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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 11 Sep - 20:59





ethan & jude



Il ne restait jamais. Cela l'ennuyait. Il pensait aussi que trop s'éterniser sous les draps facilitait l'attachement. Était-il devenu fou d'elle à cause de ça ? Le premier soir il l'avait juste gardée dans ses bras dans l'espoir de réussir à sécher ses larmes de crocodile, apaiser son cœur et -même s'il n'aimait pas l'admettre- parce qu'il ne supportait déjà pas de la voir pleurer à cette époque. Par la suite, armé d'une certaine fermeté afin de ne pas craquer face à ses beaux yeux, il s'était obligé à la foutre dehors de manière systématique. Mais il avait baissé sa garde. À un moment ou à un autre. Quand ? Pourquoi ? Il ne s'en souvenait pas. Pourtant il avait fini par accidentellement s'endormir à ses côtés, et ça plus d'une fois. Jusqu'à ce que passer la nuit à ses côtés ne se transforme en habitude. Peut être qu'il y trouvait une forme de réconfort. Lui qui détestait les femmes redécouvrait grâce à Jude la douceur maternelle si rassurante et presque vitale à tout être humain. C'était sans doute sa façon de glisser ses doigts dans ses cheveux. Le velouté de sa peau. Les battements de son cœur à son oreille. Ou ses bras autour de sa nuque. Tout ça. Il calait toujours sa tête sur sa poitrine, la joue collée à un de ses seins -ou bien entre les deux-. Une chaleur particulière l'enveloppait alors. Ils pouvaient avoir fait l'amour comme des animaux que cela le calmait instantanément. Il se transformait en sage agneau et s'envolait sans le vouloir tout droit pour le pays des songes. Cependant, cette nuit était différente. Elle ne ressemblait à aucune autre. Il la transporta dans son lit car il ressentait le besoin de s'allonger dans ses bras. Il savait qu'il quitterait cette bulle si magique s'il ne le faisait pas et il n'avait pas envie de rejoindre le monde réel. Il préférait se bercer encore un peu de douces illusions ou en tout cas s'accorder une transition moins violente. Il ne désirait pas parler de ce qui venait de se passer. De ces instants délicieux de faiblesse qui n'auraient jamais dû exister. Il avait commis une grosse erreur. Il s'en voulait. Mais en même temps, elle lui manquait. Un long soupir lui échappa. « J'ai merdé, pardon. » Il s'était cru plus fort que ça lorsque, la dernière fois, il avait joué au plus raisonnable des deux. Il n'aurait pas dû céder aussi facilement. Il n'aurait même pas dû la suivre chez elle. Son père le tuerait s'il les voyait. D'ailleurs, il devait déjà être au courant de tout. Il valait mieux qu'il reste sous ses draps, loin de son téléphone.

Ils ne parlaient plus. Ses doigts dansaient sur son ventre plat. Des figures acrobatiques accompagnés de bruitages qu'il créait avec sa bouche. Comme un gosse. Il clignait beaucoup des yeux, épuisé, mais luttait contre la fatigue pour ne pas perdre une minute de ce précieux temps qu'il leur restait. Au bout d'un moment pourtant, il se redressa. Au passage, il l'embrassa sur le nez et se pencha au-dessus d'elle pour attraper son paquet de cigarettes. Il n'aimait pas les mentholés mais ne se voyait pas se lever afin de récupérer le sien resté au salon avec ses vêtements. Sans gêne, il fouilla sa table de chevet à la recherche d'un briquet et alluma sa clope. Il souffla la fumée vers le plafond en se laissant tomber sur le dos à côté d'elle. Les effets de l'alcool se dissipaient. Il culpabilisait de plus en plus. Il pensait à leur réveil. Devait-il essayer de partir avant qu'elle n'ouvre les yeux ? Ou lui dire au revoir ? Comment lui dire au revoir ? « Jude. » Il n'aimait pas les discussions sérieuses. D'ailleurs, il ne se rappelait pas en avoir un jour eu une avec elle. Ils passaient plutôt leur temps à se crier dessus et à s'insulter, voire à se battre. Mais il la connaissait. Sans le vouloir, en cédant, il lui avait redonné de l'espoir. Un espoir qui n'avait pas le droit d'exister et auquel elle ne devait surtout pas s'accrocher. Ils n'avaient pas le droit de recommencer. Ce n'était pas bon pour elle. Ni pour lui. Encore moins pour eux. Ils n'étaient capable que de mauvaises choses ensemble. Lentement, il pivota pour se retrouver sur le ventre, prenant appui sur ses coudes, cigarette dans une main et sa tête posée sur l'autre. « Il n'y a pas de place pour nous. Ce soir, nous avons fait une bonne grosse connerie et il n'est pas question que cela se reproduise. C'est fini maintenant. » Il prenait des pincettes. Cela ne lui ressemblait pas. Mais quelque chose lui disait que la manière forte ne risquait pas de fonctionner dans cette situation. Au contraire, elle était trop habituée à le voir se défouler sur elle. « Et je ne serai pas seul la prochaine fois. Elle va venir vivre à Tokyo. Elle ne peut pas apprendre qu'on... » Il ne termina pas sa phrase. Elle connaissait la suite. Elle se doutait aussi de qui il lui parlait. Il tira encore une fois sur la cigarette avant de la glisser entre les lèvres de Jude. Ce goût de menthe l'écoeurait.

Dès qu'elle écrasa sa clope, Ethan en profita pour capturer ses lèvres. Il tentait d'imprimer dans un coin de sa mémoire leur douceur si unique à ses yeux. Alors il l'embrassait lentement. Il frôlait ses lèvres plus qu'autre chose. Mais il sentait des petits picotements agréables le long de sa colonne vertébrale. S'il se servait une dose plus importante, peut être sera-t-il en manque moins rapidement ? Sa main ne tarda pas à se glisser dans la nuque et il se rapprocha un peu plus d'elle. Son torse nu entra en contact avec la pointe de ses seins. Nouveau frisson.

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Ce message a été posté Sam 12 Sep - 15:54
ethan & jude



Je n'étais pourtant pas une personne si sentimentale. Quand j'étais jeune fille, si bien sûr. Mais la révélation sur mon ex-fiancé m'avait brisée, totalement brisée. Et le seul à avoir pu me détourner de la dépression, ça avait été Ethan. En sonnant chez lui cette fois-là, je ne pensais pas en ressortir si changée. Mais il était, est, et sera pour toujours le seul à tout comprendre de moi, suffisamment pour me faire évoluer dans le bon sens du terme. Alors oui, j'ai couché avec n'importe qui pour le rendre jaloux, oui j'ai prit des drogues dures pour l'impressionner, oui j'ai subi ses colères à répétitions sur mon corps. Mais ça n'avait pas tant d'importance en contrepartie de tout le bien qu'il me faisait. Je pouvais mal tourner, tant que c'était avec lui ça n'était pas si grave que ça. Je l'ai aimé aussi fort que l'on peut aimer quelqu'un, et haï avec tant de ferveur que moi-même j'en étais surprise. Une baiser suffisait, et tout était pardonné. Il m'avait déjà prise dans les toilettes lors d'un dîner d'affaires entre nos deux parents, juste parce qu'il me trouvait « bandante » dans ma robe. Il m'avait déjà touchée sous la table sans aucun scrupule. Il avait tout brisé, tout chamboulé dans mes habitudes, ma façon d'être ; mais il m'avait reconstruite aussi. Tout était si paradoxal entre nous. J'aimais qu'il me casse avant de tenter de m'aider à me recoller ensuite. Et je savais, à cette instant, en sentant sa tête se caler sur ma poitrine, que jamais je ne sortirais de là. Pas toute seule. Depuis que je le connais, il hante mes pensées. Il ne s'était pas passé un jour, pendant ces deux ans, sans que je n'essaie de reconstituer son visage dans ma mémoire, ses doigts sur ma peau, son regard dur dans le mien. Ethan, c'était une marque indélébile, un couteau planté dans mon cœur, une sensation douce-amère, insoutenable et délicieuse, mais surtout ineffaçable. Ce soir, c'était autre chose, encore autre chose. On se redécouvrait à chaque fois. Je ne voulais pas qu'il parte, je voulais qu'il reste, être égoïste pour l'empêcher de me filer entre les doigts. Ses excuses me fendirent le cœur. J'étais tout aussi fautive que lui. « Pardon de t'avoir poussé à devoir t'excuser. Je n'aurais même pas dû venir au gala de ce soir. ». Rien que de le voir me transformait, je ne pouvais pas rester indifférente. J'étais la plus faible des deux à ce niveau-là. Je n'arrivais pas, plus, à me retenir. Pour éviter de reproduire ces erreurs, il allait falloir arrêter de se voir. Totalement. Définitivement.

Je caresse lentement ses cheveux en le regardant jouer comme un gosse sur mon ventre. Je profite des derniers instants, les derniers, les derniers. Je devrais pleurer en me disant que c'est fini, mais je ferais ça demain. J'ai toute la vie pour pleurer sur cette histoire morte dans l’œuf. Je dois l'aimer encore un peu avant qu'il ne soit trop tard. Je ne viendrais pas à son mariage, je n'irais pas aux soirées où il ira, je couperais les liens entre la marque Beckford et Chesterfields NYC. Rien, plus rien ne doit nous lier. Je frôlais ses joues, son cou, sa nuque, avant de suivre son mouvement du regard. Il était crevé, et luttait visiblement contre le sommeil ; je ne devais pas être en meilleur état. Il fouilla pour choper clopes et briquet, et je le regardais faire. Je le regardais fumer ces cigarettes qu'il détestait, souffler cette vapeur mortelle vers l'extérieur. J'avais envie de parler, mais quoi que je dise, je savais que j'allais tout gâcher. Comme s'il y avait encore quelque chose à gâcher. Ethan et moi, on a jamais parlé de nous. De ce qu'on était, de pourquoi on était violent comme ça l'un avec l'autre, de ce qui arriverait plus tard, bien plus tard, dans ce futur qui nous paraissait si lointain quand on était plus jeunes. Un frisson me chatouilla l'échine quand il prononça mon prénom. Je me sentais comme une enfant qui avait fait quelque chose de mal et qui savait qu'elle allait se faire gronder. Il me connaissait si bien, trop bien, beaucoup trop bien. J’espérais des mots que je n'entendrais jamais, des gestes qu'il ne me destinerait pas. Trop d'actes manqués. On ne serait jamais normaux, on ne pourrait jamais être ensemble. Les histoires ne finissent pas toujours bien. Alors pourquoi cette plante dans mon cœur qui a résisté pendant deux ans au froid recommence à fleurir maintenant? Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que c'est bon, qu'après tout ça nous allons pouvoir vivre de la bonne façon? Je l'observe, lui et le mouvement de ces lèvres qui me dit tout ces mots, ces mots que je devrais graver dans ma tête plutôt que de les chasser. C'est fini. Il était si doux dans sa façon d'aborder les choses ; quelque part, c'était encore pire de le voir aussi calme. Le voir s'énerver, me gifler, me repousser, j'en avait l'habitude. Mais là, c'était différent. S'il ne m'avait pas prise comme il le faisait normalement, il coupait aussitôt les ponts avec les illusions que je m'étais faites. Sa référence à sa fiancée me laissa de marbre. Je n'avais pas le droit d'être jalouse, plus maintenant. Je ne serais plus cette personne. « Tu ne m'aimes pas, hein? » ; c'est la première fois que ce verbe rentre dans une de nos conversations. Mais puisque que c'est la fin, autant tout casser pour de bon. « Je ne t'aime pas non plus. Ce n'est pas comme ça qu'on aime quelqu'un. Ça ne devrait pas être comme ça. ». Je fume tout en parlant, et j'ai comme l'impression de tuer la gamine que j'étais en disant ces mots. J'étouffe mes derniers espoirs. « Tu sais, toi aussi tu es ma vie, encore pire que ça, encore pire que tout. Je trouve que ça fait très con de dire ça. J'ai l'impression qu'on est dans une de ces sitcom débiles que tu détestes. Mais le problème, c'est que c'est vraiment ça. Te perdre, ça va me tuer. Ça m'a tuée, et ça va recommencer. Mais je vais devoir réapprendre à vivre normalement ensuite. Pas comme ces deux dernières années. Vraiment vivre. Je ne veux plus entendre parler de toi, et tu n'entendras plus jamais parler de moi. J'aimerais souhaiter que tu sois très malheureux avec cette pute, mais j'y arrive pas. J'espère que ça va aller, maintenant. ». ça vaut pour nous deux. Je venais d'arracher cette putain de fleur.

J'écrase ma cigarette sur la table de chevet, et le laisse m'embrasser longuement. Je sens parfaitement ces frissons sur ma peau. Son torse sur mes seins. Mes mains tiraient doucement ces cheveux. « Encore. », soupirais-je contre ses lèvres, en me disant qu'il verrait très bien où je voudrais en venir. Je collais un peu plus mon bassin au sien. J'allais encore en avoir besoin avant qu'il ne parte. De ses soupirs étouffés dans mon cou, de ses mains sur moi, de ses longues pénétrations. Il fallait qu'il soit tout, une dernière fois, avant de devenir rien. Et cette fois-ci, c'était vraiment la fin.


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Ce message a été posté Sam 19 Sep - 20:48





ethan & jude



L'amour. Cette représentation abstraite d'un sentiment que l'on ressent supposément pour un autre être que soi. Ethan n'en saisissait pas les nuances. Cela lui glissait entre les doigts. Alors face à sa question, il étouffa un rire nerveux. Comment pourrait-il l'aimer ? Il ne connaissait rien à la tendresse. On ne lui avait pas appris. Bercé par la haine et la violence, hanté par le fantôme d'une mère absente, obligé de grandir seul. D'aussi loin qu'il s'en souvenait, personne ne l'avait jamais aimé. On ne s'attachait pas à ce gamin turbulent et insolent. On ne le supportait pas. Parfois on le détestait même. On essayait de se dire : pauvre gosse, ce n'est pas de sa faute s'il est comme ça. Puis on finissait quand même par avoir envie de l'encastrer dans un mur. Ethan ne comprenait pas l'amour. Il comparait ça à de la faiblesse. Il se gardait loin de cet état affectif trop complexe à ses yeux. Il craignait les émotions qui en découlaient. Par conséquent, Ethan n'était pas capable d'aimer. Il n'en ressentait pas l'envie. Il se savait dépourvu de toute aptitude y ressemblant. Même s'il se demandait de temps ne temps ce que ça faisait. À l'époque de sa thérapie, un des psychologues qui le suivaient se bornait à appeler amour ce qu'il ressentait pour Jude. Même quand il lui disait qu'il la haïssait du plus profond de ses entrailles. Alors il lui répondait que la haine n'était que la petite sœur cachée de l'amour. Ethan ne supportait pas cette idée. Il ne voulait pas aimer Jude. Il espérait ne pas l'aimer. Il n'était pas prêt à l'aimer. Mais surtout, il n'acceptait pas de l'aimer. De toute manière, elle avait raison. Si c'était sa façon de l'aimer, ça ne semblait pas juste. Ni très sain d'ailleurs. Il avait fait plus que la détruire. Il l'avait attirée au fond du gouffre dans lequel il se cachait depuis tant de temps qu'il ignorait comment regagner la surface. Il lui avait fait beaucoup plus de mal que de bien. Il culpabilisait, assurément. Mais il ne s'était jamais excusé.

Un rictus passa comme un ombre sur son visage lorsqu'elle insulta sa fiancée. Sa tête tomba lourdement contre l'épaule frêle de Jude. « Tu sais que ça n'ira jamais. » Il ne la regardait jamais dans les yeux lorsqu'une once de sincérité débordait de son cœur et lui échappait. « Je suis malheureux sans toi. Malheureux pour toujours. » Ses paupières closes, son cœur tambourinait dans sa poitrine. Il réfléchissait à tout ce qu'elle venait de dire. Ça résonnait dans sa tête. Un mal de crâne douloureux. Où était-ce déjà la faute de l'alcool ? Il soupira bruyamment en levant les yeux au ciel, tout ça l'ennuyait. Il poussa sur ses bras pour se rapprocher, glissa une mèche de ses longs cheveux derrière sa toute petite oreille. Pourquoi tout était aussi ridiculement petit et mignon chez elle ? Il souffla dans le creux de son cou. « Je t'ai dans la peau. » Fatalement. Il aurait pu essayer de la réconforte, d'être positif, de lui souhaiter le meilleur. Mais il lui aurait menti. Il n'était pas très doué pour lui mentir. Ou de moins en moins en tout cas. Abandonnaient-ils trop vite ? Rendaient-ils les armes comme des lâches ? Est-ce qu'il restait vraiment quelque chose à sauver de leur histoire ? Y avait-il seulement eu un jour quelque chose à sauver ? Ethan préférait ne pas explorer ces possibilités. Il ne désirait pas creuser dans les profondeurs de son âme pour en découvrir les réponses. Il avait d'autres préoccupations et aucune ne s'accordait avec la présence de Jude dans sa vie. Et il n'avait pas le droit de s'accaparer la sienne. Jude méritait mieux. Malgré ça, elle lui manquait déjà. Il se délectait du goût de ses lèvres après cette cigarette partagée, son souffle avait l'odeur du tabac. Doucement, il écrasa sa poitrine de son torse. La rencontre de son bassin avec le sien l'électrisa. Plus que ce contact, son soupir lui arracha un frisson et sa respiration se mit à trembler. Il se mordit la lèvre. Il se sentait si fébrile par sa faute.



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Ce message a été posté Sam 3 Oct - 23:41
ethan & jude



Est-ce que j'étais déjà tombée amoureuse? Est-ce que j'aimais mon fiancé de jeunesse? Non, d'après les livres ou le cinéma, l'amour c'est plus passionné, plus puissant. La passion, avec Ethan, j'avais été servie on va dire. Mais est-ce que j'en étais amoureuse pour autant? Non, certainement pas. Ça ne pouvait pas être ça. Ma vie à ses côtés ne correspondait pas à ma vision romantique des relations amoureuses. On se détruisait trop pour pouvoir affirmer qu'on s'aimait. Je veux dire, regardez-nous. Deux vraies loques qui se mettent en pièce mutuellement. Tout ça parce qu'une attraction irrésistible me rattache à lui. Je suis parfaitement incapable de vivre sans lui, mais vivre avec lui se résume à mourir à petit feu. Je suis prise au piège qu'il soit là ou non. Pourtant, même si je ne l'aimais pas, j'aimais tout de lui. J'aimais désespérément tout de lui. De la pointe de ses cheveux au bout de ses orteils, de la courbe de son nez à celle de ses phalanges, de ses pensées les plus noires à ses tendresses les plus délicates, en passant par son humour noir et son sourire ravageur ; j'aimais tout, absolument tout. Et sa façon d'aimer tout de moi me comblait de bonheur. On était pas assez sains d'esprit pour pouvoir gérer tout ça convenablement, c'est tout. Est-ce que Juliette haïssait Roméo comme j'avais pu haïr Ethan? Est-ce que Roméo avait envie de tuer Juliette des fois? Si c'est le cas, alors Ethan et moi, on s'aime. Parfois, je voudrais juste être quelqu'un d'autre.

Avec ces mots, j'avais tenté de clore notre relation. D'y mettre un point final. Mais on ne peut, en réalité. Je ne pourrais jamais, et lui non plus. Il me le fais vite comprendre, et mon coeur loupe un battement en l'entendre parler. Comment je peux être assez conne pour penser que j'arriverais à vivre sans lui, vous m'expliquez? Malheureuse pour toujours, comme lui. Je ferme les yeux, mais entend parfaitement son soupir. C'est tellement agaçant. J'ai l'impression que je ne suis pas maître de moi-même, que tout passe par lui, toujours par lui. Est-ce que c'est la même chose pour toi, Ethan? Est-ce que tu me déteste parce que je prend trop de place? Mes mains caressent sa mâchoire alors qu'il replace une mèche de mes cheveux. Je me concentre sur mes doigts et sur sa peau pour ne pas trop le regarder lui. Les yeux mi-clos, je trace des arabesques. Un soupir étouffé m'échappe à ses mots. Il est tellement excitant sans qu'il ne s'en rende compte, parfois. Moi aussi je t'ai dans la peau, Ethan. Je le laisse m'embrasser sans lui répondre, laissant ma langue le faire pour moi.




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Ce message a été posté Mer 7 Oct - 17:17





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