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 come over.

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 8 Fév - 16:43


come over.

Junmin avait passé une sale journée. Il s’était réveillé en retard, chose qui lui arrivé très rarement. Il avait tâché sa chemise avec son café, il avait du se changer à la dernière minute. À l’université, des premières années étaient venues l’accoster, voulant surement montrer leurs charmes. Junmin les avait envoyé balader, ne supportant pas ce genre de personnes. Les quelques personnes qu’il appréciait, il ne les avait pas vu de la journée. Il avait été coincé dans les bouchons en rentrant de chez lui à cause d’un accident, et pour finir il n’avait rien à manger, pas que cela lui posait un réel problème, mais pour la forme cela l’énervait encore plus. Il n’avait qu’une envie maintenant, c’était de prendre une bonne douche chaude et d’aller dormir, de réussir à dormir sans que ses pensées et ses démons ne le dérangent. Il n’avait même pas l’envie ni la force de travailler ce soir, alors que c’était pourtant un de ses passe-temps. Oui, ses études étaient également un de ses passe-temps. Il avait appris à vivre pour travailler et réussir ses études, alors cela ne lui posait aucun problème. Sauf ce soir. Il n’avait vraiment pas envie de s’y mettre, d’ouvrir son ordinateur et de travailler le management ou la gestion d’entreprises.

Il était affalé sur son canapé. Il n’avait même plus la force de se traîner jusque dans sa salle de bain. Il y avait des jours comme ça où on n’a envie de rien, où on ne peut plus rien faire par manque de force et de motivation, où on a même la flemme de penser. La tête de Junmin tomba en arrière sur le dossier de canapé. Il ferma les yeux, espérant pouvoir trouver un peu de repos pour combler l’ennui et la flemme qui le prenaient aux entrailles. Il ne savait combien de temps il restait comme ça, mais lorsque son téléphone vibra et le réveilla par la même occasion, il sentit que ses membres étaient tout endoloris, et son cou lui faisait mal. Il n’aurait peut-être pas du se mettre dans cette position, il était bon pour avoir chopé un torticolis. Il ne prit pas la peine de regarder son téléphone qui l’avait dérangé dans son semi-repos, et se dirigea vers la salle de bain. Maintenant qu’il avait retrouvé un semblant de force il n’allait pas rester là à rien faire.

L’eau chaude coulait sur son corps, le brûlant par endroit, mais il aimait ça, sentir cette chaleur suffocante sur sa peau. Il resta plusieurs longues minutes debout, sans faire le moindre mouvement, appréciant juste le contact de sa peau à l’eau. Mais la sonnette de la porte d’entrée le sortit de sa béatitude. Il grogna. Il n’avait aucune envie de sortir de la douche. Mais la sonnette retentit encore, et Junmin se décida à sortir. Il passa une serviette autour de sa taille, et alla ouvrir la porte. Il n’y avait que peu de personnes qui venaient le voir chez lui, et dans tout les cas, il s’en fichait de se montrer ainsi devant eux.Il ouvrit la porte, frissonnant à la sensation de l’air froid sur son corps dénudé, et se retrouva face à Ying. Un rictus quelque peu malsain s’installa sur son visage et il le laissa rentrer. "Qu’est-ce que tu veux ?" Junmin se rapprocha de Ying, se collant pratiquement à son dos sans le laisser parler. "J’ai passé une sale journée, j’ai besoin qu’on me détente." Junmin passa une main dans le cou de Ying pour le retourner vers lui, mais il fut gêné dans son entreprise par le sac que le plus petit tenait dans ses mains. "Qu’est-ce que c’est ?"

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 8 Fév - 20:31

We don't have to be ordinary make your best mistakes ‘cause we don't have the time to be sorry. So baby be the life of the party. I'm telling you, take your shot it might be scary. Hearts are gonna break ‘cause we don't have the time to be sorry so baby be the life of the party we are  Junmin & Ying

Come over.

Voilà près d'une semaine qu'il n'avait pas revu correctement Junmin. Certes il l'avait souvent croisé, mais ça ne lui suffisait pas. Il voulait le voir, réellement, surtout que depuis un moment, Ying se voyait perturbé par quelques rumeurs circulant au sujet de Junmin. Certains disaient qu'il traîne souvent avec une fille, Ellen, d'autres prétendent qu'ils les avaient vus s'embrasser. Ying était persuadé que tout ça était faux, mais par mesure de précaution, il souhaitait s'en assurer. Pour ça, il fallait qu'il parle à Junmin, se donnant toutes les chances de son côté pour se persuader que les rumeurs n'étaient juste que des rumeurs.

Il se laissa tomber sur son lit, cherchant le numéro de son comparse dans le répertoire de son téléphone portable. Gêné d'avoir à le questionner, il mit de longues minutes à se décider d'appuyer sur le bouton et de coller l'appareil à son oreille. 1ère sonnerie. Pourquoi est-ce qu'il s'en souciait au fond ? Si Junmin était amoureux, c'était bien. 2ème sonnerie. Mais en même temps, ça le dérangeait parce que Junmin était un peu à lui. 3ème sonnerie. Pourtant, tout était juste question de sexe, Junmin ne pouvait pas être à lui en dehors des draps qu'ils partageaient. 4ème sonnerie. Mais pourquoi prendre ces rumeurs trop à cœur dans ce cas ? 5ème sonnerie. De toute évidence, si c'était clair pour Junmin, ça ne l'était pas pour Ying. Il n'était plus question seulement de sexe. Ce n'était pas juste qu'Ellen l'ait et pas lui. Votre correspondant est injoignable pour le moment... Un soupire passa la barrière des lèvres de Ying qui raccrocha et laissa tomber son portable sur ses cuisses. Et si, justement, il était avec elle ? Et si, justement, les rumeurs n'étaient pas vraiment des rumeurs ? Ses lèvres se pincèrent, il fronça les sourcils et jeta son portable sur le côté avant de se lever d'un bond. Il fallait qu'il vérifie tout ça.

Il enfila sa veste, passa sa main dans ses cheveux pour se recoiffer brièvement et enfila ses chaussures. Une fois dehors, c'est naturellement qu'il entra dans une épicerie, vérifiant la monnaie dans sa poche. Il avait de quoi prendre un bon repas accompagné de quelques friandises. Son sachet en main, il prit la direction de la résidence de Junmin, avec une boule dans le ventre, se demandant la surprise qu'il aurait en allant le voir. Surprise ou pas. Et s'il n'avait pas répondu parce qu'il avait eu un accident ? Et s'il n'avait pas répondu parce qu'il n'était pas là ? Maintenant qu'il se trouvait dans sa rue, il était inconcevable qu'il ne le voit pas. Comme si les minutes en dépendaient, il accéléra sa marche, se stoppant, le souffle court, devant la porte du chinois. Un coup de sonnette. Ying glissa sa main libre dans sa poche, constatant que son portable ne s'y trouvait pas. Normal, il l'avait oublié sur son lit. Deuxième coup de sonnette. C'est quand il allait appuyer une troisième fois sur la sonnette que la porte d'entrée s'ouvrit. Son cœur rata un battement en le voyant. Juste une petite serviette couvrait son corps. Instantanément, ses joues rosirent mais il fit passer ça sous le compte du froid extérieur et de sa petite course.

Il pénétra dans l'habitation quand il l'en autorisa en s'effaçant de l'entrée et balaya rapidement le portemanteau du regard. Pas un vêtement ou des chaussures de femme, il était seul. Soulagé, ses lèvres tracèrent un sourire. Sourire qui s'effaça légèrement en le sentant là, dans son dos. Ses paroles étaient significatives et ne méritaient pas d'être déchiffrées. La main sur sa nuque le fit se retourner à moitié, le sac bloquant le mouvement en percutant légèrement la hanche de Junmin. Ying se dégagea alors rapidement et se tourna vers lui, ouvrant le sac sous son nez pour lui en montrer le contenu. « C'est moi qui cuisine ! J'espère que le menu t'ira. » Il abandonna ses chaussures et pénétra dans la cuisine, posant le sac sur le plan de travail et en extraire son contenu. Un morceau de viande, quelques légumes, un sachet de riz, des fruits et des bonbons. N'ayant plus vraiment de gêne avec Junmin, il ouvrit les placards en quête d'outils pour cuisiner. Il ôta sa veste, la posa sur le dossier d'une chaise et se lava rapidement les mains. « Ton portable ne fonctionne plus ? J'ai essayé de te joindre. » Certaines façons de lui demander ce qu'il avait foutu pour ne pas lui répondre.
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Ce message a été posté Mer 11 Fév - 16:57


come over.


Junmin savait que la plupart du temps, lorsque Ying venait, ce n’était pas pour coucher avec lui. Le plus petit était là pour autre chose, et il se débrouillait presqu’à chaque fois pour que le brun ne puisse pas faire ce qu’il avait envie avec le corps de Ying. Bien que le corps du chinois était ce qui intéressait à la base, Junmin, il commençait à éprouver un semblant d’amitié pour le jeune homme. Non, à vrai dire, ce n’était pas de l’amitié. Les amis sont censés se saluer lorsqu’ils se croisent, sortir ensemble pour s’amuser et rigoler, se raconter leurs vies et des blagues. Ying et Junmin ne faisaient rien de tout ça. Pendant un certain moment, les seuls instants où ils se voyaient à l’appartement de Junmin ou dans des endroits isolés était pour coucher ensemble. Il n’y avait que du sexe entre eux à l’époque. Comme si Ying était la pute privée de Junmin. Mais Ying avait commencé à venir chez le plus jeune sans vouloir forcément coucher avec lui. Au début, cette attention qu’il lui portait énervait Junmin. Il n’était pas habitué à ce que quelqu’un vienne chez lui sans raison particulière. Juste pour lui faire à manger, ou alors pour le saluer parce qu’ils ne s’étaient pas vu pendant plusieurs semaines. Mais Junmin avait fini par s’habituer aux visites de Ying, et il se pourrait qu’il commençait à apprécier la présence du plus vieux.

Alors bien sûr, il y avait Ellen, la jeune femme qui ne cessait d’hanter les pensées de Junmin la plupart du temps. Mais cela n’empêchait en rien de désirer et d’avoir Ying pour lui également. Il ne savait pas ce qu’était l’amour, le vrai amour. Il ne savait pas non plus les règles d’un couple. Et premièrement, il n’était pas en couple avec Ellen. Du moins, il n’y avait rien d’officiel. Alors le corps de Ying lui appartenait encore, et il comptait bien en profiter. Comme aujourd’hui. Il était plutôt de mauvaise humeur suite à sa mauvaise journée, et n’avait qu’une envie chose, c’était de se changer les idées et de profiter du corps extrêmement tentant de Ying qui se trouvait à quelques centimètres à peine de lui. Mais le chinois avait d’autres plans en tête, et lorsqu’il sentit le paquet le percutait à la hanche, l’empêchant d’avoir Ying contre lui, il grogna d’énervement et de frustration, mais il se contrôla et ne fit rien, attendant que le plus petit ne se décide à réagir, ce qu’il fit d’ailleurs très vite. Junmin le regarda, haussant un sourcil. Alors que Ying retirait ses chaussures et se dirigeait vers la cuisine pour faire à manger, Junmin parla d’une voix plus ferme et dure qu’il ne l’aurait voulu. "J’ai pas faim. " Il marqua une pause, s’arrêtant en plein milieu de l’encadrement de la porte. Peut-être qu’effectivement, il était trop dur avec le chinois alors qu’il lui proposait juste de faire à manger. "Mais si ça peut t’faire plaisir, fait à manger alors." Il passa sa main dans sa nuque, se demandant ce qu’il devait faire. Cela faisait quelques temps que Ying était venu pour la dernière fois faire la cuisine chez lui. Il ne savait pas s’il devait l’aider, ou tout simplement retourner à ses occupations, et peut-être par la même occasion, s’habiller, car il était toujours uniquement vêtu d’une serviette. "Ah, c’était toi. J’étais sous la douche." Sur ce, il se dirigea vers sa chambre enfilant rapidement un jogging et un pull long et large à la hâte. À peine deux minutes plus tard, il retourna dans la cuisine, s’approchant de Ying. "Tu fais quoi à manger, ça… ça sent bon." Finalement, peut-être que Junmin mangerait ce soir. L’odeur qui commençait à se diffuser à travers son appartement arrivait à réveiller son estomac. Junmin prit des baguettes et des verres et se rendit dans le salon pour les poser sur la table basse. Il avait beau avoir une table-bar dans sa cuisine et une table dans la salle à manger, il ne s’en servait pratiquement jamais. Lorsqu’il mangeait chez lui, il ne mangeait que sur la petite table du salon, devant la télévision et confortablement installé sur le canapé. Il retourna auprès de Ying dans la cuisine. "Ça faisait longtemps que t’étais pas venu me voir. J’dois avouer que tu m’as manqué un peu." Il s’approcha de Ying, posant une main sur sa hanche, et soufflant dans sa nuque. Peut-être que Ying allait encore le repousser, mais au moins il aurait essayé. Il savait que Ying n’était pas pour ça, sinon il n’aurait pas pris la peine de ramener quelque chose et aurait juste offert son corps sur le pas de la porte, profitant du fait que Junmin était juste en serviette qui plus est.

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Ce message a été posté Mer 11 Fév - 18:00

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Come over.

Son corps n'appartenait qu'à Junmin. C'était le premier à l'avoir touché, le premier à avoir souillé son corps. C'était le premier à lui avoir faire découvrir ce point de non retour, le premier et le dernier qu'il laisserait toucher de la sorte. Alors il espérait vraiment que ce que Ying avait entendu sur Junmin, soit totalement faux. Que tout ça ne soit dit que pour attirer l'attention et rien d'autre. Mais il avait peur. Sans le montrer, évidemment, mais il avait horriblement peur que Junmin lui échappe. Que lui et sa brutalité ne le quitte aussi vite qu'il n'était apparut. En bref, il était capable de beaucoup de chose rien que pour le récupérer, même si pour ça il devait subir, encore et encore, les assauts de ses reins. Décidé à avoir le fin mot de l'histoire, c'est cette raison qui l'avait fait venir. Bon, aussi parce qu'il lui manquait horriblement mais principalement à cause de cette horrible histoire. Il avait remarqué le ton quelque peu cinglant, mais ne s'en préoccupa pas. Tant qu'il ne lui donnait pas une véritable bonne raison d'être là, il subirait sa froideur. C'était aussi ce qui chagrinait le chinois.

Il se rendit dans la cuisine, commençant à s'atteler à la cuisine, sachant qu'il allait y mettre du sien pour lui faire un repas digne de ce nom. Ying avait l'avantage de savoir bien cuisiner. Peut-être que cette fille aussi ? Alors il devait faire mieux. Se donner davantage. Concentré, il n'entendit que partiellement les paroles de Junmin, se retrouvant seul une fois ce dernier parti se vêtir. Il fallait à tout prix qu'il sache. Il fallait à tout prix qu'il lui demande tout un tas d'information sans craindre de le mettre dans une colère noire. Et dieux sait combien Junmin était facilement incontrôlable dans ces cas-là. Il avait fait chauffé les légumes et passait à la cuisson des morceaux de bœufs, des grillades. Il concoctait également une sauce dont il avait le secret comme sa mère le lui avait peut avant qu'il ne vienne ici. Le compliment le fit largement sourire et il tourna la tête vers Junmin, observant ce dernier attraper baguette et verre pour tout aller mettre ailleurs. Heureusement que Junmin ne le voyait pas, lui et son sourire niais, ses joues rouges et des yeux qui transpiraient l'amour. Il se reprit au retour du jeune homme, reprenant sa cuisine qui semblait bien partie pour être terminée avec succès.

Il lui avait manqué ? Même si c'était juste un peu, ça lui suffisait. Le cœur de Ying manqua un nouveau battement et ses jambes flageolèrent. Il rêvait tellement de l'entendre lui dire ce genre de chose. A son souffle chaud, sur sa nuque, un frisson remonta de ses reins jusqu'à sa nuque, lui faisant échapper un faible soupire. Instinctivement, ses yeux se fermèrent et son dos s'appuya légèrement contre son torse comme une invitation à poursuivre. Comme une invitation à... Non. Il ne fallait pas. Pas avant de savoir. S'il ne lui demandait pas avant, il finirait dans les draps, à s'abandonner à lui et oublierait de le questionner. Il se ressaisit, éteignant le gaz.  « C'est. C'est cuit. » Il se mordit la lèvre, ses doigts se resserrant sur le manche de la casserole. « On... va manger ? » Il tourna son visage vers lui, les joues couleur pourpre. Junmin pourrait facilement deviner qu'il avait bien faillit avoir sa victoire. Sans aucun doute, Ying n'avait envie que d'une chose, foutre le repas aux oubliettes et s'abandonner entre ses bras. L'aider à oublier sa mauvaise journée.  « Ça va être froid, ça serait dommage alors... Peut-être au dessert ? » Il avait vraiment dit ça ? Son visage traduisant sa gêne de lui parler de cette façon, avec autant de sous-entendus, il s'extirpa de ses bras, avec la casserole et deux assiettes. Il emmena le tout au salon, constatant les couverts sur la table basse. Il s'installa sur le canapé et prépara l'assiette de Junmin avec une attention toute particulière avant de se servir la sienne avec beaucoup moins d'esthétisme. Il attendit que Junmin prenne place à ses côtés et lui souhaita un bon appétit avant de prendre ses baguettes. « Hm... tu sais que je partage ma chambre avec une fille ? Elle s'appelle Ellen. Tu l'as connais ? » Beaucoup trop direct mais assez bien formulé pour ne pas en dire de trop. Il prit un morceau de viande et le glissa dans sa bouche, n'osant même pas le regarder.
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Ce message a été posté Dim 15 Fév - 0:44


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Junmin n’aurait jamais pensé qu’une conquête d’une nuit aurait pu prendre une telle place dans sa vie. Il n’aurait jamais imaginé que cette fameuse personne qu’il aurait faite sienne pour un unique soir s’accroche à lui au point de vouloir partager sa vie. On dit que les coups de foudre existent. En était-ce un alors pour le chinois qui avait succombé sous les limbes de plaisir et sous les coups de rein de Junmin ? Il aurait encore moins pensé qu’il puisse ressentir un tel sentiment de possessivité. C’était comme si cette personne et lui avaient été destiné à se voir. On a beau dire que leur rencontre était due au hasard, mais pour qu’il y ait un tel attachement, un tel lien infaillible entre eux, cela devait être bien plus du hasard. Il est vrai qu’au début, lorsque le jeune chinois insistait maladroitement auprès de Junmin, ce dernier s’énervait rapidement et devenait violent dans ses propos. La présence du jeune homme, si ce n’était pas pour coucher ensemble, était incroyablement supportable pour Junmin. Mais avec le temps, il a apprit à le connaître, et peut-être à apprécier sa présence. Tout ce que Junmin savait, c’était que Hui Ying était sa propriété. Jamais il ne le partagera avec quiconque. C’était son objet, sa proie, sa chose la plus précieuse. Il était persuadé qu’il en mourrait s’il advenait à ce qu’il lui soit volé. Junmin semblait être égoïste à penser de cette façon. Après tout, il avait Ellen déjà pour lui, que faisait-il à vouloir l’intégralité sur deux personnes ? Il ne pouvait tout simplement pas s’accaparer deux personnes pour ses propres envies, son propre bien-être. C’était égoïste de sa part, et malsain envers Ellen. Mais Junmin n’en avait que faire de cette voix qui lui tiraillait l’esprit lorsqu’il était trop fatigué pour contrôler ses pensées. Il voulait les deux pour lui seul, il les avait, il les aurait pour toujours. C’était ainsi et pas autrement dans la tête de Junmin. Il ne se voyait pas vivre avec l’absence d’un des deux.

Voir ainsi l’effet qu’il provoquait chez Ying était exaltant pour Junmin. Il aimait se sentir apprécié et aimé de la sorte, surtout lorsqu’il s’agissait du chinois. Entendre sa voix chevrotante et voir son teint rougi par l’embarras de la situation fit naître un sourire de vainqueur sur le visage de Junmin. Il hocha légèrement la tête lorsque Ying proposa d’aller manger. Mais il n’était pas encore prêt à partir, il observait le jeune homme dans ses bras. Le voir ainsi, entièrement à sa merci, entouré du grand corps de Junmin, le fit frissonner. Il ressemblait à ces personnes qui ne donnent envie que d’une chose, de les protéger au risque de sa vie. Junmin se mordit la lèvre. Il pouvait penser ça avec Ellen. Il pouvait penser qu’il avait envie de la protéger coûte que coûte, mais il n’avait pas le droit avec Ying. Il voulait peut-être les deux, mais il n’avait pas le droit de tout mélanger ses sentiments. La remarque hésitante de Ying le fit revenir au moment présent. Il s’approcha encore plus de l’oreille de Ying, et lui mordillant gentiment le lobe, il chuchota. "J’ai hâte." Sa main était toujours sur la hanche du plus petit, et il la descendit afin d’attraper ses fesses et de les agripper doucement mais fermement dans sa main. Il aimait surprendre Ying avec des gestes comme celui-ci, et il savait surtout que sa résistance allait diminuer encore plus vite face à lui. "Ça va être dur de se retenir" souffla Junmin alors que Ying s’en allait vers le salon après avoir réussi à s’extirper de la prise du plus grand. Junmin se passa de l’eau sur le visage. Il avait envie de jouer avec Ying ce soir, tester ses limites, mais quelque chose lui disait que l’autre n’attendait pas ça de sa part. Tant pis, il aurait quand même ce qu’il voudrait, après tout il arrivait toujours à ses fins.

Il s’assit sur le canapé, à côté de Ying qui lui avait soigneusement préparé son assiette. Il répondit vaguement au bon appétit du plus petit, et se mit directement à manger. Il s’arrêta nettement dans son geste quand Ying ouvrit la bouche pour parler. Junmin se retourna vers lui, essayant de le sonder mais le chinois ne relevait pas la tête, semblant se concentrer sur son assiette et sa nourriture qui paraissait soudainement très intéressante. Junmin finit de mâcher et d’avaler le morceau de viande qu’il avait dans la bouche. [color=#8fbfca"Alors c’est vrai, tu as été changé de dortoir."[/color] Junmin ne savait pas s’il devait répondre sincèrement à la question de Ying. Tout le campus savait qu’ils se connaissaient, alors pourquoi posait-il la question ? Junmin prit un nouveau morceau qu’il mangea, avant de se tourner vers Ying. "Hum, je la connais." Il observa Ying, essayant de savoir ce qu'il était en train de penser. "Pourquoi tu me demandes ça ? Tout le monde sait qu'on se connait, elle et moi." Junmin avait du mal à savoir deviner où Ying voulait en venir, mais il sentait qu'il allait moyennement apprécier. Il n'aimait pas parler de sa relation avec la jeune femme.

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Ce message a été posté Sam 21 Fév - 22:24

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Il avait succombé, oui. Ce qui avait été un viol, à la base, s'était transformé en un jeu particulièrement malsain. Ying n'avait pas voulu ce soir-là mais, trop bourré pour entendre ses protestations, Junmin avait complètement occulté les geignements et les suppliques du chinois. Sa virginité était partie en un coup de reins. La douleur avait été vive et c'était ressentie le lendemain, au réveil. Quoi qu'il en soit, quand il avait ouvert les yeux, il ne s'était pas dit 'je vais me rendre au commissariat pour porter plainte', non, il avait juste pensé que ça n'avait pas été si terrible. Que, finalement, si ça s'était passé ainsi, c'est que ça le devait. Sa première fois devait se passer ainsi et avec Junmin. Il n'avait même pas regretté un seul instant. Puis il s'était bêtement jeté à nouveau dans la gueule du loup quelques nuits d'après. Puis les autres nuits d'après. Il commanditait ses propres viols à chaque fois. Viols qui n'en était plus. Alors oui, on pouvait parler de coup de foudre. Un coup de foudre violent et incontrôlable. Incontrôlé également, il ne comptait pas renier ce qu'il ressentait. Peu importe ce qu'il se passerait à l'avenir.
Il était inconcevable, donc, que Ying le partage avec une fille. Une fille qu'il avait déjà en horreur. La simple vision de ce visage de porcelaine le rendait fou de rage. Il pourrait vomir ses tripes de se retrouver en face d'elle. Il la détestait depuis qu'il avait entendu qu'eux deux se fréquentaient. Pourtant, Ying ne connaissait pas leur véritable relation et, après tout, ça ne le regardait pas puisque Junmin ne lui appartenait pas. Il ne pouvait pas être égoïste à ce point. Et pourtant, dans sa tête, tout était déjà ficelé. Il n'allait pas laisser Ellen lui voler Junmin. Mais avant, il fallait qu'il en soit certain. Il ne pouvait pas s'attaquer à une personne sur des rumeurs. Il fallait qu'il voit plus loin que le bout de son nez.

Sortit de ses pensées par les dents de Junmin, Ying ne put retenir le miaulement qui s'échappa de sa gorge, le ton était annoncé, il devra préparer le dessert après avoir tâté le terrain. Il ne se laissera pas abuser ce soir sans avoir eu ce qu'il voulait en premier lieu. Le chinois était donc décidé à ne pas se laisser manipuler pour le moment. Il se rendit jusqu'au salon où se déroulera le repas.
Oui, il avait été changé de dortoir mais Ying ne pensait pas que ça soit très intéressant pour le moment, il attendait tout autre chose, aussi, il ne releva pas les propos de Junmin, attendant patiemment la suite tout en continuant de mâcher le même morceau de viande pendant 2 minutes. Oui. Tout le monde sait. Ses simples mots lui firent l'effet d'une douche froide. Il avala difficilement le morceau de viande qui eut beaucoup de mal à passer, sa gorge s'étant nouée d'un seul coup. Le silence tomba. Il ne savait même pas quoi dire, tous les mots voulant sortir en même temps. Ses lèvres se pincère et il joua avec son couvert dans les nouilles, sans en manger une seule. Alors c'était vrai et tout le monde le savait. Tout le monde sauf lui. De toute évidence, les rumeurs ne semblaient pas si infondées. L'irritation le pris et cela se sentit dans son attitude devenue légèrement nerveuse. « Oui, tu as raison, même moi je le sais. » Il laissa tomber ses baguettes sur la table et échappa un petit rire nerveux, tout en attrapant son verre d'eau d'un geste maladroit. « Elle n'est pas là aujourd'hui ? » Il avala rapidement le contenu de son verre, le reposant d'un geste un peu trop brusque. Pourquoi la colère le prenait si soudainement ? Ses joues s'en étaient même empourprées mais ce n'était plus sur le compte de la gêne cette fois. « Tu veux un fruit pour le dessert ? Je n'ai que ça à te proposer. Peut-être t'en amènera t-elle un meilleur à son retour ? » Si Junmin ne comprenait pas sa jalousie, il ne comprendrait jamais rien. Ying jeta ses baguettes dans son assiette dans un bruit de vaisselle et se leva d'un bond, près à débarasser son petit coin de table, sans un seul regard pour Junmin – qu'il n'avait pas regardé depuis d'ailleurs – et il savait que s'il le regardait, Junmin lirait dans ses yeux toute la colère, toute la jalousie, la blessure qui commençait sérieusement à le blesser. Il pourrait tout lire et tout comprendre en une fraction de seconde.
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Ce message a été posté Sam 28 Fév - 17:56


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Bien que la journée de Junmin n’avait pas été joyeuse, la venue de Ying aurait pu au moins améliorer sa soirée. Même s’il ne l’avouait pas, même pas à lui-même, la venue du jeune homme lui faisait du bien, qu’ils couchent ensemble ou non. Il l’éloignait de ses problèmes, il ne pensait plus à rien si ce n’est au jeune homme. Il ressemblait à une bouée de sauvetage qu’il pouvait agripper peu importe quand. Mais le fait que le jeune chinois refuse d’abord ses avances, puis lui parle de sa vie privée mit plutôt en rogne Junmin. Il comptait se détendre, manger ce que Ying avait fait pour lui et peut-être coucher avec lui durant la nuit, le chassant à la première heure le lendemain matin. Le chinois avait tout foutu en l’air en parlant de ce que Junmin essayait d’oublier.

Il mangeait son morceau de viande, attendant que Ying réponde. Il n’avait aucune idée pourquoi le jeune homme lui parlait de ça maintenant, peut-être c’était pour combler le vide mais alors c’était une horrible tentative. Junmin releva la tête entendant Ying rire faiblement. Il haussa un sourcil, se demandant ce qu’il avait. Sa question et la fermeté de son geste étonna quelques peu Junmin. Depuis quand s’énervait-il pour quelque chose comme ça ? Junmin pensait le connaître, ne serait-ce qu’un minimum, mais il s’avérait qu’il était face à un étranger. Pourquoi agissait-il de la sorte, comme s’il… Il fait une crise de jalousie ? Junmin faillit s’étouffer en pensant ça. Ce n’était pas possible. Il observa Ying. Alors il était en train de lui faire une crise de jalousie, il était jaloux d’Ellen ? Pour qui se prenait-il, ce n’était pas comme s’ils étaient un couple ou peu importe. À la réplique de Ying, Junmin rigola. Son rire était rauque et nerveux, et forcé. Sa mâchoire était serrée, et ses yeux reflétaient un début de colère. Il ne savait même pas pourquoi il se mettait en colère, mais cette situation, Ying agissant comme s’il était une femme trompée, l’énervait.

Junmin se leva, arrêtant Ying dans son élan. Il le plaqua contre le mur, l’empêchant d’avancer plus loin, ayant posé sa main contre le mur juste à côté de sa tête. Il se mordit la lèvre, essayant de ne pas paraître trop énervé par tout ça. "Tu peux m’dire ce qu’il se passe ici ? T’es en train de faire quoi là, une crise de jalousie ?" Junmin rapprocha son visage de celui du chinois, sa bouche n’étant plus qu’à quelques centimètres de la sienne. "T’as cru que t’étais ma femme, que tu pouvais venir chez moi comme ça me faire à manger, me dire quelles fréquentations je dois avoir et faire ta jalouse ? J’fais ce que je veux, ok ?" Il attrapa de son autre main les cheveux de Ying, penchant sa tête sur le côté alors que sa bouche et sa langue s’approchait de son cou. Il lécha le cou du chinois et le mordit sensuellement au même endroit. "C’était pas vraiment la bonne journée pour m’énerver aujourd’hui." Il enleva sa main du mur pour venir attraper une fesse de Ying et la malaxer. "Me dis pas que tu veux pas… ça." Junmin avait rapproché son bassin de celui du chinois, les deux étaient collé l’un contre l’autre. Le souffle de Junmin s’accélérait, sa bouche remontait le long de la mâchoire de Ying pour venir l’embrasser.

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Ce message a été posté Sam 14 Mar - 0:47

We don't have to be ordinary make your best mistakes ‘cause we don't have the time to be sorry. So baby be the life of the party. I'm telling you, take your shot it might be scary. Hearts are gonna break ‘cause we don't have the time to be sorry so baby be the life of the party we are  Junmin & Ying

Come over.

Il se leva, près à partir, cette situation l'insupportait. Il n'avait même plus envie de voir le visage de Junmin pour ce soir. Alors qu'il contournait le fauteuil, son équilibre lui échappa. L'assiette, le verre, les couverts et le reste de nourriture s'étalèrent sur le sol dans un bruit de casse. Son dos, lui, heurta le mur dans un geste assez violent qui, au premier abord sembla l'effrayer un peu. Une crise de jalousie ? Bien sûr que s'en était une, mais il préférait plutôt mourir que de le crier ouvertement. Son bras se mit entre eux deux, essayant d'instaurer une barrière de sécurité entre leur deux corps. « Tu rêves mon pauvre ! » Les paroles de Junmin ne pouvaient pas être plus méchantes. Ying avait pensé s'en prendre plein la tronche, mais de là à être catégorié comme un femme, qui plus est comme Ellen, c'était peut-être un peu poussé. Il poussa son bras contre le torse de Junmin, cherchant à le faire reculer. « Être ta femme serait un vrai supplice ! Je préfère encore rester seul plutôt que d'être avec toi ! » C'était faux. Il aurait tout donné pour être sa chose. Pour lui servir de tout ce qu'il voulait. Se travestir en femme même, s'il le voulait ! Ying était arrivé à un stade critique des sentiments amoureux et, fatalement, ça jouait sur ses nerfs et sa raison. Il grimaça quand ses cheveux subirent autant que sa gorge.

Il fronça les sourcils et entrepris d'enfoncer le peu d'ongle qu'il avait dans les épaules de Junmin, le renard était près à l'attaque. Les sourcils froncés, un grognement s'échappa de sa gorge et il griffa le bras nu du jeune homme, lui laissant une longue trace rougeâtre et presque sanglante. Lui laisser autant de marque que possible. Tout faire pour qu'Ellen comprenne qu'il n'était pas un corps libre. Les yeux humides de larmes rageuses, Ying tourna la tête et agrippa brutalement les lèvres de Junmin pour les mordre ne les relâchant qu'une fois qu'il eut sentit le goût âcre du sang entre ses lèvres. Emprunt de colère, de profonde frustration, il ne voulait qu'une chose, lui rendre la douleur. « Tu as raison. Je veux ça. Seulement, si je suis pas ta femme, je suis encore moins ta pute ! Mais si ça te fais tellement envie, on peut trouver un arrangement comme je peux en trouver avec d'autres si me toucher te conviens plus ! Je suis sûr que t'es facilement remplaçable. » Faux. Archi faux. Son corps n'avait été pris que par un seul être. Junmin. Personne n'avait posé un seul doigt sur lui. Et remplacer Junmin ? Jamais ça ne pourrait lui venir à l'idée. Il n'en aurait même pas envie. Seulement, Ellen allait finir par le remplacer lui, donc autant prendre les devant et lui faire mal en premier pour éviter de trop souffrir. C'était vraiment comme un roman à l'eau de rose cette histoire. Ses doigts s'agrippèrent au haut de Junmin, l'empêchant de s'éloigner si l'envie le prenait. Fatalement, il essayait de le faire fuir mais le retenait au maximum. C'était un peu le serpent qui se mordait la queue. Ying nicha son visage dans le cou de Junmin et ferma les yeux, son souffle saccadé par la colère et non par le désir. La peur plus que la colère peut-être. « J'espère que ça ne la dégoûte pas de savoir que tu touches à un homme. » Il happa la peau du cou de Junmin entre ses lèvres, aspirant pour la relâcher quelques instant après et admirer la belle marque rougeoyante. Le suçon serait visible pendant de long jours, de quoi tenir Ellen éloignée pendant quelque temps jusqu'à ce qu'il puisse préparer un nouveau plan. Il en viendra à bout de cette sorcière qui osait voler dans sa volière sans y être invité et venir draguer son beau aigle royal sous son bec. Hors de question qu'il laisse cet oiseau de malheur venir chier sur ses plates bandes.
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Ce message a été posté Ven 20 Mar - 19:58


come over.


Junmin sentait la prise qu’essayait d’avoir le chinois sur lui, essayant de la faire reculer par la force de son bras. S’il y avait une chose qu’il n’aimait pas, c’était de se faire repousser par les personnes qu’il désirait. Il avait bien conscience qu’il avait été trop dur dans ses paroles envers le plus âgé, mais c’était plus fort que lui. Il n’avait pas supporté cet interrogatoire, cette envie de savoir sa vie privée qui ne regardait que lui. C’était sûrement égoïste et complétement idiot de vouloir Ying pour lui seul alors que lui voyait d’autres personnes. Il mentait, il était un menteur. Mais après tout, on ne fait que répéter l’éducation qu’on a reçu. Et elle n’était pas des plus saines pour Junmin. Le mensonge, le mal, c’était dans ces choses qu’il baignait depuis qu’il était encore qu’un enfant avec une âme pure. Il avait fait bien des choses terribles depuis, bien qu’elles ne furent pas aussi terribles ou horribles que les actions de son père. Mais là n’était pas la question. Ying le repoussait, c’était comme s’il ne pouvait supporter de se tenir près de lui à présent. Et à vrai dire, Junmin avait plutôt aimé ce début de crise de jalousie. Il aimait sentir qu’une personne tienne assez à lui pour se battre pour lui. Ça le faisait sentir un peu plus humain qu’il ne l’était. Mais les paroles de Ying furent comme un coup en pleine poitrine, le privant de sa respiration. Junmin avait beau essayé de se persuader que ce qu’il venait d’entendre n’était qu’un mensonge pour qu’il laisse de l’espace à Ying, pour qu’il s’éloigne et que le chinois puisse enfin respirer de nouveau, il n’arrivait pas à chasser la voix de Ying qui résonnait dans son esprit. S’il avait ses propres paroles dures, celles-ci étaient insupportables à entendre. Peut-être qu’au final, Ying n’en avait vraiment rien à faire de lui. Tout ceci n’était qu’une simple mascarade, alors ?

S’il n’était ici que pour du sexe, peut-être était-ce qu’il devait lui offrir pour qu’il reste, du sexe ? Il attrapa sa fesse et la malaxa. "Me dis pas que tu veux pas… ça." Il avait rapproché son bassin de celui du plus âgé, sentant son souffle s’accélérer et venir s’écraser contre les lèvres de Ying. Il avait furieusement attrapé ses lèvres, les mordant, les torturant. Junmin se retenait de gémir de douleur et de le repousser. S’il le repoussait, il partirait surement pour de bon. Et dans le fond, il savait qu’il le méritait, cette douleur physique que Ying lui infligeait. Il avait aperçu les yeux humides, remplis de larmes du blond. Il pleurait, de colère, de frustration, de tristesse ? Junmin n’en savait rien. Il n’avait pleuré qu’une fois, et il avait chassé ce geste et sa signification depuis. Il ne supportait pas cet instant de faiblesse que les pleurs apportent aux personnes, les rendant encore plus misérables qu’ils ne le sont. Mais bizarrement, il n’appréciait guère les voir sur le visage de Ying, et pas pour la raison qu’il pensait. C’était comme si ces larmes risquant de dévaler sur les joues douces et fines venaient de briser un petit quelque chose en Junmin. Comme si le regret venait de prendre part en lui. Le regret, et le sang. Junmin passa sa langue sur sa lèvre inférieure, récoltant une goutte de sang. Il regarda Ying dans les yeux, essayant de ne pas ciller. Chacun des mots de Ying était tel un coup de poignard, un peu plus profond à chaque fois. Qu’avait-il fait pour qu’ils en arrivent à là ? Il n’avait jamais voulu qu’ils se disputent, qu’ils en arrivent aussi loin ? Il entendait, il voyait le chinois lui murmurait tout proche de son visage chacun des mots qu’il disait, mais c’était comme s’il était parti depuis un moment déjà. Il était parti pour ne pas avoir à attendre ce qu’il était en train de lui dire. Il ne pouvait pas les entendre, il refusait de les entendre. Mais il ne pouvait les empêcher d’atteindre ses oreilles. Pourquoi de simples mots d’une personne à laquelle il n’était pas supposé porter beaucoup d’attention, semblaient le blesser ? Pourquoi Ying arrivait à le blesser, alors qu’il s’était promis de ne plus s’attacher à quelqu’un de cette manière, afin de ne plus avoir à souffrir.

Il recula d’un pas, ne pouvant uniquement placer son pied derrière lui avant que Ying n’agrippe son tee-shirt. Junmin fronça les sourcils, ne comprenant pas. Il le repoussait, mais le retenait en même temps. "Tu devrais savoir ce que tu veux, ce serait mieux, non ?" Junmin n’était pas du tout amusé par la situation, et pourtant un sourire se forma sur son visage. Un sourire presque sadique, démoniaque. Mais à vrai dire, c’était plus un sourire empli de tristesse, ainsi que son regard. Une simple situation s’était transformée en cauchemar pour le jeune homme. S’il s’était imaginé un jour vivre ça avec Ying, jamais il ne l’aurait approché, même saoul, ou laissé revenir chez lui après ça. Il rit franchement, le son emplissant l’appartement vide, tendit que Ying était en train de lui happer la nuque entre ses lèvres. Un rictus s’installa au coin de ses lèvres, juste avant qu’il n’emprisonne le cou de Ying, le plaquant à nouveau contre le mur, sans pour autant serrer sa prise. Il s’en sortirait sans doute avec juste une marque rouge qui s’estompera au bout d’un jour. Il approcha son visage de celui blanc du jeune homme. Sa bouche n’était qu’à quelques centimètres de celle de Ying. Il l’ouvrit, mais aucun son ne sortit. Sa mâchoire tremblait. Ses lèvres se rejoignirent très lentement, sans aucun signe d’un sourire sur son visage, aussi démoniaque puisse-t-il être. Sa mâchoire tremblait toujours sous le coup de la colère. Il enleva sa main du cou de Ying et s’éloigna définitivement de lui, passant ses mains dans ses cheveux. Il se dirigea à grandes enjambées vers la baie qui donnait la vue sur la ville. Il posa son front contre la vitre froide, soupirant de bien-être face à ce contact. Il passa sa main sur son cou, effleurant doucement le suçon que Ying venait de lui faire quelques instants auparavant. "Qu’est-ce que je suis en train de faire ? Qu’est-ce que je dois faire ?" murmura-t-il pour lui-même. Perdu ? Ça oui, il l’était. Il n’osait même pas se retourner pour faire face à Ying, mais il le devait. Pour lui dire quoi, il n’en savait rien. Peut-être lui parler avec sincérité, être honnête avec lui ? Junmin ne pouvait pas. Honnête et exprimer ce qu’il ressentait au fond de lui ? Ce n’était réellement pas une chose qu’il avait l’habitude de faire. De toute façon, il ne pouvait pas le faire, il n’y arrivait pas. Il n’avait presque jamais exprimé comment il se sentait durant toutes ces années vécues, gardant tout à l’intérieur.

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Ce message a été posté Ven 20 Mar - 20:49

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Come over.

Autant de coups de poignards qu'il lui en avait donné. Il n'avait pas envie de tout ça. Il ne voulait pas que tout s'arrête à cause d'un sentiment amoureux de la part de Junmin. Il ne voulait pas se dire que, sûrement, il avait trouvé mieux que lui. Que plus jamais il ne le regarderait avec désir, que plus jamais il ne l'embrasserait ou ne le toucherait. Inconcevable pour le chinois qui était entré dans une colère noire. Comme si sa vie en dépendait, il s'acharnait, se défoulait, parlait parfois même sans réfléchir criant plus d'absurdités que de vérités. C'est pas comme s'il savait vraiment ce qu'il voulait. Lui dire tout ce qu'il désirait au plus profond de lui-même ne serait pas pris en compte. Junmin rirait et fuirait ce garçon qui ne pense qu'à l'amour ce qui, à la base, ne faisait pas partie de leur relation. Alors Ying finit par se taire face à son regard, face à son sourire et son rire qui lui glaça le sang. Comment en étaient-ils arrivés là, c'était juste. Comment ? Sans nul doute à cause d'une erreur de la part de Ying qui, soudainement, regrettait tout ce qu'il avait dit. Et si ça le faisait fuir ? Et s'il avait mit un terme, lui-même, à leur histoire ? Histoire qui n'en était une que pour le chinois, c'est du moins ce qu'il pensait. Il se retrouva seul, acculé contre le mur, le regard rivé sur Junmin qui s'était éloigné. Il aurait dû penser moins fort. Il aurait dû mettre sa fierté de côté et oublier cette Ellen. Faire comme si elle n'existait pas et s'abandonner aux bras de Junmin. Tout ça n'aurait jamais dû arriver.

Mais il ne pouvait pas la laisser gagner. Ying ne pouvait pas lui donner, lui offrir Junmin. Il avait été le premier, c'était à lui d'avoir Junmin, pas à elle ! Ses poings se serrèrent et il se décolla du mur, se  plantant derrière Junmin. C'était comme s'il était devenu masochiste. Comme si avoir mal lui faisait du bien. Comme si cette situation lui plaisait. Ou bien il était capable de tout, absolument de tout. « T'as pas le droit de me tourner le dos. Tu te souviens que tu m'as volé ma première fois ? Tu as des responsabilités, tu ne peux pas fuir. » Ou comment essayer de le culpabiliser là-dessus pour le retenir. Ses lèvres se pincèrent et il poussa Junmin, le retournant pour lui coller le dos contre la baie vitrée et pouvoir lui faire face. Son regard se voulait convainquant mais également suppliant sans qu'il ne puisse y faire grand chose. « Aussi longtemps que j'en aurais envie. T'as pas le choix. Si j'ai envie de te faire à manger, je le ferais. Si je veux te voir, je te verrais. Si je veux que tu me touches... tu me toucheras. Tu crois quoi ? C'est à mon tour d'abuser de toi. » Les dernières paroles étaient prononcés avec un peu moins d'assurance dans la voix. Comme si dire des choses comme ça le rendait pervers alors qu'il n'en était pas vraiment un. Son regard quitta celui de Junmin pour couler le long du torse de ce dernier. Il prit une profonde inspiration et lui tourna le dos. « Maintenant, il est temps de prendre le dessert. » D'un pas assuré, il sortit du salon et bifurqua pour prendre la direction de la chambre. Une fois qu'il fut hors de vu de Junmin, il se hâta de rejoindre le lit et de se glisser sous la couette, les joues rouges, le souffle court et une douleur lanscinante dans la poitrine. Prêt à le partager ? Certainement pas ! Mais pas prêt à se laisser abandonner comme une vieille chaussette. Junmin lui appartenait. Et il saurait évincer cette pimbêche de la course. Il saurait se montrer redoutable car égoïste, il l'était aussi. Il allait mettre son odeur partout sur le lit de Junmin. Il essaierait même d'impregner son odeur sur le corps de Junmin. Il fera absolument tout. Il lui appartenait. Tout son corps lui appartenait. Tout son être.

Il avait abandonné son t-shirt sur un côté du lit. A présent, c'est son pantalon qu'il fit glisser hors des couvertures. Il se laissa tomber en arrière, la tête sur le coussin, observant le plafond. Ces doigts se serrèrent sur le draps, jusqu'à ce que la jointure de ses phalanges en devienne blanche. Quoi qu'il arrive, il n'abandonnera jamais. Quitte à être encore plus présent dans la vie de Junmin. .
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Ce message a été posté Ven 20 Mar - 21:55


come over.


Entendant le bruit des pas du chinois sur le sol se rapprocher de lui, Junmin ferma les yeux. Il commençait à être fatigué de cette situation. Les choses ne pouvaient-elles pas être simple, au moins pour une fois ? Un frisson désagréable lui prit lorsqu’il entendit Ying parler derrière lui. Si sa première phrase fit quelque peu s’ébranler Junmin pour une raison inconnue, celles qui suivirent lui firent froncer les sourcils. Ses responsabilités ? S’il n’était pas si épuisé, il aurait très certainement rit. Quelles responsabilités ? En quoi prendre la première fois de quelqu’un revenait à avoir des responsabilités envers cette personne ? Junmin ne répondit pas, se contentant de soupirer contre la vitre, laissant une marque de buée. Dans le fond, il était tout de même content que ce soit lui qui ait pris sa virginité, et non une autre personne. Qu’il ait été le premier à avoir pu touché au corps merveilleux de Ying, à pouvoir le goûter. Junmin eut un hoquet de surprise lorsque Ying le retourna, le collant contre la vitre. C’était maintenant à son tour de se sentir piégé. Junmin plongea son regard dans celui du plus âgé, écoutant ce qu’il avait à lui dire. Il n’avait aucune idée de ce qu’il attendait de sa part en lui déballant ça, mais tout ce que Junmin pouvait ressentir, c’était la peur montant en lui. Ce qu’il n’avait pas vu jusqu’à présent, il le voyait maintenant. Ying s’était trahi lui-même. Junmin avait beau ne pas être un expert en amour, il savait reconnaître lorsque quelqu’un était amoureux. Et plus particulièrement maintenant, parce que dans ses paroles, Ying lui avait fait pensé à Ellen. C’était ce qu’elle faisait avec lui, et elle l’aimait. Elle l’aimait, Junmin était avec elle, et il la trompait. La vérité le frappa en plein cœur. Il ne s’était pas rendu compte auparavant de ses actions, à quel point il jouait double jeu. D’un côté, prétextant vivre une histoire plus ou moins d’amour avec Ellen, de l’autre, une histoire de sexfriend et peut-être plus avec Ying. Il jouait sur deux flans, et un jour cela allait lui retomber dessus, il aurait à choisir. Ou à perdre les deux.

Il sentait son cœur s’accélérer, la tête lui tourner, sa vision devenir flou. Il apercevait Ying s’éloignait de lui, parlant une dernière fois. Mais ses paroles n’étaient qu’un bruit sourd pour les oreilles de Junmin. Il se laissa glisser contre la vitre alors que Ying disparaissait complétement de son champ de vision. Perdu, effrayé, c’était ce qu’il était. Cette journée avait été un cauchemar, mais maintenant il était devant les portes de l’enfer. Continuer ou rebrousser chemin, Junmin ne savait que faire. Il ferma les yeux, pensant à la personne qui aurait pu lui venir en aide s’il était encore là. Junho. Bien sûr, il aurait pu appeler Amy, mais il avait besoin des conseils de son meilleur ami, de son âme-sœur. Il s’imagina face à lui, lui demandant ce qu’il était supposé faire. Suivre son cœur. C’était bien un conseil made in Junho, ça. S’il y avait bien une chose par laquelle Junho jurait, c’était qu’il fallait toujours croire ce que son cœur disait. Mais Junmin n’était pas vraiment bon pour déchiffrer les messages codés qu’il lui envoyait. Il avait déjà pris énormément de temps avant de comprendre qu’il aimait Ellen, ou en tout cas qu’il ressentait plus que de l’amitié pour elle. Encore plus à l’avouer, à se l’avouer. Il avait toujours été persuadé que ce n’était que du sexe avec Ying, mais se rendre compte que ses paroles pouvaient le blesser autant que celles d’Ellen, que le savoir dans les bras d’un autre le mettait hors de rage, accentuait son incompréhension face à leur relation. Que devait-il faire ? Il ne pouvait continuer ce double jeu, un jour il finirait pas être tout seul. Et bien que cela ne l’avait jamais réellement dérangé auparavant, il n’imaginait pas perdre ni l’un ni l’autre. Que faire lorsqu’on aime à niveau égal deux personnes ?

Difficilement, il se releva, s’aidant de l’appui que lui permettait la baie derrière lui. Il se dirigea vers le buffet contre le mur à côté de lui, se servant un verre de bourbon, qu’il but d’une traite. Il s’en resservit un autre, et encore un autre, et encore un autre. Au bout du sixième, il s’arrêta. Sa gorge et sa poitrine étaient en feu, il sentait l’adrénaline lui monter au cerveau. Il vacillait un peu, sa tête tournait. Il avança doucement à travers son appartement, essayant de se redonner de l’assurance dans ses gestes, dans son regard. Plus il s’approchait de sa chambre, plus il sentait la nervosité montait en lui, il avait du mal à trouver une respiration correcte, et ses mains moites serraient son pantalon pour stopper les tremblements. Il ne savait pas ce qu’il s’apprêtait à faire, il n’avait plus réellement tout ses esprits. C’était pour cette raison qu’il avait bu. Il savait que lorsqu’il avait de l’alcool dans le sang, il n’agissait que partiellement avec son cerveau, et parlait avec ce qui ressemblait à un cœur.

Il se tenait dans l’encadrement de la porte, observant le corps presqu’entièrement nu de Ying, étalé sur le lit, tourné vers le plafond tel une offrande. Sa mâchoire se remettait à trembler alors qu’il s’approchait du lit, posant un genou, puis un autre. Il avança à quatre pattes vers le corps du chinois, hésitant. Pour la première fois de sa vie, il était hésitant à toucher Ying. Sa main effleura sa main fermement resserrée autour du drap, remontant sur son poignet jusqu’à son épaule. Junmin avait la bouche ouverte, mais encore une fois aucun son ne semblait vouloir en sortir. Il fit glisser ses doigts dans le cou de Ying, passant sur son oreille, et remonta jusqu’à ses cheveux. Il ne se rappelait pas avoir été aussi doux avec lui par le passé. Tout ce qui lui importait avant, c’était de le prendre et de ressentir du plaisir. Il avait dû le faire souffrir, si Ying ressentait réellement des sentiments pour lui. Il se sentait désolé pour lui. "Ying…" Ce n’était qu’un murmure, à peine audible. Junmin n’avait plus aucune assurance, il l’observait avec ce regard peiné. "J’suis désolé…" Alors que ces mots sortaient difficilement d’entre ses lèvres, sa main avait glissé sur le visage de Ying, traçant les contours de ses yeux, de son nez, finissant par caresser ses douces et fines lèvres. "Je peux pas…" Sa voix s’était brisée. Il n’arrivait plus à parler. Il ne pouvait pas dire ça. Il était sûr, avec son cerveau, que c’était la bonne chose à faire. De ne plus être avec lui, et de retourner entièrement auprès d’Ellen. Là où il devrait être depuis le début. Mais dans son cœur, il ne pouvait se résoudre à perdre, à renvoyer Ying, l’éloignant à jamais de lui. Il avait été là avant Ellen. Il avait goûté au corps de Ying bien avant qu’il ne ressente la moindre chose pour la jeune brune. En quoi c’était juste pour lui de repousser le chinois ? Il se pencha vivement au dessus de lui, l’embrassant violemment, passant sa main dans son cou. Il sentait qu’il était en train de faire une erreur, mais il ne pouvait s’en empêcher. C’était plus fort que lui. Il n’aimait pas Ying comme il aimait Ellen, un temps soit peu qu’il aimait Ellen d’un réel amour. Mais il tenait énormément au plus âgé, tout comme il tenait à Ellen. Il n’était pas encore en mesure de se séparer d’eux.

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Ce message a été posté Ven 20 Mar - 23:07

We don't have to be ordinary make your best mistakes ‘cause we don't have the time to be sorry. So baby be the life of the party. I'm telling you, take your shot it might be scary. Hearts are gonna break ‘cause we don't have the time to be sorry so baby be the life of the party we are  Junmin & Ying

Come over.

Il avait l'impression que tout un monde s'écroulait autour de lui. Que ferait-il sans Junmin maintenant que tout tournait autour de lui ? Au début, il avait eu franchement peur de l'attitude du plus jeune. S'imaginer se faire violenter chaque nuit n'était pas ce qu'il s'était imaginé de sa vie sentimentale. Il n'avait jamais pensé vraiment à l'amour. Au début, il avait eu quelques flirts sans grandes importances et puis il avait croisé la route de Junmin. Une possession, un soir, sans vraiment qu'il le veuille. Un refus puis acceptation. Et finalement, il s'était prit au jeu. Pris au piège. Son corps en avait redemandé, encore. Son cerveau lui dictait d'en crier davantage. Et son cœur s'était mit à parler. A lui dire que, finalement, leur route ne s'était pas croisée pour rien. Le sexe n'était plus vraiment son principal objectif. Son principal objectif était que ça soit lui qui le touche. Il se sentait important aux yeux du plus jeune uniquement dans ses moments là et il aimait sentir ça. Il aimait voir ça. Se rendre compte qu'il était désiré, apprécié, aimé, même si ça n'était pas de l'amour véritable. Il se sentait vivant, il se sentait utile. Il voulait ça. Il voulait tout ce qui se passait entre ses draps, chaque fois qu'il se jetait dans la gueule du loup. Pitié, faîtes que ça ne s'arrête pas... Ses doigts agrippèrent le drap, ses lèvres se pincèrent, sa machoire se crispa. Il regrettait d'être amoureux. Il regrettait de donner autant de fil à retordre à Junmin. Tout était si simple quand on ne se posait pas de questions. Il n'aurait jamais du attérir ici. Il ne devrait pas non plus se retrouver là, allongé sur son lit. Il n'aurait jamais du croiser sa route si c'était pour foncer droit dans le mur.

Il était là et Ying n'osait même pas le regarder. Il pouvait le voir, le sentir, juste à ses côtés mais ne s'imaginait pas affronter son regard. Que pourrait-il bien y trouver qui pourrait encore plus le détruire ? Son cœur le faisait souffrir. Son ventre, sa gorge, sa tête, tout lui faisait mal. Il n'avait plus l'impression d'exister. Quelle fatalité. Il aurait souhaité ne plus rien ressentir. Ni de peine, ni de colère, ni de peur, ni de douleur. Il aurait souhaité être aussi saoul que lui. Il le sentait, là, alors qu'il était juste à quelques centimètre de lui, l'odeur de l'alcool. Junmin avait toujours besoin d'être saoul pour le toucher. Encore une fatalité qui lui donnait l'impression de ne plus servir à grand chose. Pourtant, il allait se battre. Se battre pour ne pas abandonner et ne pas être abandonner en retour. Junmin apprécierait peut-être sa détermination et c'est peut-être comme ça qu'il l'aimera un peu plus en retour ? L'aimer ou l'apprécier, peu importe, il ne demandait pas grand chose. Juste un peu d'attention. D'affection. « J'suis désolé... Je peux pas... » Il le pouvait. S'il disait ça c'est parce qu'il venait de boire, c'est tout. C'est ce que se persuada Ying en dérivant son regard sur lui. Je serais davantage irresistible pour toi... tu ne peux pas me quitter. Il le pensait fort. Vraiment fort.

Leurs lèvres s'entrechoquèrent et Ying n'émit aucune resistance si ce n'est une plainte étouffée. Il entrouvrit les lèvres, cherchant un baiser qui saurait lui faire perdre la tête. Il voulait oublier. Un peu. L'espace d'un instant. Juste oublier la douleur qu'il ressentait pour un peu de plaisir. Ses doigts relâchèrent le drap et il s'agrippa après Junmin, pressant dans son dos pour le coller à lui. S'il ne pouvait pas en abandonner un, pourquoi ne pas prendre les deux ? Rien qu'une seconde cette idée lui traversa l'esprit. Comment faisait-il pour avoir aussi peu de fierté ? Être partagé n'est pas synonyme d'amour. Mais être gardé égoïstement, l'est. Tant de contradiction dans son esprit qui allait le perturber de plus en plus. Il échappa à ses lèvres en tournant la tête du côté opposé à lui, lui offrant l'accès à son cou. « Junmin... » Supplique. Murmure. « Tu le peux... » S'il le disait, c'est que c'était bon, non ? Il souleva son bassin, sa hanche cognant contre celle du plus jeune. Il agrippa son t-shirt d'une main, l'autre glissant au-dessous pour que sa main fraîche vienne se poser sur la peau si chaude de son homologue.  Sa peau lui manquerait bien trop. Son toucher aussi. « Ne soit pas doux avec moi. » Parce que sa douceur résonnait comme un au revoir. Comme si c'était la dernière fois. Et il refusait ça, catégoriquement. Ne plus penser. Ne plus parler de ce qu'il s'est passé ou ce qu'il se passera. Ne plus rien avoir avec le présent ou le futur. Laissez les choses venir et voir où ça mènera. C'était toujours moins difficile à vivre. Il tourna la tête vers lui et vint susurrer au creux de son oreille : « Je suis tiens... » Le faire craquer. Le rendre fou. Tout faire pour qu'il cesse de se retenir et qu'il s'abandonne.

Au final, n'avait-il joué le prude que pour amuser Junmin ? Lui qui se cachait les joues pour ne pas qu'il voit combien il rougissait, faisait des propositions insalubres, obscènes. Sa hanche cogna à nouveau contre la sienne en une invitation explicite et sa main descendit le long de son dos pour s'arrêter au niveau de la bordure de son pantalon. La pointe de sa langue glissa sur le lobe de l'oreille de Junmin et dériva au niveau de son cou. Il n'était pas le parfait passif timide et qui se laissait faire. Il aimait participer aussi. Surtout et seulement avec Junmin puisqu'il était le seul à le toucher ainsi. Sa main qui avait été inactive jusqu'à présent se posa sur son torse, dérivant jusqu'à son ventre puis son bas-ventre. Le repousser dans ses retranchements, l'obliger à s'abandonner complètement. Lui faire oublier cette fille pour que seul son visage tourne en boucle dans son esprit. Lui et rien que lui. Ses doigts gravir quelques centimètres en plus et se posèrent sur le bouton de son pantalon. Un appel. Une invitation. Un contact direct. Un soupire. Un murmure. Un gémissement. L'envie. La passion et l'emprise. Ying était déjà perdu dans les limbes de la luxure.
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Ce message a été posté Dim 29 Mar - 12:42


come over.


L’appel des lèvres du chinois était bien trop tentant pour que Junmin puisse seulement penser à y résister. La pression des mains de Ying dans son dos le forçait à rester contre lui. Au vu de la peau blanche et fine du cou du chinois, Junmin ne sut résister. Il le mordit, plantant brusquement  mais doucement ses dents. Un mince filet de sang coula le long du cou de Ying pour venir s’échouer sur le drap. Junmin passa sa langue sur la blessure qu’il venait d’occasionner au plus âgé. Le murmure de Ying fit violemment frissonner Junmin. C’était comme un supplice, un appel à la luxure et au plaisir. Junmin adorait lorsqu’on prononçait son nom de cette manière, comme s’il était la chose la plus importante, la plus vitale à ce moment là. Il eut un hoquet au moment où Ying souleva son bassin. Ce n’était pas passé loin. Seules leurs hanches s’étaient touchées. Mais il ne comptait pas s’arrêter là. Ying lui disait qu’il pouvait, alors pourquoi se priver ? Mais savait-il seulement ce que Junmin insinuait par ce début de phrase ? Il donna un coup de bassin brusque, faisant rencontrer leurs virilités. Il commençait à perdre la tête, depuis combien de temps n’avait-il pas touché au chinois ? Bien trop longtemps à son goût, il avait presque oublié à quel point il pouvait ressentir du plaisir lorsqu’il était près de lui.

Mais cet état de transe ne dura guère longtemps. Les paroles de Ying avaient été telles une douche froide. C’était comme s’il se réveillait après un merveilleux rêve, revenant brusquement à la réalité. Il s’arrêta dans ses mouvements, se contentant de fixer le regard voilé de Ying. Il le laissa faire lorsqu’il tourna la tête afin que ses lèvres frôlent son oreille. À peine Ying avait prononcé ces mots que Junmin se releva, se plaçant à quatre pattes au dessus de lui. Il empoigna les poignets de Ying, les tenant dans sa main droite au dessus de la tête du chinois, l’interdisant de bouger. Il s’assit sur son bas-ventre, se mordant la lèvre afin de ne pas laisser passer un gémissement. Son regard était devenu plus noir, plus profond. Il semblait différent de jeune homme, perdu, peu sûr de lui qu’il était il y’a plusieurs minutes. Il se pencha au dessus du visage de Ying, ne quittant pas son regard. Leurs bouches n’étaient qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. "Je veux plus t’entendre dire ça." Sa voix était froide, et à chacun de ses mots, sa pression sur les poignets fins du chinois se faisait plus forte. "Au final, t’es qu’une pute." Il souleva légèrement son bassin pour venir le claquer plus fortement contre Ying. "T’as pas fini de jouer avec moi ? C’était pourtant simple avant, y’avait que de la baise. Quoi, t’es pas satisfait de ce qu’on avait ?" De sa main libre, il avait attrapé le menton de Ying. Il contrôlait difficilement sa force, l’énervement devenait bien trop grand. "Tu peux pas t’contenter d’me sucer quand j’en envie, putain ? Il a fallut que tu ramènes toutes mes préoccupations sur le tapis. T’es pas mon putain de psy, ok ?" Et comme pour appuyer ses paroles, il ondula son bassin sur le bas-ventre de Ying. Sa respiration devenait hachée, et il avait du mal à se retenir de gémir. Il plaqua ses lèvres contre celle du chinois, lui mordant la lèvre inférieure, laissant quelques gouttes de sang s’échapper. Il s’éloigna aussi vite qu’il était venu contre lui, lâchant les poignets de Ying et se redressant sur ses genoux. "Tu l’fais exprès de tout foutre en l’air ?" Il tira sur le pantalon de Ying, l’enlevant brusquement, laissant à l’air libre ses jambes nues et son caleçon déformé. "Si tu tiens à moi comme tu sembles le montrer, tu m’empêcherais de faire cette erreur, et tu t’en irais et ne reviendrais plus vers moi." Il enleva son tee-shirt, dévoilant son torse finement musclé au plus âgé. Il revint surplomber Ying, collant leurs bassin l’un contre l’autre. Cette fois, il ne retint pas le gémissement qui passa la barrière de ses lèvres. Il vint lécher la machoire du chinois, la mordillant à quelques endroits. Il attrapa à nouveau son menton entre ses doigts, le serrant, le forçant à le regarder droit dans les yeux. "Montre moi que tu ne tiens pas à moi, Ying." Junmin perdait la tête, il ne savait plus ce qu’il voulait. Tout ce qu’il espérait en ce moment, c’était qu’il n’ait pas besoin d’utiliser sa propre main pour se soulager. C’était tout ce dont il était capable de penser. Mais il sentait qu’il y avait plus, sans pour autant arriver à savoir ce que c’était. Ne pouvait-il pas, ou ne voulait-il ? Bien que la première réponse était la plus facile, il savait que c’était la deuxième. Il ne voulait pas penser à ce qui était en train de se passer entre les deux jeunes hommes, ni à quel point le chinois lui faisait perdre la tête en ce moment.

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Ce message a été posté Lun 30 Mar - 0:19

We don't have to be ordinary make your best mistakes ‘cause we don't have the time to be sorry. So baby be the life of the party. I'm telling you, take your shot it might be scary. Hearts are gonna break ‘cause we don't have the time to be sorry so baby be the life of the party we are  Junmin & Ying

Come over.

Dans la chambre se déroulait un échange des plus érotiques. Dans cette pièce où pesait une lourde tension, comme si un orage se préparait à éclater. Cette sensation en était presque insoutenable. Ying hésitait entre se dérober et s'abandonner. Devait-il résister pour pouvoir le garder ? Encore ces mêmes questions qu'il se posait inlassablement. Il ne pouvait plus nier la frustration qui l'avait emparé dès qu'il avait entendu Junmin lui dire qu'il ne pouvait pas suivit de la libération quand ce dernier s'était jeté sur lui. Il ne fut pas long pour se décider et le garder précieusement, s'accrochant à lui comme à une bouée de sauvetage. La morsure aurait dû être douloureuse, elle aurait du lui arracher un cri, une protestation et il aurait du s'y soustraire pour y échapper. Seulement l'excitation peu parfois provoquer de drôle de réactions. Ying tendit davantage son cou et, bien qu'une grimace déforma les traits de son visage, c'est une plainte d'envie qui s'échappa de ses lèvres. Aimait-il la douleur à ce point ? Non, il aimait la douleur provoquer par Junmin. Tout de lui pouvait le faire sombrer dans cette dangereuse luxure. Quand leur bassin se touchèrent pour de bon, encore plus qu'il n'avait pu lui-même le toucher, un gémissement lui échappa, ses jambes se repliant comme pour mieux l'accueillir contre lui. Comme si, déjà, il l'invitait à le prendre sans compter qu'ils étaient encore partiellement vêtu. Ses mains quittèrent son dos pour s'accrocher au draps, son corps se cambrant, espérant un nouveau contact de la même décadence. Mais hélas, il n'eut rien. Rien d'autre qu'une réaction excessive de la part du plus jeune.

L'excitation était intense. Le corps brûlant de Ying appelait au vice, littéralement, tout comme son regard voilé qui se planta dans celui de Junmin. Prisonnier de ses bras, il n'émit aucune résistance. Le regard qu'il pouvait apercevoir lui précisait bien qu'il avait réussie. Il avait gagné cette fois. Il avait fait en sorte que Junmin redevienne cet être qui avait fait de lui ce qu'il était maintenant. Il avait tenté de le sortir de ses gongs et il y était parvenu. « Au final, t'es qu'une pute ». Sa mâchoire se crispa et ses poings se refermèrent, tentant de tirer sur ses poignets prisonniers. Une pute. Il n'était que ça. Mais il était sa pute. La sienne. Pas celle de n'importe qui. S'il n'était pas satisfait ? Un sourire étira ses fines lèvres. Un sourire à la fois nostalgique mais qui se voulait légèrement provocateur. « Non. Parce que ça ne me suffit plus. » Il tourna vivement la tête sur le côté, son menton glissant donc rapidement entre les doigts du plus jeune. Il planta à nouveau son regard dans le sien. Regard joueur, regard sûr de soi. « Je le ferais même quand tu n'en auras pas envie. » Il perdit pied dès que les ondulations débutèrent sur son corps. Son visage se déforma par le désir qui l'animait si fort. Il chercha plus de contact, tenta de se soulever mais il était dans l'incapacité de défier la force du plus jeune. Faible. Il était si faible à ce moment-là. Puis le contact disparu, le faisant lâcher un râle de frustration. Junmin avait le don de faire grimper la tension et de la faire redescendre rapidement, puis de la faire grimper à nouveau. C'était presque invivable. Ses mains libres cherchèrent une prise et il ne trouva que les barreaux du lit au dessus de sa tête. Ses doigts serrèrent le bois si fort que ses jointures en devinrent blanches. Il devait freiner le désir. Il devait surtout freiner son envie. La mâchoire toujours crispée, il détendit ses jambes, laissant couler son regard sur le torse de Junmin. Instantanément, ses joues s'empourprèrent. C'était toujours le même effet. Cette bouffée de chaleur, cette sensation de vertige. Bon dieu, qu'il le désirait.

Un gémissement, un râle, une supplique, ses hanches qui se mouvaient pour plus de contact. Il relâcha les barreaux du lit et claqua ses mains sur le dos du plus jeune, ses ongles pénétrant sa peau sans même qu'il n'en ai conscience. Il les descendit jusqu'au dessus de ses fesses, à la limite de son pantalon, de longue traces rougeâtre et à la limite du sanglant suivit son geste. « Si je tiens à toi, tu veux que j'm'en aille, que je disparaisse... » Un hoquet, un soupire, une reprise d'oxygène, l'air lui manquait horriblement. « … alors je ne tiens pas à toi. Mon visage, mon nom, mon corps, tu ne pourras jamais les oublier et je t'en empêcherais.   » Comment, personne ne pourrait le savoir, mais la position s'inversa. Il roula sur le côté en une prise ferme. La frustration, la colère, l'excitation, un mélange explosif qui lui jeta une dose d'adrénaline. Ses reins se collait et se décollait, mimant l'acte, comme s'ils étaient déjà en pleine séance. Ses ongles se promenèrent sur le torse du plus jeune, éraflant ses tétons. « Junmin, tu aimes trop mon corps pour me laisser disparaître. Te sentir en moi, me voir te désirer, m'entendre gémir, crier, en redemander tu ne peux pas t'en passer. » Au tour de Ying d'être persuasif. Ses mains s'appuyèrent de chaque côté de la tête du japonais et à son tour il claqua son bassin contre le sien, son gémissement s'échouant au creux de son oreille. Il se voulait provoquant, il se voulait suppliant. Abaisser les barrières et jouer sa dernière carte. Tout ça te manquerait trop Junmin... Il se redressa et s'assied sur ses cuisses. Ses mains s'accrochèrent à son pantalon. « Je suis ta pute, n'est-ce pas ? » Un sourire étira le coin de ses lèvres et il fit sauter le bouton du pantalon du plus jeune. Il effectua le même geste en le lui abaissant, abandonnant le vêtement à mi-cuisse. Il était trop pressé de goûter à sa peau. Il déposa une myriade de baiser sur le bas-ventre de Junmin, sa langue chassant en sillon humide jusqu'à la limite de son sous-vêtement, son souffle chaud percutant le désir caché sous le fin tissu de coton. Personne d'autre ne pourra te donner ça. Personne sauf moi... Ses yeux se fermèrent. Son souffle brûlant s'approchait de plus en plus de la déformation de son boxer. Même s'il était désinhibé, son reflex était toujours là. Ne pas le voir, ne pas le regarder alors qu'il s'apprêtait à le faire, comme si la gêne était revenue sans crier gare. Il ouvrit la bouche et la referma sur la bosse. Non, tu ne pourras jamais te passer de moi.
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Ce message a été posté Mer 8 Avr - 16:21


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Les paroles blessantes et dites violemment sortaient de la bouche de Junmin sans qu’il ne puisse rien contrôler. Il ne pensait plus. Il ne mesurait en aucun cas l’intensité de ses paroles, il ne prêtait même pas attention au fait que la moitié soit pour le moins fausse. À quoi rimaient ses paroles ? Junmin était en colère, contre lui-même pour perdre si vite les barrières qu’il avait si bien forgé tout autour de lui, contre Ying pour le rendre aussi vulnérable. Un frisson remonta de son bassin jusqu’à sa nuque, lui arrachant un très léger soupir. Ying avait beau être une pute, Junmin n’accepterait en rien qu’il aille voir d’autres hommes pour le satisfaire. Il était le seul à pouvoir répondre aux désirs du chinois. Il était le seul qui pouvait le marquer. Il était sien, comme s’il avait été marqué au fer rouge. C’était sa propriété. Et cette semi prise de conscience - car il faut se l’avouer, Junmin n’était qu’à moitié conscient à cause de la luxure qui émanait de leurs corps - fit enrager le plus jeune. Il contrôlait de moins en moins sa force, cependant il écoutait tout de même plus ou moins attentivement ce que lui répondait Ying. Il l’écoutait, et retenait ses paroles et sa rage à l’intérieur. L’entendre dire de telles choses rendait fou Junmin. Il ne savait pas comment réagir. Ce qu’il rêvait de faire ne ressemblait en rien à lui. Ce qu’il devait faire en tant que Junmin, le Junmin tel qu’il était depuis quelques années, risquerait de blesser Ying. Mais depuis quand s’en préoccupait-il ? L’ange et le démon étaient en plein duel dans l’esprit du jeune. Agir comme il le souhaiterait, mais perdre tout ce qu’il avait forgé pour se protéger jusque là, ou bien agir comme un lâche en se prétextant fort, rester le Junmin qu’il était envers les autres mais blesser encore plus le chinois ?

Son combat intérieur, ces questions qui ne cessaient d’apparaître dans son esprit le faisaient perdre la tête, il étouffait. L’air lui manquait terriblement, un énorme poids se faisait ressentir sur sa poitrine. Il suffoqua lorsque Ying réussit à inverser les positions. Junmin se retrouvait désormais contre le matelas et le corps plus que tentant du chinois. Sa poitrine montait et descendait de plus en plus vite, et les doigts de jeune homme qui effleuraient sa peau, lui procurant des milliers de frissons, n’aidait en rien. Comme si l’excitation n’avait pas atteint son comble. Il voulait tourner la tête pour récupérer un peu d’air qui n’était pas happé par les fines lèvres de Ying, mais il en était incapable. Son regard était plongé dans celui du chinois, sans pouvoir s’en défaire. Depuis quand celui-ci avait autant d’emprise sur Junmin ? Au fur et à mesure que Ying parlait, le plus jeune se sentait partir. Il partait loin, sur une terre où il n’y avait qu’eux deux, sans rien autour, où ils pouvaient faire ce qu’ils désiraient toute la journée, toute la nuit. Junmin ferma les yeux, se visualisant les paroles de Ying. Chaque sensation qu’il évoquait, il la connaissait par cœur. Et malheureusement, il avait bien raison. Il ne pourrait vivre sans. C’était devenu bien trop important pour Junmin. Ou peut-être était-ce l’excitation et la situation du moment qui pensait pour lui. Il se visualisait Ying, plié sous les coups du plaisir que lui procurait Junmin, criant son prénom, le suppliant de l’achever.

Sous le coup de la surprise, il ouvrit les yeux brusquement, essayant d’happer de l’air mais sans grand succès. Ying venait de faire claquer son bassin contre celui de Junmin, réveillant encore plus qu’il ne l’était son bas-ventre, le chauffant, le brûlant même dû à l’intensité de l’excitation. Il baissa le regard vers Ying qui défaisait lentement son pantalon, l’abaissant assez pour voir le sous-vêtement de Junmin déformé par le plaisir. Il se mordit la lèvre, regardant le chinois déposer des baisers sur son bas-ventre. Il rejeta la tête en arrière. Il était au comble de l’extase, et pourtant il avait peur. De quoi exactement ? Il n’en avait pas la moindre idée. Les paroles de Ying lui revenaient à l’esprit, et un soubresaut lui prit. Pourquoi tout cela semblait être une déclaration ? Junmin se tapa la tête contre l’oreille. S’il avait pu, il se serait giflé jusqu’à la fin des temps. Quelle connerie.  Son ventre se tordait, il haïssait cette sensation. Taisez-vous. Sa tête était sur le point d’exploser. Encore et toujours ces voix qui ne cessent d’être en désaccord et qui veulent par tous les moyens prouver qu’elles ont raison. Et alors que la bouche de Ying se refermait sur la bosse du sous-vêtement de Junmin, des larmes perlèrent au coin de ses yeux. Il n’en pouvait plus, l’air lui manquait trop, il avait l’impression de mourir. Mourir de plaisir,  mourir de frustration, mourir de peur, mourir d’étouffement. Sa main tremblante se posa violemment sur la chevelure de Ying, l’incitant à en faire plus, beaucoup plus. Ou à s’arrêter. Il ne savait plus ce qu’il voulait. Il n’avait jamais su réellement ce qu’il voulait. Il jouait avec les sentiments, il jouait avec les gens, et au final il ne pouvait distinguer ses véritables envies, ses véritables désirs. Il ne pouvait pas savoir ce qui était bon pour lui et ce qui ne l’était pas.

Un murmure. Un souffle. Junmin venait de prononcer le prénom de son tortionnaire. C’était le seul mot qui était désormais capable de sortir de sa bouche. Il se sentait si minable. Jamais il n’avait pleuré pendant des ébats sexuels. Et pourtant, les larmes coulaient sans vouloir s’arrêter. Junmin n’avait pas la force de les effacer, il n’avait pas la force de les comprendre. Il les laissait aller, priant pour que le chinois ne les remarque pas et continuer ce qu’il était en train de faire. Il donna un coup de bassin, demandant implicitement à ce qu’on le libère de son boxer. Il était incapable de le demander autrement à Ying. Il avait les yeux fermés, et les lèvres en sang à force de se les mordre. L’air avait toujours du mal à accéder jusqu’à ses poumons. Il se détestait, il détestait l’état dans lequel il était. Pourquoi ne pouvait-il pas ressentir que du plaisir comme les autres fois ? Il avait envie de s’énerver, mais même ça, il n’en avait pas la force. Alors il se laissa faire, essayant de se contenter le toucher de Ying.

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Ce message a été posté Mer 8 Avr - 23:29



Come over.

Les mots fusaient, des mots blessants, destiné à Ying qui encaissait malgré lui. Il était entré dans un mode d'autodéfense. Un mode de lâcheté qui se voulait d'accumuler tous les termes qui lui était adressés. Peu importe toutes les insultes, il s'en chargeait comme s'il était capable de tout assimiler, de tout accorder à celui qu'il aimait. Mais au fond, Junmin le détruisait à petit feu. Sans s'en rendre compte, peut-être, mais il le faisait sans avoir de remords. Ying n'était plus capable de penser ni même de contredire tout ça intérieurement. S'il le faisait, il était certain de finir fou. Junmin était-il vraiment conscient ? Peu importe le combat que menait Junmin au plus profond de lui, Ying n'était pas apte à tout quitter. Il ne supporterait pas le fait que tout ceci ce termine. Il entrait dans une cage de feu et, masochiste à souhait, il désirait rester dans cette cage même si sa peau en brûlerait. Au fond de lui, il était sûr d'une chose c'est qu'il aimait toute cette douleur au point de s'en procurer lui-même.

Le souffle court, erratique, leur peau se frôlait, claquait l'une contre l'autre. La chaleur grimpait au summum, faisant apparaître des gouttelettes sur leur épiderme. Pourtant, la chaire de poule était aussi apparentes comme si un froid intense ne cessait de les saisir. Comme si les contradictions se ressentait même dans l'air ambiant. Ying avait perdu toute sa raison et entrait dans un état second. Celui-même dans lequel il était rentré quand Junmin l'avait violé. Ou plutôt, quand Junmin avait tenté de le violer mais la scène se résultant à quelque chose de parfaitement consentant. Ying se rappelait des moindres détails de cette nuit-là. Chaque nuit, chaque instant où il était seul, il se rappelait ce moment. La scène se repassait en boucle sans cesse dans son esprits et chaque fois, il était dans le même état. Haletant, tremblant, couché dans son lit. Ses doigts se refermaient sur les draps de son lit, les emprisonnant dans ses poings. Son corps s'éveillait et la frustration l'empêchait de réfléchir. Seul, dans son lit, il imaginait chaque caresse du plus jeune sur son corps. Il imaginait chaque baiser sur chaque parcelle de son corps. Seul, il imaginait tout ce qu'il pourrait lui faire. Mais seul, il ne parvenait jamais à trouver ce plaisir. Ce même plaisir qu'il ressentait à chaque fois avec Junmin. Alors il finissait tremblant, haletant, en sueur entre ses draps mais profondément frustré.

Ses dents mordirent faiblement sa cuisse, sa langue remontant sur le fin tissu pour en suivre chaque contour. La main dans ses cheveux, lui intima l'ordre fermement, il le savait. Il pouvait être capable de traduire chaque geste du plus jeune. Il était capable de lire chaque mot qu'il ne pouvait pas prononcer, mais il était incapable de lire en lui et c'est ce qui le frustrait d'autant plus. Un ronronnement roula dans sa gorge, il aspira, il suçota, il téta. Il avait envie de plus. Il voulait sentir sa peau palpiter sur sa langue, sur ses lèvres. Il abaissa le tissu devenu bien inutile et humidifié par sa salive. La peau enfin contre sa bouche. Le désir enfin plaqué contre sa bouche, il garda ses yeux rivés sur le visage de Junmin. Les joues rouges, le souffle chaud mourant contre son désir. Il l'aimait atrocement. C'était horrible toute ses sensations au creux de son ventre. Il l'aimait à un point de non retour. Sa langue joua. Elle erra le long du cylindre de chaire, alliant douceur et presque de la maladresse tant son envie était à son comble. Sa bouche s'entrouvre et il l'emprisonne entre ses lèvres. Prisonnier de sa libération. Prisonnier d'être enfin là où il était, ivre de laisser le désir et le plaisir prendre pas sur tout le reste. Il ne s'arrêtait pas, allant et venant. Cherchant à le rendre fou, à le faire rager encore plus fort. Ying était capable de bien des choses même si la main du plus jeune malmenait ses cheveux. Peut-être le prit-il un peu trop profondément, ce qui lui offrit un haut-le-coeur mais, de cette façon, sa gorge se serra autour du plus jeune. De quoi lui faire perdre la tête encore plus. Ying n'arrivait plus à suivre. Il ne parvenait même plus à savoir où il se trouvait ou ce qu'il faisait. Un manque. Un manque qu'il souhaitait combler plus que tout. Il se redressa, les yeux voilés par l'envie. Il entrouvrit les lèvres, son corps épousant celui du plus jeune, son bassin se frottant contre le sien, agaçant encore plus le désir de Junmin que Ying n'avait pas terminé de combler, comme si c'était amusant de jouer avec le feu. Ses lèvres happèrent la peau du cou du jeune homme, aspirant sa peau pour faire apparaître un suçon bien plus visible que celui qu'il avait tenté de lui faire dans le salon. « S'il te plaît... » Le supplier, l'aider à y voir plus clair. Il tenta même de se débarrasser maladroitement du reste de ses propres vêtements, comme si ça leur permettrait de gagner de temps, de ne pas prendre de pincettes. « Prends-moi. » Peu importe comment, peu importe ses envies ou ses craintes, peu importe le combat intérieur, Junmin devait agir. Ses doigts tremblant se posèrent sur le visage du plus jeune, ses reins tentèrent de trouver les siennes, son corps tenta de se fusionner au sien sans y parvenir. Sans un minimum d'aide de Junmin, il n'arriverait à rien, l'empressement était trop présent. Il attrapa le lobe de l'oreille du jeune homme le mordant sans vraiment mesurer sa force. Sa seule envie était que Junmin lui fasse tout oublier. Absolument tout. Et pour ça, il n'y avait qu'une seule solution.
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Ce message a été posté Lun 13 Avr - 21:28


come over.


Junmin se sentait faible face à Ying en ce moment. Dans ces gestes, dans ses paroles, il n’était plus qu’une loque soumise au chinois, soumise à tout. Et il détestait ça. Oh oui, il détestait lorsqu’il n’avait pas le contrôle de la situation, surtout lorsque cela impliquait un certain jeune homme prénommé Ying. Il voulait se retourner, inverser les positions, se retrouver au dessus comme il avait l’habitude d’être, mais il ne pouvait tout bonnement pas. Le plaisir que lui faisait ressentir Ying était beaucoup trop bon pour son propre bien, il perdait la tête. Il était vidé de toutes ses forces, il sentait que s’il essayait de faire le moindre mouvement, il tomberait sous ses tremblements. Il suffoquait, l’air lui manquait atrocement. Il avait beau ouvrir la bouche, rien ne remplissait ses poumons. Il était incapable de dire la moindre chose. Tout ce qu’il pouvait faire, c’était subir. Subir et gémir de plaisir. Les sons indécents qu’il produisait emplissait la pièce. Sa voix était plus rauque que d’habitude, complétement cassée sous l’extase. Il sentait le plaisir monter encore plus, jusqu’à un point de non retour. Sa fin approchait.

Mais Ying semblait en décider autrement puisqu’il s’était redressé, arrachant un grognement de mécontentement à Junmin. Mais un soupir de plaisir passa la barrière de ses lèvres lorsqu’il sentit le corps chaud de Ying se coller au sien. Il ondula son corps en même temps que le plus petit se mouvait contre lui, leurs corps s’épousant à la perfection. La friction de leurs bassins ensemble fit grogner Junmin. Il en voulait plus, bien plus. Le chinois jouait avec lui, et ça le faisait enrager autant qu’il aimait ça. Il fit tomber sa tête en arrière, les yeux fermés, appréciant le contact des lèvres et de la langue de Ying contre la peau de son cou. Sa peau se faisait aspirer, marquer, lui procurant des frissons dans la colonne vertébrale. Tout son corps tremblait, il n’était plus maître de lui. Il ouvrit ses yeux, mais tout ce qu’il arrivait à voir, c’était la luxure qui émanait du corps de son tortionnaire. La voix de Ying, ce murmure à son oreille qui sonnait comme une mélodie dont jamais Junmin ne pourrait se passer. Junmin se mordit la lèvre, inférieure, s’empêchant de pousser un gémissement. Il se sentait honteux d’être si sensible et si faible face à Ying. Les doigts tremblants du plus âgé se posèrent sur le visage de Junmin, le faisant frissonner davantage. Il tourna la tête, encerclant l’index de Ying de sa langue, le léchant, le suçant de manière à le provoquer. Il avait joué avec lui, il l’avait torturé, c’était à son tour maintenant. D’un coup de hanche bien placé, il fit rouler Ying sur le côté, collant son dos au matelas. Il le surplombait maintenant, toujours son doigts dans sa bouche.

Quelque chose dans le regard de Junmin avait changé. Il ne pensait plus à rien, si ce n’était au plaisir qu’il ressentait avec Ying. Son regard était taquin, joueur, et luxurieux. Tout de son corps respirait la luxure. La manière dont Ying lui avait demandé de le prendre, le suppliant avait fait frémir Junmin. Il aimait se faire supplier par le plus petit. De ses mains tremblantes, il enleva rapidement les derniers bouts de tissu qui recouvraient le corps bien trop parfait de Ying. Il plongea sa tête dans son cou, le léchant, le marquant encore plus. Il le faisait sien, encore et toujours. Ses dents agrippaient sa peau tendre, la mordant, faisant parfois couler des gouttes de sang qu’il s’empressait de lécher. Il descendit plus bas, léchant chaque parcelle de peau du torse fin et peu musclé de Ying. Ses mains brûlantes parcouraient son corps également, descendant plus bas et jouant avec les fesses du plus petit. Dans un geste brusque, sans prévenir, Junmin alla faire claquer leurs bassins ensemble, s’arrachant un grognement. Il voulait jouer avec Ying, mais lui ne pouvait pas tenir. Ce n’était pas seulement à les nerfs du plus âgé qu’il jouait, mais avec les siens aussi. Il se mordit la lèvre. Tout en redonnant des coups de bassin, frottant son corps à celui de Ying toujours plus, il approcha une de ses mains à la bouche de Ying, lui caressant le coin des lèvres, lui intimant de sucer ses doigts. De son autre main, il malaxait toujours le postérieur de Ying, savourant cette peau laiteuse sous ses doigts. Il fit glisser sa main sous la cuisse du chinois, la remontant vers son visage. Il approcha sa bouche de l’intérieur de la cuisse, léchant, mordillant, embrassant, se rapprochant de l’entre-jambe de Ying sans jamais réellement l’atteindre. Il lança un regard sexy au chinois, tout en mordillant un peu plus fort sa peau, le marquant une fois de plus. Après quelques minutes à jouer, il remonta son corps pour se retrouver parfaitement au dessus de Ying, sans oublier de bien presser son entre-jambe, contre la sienne, le faisant gémir. Ses joues avaient une teinte rosée, surement à cause de la chaleur et du plaisir, sa respiration était haletante, sa voix extrêmement rauque. Il murmura difficilement à l’oreille de Ying. « Supplie moi encore, dis moi exactement ce que tu veux. »

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Ce message a été posté Ven 15 Mai - 15:01



Come over.

Plus les minutes passaient, plus les réactions du corps de Ying devenaient complètement incontrôlable. Ses hanches se mouvaient d'elle-même, prenaient plaisir à aller et venir contre celles de Junmin. Lui-même ne pouvait plus contrôler ses gestes et il aurait été incapable de dire ce que serait ses prochains en sachant que son cerveau ne lui répondait plus. Il était comme dans un état second, comme drogué. Il était toujours là, subissait chaque caresses, chaque mot, chaque mouvement mais ne pouvait pas réagir rationnellement à tout ça. C'était le désir, l'envie, le plaisir qui agissait à sa place. Son corps était brûlant et il avait tellement chaud que des fines gouttelettes ruisselaient sur sa peau, suivant ses courbes. Il jouait, il s'amusait du plaisir que pouvait ressentir le plus jeune. Il aimait le voir aussi soumis à lui, comme si les rôles s'étaient, pour une fois, inversés. Comme si c'était lui qui menait la danse et qui ne lui laissait pas le choix cette fois-ci. Ying attrapa les draps en posant ses mains de chaque côté de la tête du coréen, faisant presque pénétrer ses ongles dans le tissu. Les traits de son visage se crispèrent, ses hanches cherchaient le contact, se collaient aux siennes et rêvait qu'il était déjà en lui. Mais ça n'arriva pas. A peine eut-il senti le bref contact, Junmin se soustrayait, inversant les positions.

Sa langue s'enroula autour du doigt qui avait fait irruption entre ses lèvres. Ses joues se creusèrent quand il aspira l'index, mimant à la perfection ce qu'il avait pu lui faire plus bas, sans jamais détourner son regard du sien. C'était à son tour de lui donner envie pour qu'il ne se retienne plus. Ses lèvres s'ouvrirent, redonnant la liberté à son index pendant qu'il s'inclinait vers l'arrière, échappant un long gémissement sourd, comme s'il avait pu atteindre le nirvana sans pour autant y avoir mit les pieds. Il le désirait. Si fort qu'il avait l'impression de ne plus pouvoir tenir très longtemps sans devenir complètement fou. Il allait devenir fou. C'était comme si son cerveau allait claquer d'un instant à l'autre. C'était dangereux de jouer ainsi, et pourtant, on pourrait croire que Junmin en prenait un malin plaisir. Plusieurs fois la bouche du chinois s'ouvrit pour le supplier sans qu'aucun mot n'en sorte si bien qu'on aurait pu croire qu'il commençait à étouffer et qu'il cherchait tout simplement de l'air. Comme en pleine crise asthmatique. « P... pitié... » Est-ce que Junmin en avait seulement de la pitié ?

Ses ongles arrachèrent plusieurs fois la peau du dos du plus jeune, ses jambes ne savaient plus quelle position adopter et ne faisait que tomber sur le matelas ou se relever au niveau de ses hanches, elles s'écartaient ou se serraient autour de lui. Peu importe combien de temps ça allait mettre, Ying ne pouvait plus compter les secondes. Et ce murmure. Ce murmure qui lui vrilla les nerfs. Une vague de chaleur l'enveloppa et il parla peut-être un peu plus sèchement qu'il ne l'aurait voulu. Sa main se plaqua violemment contre la gorge de Junmin, ses ongles appuyant fermement contre sa jugulaire. Son regard sombre et bordé de désir se planta dans le sien. « Je veux te sentir. Junmin, fais-moi mal. » Il avait l'impression de ne plus être lui-même. Comme si quelqu'un d'autre le contrôlait. C'était le cas. L'enfer le tenait, le diable en personne était en train d'agir à sa place. L'ange Ying était perdu. Ses doigts relâchèrent sa gorge et il se pendit à son cou en y enroulant ses bras, prenant là un appuie pour être sûr de ne pas lui échapper. Ses cuisses s'écartèrent. Il ne voulait tout bonnement pas de douceur, il ne voulait pas qu'il le prenne avec des pincettes. « J'suis pas une femme, moi n'est-ce pas ? » Le provoquer, l'énerver, pour sentir la brutalité et la violence de leur première fois. Est-ce qu'il pourrait seulement le supporter ? Ne finirait-il pas par s'évanouir tellement tout ce qu'il ressentait lui tournait déjà la tête ? Sa bouche s'approcha de son oreille « T'as dis que j'étais pas ta femme, hein ? Mais t'a pas dit que j'pouvais pas être ton mec... Je te perdrais pas mais je te ferais perdre Junmin. » Il articula parfaitement son prénom, un léger sourire aux lèvres. Un sourire cruel.
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Ce message a été posté Ven 15 Mai - 20:23


come over.


Junmin aimait jouer, il aimait voir le corps de son amant à sa merci, il aimait le voir soumis. Il aimait le torturer de plaisir. Et s’il avait pu, il aurait continué encore pendant plusieurs minutes, l’entendre le supplier était un délice. Il avait le contrôle de la situation, rien ne lui échappait, il était le maître du temps durant ces moments. Mais son plaisir à lui le consumait, si bien qu’il ne pouvait plus résister. Il aurait aimé jouer encore de Ying, mais c’était encore mieux de jouer avec lui. Et la phrase de Ying, sensuellement murmuré alors qu’ils se regardaient sans ciller, les doigts de Ying encore ancré dans le cou du coréen, eu raison de lui. Sa respiration se coupa. Il n’y avait aucun mot pour exprimer le désir et la luxure que dégageait Ying. Son corps entier était en flamme sous son regard, il se sentait totalement fondre. Il était autant à la merci de Ying que lui était à la sienne. Ils allaient finir par se consumer jusqu’à ce qu’il ne reste que des cendres. Ils étaient leur propre poison. Il se mordit la lèvre jusqu’au sang lorsqu’il sentit sous lui les cuisses de Ying s’écarter, permettant à son bassin de se glisser encore plus contre lui. Il allait se jeter sur les lèvres de Ying lorsqu’il se mit à parler, et bien que Junmin n’avait aucune envie de l’écouter maintenant, mais juste de sentir ses lèvres contre les siennes, il s’arrêta dans son élan. Il n’était pas dans un état assez sain pour comprendre ce qu’il lui disait. Il ferma les yeux au contact des lèvres de Ying contre son oreille, et frissonna lorsque son souffle se répercuta contre sa peau. Il n’entendait qu’un mot sur deux de ce que lui disait Ying. Mais ce qui avait retenu son attention était que Ying voulait, pouvait être son mec. Le sien. Mais Ying était déjà à lui, il lui appartenait exclusivement à lui. Que voulait-il de plus ? L’esprit de Junmin était brouillé. Il ouvrit brusquement la bouche pour prendre une grande bouffée d’air lorsque Ying prononça tout en exagérant son prénom. Une décharge électrique avait traversé tout son corps. Comment Ying arrivait-il à le faire réagir ainsi juste en murmurant son prénom contre son oreille ? Junmin se maudissait intérieurement, mais c’était tellement bon. Il colla violemment son corps contre celui de Ying, encore plus qu’il ne l’était, et avec sa main, il empoigna ses cheveux pour reposer sa tête contre le matelas. Il plongea son regard dans celui du plus âgé sans ciller. Il donna un coup de bassin, lui arrachant un soupir. « J’espère que… » Il reprit sa respiration. C’était de plus en plus difficile de parler, il ne savait pas pourquoi il s’obstinait encore à le faire. « Tu sens à quel point t’es bandant ? »

Et sans prévenir, il pénétra Ying dans un râle rauque. À chaque partie de jambes en l’air, il redécouvrait cette sensation exquise, celle qu’il ne croyait plus pouvoir ressentir après. Mais elle était toujours là, un peu plus présente et plus forte que la dernière fois. Jamais il ne pourrait se lasser du corps du Ying. Il laissa sa tête retomber contre l’épaule de Ying en attendant qu’il s’habitue un peu à sa présence. Il n’avait fait aucune préparation, et ce n’était pas la veille qu’ils avaient couché ensemble pour la dernière fois. Mais il n’avait juste pas pu résister davantage. Il ne savait pas à quel point ça devait être douloureux de se faire prendre comme ça, il l’avait juste lu sur internet, et bien que son esprit n’était pas assez clair pour se rendre compte que Ying souffrait peut-être beaucoup plus que lui, il se mit à déposer des baisers dans son cou, léchant sa peau par endroit et le marquant, encore et toujours. Il aura de jolies traces le lendemain matin.

Il n’en pouvait plus, sa poitrine était totalement comprimée, s’il ne bougeait pas maintenant, s’il ne libérait pas le plaisir qui bouillait dans ses veines, il n’en sortirait pas vivant. Il commença à onduler son bassin, se mouvant à l’intérieur de Ying, se délectant des sensations qu’il ressentait. C’était une explosion, un feu d’artifice à l’intérieur de lui. Il ne comprenait pas comment c’était possible qu’il lui fasse ressentir autant de plaisir, et il s’en fichait. Mais c’était trop grand, trop important pour son propre bien. Il ne supportait plus cette surdose de luxure. Ses coups de butoir se faisaient de plus en plus fréquent, au même rythme que sa voix se faisait de plus en plus rauque jusqu’à se briser. Il releva la tête, se mordant la lèvre devant la vision de Ying qui s’offrait à lui. Quelques gouttes de sang de sa lèvre vinrent tomber sur son cou et son visage, le rendant davantage sexy aux yeux de Junmin. Son visage déformé par le plaisir et ses gémissements firent frissonner violemment Junmin qui, après un dernier coup, se déversa tout en grognant le nom de son amant. Ses avant-bras avaient du mal à le tenir après cet effort, et il se laissa tomber sur le torse de Ying, écoutant les battements de son cœur qui battait à s’en rompre. Le sien ne devait pas être mieux. Il ne s’était pas retiré de Ying, il n’en avait pas la force. Il avait déjà du mal à reprendre sa respiration.

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Ce message a été posté Dim 17 Mai - 12:16



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On ne pouvait plus savoir si c'était Junmin qui jouait avec Ying ou bien si c'était l'inverse. On ne parvenait même plus à distinguer qui menait la danse, qui était le soumis ou le dominé. C'est un peu comme un combat de titans. Comme si chacun d'eux voulait avoir le monopole de la situation. Aucun d'eux ne semblait vouloir perdre mais en même temps, ils s'abandonnaient à l'autre sans hésitation. Un précieux mélange de tout un tas de contradictions. Étrange comme situation quand on faisait une marche arrière jusqu'au début de leur soirée. Ying se demanda même, entre deux retour bref à la réalité, s'il ne devait pas être jaloux plus souvent si ça se terminait toujours de cette façon. Quoi qu'il en soit, Junmin avait encore bu et il se promettait que la prochaine fois, il ne le laisserait pas boire une seule goutte d'alcool pour terminer dans ce même genre de situation érotique. Après tout, il arriverait certainement à faire craquer Junmin même à jeun. Il sombra à nouveau, laissant évaporer ses pensées. Il ne voulait plus penser à rien si ce n'est à ce qu'il vivait. A ce qu'ils partageaient ensemble. Avait-il bien préciser qu'il ne laisserait plus Junmin en paix après ça ?

Ses cheveux furent tirés vers l'arrière et son crâne heurta durement l'oreiller. Un gémissement lui échappa sous le coup de rein offert et il entrouvrit les lèvres comme pour chercher de l'air mais tout ce qui lui échappa fut un réel cri de douleur quand l'union se fit enfin. Ce qu'il avait attendu avec impatience l'avait frappé sans même qu'il ne puisse s'y attendre. En fin de compte, à quoi pouvait-il s'attendre alors qu'il était complètement paumé dans un tout autre monde. Enfermé dans une prison de feu au plancher fait d'un brasier ardent qui le brûlait de part en part. Son corps tira la sonnette d'alarme, la douleur était fulgurante. Ça faisait un moment qu'il n'avait pas été possédé de cette façon. En fait, il n'avait pas eu de rapport depuis la dernière fois que Junmin l'avait touché. Il n'aurait jamais pu laisser quelqu'un d'autre avoir accès à sa chaire. C'était surprenant ? Il se crispa contre le corps de Junmin, son intimité se serrant autour de ce pic de chaire venu le posséder, comme lui intimant silencieusement de ne pas bouger. Pas tout de suite. Ça avait été violent mais c'était ce qu'il lui avait demandé. Il était blessé, sans aucun doute, on sait tous qu'une pénétration sans préparation fait forcément mal. Le corps n'a pas eu le temps de se préparer à une intrusion et les chaires à cet endroit est vraiment fragile. Aussi, ce ne serait pas surprenant que quelques traces de sang tâche les draps du plus jeune. Il avait comme l'impression qu'une multitude d'épine avait été enfoncées en lui, et qu'au moindre mouvement, elles se planteraient dans ses chaires, le blessant toujours plus grièvement. Allait-il succomber à ces blessures-là ? Sa tête lui tournait mais c'était plutôt dû au désir et à l'envie grandissante ainsi qu'à la chaleur plutôt qu'à la douleur. Ou peut-être était-ce un mélange de tout ça à la fois.

Ses lèvres étaient restées ouvertes depuis son cri, et sa bouche avait eu le temps de s’assécher. Il avala difficilement sa salive, humidifia ses lèvres et se rendit compte combien il avait pu emprisonner Junmin dans l'étau de ses cuisses qu'une fois qu'il détendit ses dernières pour les laisser s'écarter naturellement. Il lui avait demandé la douleur, cette douleur qui lui reviendra dès qu'il se lèvera ou s’assiéra et c'était ce qu'il avait cherché. Se rappeler de cette nuit autant que possible. Se rappeler que Junmin l'avait, encore une fois, fait sien. Son corps se mit à frémir à chacun de ses mouvements. Le coréen se mouvait en lui, contre lui. Bien que la douleur ne disparaissait pas, le plaisir vint s'y mêler, terminant de lui faire perdre la tête. Ying n'arrivait même pas à savoir s'il gémissait ou s'il l'implorait. Il n'arrivait même plus à s'entendre. C'est comme s'il était devenu sourd, comme si quelque chose bloquait ses sens. Comme si c'était le plaisir devenu trop important pour laisser place à d'autre sens. Ses ongles griffaient le dos du plus jeune, le marquant de longue traces rouge et blessante par endroit. Sa tête essayait de suivre le mouvement de ses lèvres, s'inclinant à droite, à gauche ou vers l'arrière pour lui laisser l'espace nécessaire à ses baisers, ses suçons. Il aurait même aimé pouvoir ne jamais voir les minutes défilées. Certainement que le désir avait été à son paroxysme pour qu'il tienne plus longtemps. Il ne gémit qu'à peine quand son plaisir lui échappa, son corps soubresautant contre celui de Junmin, son plaisir se déversant entre leur corps sans même qu'il n'ai besoin de toucher cette partie de son anatomie. Il n'avait plus conscience de ce qui se passait autour de lui. Mais il le sentit tout de même. Il le sentit, si chaud en lui.

Il avait l'impression d'être passé sous un rouleau compresseur. Son corps était engourdit, le sang battait à ses tempes, ses oreilles bourdonnaient. Le souffle court, il avait l'impression d'être dans un sauna depuis des heures et de ne plus avoir assez d'oxygène. Son corps était parcourut de frissons, tremblant légèrement autant que sa peau se granulait. Il n'avait pas froid, il avait vraiment chaud, mais c'est qu'il avait vraiment du mal à retomber de sa jouissance précédente. Combien de temps c'était écoulée ? Cinq minutes ? Il gigota légèrement, émit un petit couinement dès que le membre de Junmin quitta son corps et une légère grimace suivit dès qu'il sentit son corps lui rappeler qu'il avait peut-être un peu trop forcé. Tous ses muscles lui faisaient mal. Il sentait comme si tout son corps était rempli de courbatures. Dans un dernier effort, il fit rouler Junmin sur le lit, se glissant au dessus de lui. Non, il ne pourrait pas avoir un second round sans s'évanouir. Il ne pensait même pas à le violer ou quoi que ce soit, même si ça aurait pu être tentant de lui faire ce qu'il lui avait fait subir leur première fois. Il n'en avait pas la force. Non, s'il se couchait complètement sur lui, c'était pour être sûr que Junmin ne pourrait pas s'enfuir discrètement. Il le tenait prisonnier contre et sous son corps, l'empêchant de fuir comme il l'avait déjà fait auparavant. Il colla sa joue contre le torse de Junmin, les yeux clos, son souffle retrouvant un rythme normal et profond. Il avait toujours aussi chaud, et ils étaient sans doutes sales mais, franchement, il n'aurait pas la force de faire le moindre mouvement de plus. C'était bien la première fois qu'il se sentait aussi épuisé physiquement, moralement. Il était vidé de toute son énergie. Il murmura quelque chose de particulièrement incompréhensible, dans les vappes. « t'pu faire 'trement... t'à moi... t'aime... » Traduit par : tu ne peux plus faire autrement, t'es à moi, je t'aime. Mais pour le décodeur, il faudra repasser quand il captera déjà mieux, parce que là, c'est fréquence dodo qui s'impose.
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Ce message a été posté Dim 17 Mai - 14:51


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Junmin se posait de plus en plus la question. Pourquoi Ying ? Pourquoi c’était lui qui envahissait la plupart de ses pensées, pourquoi c’était avec lui qu’il ressentait le plus de plaisir pendant les parties de jambes en l’air. Pourquoi lui et pas un autre ? Souvent, il avait pris ça pour de la compassion et de la pitié suite à ce qu’il lui avait fait subir la première fois, comme pour se racheter. Mais il n’éprouvait aucun regret. Et s’il devait le refaire, il le referait sans aucune hésitation. Parce qu’outre le mal qu’il avait occasionné à Ying ce soir là, il y avait le désir qui les avait uni, ils s’étaient connus grâce à cet acte quelque peu désespéré de Junmin, et ils en étaient venus à s’apprécier. À s’aimer. Et ce soir là le prouvait une fois de plus. À quel point Ying tenait à Junmin jusqu’à le laisser seul maître de son corps, de lui. À quel point Junmin ne pouvait se passer de Ying, de son corps qu’il aimait trop pour sa santé.

Ying était loin ‘être la premier personne à passer dans les filets de la luxure avec Junmin, à se soumettre sous lui. Junmin en avait eu, des coups d’un soir, des inconnus partageant son lit pour une nuit de plaisir loin du reste. Mais Ying, même s’il n’avait en aucun cas prévu de le revoir après l’avoir presque violé, Ying s’était démarqué des autres. Il était sorti du lot, montrant son côté humain comparé aux autres qui ne pensaient qu’au sexe. Junmin avait beau le repousser des dizaines de fois, il revenait, ne perdant pas espoir, s’accrochant à ce qui les liait. Le sexe, la luxure, le désir, l’abandon dans les bras de l’autre. Et Junmin ne pouvait pas lutter contre ça. Il n’y arrivait pas quand Ying lui faisait ressentir des sensations si agréables et si douloureuses en même temps, le tiraillant de part et d’autres, le déchirant de l’intérieur tout en lui redonnant vie. Ce plaisir inexplicable, indéchiffrable, lorsqu’il était avec Ying était tout bonnement magique. Et pour rien au monde il se séparerait de ça. Pour rien au monde il n’échangerait Ying pour quelqu’un d’autre. Et encore une fois, ce soir, il avait montré l’appartenance de Ying à sa personne, le marquant au fer rouge, inscrivant sa présence si profondément en lui qu’il serait incapable de l’oublier.

Complétement perdu dans les limbes du plaisir et de l’épuisement, il ne pouvait plus bouger, ses muscles s’étaient relâchés d’un coup, l’excitation redescendait en flèche. Il ne se souciait même pas d’étouffer Ying sous son poids, il se sentait bien là, se berçant sur les battements de son cœur. Il grogna faiblement lorsqu’il le sentit légèrement bougé sous lui, se libérant de son étreinte pour le faire rouler sur le côté du lit. Junmin ouvrit les yeux, il avait froid. Terriblement froid sans le corps de Ying contre lui. Mais il n’eut pas le temps de tendre son bras pour l’attirer contre lui qu’il le sentit grimper sur lui et se coucher. C’était à son tour d’écouter les battements effrénés de son cœur. Junmin ferma les yeux, il se sentait bien maintenant que Ying était de nouveau contre lui. Il l’entendit vaguement parler alors qu’il sombrait dans les bras de Morphée, sans comprendre un seul mot de ce qu’il avait murmuré, et pour toute réponse, il posa sa main sur les cheveux trempés de sueur de Ying, lui caressant doucement la tête pour le bercer.

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