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 one more day. w/ camille.

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Ce message a été posté Sam 10 Oct - 20:57

One more day

ft. Shoji & Camille


« Tenue »
Je ne sais pas trop ce qui me prenait de remettre un choix d'une telle importance dans les mains d'un homme, mais il faut croire que tout évolue, même ça. Dans un sens, je me disais qu'il serait peut-être de meilleur conseil, vu de l'extérieur, comme au moment du choix de la robe. Je lui avais quand même pas mal réduit le choix. Ce n'était pas comme si je lui avais demandé de me choisir une paire dans l'immensité de la boutique, je pense qu'il aurait pris ses jambes à son cou si j'avais eu l'audace de faire une chose pareille. Mais je ne suis pas folle, et à plus d'un titre. Je préférais le limiter à deux choux que j'avais moi-même préalablement sélectionné, sous-entendu que je pouvais porter l'une des deux sans râler, quoi qu'il choisisse. Une était un peu plus sobre que l'autre. Et inconsciemment, je me disais qu'il choisirait celle-ci, celle qui avait un côté moins voyant et plus discret. Et apparemment, j'avais raison. Ses paroles me firent rire d'ailleurs, il avait si peur de se tromper que ça? Au moins, il avait joué le jeu et ça m'avait fait plaisir. « Va pour celles-ci alors... » J'avais à peine eu le temps de finir ma phrase qu'il avait déjà tout embarquée jusqu'à la caisse. Il avait peur que je change d'avis et que je refasse trois fois le tour du magasin? Avec un sourire je retournais près de lui avant qu'il ne me tende son achat. Il exigeait en contre partit de tous ceci, une photo de moi portant les achats qu'il m'avait faits. Hm c'était raisonnable comme deal. Je pris le sac et ajoutai: « Ca marche ! Et merci pour tout ça. Je pense que je ferais carton plein avec tout ça. » Petit ajout pour l'embêter un peu. Et la suite de ses paroles me firent légèrement rire de nouveau. Un modèle de petit attentionné hein? « Tu as raison, je dois bien avouer que tu joues ce rôle à merveille, et que ça te va plutôt bien. Je vais essayer de ne pas m'y habituer ais ça risque d'être dur ! » C'est vrai, on a tendance à vouloir s'habituer à ce genre de chose, parce qu'elles sont cool et qu'on voudrait que ça dure. Mais rien ne dure jamais malheureusement. Alors je devais simplement profiter de tout ça et espérer que ça dure le plus possible.

Nous voilà maintenant hors du magasin, et Shoji en profita pour fumer un peu. En tant qu petite amie, je ne pouvais pas passer à côté d'une occasion de lui faire partager mes sentiments sur cette petite habitude qu'il avait. « Tu sais que, fumer ce n'est pas bon pour la santé? Bon, comme pour pas mal d'autres choses, je te l'accorde, mais ça reste quand même vrai. » Chieuse quand tu nous tiens. Il avait peut-être l'habitude qu'on lui fasse la réflexion, ou non au contraire, mais en tout cas je ne voyais pas pourquoi moi je ne pouvais pas lui faire part de mon avis sur la question. « Bon, vu que tu as besoin de rester en extérieur, allons nous balader un peu. » Dis-je en nous dirigeant vers un petit parc qui se trouvait non loin de là. Silencieuse au début, je me contentais de marcher à ses côtés, regardant un peu ce qui nous entourait. Des arbres, des bancs, des gens. Des adultes, des enfants, des familles, des couples, il y avait de tout. J'aimais ce genre d'endroit, c'était frais et reposant, loin du monde et de la pression habituelle, juste le genre d'endroit où l'on voulait se poser et profiter, sans avoir à penser à autre chose. Je lui tirais le bras soudainement. « Viens, on va s'asseoir là-bas ! » J'aurais pu choisir un banc sur le côté du chemin, pour qu'on soit vu, que les rumeurs continues de s'amplifier sur nous, étant donné que pas mal de personne de l'université étaient susceptible de passé dans le coin. Mais non, à la place, je choisissais un banc reculé, à peine, voir pas du tout visible du chemin principal où l'on se trouvait, je savais juste qu'il était là. Je l'entraînais donc avec moi, et le banc apparu enfin dans notre champ de vision, juste en face d'un petit étang avec des plantes magnifiques autour. Je m'assis avant qu'il n'en fasse de même. « On sera un peu plus tranquille ici. J'en ai un peu marre... De la foule. » De temps en temps moi aussi j'aspirais à la tranquillité. Et je pense que ce n'est pas parce qu'on devait feindre d'être ensemble, qu'on ne devait se trouver que dans des endroits blindés de monde à chaque fois. Doucement, je me rapprochais de lui, venant caler ma tête contre son épaule tout en regardant l'étang et les canards et les cygnes qui s'amusaient à nager, et faire des allés-venus. « Tu as réfléchis au restaurant où tu voulais qu'on aille manger après? » Eh oui, car il était bien préciser dans le contrat que ma part du marché consistait à le nourrire, où il le désirait, il avait donc l'entier choix de l'endroit où il voulait que l'on aille manger.


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Ce message a été posté Dim 11 Oct - 14:06
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Les femmes et la nicotine font mauvais ménage, la plupart du temps.

Cette drogue douce s'emparant peu à peu de mes poumons et de ma cavité buccale me laissait entrevoir une douce idée du paradis et de la simple extase que décrit ce simple dicton qu'est : « Après l'effort, le réconfort ». Un ricanement trahissait donc mon silence lorsque tu semblais guère approuver mes actions concernant cette habitude que tu trouvais, apparemment, plutôt mauvaise. Certes, ceci n'a aucun effet bonifiant pour la santé, mais qu'importe. J'étais habitué depuis déjà de longues années et je doute de parvenir à me stopper de si tôt. Loin de là, même. J'allais très certainement mourir avec une dose de nicotine plantée au creux de mes lippes. Une idée qui me faisait – par ailleurs – sourire inconsciemment. Et ce, tandis que nous nous rendions au sein d'un coin bien plus calme que celui qui nous nous permettions d'arpenter au travers des minutes précédentes. Je prônais le calme, parfois, et je devais bien avouer que me retrouver assis, là, sur ce banc légèrement reclus m'offrais un certain sentiment de liberté. Relâchant alors, brutalement cette énième bouffée de fumée blanchâtre, avant que je ne puisse me permettre de laisser ce bout de mégot rejoindre le sol afin d'éteindre celui-ci. Ceci n'étant que très peu en faveur de la nature, je le conçois très bien, mais à voir l'état du sol, je doute d'être le seul à agir de la sorte.

Main glissée sur le haut de ton crâne, regard détourné envers ta personne, tu semblais bien bavarde, tout à coup. Et le sujet que tu semblais aborder : le lien qui apporterait le paroxysme à ce simple rendez-vous. « Quelque chose de simple, délectable, appréciable. Je ne veux pas un vieux fast-food, ni un restaurant avec des bouffons coincés du cul, ce sont les seules et uniques conditions, pitié. » Un ricanement ponctuant ces propos, voilà qu'il me semblait jouer d'avantage la carte de la franchise à présent. Que ce soit au travers de ma façon de parler, que de cette légère vulgarité employée. Les mauvaises habitudes reviennent au grand galop, bien vite, peut-être bien trop vite. Mais qu'importe. « Tu sais, Cam. Y a quelques petites choses dont je dois te parler. Du genre, c'que tu ne pourras pas changer chez moi malgré le contrat. » Déglutissant difficilement, voilà que je semblais me redresser tout en usant de mes mains libres afin de lister sur le bout de mes doigts chaque fait, il n'y avait que très peu, mais je pense que divulguer de telles informations semblait être important. Aussi bien pour toi, que pour moi. « La clope, ma proximité avec certaines personnes, celle avec ma sœur – surtout –, le fait que je ne puisse pas blairer mes parents, ma vulgarité, mon impulsivité, et les bagarres. Et j'crois que c'est tout, j'crois. »

Je suppose que tout ceci semblait plutôt clair, à toi de voir si tu acceptes, ou non, ces conditions. Tu avais – très certainement – déjà la connaissance de certaines de ces informations, malgré tout, je tenais à appuyer d'avantage sur ce fait. Inévitablement, je venais de citer l'une des personnes dont je t'avais parlé auparavant concernant l'idée que cette rencontre puisse être un « mystère ». Ma petite sœur, ma progéniture, ou que sais-je suivant les rumeurs. J'étais plutôt curieux concernant ta réaction quant à ce fait. Je l'avouais, non sans mal. « Si jamais tu as des conditions, j'peux toujours écouter, mais pas sûr que j'accepte. »

J'oserais très certainement faire la sourde oreille concernant des conditions que je n'affectionnerais guère, mais je t'offrais malgré tout le choix de réplique si cela semblait nécessaire pour toi. Après tout, les femmes ont toujours quelque chose à répliquer au vu de tels propos, et ce, malgré le fait que nous puissions uniquement être de simples connaissances jouant sur nos capacités théâtrales.

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Ce message a été posté Dim 11 Oct - 14:53

One more day

ft. Shoji & Camille


« Tenue »
Posée là, simplement, je profitais du calme et de l'air, de ce petit moment de réelle intimité avec lui. Je serais presque tenté de dire que c'est l'endroit de la journée où je me sentais le mieux, oui même mieux que dans les boutiques, c'est pour dire. Je m'étais dit qu'un petit tour au calme nous ferait du bien à tous les deux après tout ce temps passé à être cerné par une horde de gens tous plus bizarres et collants les uns que les autres. Eh oui, j'étais complètement dans mon moment de rejet de la population. Dans ses cas-là, je me recluais dans ma chambre ou dans un endroit vraiment isolé, là il y avait un petit changement, Shoji. Je n'allais pas non plus le viré en lui disant " c'est mon moment de solitude, bouge et on se revoit dans une heure", non vraiment c'est pas mon genre de faire ça. Mais en dehors de ça, étrangement la présence du jeune homme ne me dérangeait pas, ça venait peut-être du fait qu'il avait l'air calme et posé lui aussi, et que je savais qu'il ne serait pas d'une grande gêne dans ce moment de détente loin de tous ses regards curieux. J'étais resté un moment silencieuse, avant de finalement briser tout ça en lui demandant dans quel restaurant il voulait manger. Il n'avait pas l'air d'avoir d'idée précise, seulement des exigences, j'allais donc falloir choisir moi-même en fonction de tout ceci. Ce n'était pas très grave étant donné que j'avais bien une petite idée, qui heureusement rentrait dans les attentes de mon invité. Je pouvais donc me détendre réellement maintenant que cette question était réglée. Je fermais même les yeux un instant, avant de les rouvrirs bien vite, surprise de voir que Shoji lançait une nouvelle conversation. Et non des moindres d'ailleurs. Ce que je ne pourrais pas changer chez lui malgré le contrat. Je pense que ma petite réflexion de tout à l'heure à dû déclencher cette pensée chez lui. Ce que je comprenais d'ailleurs, mais je pense que ce n'était pas une mauvaise chose de faire le point là-dessus, d'ailleurs j'étais curieuse de savoir ce qu'il allait m'énumérer. C'est pour cela que je ne dis rien, attendant simplement la suite en signe d'approbation.

Religieusement, j'écoutais un à un les points dont il me faisait part. Je décidais de me décaler un peu de lui, afin de lui faire face et de pouvoir le regarder correctement. Je pense que c'était un sujet assez important pour qu'on y prête une attention particulière, et pour lui montrer que je prenais ça vraiment au sérieux. Evidemment, je réflechissais à tout ça, voir ce que je pouvais accepté ou pas, le mieux étant d'être honnête sur tous les points, même si au final il n'y avait pas grand chose qui me dérangeais. Il semblait lui aussi prêt à accepter certaine condition. Bon alors allons-y parlons en. « Dans tout ce que tu m'as dit, il n'y a rien que je ne puisse réellement ne pas supporter. Tu as beaucoup de similitudes avec mon frère pour certaines choses, donc je suis habituée. Ce que je peux te promettre, c'est que je n'essaierais pas désespérément de te faire changer. Par contre, je ne peux pas te promettre de ne pas te faire de remarque. J'ai tendance à toujours dire ce que je pense, alors ça sera sûrement plus fort que moi. Ce qui risque de plus me déranger dans ta liste est peut-être ta proximité avec certaines personnes. Avec ta soeur il n'y a aucun problème, je suis moi-même extrêmement proche de mon frère, peut-être même trop d'ailleurs, mais la famille ça restera toujours quelque chose de prioritaire. Par contre, si je te vois proche d'autres personnes... Du sexe féminin surtout, j'avoue que ça risque d'être... Un peu bizarre. De plus, n'ayant jamais été encore confronté à la situation je ne sais pas trop comment je pourrais réagir face à certaines choses. » Voilà qui a le mérite d'être clair, mais je pense ne pas être trop embêtante. Maintenant, je suppose que je devais parler de mes conditions à moi pas vrai? « De mon côté, je pense que tu ne pourras pas changer ce côté direct et franc, même en me retenant je n'arrive pas à garder tout pour moi. Ainsi que mon côté possessif. Ca finira sûrement par ressortir avec le temps. Et c'est d'ailleurs pour ça que je ne peux pas te promettre de rester de marbre et ne rien dire si un jour je te vois un peu, voir beaucoup trop proche d'une autre fille. Je préfère être honnête tout de suite sur ce point. » Je m'arrêtais un peu. Ça faisait beaucoup d'informations à avaler des deux côtés et il fallait qu'on assimile des choses l'un colle l'autre. Mais j'avais confiance, je pense qu'on pouvait le faire. « Est-ce que tout ceci te parais surmontable? »


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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 1:58
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Soulagement intense, quand tu es là, c'est bien.

Bien heureusement pour moi, ma compagne ne comptait en aucun cas se permettre de renier chaque phase de ma personne que je venais d'énumérer, ajoutant quant à ce fait que je lui semblais similaire à sa copie conforme au masculin. Plutôt étrange, certes, mais tout aussi amusant. Ainsi donc, mon « ennemie » était tout aussi dérangée et étrange que moi ? Tout ceci me fit inconsciemment sourire et je ne pouvais en aucun cas m'empêcher d'imaginer un bon nombre de situations face auxquelles j'allais devoir être confronté dans le futur et je ne pouvais aucunement nier que celles-ci allaient, inévitablement, me sortir la tête de cet ennui profond au sein duquel je semble plongé depuis déjà quelque temps. Camille serait donc un ange mené jusqu'à moi, ayant alors, comme mission de me mener la vie dure afin de parvenir à m'offrir un certain amusement au sein de mon quotidien ? Si cela s'avérait être vrai, je n'étais aucunement contre cette initiative des divinités. Bien au contraire. Mais, malgré tout. Et malgré ce soulagement. Une légère part d'ombre fit son apparition au sein de ce tableau qui semblait si idyllique. Les femmes, leur franchisent et leur possessivité, un vrai calvaire, en soit. Un calvaire qui, apparemment, n'allait pas m’échapper au vu des propos que tu tenais à mon égard. « Bizarre », hein ? Si tes réactions étaient semblables à celles que les jeunes femmes osaient offrir à leurs conquêtes au travers de ces multiples créations hollywoodiennes, je n'étais pas au bout de mes peines. Loin de là, même. « Molo, molo sur la possessivité, quand même. J'connais l'histoire de la fille qui pète un scandale à son copain uniquement parce qu'il est proche d'une autre personne de la gent féminine et ce genre d'histoire, ça finis toujours mal. Voir, très mal. » Sincérité oblige, je tenais malgré tout à émettre quelques réticences concernant ce fait. Peut-être était-ce idiot de ma part, – l'hôpital qui se fou de la charité – mais qu'importe. Les hommes jaloux et possessifs sont bien plus attachants qu'une femme possédant des habitudes similaires, d'après certaines de mes connaissances.

« Enfin, j'suppose que je vais pouvoir surmonter ça. J'ai vu bien pire. » Un ricanement ponctuant mes précédents propos, je ne pouvais en aucun cas nier le fait que Camille semblait être une femme bien plus « facile » à cerner que certaines de mes connaissances, à l'évidence, il me serait bien plus simple de vivre à ses côtés, qu'au côté de certaines personnes. Tout du moins, c'est ce dont je me persuadais à croire. Mais était-ce bien réel ?

Rapidement, je me permettais de balayer ces idées de mon esprit tandis que je daignais me redresser tout en prenant soin de ne pas heurter ton corps à l'aide du bien au travers de ces multiples gestes brusques. Les sujets fâcheux avaient fait irruption au sein de nos conversations et je ne pouvais en aucun cas nier le fait de vouloir en éviter certains d'entre eux. Tout homme qui se respecte possède bien des secrets qu'il ne souhaite en aucun cas révéler et certains d'entre eux peuvent parfois créer un bien grand nombre de conflits qu'il souhaite à tout prix éviter, sans conteste.

Main glissée sur le haut de ton crâne, je me permis de changer de sujet. L'air de rien. « J'suis sûr que ma sœur va vénérer tes cheveux. J'sais pas pourquoi, mais elle fait une fixette sur les blondes en c'moment. Bordel. C'est bien ma veine tiens, au fait. En parlant d'elle. » Bien vite, je me permis d'extirper cet objet de technologie que j'affectionnais tant. Un simple coup de doigts contre cet écran et voilà que j'osais t'offrir un regard plus précis vers ce qu'il se trimait au sein de celui-ci (vidéo). Croire que cela pourrait influencer sur un changement d’atmosphère positif n'était très certainement que peine perdue, mais qui ne tente rien, n'a rien.

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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 12:23

One more day

ft. Shoji & Camille


« Tenue »
Au moins, on pourra dire qu'aujourd'hui on aura abordé une masse de sujets importants. Enfin, quelques-uns je dirais. Mais je suppose que c'est normal, et même que c'est indispensable. Enfin, quelques-uns je dirais. C'est le meilleur moyen que tout se passe bien et en toute harmonie. Pour le moment, je dirais qu'on ai sur la bonne voie. Il faut dire que nous avions l'avantage d'être l'un comme l'autre honnête, et d'oser nous parler l'un à l'autre de choses qui pourraient être nuisive pour notre plan, ou même pour nous en tant qu'individus. Comme jamais rien n'est parfait, j'avais rapidement compris que j'allais devoir prendre sur moi pour certaines choses, peu de chose, mais il y en avait quand même. Je venais de lui faire part de ma possessivité qui risquait de s'intensifier au fil du temps, ce qui pouvait faire fuir pas mal d'homme, car il me semblait que c'était une chose qu'ils détestaient. Alors que, pas mal de femmes aimaient les hommes possessifs. Comme quoi, les hommes et les femmes étaient définitivement et irrémédiablement différents. Heureusement, Shoji n'avait pas l'air de fuir face à ça, même si il me demandait d'y aller mollo sur la possessivité. J'essaierais de me contrôler, mais je sais très bien que je ne pourrais pas le faire à chaque fois, c'était impossible, d'où le fait que je le prévienne. On ne peut malheureusement pas aller contre sa nature, et je pense que c'est pour ça qu'il avait tenu à mettre les choses au clair sur ce que je ne pouvais pas changer chez lui, il devait aussi s'attendre à ce que ce soit la même chose chez moi. Je ne suis pas parfaite, loin de là, j'ai mon caractère qui peu être insupportable parfois, comme beaucoup, mais j'avais un certain self contrôle, sauf quand je devais dire ce que je pense, là le contrôle n'existait plus trop. Mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a pas vrai?

L'atmosphère avait donc changé avec toutes ses discussions bien trop sérieuses. On était là pour se détendre un peu avant de retrouver le monde extérieur, il serait donc mieux de trouver soit un autre sujet de conversation, soit juste se taire et laisser le temps défilé comme ça. Les deux options me convenaient très bien en tout cas. Et ce fut mon voisin de banc qui décida qu'il valait mieux procéder à l'option numéro une. Je souris alors qu'il commençait à parler de mes cheveux. Alors comme ça, sa soeur aimait les blondes, ça ne me surprenait pas vraiment en tout cas. « C'est le style européen qui fait son effet, ça change de la majorité de ce qu'on peut voir ici. » Puis je me rendais compte qu'il évoquait sa soeur, mais que je ne savais rien du tout à son sujet. Etait-elle plus âgée ou plus jeune? Je ne m'étais pas posée la question, mais maintenant ça m'intriguait. Je ne m'étais pas posée la question, mais maintenant ça m'intriguait. C'est une vidéo que j'eu devant les yeux. Ca le montrait lui, et je suppose qu'on allait pas tarder à voir celle qui était du même sang que lui... Lorsqu'elle apparut, je crois bien que des petites étoiles avaient pris place dans mes yeux. Elle était petite, avec une tête de poupée, elle était juste adorable. « Shojiiiii, t'as soeur est vraiment trop mignonne ! Comment elle s'appelle? Quel âge elle a? » Pleins de questions soudain qui me venaient en tête maintenant. J'imaginais une fille proche de la vingtaine, alors qu'enfaite elle était très jeune. Je comprenais mieux qu'il puisse être proche d'elle, lui aussi il doit être un frère très protecteur. En attendant je ne pouvais m'empêcher d'ajouter: « Si un jour tu as besoin d'une baby-sitter, n'hésites pas à m'appeler ! Je serais ravi de la garder, j'adore les enfants. » Et c'est bien vrai. J'adorais être avec eux et m'occuper d'eux. Déjà petite je rêvais au jour où j'aurais ma propre famille. L'année dernière, j'avais même travaillé comme bénévole dans un hôpital pour enfants, ce que je comptais renouveler bientôt pendant les prochaines vacances. « Je te rassure, tu peux être proche d'elle autant que tu veux ça ne me dérange pas du tout. Je pensais que ta soeur serait beaucoup plus vielle que ça, dans les alentours de ton âge. Je suppose que tu es un grand-frère très protecteur pas vrai? Même si ça va, tu as encore de la marge avant qu'elle ne commence à tourner autour des garçons, et que tu doives te faire des cheveux blancs. »


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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 14:17
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Les femmes et les enfants, une grande histoire d'amour.

Je ne pouvais aucunement nier le fait que j'appréciais sans conteste les multiples compliments énoncés à l'intention de ce petit être que j'affectionne tant. Sans conteste. Ce large sourire fort idiot s'était épris de mon visage au simple et unique visionnage de l'une de ces multiples vidéos que je possédais au sein de cet appareil qui ne me quittait jamais. Une fierté sans nom résidait en ma personne et cet instant et je me ravisais de démontrer un bien grand nombre de photographies et vidéos prises. Lorsque cela concernant cela concernait ce petit être, je pouvais facilement devenir incontrôlable. « Mignonne, hein ? Loin d'être comme son frère, c'est ce qui fait son charme, je suppose. » A l'évidence, ce petit être possédait un bien grand nombre de qualités que je ne possédais pas moi-même. Un exemple ? La naïveté. Fort utile, en soit. Elle osait encore croire que j'étais l'exemple même de la gent masculine, répétant alors, à tort et à travers que l'homme aux côtés duquel elle oserait se tenir dans un futur proche serait semblable à ma personne. Ah, si elle savait. J'aspirais à ce que le temps puisse se stopper, là, maintenant, afin de profiter d'avantage de ces situations, mais j'étais pas trop naïf à mon tour. C'est donc tout naturellement que je me ravisais, laissant mon téléphone portable trouver de nouveau refuge au sein de l'une des poches de mon jean avant que je ne puisse de nouveau me permettre de prendre la parole.


« Bakh Hana, six ans. Y a pleins de rumeurs qui courent à l'université comme quoi se serait ma gosse. Jamais entendu parler ? Ben voilà, l'mystère et résolut, et même si je dois bien avouer que ça ne me dérangerait pas d'avoir une gosse comme elle, j'aimerais éviter d'en avoir un maintenant. » Un ricanement ponctuant mes propos avant que je ne puisse me décider à relever. Étirant vulgairement mon corps de la manière la plus étrange qu'il soit, je ne manquais pas de démontrer mon désir de bouger hors de ce banc. En contre-partie, j'appréciais grandement le silence et la liberté que nous offraient ces lieux et je semblais bel et bien tiraillé entre ces deux idées. Bientôt dix-huit heures ? Déjà ? Voilà qu'un simple regard à l'intention de ma montre venait de me surprendre en moins de temps qu'il n'en faudrait pour claquer des doigts.

« J'sais pas trop tenir en place cinq minutes. Tu veux faire un tour ? » Main tendue à ton intention, je ne manquais pas d'être plutôt direct et te d'entraîner à mes côtés sans véritablement avoir obtenu une réponse positive de ta part à l'égard de mes propos. Mais, en avais-je véritablement besoin ? J'en doute. Et c'est donc, bras-dessus, bras-dessous, que nous débutions notre route. Un moyen de profiter d'avantage de ce lieu atypique que je trouvais plutôt agréable. « Bon, par contre, en ce qui concerne l'idée de jouer la nounou, dis-toi que ce sera toujours avec moi en prime, en gros, deux gosses pour le prix d'un. Je ne la vois que très peu en c'moment alors, j'en profite à chaque fois. Parce que bon, avec l'padré, il serait bien capable de couper les ponts uniquement pour me pousser à revenir à la baraque ou une connerie du genre. » Confession faite, il est inévitable que ce petit être pouvait être utilisé à mon insu afin de parvenir à obtenir bien des informations, ou tout autre et je ne devais en aucun cas négliger ce fait. Aussi aveuglé pouvais-je bien être face à elle.

« Enfin, la prochaine fois qu'on vient, j'pense que tu auras une visite surprise. Ça t'convient ? »

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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 16:17

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ft. Shoji & Camille


« Tenue »
Je l'écoutais simplement alors qu'il me racontait tout à propos de sa soeur. Je savais maintenant ce que je voulais savoir sur elle, ce petit boue de six ans, jolie comme un coeur. Qu'il l'amène à un de nos rendez-vous ne me dérangerais aucunement. Je suis une mère poule dans l'âme je n'y peux rien c'est plus fort que moi, je me suis toujours senti à l'aise au milieu de ses petits êtres si innocents et souriants. Ils sont tellement au-dessus de tout ce malheur et cette méchanceté typique des êtres humains adultes. Heureusement qu'il y en avait toujours qui gardait une part de cette innocence qui les avaient caractérisés autrefois. Ils sont tellement au-dessus de tout ce malheur et cette méchanceté typique des êtres humains adultes. J'espérais pour Shoji que sa petite soeur ferait partie de ceux-là dans le futur. Sa petite remarque me fit rappeler qu'effectivement j'avais eu vent d'une rumeur comme quoi il aurait un enfant, mais je n'avais jamais entendu plus de détail à se sujet et j'avais pensé à raison que ce n'était qu'une des nombreuses rumeurs infondées qu'on faisait courir sur le dos de n'importe qui. Mais celle-ci n'était pas si infondée que ça, il faut dire que vu leur écart d'âge, d'un point de vu extérieur on serait en droit de se poser la question à savoir si il était son frère ou son père. De nos jours, avoir des enfants jeune n'était plus si rare que ça. Lorsqu'il dit qu'il aimerait mieux éviter d'en avoir un maintenant, je me mis à sourire légèrement. « Ne t'inquiète pas, l'avantage de notre super couple c'est qu'on peut dormir tranquille à ce niveau-là. » Eh oui, car on n'était pas sensé procréer ensemble. Enfin, rien n'était écrit dans le contrat à ce niveau-là on était libre, mais techniquement ce n'était pas sensé se passer, pas vrai? Mais arrêtons-nous là car je m'égare un peu, voir même beaucoup.


Je pus admirer le magnifique étirement de monsieur Bakh qui venait de se lever. Marre d'être assis peut-être? Mais il est vrai que le temps commençait à défiler et qu'on ferait peut-être mieux de bouger nos fesses d'ici. Il me tendit la main, main que je pris, et il m'attira à lui, m'entraînant pour marcher. Je n'avais pas vraiment eu le temps de répondre à son invitation, mais je suppose que si je ne râle pas il doit simplement prendre ça pour un oui. Sur le chemin, il en profita pour me reparler de cette histoire de baby-sitting que je lui avais proposé, et ses dires me firent plutôt rire. Deux gamins, ça ne m'étonne pas vraiment. Il enchaîna sur le fait qu'il ne la voyait pas beaucoup, ce que je ne comprenais pas trop. Quoi qu'en y réfléchissant il avait évoqué ses parents tout à l'heure, et il faut avouer que ça éveillait un peu ma curiosité, même si je pense qu'il ne serait pas très ouvert à parler de ça je pense qu'il fallait que je tente ma chance quand même. « Vous avoir tous les deux ne me dérange pas, j'espère juste que tu ne mettras pas le bazar partout d'accord? Et pas de problème pour la visite surprise, j'en serais très contente, je bousculerais exclusivement mon agenda pour vous ! » Un fin sourire se dessine sur mon visage avant que je n'entre vraiment dans le vif du sujet. « Tout à l'heure tu m'as dit que je ne pouvais pas te changer sur le fait que tu détestais tes parents. Et vu comment tu en parle par rapport à ta petite soeur ça a l'air de vraiment coincer entre vous. Vous vous entendez si mal que ça? C'est irréversible? » Non je ne demandais pas ça pour essayer d'y faire quoi que ce soit, mais avouez que n'importe qui se poserait des questions après le grand nombre d'indices qu'il a laissé traîner ici et là en ce qui concerne sa relation avec ses parents.


Le soleil commençant à s'absenter du ciel, la température commençait à chuter un peu aussi. J'en profitais donc pour refermer ma veste pour me protéger du petit vent qui s'était installé. Alors qu'on continuait à marcher, je l'entraîner vers le chemin principal qui nous mènerait vers la sortie du parc pour qu'on rejoigne la grande rue afin d'y trouver un taxi pour le restaurant. Mais nous avions encore un peu de temps pour arriver jusque-là, de quoi laisser le loisir à Shoji de me raconter des choses si il se sentait l'âme aux confidences.


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Ce message a été posté Mar 13 Oct - 0:25
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Les sujets sensibles sont parfois intriguant pour autrui.

Croire que Camille ne remarquerait pas l'animosité que je pouvais entretenir à l'intention de mes géniteurs semblait être peine perdue. Et ce, au vu des multiples propos acerbes que j'osais utiliser à leur égard. Les oreilles devaient siffler à bien de nombreuses reprises, mais ce n'était que partie remise quant à ce qu'ils avaient osé faire. Une simple action qui paraissait bien anodine pour certains, mais fort déstabilisante pour un gamin de mon envergure. C'est donc tout naturellement que je me permis de balayer ma chevelure vers l'arrière de mon crâne avant que je ne puisse me permettre de songer à la manière la plus simple qu'il soit afin d'aborder ce thème fâcheux. « Comment expliquer ça, hm. » Une bonne entrée en matière ? J'en doutais très certainement, mais qu'importe. Pourquoi chercher à faire compliquer lorsque la manière la plus simple s'offrait à vous ? Je ne lésinerais pas sur la sincérité et les insultes à leurs égards, mais qu'importe. Telle semblait être ma vision de la situation et je doute de parvenir à changer cela un jour, et ce, malgré tout l'or du monde que l'on pourrait m'offrir. Impossible. Impensable. « Pour faire clair : s'ils pouvaient crever en silence et me laisser tranquille, ce serait bien mieux. Aussi bien pour moi, que Hana. Voilà où en est la situation. Satisfaite ? C'est ainsi, pas autrement. Ils ont voulu jouer avec le feu, ils se sont brûlé les doigts et regrettent peut-être à présent, mais j'en ai carrément rien à battre. » Vulgarité, quand tu nous tiens alors. Un soupir, un nouveau soupir traversait mes lippes afin de démontrer mon mécontentement face à cette situation avant que je ne puisse me permettre de farfouiller bien vite au sein de l'une des multiples poches de ce jean de couleur noirâtre que je portais actuellement. Paquet de cigarettes extirpé, l'une d'elles plantée aux creux de mes lippes et voilà que je me laissais de nouveau porter au sein de cette frénésie provoquée par cette drogue douce qui semblait m'offrir un certain réconfort. Un réconfort que seul cela pourrait m'offrir. Fumée blanche soufflée, poumons embaumés, tel était le rituel afin de m'ôter ces idées noirâtres de mon esprit.

« Si tu veux bien, j'aimerais éviter de devoir parler d'eux à nouveau, ça risquerait uniquement de me foutre hors de moi et je n'aimerais pas que tu puisses me voir agir de la manière la plus démesurée qu'il soit. J'me saoulerais juste ce soir à la bière pour oublier ces conneries et ça ira tout seul, t'inquiète pas, va. » Je ne mentais pas sur les moindres parties de mes propos, j'allais véritablement agir de la sorte, comme au moins un soir par semaine, je le devais bien. Extirper ces idées noires au travers d'une soirée alcoolisées, quoi de mieux ? Rien, d'après moi. Ceci étant dit, je ne tardais pas à clore ce simple épisode de fumette en écrasant ce mégot fumant contre le sol avant que je ne puisse finalement clore cet épisode « balade au sein des jardins publics » d'un simple geste de la main. Taxi appelé, il me semblait plutôt utile de te laisser prendre les commandes concernant notre destination future. J'avais émis mes espérances et mes désirs concernant celui-ci, mais je n'avais aucune précise de cela. Je te déléguais donc ce rôle, après tout, c'est à présent ton compte en banque qui allait souffrir de ma présence à tes côtés. Donnant, donnant.

« Au fait, Cam. Tes potes, elles sont du genre comment ? Que je sache comme réagir, ou agir avec elles, histoire de bien faire tourner les rumeurs sur nous. Faut mettre toutes les chances de notre côté, hein. » Changement de sujet lancé, voilà comment nous les hommes parvenions à obtenir ce que nous désirions sans véritablement attiser la curiosité de notre compagne.

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Ce message a été posté Mar 13 Oct - 12:57

One more day

ft. Shoji & Camille


« Tenue »
La curiosité était sans doute un vilain défaut, et c’est vrai, mais qu’en on l’a en soit, c’est plus fort que nous, on avait du mal à s’en défaire. Pour ma part, je n’étais pas de ceux dont la curiosité était devenue maladive, au point de ne pas pouvoir se maîtriser. J’avais juste des questionnements qui venaient à se poser et dont, avoir les réponses pourrait être bien. Etant donné que nous en étions toujours au stade de la connaissance avec Shoji, il était normal que la curiosité prenne une petite place, sinon comment voulez-vous apprendre à connaître l’autre si sa vie complète vous est égale ? Il y aurait un petit bug dans le système quand même. Personnellement, j’avais envie d’apprendre à connaître mon partenaire, c’était mieux pour nous et puis connaître la personne qu’on a en face de soit était plus agréable. Avec quelques petits secrets en plus ce serait parfait, mais n’en demandons pas tant quand même dès le premier rendez-vous, ces choses-là viendraient avec le temps je suppose. En attendant, j’étais quand même un peu dans le suspense de savoir si Shoji allait me répondre ou tout simplement m’envoyer balader. Il n’était pas du genre bavard, alors le faire parler d’un sujet qu’il déteste, je pense que je risquais gros, mais je n’en avais que faire. Simplement, si il ne voulait vraiment pas m’en parler, je n’aurais pas le choix que de me résigner à le laisser tranquille sur ce sujet, heureusement pour lui je n’étais pas du genre chiante et harceleuse. Mais contre toute attente, il se livra, un peu en tout cas. Ce que je compris, c’est que ses parents ils ne les aimaient vraiment pas. En tout cas c’est ce que je pus comprendre vu le nombre de vulgarités qui sorties de sa bouche en l’espace de quelques secondes. Je me demandais ce qu’ils avaient bien pu faire, mais je me ravisai rapidement, si il avait vraiment voulu m’en parler en détail, il l’aurait fait, hors ce n’est pas le cas. Je devrais donc me contenter de ça. « Très bien, n’en parlons plus et allons te saouler un peu. » Répondis-je simplement alors que nous attendions le taxi qui ne mit pas longtemps à prendre place devant nous. Une fois à l’intérieur j’indiquais l’adresse du restaurant que j’avais en tête avant de reporter mon attention sur Shoji. « Je dirais qu’elles sont pas du genre à tourner autour du pot. Quoi que… Non elles viendront sûrement te voir directement pour te poser des questions. Et fait attention, elles vont sûrement te surveiller quand elles sauront pour nous deux. Si t’es proche d’une fille je le saurais même à distance. C’est pas formidable ça ? » Ironie quand tu nous tiens. Mais c’est vrai que les filles entre nous, on était mieux que le meilleur réseau d’information du FBI et tout le bazar, quand quelque chose se passait, quelqu’un l’avait forcément vu. Tout se sait à un moment donné, quoi qu’il arrive.

Le temps passa, environs dix minutes avant que je commence à reconnaître les lieux, une chance pour nous, nous n’avions pas trop souffert du trafic. « Nous sommes bientôt arrivés. » Déclarais-je en regardant par la fenêtre du taxi. En effet, je voyais déjà l’immense insigne du restaurant se dessiner au loin. « Kobé Ichiban » voilà où est-ce que je l’emmenais. C’était un restaurant assez cher, mais qui n’avait rien de prout prout comme on dit. C’est là qu’il servait la meilleure viande du Japon, voir du monde, la viande de Kobé étant l’une des plus mondialement connue pour son goût unique et magique. Je pense qu’il devrait apprécier, ou tout du moins son palet ainsi que son estomac. « J’espère que tu as faim. » Une fois devant le restaurant, je payais le taxi avant de vite sortir de là et de prendre la main de Shoji pour nous diriger vers l’entrée. Il y avait une queue assez importante, c’était un restaurant réputé et peu de personnes pouvaient se permettre d’y avoir une table à peine arrivé, il fallait compté une bonne heure d’attente, mais beaucoup étaient prêt à faire se sacrifice. Mais heureusement pour nous, j’étais une habituée de ce lieu et le patron était un ami de mon père. Au final, même pas besoin de faire le moindre brin de queue , au loin, l’hôte de l’accueil m’avait déjà repéré et me faisait signe de nous approcher. « Une table pour deux mademoiselle Maeda ? » Je sens les regards noirs qui se posent sur nous à l’arrière, mais je n’en avais que faire, après tout j’avais faim. « Oui monsieur Yamaha. » Et sans plus attendre, il nous conduit à l’intérieur où nous fûmes placés rapidement dans un coin tranquille, près d’une bai vitré. Alors que l’homme qui nous avait aimablement conduit jusqu’ici était partit prévenir un serveur de notre arrivée, j’en profiter pour questionner mon invité du soir. « Alors, est-ce que cet endroit te convient ? ».

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Ce message a été posté Mer 14 Oct - 1:38
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Lorsque la chance est avec vous surtout, surtout ne pas la lâcher. Jamais.

Tout naturellement, je me permis de hocher la tête à de multiples reprises suite aux paroles qui te semblaient m'offrir aux propos de cette question que j'avais utilisé afin de noyer ton attention envers un tout autre sujet que celui qui nous avions arborés précédemment. En apprenant d'avantage sur tes compagnes, j'en apprenais tout autant sur le simple fait de « comment me comporter » lorsque celles-ci daigneraient me faire face. Mais aussi, m'observer de la manière la moins saine qu'il soit. Étais-je véritablement capable d'ignorer un bon nombre de mes connaissances – féminines – dans l'espoir de paraître plus crédible aux yeux d'autrui ? J'avais quelques doutes, mais aussi, quelques réticences concernant ce fait. Je ne souhaitais en aucun cas me retrouve épris de cette délicieuse cage dorée au travers de ce simple contrat ayant pour seul et unique but de se rebeller contre ta copie conforme au masculin, loin de là. Je me ravisais donc de faire le moindre commentaire concernant ce fait, favorisant le silence face à ceci. Je ne pouvais en aucun cas négliger les termes du contrat engageant qu'une coopération de ma part apporterait contentement pour mes papilles gustatives et mon estomac. Qui semblait, à son tour, fort éveillé lorsque nous fîmes notre entrée au sein de ces lieux qui semblaient fort réputés. Et ce, au vu de ces regards forts surpris et mécontents lancés à notre encontre lorsque notre passage au sein de ces lieux se fis sans encombre et sans attente. Ainsi donc, ta famille était donc si influente ? J'étais surpris, mais j'avais moi aussi connu de tels avantages au travers de mon passé. La richesse a parfois du bon. Parfois. « J'dirais que m'sens plutôt mal vestimentaire-ment parlant, mais j'aime bien faire rager les vieux ou les coincés du cul, alors, c'plutôt cool. » Un fin sourire ponctuant ces propos, voilà que me permis de lever l'une de mes mains à l'intention de l'un des serveurs parvenant à se frayer un chemin à nos côtés. Un claquement de doigts, un appel, et voilà que cette jeune femme se permit de répliquer bien vite.

Une hésitation, une courte hésitation et voilà que je me permis de commander un simple pichet de vin. Ce liquide rougeâtre légèrement alcoolisé faisait à présent fureur au sein du pays du soleil levant et je ne pouvais aucunement nier l'idée que ceci puisse être parfait afin de trinquer face à ce premier rendez-vous qui semblait s'être déroulé sans encombre. Chacun de nous trouvait son compte au sein de cet arrangement et je ne pouvais aucunement nier le fait que tout ceci m'apportait – malgré tout – un amusement sans nom. Plongé au sein d'une mascarade en tant que protagoniste principal, rien de tel afin de noyer un ennui profond du quotidien répétitif que je vivais à l'heure actuelle. « Au fait. Tes parents, Miss, tu vas les tenir au courant ? Parce que je te préviens, j'suis pas doué pour ces conneries du genre rencontres officielles avec la famille, c'est mort. J'vais pas pouvoir, rester sérieux ou jouer le larbin, impossible. » Une idée, un tilt. J'aspirais à croire que ces idées étaient en vains et que, de toute évidence, ceci ne faisait aucunement partie de nos plans futurs. J'y croyais, je l'espérais véritablement. Et ne pues en aucun cas détourner mon attention de ta personne suite à cette question, et ce, malgré le fait que cet alcool puisse avoir trouvé refuge à nos côtés.

« N'ose même pas m'appeler à l'improviste pour me baratiner qu'ils veulent me voir où qu'il y a un problème, je te préviens. Moi, j'ai signé uniquement pour les rendez-vous, l'école et la crédibilité auprès de ton frère. » De toute évidence, j'étais buté sur mes idées et je ne pourrais en aucun cas me permettre de me raviser, et ce, sauf en cas de véritable danger face à la situation, je ne flancherais pas. Jamais. Clair, net et précis. « Retiens-le bien, hein. » Un froncement de sourcils, et voilà que ce verre à pied trouva refuge au creux de l'une de mes mains. « Enfin, félicitations à nous, malgré tout. Je tenais à le dire, au fait. »

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Ce message a été posté Mer 14 Oct - 22:05

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ft. Shoji & Camille


« Tenue »
Le questionnement du moment était, appréciait-il l'endroit que j'avais sélectionné pour le repas de notre premier rendez-vous? C'était un endroit cher et chic mais la plupart des gens ici étaient des jeunes d'environs notre âge, même si il y avait aussi pas mal de couple avec un âge plus ou moins avancé. En grande partie, il s'agissait de familles riches et influentes ou encore de personnes amies avec le patron des lieux. Il était tellement difficile d'y avoir une place que peu de personnes en dehors de ce cercle tentaient sa chance, car même avec un compte en banque bien remplit, il restait assez compliqué d'obtenir une table rapidement. Il faut cependant avouer que ça valait le coup, ce n'était pas pour rien que je venais régulièrement ici avec mon frère, même parfois seule. Et aujourd'hui, j'emmenais celui qui devait feindre d'être l'amour de ma vie. Ce n'était pas si bête que ça, il y avait sûrement pas mal de gens que je connaissais de près ou de loin ici, ou qui me connaissais simplement. Ca ne pouvait être que bon pour la promotion de notre couple tout ça. Sa remarque me fit rire. Il est vrai qu'on était habillé de façon légèrement trop décontractée par rapport aux autres, mais bon, qui s'en souciais?. « C'est les plus gênés qui s'en vont pas vrai? On ne va pas s'habiller avec des vêtements de soirées chaque fois qu'on met les pieds dans un bon restaurant quand même. Manquerait plus que ça tient. » Bien sûr, j'aimais être belle et bien habillée pour sortir. Mais lors d'une journée shopping ou d'éclate avec des amis ou autres, on ne va pas s'amuser à passer se changer avant de pouvoir manger. Quand on a faim, c'est tout desuite après tout.

La serveuse arriva rapidement après l'appel de Shoji, une fois le vin commander, il commença à me mettre en garde. Eh bien je me demandais quand est-ce qu'on y arriverait à celle là. Je me doutais qu'on ne puisse pas passer le repas complet sans continuer à aborder des sujets plus ou moins important. Et celui-ci en était un vu qu'apparemment Shoji refusait catégoriquement. De quoi? De voir mes parents biensur ! Pas d'annonce officielle pour eux, ou pas de rencontre officielle du moins. Je m'en doutais déjà plus ou moins, c'est pour ceci que je ne l'avais pas invité à la soirée pour laquelle j'avais pris la robe et les chaussures tout à l'heure. Entre-temps, la serveuse était revenu avec le vin, et avait même soigneusement servi le breuvage dans les verres que se trouvaient face à nous. Je me contentais silencieusement de prendre celui devant mes yeux entre mes doigts, laissant Shoji limite s'exciter tout seul en parlant de tout ça. Je répondis uniquement sa dernière phrase qui consistait à nous féliciter. « Effectivement, je pense qu'on l'a mérité. Félicitations à nous ! » Je levais légèrement mon verre en sa direction avant de boire une gorgée. Mais je sentais qu'il fallait que je confirme ses dires, enfin ce qu'il ne voulait pas faire, dont il avait parlé juste avant. « En ce qui concerne tes craintes, tu ne devrais pas en avoir. Il n'y aura pas de présentation officielle ni rien de ce genre. Ma mère vit aux Etats-Unis, et mon père est bien trop occupé avec sa société et mon frère qui doit lui succéder pour s'intéresser à ce que je peux bien faire et avec qui je sors. » Oui, je n'étais pas très proche de mes parents. Je m'entendais cependant bien avec ma mère, que je vois ironiquement le moins. Mon père n'avait d'yeux que pour mon frère étant donné qu'il était le successeur de la famille et qu'il lui donnait pas mal de fil à retordre avec toutes les conneries qu'il faisait au quotidien. En gros, j'avais parfois l'impression d'être un peu invisible au sein de tout ça. Mais je suppose qu'avec mon statut de privilégié je n'avais pas le droit de me plaindre. Puis Raphaël me donnait assez d'amour pour compenser un minimum le reste.

La serveuse revient peu de temps après pour nous donner les menus avant de vite redisparaître dans la foule. « Ca faisait un moment que je n'étais pas venu. J'aime bien cet endroit, le patron est sympa en plus. Le personnel est très compétent, il n'y a rien à redire. Si on est amené à se voir souvent, il y a des risques que je te ramènes ici. Mais je pense qu'après avoir goûté leurs plats, tu n'y verras aucune objection ! » Peu de temps après la serveuse fit une nouvelle apparition pour prendre note des entrées et du plat principal que l'on voulait. Pour ma part je ne pris pas d'entrée et me conterais d'un morceau de viande de taille raisonnable avec une salade. Je n'avais pas très faim, mais aussi je me gardais un peu pour le dessert. Je laissais Shoji choisir de son côté. Nous rendions ensuite les menus, et mon regard se perdit un peu à l'extérieur. La pluie commençait à tomber, agréable à regarder et entendre, mais moins à être dessous sans protection. Je me tournais ensuite vers mon compagnon de table. « Je suppose que tu n'as pas de parapluie caché quelque part sur toi? » Question stupide, mais sait-on jamais. Il ne restait plus qu'à espérer que le taxi ne mettrait pas trop de temps à venir jusqu'à nous, même si prendre un peu la pluie ne me dérangeais pas trop. « Il paraît que la pluie c'est romantique. J'ai jamais trop compris pourquoi. » Je me parlais plus à moi-même qu'à lui en réalité alors que mon regard c'était de nouveau tourné vers la fenêtre. « Tu n'es pas quelqu'un de très romantique pas vrai? Enfin je suppose, mais peut-être que je me trompe. » Lui demandais-je soudainement. Oui des fois j'ai des questions qui sortent de nuls parts, ne faites pas attention.

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Ce message a été posté Jeu 15 Oct - 20:56
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Un soulagement, un véritable soulagement.

Rencontrer tes géniteurs, n'était, alors, pas une situation face à laquelle j'allais devoir faire face et je devais bien avouer qu'au travers d'un soupir de soulagement, je ne pue m'empêcher de laisser un simple rictus rehausser mes lippes en un large sourire qui en signifiait bien de mon état d'esprit à l'heure actuelle. Non sans mal, j'avais espéré que tu puisses balayer mes doutes concernant ce fait et tu venais tout juste de le faire. Je te remerciais alors, intérieurement. Tandis que je daignais noyer ma cavité buccale de ce simple liquide rougeâtre fort agréable et utile afin d'oublier bien vite vos soucis quotidiens. Je comprenais bien vite l'intérêt que pouvait avoir les occidentaux pour cet alcool si agréable qu'ils avaient pris soin d'emporter au sein du pays du matin calme. « Tu ne peux pas savoir à quel point j'suis heureux d'entendre ça. Bordel. » Sans conteste, ces propos pourraient très certainement être blessants pour ma compagne, mais celle-ci devait à son tour se plonger à ma place. Un homme de mon envergure n'ayant jamais véritablement vécu de telles situations auparavant n'était aucunement prêt à réaliser cela alors, que, cette relation qui nous liait était créer de toute pièce. Non, je ne souhaitais pas agir de la sorte auprès des personnes qui méritaient très certainement un respect de ma part. Impossible. Impensable.

Enfin. Bien heureusement pour moi, mes idées noires furent dissipées lorsque cette carte trouva refuge sous mon nez. Un bien grand nombre de plats listés semblant tentant, et pourtant, j'optais pour quelque chose de simple, mais que j'appréciais. Une pièce de viande légèrement saignante accompagnée d'un riz cuisiné et assaisonné de la meilleure manière qu'il soit. Et ce, au vu des descriptions apportées et inscrites sur cette fameuse carte.

Inclinant rapidement la tête face à la serviabilité de cette jeune femme, je me contentais de remercier celle-ci au travers de ce geste tandis que mon attention fut captée par l'extérieur au vu de tes propos. Voilà que ce soleil fort imposant venait de laisser place à cette pluie déferlante, et ce, à la plus grande surprise d'un bien grand nombre d'entre nous. Certains couraient, d'autre tentaient de s'abriter, et enfin, certains semblaient désemparés face à cette situation. « La pluie, y a pas grand chose de romantique, à part se retrouver tremper et de vouloir trouver un réconfort chaleureux auprès d'un échange charnel brûlant de désir, j'suppose. C'est toujours comme ça que ça finis dans les films, non ? » Une supposition qui semblait juste au vu des multiples articles ou informations que j'avais pu recevoir auparavant concernant ce fait et ce que j'avais pu lire au sein de ces multiples bouquins que j'avais pris soin d'acheter afin de m'instruire d'avantage sur le sujet d'une relation convenable et des goûts féminins par excellence.

« Pour ce qui est du romantisme, j'dirais que je le suis à ma façon. Roses sur le sol, dîner aux chandelles et toutes ces conneries, c'est mort. Pitié, non. Ça me dégoûte, limité. Je trouve ça bien trop niais. » Sincérité monumentale, quand tu nous tiens, alors. Je n'avais encore jamais goûté aux « joies » d'un véritable rendez-vous amoureux et des attentions offertes à autrui de la manière la plus simple qu'il soit au vu d'une relation sentimentalement saine. Un bleu, en soit. Et j'acceptais non sans mal ce manque d'expérience. Cela semblait plutôt être une fierté lorsque je parvenais à voir certains couples qui paraissaient des plus idiots qu'il soit. Mon Dieu, j'aspirais à ne pas devoir être ainsi dans un futur proche.


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Ce message a été posté Jeu 22 Oct - 15:23

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« Tenue »
Je ne sais même pas pourquoi j’en étais venu à parler romantisme avec lui. Il était plus qu’évident que nous n’aurions pas la même conception du romantisme, et ça j’en étais quasiment certaine. Après, cela pouvait avoir un certain intérêt, dans le cadre d’un échange constructif, pouvant exposer chacun notre opinion sur la question et le pourquoi du comment. Shoji étant honnête comme je l’étais, je ne doutais pas qu’une conversation avec lui pouvait être instructive, à un degré plus ou moins moindre, mais on devait apprendre à se connaître et il n’y avait sûrement pas de meilleur moyen de procéder que la communication tel qu’on était entrain de le faire à l’heure actuel. Et ses paroles eu le don de laisser échapper un rire d’entre mes lèvres. Il trouvait ça si niais que ça ? Bon okay ça l’est, un peu, peut-être beaucoup, mais parfois certaines choses que l’on pouvait décrire comme niaise avait un certain charme. Et il y a certaines choses auxquelles je ne dirais pas non. Il allait d’ailleurs bientôt en avoir pleins la tête de choses niaise avec moi, oui très certainement. C’était donc à mon tour de m’exprimer et je n’allais pas me gêner pour lui faire part d’un peu de ma vision du romantisme. « Arrête, les dîners aux chandelles c’est hyper romantique et ça n’a rien de nié, ça permet de se retrouver d’une manière différente, et de temps en temps c’est sympathique. Quand aux roses sur le sol ça fait un peu trop en temps normal, sauf si tu vas faire ta demande en mariage, là faut miser à fond sur les trucs comme ça ! En tout cas avec quelqu’un comme moi en face de toi. Personnellement, j’aime bien ce genre de petits clichés. De temps en temps ça fait toujours plaisir. » On savait bien que l’on était différents tous les deux. Sur pas mal de choses d’ailleurs, et sur ce point aussi apparemment. J’étais peut-être trop conventionnelle et trop commune, une fille banal parmi les autres sur cette planètes, mais j’avais un faible pour certaines choses que l’on qualifiait de typiquement féminine, et je ne pouvais rien y changer.

Peu de temps après, nos assiettes apparurent devant nos yeux. Je commençais à vraiment avoir faim ça tombait très bien. « Bon appétit ! » Dis-je simplement en prenant mes couverts en main pour commencer à déguster ce repas. Et rien que les premiers bouchers de cette viande ravirent mon palet. Ce n’était pas pour rien qu’elle était considéré comme une des meilleures viandes du mondes, c’était bel et bien le cas, de mon point de vue personnelle en tout cas. Alors que je savourais mon plat, je me disais qu’on pouvait continuer dans le jeu des questions débiles comme tout à l’heure pour le romantisme, histoire d’animer un peu se dîner sans les chandelles. J’en profitais que l’on soit à l’écart, loin des oreilles indiscrètes pour lui posé une question qui m’avais soudainement trôné dans la tête pendant la journée. « Dis-moi, sincèrement, avec le peu que tu as vu de moi aujourd’hui et l’opinion que tu as pu t’en faire. Tu pourrais sortir avec moi ? Pour de vrai je veux dire. » Ca c’est le genre de question qui tue et qui prend au dépourvue. Je n’avais pas vraiment d’arrière pensées en lui demandant ça. Mais c’est vrai que ce n’était pas une question si débile que ça vu notre relation actuel. On sortait ensemble par comédie, mais serait-ce possible en réalité ? La question méritait d’être soulevée.


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