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 just a fucking dream. ; avec naruse ichimaru. ♥

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Ce message a été posté Sam 29 Aoû - 15:57
tenue ☇  Son réveil sonna. Ouvrant un œil, grognant un peu sur le coup, le blond se leva tranquillement, s’ébouriffant les cheveux tout en baillant. Récupérant son téléphone, répondant aux quelques messages reçus durant la courte nuit qu’il venait de s’offrir, montant au second, Jae alla directement au fond du couloir. Là, devant la porte de la chambre du lycéen, envoyant son dernier sms, il ouvrit tranquillement. Traversant la pièce – n’y entrant finalement que très rarement, respectant l’intimité de chacun, il ouvrit les volets électriques ; enfin, il n’appuya que sur un bouton : que c’était dur ! S’approchant du lit du jeune homme, s’asseyant sur le bord, il glissa sa grande main dans la chevelure brune de son fils par adoption. Aller, debout. On a de la route à faire. Huit heures du matin. C’était raisonnable ! Et puis s’il se couchait tard c’était de sa faute ! Le laissant émerger, sortant de la pièce, descendant les deux étages, le mafieux alla directement dans la cuisine. De cette dernière, il dirigea les grands volets du salon, les ouvrants. Le soleil dans la gueule, râlant un peu, il se fit son café matinal ; préparant également ce qu’Ichimaru prenait généralement le matin. Remplissant parfaitement le rôle de paternel, n’était pas si chiant que ça finalement, il prit sa tasse puis pensa qu’il était encore en caleçon. Ah ! C’était un homme qu’il avait à la maison, pas une minette de dix sept ans. Il s’en foutait donc clairement finalement. S’asseyant à la grande table, s’étirant ; mort sous ses quatre heures de sommeil annuelles, Jae regarda le plus jeune descendre. Il fallait qu’ils partent d’ici trois quatre d’heure maximum. Il fallait booster un peu tout ça parce qu'en temps de vacances les adolescents c'était pas trop ça ! Aller, finit le lézard, magne toi un peu. Un petit sourire, s’enfilant sa tasse en l’espace de cinq minutes (parce que c’était chaud tout de même), il rejoignit ensuite une nouvelle fois l’étage, se rendant dans sa chambre, puis dans la salle de bain ; une douche rapide parce que de toute façon en vue de leur destination pas la peine d’y passer trois plombes. Une fois séché, habillé et coiffé, il sortit en attrapa son sac ; jetant (enfin, façon de parler n’est-ce pas) à l’intérieure serviette et tout objet ayant son utilité. Descendant pour une énième fois (actif le matin !), il prit deux bouteilles d’eaux : mourir déshydraté ce n’était pas cool. Posant le tout sur le grand canapé en passant, Jae attrapa les clés de sa voiture, ses cigarettes, son porte feuille. Il était prêt, il n’attendait qu’Ichimaru. Comme toujours, en plus gros cliché de toute société : l’enfant faisait attendre le parent ! Mais celui-ci ne resta pas sans rien faire car après s’être chaussé, il sortit dans le garage, ouvrant le coffre de son petit bijou, posant les affaires à l’intérieur tout en y plaçant un parasol : ne sait-on jamais, une insolation, c’est pas cool non plus ! Il fallait toujours prendre des précautions.

Lorsque l’étudiant fit son apparition, il ferma le coffre, lui souriant légèrement, s'attrapant une cigarette (gros drogué). Grimpant dans sa voiture, démarrant, ils étaient paraient pour leur journée père/fils ! C’était apparemment la première fois que le jeune homme allait à la mer : grande première alors, Jae innové un peu tout dans cette petite vie à peine longues de dix sept ans. Cela faisait dix ans lui qu’il les avait passés et sans mentir, il ne reviendrait en arrière pour rien au monde ! Direction Onjuku, dans la préfecture de Chiba. Un peu loin, certes, mais c’était un petit coin de paradis et Jae en était habitué. Prenant l’autoroute, passant par Minato pour rejoindre la Baie de Tokyo, large route rejoignant les deux côtes. Ensuite, se fut à l’embranchement de Mobara qu’il quitta la grande ligne droite afin de rejoindre l’autre côté, arrivant finalement à Chiba, non loin de Katsuura. Il y avait peu de monde car il n’était que dix heure moins le quart ; le mafieux n’aimait pas arriver lorsqu’il y avait trop de population ! Sortant les affaires de la voiture, portant tout, verrouillant son véhicule, il laissa son petit bout d’homme passer devant, le suivant en silence, le laissant découvrir ce monde nouveau.

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Ce message a été posté Sam 29 Aoû - 17:50
Tenue | La lumière s’immisçant dans ma chambre me réveillait faiblement. Je n’avais pas besoin de bouger ou de faire quoi que ce soit, je savais que c’était Jae qui rentrait dans ma chambre pour ouvrir les volets en guise de réveil. Aujourd’hui était un jour particulièrement excitant. J’allais enfin sortir de Tokyo. Oui, j’avais dix-sept ans, et je n’étais jamais sorti de la ville. Un vrai plouc quoi. Mais aujourd’hui ça allait changer, grâce à Jae. Jae qui était devenu mon nouveau tuteur. Mon nouveau père. Il était plus jeune que mon frère et pourtant, la relation que nous avions, me faisait le considérer comme un vrai père. Je l’aimais comme tel. Sentant le lit bouger, je soupirais faiblement, avant de sentir sa main, chaude et agréable dans mes cheveux. C’était plaisant ce genre de réveil. Je n’avais plus le réflexe au moindre bruit de me lever comme un robot pour essayer d’éviter les coups et autres. Avec Jae, je vivais enfin une vie normale. Enfin. Oui, nous allons dire normal. « Aller, debout. On a de la route à faire.  » J’avais envie de dormir un peu plus. J’avais trop trainé la nuit dernière dans les karaokés et les salles de jeux. J’avais la tête explosé, littéralement en bouilli. Le laissant partir, je me tournais dans le lit avant de m’assoir et pousser le drap. Vêtu d’un simple boxer, je me mis à bailler avant de me lever. Titubant en secouant la tête pour reprendre mes esprits, je me grattais le cuir chevelu tout en suivant le chemin vers la salle de bains. Laissant la porte ouverte, après tout, personne n’allait rentrer et c’était pas la pote de Jae qui allait rentrer. C’était une ermite. Comment il l’appelé déjà ? Light… Peach ? Un truc comme ça.  Elle s’appelait comme la meuf dans mario bross. Comment on pouvait s’appelait princesse, sérieux ? light princesse. Qu’est-ce que ça voulait dire déjà light ? Maigre ? Princesse maigre ? Trop chelou. Rangeant mon bijou dans le boxer je tirais la chasse et me lavais les mains. Sans plus attendre, je filais en bas pour prendre mon petit déjeuné. C’est ce que j’aimais chez Jae, c’est qu’il me faisait mon petit dej. Tous les deux en boxer, je m’installais en face de lui avant de bailler une seconde fois. « Aller, finit le lézard, magne toi un peu. » « Hum. Merci pour le petit dej pa’. » soufflai-je en attrapant mon bol de chocolat chaud et les brioches. Si avant je mangeais salé le matin, depuis que j’étais chez Jae, bizarrement, j’aimais déjeuner sucré. Sans plus attendre je rompis la brioche et la trempais dans le chocolat pour la manger. Je devais me dépêcher. Le regardant du coin de l’œil partir, je me dépêchais encore plus et une fois fini, je bus tout mon chocolat d’un coup avant de grimacer. J’avais bu tellement vite que je m’en étais mis partout. Hop, je me levais et débarrassais la table pour tout mettre au lave-vaisselle et monter au second étage en montant les marches deux par deux avant de jeter le boxer par terre et filer sous la douche. Sans trop m’attarder, je me séchais par la suite comme un clochard m’habillant tout mouillé. Maillot mis sous mon short, j’attrapais mon téléphone, mes lunettes de soleil et mes clopes avant de descendre et voir que Kang Jae m’attendait. Il était trop rapide. Dire qu’il dormait peu. Mais c’était un vieux. Les vieux avaient besoin de peu de sommeil il parait. Lui chipant une clope au moment où il s’en prenait une, je filais à toute allure dans la voiture l’air de rien, un sourire narquois au bout des lèvres.

Une fois attaché, je m’installais confortablement et sans rien demander, je mis la chaine de radio qui m’intéressais et regardais le paysage défilé. Pour la première fois de ma vie je voyais le panneau de sortie de la ville. Je n’arrêtais pas de prendre des photos, trop excité de voir la ville s’évanouir derrière nous et les vacances s’approcher de nous. Une fois arrivé, je sorti de la voiture en inspirant l’air iodé les bras grand ouvert. Mon dieu. Regardant Jae prendre les affaires et fermer la voiture, je me mis à avancer, au lieu de l’aider. Le sable sur mes pieds, drôle de sensation, je courais comme un con vers l’eau. Il n’y avait pas grand monde au vu de l’heure mais bon dieu, j’étais content. « C’est trop beau bordel ! » Criais-je pour qu’il m’entende. Abandonnant mes tongs sur le sable je filais au bord de l’eau et trempais les pieds. Elle était fraiche. Je venais de toucher l’eau de la mer ! Sans plus attendre, je pris mon téléphone et fit une selca de moi les pieds dans l’eau. Tant pis si les gens me regardaient bizarre. « Pa ! Magne toi elle est trop bonne ! » Dis-je en le rejoignant pour lui prendre des affaires et l’aider. Une vraie pile sur patte, on m’arrêtait plus. Il faisait une chaleur déjà étouffante, et l’air frais de la mer me faisait frissonner. C’était le paradis. Une fois arrivé là où j’avais laissé mes tongs je posais les affaires et enlevé mon t-shirt. Je ne voulais pas avoir la marque de bronzage de plouc. Ca jamais.

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Ce message a été posté Dim 30 Aoû - 15:52
Marchant donc tranquillement dans le sable – parce que de toute façon Ichimaru se rendrait compte au bout d’un moment que ça fatigue plus qu’autre chose de courir partout sur ce putain de truc, Jae le regarda partir en trombe, laissant là ; quelque part ses chaussures pour aller toucher l’eau. Secouant légèrement le visage, ramassant à son passage les tongs du plus jeune, le blond posa le tout à quelques mètres alors que l’étudiant revint tranquillement, retirant son haut. Ah, que c’était dur d’être père. Magne toi, magne toi, il était vieux lui ! Non, sans déconner il soupira légèrement, ne comprenant pas trop comment faisait le petit brun pour tenir autant, avoir la forme comme ça. – Peut-être parce que lui se reposer du con ? Ouais, sûrement. Ce qui n’était pas le cas de son père, donc, il ne fallait pas s’étonner ! Lui faisant signe de la main d’y aller, qu’il le rejoindrait, le blond sortit d’abord le parasol. Le soleil c’était chiant et il n’aimait pas ça. Ensuite, il sortit les serviettes. Il déplia d’abord celle d’Ichimaru – attentionné ? On dirait. La sienne installée également, le mafieux leva légèrement la tête. Il était rare qu’il prenne du bon temps pour lui de cette façon. Enfin, pour le coup, c’était plus pour son fils qu’il bougeait que pour lui. Mais au fond cela lui faisait énormément de bien, de sortir du sang, des meurtres, des affaires, de ses papiers et à l’université, de ses putains de gosses incapables parfois de fonctionner en communauté. Donc il était vrai que c’était assez reposant, ce genre d’excursion.

Ayant promis à Ichimaru qu’il le rejoindrait à l’eau donc, Jae retira son haut, son short, ses chaussures. Ah, exhibitionniste ! Son téléphone, ses clopes, ses clefs et ses papiers dans le sac, il attrapa ses lunettes de soleil et sortant de l’ombre créer par le rond du tissue, marchant donc tranquillement. Il n’était pas du genre frileux mais si l’eau était trop froide Ichimaru se foutrait son idée quelque part pour rester sans vulgarité ! Les pieds dans l’eau, Jae soupira un peu. Ouais, elle était fraîche. Mais il n’allait pas mourir ! Seulement, avec la différence de température entre l’extérieur et l’eau était assez conséquent. Bon, les mollets, c’était pas bien compliqué. Les genoux, les cuisses, tout allait bien. Sauf que voilà. Le plus dur c’était ce qu’il y avait au dessus ! Son fils en face de lui, Jae posa ses mains sur ses hanches, resta là, debout, l’eau sur le haut de ses cuisses. Et bah oui hein, l’eau était fraîche et ce n’était pas cool pour sa virilité ! Sans blague, il devait d’abord se dire intérieurement qu’il allait survivre ! Bref, il sentit que de toute manière il allait devoir y aller au risque que son fils vienne le couler. Il avança un peu… L’eau montant lentement. Mais une vague arriva et il se leva, riant un peu. Bordel mais c’est froid ! Ouais. Papa pas bien courageux lorsque cela concernait la chose la plus importante pour un homme. Mais au final il réussit à s’avancer, soufflant un peu. Tu veux me rendre stérile toi hein. Enfin ce n’était pas un problème était donné que se reproduire n’était absolument pas au programme du plus âgé et il ne voulait carrément pas d’enfant. Ichimaru ? Et bien il en avait un déjà mais il l’avait pas fait, c’était encore mieux ! Bon alors. Ca te plaît ? En face du plus jeune, l'eau au niveau du torse, il fallait avouer qu'une fois dedans, elle était bonne !

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Ce message a été posté Dim 30 Aoû - 18:56
Sans plus attendre je me retrouvais en maillot de bains, une sorte de boxer assez moulant. C’était la tendance du moment. Pas que je puisse avoir quelque chose à montre –je ne dis pas qu’elle est petite au contraire-, mais je trouvais que ça me donnait du style d’être avec ce genre de maillot qu’un short ample. Les pieds dans l’eau, je m’avançais doucement pour m’enfoncer un peu plus dans le sable japonais. L’eau était agréable malgré sa fraicheur. En fait, on s’habituait assez vite. Je pataugeais, sautillais de temps en temps, attendant que mon père daigne venir. C’était tout de même bizarre de l’appeler ainsi. Mais quand j’y pensais je trouvais bizarre de ne pas l’appeler ainsi. Un sourire aux lèvres je le regardais se déshabiller. Si j’avais été une fille j’en serais surement tombée amoureuse. Parce que malgré son sale caractère de cochon, Jae était un homme de confiance, c’était un homme avec des valeurs et qui était prêt à tout faire pour protéger ceux qu’il aime. Est-ce que j’étais pareil comme homme ? En tout cas, je voulais le devenir. Il était devenu un modèle et j’osais espérer que Tsubasa puisse voir en moi un homme comme lui. Je voulais qu’elle se sente en sécurité avec moi. Le regardant venir vers moi, je fronçais les sourcils en voyant la position qu’il optait une fois dans l’eau. J’essayais de ne pas rire mais c’était difficile. Il trouvait l’eau froide, pas besoin qu’il le dise, je savais lire en lui après tout ce temps. Et pourtant, ça ne faisait que deux ans. J’avais l’impression que ça faisait une éternité. Le temps passait vite.

« Bordel mais c’est froid ! » « Mais non, tout est dans la tête, faut y aller d’un coup. » Dis-je en me disant que je devrais peut-être lui montrer l’exemple et y aller entièrement moi aussi. Ou du moins, m’accroupir tant que j’avais pieds. Je ne pouvais tout de même pas lui dire que la nage et moi ce n’était pas trop ça. J’avais souvenir d’avoir appris gamin, à l’école quand on avait piscine en sport, mais ça remontait au siècle dernier au moins. J’avais trop honte pour lui dire ça. J’étais un homme pas une nana quoi merde. « Tu veux me rendre stérile toi hein. » Hein ? What ? « Comment ça ? Je ne te suffis pas ? Tu veux me donner un frère ou une sœur ? Je ne veux pas. Je t’interdis. » Dis-je en faisant ma tête de boudeur en le regardant en coin tout en râlant. Il allait m’oublier et donner tout son amour à son gosse, son vrai gosse. Du coup, l’option devenir stérile était une bonne option. Est-ce que l’eau froide rendait stérile ? Si oui j’allais couper souvent le chauffe-eau de la maison. Tout en ruminant je m’avançais pour aller plus dans l’eau. Celle-ci m’arrivant au torse à présent. « Bon alors. Ça te plaît ? » Je le regardais à nouveau avant de regarder autour de nous. Bien sûr que ça me plaisait, en plus le cadre était magnifique. Si je pouvais amener le téléphone dans l’eau je l’aurai déjà fait, en fait. « Oui ! On aurait dû faire ça plus tôt même. Il parait que l’ile d’Hokkaido est encore plus magnifique au niveau des plages. T’es déjà allé là-bas toi ou pas ? » Oui bon, je glissais l’air de rien, l’endroit ou j’aimerai aller l’air de rien, parce que je savais que ça ne tomberait pas dans l’oreille d’un sourd. Bloquant ma respiration, je mis la tête sous l’eau avant de la ressortir me prenant la vague qui arrivait au même moment. L’eau salée me faisait bizarre, vraiment bizarre. Ça piquait les yeux. Normal ? Je les frottais comme un con à présent. Bravo Ichimaru. C’était ça la découverte de la mer.

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Ce message a été posté Dim 30 Aoû - 21:34
« Comment ça ? Je ne te suffis pas ? Tu veux me donner un frère ou une sœur ? Je ne veux pas. Je t’interdis. » L’excès de « jalousie » de son fils le fit rire. Non, il n’en voudrait pas un autre. C’était clair et net. Jamais. Alors sur ce point, Ichimaru pouvait être tranquille. Déjà, tu n’as rien à m’interdire. – Mais tu n’as pas de soucis à te faire là-dessus. Hop, petit message subliminale quant à l’endroit souhaité par le plus jeune, Jae lâcha un soupire. Les adolescents ne sont jamais satisfaits, c’était une chose bien difficile à gérer. Enfin, beaucoup de parents devaient galérer, plus que lui – car à la seule différence, le mafieux avait les moyens de satisfaire quelques petits caprices de chieurs. Ecoutant simplement ce qu’il disait ; bien que ses paroles étaient véridiques, le temps manquerait sûrement pour cette petite excursion, du moins pour le moment. Oui, j’y suis déjà allé. –  On ira le jour où tu auras des résultats convenables. … Ouais, enfin il arrivait au blond d’avoir des réflexions digne d’un parent forgé. Il n’aimait pas savoir son fils peu motivé voir pas du tout, il espérait seulement que l’année qui allait arriver lui serait favorable. Enfin, c’était à voir et il priait pour ne pas à avoir à intervenir sur ce point. Premièrement, il passerait pour le connard de service et deuxièmement, ils seraient donc souvent en froid ! Jae n’avait pas besoins de cette fatigue-ci, il en avait déjà assez sur le dos. Mais ne pas penser à cette éventualité était la seule chose qu’il avait à faire, espérer également. Mais voilà, l’Oyabun n’était pas du genre à rester en conflit, il trouvait ça chiant, vulgairement parlant. Regardant Ichimaru mettre la tête sous l’eau, il se demandait vraiment comment est-ce qu’il faisait. Pas frileux pourtant, l’eau n’était pas vraiment son domaine ; enfin surtout la mer. Mais voilà, c’était la première fois que son fils venait ici, foutait son cul dans cette eau salée… Et le voilà qu’il revint à la surface : surpris ? Ca pique ? Et bah oui. Te frotte pas les yeux tu vas avoir encore plus mal. Secouant doucement son visage, il jeta un coup d’œil derrière lui ; il y avait déjà un peu plus de monde depuis leur arrivée. Soupirant un peu, il plongea ; profitant ainsi de la froideur que lui offrait cet étendu bleuté. Ressortant, derrière son fils, il secoua un peu son visage, ramenant sa tignasse blonde en arrière. Finalement, elle était vraiment bonne. Souriant à son petit, il vit une demoiselle – peut-être à peine plus âgée qu’Ichimaru entrer dans l’eau, juste devant eux. Un large sourire, il passa à côté du plus jeune, lui tapant le torse, sortant de l’eau. Il savait qu’il était avec quelqu’un ou en avait eut vent, rapidement mais voilà : son fils devait devenir un homme putain !

Être vu, être regardé : il s’en tapait d’une force extrême. S’asseyant sur sa serviette, il attrapa son téléphone après avoir séché sa main. Un petit message à Tae Oh, lui souhaitant un bon courage principalement pour sa journée de travail, il en envoya un second au petit peintre. Ah, aucun commentaire là-dessus ; lorsqu’ils ne se voyaient pas, il fallait bien se parler ! Même principe qu’avec son meilleur ami. – Ouais, sauf que ce n’est pas, ton meilleur ami Jae. Soupirant légèrement, pour une énième fois (il passait son temps à cela) il releva son visage en regardant son fils : choppe de la femelle bordel !

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Ce message a été posté Lun 31 Aoû - 18:15
« Déjà, tu n’as rien à m’interdire. – Mais tu n’as pas de soucis à te faire là-dessus. » Comment ça, je n’avais rien à lui interdire ? Que si, que si ! Je pouvais très bien faire du chantage. Après tout, il avait signé ce n’était pas pour en chier ? Bon j’abusais un peu, mais tout de même. Je n’avais pas envie qu’il ait un gosse moi. « Alors toi non plus. » Et en prime je tirais la langue, comme un espèce d’attardé. Bon c’était pour le côté un peu humoristique de la chose, si je puis dire. « Pourquoi ? T’as pas envie de gosse ? Je te suffis ? »Je l’avais peut-être écœuré en fait. Oups. Je me mis à rire faiblement pour le coup. Enfin bref, on était bien là, c’était de vraies vacances, hors de la ville dans un endroit nouveau, et où le cadre correspondait plus au terme du mot. « Oui, j’y suis déjà allé. – On ira le jour où tu auras des résultats convenables. » Mon sourire quitta directement mon visage. Il était sérieux ? Moi, avoir des résultats convenable ? C’est comme demander… Je ne sais pas moi… A un Japonais de ne plus être jaune mais blanc. On ne s’appelait pas Michael Jackson bordel. C’était demander l’impossible là. Ruminant dans mon coin en faisant une sorte de grimace, je ne répondis rien en lui tournant le dos l’air de rien. Tant pis, j’irais avec mes propres économies et seul. J’étais le dernier de la classe, et c’était limite si en fait, je n’étais pas le dernier de l’école, comment pouvait-il me demander ça ? J’étais un cancre. Me retournant vers lui, je passais une main dans les cheveux avant de croiser le regard d’une fille en face de nous qui rentrait dans l’eau. Me tapant le torse avant de partir, je fronçais les sourcils en me demandant ce qu’il voulait. Et plus il s’éloignait et plus je comprenais.

Il voulait que je la drague ? Oh. Non. Elle ne valait clairement pas Tsubasa. Elle ne lui arrivait même pas aux chevilles en fait. Et puis, je ne m’imaginais même pas draguer une autre fille qu’elle. J’étais trop fou d’elle pour oser m’imaginer la tromper. Secouant la tête, je détournais le regard avant de carrément tourner le dos à tout le monde et regarder la mer. Ça aurait pu être cool si Tsubasa avait été là d’ailleurs. Elle, rayonnante sur le sable, en maillot de bains… Surtout en maillot de bains. Raclant ma gorge j’évitais de trop penser à cela histoire d’éviter un accident visuel et me taper la honte. Sentant une présence juste derrière moi, je tournais le visage pour la voir près de moi, son sourire s’agrandissait, okai, elle était venue pour draguer. Sa bouche s’ouvrant, j’entendais le son de sa voix, trop aigue, qui me demandait mon prénom. « Mais qu’est-ce que tu me veux toi. Dé… Dégage. » dis-je maladroitement avant de me tirer hors de l’eau et rejoindre Jae sur le sable. Me laissant tomber sur la serviette, je râlais à voix basse avant de m’allonger sur le ventre. « Elle m’a pas suivi hein ? » Demandai-je à mon père en osant pas regarder vers la mer.

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Ce message a été posté Sam 5 Sep - 21:04
Pourquoi ? T’as pas envie de gosse ? Je te suffis ?   Comment dire à son fils qu'il n'avait jamais voulu d'enfant finalement. Non, cela ne se faisait pas parce qu'au final il l'aimait beaucoup, Ichimaru. Je ne veux pas d'enfant. Mais lui mentir serait un crime, et il n'était pas du genre à lui cacher quoi que se soit. Tu me suffis largement. Je ne me plaint pas, tu es gérable et agréable. - et puis je n'ai pas eut à te porter dans mes bras et entendre t'es pleures - autrement je pense que je t'aurais tué au bout de deux jours. Ah, la patience et Jae, ça faisait deux.

Surprise, son fils était déjà de retour. Hein, quoi ? Déjà ? Elle m’a pas suivi hein ?   Non... Il était pas sérieux. Jae releva sa tête afin de regarder son fils. Désespéré. Voilà ce qu'il était à cet instant. Non elle ne t'a pas suivit fils. Tu crois vraiment qu'une fille ça s'intéresse aux mecs qui fuient ? T'abuse, c'est un truc de fou. Sur ce point, ils ne se ressemblaient pas. Absolument pas. Et puis merde quoi, son fils... Jamais  il n'avait trempé son biscuit : c'était quoi ce délire ?! A seize ans le papa lion avait déjà niqué des putes. Ouais, bref, il avait pas eut la vie la plus calme non plus, ce n'était qu'un détail parmi tant d'autre et sûrement pas le meilleur exemple à suivre non plus, finalement et puis cessons cette vulgarité trop présente avec le blondinet. Secouant doucement la tête, il s'allongea. Tu me désespère parfois, tu le sais ça. Oui, il doit sûrement être au courant vu le nombre de fois que tu le regardes avec ta plus grande incompréhension. Bon dis-moi. C'est quand que j'aurais le droit de voir ta petite-amie ?  Il n'était pas dupe papa Jae, au contraire. Bien qu'il n'ai jamais été en couple, il connaissait assez bien son fils pour savoir ce qui le tracassait, ce qui le préoccupait lorsqu'ils mangeaient ensemble matin et soir. Il n'était pas derrière lui toute la sainte journée et même s'il en avait l'occasion, jamais il ne le ferait. Ce petit bout d'homme avait droit à sa liberté, il avait droit de vivre sa vie comme il l'entendait - si bien entendu il n'y avait aucun débordement. Pour le moment, mise à part les cours, il n'avait rien à dire. Ichimaru n'était pas le fils le plus dur à gérer, il était même parfois assez cool et compréhensif. Il aurait pu avoir pire et sincèrement, Jae remerciait ce petit être d'être un peu moins chiant que ses semblables. Pas que c'était un ange non plus, mais voilà ! Et puis quoi. Depuis quand est-ce qu'il voulait rencontrer cette femme ? Il ne savait même pas son prénom. Ah, petite touche du fait qu'il s'intéressait un peu à la vie de son fils adoptif, comme un père devait le faire sans pour autant être encombrant. Il prenait son rôle au sérieux mine de rien ; pour les deux, cela était sûrement plus agréable.

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Ce message a été posté Dim 6 Sep - 17:29
« Je ne veux pas d'enfant. Tu me suffis largement. Je ne me plaint pas, tu es gérable et agréable. - et puis je n'ai pas eu à te porter dans mes bras et entendre t'es pleures - autrement je pense que je t'aurais tué au bout de deux jours. » C’était bien du Jae dans toute sa splendeur dans le fond. Alors ça ne m’étonnait pas tant que ça. M’enfin, heureusement que tout ça c’était passé quand j’avais quinze ans et pas dix, ou sept. Il ne m’aurait pas trop accepté. De toute façon, à seulement sept ans, il n’avait que dix-sept ans, alors il n’aurait pas trop pu s’occuper de moi. « T’es quand même parfois chelou tu sais ? Si un jour une de tes meufs tombent enceinte qu’est-ce que tu fais ? » Oui, parce que j’étais curieux de savoir ce qu’il était capable de faire. Après être parti et me laisser seul en compagnie d’une fille qui tentait de me draguer, je parti le rejoindre et m’allonger sur le sable. Je ne voulais pas qu’elle me drague, j’étais pris. Tsubasa occupait mon cœur. « Non elle ne t'a pas suivi fils. Tu crois vraiment qu'une fille ça s'intéresse aux mecs qui fuient ? T'abuse, c'est un truc de fou. » Comment ça j’abusais ? Je n’abusais pas. Je n’étais juste, pas, intéressé, ni plus ni moins. Je n’allais pas la draguer juste pour le plaisir de la draguer non ? Il était ou le plaisir là-dedans ? Qu’on me le dise. « Tu me désespère parfois, tu le sais ça » « Comment tu fais pour coucher sans sentiments sérieux ? Tu te bases que sur le corps ? Je ne sais pas comment tu fais sérieux. Si elle t’excite paf, tu vas la voir et tu l’as choppes dans un coin ? » Demandai-je en me tournant sur le dos pour regarder le ciel d’un bleu azur. J’avais envie de savoir son secret parce que ça m’intriguait. J’étais surement pas né pour être comme ça, voilà tout. « Bon dis-moi. C'est quand que j'aurais le droit de voir ta petite-amie ? » Co.. Copine ? Je n’avais pas… Fin si. J’avais Tsubasa, mais je ne lui en avais jamais parlé, alors comment pouvait-il savoir tout ça ? Hein ? Il avait vu mon instagram ? Nous avait vus à la fac ? C’était la réponse la plus plausible de toute. Je ne savais même pas s’il savait que j’avais un instagram. « Quelle copine ? » Dis-je l’air de rien. Mais je savais que j’étais trahit. Le ton de ma voix, ma façon de bouger et mes mimiques du visage. Je ne savais pas mentir, pire, j’avais une gueule de con quand je le faisais. « Comment tu sais ? » Oui, je voulais savoir après tout. « Et je sais pas. Elle est pas mal occupée tu sais. » Genre c’est un ministre la meuf.

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Ce message a été posté Mar 8 Sep - 22:17
Comment tu fais pour coucher sans sentiments sérieux ? Tu te bases que sur le corps ? Je ne sais pas comment tu fais sérieux. Si elle t’excite paf, tu vas la voir et tu l’as choppes dans un coin ? Comment ne pas rire à cela. Ichimaru avait juste sur toute la ligne. Juste le physique, la baise - au revoir. Il s'en tapait et n'avait aucun respect. Vulgairement parlant, il ne faisait que se vider les couilles. Poétique en sois, Jae adressa un sourire anodin à son fils. C'est exactement ça. Comment pouvait-il comprendre ? Sans goûter au plaisir de la chaire il verrait son père - s'il lui arrive de le juger de ses yeux d'enfant tel un pervers sans limite. Certes, parfois il était un peu de ce bord mais c'était ainsi et changer pour deux sous n'était pas son délire. Quelle copine ? Ah. Les enfants et leur côté indigné qui au fond baignent totalement dans l'incompréhension. me prend pas pour une bille fils. Etant dans le même établissement, sachant que le surveillant bougeait tout le temps - que se soit pour ses rondes ou même sous la demande des élèves lorsqu'ils avaient besoins de lui, le blond croisait souvent son enfant et même parfois sans s'en apercevoir tellement. Comment tu sais ? Les parents, c'étaient genre des super-héros un peu tordus. Ils savent tout sur tout sans que tu t'en rend compte. Ils voient des choses sur toi que même toi tout seul t'es pas foutu de remarquer. Alors oui, Jae avait vu le changement de comportement d'Ichimaru et en bon parent, sans trop se poser de question non plus avait analyser ses façons d'agir, les nouvelles habitudes aborder. Rien que le fait que certains matins, il part bien avant lui sur un ton pressé. Quelques petites remarques. Il était simple en réalité de voir ce genre de chose. j'en sais des choses mon fils. si tu savais. Aller, histoire de lui mettre un bon coup de pression pour s'amuser. Mais il ne dit rien de plus, un léger rictus satisfait. Et je sais pas. Elle est pas mal occupée tu sais. Il pouffa légèrement, secouant la tête. tu veux vraiment pas que je la rencontre hein. Il plaisantait bien entendu. Il respecterait tout choix de son enfant et n'irait pas entraver sa vie personnelle sauf par obligation. Jae, c'est le père qui lui a donné énormément de liberté, qui lui a accordé sa confiance dés le premier jour qui avait suivit la tutelle. Mais c'était aussi le père qui faisait attention à tout en ce qui concernait ce petit bout d'homme, c'était le genre de mec chiant qui était prêt à niquer le monde pour une seule et même personne. Ichimaru était son enfant bien que non conçu. Et alors, même si cela concernait une fille, il la jetterait d'un pont si elle venait à blesser le plus jeune. je plaisante fils. fait c'que tu veux. - mais me ramène pas un mioche à la maison. Sérieux oui, car un accident est vite arrivé, le mafieux attrapa son téléphone en l'entendant sonner. Il se  leva alors, soupirant un peu : c'est qu'il se faisait vieux ! Non, sans déconner, il partit tranquillement, l'une de ses mains dans la poche de son short de bain, passant l'autre dans ses cheveux presque secs. Il ne s'absenta que quelques minutes, revenant avec deux cartons : il savait que son fils aimait les pizzas alors autant lui faire plaisir jusqu'au bout, et puis la journée n'était pas terminée, n'est-ce pas. Mine de rien le temps passait vite lorsqu'il était à la détente. Déjà midi, oui. Et c'est pour cela d'ailleurs que le blond restait bien sous le parasol parce qu'il niquait le soleil, le traitant intérieurement d'enfoiré.

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Ce message a été posté Mer 9 Sep - 18:54
C’est vrai, je ne voulais pas qu’il la rencontre. Pourquoi ? Je n’en savais trop rien. La relation que j’entretenais avec Tsubasa était tout de même complexe. Je n’étais pas stupide, je voyais clair dans notre relation, et je savais pertinemment que je l’aimais comme un fou, et qu’elle… Elle, elle m’aimait beaucoup moins, voire peut-être pas du tout ? Rien que d’y penser, ma gorge se nouait. L’amour au final c’était tout de même dur… J’avais envie d’y croire, j’avais envie de persévérer et de me dire qu’un jour, elle finirait par totalement m’aimer. De toute façon l’amour n’est douloureux que pour celui qui aime le plus. Et dans cette histoire c’était moi le con qui aimait le plus. C’était ainsi. Toute façon il en fallait bien un. Alors… « je plaisante fils. fait c'que tu veux. - mais me ramène pas un mioche à la maison. » Retournant à la réalité en l’entendant me dire cela, je me mis à rire. Putain, un mioche, moi ? A dix-sept balais ? Non, impossible, et puis, franchement entre nous, je ne me voyais pas du tout avoir un gosse bordel. « Bah pourquoi ? On aurait un petit esclave pour nous. » Okai, c’était de l’humour, mais voilà, ça n’arriverait pas. Fallait pas déconner non plus. Me redressant sur mes coudes, je soupirais en regardant le monde arriver sur la plage avant que le téléphone de Jae ne sonne. Surement le gang puisqu’il se levait pour aller plus loin, loin des oreilles qui trainaient. Le suivant du regard, je me laissais retomber sur le sable avant de fermer les yeux. Ah, que ça faisait du bien de recevoir les rayons du soleil sur mon corps. Ma tête se tournant sur le côté, je me sentis partir assez rapidement, sombrant dans le sommeil. Sursautant je clignais des yeux en sentant mon corps totalement chaud. Je devais m’être endormi un moment, mais Jae lui, n’était toujours pas là. M’asseyant je passais une main dans les cheveux attrapant mon téléphone pour envoyer un message à Tsubasa. C’était pratiquement midi déjà. Me prenant en photo histoire de lui montrer ou j’étais, et au passage, mon corps, je vis mon père revenir à ce même moment. Super, la honte Maru. Bravo. Voyant les boites de pizza, j’en oubliais la rapide honte pour sauter sur mes genoux excité comme une puce. La pizza c’était la vie. « Bordel Pa’ t’es le meilleur ! » Dis-je en tendant les pouces en l’air. Rapidement, j’ouvris une des boites pour humer l’odeur qui s’en émaner. Oh my god. « Elles sont à quoi ? » Demandai-je en posant le téléphone sur la serviette avant de me lécher les babines. « Au fait, t’as été long. Ça va ? » Oui, parce que je m’inquiétais tout de même. Je n’étais jamais rassuré… En fait, il y avait même des chances qu’un jour on m’appelle pour me dire que Jae était à l’hôpital suite à une baston… Enfin, ça n’était jamais arrivé… Mais j’avais peur… Rien que d’y penser, j’en avais mal au cœur. Je me voyais plus sans Jae, en fait. C’était con quand même non ? Relevant le regard vers lui, je le regardais vite fait avant de mordiller mes lèvres. Je n’osais pas trop lui montrer que je tenais à lui. Du moins en face à face. Par message c’était autre chose.

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Ce message a été posté Dim 13 Sep - 17:18
bordel Pa' t'es le meilleur ! Voir le sourire de son fils, son bonheur, était tout ce qui lui importait. Il voulait lui offrir une vie, ce que l'on pouvait nommer de la sorte du moins. Il voulait lui offrir tout ce dont il avait besoins pour s'épanouir et tenter au maximum d'éponger son enfance. Alors oui, il pouvait être dur parfois, parce qu'un parent le devait lorsque cela s'avéré nécessaire mais jamais il ne le ferait injustement. Parce que ce sourire, c'était sûrement une des plus belles choses que l'Oyabun avait pu voir. Il n'avait pas de famille à proprement parlé ; son clan était une autre affaire. En fin de compte il n'avait que son meilleur ami et son fils adoptif qui avait bien vite prit sa place dans la vie du plus âgé. Alors le voilà, en père presque béat devant cet enfant encore ignorant de tout, un fin sourire sur le coin de ses lèvres. A sa question, il secoua légèrement son visage. c'est marqué d'ssus fils. Certainement amusé, Jae attrapa une cigarette en se penchant légèrement sur le côté. au fait, t’as été long. ça va ? La clope coincée entre ses pulpes, encore éteinte, le mafieux haussa les sourcils. Surpris, oui, quelque peur car ce petit énergumène ne montrait jamais ou presque une quelconque once d'inquiétude du moins lorsqu'ils étaient en intimité, l'un en face de l'autre. Démonstratif ? Ca lui arrivait mais sans plus. Ichimaru était un homme de dix-sept ans. Que pouvait-il ressentir ? Que pouvait-il se dire ? Qu'attendait-il au final ? Toutes ses questions restaient sans réponses dans la tête du blond qui ne su pas vraiment comment réagir sur l'instant. euh.. oui - oui tout va bien. Ne pas savoir comment un père agirait, tout était son défaut, n'ayant pas grandit dans un cocon familial. et puis tu sais bien que si ça ne va pas tu seras le premier au courant. Un sourire qui se voulait rassurant sur les lèvres, Jae posa sa grande main sur la tête de son fils, caressant légèrement sa chevelure ébène. ne t'inquiète pas comme ça. tu auras des cheveux blancs avant moi autrement. se serait dommage. Sincère, il était touché tout de même de l'attention que son enfant pouvait lui porter. aller mange. Changer de sujet ? Oui. Il ne voulait pas que ce petit homme soit gêné parce qu'il avait vu au fond de ses yeux cette lueur et ce pincement au cœur qui en découlait. Petite faiblesse qu'il venait de lui révéler. Au fond, cela prouvait, dans la tête du mafieux, que l'un tenait autant à l'autre. Ce n'était pas plus mal au fond, il en était même heureux, mais silencieusement.

Le repas passé, allongé sur sa serviette depuis un certains moment, le blond attrapa son téléphone en regardant l'heure. 15:00 déjà ? Ah. Les jours de repos étaient aussi assommants que courts. Mais lui irait bosser cette nuit - lorsque son petitou serait en train d'écraser dans son lit. Drôle de vie, mais qui fonctionnait plutôt bien depuis deux ans. bon. on va bouger - parce que j'ai pas prévu que ça et il faut bien que tu bouges ton cul un peu ! Se redressant, il afficha un large sourire. j'espère que tu as eus le temps de digérer ? ça va ? Taquin, il se leva, s'étirant en pur exhibitionniste. Stop le matage là !

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Ce message a été posté Mer 16 Sep - 16:57
« c'est marqué d'ssus fils. » Grimaçant à sa remarque, je ne fis aucun commentaire. J’aurai pu le voir, en effet, mais je ne l’avais pas vu, ou comment se taper la honte. Jae ne raté rien lui. A croire qu’il avait des yeux de partout. Etait-ce l’âge qui faisait ça ? Je verrais bien dans dix ans. Je n’étais pas encore un vieux moi. Ouvrant les boites je salivais encore plus avant de lui demander si tout allait bien. Parce qu’il était parti longtemps mine de rien… Je ne me mêlais pas trop de ses affaires, après tout ça ne me regardait pas et au fond, moins j’en savais et mieux je me portais, je n’étais pas non plus stupide… « euh.. oui - oui tout va bien.  » Un faible sourire se logea sur mon visage, alors que je gardais la tête baissée, histoire qu’il ne me voit pas. Attrapant un bout de pizza, je mangeais sans rien répondre. « Et puis tu sais bien que si ça ne va pas tu seras le premier au courant. » Me stoppant de mâcher, je relevais faiblement le regard vers lui, alors que mes cheveux encore mouillé de la baignade me tombaient sur ceux-ci les cachant un peu. Les baissant rapidement gêné, parce que nous étions en face je déglutis difficilement. Tout était bien plus facile par message. Oui largement mieux même. Sentant sa main sur ma chevelure, je me figeais surpris avant de fermer ma bouche qui s’était entrouverte. « ne t'inquiète pas comme ça. Tu auras des cheveux blancs avant moi autrement. se serait dommage. » Mordillant mes lèvres, je croquais dans ma part en souriant sans trop savoir quoi répondre. Ces mots me faisaient du bien. Je n’arrivais pas à m’y habituer, comme si tout allait se finir un de ces jours. Pourtant, je savais que par message, on était très complices. Mais en face vraiment, c’était dur, j’étais trop intimidé. Comme s’il s’agissait d’une vision. « aller mange. » Je finissais ma part avant d’en prendre une et la lui tendre tout en relevant la tête pour le regarder droit dans les yeux. « Mange aussi. » Dis-je en me sentant con. Je devais avoir une tête de con même. Lui mettant la part dans sa main, je me remis à manger.

Une fois le repas fini, je filais à l’eau histoire de flotter un peu. Enfin. Vraiment au bord de l’eau, je ne savais pas trop nager. Après plusieurs minutes je sortis en tirant les cheveux en arrière et vint m’allonger à côté de mon père. Soupirant, je fermais les yeux et somnolais un moment avant de l’entendre bouger. « bon. On va bouger - parce que je n’ai pas prévu que ça et il faut bien que tu bouges ton cul un peu !  J’espère que tu as eus le temps de digérer ? Ça va ? » Ouvrant les yeux, je le regardais s’étirer avant de m’assoir. Il avait un corps bien foutu. Comment il faisait franchement ? Plissant le nez, je me levais avant de m’étirer moi aussi. Pas le même effet bizarrement. « T’inquiète pas. T’as prévu quoi d’autre ? » Demandai-je en enfilant mon haut. Serviette enroulé autour de la taille je virais mon maillot avant de m’habiller entièrement sans être vu. Je n’étais pas des plus pudique, mais quand même. L’aidant à tout ranger, je pris le sac avant de commencer à partir vers la voiture. Entendant un type hurler pour la vente de glace et tout ça, je me stoppais pour le regarder. Clignant des yeux, je sentis mon ventre gronder faiblement au mot glace. J’avais terriblement envie de glace tout à coup. Me tournant vers Jae, je l’attrapais par le haut pour l’arrêter. Le regardant j’entrouvris la bouche avant de la refermer. On partait, manger une glace dans la voiture c’était stupide. Le lâchant, je souris faiblement. « Rien oublie. » Dis-je avant même qu’il parle. Ça sera pour l’année prochaine la glace.

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Ce message a été posté Mer 16 Sep - 22:59
« T’inquiète pas. T’as prévu quoi d’autre ? » Ce petit être pensé vraiment que le blond allait lui répondre ? Pas le moins du monde. Un sourire à la place, bien beau et taquin, laissant ainsi son enfant dans l’ignorance. Après tout, une surprise ne le serait sûrement plus si tout devait être révéler. En attendant que le plus jeune se change, Jae lui rangea tout ce qu’ils avaient sorti, glissant son téléphone, ses clés de voiture et son porte feuille dans ses poches. Repliant le parasol, il tendit le sac à Ichimaru lorsqu’il n’eut plus besoins de sa serviette, le laissant prendre quelques affaires pour l’aider. Il n’était pas obligé – à deux il n’y avait pas grand-chose à porter, mais bref, si cela lui faisait plaisir, il n’allait rien dire ! Marchant tranquillement, assez claqué tout de même par la plage en plus de son manque de sommeil, il ne regardait pas vraiment son fils qui c’était arrêté devant lui. Le sentant attrapa son haut au niveau du bas de son ventre, il baissa légèrement les yeux avant de le regarder. Mh ? Il ne put dire plus malheureusement. « Rien. Oublie. » Les enfants c’était compliqué. Oui, bien compliqué. Mais il ne fallait pas non être père de quinze rejetons pour comprendre certaine chose. Certes mort, à moitié drogué sous un semblant de vertu, Jae afficha un doux sourire. Sans rien dire, parce qu’il savait très bien que ses mots avaient tendance à bloquer quelque part le lycéen, il attrapa le sac que ce dernier avait dans la main, lui remplaçant par son porte feuille tout fraîchement pris de sa poche droite. Je ne suis pas à cinq minutes prêt fils. Et puis si tu en mets partout c’est toi qui nettoies. Posant sa grande main sur le crâne du brun, il le contourna afin de se rendre à sa voiture, posant tout dans le coffre. Soupirant un peu, comme il avait l’habitude de le faire, il observa les alentours par pur défaut professionnel, surveillant également ce qui se trouvait prêt de son fils. Fallait un peu déstresser Jae, c’est sensé être un weekend cool, sans embrouille, ton petit n’est pas toujours en danger sous prétexte que alors maintenant t’arrête d’être parano. – Super conscience intérieure dit-donc, le blond en soupira même une nouvelle fois. C’était plus fort que lui. Ichimaru n’était peut-être pas de sa chaire mais y toucher était un blasphème, puni aussi durement qu’une quelconque hérésie. Il était hors de question que quiconque face quoi que se soit à ce petit homme. Alors oui, il ne s’en voulait pas intérieurement d’être aussi à cheval sur sa sécurité après tout, sous ce point de vue du moins. Il pouvait comprendre que parfois, cela pouvait être assez étouffant… Ah ! Qu’importe, c’était pour son bien. Adossé au véhicule, il fixa un homme qui avait regardé son enfant passer. Non, trop de paranoïa finalement, il ne fut rassuré que lorsque ce dernier fut avec lui, dans la voiture. Montant après lui, récupérant ce qui lui appartenait, il alluma le moteur en s’étirant, remettant son haut au passage ; pas qu’il était exhibitionniste mais tout de même !

Partant, n’ouvrant pas les fenêtres pour pas que son fils se prenne sa glace dans la gueule – et oui il pense à tout parce qu’il à conscience de conduire comme un taré, ce qui est déjà un bon début, l’Oyabun avait sa tête posée contre le siège, pépère. Les bienfaits de l’autoroute : les lignes droites. C’était carrément plus tranquille ! Mais voilà, il la quitta pour rejoindre un autre coin, après vingt-cinq minutes de route. Il se gara prêt d’un garage, sortant tranquillement. Là, un homme vint le saluer, le mafieux lui serrant la main, poliment. C’était une connaissance alors il s’en tapait des courbes à quatre-vingt dix. Et puis devant qui d’abord il se penchait de la sorte ? Personne. Jae attendit que l’étudiant le rejoigne pour le présenter au bonhomme. Je te présente mon fils, Ichimaru. Le destinataire se pencha légèrement, lui tendant sa main – ami avec le père, soyons généreux avec la progéniture. Parce que oui, le franco-coréen ne faisait aucune différence lorsqu’il devait mentionner Ichimaru. C’était son fils. Non son « fils adoptif ». Toute la différence était là. Un bruit sourd se fit entendre derrière le grand garage, l’inconnu fit signe aux deux hommes de le suivre. Jae adressa un sourire au plus jeune, posant sa main au niveau de son épaule, le laissant passer devant lui. Pénétrant à l’intérieur du hangar, il se trouvait derrière – celui-ci étant ouvert, quelques avions, des parachutes… Et oui ! Baptême de l’air.  C’était une chose que le mafieux avait fait de nombreuses fois dans sa jeunesse, pour le kiff. Alors autant le faire pour son fils au moins une fois dans sa vie. Ainsi, il découvrirait encore de nouvelles choses. Le moniteur précédemment rencontré amena tout le matériel, et le blond afficha un petit sourire moqueur. J’espère que tu ne vas pas avoir mal aux couilles fils, ça sert. Un petit clin d’œil, il resta cependant à côté ne sait-on jamais s’il venait à paniquer, ne pouvant pas prévoir toute réaction. L’employé serra la sangle autour du corps du brun et il était paré à décoller. Jae leva son pouce vers ce dernier et garda son sourire pour son enfant. Tu verras, ça va te plaire. Levant doucement son bras, il prit la tête d’Ichimaru à l’arrière de son crâne, le rapprochant de sa personne. Il vint là, embrasser doucereusement son front, partant ensuite s’asseoir avec un autre homme qui visiblement avait aussi laissé son descendant. Croisant les jambes, attrapant une cigarette, Jae voulait vraiment que son fils vive absolument toutes les choses possibles qu’il avait pu louper. Petit à petit certes. Mais comme on dit, lentement, mais sûrement.

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Ce message a été posté Jeu 17 Sep - 15:36
La glace pouvait attendre oui. Ce n’était vraiment pas le souci. Fallait qu’on parte, il était pressé pour aller je ne sais où. « Je ne suis pas à cinq minutes prêt fils. Et puis si tu en mets partout c’est toi qui nettoies. » Le portefeuille dans ma main, et sa main sur mon crâne, je le laissais faire avant de le voir partir. Baissant les yeux sur le portefeuille de Jae je souris faiblement. « Mer… Merci. » Dis-je assez fort pour qu’il m’entende. Sans perdre de temps je filais vers le type pour prendre une glace fraise chocolat. Les meilleurs goûts au monde. Le payant, je rangeais le portefeuille dans ma poche avant de m’attaquer à la glace tout en revenant vers la voiture. Je pouvais le voir me regarder. Tournant le regard derrière moi, je regardais autour. Pourquoi il me regardait aussi intensément ? Haussant les épaules, je continuais ma route comme un gosse trop content de ma glace. C’était la meilleure glace de ma vie. Une fois arrivé dans la voiture, je montais tout en lui rendant son portefeuille. Marmonnant un nouveau merci, je m’attachais et le laissais démarrer. Manger alors que Jae était au volant relevait du défi. Mais un défi que je parvenais à réussir sans faille. Une fois fini, je m’essuyais les mains sur la serviette de bains avant de refermer le sac et le jeter à l’arrière. Au moins ça servait à quelque chose. Regardant le paysage défiler, je vis que nous ne rentrions pas sur Tokyo. En tout cas, ça ne me semblait pas être la route de tout à l’heure. Je ne préférais pas demander où nous allions, parce que de toute façon, il ne me répondrait pas. Je n’étais pas stupide non plus. Une fois arrivé devant un hangar, je le suivis hors de la voiture, avant de voir quelqu’un venir vers nous. Putain c’était quoi ce bled paumé là ? Ça ne m’inspirait rien qui vaille. Endroit désert… Il voulait me tuer ? Non, j’avais trop d’imagination là. Il voulait me montrer un truc… Genre… De pas légal ? Bordel tout passait dans ma tête là. Même mon ventre avait mal. « Je te présente mon fils, Ichimaru. » ça me faisait toujours bizarre, quand il disait cela. On pourrait nous prendre pour des frères, mais non, c’était mon père. Et il avait l’air d’aimer le dire. Est-ce qu’il m’aimait tant que ça ? Est-ce que Kang Jae me considérait vraiment comme son fils ? En deux ans, j’avais l’impression de ne jamais m’être réellement posé cette question, parce que la réponse me faisait peur. Serrant la main de l’homme je m’inclinais à mon tour pour lui présenter mes respects. Nous quittant pour aller vers ce hangar, je sentis la main de Jae sur mon épaule ce qui me fit faiblement frissonner. Passant devant comme il le voulait, je déglutis, mal à l’aise. Je sais pas pourquoi, mais ça ne m’inspirait rien de bon tout ça. Une fois devant l’entrée, je vis… Des avions. Pourquoi faire des avions ? On quitte le pays ? Voyant des parachutes et tout ça, je me sentis blêmir. Oh bordel, non. Enfin. Pas que j’avais peur du vide ou quoi. Mais. Je n’avais toujours pas confiance putain. Un accident de parachute était si vite arrivé. On sortait exceptionnellement peut être pour qu’il puisse se débarrasser de moi ? Après tout je n’étais pas prévu dans sa vie moi. On lui avait fourgué un gosse sans trop lui laisser le choix et tout… Et… Il voulait lui aussi m’abandonner mais me tuer pour ne pas me refourguer à dieu sait qui ?

Déglutissant, j’avais envie de partir en courant quand je vis le type revenir avec le matos. Wow. On se calme. Ça allait trop vite pour moi là. « J’espère que tu ne vas pas avoir mal aux couilles fils, ça sert. » Hein ? Mes quoi ? Frissonnant, je souris faiblement en sentant la sueur perler sur mes tempes. Me tournant dans tous les sens, le type s’activait à me mettre la sorte de combinaison ou je ne sais quoi là, qui en effet, serrait pas mal. Plus ça avançait et plus je me sentais mourir. « Tu verras, ça va te plaire. » Sa main sur ma tête, son baiser sur mon front. Je me figeais avant de le laisser partir. Hein quoi ? Le monsieur me parlant pour que je le suive, je me sentis tirer vers lui. « At… » Ma gorge était nouée, j’arrivais pas à parler. « Attend… Pa… Papa. Papa ! » Dis-je en lui lançant un regard paniqué. Je crois bien que c’était la première fois que je prononçais ce mot en entier. J’avais peur. Trop peur. Putain trop tard on me poussait dans l’avion. Blanc comme un occidental,  je ne pus rien faire. J’allais crever. Laisser moi dire au revoir à Tsubame. Bordel ma femme. Tout se passa trop vite. On était déjà en l’air et le moniteur venait de sauter avec un autre. J’aurai du voler le parachute de l’autre. Le second moniteur s’attachant à moi je déglutis. Il était payé combien pour me détacher ce con ? Sans même avoir le temps de lui demander, il me poussa, je tombais dans le vide. Les yeux fermés j’hurlais comme si ma vie en dépendait alors que les larmes coulaient sur mon visage. Je chutais, chutais, chutais… Jusqu’à ce que le parachute s’active. Quoi ? C’était un faux espoir ? Il se cassait plus tard ? Ouvrant les yeux, j’admirais le paysage, alors que le moniteur me tapotait le torse en riant. Ouais j’avais peur et alors bordel ? Mais le paysage. Je pouvais voir la mer… Les forêts, tout. Le sourire s’élargissait sur mon visage. C’était trop beau. Tellement que j’en pleurais comme un con. Plus le temps passait et plus l’idée du fait qu’il voulait se débarrasser de moi parti. J’avais le cœur qui battait fort, mais je me sentais calme et apaisé. Comme… Défait de tout. C’était tellement beau putain. Et puis, au bout de quelques minutes, je me retrouvais au sol, manquant de tomber sur le coup. Laissant le moniteur me défaire du parachute, je me penchais en avant et soufflais fortement l’estomac totalement retourné. Merci la glace. Passant mes mains sur mon visage pour enlever toute trace de larmes, je me redressais pour chercher Jae du regard. Le voyant au loin, je partis vers lui poussant le type qui m‘enlevait les sangles. Les enlevant au fur et à mesure que j’avançais, d’un pas déterminé, le regard plus ou moins noir, je pressais le pas avant de le pousser une fois à son niveau. « YAH ! » Dis-je en hurlant pratiquement. Détournant le visage, je posais ma tête sur son épaule en soufflant. « Putain, la prochaine fois ne m’autorise pas la glace. J’ai mal au bide. » C’était pas ce que j’avais prévu de lui dire. Mais comment pouvais-je simplement lui dire merci ? Pas un merci pour l’activité. Non. Un merci pour son amour. Un merci pour m’avoir ouvert le cœur un peu plus sur la confiance que je pouvais avoir en lui. J’avais envie de pleurer.

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Ce message a été posté Jeu 17 Sep - 22:31
Les jambes tendues et croisées, ses tibias sur le coin de la table, le blond fumait sa cigarette le plus naturellement du monde. Fixant le ciel, un point fixe, il avait en tête la façon dont son fils l’avait regardé avant de monter. N’avait-il pas confiance en lui encore ? Un soupire passa ses lèvres et il se redressa, ses longues perches écartées, ses coudes au niveau du haut de ses genoux, penché en avant, les mains jointes. Comment dire à ce petit homme qu’il n’était pas question de l’abandonner, simplement de le faire vivre, de le faire respirer. C’est un détail qu’il devra prendre en compte de toute manière : deux ans de vie commune. La première n’avait pas été de tout repos ; l’apprentissage de l’un, de l’autre, dans le rôle du fils et du père. La seconde fut un peu plus calme ; et elle continuait à l’être. Fermant doucement les yeux, le temps filant, il entendit l’autre paternel se rasseoir. Ah, si seulement il était resté loin. Jae n’était pas le mec avec qui tu pouvais taper la discussion sous prétexte que tu étais assis à côté de lui et qu’il avait une bonne tête sous ses meilleurs jours. Bien que respectueux, il n’aimait pas être emmerdé par le premier con du village. Les parachutes visibles, bientôt ils touchèrent le sol. Alors l’inconnu se mit à rire. En vue de votre tête, j’ai l’impression que votre enfant n’est pas dés plus facile ! Hein ? Le mafieux tourna son visage incompréhensif vers son interlocuteur. S’il avait une tête de blasé c’était parce qu’il était fatigué, où était le rapport avec Ichimaru. Et puis d’où est-ce qu’il se permettait de parler de la sorte de l’étudiant. Se levant, sa main gauche dans sa poche, sa cigarette coincée entre les lèvres, il le toisa froidement. Mon fils est parfait. Il lui aurait bien craché dessus mais bref, il partit en direction de la broussaille rejoindre le plus jeune qui le poussa une fois à son niveau. « YAH ! » Jae se mit à rire légèrement, suivant du regard sa tête qui se posait sur son épaule. Au départ, le plus âgé ne sut pas comment réagir, jamais Ichimaru n’avait exprimé un besoins de contact d’une quelconque manière ou alors très, très rarement. « Putain, la prochaine fois ne m’autorise pas la glace. J’ai mal au bide. » Un petit sourire s’installa sur les lèvres du démon, sous un rictus dés plus agréable. Son bras droit se leva doucereusement, entourant la taille du plus petit. Arrête de râler un peu. Il l’avait bien comprit, ce regard. Il avait bien saisi l’impact de sa personne sur le monde de cet ange bafoué. Sa main gauche quitta sa poche et elle se plaça au milieu de son dos, lui caressant lentement. Il savait que sa vie n’avait été qu’un calvaire. Ainsi, était-il à blâmer, de vouloir lui rendre meilleure ? Du moins jusqu’à ce qu’il ne puisse plus. Chaque jour était un défi – un pur délire de bien vouloir rester en vie. Alors tant qu’il tenait encore sur ses deux jambes comme le guerrier qu’il était, le blond continuerait d’apporter à son enfant tout ce dont à quoi il avait accès. Alors oui, le voilà à le prendre dans ses bras, comme le ferait un père avec sa progéniture, le plus naturellement du monde. C’était le cas, à cet instant. Jae se surprit même d’avoir une douceur inégalé et surtout insoupçonnée. Mais c’était pour ce petit homme. Pourquoi trouver cela étrange ?

Suite à cette embrassade, le moniteur les rejoignit, Jae le remerciant, le regardant sans cette agressivité habituelle. Partant tranquillement jusqu’à son véhicule, le blond y pénétra tranquillement, tendant une bouteille d’eau à son fils. Il avait mangé et avait eut une forte d’ose émotionnelle sans parler physiquement, il devait s’hydrater un minimum. Certes il était assez grand mais les adolescents avaient tendance à oublier ce genre de détails importants. Quittant tranquillement les lieux, il était affiché 18 :45. Prenant une route assez tranquille, Tokyo n’était toujours pas au programme. Rentrer maintenant, non. Se garant parmi d’autre voiture, il sortit tranquillement. Le temps d’arriver, il était 19 :20. Ne disant rien à son fils, un petit sourire néanmoins présent sur ses pulpes, Jae mena le plus jeune sur un coin surplombant un peu la plage, légèrement en hauteur. Une vue magnifique se présentait à eux. Le soleil mourant peu à peu à travers l’horizon, laissant ses dernières traces rougeâtre à la surface de l’eau, le mafieux tourna son regard sur son fils. Je reviens, deux minutes. S’éclipsant, le blond alla tout simplement chercher à boire. Beaucoup de monde commençait à s’agglutiner à cet endroit précis. Les bras légèrement levés, l’Oyabun rejoignit au bout de cinq minutes finalement l’étudiant et lui tendit son verre, légèrement derrière lui. Au même instant, un bruit assez crispant se fit entendre, partant dans le ciel avant de s’étaler tout simplement sous des couleurs splendides. Un feu d’artifice oui, mais pas n’importe lequel. Annonçant la fin de l’été, le début d’un nouveau temps, d’une nouvelle saison. Mais ce n’était pas tout. Du moins, ce n’était pas tout pour Jae. Ichimaru était presque collé à la barrière, alors doucement, le blond prit sa main libre dans la sienne, les levants délicatement vers le ciel éclairé par ses milles couleurs. Aujourd’hui, cela fait deux ans exactement que tu es mon fils. Deux ans qui feront qu’à jamais tu le resteras.

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Ce message a été posté Ven 18 Sep - 17:00
Le fait de l’avoir contre moi et de pouvoir le sentir me serrer dans ses bras, me réchauffait le cœur. C’était putain de con à dire, mais je n’étais tellement pas habitué à ce genre de geste. Je n’étais plus habitué. J’arrivais à peine à me souvenir de mon frère avant qu’il ne soit entrainé dans le monde des mafieux. Est-ce qu’il m’en faisait aussi ? J’avais beau y penser rien ne me venait. Le seul que j’avais en tête en ce moment même était Jae. Lui, en train de me serrer, là, contre lui, de ses grandes mains et chaudes. Je pouvais même sentir son cœur battre dans le creux de mon oreille. C’était la première fois que j’étais contre lui, contre cet homme chez qui j’avais souvenir d’avoir été amené sans qu’on me demande mon avis. Il avait eu la bonté de m’accueillir et de chambouler sa vie pour moi. Mais savait-il qu’il avait aussi chamboulé la mienne ? Plus le temps passait et plus j’avais de l’amour pour lui. Pas le genre d’amour entre une femme et un homme, non, un amour paternel, un amour qu’un enfant ressent pour son père. Il était un peu comme un modèle et j’avais envie de me rapprocher de lui, de lui ouvrir mes bras et mon cœur et de le laisser rentrer dans ma vie. Mais la peur d’être abandonné et rejeter me faisait hésiter à un point que ça me foutait la peur de ma vie. Une fois, fini, on partit de là, retournant dans la voiture. J’avais l’impression que tout c’était déroulé en trois secondes. Bien trop rapide au fond quand on y pense. Est-ce qu’il y aurait d’autres moments ainsi avec mon père ? Est-ce qu’il allait prendre des congés pour pouvoir profiter de ces moments ? Je ne savais pas comment un père devait faire mais lui ne devait pas le savoir non plus. Devenir père d’un ado ça ne s’apprenait pas du jour au lendemain. Ça devait être aussi dur pour lui que pour moi. Une fois dans la voiture, je m’attachais et mis la radio sans dire quoi que ce soit. Le silence était parfois une bonne méthode. Ce n’était pas un silence pesant bien au contraire, c’était un silence totalement parfait je trouvais. Fixant la route, je remarquais une nouvelle fois, que ce n’était pas la route de tout à l’heure. Ni même la première route. Mon dieu, ou c’est qu’il m’amenait à présent ? Ne posant aucune question, lui faisant bizarrement confiance tout à coup, je regardais simplement le paysage défiler en regardant peu à peu le soleil se coucher. Le japon ne s’appelait pas le pays du soleil levant pour rien. Le soleil couchant était tout aussi beau. Une fois garée, je sortis de l’habitacle, le suivant alors qu’on se retrouvait en bord de mer mais en hauteur. Pourquoi ? Il allait faire nuit et après on devait rentrer sur Tokyo. Une fois devant la rambarde je regardais la mer en dessous en me penchant un peu. « Je reviens, deux minutes. » Me tournant pour lui dire okai, il était déjà au loin.

Rapide. Souriant faiblement je posais mes avant-bras sur la rambarde avant de contempler le paysage. Les gens venaient en masse autour de moi. Il se passait quoi ? Un festival ? Sortant mon téléphone, je pris des photos et commençait à en envoyer à Tsubame pour lui faire partager le paysage. C’était tout de même beau Le rangeant dans la poche, je vis un verre apparaitre me faisant presque sursauter sur le coup. Tournant le visage je vis Jae derrière moi. Oh god, y’avait du monde de partout. Le prenant, je me retournais sous un bruit assourdissant. Un feu d’artifice. Les yeux rivaient au ciel, je souris faiblement. A part ceux de Tokyo quand j’avais le temps et que j’y pensais, je n’avais jamais vu de feu d’artifice au-dessus de la mer. Sentant quelqu’un me prendre la main, je baissais le regard pour voir que c’est Jae, avant qu’il ne lève nos mains doucement vers le ciel. « Aujourd’hui, cela fait deux ans exactement que tu es mon fils. Deux ans qui feront qu’à jamais tu le resteras. » Entrouvrant la bouche, je regardais le reflet des couleurs sur la mer avant de frissonner. Ça faisait deux ans aujourd’hui ? Je ne m’en souvenais pas, de la date. Je me sentais honteux du coup. Déglutissant je ne savais pas trop quoi dire. J’étais heureux, vraiment heureux d’entendre ce qu’il venait de dire. J’allais rester son fils à jamais vraiment ? Lâchant sa main, j’enroulais nos petits doigts l’air de rien. « Tu l’as promis, papa. » Dis-je en appuyant bien sur le mot papa. Lâchant son petit doigt je repris sa main dans la mienne comme si j’avais toujours fait ça, et enroulais mes doigts aux siens. Le tirant vers moi pour qu’il se colle contre mon corps, je posais ma tête sur son épaule et me remis à regarder le feu d’artifice à nouveau. Il faisait nuit, on ne se voyait pas face à face, le moment propice pour se laisser un peu aller. Posant mon verre sur la rambarde, j’attrapais mon téléphone avant de mettre l’option photo et sans rien dire, je nous pris en selfie avant de le ranger l’air de rien. Photo souvenir. Pour ne jamais oublié ce moment. Reprenant le verre je bus de longues gorgées avant de soupirer. Ce qu’on était bien ici. Le spectacle durant un moment, une fois finie, je n’avais pas spécialement envie de bouger. Et pourtant il le fallait… Je n’avais vraiment pas envie. Alors que les gens partaient petit à petit je me tournais vers Jae pour le regarder. Nos mains étaient toujours enlacées, comme un acte naturel. D’autres devaient nous prendre pour des gays, mais nous, on savait qui on était. « Merci papa. Je sais que ce n’est pas facile pour toi car je suis un ado chiant et fouteur de merde. Mais merci j’ai adoré cette journée. » Dis-je en lâchant sa main pour partir vers la voiture, les joues rouges de honte. L’appeler papa était toujours bizarre mais… J’adorais pouvoir appeler quelqu’un papa. Et ce quelqu’un c’était lui et uniquement lui. Personne d’autres ne pourra avoir ce surnom venant de ma père. Il était exclusif à Jae.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 20 Sep - 13:14
« Tu l’as promis, papa. » Oui, il lui avait promis. Et un sourire se posa sur les pulpes du plus âgé, hochant simplement la tête. Le laissant venir contre lui, son nez presque dans sa chevelure, le mafieux ne pu s'empêcher de penser à sa vie et de ce qu'Ichimaru avait pu influencer. Tout à vrai dire et sans mentir, finalement, ce n'était pas plus mal. Un peu de douceur dans son monde de brute, dans sa vie négative et emplie de cauchemars aussi sadiques les uns des autres. Mais le voilà, ce petit homme au milieu de tout ça ; lui apportant une touche de lumière dans ce cœur sombre. Ne prenant pas vraiment en compte le feu d'artifice en face de lui, trop occupé dans ses pensées intérieure, il sentit son fils bouger, ce qui lui fit relever son regard. Une photo ? Ah, petit avorton. Pour l'embêter, Jae gonfla ses joues en regardant l'objectif ; une tête de gentil  ? Ca changeait certes, mais le petit homme aurait une surprise au moins le lendemain. Cela fut vite terminé quand on y pense. Le temps est un enfoiré qui joue avec t'es nerfs et qui te fait comprendre qu'au milieu du monde il te manipule pour faire de ta vie quelque chose de stressant à souhait. Le  lycéen vint à se tourner vers le plus grand, qui baissa la tête afin de le regarder. « Merci papa. Je sais que ce n’est pas facile pour toi car je suis un ado chiant et fouteur de merde. Mais merci j’ai adoré cette journée. » Il haussa un sourcil, riant légèrement sous un sourire sincère et naturel, posant sa grande main sur la chevelure ébène du plus jeune. Tu es chiant, mais comme tout le monde fils. Tu as ton caractère et je n'ai pas à te blâmer pour ça. Et puis sincèrement, pour un gamin d'ton âge j'ai connu pire, j'ai pas à me plaindre. Certes, un tantinet turbulent, violent et casse-coup, il connaissait la notion de respect, ce que beaucoup d'enfant de son âge avait zappé et continuerait à le faire. Jae lui n'avait pas de problème, si ce n'était les bagarres incessantes ! Aller, on rentre. Son visage se rapprocha de celui d'Ichimaru, et il lui embrassa le front - sous une tendresse qu'il n'avait jamais offerte à personne. Enfin, sur le restant de sa vie, même si courte devait-elle être, Jae ne la donnerait qu'à son fils. Sur le chemin, l'une de ses mains dans ses poches, l'oyabun tourna son visage vers l'étudiant. Demain je serais absent toute la journée. Et je ne pourrais pas répondre à t'es sms, donc si tu as quoi que se soit contact Tae Oh. Il y avait des journées où il était trop prit pour communiquer avec le monde extérieur. Alors voilà, il était heureux qu'Ichimaru puisse compter sur son oncle - oui, oncle improvisé mais parfait. Sous un sourire qui se voulait rassurant quelque part, Jae déverrouilla son véhicule à quelques mètres de là ; direction Tokyo, laissant ainsi cette magnifique journée derrière eux.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 20 Sep - 13:32
« Tu es chiant, mais comme tout le monde fils. Tu as ton caractère et je n'ai pas à te blâmer pour ça. Et puis sincèrement, pour un gamin d'ton âge j'ai connu pire, j'ai pas à me plaindre. » Pire ? Vraiment ? Qui ça ? Surement lui ? Il ne pouvait parler que de lui non ? Après tout, Jae n’avait pas d’autre adolescent dans sa vie. Je ne connaissais pas trop bien sa vie, juste l’essentiel si je puis dire, mais plus j’apprenais à le connaitre et plus je trouvais qu’on était similaire lui et moi. Blessé par la vie, une part sombre qui restera ancré en nous sans qu’on puisse faire quoi que ce soit. Il avait son passé j’avais le mien. On avait tous ce genre de passé. En tout cas, j’adorais ses attentions envers moi. Ses caresses sur ma tête, même si parfois, je trouvais que ça faisait toutou à son maitre. Mais moi ce genre d’attention on ne m’en avait jamais donné. Alors je ne pouvais qu’aimer. « Aller, on rentre. » Le laissant se rapprocher de moi pour m’embrasser le front, je sentis mes joues rosir sous le coup. Bordel, c’était quoi ça. Encore ? Clignant des yeux, je le regardais comme s’il s’agissait d’un extraterrestre. Les français étaient vraiment trop tactiles. Les bisous ne sont pas réservés aux femmes qu’on aime ? Deux bisous dans une même journée, j’étais tout chose moi. Il pourrait enseigner ça à Tsubame. Je veux bien qu’elle m’embrasse comme ça moi. Raclant ma gorge, je passais ma main dans mes cheveux pour aplatir ceux-ci sur mon front, comme pour cacher l’endroit où il m’avait embrassé. J’agissais comme un perdu de la vie. « Demain je serais absent toute la journée. Et je ne pourrais pas répondre à t'es sms, donc si tu as quoi que se soit contact Tae Oh. » Me tournant vers lui, je le regardais longuement avant d’hocher la tête. Je savais ce qui se passait dans le fond. Et je voulais ne pas en savoir plus pour autant. « Okai papa. Fais attention à toi. » Dis-je simplement en détournant la tête mes joues rougissant encore plus. Ouais. C’était plus facile par message téléphonique bordel de merde. Toussant faiblement je montais dans la voiture sans le regarder, le cœur chaud et un sourire aux lèvres.

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just a fucking dream. ; avec naruse ichimaru. ♥

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