rendre heureux une femme à long terme. Surement le temps d’une nuit éphémère dans un lit. L’apogée final et m’en allait, pour ne rester qu’un simple souvenir. Tout simplement. Ça m’allait parfaitement même. « À moins que ce soit déjà le cas, vu la façon dont je me retrouve ici. » Et pourtant, ce n’était pas le cas. Au contraire, c’était la première fois que ça m’arrivait. D’habitude je n’avais pas besoin d’en arriver là. Les filles sont plus ou moins attirées par mon sourire et ma gueule d’ange, mais aussi par mes paroles mielleuses à souhait, qui pourtant, puent la drague à deux balles. Et puis… Qu’est-ce qu’elle était en train de faire là ? elle gesticulait comme s’il y avait une abeille dans la voiture. Ou un truc du genre. Enfin. Quoi que, on dirait surtout le langage des signes là. C’est vrai que quand j’y réfléchissais, sa mère ne parlait pas. Ça m’était déjà arrivé de la croiser quand j’étais jeune, bien avant qu’Ayeong ne soit dans le quartier. Soupirant quelque peu, je détournais mon regard me focalisant sur le siège devant moi avant de poser mon coude sur le rebord de la fenêtre. Tout à coup, ma bonne humeur c’était envolé, oust, partie. « Si je te dis non, me croiras-tu ? Ou penseras-tu que je mens ? » Demandai-je en regardant cette fois la route défiler devant nous. Le chauffeur devait surement se croire dans un drama le pauvre. « Et pour rectifier une chose, je ne cherche pas l’amour, ou tout ce qui y ressemble. Le temps d’un soir me satisfait très bien. Alors qu’elles reviennent ou pas m’est complètement égal. Au contraire même, si elles ne reviennent pas c’est mieux, je n’ai pas à me débarrasser d’elles comme ça. » Pourquoi je lui racontais tout ça moi ? En fait, j’étais loin de la draguer. J’étais plutôt en train de l’écœurer de moi et de lui montrer le mauvais côté que j’avais. Me rapprochant d’elle, je posais une main sur sa joue l’effleurant doucement lui souriant en coin avant de rire faiblement. « Mais elles reviennent souvent, car apparemment, je suis très bon dans ce domaine… » Pas besoin de préciser le domaine, elle n’était pas stupide, n’est-ce pas ?

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 6 Oct - 22:40

« Si je te dis non, me croiras-tu ? Ou penseras-tu que je mens ? » Devait-elle se sentir privilégier, d’être la première à lui refuser sa… spontanéité ? Elle hésitait mais ne se prononça pas. Gardant le silence, ne faisait que l’écouter en gardant le regard fixé vers l’extérieur. Elle s’en fichait pas mal au fond.  Il y avait une première  fois à toute chose, ce qui l’étonnait plutôt c’était qu’il avait fallu tout ce temps pour qu’il goûte au refus. Attirait-il uniquement les esprits simple ou baratinait-il tellement qu’il formatait le cerveau des plus futés ?  « Et pour rectifier une chose, je ne cherche pas l’amour, ou tout ce qui y ressemble. Le temps d’un soir me satisfait très bien. Alors qu’elles reviennent ou pas m’est complètement égal. Au contraire même, si elles ne reviennent pas c’est mieux, je n’ai pas à me débarrasser d’elles comme ça. » Pourquoi cherchait-il à se justifier ? Elle ne voulait pas connaître son histoire, elle ne voulait pas entendre ses excuses, ses mensonges enrobés d’une part de vérité qui sait.  Et pourtant, il l’intrigue. Il sème une première graine, le doute.

« Mais elles reviennent souvent, car apparemment, je suis très bon dans ce domaine… » Elle eut ce soupir mi-exaspéré, mi-amusé. Il était un phénomène à lui tout seul, devait-il se vanter de ce genre de qualité ?  « Comme je vous plains, votre existence doit être d’un ennui… » Murmura-t-elle en le regardant droit dans les yeux, de son regard était claire, lucide, dégagé de toute sentiment néfaste. Au contraire, pour la première fois depuis leur début de leur conversation, ses mots étaient vrais, chaleureux, sincères. Elle n’était pas certaine de la véracité de ses propos et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer cet homme, entourée de femme. Cet homme, infiniment seul. Leur situation était complètement différente et pourtant, elle arriver à s’y identifier, en quelque sorte ; suffisamment pour l’imaginer. « Est-ce ainsi que vous comblez vos vides ? Par des relations sans lendemain, des relations charnelles,  dénuée de tout sentiment… » Elle se trompait, elle s’en doutait. Ses phrases n’avaient aucun sens, il ne pouvait peut-être pas les comprendre puisqu’il vivait ainsi, depuis longtemps. Des mains froides, des corps froids, des mots vides. Elle s’en souvient encore, ses mains qui avaient laissé des traces indélébiles bien qu’invisible. De ce corps lourds et pesant contre le sien. De ces mots qui n’avaient aucun sens, vulgaire et obscène. « Vous êtes un bon menteur, envers vous-même. »  Susurra-t-elle, d’une voix aguicheuse. Et un déclic résonne en elle. Elle l’avait trouvé, après tout ce temps, ce qui les attirait en partie, inconsciemment, « la solitude doit être votre arme ».  Ce qui pouvait rendre un homme fascinant, le mystère qu’il cultivait et gardait jalousement.

Lentement, Ayeong pose sa main sur la sienne qui touche sa joue. Tremblante à ce contact étranger, et pourtant ferme lorsqu’elle éloigne cette main. Elle ne pouvait pas dire qu’elle s’était habituée à ce geste familier, qu’il n’avait cessé de répéter, mais elle comprenait, que cela faisait partie de son personnage, grossier. De son autre main, elle couvre la partie inférieure du visage et avant même qu’il ne puisse réagir, elle se penche vers lui et dépose sur le dos de sa propre main, ses lèvres. Baiser indirect. Elle se recule, un sourire légèrement étiré sur ses fines lèvres, moqueur. Avant de disparaître derrière une expression des plus indifférentes, froide. « Vous n’avez plus besoin de ce prétexte, de m’offrir un repas » vous avez eu ce que vous cherchiez.  Elle retire sa main et lui tourne le dos. La brune ouvre la portière du côté passager et sort du taxi à l’arrêt, depuis quelques secondes, pour cause la signalisation. « Bon journée, Ajusshi » fit-elle et claque la portière.  Ce n’est qu’à cet instant qu’elle sentit ses joues devenir fiévreuse, jouer avec le feu, elle ne le faisait pas tous les jours et s’en réjouissait. Il était définitivement, l’ennemi des femmes.


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Ce message a été posté Mar 7 Oct - 15:53
« Comme je vous plains, votre existence doit être d’un ennui… » « ça c’est toi qui le pense. Mais on ne s’ennuie jamais avec moi. » Dis-je en toute sincérité. Je ne m’ennuyais jamais, ou si parfois quand j’étais seul, mais ça c’était pareil pour le commun des mortels, qui ne s’étaient jamais ennuyé dans sa vie sérieusement ? À mon avis c’était elle qui avait une vie ennuyante et qui une fois seule chez elle s’ennuyait de sa vie. Pour ma part, ma vie m’allait très bien. « Est-ce ainsi que vous comblez vos vides ? Par des relations sans lendemain, des relations charnelles, dénuée de tout sentiment… » Haussant un sourcil, je souris faiblement. Elle croyait que je flânais avec les filles pour combler un vide dans ma vie ? Elle avait l’imagination très fertile, car c’était loin d’être le cas. J’avais toujours été comme ça. C’était juste cool de draguer et de coucher avec les filles. Le sexe c’était bon pour la santé, voilà tout. Qui n’aimait pas ça ? Quel homme ? Qu’on me le montre. Mais peut-être qu’Ayeong était ce genre de fille frigide ? Après tout je ne connaissais pas réellement ce côté-là d’elle. « Tu as l’imagination fertile, c’est mignon. » soufflai-je en souriant un peu plus. Je n’avais pas besoin de me justifier, ça ne l’intéressait pas et je savais que ça serait comme parler dans le vide. Alors à quoi bon gaspiller ma salive pour une fille qui n’allait pas m’écouter et se faire sa propre version des faits dans sa tête. « Vous êtes un bon menteur, envers vous-même » Qu’est-ce que je disais ? Elle suivait sa barque, et se montait un film assez important dans sa tête. C’était mignon tout plein, oui vraiment. Ça ne me dérangeait pas car c’était elle, car c’était Ayeong et pas une autre fille. Et c’était aussi pour ça que je merdais pour la draguer et que je faisais un peu n’importe quoi. Mais ce n’était pas bien grave. Non, pas grave du tout. « la solitude doit être votre arme » Je la laissais parler, préférant l’écouter. Si la solitude était mon arme, absolument pas. J’avais des amis, j’avais une vie sociale, surement bien plus importante qu’elle-même. Mais ça elle ne le savait pas. Elle me voyait simplement comme le professeur, mais pas le mannequin qui se cachait derrière. Pourtant, je ne me cachais pas. Tout le monde savait que j’étais un mannequin assez connu. Même si maintenant j’avais pris du recul et que je prenais bien moins de contrats. Mais c’était chose normale vu mon âge. Il fallait laisser la place au plus jeune. Ma main sur sa joue, je l’effleurais doucement, comme une simple petite provocation. Elle avait la peau douce. Mettait-elle de la crème ? Peut-être bien, je ne le savais pas. Puis contre toute attente, elle posa sa main sur la mienne. Je m’attendais à ce qu’elle l’enlève, mais pas du tout, au contraire, elle retira simplement sa main. Fronçant faiblement les sourcils, je ne la quittais pas du regard, cherchant à comprendre ce qu’elle faisait. Laissant sa main approcher de mon visage, elle la posa sur la partie inférieure couvrant alors ma bouche en autre. La laissant faire assez curieux, tout de même, pour la voir alors s’approcher de moi et déposer un baiser sur sa propre main. Là où mes lèvres se trouvaient, juste séparé par cette main. Une sorte de baiser indirect. A quoi jouait-elle ? Je me le demandais. Surtout qu’elle souriait maintenant. Tout en s’éloignant de moi, son sourire, ne me disait rien qui vaille. « Vous n’avez plus besoin de ce prétexte, de m’offrir un repas » Quoi ? Mais qu’est-ce qu’elle racontait comme conneries là ? Surpris, je ne bougeais pas avant de la voir ouvrir la portière. Qu’est-ce qu’elle faisait ? « Bon journée, Ajusshi » Ajusshi ? Ajusshi ? Elle avait osé m’appeler ainsi. Ouvrant la bouche choqué, je me ressaisi bien vite avant e jeter plusieurs billet au chauffer pour la suivre et descendre à mon tour. L’attrapant par le bras je la retournais d’un coup vif face à moi avant de l’attraper de mes deux mains lui tenant fermement les bras. « Ajusshi ? Tu te trompes. Appelle-moi Oppa. » Dis-je en insistant bien sur le mot oppa. Elle m’avait toujours appelé Oppa de toute façon. La fixant longuement, je la lâchais avant de m’approcher d’elle me fichant d’être au milieu de la route. Qu’on nous écrase si besoin. « Oui… appel moi Oppa Ayeong-ah. » Dis-je en posant mes mains sur ses joues et capturer ses lèvres des miennes mon souffle se coupant l’instant du baiser pour m’éloigner d’elle. Un sourire aux lèvres je passais mon pouce sur le coin de mes lèvres. « Tu es aussi belle qu’un bouton de rose, cette couleur te va à merveille. » Dis-je accompagné d’un petit clin d’œil avant de faire demi-tour et quitter la route. J’avais pas vraiment envie de me faire écraser.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 7 Oct - 23:03

Ayeong haussa avec dédain ses épaules avant de réajuster la bandoulière de son sac sur ses épaules. Au lieu de rejoindre le trottoir le plus près, c’est-à-dire où se trouvait actuellement celui dont elle ne voulait même plus évoquer le nom, elle préféra traverser le trois quatre de circulations routières. Quitte à se faire klaxonner par certains automobilistes qui abaissaient rageusement la vitre avant de leur voiture pour lui hurler des mots auxquels elle ne prêtait pas attention, elle prit la direction opposée, le trottoir de l’autre côté.  Inspire, expire, elle se répétait intérieurement ses deux mots en y calquant sa respiration.  Tu as été stupide, tu n’as eu que ce que tu méritais, elle n’avait plus qu’un seule envie, c’était de partir loin, très loin, se téléporter, peu importe du moment qu’elle n’avait plus à se retrouver face à cet énergumène.  Elle n’osait même pas s’imaginer ce qu’il pouvait penser, il devait bien rire d’elle. Si elle avait été à sa place, elle en aurait fait de même.

Elle se maudit, serre les dents et sens le rouge lui brûler complètement le visage. Elle tente de s’éventer mais finalement se frotte activement ses lèvres comme pour essuyer toute trace mais le mal était fait. L’appeler « Oppa » et puis quoi encore ? Déjà qu’elle n’aimait pas trop la façon familière et grossière dont il faisait preuve (peut-être que la culture japonaise était plus laxiste comparé à la culture coréenne, mais elle en doutait fortement), mais maintenant il lui demandait de l’appeler de cette façon familière et plutôt affectueuse en somme, la bonne blague.  Il pouvait se moquer d’elle si elle avait faux. Il pouvait rire s’il était vexer, mais de là à coller ses lèvres sur les siennes, c’était  exagéré. Notant qu’elle devait vérifier si elle n’avait pas de herpès qui pointait le bout de son nez les jours suivants, sa tête contrairement à son expression plus calme, tournait à mille à l’heure. Était-il simplement vexé qu’elle l’a appelé « Ajusshi » ? Sale môme.

Elle passe sa main dans ses cheveux pour les coiffer en arrière, avant de rejoindre finalement le trottoir. Ce n’est que lorsqu’elle se retrouva au milieu de ce petit monde qui descendait du bus qu’elle comprit où elle se trouvait, pile à un arrêt de bus. Se poussant sur le côté afin de ne pas gêner la sortie, elle tenta de voir le numéro de bus mais n’en fit rien au final.  Peu importe quelle station il pouvait desservir, elle était heureuse tant qu’elle pouvait partir ailleurs. Surement restera-t-elle jusqu’à la dernière station desservi, histoire d’avoir le temps de se réorganiser les idées, ce qui était une pratique courante lorsqu’elle avait besoin de faire une mise au point. Elle ne lance pas regard en arrière, elle monta et s’installa rapidement vers une monoplace situé presque au fond du véhicule, près de la fenêtre.

Aujourd’hui, elle se déclarait malade.
Planning annulé.


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A&S ~ Keep calm and love me.

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