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 1. Joys of roommate ∞ Dae Bak

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 15 Jan - 15:39
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un vendredi du mois de février.  
 

[ 06 : 55 ]  ou 16 heures et cinq minutes avant la tempête.
Levée depuis une trentaine de minute, la jeune femme répète le même rituel matinal afin de se préparer pour aller bosser. Brossant longuement sa crinière qui lui sert de chevelure avant de réaliser une tresse couronne technique, elle n’a pas besoin de sélectionner sa tenue, chose qu’elle avait déjà préparé la veille. Après avoir soigneusement vérifié qu’elle n’avait rien oublié pour la énième fois, elle sort de sa chambre et descend les escaliers pour s’installer dans la cuisine, tablette à la main et écouteurs aux oreilles pour s’informer de ce qu’il s’était passé entre temps, pendant qu’elle dormait et que le reste du monde travaillait.  « Annyeong~ » murmura-t-elle sans même balayer la pièce du regard, toujours en train de fixer l’écran tactile de sa tablette, qu’il y ait quelqu’un ou non, elle ne s’en rendrait même pas compte. Elle n’avait pas grand-chose à faire, il ne lui suffisait qu’à étendre le bras pour que ses doigts palpent la manche de sa tasse, lait au chocolat soigneusement déjà préparé par son colocataire.  Elle boit une gorgée de son petit énergisant enfantin avant de le reposer et chercher à l’aveuglette le petit bol de riz, histoire de ne pas partir le ventre vide. Ce n’est qu’après avoir parcouru tous les articles et reportages qui avaient attirés sont attention qu’elle daigne à quitter le petit écran.

Assise devant elle, en train d’avaler son petit déjeuner, son colocataire qui avait la même dégaine que tous les jours précédents. La coréenne se surprenait à avoir aussi vite retrouvé l’habitude de le voir, chaque matin, comme ils avaient l’habitude de le faire il y a un an de cela, à Séoul. En une semaine, c’était comme s’ils ne s’étaient jamais réellement quitter que les douze mois de séparation n’avaient pas existé. « Ha. Ça me fait penser qu’aujourd’hui je ne pourrais pas m’en occuper » dit-elle en cherchant dans les poches de sa veste le petit tamagotchi qu’elle s’était achetée il y a trois jours, et lorsqu’elle le trouve, elle le pose sur la table et le pousse vers Dae Bak, « occupe-toi en s’il te plaît, ce n’est  pas très compliqué. »  Elle sourit, mais en voyant l’heure affichée sur l’horloge accroché au mur, elle se lève soudainement, rapidement, elle saisit la main de son colocataire, et fait sceller la promesse, ou du moins, elle se borna à attendre jusqu’à qu’il lui murmure la phrase qu’elle voulait entendre. « Une chose de faite, je file ! » murmure-t-elle en lui embrassant rapidement le front, et empoignant aussitôt son sac et sa veste accrochée au porte manteau. Toujours de façon rapide et précise, elle se chausse et claque la porte derrière elle en sortant. Trois secondes plus tard, elle rouvre la porte et seule sa tête apparait « T’as promis de t’en occuper, s’il crève, prépare-toi à des représailles » cria-t-elle avant de définitivement disparaître.

[ 22 : 55 ]  ou cinq minutes avant la tempête.
Cela faisait déjà deux heures qu’elle était rentrée. Jo Ah avait enfilé son pyjama (t-shirt, short) après s’être douché au rez-de-chaussée, et lorsqu’elle était descendue chercher de quoi grignoter dans les placards afin de pouvoir surmonter les prochaines heures de solitude en tête à tête avec des rapports rendus à la dernière minute suite à des dysfonctionnements, un objet attira son attention. Trouillant avec une petite cuillère à café son lait au chocolat afin que toute la poudre de cacao se dilue, elle fixe l’objet, son tamagotchi. Elle resta impassible, adosser au réfrigérateur, elle continua à boire sans réellement savourer. Et lorsque le fond du verre fut vide, elle resta immobile, le bout de ses doigts pianotant la surface de sa tasse. Elle se remémore le dernier texto qu’elle avait reçu, il se moquait vraiment d’elle.

La demoiselle  laissa sa tasse sur la table de la cuisine et retourna dans sa chambre qui était le premier étage du loft et prit toute ces affaire sur son lit, après quoi elle s’installa sous la couette, armée d’une lampe et d’un stylo rouge impitoyable. De façon quasi-automate elle corrigea chaque détail non pertinent ou faux des lignes ou schémas associés jusqu’à ce qu’elle entende le ronronnement du moteur familier de la moto de son colocataire. Elle rassembla toute ces affaires et les balança sur son bureau avant de descendre quatre par quatre les escaliers en bois. Elle s’installa près de la porte, prête à lui faire un croche-patte dès qu’il entrerait pour ensuite lui tomber dessus, et si jamais cela foirait, elle était prête à lui tomber dessus d’une façon ou d’une autre. Le loft était plongé dans l’obscurité depuis longtemps et elle était armée d'un traversin.


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Ce message a été posté Ven 16 Jan - 12:56
Me lever, me doucher, et préparer le petit déjeuner, c’était une habitude chez moi depuis que j’avais dix-huit ans et que je vivais seul. Mais c’était devenu encore plus une habitude, depuis que Jo Ah vivait avec moi. Enfin, le terme le plus approprié était la cohabitation. Mais soit, je devais juste cuisiner un peu plus quoi. Rien de bien alarmant. Habillé d’un pantalon d’intérieur blanc, je portais aussi un t-shirt moulant bleu ciel, orné par un tablier histoire de ne pas tacher ma tenue d’intérieure. Cuisinant, je l’entendis descendre les escaliers tout en allumant sa tablette, oreillettes dans les oreilles. « Annyeong~ » « Annyeong. » Dis-je en posant sa tasse de chocolat sur la table alors que je finissais de poser le reste des plats avant de m’installer en face d’elle pour manger dans le silence. Elle était constamment en train de regarder les informations pour savoir ce qu’il se passait dans le monde, moi personnellement je m’en fichais un peu. Je lisais le journal au boulot, car je n’avais que ça à faire. Fallait dire que l’autre n’était pas très travailleur, on glandait plus que l’on ne travaillait. « Ha. Ça me fait penser qu’aujourd’hui je ne pourrais pas m’en occuper » Relevant le regard, je la vis sortir son machin, super vieux, auquel je jouais quand j’avais… Huit ans quoi. « occupe-toi en s’il te plaît, ce n’est pas très compliqué. » Haussant un sourcil j’attrapais le machin avant de le tourner dans mes mains et soupirer. Ça me rappelait des souvenirs. J’en avais toujours un dans les mains quand j’étais chez les Cha. Plissant le nez, je le reposais avant de mettre du riz dans ma bouche. La regardant se lever, je la suivis du regard, les baguettes encore dans la bouche alors qu’elle attrapait ma main libre pour sceller une sorte de promesse. Ouais, ouais. Je m’en occuperai, je n’avais pas trop le choix, je marmonnais vite-fait que je m’en occuperai. « Une chose de faite, je file ! » Le monde allait changer à coup sûr tiens ! Un baiser sur le front, mes baguettes toujours en bouche, je la suivis du regard avant de me décider enfin, à les enlever et à mâcher mon riz pour l’avaler. Secouant la tête, j’attrapais du kimchi avant de le manger lui aussi. Je me retrouvais déjà seul. « T’as promis de t’en occuper, s’il crève, prépare-toi à des représailles » Manquant de m’étouffer alors qu’elle refermait la porte un aish, sorti de ma bouche avant de prendre mon bouillon pour boire un coup et faire passer le Kimchi. Rangeant le tout, je mis les affaires sales dans le lave-vaisselle avant de me brosser les dents et me changer. Costard mit, je partis en prenant la moto allant au travail. La journée, allée être terriblement longue, je le sentais.

Fin de l’après-midi, recouvert de sac, je suivais, le fils prodige des Cha, alors qu’on avait passé l’après-midi à faire du shopping, pour monsieur, et aussi pour la énième fille qu’il fréquentait, je fus heureux lorsqu’il ouvrit la porte de son appartement, pour que je puisse y déposer tous les sacs. « Yah, puisque t’es là, fait moi à manger. » Faux sourire aux bout des lèvres, j’enlevais ma veste costard, défaisant ma cravate et quelques boutons avant d’attraper un tablier et me mettre au fourneau. Alors que je cuisinais, mon téléphone vibra, c’était Jo Ah. Papotant un peu avec elle, je boguais lorsqu’elle parla de son tamagotchi. Manquant de m’étrangler avec ma salive, je ris jaune avant de faire plusieurs grimaces, je l’avais oublié ce con ! Mentant l’air de rien, en espérant pouvoir rentrer avant elle, le texto suivant, me fit ruminer. Son machin était surement mort de toute façon, alors rentrer avant elle ou pas ne servait à rien. Oh va chier. Jetant le téléphone sur la table, je me pressais de faire la cuisine, avant de me laver les mains et partir. C’était trop tôt, et elle était surement déjà à l’appart. Plissant le nez, je retournais au bureau en taxi avant de prendre ma moto. Autant attendre qu’elle s’endorme, avec un peu de chance, elle ira dormir sous la fatigue. Oui, l’espoir faisait vivre c’était bien connu. Soupirant, je m’installais dans un bar à sushi, préférant manger dehors qu’à la maison. Papotant avec des gens du quartier, je décidais de rentrer lorsqu’il fut pratiquement vingt-trois heures. Arrivant à bon port, j’enlevais le casque tout en regardant le loft. Tout était éteint, et bizarrement, ça sonnait dangereux. Déglutissant, je décidais de garder mon casque sur la tête, précaution maximal avec elle avant de me poster devant la porte. Vraiment. Vraiment, ça ne me disait rien qui vaille. Ça puait le piège. Tapant le code sur la porte pour l’ouvrir, je réfléchissais à ce qu’elle pourrait faire. Elle était surement derrière la porte pour me taper par derrière. Un truc du genre. Aish… Ouvrant la porte légèrement je la refermais aussi sec avant de faire le tour du loft pour aller côté salle de bain. Comme je l’avais deviné ! Elle c’était douchée et la fenêtre était ouverte. Un peu petite la fenêtre, mais je pouvais passer, je suppose. Prenant de l’élan, je sautais prenant appuie de mes pieds sur le mur avant de m’agripper à la fenêtre pour passer la tête et les épaules avant de rester plus ou moins coincé. Merde. Les jambes dans le vide, j’essayais de me tortiller comme un ver de terre pour glisser un peu plus dans la salle de bains. Mon dieu, faite que personne ne passe dans la rue j’allais passer pour un voleur. Posant mes mains sur le mur j’essayais de me faire passer sans faire trop de bruit. Okai, j’étais coincé. Et je crevais de chaud, parce que bien évidemment, j'avais toujours mon casque sur la tête. J'étais pourtant pas très gros ! Quelle idée de faire des fenêtres plus petites pour les salles de bains aussi...

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Ce message a été posté Sam 17 Jan - 21:38
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un vendredi~samedi du mois de février.  
 

Adossée contre le mur, elle patientait silencieusement depuis une dizaine de minute dans une obscurité la plus totale mais toujours pas le moindre signe de son colocataire. Pourtant, elle était certaine d’avoir reconnu le son du moteur de sa moto, après tout il était le quasiment le seul du coin à posséder ce genre d’engin. Parce que monsieur avait tout de même du goût, il n’avait pas acheter n’importe quel bolide à chevaucher, c’était bien évidemment l’un des modèles les plus chers et puissants du marché au moment de l’acquisition. Un vrai bijou dont le moteur ronflait d’une façon assez particulière si on devait le comparer aux scooters du voisinage. Perplexe de ne pas voir l’ombre de l’accusé de meurtre, elle quitte sa position à peu feutré pour se diriger vers l’une des fenêtres géantes du salon et tirer légèrement le rideau. Une moto garée et reconnaissable entre mille mais aucun signe de son propriétaire. « Heol~~ Dae Bak. Quelle enflure. » siffla-t-elle entre ses dents en traînant son traversin sur le parquet pour ensuite s’affaler sur le sofa en cuir blanc. Elle resta longuement allongée sur le ventre avant de s’agiter furieusement, agitant ses mains et pieds dans les airs et jurant sans faire le moindre bruit pendant deux minutes, après quoi elle s’assit en tailleur. La demoiselle attrapa la télécommande sur la table qui servait à programmer une partie de l’éclairage du loft pour chasser les ténèbres ambiants. « Après, ça se dit avoir des couilles » fit-elle, un rictus mauvais dessinée sur ses fines lèvres. Elle l’imaginait bien à un stand en train de boire afin de noyer sa couardise et rassembler un pseudo-courage dilué par la boisson.

La séoulite active le projecteur accroché au plafond et avec une deuxième télécommande, allume la box afin que soit projeté sur le mur blanc face à elle, un match de MMA ou mixed martial arts diffusé sur la chaîne nationale. Parce qu’elle ne pouvait pas se concentrer, Jo Ah finit par se lever, à la recherche de sa couette qu’elle balança directement de l’étage, puis elle se prépara un petit encas nocturne à grignoter devant la projection. Inconsciemment, elle jetait des regards furtifs vers l’horloge. Minuit arrivait dans une quarantaine de minutes.

Étrangement, elle se sentait davantage surexcité à chaque acrobatie effectuée par les combattants. Son traversin en payait le prix puisqu’elle s’entraînait à reproduire les figures dessus, décidant qu’une extrémité représenterait la tête de son colocataire. Tordu, étiré, projeté dans les airs et maudit, voilà comment on pouvait résumer la triste existence de ce polochon. Plus cet effort nocturne s’imposait, cette euphorie augmentait, et qu’elle criait,  et plus elle buvait (limonade glacée), si bien qu’une pause pipi s’imposait lorsque le jingle de publicité était lancé. La jeune femme fit un détour, montant trois par trois les marches pour consulter les messages sur son téléphone, toujours rien. Elle descendait les marches, yeux rivés vers l’écran de son smartphone, hésitant à envoyer ou non son sms pour savoir où Dae Bak se trouvait, il était minuit passé et plus exactement minuit sept.  Juste au cas où, elle ouvre la porte principale, si jamais celui-ci était arrivé ivre mort entre temps et était dans l’incapacité de composer le code ou même de sonner. Personne.

[ 00 : 17 ]  ou le premier face à face
Entre frustration et exaspération, Jo Ah traînait des pieds jusqu’à la salle de bain mais au moment de refermer la porte derrière elle, son regard s’arrêta au niveau d’une silhouette difforme qui se dessinait sur la fenêtre. Avec une infinie précaution, elle ferma la porte et s’avança vers la chose qui était suspendue. Yeux plissés alors qu’elle ne voyait pas grand-chose dans l’obscurité, quand elle comprit que c’était un hurluberlu indésirable qui avait tenté de s’infiltrer, elle saisit le pommeau de douche, et arrosa l’inconnu.  « Je ne sais pas qui tu es, mais je vais t’apprendre à ne pas vouloir recommencer » fulmina-t-elle en coréen sans s’en rendre compte. Pour l’empêcher de venir davantage, elle avait entouré la nuque de la personne avec son bras tandis que sa main libre releva la visière pour mieux le « noyer ». Si la jeune femme semblait maître de ses émotions, elle paniquait à l’intérieur, se demandant si elle devait le lâcher pour appeler, ou bien attendre. Elle lui maintient la tête vers le sol et arrête le jet d’eau. Cela ne pouvait pas être considéré comme une tentative de mode, la question lui traversa l’esprit. Arme, un pommeau de douche, motif ? infraction dans une propriété privée, peut-être avec au final, une tentative de meurtre. Elle pourrait toujours clamer la légitime défense. Sa main tremble, elle s’apprête à renouveler la séance de torture.



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Ce message a été posté Dim 18 Jan - 12:39
Plus le temps passait, et plus je me disais que j’étais réellement malchanceux. Ça aurait pu marcher hein. Genre vraiment. Pourquoi ça n’avait pas marché ? Je n’étais pas gros, j’étais musclé, oui très musclé, car le métier de cascadeur demandait beaucoup d’effort et de muscles. Si j’avais su, j’en aurais fait moins. Bloqué au niveau des côtes, mes bras dans la salle de bains, j’avais clairement du mal à faire des mouvements, tant le mur me faisait mal aux niveaux des côtes. J’avais beau tenter de prendre appuie sur le mur avec mes mains pour me pousser je ne bougeais pas. Impossible de bouger. Etais-je réellement bloqué ? Ou ma veste c’était-elle attachée à quelque chose ? Un crochet ou que sais-je ? Plus je bougeais les bras et plus j’avais mal, c’est que ça me tirait la peau. Fermant les yeux, j’essayais de me tortiller comme un ver de terre avant de souffler comme un bœuf. J’étais suspendu dans le vide, les jambes brassant l’air alors que je tentais de me faire glisser encore plus dans la salle de bains mais rien. Je ne bougeais pas. Gémissant, j’essayais surtout de ne pas trop faire de bruits, pour ne pas que Jo Ah puisse m’entendre. Parce qu’il était clair, que bloqué de la sorte, elle pourrait me faire les pires misères du monde. Plissant le nez en grimaçant, je commençais vraiment à avoir mal. Le poids de mon corps sur la fenêtre n’arrangeait rien. Bougeant encore plus je serrais les dents avant de tenter me tourner pour me mettre dans l’autre sens mais non j’étais réellement bloqué. Entendant des cris dans le salon, je fronçais les sourcils en relevant la tête. En plus avec mon casque je ne voyais rien, et j’avais du mal à atteindre mon casque, car plier les bras vers lui m’était impossible à cause du mur et de la fenêtre. Fais chier. Cessant tout mouvement, je fermais les yeux en laissant mes bras tomber vers le vide, pas trop non plus, ayant affreusement mal à cause de la fenêtre. Je pouvais l’entendre crier, et faire des bruits étranges. Pas besoin d’être devin pour savoir pourquoi elle faisait ça. Après avoir passé autant de temps en colocation avec elle, je savais qu’elle regardait du catch ou dieu sait quelle connerie de sport ou l’autre se fait massacrer la tronche. Et en prime, j’étais même sûr et certain qu’elle s’imaginer me tabasser dans sa tête car j’avais laissé son putain de chien virtuel crever. C’était qu’un chien virtuel quoi. Ce n’est pas comme si ça avait été un vrai chien. D’ailleurs. Quand on achète ce genre de chose on se doit d’assumer non ?

Tentant de réfléchir à une autre option pour me sortir de là, je tentais alors les mouvements du ver de terre mais… en sens inverse. Enfin… Dans l’optique de retourner dehors et non pas tomber à l’intérieur de la salle de bains. Mais… Non. Rien. Enfin… J’eu tout de même l’impression de bouger un peu mais, c’était surtout dans ma tête. Abandonnant, rendant les armes, je me demandais, si crier pour l’alerter serait une bonne idée ou pas. Mais je préférais à la rigueur passer la nuit de la sorte. Demain matin lorsqu’elle viendrait dans la salle de bains… Elle aurait surement pitié de moi n’est-ce pas ? Entendant la porte s’ouvrir, je me figeais sur le coup en déglutissant. J’avais surement pensé trop fort… Pourquoi elle venait hein ? Et puis… Pourquoi elle avançait doucement dans le silence ? C’était encore plus suspect. Elle n’allumait pas la lumière ? Mon Dieu, elle préparait déjà sa revanche, elle devait se marrer d’ailleurs en me voyant bloquer. « Je ne sais pas qui tu es, mais je vais t’apprendre à ne pas vouloir recommencer » Comment ça elle ne sait pas qui je suis ? elle ne m’avait pas reconnue ? comment ça ? Elle ne me voyait pas ? Enfin… J’avais le casque de moto sur la tête mais quand même… qui avait une moto dans le coin ? Bibi… Et personnes d’autres ! Entourant ma nuque de son bras, je poussais un gémissement en bougeant mes bras et mes jambes dans le vide. Mais qu’est-ce qu’elle foutait ?! L’eau s’allumant bien rapidement, je fronçais les sourcils en sentant l’eau glacée sur mon cou en m’agitant avant qu’elle n’ouvre la visière pour m’asperger. Toussant sous la flotte qui se cumulait dans le casque, j’essayais tant bien que mal de la repousser me détruisant les côtes alors que je tentais surtout et avant tout de ne pas me noyer alors que je bus malheureusement la tasse. Toussant alors que l’eau se coupait je reprenais doucement mon souffle avant de tourner la tête vers elle. « Yah ! T’es folle ou quoi ?! Tu veux me noyer ?! C’est moi ! Dae Bak ! » Crachai-je en toussant un peu plus alors que mes dents claquèrent. Oh se pelait et elle m’aspergeait d’eau glacée… Malin ça. « Je suis bloqué… tu ne veux pas plutôt m’aider à me sortir de là ? Je commence à avoir mal et du mal à respirer surtout. » Jouons la carte du malheureux, peut-être qu’elle ne me frapperait pas, o ne se vengerait pas tant que je serais bloqué. M’enfin, qu’elle se dépêche de m’aider. Pas que… Mais je souffre.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 18 Jan - 16:22
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

La jeune femme s’apprêtait à recommencer, non pas parce qu’elle prenait plaisir à le faire mais plutôt parce qu’elle ne savait pas quoi faire. Surtout lorsqu’elle se remémorait les titres de faits divers qu’elle avait rapidement survolé ce matin, « une tentative de vol se terminant mal », « une agression nocturne tournant au drame », ou encore « le responsable de la sanglante série de meurtre à Nagoya, toujours en fuite », cette insécurité grandissante et ce manque d’efficacité de la part des forces de l’ordre ne faisait qu’alimenter de manière fulgurante son imagination à cet instant précis. Non pas qu’elle s’imaginait être la prochaine victime faisant tristement la une d’une rubrique faits divers, mais plutôt la séance d’interrogatoire qu’elle pourrait faire subir à cet invité indésirable afin de lui soutirer toutes les informations. Après tout, son rêve était d’intégrer la cybercriminalité, et c’était loin d’être un job qui se faisait derrière un écran, bien au contraire.  « Yah ! T’es folle ou quoi ?! Tu veux me noyer ?! C’est moi ! Dae Bak ! » Elle s’arrêta, continuant néanmoins de resserrer son emprise autour de la nuque. Elle clignait à plusieurs reprises des yeux, pas certaine d’avoir très bien entendu les propos tenus par l’inconnu. Suis-je en train d’halluciner, la question traversa son esprit des milliers de fois en une fraction de seconde.  Inconsciemment, elle lâche le pommeau qu’elle tenait dans ses mains. « Je suis bloqué… tu ne veux pas plutôt m’aider à me sortir de là ? Je commence à avoir mal et du mal à respirer surtout », la brune reconnaissait bien cette voix, mais elle avait l’impression de se retrouver dans une situation surréaliste. Ce n’est lorsque son esprit fit le lien logique entre tous l’évènement qu’elle comprit, ou du moins pensa avoir deviné, pourquoi elle retrouvait son colocataire dans un endroit des plus improbable du loft qu’ils partageaient depuis quelques semaines.

Jo Ah retire son bras et recule de deux-trois pas, passant dans ses cheveux sa main mouillée. Malgré le courant d’air et sa tenue plutôt légère (elle était trempée mine de rien, vive les éclaboussures), elle n’avait pas froid bien au contraire. L’adrénaline ne descendait pas, elle attrapait le col de son haut pour le tirer, et d’un mouvement régulier, se ventiler. Incapable de rester immobile, elle commençait à faire les cent pas dans le petit espace qui leur servait de salle de bain. Elle appuya sur l’interrupteur pour allumer les lumières, la pièce était inondée tandis que son colocataire ressemblait à un chiffon qui pendouillait pitoyablement à la fenêtre. « Tu… Tu es vraiment impossible !  » Finit-elle par lâcher, d’un ton exaspéré, accompagné d’un rire presque nerveux.  La demoiselle en perdait ses mots, elle ne pensait pas que ce genre de situation pouvait se produire dans la vraie vie, qu’elles étaient uniquement réservés pour les films.  Quelle idée avait-pu le traverser pour qu’il envisage ne serait-ce qu’un instant d’entrer par la fenêtre avec sa carrure. « Dae Bak. Tu portes vraiment bien ton nom », elle s’approche de lui  et lui retire avec une certaine précaution son casque, mais trop tard, l’eau contenue lui mouilla ses jambes découvertes.  Le voir ainsi, lui arracha un fou rire, entre hilarité et exaspération, le juste milieu était difficile à déterminer. « Tu m’excuses, il faut que je sorte. Vraiment désolée, mais je ne peux pas rester » réussit-elle à articuler entre deux rires et hoquets qu’elle essayait d’étouffer de ses mains, elle se leva et claqua la porte derrière elle. Elle se laissa tomber le long de la porte, riant frénétiquement tout essayant de se contrôler. La situation était drôle mais elle se sentait aussi désolée pour son colocataire. « Pfft. Quel genre de crétin est-ce ? » Le pire dans tout ça, c’est lorsqu’elle comprit qu’il était rentrée depuis plus d’une heure mais n’avait pas crié pour demander de l’aide, preuve qu’il comptait passer la nuit ainsi pour éviter de subir les fameuses représailles. En parlant de représailles, une illumination nocturne foudroya son esprit, coupant net son hilarité. Soudainement son regard s’illumina, et un sourire se fendit sur ses lèvres.

[ 00 : 28 ] ou le début des négociations.
La demoiselle entra calmement dans la salle de bain, et silencieusement attrapa deux serviettes dans un tiroir, gardant une avec elle, elle posa l’autre sur le chauffage. Après quoi, elle s’approcha de son colocataire pour lui essuyer le visage, la nuque avant de lui frotter vigoureusement les cheveux. « Je me demande de quelle planète tu pourrais venir, babo-land ? » murmura-t-elle, faisant attention à bien le sécher car elle ne voudrait pas qu’il attrape froid aussi bêtement. Et puis, s’il tombait malade, elle serait obligée de lui consacrer plus de temps, elle savait pertinemment qu’elle n’aurait pas la conscience tranquille. Esprit de solidarité ? Peut-être. Une fois qu’elle estimait que monsieur était parfaitement sec, elle abandonna la serviette au sol pour qu’elle absorbe les flaques d’eau, et chercha l’autre serviette pour lui entourer la nuque avec, histoire qu’il soit un peu au chaud après cette douche froide nocturne. « Passons aux choses sérieuses si tu veux bien » dit-elle en lui caressant les cheveux, avant de retirer sa main et de se lever et tirer à l’intérieur de la pièce un trépied sur lequel était posée une caméra, caméra qu’elle activa après avoir vérifié l’angle de film. « Souris, Kimchiiii ~ » elle le prit rapidement en photo avec son téléphone (sous plusieurs angles, bien évidemment, photos qu’elle s’envoya au cas où il arriverait un malheureux accident à son smartphone) avant de s’accroupir  devant lui, et lui murmurer suavement au creux de l’oreille« commençons les négociations. »  

Elle tire un tabouret et s’y installe, croisant alors les jambes. « Avant de commencer, as-tu quelque chose à dire Heol Dae Bak ? » La nuit allait être très longue,  du moins cela dépendait de lui et des réponses qu’ils allaient lui apporter car elle, elle avait toute la nuit devant elle. Cela ne faisait que débuter.


Anonymous
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Ce message a été posté Ven 23 Jan - 17:44
Dans le genre malchanceux, je m’auto proclamais, moi Heol Dae Bak ! Je commençais vraiment très mal l’année, et je méritais surement déjà la palme d’or du meilleur abruti du Japon, ou que sais-je peut-être de la terre pour avoir essayé de passer par une foutue fenêtre de salle de bains, plus petite que la normale. Oui, parce que maintenant, moi être bloqué, et en plus de ça, je passais un sale quart d’heure. Oui, j’allais non seulement mourir sous la douleur, parce que j’avais vraiment très mal là ou mon corps touchait la fenêtre. J’étais surement très rouge, voir bleu sous la marque, et en plus maintenant, je me prenais une douche froide, non que dis-je une douche glacée ! J’allais littéralement tomber malade. Si je ne mourrais pas noyé avant par la faute de Jo Ah, qui ne m’avait pas reconnue. Bon, je ne pouvais pas lui en vouloir non plus. Elle avait eu peur qu’un intrus puisse venir dans la maison, alors forcément, elle pensait bien faire. Alors que je lui intimais qui j’étais, et qu’elle puisse arrêter de faire cela, j’essayais, de reprendre mes esprits, en faisant un jet d’eau pour sortir l’eau qui stagnait dans mon casque. Je faisais donc office de fontaine. Classe. Vie de merde. L’entendant bouger, je bougeais moi aussi, essayant de la suivre du regard dans ce noir bien trop intense avant de plisser les yeux sous la lumière qui m’aveuglait presque. Après avoir passé plus de quarante minutes dans le noir, oui, forcément, je m’étais habitué à cela. « Tu… Tu es vraiment impossible ! » Oui, oui, je sais, on ne me changerait pas. Son rire, me fit lever les yeux au ciel. Et voilà. Au lieu d’avoir pitié d’une pauvre petite âme comme moi, elle riait voilà. Clignant les yeux, je la suivais du regard alors qu’elle tenta avec précaution d’enlever mon casque. Chose qu’elle réussit à faire l’eau abandonnant celui-ci. Trempé, un frisson s’empara de moi me faisant claquer des dents. « Dae Bak. Tu portes vraiment bien ton nom » reniflant lentement, je souris simplement en guise de réponse, alors qu’elle riait encore plus. Bon ça va on avait compris là, non ? « T’as besoin d’aide pour respirer ? » Demandai-je l’air de rien en ayant en tête une sorte de bouche à bouche. C’était plutôt tentant quand on y pensait tiens. « Tu m’excuses, il faut que je sorte. Vraiment désolée, mais je ne peux pas rester » Entrouvrant la bouche, je la regardais sortir choqué de la voir me laisser là avant de froncer les sourcils. La porte claquant, je pouvais l’entendre rire aux éclats. « Colocataire indigne. Aish. Sans cœur. D’autre se pèle le cul et elle, elle rit. » marmonnai-je dans ma barbe, alors qu’elle riait de plus en plus. Bah oui, tiens tout le quartier l’entendait surement. « Pfft. Quel genre de crétin est-ce ? » « Yah ! Je t’ai entendu ! » hurlai-je en lâchant un gémissement de douleur assez sourd. Même hurler me faisait mal.

Soupirant, je laissais ma tête tomber vers le bas, ayant mal à la nuque de la retenir en l’air avant de fermer les yeux. Combien de temps j’allais devoir rester comme ça moi ? Déglutissant longuement je toussais un peu avant de bouger un peu plus les jambes, brassant de l’air avec dans un espoir vin, d’avancer un peu. L’eau aurait pu me faire glisser, qui sait. Mais bon, L’espoir faisait bien vivre. La porte s’ouvrant, je relevais le regard, la regardant simplement faire. Prenant deux serviettes, l’une sur le chauffage, elle s’approcha alors de moi pour m’essuyer le visage, enfin, puis la nuque et les cheveux. La laissant faire, je profitais pour fermer les yeux, et apprécier la chaleur de la serviette, et le froid s’en aller un peu. « Je me demande de quelle planète tu pourrais venir, babo-land ? » Babo… land ? Souriant amusé, je ne cessais de suivre ses mouvements de mes yeux. « Aniya. Je viens de la même planète que toi. Je suis juste doté d’un peu plus d’humour que toi ? » Dis-je de façon innocente alors qu’elle alla chercher la serviette sur le chauffage pour l’enrouler sur ma nuque. Pourquoi faire ? Elle n’allait pas me sortir de là ? Elle comptait que je passe la nuit ici ? « Passons aux choses sérieuses si tu veux bien » Riant jaune, je craignais tout à coup, réellement pour ma vie. J’aurai préféré qu’elle ne rentre jamais dans la salle de bains, et me laisse à mon sort, à savoir mourir de froid ou de douleur thoracique, je me tâtais bizarrement. Sa main trifouillant mes cheveux, je la vis partir pour… Pour… Revenir avec… Un trépied et… Une caméra. Okai, ne rions plus, c’était du sérieux là. « Tu vas pas oser ! » « Souris, Kimchiiii » Tournant le regard vers son téléphone, je ne pris pas la peine de sourire. A quoi bon ? J’avais une tronche à sourire lors de ce genre de moment ? Et puis pourquoi elle filmait ? Elle comptait la mettre sur le net un truc du genre ? « commençons les négociations. » « Oye. Pourquoi tu me filmes d’abord ? Droit à l’image ! Arrête cette caméra tout de suite. » Dis-je en tentant de tendre le bras pour l’atteindre, mais bon, d’une j’étais bloqué, et deux, mon bras ne mesurait pas trois mètres de long. « Avant de commencer, as-tu quelque chose à dire Heol Dae Bak ? » Elle c’était même assise sur un tabouret et me fixait d’un air qui disait clairement que j’étais dans la merde. Souriant, d’un air innocent, en lui faisant des yeux doux, j’haussais les épaules dans un infime espoir de paraitre bel et bien innocent. « Je souffre, et… J’aimerai qu’on fasse vite. » Dis-je en hochant la tête. « Johahaeyo. » ajoutai-je en jouant sur son prénom l’air de rien. Oui, elle me devait bien ça… après un petit jeu de mot, pourri, je l’accorde… Mais elle pouvait m’aider. « Je plaide non coupable. Et même si je l’avais pris, je te jure que je n’aurai pas pu m’en occuper. T’as pas idée, comme Jong Ki est juste affreux. Narcissique imbu de sa personne et égoïste. C’est à peine si j’ai eu le temps de pisser aujourd’hui. » Dis-je en me rappelant qu’effectivement. J’avais envie d’aller aux toilettes… « En parlant de faire pipi. » Dis-je en souriant de façon innocente.

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Ce message a été posté Ven 23 Jan - 23:08
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Droit à l’image ? La colocataire s’abstient de rire en se mordillant la lèvre inférieure, essuyant les larmes qui commençaient à lui monter aux yeux. Elle en avait presque une crampe à l’estomac, certains disent que rire rallonge la vie mais à cet instant, il la rallonge à coup de crampe lui faisant presque des abdominaux. « Ne t’inquiète pas, je ne diffuserais ça nulle part. Je garde ces précieuses images pour moi du moins… cela dépendra de toi » dit-elle, soudainement pensive. Elle n’envisageait pas à publier la vidéo sur internet ou la partager avec qui que ce soit, mais la possibilité de les ressortir lors d’un évènement important tel que le mariage du jeune homme était tentante.  Après lui avoir posé une question pour savoir si ce dernier avait quelque chose à dire, la jeune femme se faisait en tête une idée des dialogues à venir afin de mieux les anticiper. Elle pouvait se permettre d’imaginer la suite puisqu’elle le connaissait depuis presque cinq ans et le personnage lui était plus que familier. Faire vite ? Elle était tout à fait d’accord, après tout elle n’aimait pas vraiment tourner autour du pot. Ce genre de jeu usait sa patience plus que tout et tendait même à faire remonter des pulsions meurtrières selon les conversations. « Johahaeyo » en temps normal, sa faiblesse ou du moins la chose qui la faisait vacillait était les aegyo cependant cette règle ne s’appliquait qu’aux personnes qu’elle trouvait beaux ou encore séduisants, mais là, elle avait juste envie de s’essuyer les oreilles. En guise de réponse, elle lui montre simplement son dent, et dent serré elle lui demanda « tu veux mourir avant l’heure ? » Parfois, elle se demandait pourquoi elle avait choisi un tel nom en guise de couverture. Le manque d’imagination ? Le manque de lucidité ? Elle le regrettait tellement, mais il valait mieux s’appeler Jo Ah que Dae Bak. Le pauvre garçon, elle compatissait sincèrement.

« Je plaide non coupable. Et même si je l’avais pris, je te jure que je n’aurai pas pu m’en occuper. T’as pas idée, comme Jong Ki est juste affreux. Narcissique imbu de sa personne et égoïste. C’est à peine si j’ai eu le temps de pisser aujourd’hui » Jong Ki, le nom la fit froncer les sourcils, elle ne s’attendait pas à ce que son nom soit prononcer dans une telle conversation « tu es bien familier avec celui qui est ton patron, dis-moi, tu sembles plutôt passer du sacré bon temps avec lui » murmura-t-elle avec un sourire amusé. Il était aussi son patron mais aussi le sien, à vrai dire elle n’avait pas besoin d’utiliser les honorifiques avec lui puisqu’il était son neveu. Neveu qu’elle évitait bien soigneusement depuis son intégration dans l’entreprise. Lui narcissique ? Elle n’y croyait pas une seconde. L’adjectif qui le qualifiait à la perfection serait plutôt l’arrogance plus qu’autre chose. Il avait bien changé depuis son départ, mais de manière plutôt effrayante. « En parlant de faire pipi », la brune le regarda d’un air médusé pendant quelque instant avant de passer sa main dans ses cheveux lâchés et de croiser les bras, amusée par cette complainte. Encore une de ces tactiques dont elle était loin d’être étrangère puisqu’elle se souvenait l’avoir elle-même utilisé enfant pour échapper à des punitions ou des situations délicates. Histoire de ne pas paraître trop cruelle, elle finit mine de réfléchir en inclinant légèrement le visage vers la droite, bien que sa décision était déjà posée à l’instant où ce dernier a envisagé la possibilité d’échapper à son sort par ce moyen. Hypocrisie ? Non, juste de la comédie. Et puis, il avait prétendu avoir plus d’humour qu’elle, autant lui faire goûter davantage à son humour d’un niveau prétendument inférieur au sien. Jo Ah l’observe longuement avant de soulever ses épaules et prendre à son tour le même air innocent  et de dire avec tout le naturel du monde « fais, je ne t’empêche pas, il n’y a pas d’âge pour faire dans son slip. »  Et de toute façon hormis l’odeur que le vent pouvait transporter à l’intérieur de la pièce,  elle ne verrait pas grand-chose puisque la vitre était opaque de telle façon qu’elle ne pouvait pas vraiment voir ce qui se passait au travers de celui-ci tout comme personne ne pouvait voir depuis l’extérieur. Elle le regardait avec un grand sourire fendu sur ces lèvres, avant d’entrouvrir la bouche et de se lever soudainement, faisant tomber à la renverse son petit tabouret jaune canari. « Oooh. À moins que tu me demandais de baisser pour toi ton pantalon, histoire de ne pas rester pendouiller ainsi, le slip humide toute la nuit ? Pas besoin de jouer les pudiques, de toute façon y’a rien à voir » dit-elle en agitant ses doigts de la façon que se mouvaient les pattes d’une araignée. Elle n’attendit pas sa réaction pour s’avancer vers lui, et sortir de la poche arrière de son short un feutre noir qu’elle décapuchonna.  Tirant un peu la langue pour se concentrer, elle attrapa fermement le visage de son bien aimé colocataire avant de gribouiller sur son visage une moustache « histoire de te donner un peu de courage ou de l’endurance pour prendre ton mal en patience, as-tu quelque chose à dire, autre que des enfantillages avant qu’on commence ?  À moins que tu veuilles continuer dans cette lancée et voir ton visage recouvert de dessins… à toi de choisir » sa voix se fit plus douce, presque compatissante, mais si jamais il lui demandait par quoi cette drôle de réunion commençait, elle lui répondrait sans hésiter : la répartition des tâches ménagères. Elle lui tend un miroir pour qu’il puisse s’admirer un instant et elle recule d’un pas, il lui fallait prendre son téléphone pour le photographier de nouveau. Le voir ainsi, coincé dans une telle situation, le rendait un peu mignon. Dommage qu’il ne comptait plus retenter l’exercice en tentant de se faufiler par la fenêtre, alors autant en profiter.


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Ce message a été posté Mer 28 Jan - 16:39
« Ne t’inquiète pas, je ne diffuserais ça nulle part. Je garde ces précieuses images pour moi du moins… cela dépendra de toi. » Du chantage, encore du chantage, cette fille était bourré de chantagitude un truc du genre ouais. Elle avait ça dans le sang, ce n’était pas possible autrement. Baissant la tête d’un air désespéré, je cherchais comment me sortir de là, avant de bouger un peu plus mais tout ce que j’y gagnais c’était de me faire mal. « T’as le démon en toi, ce n’est pas possible autrement. » Oh ça oui, elle l’avait et pas qu’un peu. « Je me demande, comment tes employés te supportent. Je devrais passer dans ton secteur, les voir. Histoire de voir s’ils ne sont pas au bord du suicide. » ajoutai-je l’air de rien, en lui faisant un sourire narquois. Qui aime bien châtie bien comme on dit. Et vu qu’avec elle je subissais plus que je ne lui faisais bien subir, fallait bien que je la taquine un peu histoire de lui rendre la pareille. Tout ça bien évidemment avec amour. Tout l’amour que je pouvais lui donner même. Mais soit, si elle voulait parler de son foutu tamagotchi, il était clair que je n’allais pas lui cacher la vérité. Je n’avais pas le temps d’y penser. Et puis, elle m’avait forcé à faire la promesse en me prenant le doigt sans que je ne puisse rien dire ou faire. Alors, je ne me sentais pas coupable. Ce n’était pas une vraie promesse. Voilà. « tu es bien familier avec celui qui est ton patron, dis-moi, tu sembles plutôt passer du sacré bon temps avec lui. » Hein ? « Pas tant que ça. Pourquoi je devrais être poli avec lui alors qu’il n’est pas là ? Hein ? Et puis tu ne tiendrais pas une journée avec lui. Crois-moi. » Dis-je en soupirant. Ça c’est clair. Le fils Cha, était loin d’être commode. Il était… Comme ses parents. Pire même. Il mériterait des claques. Et dire que quand il était môme il était bien plus gentil. La richesse ne l’a pas arrangé. Voilà, ce que pouvait faire l’argent sur les gens. Les rendre méchant, tout simplement. Au point d’abandonner un gosse dans la rue, dans le froid, et de ruiner sa vie… Ma vie. Ils avaient non seulement ruiné ma vie, mais en plus mes vrais parents étaient mort le jour même dans un accident de voiture. Comment pourrais-je les aimer ? Je leur en voulais. Eux, et leur argent, eux, qui pensaient pouvoir avoir le monde dans la paume de leur main, grâce à cette richesse. Je devais leur faire payer, et leur montrer à quel point c’est douloureux de sombrer dans le néant. La rancune était forte quand il s’agissait des Cha. Essayant de lui faire comprendre, que je voulais vraiment partir de là, j’en vins même à lui dire que l’envie d’aller aux toilettes se faisait pressante. Vraiment, quand j’y pensais, j’avais envie de pisser.

« fais, je ne t’empêche pas, il n’y a pas d’âge pour faire dans son slip. » Quoi ? Comment ça ? Elle était sérieuse ? Elle a vraiment cru que j’allais faire dans mon slip, comme elle disait ? Andwae. Je n’étais pas aussi fou qu’elle le pensait quand même… Certes j’avais envie, parce que ça faisait des plombes que j’étais pendu là-dessus, mais quand même, j’avais un minimum de décence, je n’allais pas… Et puis zut, à force d’y penser, j’avais encore plus envie moi. Sursautant en entendant le tabouret tomber, je relevais le regard vers elle. Qu’est-ce qu’elle allait encore me faire ? « Oooh. À moins que tu me demandais de baisser pour toi ton pantalon, histoire de ne pas rester pendouiller ainsi, le slip humide toute la nuit ? Pas besoin de jouer les pudiques, de toute façon y’a rien à voir » Comment ça y’a rien à voir ? Si je devais la lui montrer, elle en resterait bouche bée ! Non mais… Comment elle pouvait affirmer cela, si sûre d’elle, sans même l’avoir vu ?! « Tu dirais pas ça, si tu la voyais. » Dis-je ‘air de rien avant qu’elle n’attrape mon visage pour me… Gribouiller dessus. Fronçant les sourcils, je gigotais histoire de me débattre avant de bouger mes lèvres. C’est que ça me chatouillait moi tout ça. « histoire de te donner un peu de courage ou de l’endurance pour prendre ton mal en patience, as-tu quelque chose à dire, autre que des enfantillages avant qu’on commence ? À moins que tu veuilles continuer dans cette lancée et voir ton visage recouvert de dessins… à toi de choisir » Fronçant les sourcils, je la regardais faire, alors qu’elle prit d’autres photos de moi. Si ça l’amusait… Mais moi, tout ça, ça ne m’amusait pas, bien au contraire. Je voulais qu’elle m’aide, mais apparemment, pour elle ce n’était pas une de ses priorités… Soupirant longuement, je fermais brièvement les yeux avant de la regarder d’un air innocent. « Ecoute, même si je l’avais pris ton machin là, il serait mort. Je n’ai pas eu une minute à moi aujourd’hui… Et puis c’est le tiens, pourquoi je devrais m’en occuper hein ? » dis-je en clignant plusieurs fois des paupières. « Si c’était un vrai chien comment tu ferais ? Il ne faut pas jouer avec la vie des animaux, même virtuel. » dis-je en me demandant si je ne ferais pas mieux de me taire pour le coup. Et puis il était hors de question que je capitule. Elle était la première en tort dans cette histoire. En plus, elle avait bien plus souvent du temps libre que moi. Lorsqu’elle glandait dans son bureau, elle avait bien trente secondes pour s’occuper de son tamagotchi. Moi ? Je n’avais pas de temps à moi, même en conduisant, je n’avais pas de temps à moi, pour dire. « Je m’excuse, voilà, contente ? Maintenant, sort moi de là, je te jure que je commence à avoir du mal à respirer, tant j’ai mal. »

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Ce message a été posté Sam 14 Fév - 15:49
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Sadique ? Opportuniste. Non pas que le spectacle désolant ne lui suscitait aucune inquiétude mais elle n’avait pas le temps d’y penser. Elle avait confiance aux capacités physiques de son colocataire, c’était un cascadeur avant tout. Il avait certainement dû, à ses débuts, pendouiller inconfortablement dans le vide pour faire des scènes d’action, ou jouer les morts plusieurs heures dans le froid parce que l’actrice principale était incapable de bien articuler sa réplique. Ce n’était pas le cadre étroit d’une fenêtre qui allait le tuer, et puis monsieur, avait prévu de passer la nuit ainsi si elle n’avait pas fait le détour vers la salle de bain. Son instinct de survie ne le laisserait pas crever aussi lamentablement, il était une mauvaise herbe ; coriace et difficile à faire disparaître. Elle n’éprouvait nullement le besoin de s’inquiéter, après tout il savait très bien dans quoi il s’engageait en vivant une deuxième fois avec elle. Les joies de la colocation reprenaient et ce n’était pas près d’arrêter, pour le meilleur et le pire. Elle ne lui confesserait jamais le fait qu’elle était heureuse de le retrouver, après s’est retrouvé perdu et seule dans cette vaste capitale, de retrouver quelqu’un en poussant la porte pour retourner dans sa bulle personnelle. Nostalgie. « Écoute, même si je l’avais pris ton machin là, il serait mort. Je n’ai pas eu une minute à moi aujourd’hui… Et puis c’est le tiens, pourquoi je devrais m’en occuper hein ? » Le scepticisme se lisait sur son visage, ce n’était pas la réaction qu’elle attendait de sa part. La demoiselle était déçue, extrêmement déçue de constater le manque de perspicacité de son compagnon. De voir qu’il restait bloquer sur la même histoire l’amusait tout comme l’ennuyait, la soirée allait être plus longue que prévue. Tant pis, elle l’avait averti, tout dépendrait de ces réponses mais elle ne s’attendait pas qu’il soit aussi lent d’esprit. Elle s’éloigna de lui et retrouva sa place confortable, elle était en position de force après tout. Il était victime de sa propre malchance. Elle ne faisait qu’innocemment en profiter. « Si c’était un vrai chien comment tu ferais ? Il ne faut pas jouer avec la vie des animaux, même virtuel. » La question ne se posait même plus pour elle, elle le regarde droit dans les yeux. « Si tu es parfaitement conscient de cela, tu n’aurais pas dû le laisser puisque cela reste une vie, même virtuelle.  Tu sais très bien que je préfère les chats aux chiens. » Elle l’avait forcé mais une promesse restait une promesse, ils l’avaient scellé. Mais l’indifférence dans sa voix laissait clairement apparaître le fait que le sujet ne lui tenait plus vraiment à cœur, elle était passée à autre chose. Elle se lève et tire la porte coulissante du placard afin de sortir un peignoir et s’emmitoufler en dessous. Il faisait chaud habituellement dans cette pièce, mais le courant d’air et sa petite tenue commençaient lui arracher des frissons. Tomber malade une samedi ? Hors de question, c’était le seul moment où elle pouvait se reposer, loin de la pression du bureau. « Je m’excuse, voilà, contente ? Maintenant, sort moi de là, je te jure que je commence à avoir du mal à respirer, tant j’ai mal. » Maintenant qu’elle y pensait, comment avait-il pour se retrouver coincer ainsi tel un imbécile ? Jo Ah se lève pour s’approcher de lui, se hissant sur la pointe des pieds, elle s’accroche au rebord de la fenêtre pour regarder ce qui le retenait avant de reculer et doucement rire. Il était certain qu’il ne pouvait pas s’en sortir sans aide, cela la rassurait. « J’y réfléchirais quand tu seras sur le point de rendre ton dernier souffle, ça ne m’a pas l’air d’être encore le cas. » À l’origine, elle voulait faire un combat équitable avec un match pour décider de qui imposerait sa volonté sur l’autre. Maintenant que le destin lui avait donné l’incroyable opportunité de posséder un imperium sans être passé par un combat dont la victoire serait incertaine, elle n’était pas prête à lâcher cette aubaine. « Je pense qu’il est réellement temps de passer aux choses sérieuses. »

[ 00 : 42 ]  ou le commencement des négociations.
Elle pivote sur ses talons, et disparait brièvement de la pièce pour revenir avec un petit paquet de feuilles blanches, un style et une livre pour servir de support. Elle sortit de sa poche deux petites pochettes chauffantes qu’elle glissa dans la serviette qui entourait le coup de Dae Bak. Elle tenta de glisser une serviette pour atténuer la douleur de son colocataire au niveau de l’abdomen contre la cadre dur de la fenêtre, mais par ce geste, elle ne faisait que le bloquer davantage. Un peu de confort contre moins d’espace, il n’avait pas le choix. Preuve de gentillesse et de compassion. Après quoi, la coréenne s’installe de nouveau sur son petit tabouret de douche jaune et décapuchonne le stylo. « Je te propose d’avancer notre réunion habituelle pour savoir qui fait quoi dans le loft. Les règles doivent changer »  elle retrouvait le sourire, après tout c’était le moyen pour elle de pouvoir enfin avoir les concessions qu’elle souhaiter avoir après tout ce temps passé avec lui.  « Ne joue pas les surpris, tu trouves toujours un moyen d’esquiver cette réunion mais maintenant que tu ne peux plus t’enfuir, commençons. » Elle note en entête de sa feuille : Règles de vie dans le loft des Heol. Elle s’était habituée à ce qu’ils aient les mêmes noms de famille, bien que souvent les gens les prenaient pour un couple marié du fait de leur âge. Mais il était tout aussi courant qu’il y ait dans une classe par exemple, sept Kim qui ne partagent aucun ancêtre commun.  Au final, les gens ne s'en préoccupaient pas vraiment, du moins cela fait jaser les ajhummas du quartier. « Celui qui cuisine n’a pas à faire la vaisselle et celui qui ne cuisine pas se charge de la faire, cette première règle ne change pas. Et du fait de mon emploi du temps, tu continueras à préparer le petit-déjeuner mais en revanche, je me charge du dîner. Et si tu n’as aucune réelle excuse valable, tu dois rentrer et dîner. »


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Ce message a été posté Sam 21 Fév - 20:35
« Si tu es parfaitement conscient de cela, tu n’aurais pas dû le laisser puisque cela reste une vie, même virtuelle. Tu sais très bien que je préfère les chats aux chiens. » Roulant des yeux, je ruminais. Quoi que je dise, elle voudra avoir raison. Demain on y serait encore. Ça m’énervait. Les femmes. Valait mieux les voir de loin que de près. Sérieux. « De toute façon, à la base, tu m’as forcé à faire la promesse. C’était donc depuis le début, totalement faussé. A rôle inversé, tu m’aurais martyrisé parce que j’aurai essayé de te forcer. » Et j’en mettais ma main à couper. Je commençais à la connaitre la bête… Depuis le temps que nous vivions ensemble. Même s’il y avait eu une longue coupure, rien n’avait changé. Jo Ah, était toujours la même. En plus grande, et plus âgée. Peut-être plus folle aussi, mais ça, c’était autre chose. Sa folie, devait être le réel problème chez elle. Mais soit. Je m’excusais. Autant faire la fine bouche avec mademoiselle. Pour la survie de mon ventre. Je me devais d’agir en bon garçon. Voilà, je m’étais excusée, elle pouvait à présent m’aider. « J’y réfléchirais quand tu seras sur le point de rendre ton dernier souffle, ça ne m’a pas l’air d’être encore le cas. » Cette fille était surement possédée par le diable, ou sa fille. Ou alors c’était littéralement sa descendante. J’hésitais, tant elle avait la malice en elle. C’en était même légèrement flippant. Plissant le nez, je l’observais longuement, sans trop savoir quoi dire. Je me répétais depuis des minutes, mais rien à faire. J’allais crever sur cette fenêtre, bloqué comme un connard. « Je pense qu’il est réellement temps de passer aux choses sérieuses. » Encore ? Il pouvait y avoir encore plus sérieux que ce que nous venions de vivre là ? Soupirant, je la regardais m’abandonner avant de laisser ma tête tomber vers le bas. Pas que, mais ça me soulageait la nuque. Parce que de garder la tête vers le haut ça me faisait mal. Fermant les yeux, je restais inerte, expirant tout l’oxygène de mon corps avant de grimacer sous la douleur. La fenêtre commençait vraiment à me rentrer dans la peau. J’allais avoir une belle marque demain, je n’en doutais pas un seul instant. Et ça serait sa faute ! Relevant le visage lorsqu’elle revint, je la laissais faire, alors qu’elle mettait des bandes chauffantes dans mon cou. C’était bien, mais ça serait mieux si elle me sortait de là non ? Puis elle se mit à tenter de mettre une serviette entre mon corps et la fenêtre. Toussant sous le souffle qui se coupait, je posais mes mains sur ses épaules en ruminant. « Tu veux me tuer ou quoi ? » Crachai-je en me demandant si elle ne m’avait pas encore plus comprimé le corps alors que j’avais plus mal que tout à l’heure. J’avais envie, tout à coup de me mettre au vaudou. Avoir une poupée à son effigie, et de lui faire subir la même souffrance que j’étais en train de subir.

Je voudrais bien voir, moi, si elle aimerait être bloquée autant que ça, dans une fenêtre. J’hésitais même à hurler, pour alerter les voisins. Qui sait, peut-être que quelqu’un se bougera plus vite que Jo Ah, pour me « sauver » de là. « Je te propose d’avancer notre réunion habituelle pour savoir qui fait quoi dans le loft. Les règles doivent changer » Pourquoi, tout à coup j’avais peur ? Elle comptait abuser de ma position, pour faire de nouvelles règles ? Vraiment ? Elle devait vraiment être barge. Non elle l’était totalement même ! « Ne joue pas les surpris, tu trouves toujours un moyen d’esquiver cette réunion mais maintenant que tu ne peux plus t’enfuir, commençons. » C’était normal de l’éviter. Je faisais bien plus de corvées qu’elle. C’était bien loin d’être équitable tout ça. Je cuisinais tous les jours, constamment, déjà ça faisait bien plus qu’elle… C’était moi l’homme dans cette maison, mais je n’étais surement pas cela pour elle. Peut-être qu’elle était lesbienne et ne voyait en moi rien d’autre… Que… Je ne sais pas d’ailleurs. J’en perdais la tête. Et en plus, elle se mettait à gribouiller sur sa feuille, ça ne me disait rien qui vaille. Je ne le sentais vraiment pas. « Celui qui cuisine n’a pas à faire la vaisselle et celui qui ne cuisine pas se charge de la faire, cette première règle ne change pas. Et du fait de mon emploi du temps, tu continueras à préparer le petit-déjeuner mais en revanche, je me charge du dîner. Et si tu n’as aucune réelle excuse valable, tu dois rentrer et dîner. » What ? J’avais bientôt trente ans. Et mademoiselle, m’ordonnait de rentrer le soir si je n’avais pas de raison valable ? Elle était sérieuse là ? C’était quoi ? Ma nourrice ? J’étais son gosse ? La regardant surpris, je me mis à rire en lâchant un faible. « Heol. » sous le coup de l’étonnement. Déjà, l’autre me prenait tout mon temps et m’obligeait à cuisiner pour lui, car monsieur ne savait pas cuisiner, si en plus je me devais de rentrer pour mademoiselle. Que devenais ma vie ? Rien du tout. De la merde en boite pour mouche à merde. Voilà tout. « Wait, wait. Pourquoi je devais rentrer sans excuse valable ? Je vais sur mes trente ans… Je fais ce que je veux non ? En plus tu sais pertinemment que Cha ne me laisse jamais rentrer tôt le soir. J’ai encore le droit d’avoir un semblant de vie en sortant du boulot. Je refuse cette règle. Ou alors, épouse moi, et après on en reparle. » Quoi ? C’était vrai ! On était que simple colocataire ! Pas marié et c’était pire que si nous étions marié pour le coup. Depuis quand un colocataire pouvait ordonner ce genre de chose ? « Règle suivante. Dépêche-toi avant que je ne finisse par me couper en deux. Ça ne saurait tarder. » Dis-je en bougeant le bras pour lui faire signe de se dépêcher. « Palli palli ! » Dis-je en imitant Joo Won dans good doctor.

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Ce message a été posté Sam 21 Fév - 22:14
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Des exigences, elle en avait toujours. Des exigences aussi élevées qu’une montagne ou alors, qui, en les accumulant pouvait atteindre des sommets montagneux. Pourtant, elle savait que ces désirs ne pouvaient être réalisés aussi simplement qu’un souhait formulé puisqu’il n’existait pas de petite fée bleue pour les lui exaucer. Le temps, les hommes ont imposés par la force ou l’usure, la patience. Attendre que l’opportunité se présente, ou bien la saisir avant même qu’elle ne lui échappe, différentes façons pour que petit à petit, sa satisfaction trouve son fondement. De cette façon, elle apprit à apprécier tous ces sentiments qui se réalisent et se diffusent avant même la réalisation de son souhait.  Elle n’attendait rien de Dae Bak, elle voulait le voir suivre le chemin qu’elle lui indiquait mais elle ne pouvait s’empêcher, cet espoir naïf, d’attendre avant qu’il emprunte le chemin, qu’il se rebelle et lutte. Elle voulait voir ces crépitements, ces milliers étincelles aussi éclatantes qu’éphémères consumant la mèche avant qu’elle ne fasse exploser dans le ciel, des artifices enchantés. Elle trichait, elle le savait, elle perdait une partie de ces sentiments qui pouvaient être l’appréhension, la peur d’un potentiel échec mais quand il s’agissait de lui, les choses prenaient toujours une tournure amusante. Pour qui ? Cela dépendait des circonstances, de qui possédait la main mise sur le set gagnant.

Ce n’était qu’un jeu, une grotesque mascarade qui se basait sur une pseudo-dispute pour se révéler être une farce. Certes, elle se sentait trahie d’avoir perdu un compagnon virtuel à cause d’un étourdi qui lui servait de colocataire, mais le sentiment d’agacement qui s’était imposé à elle toute la soirée, avait totalement disparu lorsqu’elle tomba nez à nez sur lui de la façon des plus ahurissantes possibles. Elle rit, elle boude, elle s’exaspère pour de nouveau sourire et puis, elle se cache. « Heol. » Elle le regarde, avec cet air faussement surpris par cette soudaine exclamation. Un sourcil haussé, les bras croisée, mais elle rit à l’intérieur. On ne doit pas se moquer des gens, on le lui disait souvent, alors sa solution était de simplement taire son amusement. « Heol ? » répéta-t-elle d’une voix qui se percha naturellement vers les aigus par son interrogation, bien qu’elle comprenait parfaitement ou devinait où il voulait en venir. La tête légèrement inclinée, intriguée, elle voulait voir le déroulement des choses. Elle le regardait, ne clignant des yeux que lorsque le besoin y était car elle ne voulait pas rater une miette du spectacle, les expressions qu’elle lisait sur son visage. « Wait, wait. Pourquoi je devais rentrer sans excuse valable ? Je vais sur mes trente ans… Je fais ce que je veux non ? En plus tu sais pertinemment que Cha ne me laisse jamais rentrer tôt le soir. J’ai encore le droit d’avoir un semblant de vie en sortant du boulot. » Bien sûr qu’elle en était consciente, bien qu’elle ne pouvait le voir par elle-même, la rumeur courrait dans les bâtiments. Toujours la même avec une part de vérité et une autre de mensonges, le tout dilué dans un étrange téléphone arabe. Personne ne savait d’où ses rumeurs venaient mais elles existaient. Mais le Cha auquel il faisait référence, n’était pas ainsi avant qu’elle quitte la maison. Elle avait gardé un souvenir tendre de lui, dans le sens où il n’était pas aussi infect que les gens le décrivaient. Elle voulait cependant bien les croire.

« Je refuse cette règle. Ou alors, épouse moi, et après on en reparle. » Surprise, elle ne peut s’empêcher de rire. Au fond, elle était troublée, pendant une fraction de seconde, mais cela, elle ne pouvait se l’avouer ni même le réaliser. C’était trop court, c’était mal placé. « Si j’accepte, tu ne pourras pas divorcer. Réfléchis bien à quoi tu t’engages, honey », sa voix est flutée, elle joue entre sérieux et légèreté sans réellement savoir vers quel bord elle penchait.  Néanmoins, derrière cette attitude, elle était parfaite consciente qu’elle venait peut-être de franchir une limite. Après tout, c’était la première fois que ce genre de règle faisait surface entre eux. Pourquoi aujourd’hui et pas avant ? Simplement parce que sans que leur relation change, ils se connaissaient davantage et elle pouvait se permettre des jeux qu’elle ne pouvait faire avant. « Règle suivante. Dépêche-toi avant que je ne finisse par me couper en deux. Ça ne saurait tarder. » Non pas qu’elle était particulièrement portée vers le gore ou le meurtre, mais elle était curieuse de voir à quoi pouvait ressembler un Dae Bak coupé en deux. Peut-être pourrait-elle vérifier si monsieur a des tripes ou non, un cerveau ou non, un cœur ou non. « Palli palli ! » elle ne peut s’empêcher de sourire, il ressemblait à un enfant. Était-ce parce qu’il était incapable de lui sauter à la gorge ? La réponse ne l’intéressait pas. « Dois-je comprendre que c’est un oui ? Que oui, tu rentreras goûter ma cuisine et que oui, tu ne trouveras pas d’excuses pour t’y dérober ? » Encore, il tentait d’esquiver car l’élément central de la règle était qu’il dîner ce qu’elle lui aura préparé. Elle aimait cuisiner mais la répartition des tâches faisaient qu’elle ne pouvait pas faire l’étalage de ses compétences culinaires, et ça, ça l’ennuyait. Certes, elle pouvait manger seule, mais dresser une table pour au final manger seul était triste. Surtout lorsqu’elle ne vit pas seule mais en colocation. Il n’y avait pas besoin réellement de règles entre eux, c’était étrange mais ils vivaient de façon assez harmonieuse. « Manque plus que tu sois mon mari ou mon fils, n’importe au final, pour que je t’impose un couvre-feu ou encore, de me dire qui tu fréquentes » murmura-t-elle, sans être réellement sérieuse. Dans tous les cas, elle voulait une réponse claire avant de continuer.



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Ce message a été posté Mar 24 Fév - 19:09
Devoir rentrer le soir pour manger ce qu’elle allait préparer ? Well, pas que je sois contre, mais le fait qu’elle me demande d’être là, tous les soirs, sans raison valable, ça ne me disait rien qui vaille. Je n’avais pas envie d’être esclave et dépendant d’elle. Si je commençais à lui dire oui, j’étais foutu, elle réclamerait bien plus, abuserait encore et encore, et me demanderait de faire bien plus. Je n’étais pas stupide non plus. Je savais dans quoi je m’étais mis. Et s’il y avait bien une fille à laquelle il fallait faire attention, c’était bien Jo Ah. Elle était loin d’être commode. Et dire que je m’étais remis avec elle en colocation. J’étais surement aussi fou qu’elle, mais au moins, je n’étais pas seul, et je ne m’ennuyais pas. C’était toujours mieux que la solitude. En attendant. Je la fuyais et me retrouvais à négocier avec elle pour pas subir ses repas tous les soirs. Tout ça parce que j’avais oublié de nourrir son foutu chien virtuel. Proposer le mariage pouvait être une bonne idée. Une petite blagounette sortie comme ça. M’enfin, pas si blagueuse que ça tout de même dans le fond. « Si j’accepte, tu ne pourras pas divorcer. Réfléchis bien à quoi tu t’engages, honey  » Souriant doucement je lui fis un clin d’œil, assez aguicheur pour le coup. « Ça dépend. On fera tout comme un couple ? Si oui, ça ne me dérange pas yeobo. » Quoi ? Autant être sûr. Si c’était pour être marié que sur le papier, ça ne m’intéressait pas. Pas que je sois branché sexe, amour et tout ce truc nian nian, mais je n’allais pas ruiner ma vie non plus. Et puis je voulais bien des petits bébés moi. Des bébés tout mignons, tout beau, qui me ressemblaient et ressemblaient aussi à la maman. Puis Jo ah était belle, alors les bébés seraient encore plus mignons. Bref, j’étais prêt à accepter la sentence si on faisait tout dans les règles de l’art. Sinon, non, autant ne rien faire du tout. Je n’étais pas non plus masochiste. Pas aux dernières nouvelles en tout cas. « Dois-je comprendre que c’est un oui ? Que oui, tu rentreras goûter ma cuisine et que oui, tu ne trouveras pas d’excuses pour t’y dérober ? » Euh. What ? Non. Elle n’avait pas compris. Ou faisait semblant de ne pas avoir compris, et ça, c’était tout à fait son style. Je n’allais pas rentrer comme un parfait toutou pour faire plaisir, à son égo, et sa soif d’obéissance là. Si elle voulait tant commander que ça, elle avait raté sa vocation.

Fallait aller en politique et se trouver un chien assoiffé d’argent qui la suivrait partout. Là, elle pourrait donner des ordres et il remuerait la queue devant elle. Je n’allais pas rester penaud devant elle et faire tous ses souhaits non plus. « Manque plus que tu sois mon mari ou mon fils, n’importe au final, pour que je t’impose un couvre-feu ou encore, de me dire qui tu fréquentes. » Mon dieu. Etre son mari serait l’enfer ouais. Déjà, il serait forcément castré, parce que je ne la voyais pas romantique pour un sous. Deux, il n’aurait plus de vie sociale, elle la lui foutrait en l’air en lui demandant d’être là, tous les soirs pour manger ses repas, qui, je doutais puisse être bon. Sinon, pourquoi c’est moi qui cuisinais autant ? On se le demande. Non, vraiment, je n’avais pas envie de lui obéir pour le coup. Relevant la tête, je clignais des yeux, tout en l’observant longuement. « Non, c’est non. Je ne vois pas pourquoi, je devrais brimer le peu de vie sociale que j’ai une fois le boulot fini, pour venir gouter tes plats. Non rectification, pour venir t’obéir et faire plaisir à ton égo. » Autant être honnête. Je n’allais pas me laisser faire !  Hors de question ! « Inversons les rôles. Je doute que toi tu dises oui, si je te demandais ce genre de chose. Je veux bien faire la vaisselle en rentrant si et si seulement si tu n’abuses pas sur la vaisselle. Y’a aussi un lave-vaisselle. » J’étais tout de même mignon non ? « Et bien évidemment, gouter tes plats. Tu sais que je suis un gros mangeur. Même si j’ai mangé dehors, je peux remanger quelques heures plus tard en rentrant. » dis-je en lui faisant un peu les yeux doux. Parce que je ne pouvais pas faire mieux pour le coup. Je n’allais pas accepter ce chantage tout ça, parce que j’étais bloqué. Elle n’avait pas le droit. On n’était pas chez les bisounours. De toute façon, avec elle dans la maison, il est clair que nous n’étions pas chez les bisounours. Impossible. Un enfant fuirait la maison en chialant sa maman. Je ne me laisserais pas faire. Parole de Cha Chi Soo. Et quand je disais quelque chose je le faisais. Enfin, pas tout à fait. Ça dépendait le sujet aussi. « Règle suivante. T’es pas passé à la suivante. » Oui, tant qu’à faire, autant le lui rappeler aussi.

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Ce message a été posté Mer 1 Avr - 10:55
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Jo Ah l’écoutait sans réellement faire attention à ce qu’il disait car son esprit restait bloqué sur une des phrases prononcées par son colocataire. « Ça dépend. On fera tout comme un couple? Si oui, ça ne me dérange pas yeobo. » Certainement dite sur un ton qui devait être plaisantin, en continuité avec leurs petits échanges, ce genre de phrase l’aurait faire rire mais ce soir-là, elle était source de questionnement pour la jeune femme. Elle commençait à réaliser pourquoi cette colocation était vue sous un mauvais œil pour certaines ahjumma du quartier (aussi bien à Séoul qu’à Tokyo) : parce qu’elle vivait avec un homme. Non pas qu’elle n’avait jamais su que Dae Bak était un homme, mais elle n’avait certainement pas réalisé les conséquences que cela pouvait réellement avoir et il y avait cette phrase qui lui revenait à l’esprit : un homme et une femme ne peuvent être amis. Jusqu’à présent, elle trouvait cette déclaration dénuée de fondement, maintenant qu’elle y repensait, elle avait été peut-être trop crédule de croire que ce n’était pas le cas.  Elle réfléchissait trop et pour rien, elle soupire et passe ses mains dans ses cheveux qu’elle lâcha car c’était plus simple que devoir les rattacher chaque fois qu’elle devait s’exaspérer de l’autre coréen. « Pyuntae » murmura-t-elle, dents serré, d’une voix à peine audible. Les hommes avaient une mentalité bien à eux, très primitive.

Elle tapote le capuchon du stylo contre sa joue, pensive car elle Dae Bak ne se montrait pas très coopératif, un compromis s’imposait à eux. « Je ne sais pas ce que tu sous-entends avec cette histoire de vaisselle mais soit. On oublie ce que j’ai dit avant et ouvre bien tes oreilles : un week-end sur deux ou trois, selon nos emplois du temps respectifs, on partagera  ensemble un repas que j’aurais préparé » dit-elle d’une voix qui se voulait ferme. Elle hésitait à rajouter un petit côté larmoyant à son discours, comme quoi depuis le début de la colocation c’est comme si elle était interdite de toucher à la cuisine et que pire encore, Dae Bak semblait compromettre son radieux futur de bonne épouse car qui voudrait d’une femme qui ne sache pas cuisiner ? Personne, et même s’il y avait quelqu’un, elle risquait fort bien d’être pointée du doigt par la belle famille. De toute façon, cuisiner pour soi et cuisiner pour quelqu’un était deux choses différentes. Peut-être qu’elle aurait dû se taire car de nos jours, quelle fille n’aimerait pas être servi comme elle l’était ? Elle devait être folle.  « Dis-toi que ça sera ta part d’investissement pour mon avenir, je l’oubliais pas quand tu me donneras un cadeau bas de gamme » lui murmura-t-elle très doucement, en lui faisant un clin d’œil avant de cacher son visage, virant au rouge, dans ses mains. Très embarrassée et également excitée à l’idée qu’un mariage se concrétise prochainement pour elle. Après tout, il y avait des choses qu’il ne savait pas à son sujet car contrairement à lui qui venait de débarquer à Tokyo il y a quelques semaines, elle y était depuis déjà presque un an. « Marché conclu ? » Il n’avait rien à craindre au fond, il ne vendait pas son âme au diable.

La règle suivante lui était venue par la faute de l’encastré. Elle se rendait bien compte que si elle devait négocier point par point tout ce qui lui venait à l’esprit, une nuit ne suffirait certainement plus pour qu’elle obtienne tout ce qu’elle désire. Et puis, même si elle voulait jouer les indifférentes concernant sa condition elle voyait bien que sa veine au niveau de la nuque commençait à ressortir même si lui ne devait pas sentir la différence. « Au vue des évènements, je pense qu’il va être grand temps pour moi d’apprendre à me battre et me défendre. Si jamais quelqu’un s’introduit chez nous et que tu n’es pas là, je ne sais pas s’il pourra se coincer à la fenêtre » ce n’était pas la première fois qu’elle songeait à franchir le pas et s’inscrire dans un dojo pour apprendre les arts martiaux mais elle ne pouvait se résoudre à le faire car depuis son arrivée à Tokyo, elle n’avait pas arrêté de courir dans tous les sens et n’avait pas réellement eu de temps pour elle. Elle était seule dans cette immense capitale. Mais maintenant qu’elle avait trouvé un rythme de croisière qui lui convenait aussi bien au travail que pour son temps libre, elle pouvait enfin se le permettre et maintenant qu’elle vivait avec un expert, cela était sans doute plus simple. « Et je ne veux pas une initiation, je désire vraiment apprendre, autant ceci que les cacades que tu effectues. Penses-tu que l’école des cascadeurs pourrait t’ouvrir les portes pour que tu me consacres un peu de temps ? » Elle avait une raison pour aller aussi loin, recruter des acteurs n’étaient pas une tâche facile mais pouvoir avoir accès à cette autre dimension lui permettrait peut-être de pouvoir les rencontrer mais aussi de les convaincre pas seulement avec des mots mais aussi des faits. Il fallait parfois se sacrifier, même dans les métiers de bureaucratie.


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Ce message a été posté Lun 20 Avr - 11:15
« Pyuntae » Je ris doucement. « Ça va je rigole… Tu sais que je ne suis pas pervers. » Dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Et elle ne pouvait pas dire le contraire. Depuis le temps que l’on était en colocation, il n’y avait jamais eu, non jamais, de moments embarrassant, ou autres. J’étais très attentif à cela, je vérifiais toujours qu’elle ne soit pas dans la salle de bains avant d’y entrer, si elle y était, je retournais dans ma chambre pour la laisser passer en serviette si jamais elle n’avait pas pris ses habits. Elle avait son intimité, tout comme j’avais la mienne, j’étais un homme réglo et jamais je ne serais ce genre d’homme, pervers et totalement lourd sur le sujet. « Je ne sais pas ce que tu sous-entends avec cette histoire de vaisselle mais soit. On oublie ce que j’ai dit avant et ouvre bien tes oreilles : un week-end sur deux ou trois, selon nos emplois du temps respectifs, on partagera ensemble un repas que j’aurais préparé » Mais pourquoi, elle tenait à ce que l’on partage un repas elle et moi ? C’était tout de même un peu suspect non ? Elle attendait quoi de moi en retour ? Ça sonnait l’arnaque à plein nez tout ça. Mais soit. « Okai, si c’est ce que tu veux, on peut le faire. » M’enfin, ça m’évitais aussi de passer le reste de la soirée à négocier. Pas que je sois pressé, mais mon torse était en jeu. Mes poumons aussi, et je commençais vraiment à saturer de la douleur. « Dis-toi que ça sera ta part d’investissement pour mon avenir, je l’oubliais pas quand tu me donneras un cadeau bas de gamme » Euh… clignant des yeux, je la regardais sans trop comprendre. Qu’est-ce qu’elle avait tout à coup ? Je rêvais ou elle venait de rougir ? Secouant la tête, je la regardais un peu plus avant de sourire faiblement. Il lui tardait tant que ça d’être marié ? Je n’aurai jamais cru. M’enfin, c’était une femme après tout. « Marché conclu ? » Oui, oui. J’hochais la tête de façon positive, pour répondre par l’affirmatif. Je n’avais pas trop le choix de toute façon. Alors. « Au vue des évènements, je pense qu’il va être grand temps pour moi d’apprendre à me battre et me défendre. Si jamais quelqu’un s’introduit chez nous et que tu n’es pas là, je ne sais pas s’il pourra se coincer à la fenêtre » J’haussais un sourcil assez surpris de sa demande. Elle avait raison dans un sens, il fallait qu’elle sache se défendre, on était jamais à l’abri de rien dans la vie. Et une autre personne bien plus fine que moi pourrait aisément passer par là. Le fait que je sois musclé me donnait un handicap, mais ce n’était pas le cas de tout le monde. Elle pourrait passer aisément par la fenêtre, tout comme n’importe quelle fille je présume. « Et je ne veux pas une initiation, je désire vraiment apprendre, autant ceci que les cascades que tu effectues. Penses-tu que l’école des cascadeurs pourrait t’ouvrir les portes pour que tu me consacres un peu de temps ? » Fronçant les sourcils à sa demande, je me mis à réfléchir. Il ne devrait pas y avoir de souci, après tout j’avais les clés du gymnase ou on s’entrainait, et je pouvais y aller quand je le voulais, je pouvais bien l’amener sans aucun souci. Suffisait qu’elle s’inscrire pour être ouverte en cas d’accident et surtout pour éviter tout problème pour les assurances et surtout pour eux. M’enfin, je ne me faisais pas de souci pour ce qui était de Jo Ah, elle était tout de même très agile et n’aurait pas de souci à apprendre. « Bien sûr que je peux, sans souci même. Tu pouvais même me demander avant. Quand tu parles de cascades, tu parles de celles où ça inclus de la bagarre ? Ou toutes les cascades ? » Demandai-je en relevant le regard vers elle. Parce que c’était totalement différent, et certaines, il était clair que je ne pourrais pas lui apprendre rapidement. Ça demandait beaucoup d’entrainement et d’ancienneté. M’enfin, toutes celles où il y avait de la baston, il n’y aurait pas de souci je présume. D’ailleurs pourquoi vouloir appendre tout cela ? Que je lui apprenne à se battre et tout ça pour se défendre, okai, mais les cascades ? À quoi ça allait lui servir ? Ça m’inquiétait tout de même un peu, mais je ne préférais pas demander. « Si tu veux, on peut se faire un programme pour qu’on se rejoigne en salle et tout ça pour apprendre. Je suis le premier qui s’inquiète pour toi, alors je serais rassuré si tu savais te défendre autrement qu’un coup de genoux dans les burnes. Parce que parfois, ça ne marche pas tout à fait ce genre de technique. » autant être lucide. Le coup du coup de genoux dans les burnes, n’était pas non plus des plus faciles. Surtout pour les types expérimentaient, qui se protégeaient avant le coup.

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Ce message a été posté Jeu 21 Mai - 19:54
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Sourire amusé sur ses fines lèvres, elle calcule déjà les inconvénients et les avantages que pourraient lui obtenir son colocataire. Jamais elle n’aurait envisagé de profiter de sa relation avec lui pour bénéficier de privilèges, étrangement leur relation avait changé comparé à celle qu’ils avaient à Séoul. Peut-être avaient-ils commencés à grandir, elle n’est plus cette adolescente perdue sans ambition si ce n’est de ne jamais être retrouvé. Maintenant qu’elle avait le sentiment de le tenir dans sa main, elle allait profiter pour lui soutirer toute sa substance, tel un vampire ou du moins, s’amuser à le faire pour l’ennuyer.  « Bien sûr que je peux, sans souci même. Tu pouvais même me demander avant. Quand tu parles de cascades, tu parles de celles où ça inclus de la bagarre ? Ou toutes les cascades ? » Lui demander avant ? L’aurait-il réellement écouté ? Ou encore, avaient-ils réellement le temps de discuter ? Elle ne se souvient pas avoir eu de vraies conversations avec lui depuis qu’ils vivaient de nouveau ensemble. Après tout, cela faisait peu de temps qu’ils avaient emménagés du fait des travaux, mais même avant. Après s’est retrouvé, ils se sont mis d’accord et chacun a vécu dans son coin. Tous deux étaient fautifs, elle n’allait pas le lui reprocher ; elle et ses propositions, lui et la laisse dorée de son directeur. « Toutes les cascades sans aucune discrimination voyons, ce n’est pas comme si on avait un script ou scenario à respecter. Apprends-moi simplement les ficelles du métier » fit-elle en haussant avec nonchalance ses épaules. Elle s’imaginait déjà dans les bras d’un bel acteur. Peut-être devait-elle envisager une reconversion dans le monde du cinéma, après tout si Dae Bak avait réussi à se faire sa petite notoriété, elle avait largement de quoi pouvoir le dépasser. En toute modestie bien entendu. Les combats ne la gênaient pas, bien au contraire, pouvoir mettre une raclé à un petit péteux lui plaisait bien. Enfin, elle se doutait que ce n’était pas en apprenant quelque tours qu’elle pourrait un jour se retrouver à contrôler les quartiers de Tokyo de la même façon que les gangs de yakuza. « Ce n’est pas comme si j’envisageais de te faire de l’ombre, ça pourrait être une façon de faire du sport. Il pleut trop pour courir et le week-end, je préfère le consacrer à regarder les dramas passés, en ce moment les séries sont bien… » Dit-elle d’une voix mon audible, réfléchissant à voix haute avant de réaliser et de s’arrêter. Elle force une toux pour cacher sa gêne bien qu’au fond, qu’il l’est entendu ou non ne la gênait pas vu le nombre de chose qui lui échappe par jour.

« Si tu veux, on peut se faire un programme pour qu’on se rejoigne en salle et tout ça pour apprendre. Je suis le premier qui s’inquiète pour toi, alors je serais rassuré si tu savais te défendre autrement qu’un coup de genoux dans les burnes. Parce que parfois, ça ne marche pas tout à fait ce genre de technique. » La surprise se lit dans son regard, sa bouche s’entrouvre légèrement. « Toi ? T’inquiéter le premier ? Je ne l’aurais pas cru. » Sous-entendu, elle lui reproche évidemment le fait de l’avoir laissé seule ici, encore heureux que ce soit lui qui ait tenté de se faufiler par la petite fenêtre de la salle de bain. La question est la suivante : et si cela avait été un autre ? Et si cette même personne avait réussi ? Elle était seule alors qu’habituellement, il y avait une deuxième personne qui vivait dans ce loft. « Je ne pense pas que tous les hommes portent des coques à l’entrejambe, peut-être est-ce ton cas ? Dans ce cas, y-a-t-il une autre faiblesse chez un homme à exploiter ? » Demanda-t-elle avec ces petites étoiles curieuses qui s’animèrent soudainement dans son regard. Non pas qu’elle envisage de retourner cela contre lui, mais elle avait certaines cibles en tête. Il était difficile pour une femme de monter en puissance dans la société lorsqu’elle n’avait ni famille pour la soutenir, ni renommée. Gravir les marches étaient déjà difficiles mais devoir prendre les devants face aux hommes étaient un challenge. Ainsi, ne cherchait-elle pas nécessaire une faiblesse physique, bien que cela pourrait être une utile, mais une faiblesse en général. L’homme reste un animal, encore faut-il savoir lequel est tapis en lui. Elle s’approche de son colocataire, prête à entendre le secret interdit. « Promis, je ne le dirais à personne. »




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Ce message a été posté Ven 29 Mai - 18:21
« Toutes les cascades sans aucune discrimination voyons, ce n’est pas comme si on avait un script ou scenario à respecter. Apprends-moi simplement les ficelles du métier. » J’hochais la tête en plissant les lèvres. Toutes les cascades n’étaient pas à la portée de tout le monde, mais ma foi, je ferai comme elle voudra. C’était malheureusement elle la chef pour le coup. Je n’avais pas trop le choix… « Ce n’est pas comme si j’envisageais de te faire de l’ombre, ça pourrait être une façon de faire du sport. Il pleut trop pour courir et le week-end, je préfère le consacrer à regarder les dramas passés, en ce moment les séries sont bien… » ah les dramas… tout une histoire. C’était bien une coréenne ! Et une femme de surcroit ! L’entendant tousser, je roulais des yeux en comprenant qu’elle n’avait pas voulu le dire à voix haute. C’était trop tard. Lui faisant un sourire narquois je l’accompagnais d’un clin d’œil taquin. « Je sais très bien que tu ne me feras pas d’ombre. » Ce n’était pas possible, elle était une femme j’étais un homme. Et puis ce n’est pas en faisant ce sport, qu’elle serait forcément connue. « Mais okai, je t’aiderai. » ça me faisait juste passer plus de temps avec elle. Au point où j’en étais, je n’étais plus à deux trois heures près. Mais soit, je m’inquiétais tout de même pour elle. Faire un peu de sport de combat et tout ça, ne lui ferait pas de mal. « Toi ? T’inquiéter le premier ? Je ne l’aurais pas cru. » Oui bon, pas besoin de me faire ce genre de réflexion. Qui voudrait venir cambrioler notre pauvre petite maison ? Perdue au milieu de grande maison ou petit immeuble, on faisait un peu pitié. Et puis c’était trop risqué. Certes il y avait un étage, mais quand même. Il fallait être fou pour venir cambrioler cette maison, surtout quand la lumière était allumée. Trop de risque de se faire choper. « Je ne pense pas que tous les hommes portent des coques à l’entrejambe, peut-être est-ce ton cas ? Dans ce cas, y-a-t-il une autre faiblesse chez un homme à exploiter ? » Non en effet, tous les hommes ne portaient pas des coques pour les entrejambes, mais certains dur à cuir ne ressentait pas la douleur, même à cet endroit-là. Et j’en avais vu passer. Pour ma part, mieux valait pas me taper là, je n’étais pas porté sur l’amour et tout ça, mais j’avais bien envie d’avoir des enfants plus tard quand même. « Ça dépend des hommes. Tu sais, c’est un peu comme les chatouilles… Tu vois le genre ? » Dis-je en haussant les sourcils un air un peu dépité se logeant sur mon visage. « Promis, je ne le dirais à personne. » Tournant la tête vers elle, je souris lentement avant de claquer ma langue contre mon palet. Elle essayait vraiment de savoir le point faible des hommes mais il n’y en avait pas vraiment. Tout différencié d’un être à l’autre. La loi de la nature, ni plus ni moins. « Je t’ai dit qu’il n’y avait pas d’endroit spécifique, crois-moi. Et sort moi de là. S’il te plait. » Cette fois, ma voix était lasse, et totalement fatiguée. D’une parce que j’étais fatigué, réellement, mais aussi car j’avais toujours mal, la douleur ne partait pas comme bon lui semblait. Soupirant, je laissais ma tête tomber dans le vide me laissant simplement porter par la fenêtre, détendant tous mes muscles. Peut-être que faire le mort la ferait bouger un peu plus vite ? on pouvait y croire non ?

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 20 Juin - 17:14
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Demi-sourire, la jeune femme tentait de ne pas trop manifester la satisfaction qu’elle éprouvait à voir au fil de la conversation (la torture ne faisant pas partie de son vocabulaire),  se nouer des promesses avec son colocataire. Plus les promesses s’entassaient et plus elle devenait avide.  C’était naturel, non ? Elle était humaine, elle ne cherchait pas à atteindre l’état de grâce comme l’avait fait jadis bouddha dans un autre temps. Si seulement elle pouvait à chaque fois lui soutirer maintes promesses dès que bon lui semblait, elle n’aurait pas à profiter autant de la situation. Plus cela durait et plus elle redoutait inconsciemment le moment où la bête retrouverait enfin sa liberté. Le moment approchait, elle en était consciente mais elle osait encore espérer que le temps autour d’eux s’arrête pour que l’instant puisse se prolonger indéfiniment.  Il n’y avait aucune chance qu’il lui promette de s’encastrer dans la petite fenêtre chaque fois qu’elle le lui demandait. Impossible, elle doutait que l’idée de se faufiler de cette manière dans le loft lui revienne à l’esprit avant un bon moment.  Son cœur se fendait.

« Ça dépend des hommes. Tu sais, c’est un peu comme les chatouilles… Tu vois le genre ? »   Elle n’était pas certaine que tous les hommes partagent cette affirmation, sauf si par chatouille, le niveau de douleur extrême était enclenché, elle n’arrivait pas à imaginer un homme insensible. Enfin, sonner ce genre de cloche ne pouvait être naturel, non ? À moins que les hommes aient des activités secrètes qui conduiraient à ce genre d’insensibilité au bas de la ceinture. « Je t’ai dit qu’il n’y avait pas d’endroit spécifique, crois-moi. Et sort moi de là. S’il te plait. » La déception se lisait dans le regard de la coréenne, elle qui pensait réellement qu’il y avait une faiblesse chez les hommes, elle était déçue. Cependant, elle ne lui faisait pas entièrement confiance, la solidarité masculine n’était pas une fait très avéré mais dans ce genre de situation, elle était certaine qu’elle venait de se exprimer. « Hm. Si tu le dis, je veux bien te croire mais… Non rien… » Murmure-t-elle doucement. Elle enroule et déroule autour de son index, une mèche de cheveux. Pensive à ses prochains et derniers vœux sans nul doute. Elle voulait profiter de l’occasion, tant qu’il disait oui par dépit à tous ces désirs et caprices. Impitoyable, sans cœur, qu’importe tant qu’elle s’amusait. Quand une idée lui traverse l’esprit, elle sursaute légèrement et lui secoue légèrement l’épaule, sans remarquer ou ignorant complètement l’état de mort qu’il feignait divinement. « Deux dernières conditions avant ta libération cher monsieur. La première serait que tu m’introduises cinq acteurs quand je te le demanderais. Pas besoin de préciser les critères : beau, célèbre, en vogue. Et le second est la possession officielle de sept coupons de vœux. Enfin je compte en utiliser un dès ce soir, alors c’est comme si je t’en demandais six. C’est raisonnable je trouve. » Dit-elle avec un large sourire fendu sur ses fines lèvres. Elle restait immature au fond, une gamine qui a grandi trop vite et qui parfois, voyait son côté enfantin ressurgir sans crier gare. Elle était fière de ses deux dernières conditions, vagues mais elle avait des idées bien précises derrière la tête. Et puis, comme excuse, elle pouvait dire qu’elle commençait à être drôlement fatiguée. Il devait être une heure du matin, ou plutôt ils s’approchaient de cet horaire-là. Elle avait une tonne de chose à faire le samedi, elle ne pouvait pas s’éterniser ainsi, bien malgré sa volonté.

Il avait le dernier mot.


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Ce message a été posté Sam 20 Juin - 21:36
« Hm. Si tu le dis, je veux bien te croire mais… Non rien… » Mais quoi ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire qu'elle n'avait plus envie de dire tout à coup ? Je n'aimais pas que l'on coupe ses phrases et qu'on les laisse en suspens. ça me rendait encore plus curieux. Pourtant je n'étais pas curieux de nature, mais qui ne le deviendrait pas dans ce genre de cas ? Plissant le nez, je la regardais en haussant un sourcil. Parce que j'essayais de comprendre pourquoi elle c'était arrêtée. « Mais quoi ? » Oui, je voulais savoir. Fallait pas titiller ma curiosité. C'est tout. « Dis moi tout, je veux savoir. » ajoutai-je en plongeant mon regard sincère dans le sien. Elle avait de beaux yeux quand on regardait de plus près. Il fallait dire que Joah était une fille magnifique. C'est vrai que je n'avais jamais fait attention, mais quand on la regardait longuement, en faisant attention à chaque détail, on pouvait voir une belle fleur. Fragile, surement, se protégeant avec un caractère assez explosif et particulier. Unique. Mais je ne m'étais jamais intéressé à Jo Ah au point de l'analyser et au point de faire des recherches sur elle. Parce que je lui faisais confiance et que, pour je ne sais quelle raison, elle était une personne que je portais dans mon coeur. Je m'étais attaché à elle, à force de cohabiter avec ce petit bout en train. « Deux dernières conditions avant ta libération cher monsieur. La première serait que tu m’introduises cinq acteurs quand je te le demanderais. Pas besoin de préciser les critères : beau, célèbre, en vogue. Et le second est la possession officielle de sept coupons de vœux. Enfin je compte en utiliser un dès ce soir, alors c’est comme si je t’en demandais six. C’est raisonnable je trouve. » Mon regard se baissant sur son sourire, je restais muet, fixant simplement son visage, doux, poupin, ovale et rond à la fois, un regard de canaille, un sourire enjoliveur, bref, Jo Ah était une belle fille. « Cinq acteurs ? Okai, pas de souci, je connais surtout des acteurs coréens, mais je peux aussi te présenter quelques acteurs japonais que je connais aussi. Enfin, c'est comme tu veux. » Marmonnais-je en me demandant par contr ce que les coupons allaient être. ça par contre ça me faisait peur. « Des coupons ? J4ai le droit d'en avoir moi aussi ? C'est pas drôle si t'es la seule à en avoir. Mais dis moi celui que tu comptes utiliser ... ? Mais par pitié, après que je sois sorti de là. J'ai vraiment mal. » Je sentais déjà les futurs courbatures de demain qui allaient venir au réveil. Je n'étais pas dugenre super douillé, ou douillé tout court, mais là, avec une fenêtre qui vous rentre dans les côtes, et le fait de rester bloquer un bon moment, autant dire que j'allais souffrir demain. Et j'allais passer une journée de merde avec le boss. Parce que c'était un gros con. Replongeant mon regard dans celui de Jo Ah, je lui fis un sourire tendre et sincère avant d'attraper l'une de ses mains, comme pour l'inciter, doucement à accepter mon énième requête.

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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 23:10
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Elle se sentait triste, elle ne pouvait pas l’exprimer et encore moins le dire à voix haute : le jeu allait se terminer et elle le regrettait, alors que lui, lui cela devait être une toute autre histoire. « Cinq acteurs ? Okai, pas de souci, je connais surtout des acteurs coréens, mais je peux aussi te présenter quelques acteurs japonais que je connais aussi. Enfin, c'est comme tu veux. » Si elle avait pu prédire ce genre de situation bien avant, elle aurait préparé toute une liste pour l’occasion mais non. Raté. Elle se sentait comme un enfant qui comprenait que la fin de son tour de manège allait terminer lorsqu’il voit le monsieur qui avait lancé le manège, quitter la cabine pour sceller les portes et ouvrir la porte de sortie .Elle essayait d’en profiter mais un sentiment d’amertume l’envahissait. Pour se réconforter, elle pouvait penser à tout ce qu’elle avait réussi à lui soutirer. C’était déjà pas mal en une soirée. Normalement, ils n’aboutissaient qu’à un ou deux compromis par discussion. « Des acteurs coréens ? Call ! Enfin, les acteurs japonais me gênent pas mais disons que je ne refuse pas des perles coréennes » dit-elle en souriant, déjà ravie de les rencontrer avec cette image enfantine d’un avion spécialement de Séoul en direction de Tokyo pour la voir. Tant que ce n’était pas acteurs qu’elle connaissait déjà dans le sens qu’elle avait déjà rencontré dans le cadre du travail, tout irait bien. Enfin, elle avait le temps pour y penser.

« Des coupons ? J’ai le droit d'en avoir moi aussi ? C'est pas drôle si t'es la seule à en avoir. Mais dis-moi celui que tu comptes utiliser ... ? Mais par pitié, après que je sois sorti de là. J'ai vraiment mal. » Elle secoua la tête par la négative gardant un air enjouée malgré l’heure tardive. Restant à croupi en face de Dae bak, elle sentait des fourmis lui parcourir les jambes. « No no no ~ » dit-elle en reprenant la mélodie des A Pink, « Je te le dirais lorsque je t’aurais sortie de ta cage. [/color]» Elle se releva et effectuation plusieurs exercices de flexion afin de faire disparaitre ses crampes musculaires au niveau des jambes. Pas besoin de lui demander s’il avait envie de sortir, la négative serait surprenant. Elle réfléchissait, à une ultime demande, mais peut-être était-elle elle-aussi trop fatiguée après une journée de travail pour penser à quoique ce soit. « Va falloir que je prenne des épaisseurs si je ne veux pas tomber malade… Tu penses survivre encore 10 minutes ? » Demanda-t-elle avec un demi-sourire alors qu’elle refermait son peignoir. Il faisait froid, le courant d’air devenait désagréable. Elle commence à éteindre sa caméra, précieux trésor. Cependant, elle s’interrompt dans son action, relevant alors son petit minois, « Une dernier mot sinon ? »


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Ce message a été posté Lun 29 Juin - 23:43
« Des acteurs coréens ? Call ! Enfin, les acteurs japonais me gênent pas mais disons que je ne refuse pas des perles coréennes » Je souris doucement. Tant mieux, je ne connaissais pas assez d’acteur Japonais pour me sentir à l’aise dans les présentations. Après tout je n’étais ici que depuis peu alors… ça pourrait passer un peu bizarrement. Puis elle me parla de coupon et je négociais pour en avoir moi aussi. Sinon ce n’était pas du jeu, il fallait que ça soit équitable pour tout le monde non ? « No no no ~ » Pourquoi elle me la jouait A-pink ? Eunji était bien plus belle qu’elle d’ailleurs. Non, bien évidemment que Joah était bien plus belle. Enfin, ça dépend de laquelle était la moins refaite ? Je souris à cette idée, je savais déjà la réponse. « Je te le dirais lorsque je t’aurais sortie de ta cage. » Rah… Mais ça voulait dire qu’elle allait me sortir de là non ? Ou je rêvais ? Je ne rêvais pas non ? Je ne savais plus quoi en penser de tout ça moi à force… ça m’exaspérait. L’observant faire, je frissonnais tout en remuant un peu les jambes de l’autre côté. Jambes qui me piquaient car je ne les sentais plus trop. J’avais des tonnes de fourmis dans le corps, et je me demandais si je n’allais pas finir comme une crêpe par terre une fois libéré de là. « Va falloir que je prenne des épaisseurs si je ne veux pas tomber malade… Tu penses survivre encore 10 minutes ? » Quoi ? Dix minutes encore ? Oh non… Je ne voulais pas attendre encore dix minutes, je n’en pouvais plus. Pourquoi elle me faisait ça ? C’était pire que du sadomasochisme ! Elle le faisait exprès. Elle prenait son pied ou quoi ? Ça la faisait kiffer ? En plus j’avais oublié la caméra… Mais j’étais foutu, elle avait tellement de preuve… Tellement de choix pour me ridiculiser maintenant… « Un dernier mot sinon ? » Comment ça un dernier mot ? Elle n’était pas sérieuse quand même ? Soupirant, je lui attrapais la main en me faisait légèrement mal à bouger le bras si loin, puis la tirer vers moi d’un coup sec, mais pas trop histoire de ne pas lui faire mal. Mon bras libre passant autour de sa taille, je posais ma tête sur son épaule en fermant les yeux, ne lâchant pas sa main. « Jo Ah… Je ne supporterai vraiment pas dix minutes de plus. Je te jure que je suis mal. Je souffre énormément. Je pense que j’ai été assez puni, s’il te plait, ne soit pas aussi dire avec moi. » Marmonnai-je doucement en serrant son peignoir de ma main se trouvant dans son dos. Redressant le visage pour pouvoir plonger mon regard dans le sien, je remontais la main qui se trouvait dans son dos sur son visage pour lui caresser légèrement le visage du bout de mes doigts. « Jebal hum. » Ma voix était douce, légère comme une brise de vent très faible, légèrement suave aussi. J’étais sincère, je ne voulais pas abuser d’elle dans le sens où je lui mentais. Non, je ne lui mentais pas. J’étais terriblement sincère, plus qu’elle ne pouvait l’imaginer et c’était même surement la première fois de ma vie que j’étais sincère avec elle et lui disait la vérité.

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Ce message a été posté Mar 30 Juin - 19:41
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

La jeune femme inclina légèrement son visage sur le côté tout en le regardant droit dans les yeux, sans les cligner une seule fois. Délicatement, elle lui saisit la main pour l’éloigner de son visage tandis que son autre main imita le geste décrit tantôt par le jeune homme.  « Tu es gelée, il est vraiment temps de te sortir de là »  murmura-t-elle au creux de son oreille, indifférente au charme de son colocataire. La première surprise, c’était elle. Elle qui avait l’habitude que son cœur batte la chamade dans ce genre de situation, celui-ci était calme. Ce genre de scène qu’on retrouvait habituellement dans les dramas la rendait folle, mais là, niet. Elle avait passé trop de temps avec lui et il n’avait pas ce genre de relation. Il se jouait d’elle, avait-il compris qu’elle lui donnait une chance de réclamer une chose de sa part ? Non, peut-être n’avait-il pas su déceler la subtilité de ses propos. Il était temps pour elle de le décrocher de son perchoir. « J’en ai pour pas longtemps, compte jusqu’à cent et je serais revenue » déclara-t-elle simplement en retirant sa main et en se relevant. Elle attrapa sa caméra et son téléphone portable avant de quitter la pièce.

Elle monte quatre par quatre les marches menant à l’unique étage du loft et balance sur son lit, caméra et portable, pour chercher au fond de son armoire un pantalon long et un pull. Il faisait froid, ce serait dommage qu’elle passe son week-end à agoniser pour être sorti en débordeur et short en février. Enfilant ces vêtements tout en descendant les escaliers, elle enfonce ses pieds dans ses tennis et sort de l’habitation pour en faire le tour et trouver Dae Bak, mais dans l’envers du décor. « Tu ne dois même pas être à soixante-dix, pas vrai ? » C’était une façon pour elle de le détendre tandis qu’elle tentait d’analyser comment il avait réussi à se retrouver coincé de la sorte. Posant contre le mur des briques laissé par les travaux, elle se faisait une petite échelle pour pouvoir mieux atteindre le spot délicat. « Compte jusqu’à cinq » souffla-t-elle en rattachant ses cheveux en chignon éviter qu’à la sortie du monstre, ces derniers s’accrochent et s’arrachent. Saisissant de ses deux mains la sangle décorative de la veste en cuir coincée, elle soulève légèrement Dae Bak au niveau de l’abdomen malgré toutes les forces qu’elle mettait et libère enfin son colocataire de sa prison de métal. « Dois-je t’offrir du tofu pour que tu n’y retournes plus ? » plaisanta-t-elle en descendant avec précaution sa mini-estrade. « Rendez-vous à l’intérieur » lança-t-elle avant de courir pour retourner au chaud à l’intérieur.


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Ce message a été posté Jeu 9 Juil - 21:36
« Tu es gelée, il est vraiment temps de te sortir de là.  » C’est enfin qu’elle le réalise ? Ou elle se foutait de moi ? Je la suppliais depuis au moins trois heures de me sortir de là, pourquoi n’avait-elle pas remarqué bien avant que j’étais gelé hum ? Je me le demandais. Mon idée pour lui échapper m’avait conduit à mon propre purgatoire. Pour le coup je n’avais pas eu une idée superbe, loin de là même. « J’en ai pour pas longtemps, compte jusqu’à cent et je serais revenue. » Cent ? Trop long. Qu’est-ce qu’elle allait faire pendant ce temps ? Compter sur cent, elle avait le temps de se faire des ramens ! Pourquoi elle me demandait de compter si loin ? Pourquoi pas trente ? C’était bien plus raisonnable. Et encore j’étais large. Elle n’était plus là, et j’avais déjà commencé à compter. J’étais d’ailleurs à trente… Et elle n’était toujours pas là ! C’était la preuve bien réelle qu’elle n’était pas du tout pressée de me sortir de là. Qu’est-ce qu’elle faisait ? J’entendais même du bruit venant d’en haut. Qu’est-ce qu’elle faisait en haut ? La porte d’entrée était en bas… Pas en haut jusqu’à preuve du contraire. J’avais envie d’hurler, mais à quoi bon hurler ? Ça ne servait à rien, et puis la connaissant, elle serait capable de me laisser encore plus longtemps perché sur cette foutue fenêtre. Ruminant tout seul, comme un idiot, dans le vide je me demandais quand elle allait venir. Soixante, il ne me restait plus beaucoup de temps avant d’arriver à cent. Plissant les lèvres, j’essayais d’écouter ce qu’elle faisait, mais je n’entendais rien. Est-ce qu’elle était toujours en haut ? Ou pas ? Bonne question. « Tu ne dois même pas être à soixante-dix, pas vrai ? »« Je suis à quatre-vingt-dix ! » crachai-je en plissant le nez. J’étais bientôt à cent même ! « Compte jusqu’à cinq. » Je ne voulais pas compter. Parce que j’allais encore compter bien plus que ce qu’elle me demandait. Ou alors c’était moi qui comptais trop vite ? C’était aussi peut-être le cas. Bien rapidement, je sentis ses mains sur mon corps, et en deux trois mouvements, elle réussit à m’extirper de là, m’offrant alors la liberté. Bordel, ce mot venait de prendre réellement son sens tellement je me sentais libre. Douloureux mais libre ! Que demander de plus ? « Dois-je t’offrir du tofu pour que tu n’y retournes plus ?  Rendez-vous à l’intérieur. » Main contre le mur, j’avais du mal à tenir droit et debout, tellement mes jambes me faisaient mal, mais aussi, toute la partie de mon buste qui avait été en contact avec la fenêtre. Une fois seul, je relevais mes vêtements et regardé mon corps. J’étais rouge, vraiment rouge, le genre de rouge qui allait virer en violacée, bleu, jaune et verdâtre pourri. Signe d’un hématome de dingue. Je soupirais en me massant la peau tout en avançant difficilement vers l’intérieur de la maison. Une fois dedans j’enlevais mes chaussures et trainais les pieds jusqu’au canapé ou je me jetais dos le premier pour soulager mon ventre. « Je meurs. » Lâchai-je en enlevant mon haut pour me mettre torse nu et lui montrer l’état de mon corps. « Je crois que j’ai besoin de glace, et de crème. » Message subliminal pour qu’elle m’aide encore un peu. Posant mes mains sur la ou j’avais mal, je soupirais en grimaçant par moment, je ne m’étais pas raté.

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Ce message a été posté Mer 15 Juil - 16:25
 
 
Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.  
 

Sautillant avec la grâce d'un schtroumpf vers la porte d'entrée laissée entrouverte pour éviter de perdre de précieuses secondes, la demoiselle entre la première et dans la foulée, se chausse de ses chaussons avant d'attendre le retour officiel de son colocataire et refermer la porte derrière lui. Le temps se rafraichissait et la facture d'électricité risquait de décrire des courbes de montagnes russes très coûteuses. Bien qu'elle n'avait pas à s'inquiéter de l'état de son compte en banque, l'idée d'économiser quelques yens pour s'acheter un petit caprice coûteux comme récompense la motivait à rester minutieuse.

Remplissant la bouilloire d'eau du robinet, eau déjà filtré par un engin déjà posé dans le sous-sol, elle la branche à une prise et sort deux tasses. « Je meurs », elle l'entendait agoniser dans l'un canapé du salon ce qui lui arracha un demi-sourire. La nuit allait être longue et le marchand de sable devait attendre encore quelques heures avant de répandre sa poudre magique. « Avant de mourir, voudrais-tu prendre un café ou un thé » lui demanda-t-elle sur un ton léger sans pour autant se moquer de la douleur que pouvait éprouver son ami. Attendant sa réponse, elle verse au fond de son verre trois cuillères à soupe de poudre de cacao et cherche dans le réfrigérateur une brique de lait. Elle savait qu'un lait au chocolat n'était pas le genre de boisson qui réchauffait ou emplissait son colocataire d'une joie presque enfantine, d'où le fait qu'elle se soit abstenue de lui en proposer. Dae Bak restait quelqu'un au goût très classique et parfaitement adéquat à son âge.

« Je crois que j’ai besoin de glace, et de crème. » Sans avoir besoin de se faire prier une seconde fois, elle sort du congélateur de la glace qu'elle enrobe autour d'une serviette et quitte la cuisine pour lui tendre le paquet artisanal, faute d'avoir cette espèce de bouillote à glace. Jetant un coup d'œil à l'hématome tatoué sur le ventre de son camarade, elle haussa les épaules « tu pourras toujours draguer les nanas en vantant tes mérites au combat, du style que ce bleu c'est parce que tu as fait la peau à un yakuza qui traînait dans le coin ?  » débita-t-elle à toute vitesse avant de filer, au risque d'y laisser sa peau. Enfin, du moins filer temporairement car la pommade se trouvait dans la boîte à parapharmacie se trouvant dans le salle de bain. Elle se senait fautive à cinquante pourcent, voir un petit moins car elle rejetait la faute sur la stupidité de Dae Bak. Sa position dans l'affaire ? L'opportuniste qui a profité de l'aubaine que lui offrait le manque de discernement du jeune homme. La plus petite des erreur peut être fatale, ce genre de phrase s'entend depuis l'enfance et revient en force passé le cap de l'adolescence.

La recherche fut brève, en cinq secondes elle trouva le pot. « Pas besoin que je t'aide à appliquer ça, non ? » L'odeur de la pommade ? Pas terrible. La texture ? Pire encore. Bien qu'il avait perdu la couleur uniforme de son ventre, il pouvait toujours utiliser ses mains pour se l'appliquer et le dos était épargné. Et puis, elle avait encore les boissons à préparer.


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Ce message a été posté Jeu 16 Juil - 12:46
J’étais enfin libre de cet étau et j’avais comme l’impression de revivre malgré la douleur qui persistait encore, signe que je n’allais pas restait sans reste. Après tout j’avais fait le con, alors je devais en assumer les conséquences. Et puis, si je râlais trop, elle allait forcément me faire une réflexion, alors autant rester plus ou moins silencieux. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire. Je pense. « Avant de mourir, voudrais-tu prendre un café ou un thé » « Un thé s’il te plait. A la bergamote si possible. » Non, je n’étais pas du tout chiant. Mais à choisir mon thé, je préférais ce goût-là. Mais la connaissant, je risquais d’avoir un thé autre que celui que je voulais. Agonisant sur le canapé, je soupirais en touchant plus ou moins ma « plaie » en me demandant pendant combien de temps j’allais avoir cette couleur-là. Surement un bon moment. « tu pourras toujours draguer les nanas en vantant tes mérites au combat, du style que ce bleu c'est parce que tu as fait la peau à un yakuza qui traînait dans le coin ? » Bien sûr. Je préférais me vanter sans avoir aucune blessure… ça faisait encore plus classe, et puis même ce n’était pas trop mon style de me vanter, encore moins de ce genre de chose. Et puis, pourquoi je me battrais contre un yakuza d’abord ? Je n’étais pas bagarreur pour un sous… J’étais juste cascadeur, ça s’arrêtait pas, je n’étais pas violent. « Ya, j’ai une tête à me battre moi ? Je suis aussi doux qu’un petit nounours. » Dis-je en tournant la tête pour la chercher du regard, sans la trouver. C’était vrai quoi. Bon, j’avais mes raisons d’être en colère et assez fourbe envers la famille qui m’avait abandonné, mais avec les autres, j’étais moi-même, j’étais juste un homme simple, et gentil. Qui ne ferait pas de mal à une simple mouche. « Pas besoin que je t'aide à appliquer ça, non ? » Prenant le pot, je le tournais entre mes doigts. « Non, ça devrait aller. Puis tu risquerais d’appuyer trop fort et de me faire mal. » Dis-je pour la taquiner. J’ouvrais le pot sans perdre de temps et en pris dans ma main pour l’appliquer sur mon hématome. C’était froid au contact de ma peau, mais ça me faisait un bien fou. Massant correctement toute la partie ou je devais y mettre de la pommade, je fis des mouvements circulaire un bon moment. Une fois bien appliquée, je me levais et posais le pot sur la table basse face au canapé. Direction la cuisine, je me lavais les mains avant d’attraper un torchon pour m’essuyer. « Il y a quelques choses à manger ? Ou pas ? J’ai un peu faim. » Dis-je en me tournant vers Jo Ah. Elle avait surement mangé, alors il restait peut-être quelque chose. Même si j’avais mangé avant de rentrer, j’avais faim de nouveau.

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Ce message a été posté Mar 18 Aoû - 16:49

Loft de Dae Bak & Jo Ah,
un samedi du mois de février.

Bergamote ? Où pouvait-elle en dénicher à une heure pareille de la nuit ? Elle le regarda pendant quelques secondes avant d’hausser les épaules et lui tourner le dos afin de chercher dans le réfrigérateur, un citron à presser. Cela y ressemblait, c’était jaune et ça poussait sur un arbre, elle n’allait pas non plus déranger le cultivateur pour quelques bergamotes car monsieur voulait en boire, en pleins hiver. Enfin, même si les saisons ne voulaient plus dire grand-chose puisqu’on pouvait quasiment trouver de tout si on oubliait saveur, prix ou encore les petits éléments chimiques qui modifiaient magiquement les gênes. « Un thé au citron, c’est noté » cria-t-elle depuis la cuisine, au moins, il n’aura pas de mauvaise surprise.  D’un pas léger, elle chercha un citron à presser, ça y ressemblait à des détails près ; c’était jaune et ça poussait sur un arbre. Il n’allait pas chipoter, après tout ça allait le réchauffer et il en avait bien besoin.

Attendant que sa décoction se prépare, la jeune femme alluma l’écran de son smartphone pour constater avec un sentiment partagé. Il était deux heures du matin, et ce depuis une dizaine de minute. Elle chercha une petite cuillère pour touiller le tout avant de se rendre au salon, mais elle s’arrêta en voyant son colocataire venir vers elle. « Il y a quelques choses à manger ? Ou pas ? J’ai un peu faim. » Tandis qu’il lui parlait, elle poussait vers lui, la tasse de thé au citron encore fumant tout en tentant de savourer son petit lait au chocolat.

La question de Dae Bak était pertinente, maintenant qu’elle y pensait, elle avait l’estomac vide. Les petits gâteaux, les chips, les bonbons, tous avaient été digéré. Inconsciemment, sa main se porta sur son estomac, elle commençait à avoir faim et ce que n’était qu’une question de minute pour que son estomac confirme son état. « Le frigo est vide surtout, il ne reste que des canettes d’alcool qui datent de je-ne-sais-quand. À ta place, je ne tenterai pas le diable » répondit-elle en s’éclipsant vers le salon et s’installer sur le sofa. Elle s’en souvenait maintenant, la raison pour laquelle elle devait chercher trier le courrier, pour chercher un prospectus d’un petit restaurateur du coin pour livrer un repas. Oups, petit oubli. Et puis, dans quelques heures, elle était supposée faire les courses. Tâche qu’ils faisaient parfois ensemble ou en solo, mais c’était souvent monsieur qui s’en chargeait puisqu’il cuisinait, c’était le spécialiste pour choisir ses propres ingrédients.

Pianotant les boutons de la télécommande prise à mi-chemin, elle posa sa tasse sur la table basse avant de tourner la tête vers son ami. « Je ferais les courses, as-tu besoin d’ingrédients en particulier ? » Demanda-t-elle avant de boire d’un trait sa boisson pour allumer le projecteur, histoire de voir ce qu’il y avait encore à cette heure-ci sur les chaînes de télévision.


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1. Joys of roommate ∞ Dae Bak

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