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 "J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise." • |

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 22 Sep - 17:20

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
Il y a des jours comme cela où on aurait préféré ne jamais se lever le matin. A peine Roy avait-il quitté son lit ce jour là qu’il était certain qu’il allait passer une mauvaise journée. Sa machine à café n’avait pas daigné fonctionner, malgré le nombre de fois où il avait frappé dessus pour tenter de la faire marcher. Il avait dû descendre à pied parce que quelqu’un avait eu la bonne idée de déménager des meubles à l’heure où il devait partir travailler. Ses élèves l’avaient épuisé à ne pas vouloir écouter les instructions qu’il donnait. Ils n’avaient pas cessé de jacasser et le professeur n’avait qu’une hâte que cette journée passe plus vite que les autres. Ca n’avait pas arrêté de l’inquiéter, avec la chance qu’il avait, la maîtresse de l’école d’Haru aurait pu l’appeler pour lui annoncer un quelconque incident mais heureusement à ce niveau là, rien de dramatique n’était arrivé. Mais, malgré tout, ça ne lui plaisait pas non plus parce qu’il ne verrait pas son fils avant tard ce soir. C’était sa soeur qui devait aller le chercher parce que lui avait choisi d’aider un étudiant en difficulté. Il aurait presque voulu annuler, se faire porter pâle et dire que ce n’était apparemment pas son jour néanmoins il s’était dit qu’au contraire, jouer au baseball ne lui ferait certainement pas de mal. Qu’avec tous les soucis qui lui tombaient dessus ces derniers temps, ça lui changerait les idées. Ca partait d’une bonne intention. Vraiment.

Le sourire aux lèvres malgré tout, sur un terrain vague de la ville, l’enseignant s’entraînait alors avec son élève, lui donnant de précieux conseil pour s’améliorer. Et ça lui faisait du bien. Cette personne l’écoutait mais en plus ça lui permettait de jouer, de s’amuser et de se rappeler le bon vieux temps à la fois. Les fois où c’était lui qui se retrouvait sur un terrain à s’échauffer avec son coach. La fois où ce dernier lui avait annoncé dans un sourire qu’il l’avait désormais dépassé et que lui n’avait plus rien à lui apprendre. Voilà que maintenant, en quelque sorte, Roy avait pris sa place et à son tour, il avait ses petits débutants qui lui demandaient de l’aide pour devenir meilleur, pourquoi pas passer professionnel plus tard. De temps à autre, pendant une pause, il racontait justement à cet élève certains de ses vieux exploits, des anecdotes plutôt cools tout comme des actes plus drôle dans lesquels le professeur s’était ridiculisé. Hors, il n’avait pu s’empêcher d’expliquer que lui aussi, il aurait certainement pu passer pro’ s’il l’avait voulu, qu’il avait manqué de gagner le championnat du Kōshien et qu’à l’époque, ses lancés effrayaient ses adversaires. Non pas à cause de sa puissance mais parce qu’il avait une facilité à mettre des tas d’effets et à viser comme il fallait. Amusé, l’étudiant l’avait taquiné, provoqué et mis au défis de mettre la balle dans une poubelle qui était située tout de même à plusieurs mètres d’eux à une grande vitesse.

Enfant dans l’âme, le jeune homme n’avait pu refuser, allant même jusqu’à déclarer que c’était « trop facile ». Et pourtant... Il aurait du se rappeler que ce n’était pas sa journée. La balle avait volé dans une rapidité hors norme sauf que malheureusement, Roy n’avait pas prévu à ce qu’une jeune femme passe juste à ce moment-là. Il ne l’avait même pas vu. Elle sortait d’où d’ailleurs ? Sa bouche s’entrouvrit dans un gros « o » alors que ses pupilles s’écarquillaient à cause de la panique qui transplantait tout son être. Il n’avait pas eu le temps de lui crier de faire attention que la balle l’avait touché de plein fouet. Trop tard pour les regrets à présent. L’élève n’avait pu s’empêcher de rire alors que sans réfléchir, le professeur s’était élancé vers cette jeune femme, terriblement confus.

- Vous allez bien ? Demanda-t-il machinalement avant de ramasser son bien et de se redresser, J’ai lancé un peu fort, ça va ?

« Un peu » ? Tu ne te moquerais pas du monde, toi ? Ce n’était pas qu’un peu ça. La demoiselle avait l’air légèrement troublé et lui se retrouver à être mal à l’aise. Des excuses n’auraient pas été de refus cependant à croire qu’il était trop idiot pour ça.




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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 12:05

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
Cela faisait désormais un moment que Natsuki n’avait plus pu bénéficier d’un jour de congé et, bien que travailler en compagnie des enfants ne soit pas vraiment une perspective désagréable à ses yeux, elle aimait profiter d’un peu de tranquillité pour se promener et ne pas avoir à se demander si Haru allait encore tomber dans la boue, si elle allait encore devoir empêcher Rina de frapper son voisin ou si Kazuya allait accepter de manger correctement sur le temps de midi. C’était toujours la même rengaine et, par moment, elle aimait pouvoir se reposer sans avoir à se poser toutes ces questions, quand bien même certains étaient inévitables.

Que pouvait-elle faire, par exemple, pour occuper cette journée de Septembre, si ce n’était de rester chez elle à regarder la télévision ? Sortir un peu en ville et essayer de se distraire, de penser à autre chose que l’école où elle s’enfermait la plupart du temps pour ne rien avoir d’autre à penser que cela. On aurait pu dire qu’elle était accro à son travail, car c’était un peu le cas ; à part cela, elle ne faisait pas grand-chose, si ce n’était lire quelques livres lorsqu’elle rentrait et aller boire un verre quelque part avec ses collègues. Elle s’isolait bien trop, lui avait-on dit, mais cela changeait-il quelque chose ?

Natsuki n’aimait pas se dire qu’elle était seule. On ne l’avait pas laissée seule, après tout : elle s’était elle-même éloignée des autres, et ces autres lui manquaient parfois un peu, bien qu’elle s’acharne à ne pas le laisser paraître. Elle regrettait parfois les moments où elle passait ses heures à filer sur la glace en compagnie de quelques camarades aussi passionnées qu’elle. Quand elle y repensait, une pointe d’amertume la piquait au cœur à chaque fois. Elle ne devait pas penser à elles, plus maintenant, et elle ne devait pas s’attarder sur tout ça. Elle allait sortir.

Une fois prête, quand elle avait enfilé une longue veste crème et ses chaussures à talons compensés habituelles, elle avait quitté son appartement, sans manquer de saluer son propriétaire qui, comme d’habitude, passait un coup de balai dans le hall d’entrée. Sortir allait lui faire du bien, même si ce n’était pas forcément ce dont elle avait envie ces derniers jours. Elle était fatiguée par la rentrée et le retour des petits à l’école et elle avait l’impression de manquer de temps pour elle. Son dernier achat attendait encore d’être terminé, ce volume qu’elle souhaitait lire depuis quelques semaines déjà, mais qui reposait encore, sans jamais avoir été touché, sur sa table de nuit, car il y avait toujours quelque chose pour l’empêcher de s’installer pour lire. Et pourtant, elle avait décidé d’aller dehors cette fois.

Alors qu’elle longeait un terrain où quelques étudiants semblaient s’entraîner, la surveillante sourit un peu, sans pour autant interrompre sa marche. Elle perdait rarement son temps en chemin, mais elle ne manquait pas d’observer ce que faisaient les autres lorsqu’elle sortait. Cependant, c’est avec surprise et sursaut qu’elle accueillit cette soudaine douleur au ventre.

La coupable gisait au sol, ronde et souillée de poussière. Une balle de baseball. Sa veste presque neuve était désormais maculée.  Furibonde, Natsuki leva les yeux en direction des jeunes qu’elle avait vu s’entraîner un peu plus tôt et dont l’un d’entre eux semblait s’amuser de la situation. Elle adressa un sourire feint au jeune homme qui s’approchait d’elle, resserrant légèrement ses doigts sur la lanière de son sac ; était-il sérieux ?

« Ça va très bien, ne vous inquiétez pas. »

Le souffle légèrement coupé par l’impact, elle tentait malgré tout de rester souriante ; à quoi bon se plaindre de la douleur, de toute façon ? Les jeunes ne réalisaient pas à quel point ils étaient imprudents.

« La prochaine fois, vous pourriez viser, peut-être ça éviterait une catastrophe, non? »

Elle désapprouvait clairement le fait qu’on lance vers les passants, ou au moins aussi fort, et c'était clairement audible au ton de sa voix. D’ailleurs, une fois remise de ce choc, elle avait croisé les bras sous sa poitrine, mécontente, sans cesser de toiser le garçon qui était venu voir comment elle se portait. Il avait intérêt à s’excuser maintenant.


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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 16:33

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
Non mais quel idiot ! La prochaine fois avant de tirer, promis, il regarderait les gens autour d’eux et si quelqu’un risquait de venir se mettre en travers de sa route. Parce qu’il était certain qu’autrement sa balle aurait atterri dans la poubelle. Certes, il était le fautif et il l’admettait puisqu’il culpabilisait d’avoir touché si brusquement cette demoiselle. Il ne se serait pas précipité vers elle si ça n’avait pas été le cas d’ailleurs. Roy était plus que confus et ne savait quoi faire pour régler le problème. C’était vrai que s’excuser aurait été une bonne idée mais sur le coup il n’y avait pas songé. Il avait beau être professeur, par moment, il avait un peu la mentalité de ses étudiants. Si ce n’était pas pire parfois. Ce gars était incorrigible et il mériterait autant de claque que son meilleur ami qui buvait sans arrêt. La main dans les cheveux, le jeune homme affichait un sourire mal à l’aise alors que ça se voyait à l’expression que sa vis-à-vis affichait qu’elle n’était pas très ravie. Et ça, ça sentait mauvais. Parce que Roy était un idiot - comme la plupart des hommes en fait - qu’il était encore un enfant immature parfois et qu’il supportait moyennement certaines réflexions. En particulier lorsqu’il avait été agréable avant, que ça se voyait qu’il s’en voulait et qu’en plus le reste de sa journée avait été une véritable catastrophe. Cette jeune femme était tombée là au mauvais moment et malheureusement, Roy avait aussi ses limites alors il valait mieux qu’elle lui parle sur un autre ton. Il n’était pas son copain et en plus, il avait très bien visé. Si elle ne s’était pas pointée, la balle serait dans la poubelle à l’heure qu’il est. Pour qui le prenait-il ? Le baseball c’était toute sa vie, encore heureux qu’il sache viser ! Elle pouvait le regarder de cet air mécontent, ça n’allait rien changé. Elle avait touché là où il ne fallait pas. Sa fierté. Non mais...

Les sourcils froncés, à son tour, le professeur avait amené ses bras à son torse, les croisant tandis qu’il la dévisageait tel un enfant qu’on provoquait. Un long silence s’installa durant quelques minutes sans que le garçon ne dise quoi que ce soit. Il essayait certainement de chercher une feinte dans les pupilles de son interlocutrice, d’y lire un brin de plaisanterie dans ce qu’elle avait pu rétorquer plus tôt mais rien de bon ne s’y reflétait alors ses yeux se plissèrent un peu plus à cette constatation.

- Vous n’en êtes pas morte à ce que je sache ?!
Râla-t-il d’un ton sec, Et puis vous n’aviez qu’à pas passer par là !

Bah oui, bien sûr. Elle allait faire un détour juste parce que monsieur Kasahara veut jouer au baseball et mettre des paniers dans les poubelles. Après ça, ça donnait des leçons aux autres ? On n’aurait pas fait mieux que cet imbécile.

- Non mais c’est vrai !
Ajouta Roy en décroisant ses bras, vraisemblablement agacé, C’est pas comme si j’avais fait exprès ! Si j’avais fait exprès, j’aurais visé la tête !

Et il l’aurait eu. Bam. Headshot.




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Ce message a été posté Mer 23 Sep - 20:53

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
Évidemment qu’il aurait dû viser ! Aux yeux de Natsuki, c’était même une honte de ne pas avoir été capable de le faire. Non, franchement, ça ne se voyait pas qu’elle était diplômée en sciences baseballistiques ? Elle n’était même pas certaine que ce mot existe, mais elle s’en moquait un peu dans l’immédiat ; elle était simplement trop énervée pour rester souriante et raisonnable comme elle l’était habituellement ; sa veste ! Sa veste toute neuve était désormais souillée et presque bonne à jeter ! Sur cela, elle exagérait un peu beaucoup, à vrai dire. Elle savait que sa veste serait récupérable, qu’il y avait toujours pire qu’un peu de boue ou quelques poussières, mais l’absence d’excuses de la part de ce garnement était suffisante pour la mettre en colère !

Malheureusement pour elle, alors qu’elle espérait obtenir des excuses qu’elle estimait largement méritées, la surveillante ne put qu’entendre le voyou reprendre la parole sur un ton qui ne lui plut pas du tout. Voilà qu’en plus de gérer des enfants, elle allait se retrouver à sermonner un adolescent incapable de prudence et de politesse ? Elle était bien belle, la vie, dans de telles situations.

« Que je sache, cet endroit ne vous appartient pas et n’importe qui peut y passer, jeune homme. » Affirma-t-elle sévèrement, les bras toujours croisés sous sa poitrine, sur la défensive face à cet énergumène. « Qu’auriez-vous fait si ça avait été un enfant ? Il aurait pu se blesser ! »

On lui avait déjà dit d’arrêter de toujours tout ramener à son travail. À force, elle allait se détruire la vie et la santé parce qu’elle s’acharnait à réagir à toutes les situations qui auraient pu mettre en danger un petit. Ce n’était pas toujours eux les imprudents, après tout, certains adultes l’étaient bien moins ! Franchement, elle ne comprenait pas pourquoi ils n’avaient pas des punitions à leur donner à l’université. Oui, parce qu’elle avait vraiment l’impression que ces gars venaient de l’université.

« Oh, bah je suis fière de vous, vraiment. Vous êtes inconscient ? »

Imaginez, si elle avait perdu l’équilibre, si elle était tombée, si elle était morte à cause de cette balle perdue, hein ? Ah, vraiment, elle était belle la jeunesse ! Quant à Natsuki, c’était un sérieux problème de stress qu’elle avait, mais quiconque le lui disait avait droit à tous les arguments du monde, alors ce n’était pas gagné. Viser la tête, franchement, ce garçon avait cinq ans et demi d’âge mental ? Il ne réalisait pas les effets qu’une commotion cérébrale aurait pu avoir, pas vrai ? Non, il devait vraiment avoir un problème pour ne pas comprendre à quel point son comportement était dangereux !

Outrée, elle était tout simplement outrée qu’on ose lui parler de la sorte et, sans arrêter de se braquer, elle désignait désormais la balle qui se trouvait sur le sol, furieuse de l’avoir reçue.

« Cette chose aurait pu me casser une côte ! »

Tant de drames pour une balle placée sur son chemin, franchement. Une véritable tragédie, si on l’écoutait, mais la seule tragédie était sans doute cette trace que la balle avait laissée sur sa veste car, plus calme, elle aurait pu affirmer qu’elle n’avait pas eu si mal que ça, mais que la surprise était bien plus forte que le reste.


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Ce message a été posté Jeu 24 Sep - 15:01

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
NNe surtout pas s’énerver et rester calme. Cette femme était réellement en train de le chercher mais elle ne le connaissait pas. Certes cette balle n’aurait pas dû la toucher, il aurait dû s’excuser et ne pas la provoquer plus qu’il ne l’avait déjà fait hors Roy agissait comme un enfant parfois et la voir lui parler de la sorte l’avait agacé. Bon il n’aurait pas dû non plus s’exciter à propos du terrain parce qu’il était certain que cela ne lui appartenait pas néanmoins il ne relèverait pas pour autant. Par contre le coup des enfants, le professeur avait dû prendre sur lui pour ne pas s’emporter. Elle ne le connaissait pas et il avait été le premier à paniquer de l’avoir blessé. Si ça avait été un enfant, évidemment que le jeune homme se serait occupé de lui. Il en avait un à la maison pour qui il s’inquiétait plus que de raison, constamment. Bien qu’il ne le montrait pas en cet instant, il était quelqu’un de responsable. On ne l’aurait jamais accepté en tant que professeur si ça n’avait pas été le cas d’ailleurs.

Qu’est-ce qu’elle était « chiante » d’exagérer autant les choses en plus ?! Elle n’en était pas morte. Elle avait peut-être été surprise mais au vue de comment elle s’excitait, cette demoiselle n’avait pas l’air d’être grièvement blessé. Ce n’était pas croyable ça… Et dire qu’ils étaient là à se prendre la tête pour une maudite balle de baseball. Roy n’était vraisemblablement pas le seul idiot ici présent. Deux adolescents n’auraient pas fait mieux que ces deux-là… Et encore. Ses sourcils restaient froncés à chaque parole que prononçait sa vis-à-vis sans scrupule mais il crut voir rouge à sa dernière réplique. Non mais franchement… Il devait faire de son mieux pour ne pas s’emporter ni lui dire ces quatre vérités à cette pimbêche. Elle avait l’air complètement folle, est-ce qu’elle avait déjà pensé à consulter ? Parce que là, ça semblait aller très mal pour elle, peut-être devrait-il l’emmener voir un psy’ pour qu’elle calme ses ardeurs. Sait-on jamais, ce genre de personne pouvait aller loin lorsqu’ils le souhaitaient et il savait de quoi il parlait.

- A ce que je sache c’est pas le cas ! Pesta le professeur, irrité par tout ce raffut qui ne rimer réellement à rien, Mais vu que vous semblez souffrante, je peux vous emmener à l’hôpital si vous voulez ! En même temps ils s’occuperont de votre tête, ça a l’air urgent !

Pour lui aussi vraisemblablement, depuis quand on parlait ainsi à une charmante demoiselle ? Le jeune homme parut n’y prêter aucune attention alors que toujours en colère, tel un gamin, il montra l’objet qui tenait entre ses mains.

- Et cette chose s’appelle une « balle » au cas où vous ne le saviez pas !

Le baseball c’était sacré, il fallait le pardonner. Déjà qu’il n’avait pu la mettre dans cette maudite poubelle si en plus elle écorchait les noms, plus rien n’allait. Imbécile jusqu’à l’os, que voulez-vous ? C’était vraiment à se demander si celui-là enseigner à la royal private school. Son comportement ne valait même pas celui de son fils. Haru aurait été assurément plus intelligent que lui en cet instant.

- Non mais vous m’énervez à faire toute une histoire pour ça ! Vous voulez quoi ? Que je vous dédommage pour ça ? Des excuses ? Bon bah je suis désolé alors ! Ca vous va comme ça ?

Même s’il n’en avait pas l’air au vu du ton qu’il employait, Roy était sincère parce que malgré tout, il l’avait « frappé » alors il était normal qu’elle est enfin ses excuses. Il aurait juste pu être plus courtois et aimable dans ses paroles plutôt que de réagir au quart de tour. Ça aurait sûrement évité tout ça.





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Ce message a été posté Mar 29 Sep - 15:40

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
Si elle avait sur qu’elle tomberait sur un tel enfant en sortant de chez elle, Natsuki y aurait certainement réfléchi à deux fois. Pour qui se prenait-il, à oser lui parler comme ça, pour un dieu vivant ? Elle ne supportait pas ce genre de comportement et, si elle avait pu, sans doute aurait-elle montré à ce blanc bec orgueilleux qu’elle savait parfaitement ce qu’elle racontait, quitte à paraître excessive. Et excessive, elle l’était clairement ; habituellement, elle était de ceux qui se taisaient et supportaient les problèmes sans en dire un mot aux autres, sans se plaindre, mais sa colère du moment était telle qu’elle n’avait pu s’empêcher d’exploser. On lui avait lancé une balle ! Involontairement,  certes, mais quand même ! Était-elle morte ? Non. Était-elle blessée ? Non plus, ou du moins pas physiquement. C’était précisément le genre de réaction que l’on pouvait attendre d’une personne dont la confiance n’était déjà pas bien grande. Elle avait été blessée par cette balle, oui, mais dans son amour propre plutôt qu’à l’extérieur.

Et pourtant ce n’était qu’une balle de baseball. Une pauvre balle inoffensive qui avait filé dans sa direction. Avec le recul, elle allait sans doute regretter de s’être emportée de cette manière contre celui qu’elle confondait avec un adolescent, mais il n’y avait actuellement rien pour lui signaler son erreur, ce qui était terriblement dommage, quand même. Alors elle insistait, lui reprochait son geste et essayait de lui faire prendre conscience des conséquences que son comportement pouvait avoir, même si elle savait que non, cette balle n’aurait pas pu lui briser les côtes, ou du moins pas comme cela. Elle avait l’air d’une folle échappée de l’asile, tout ça parce qu’elle n’était pas capable de se calmer et d’assumer qu’elle avait simplement été présente au mauvais endroit au mauvais moment.

« Des excuses seraient largement suffisantes si vous aviez l’air de les penser, ne serait-ce qu’un peu ! » Et cette moue agacée la trahissait plus que de raison alors qu’elle gardait les bras croisés, sans en démordre. «Vous pourriez faire un petit effort et prouver que vos parents vous ont éduqué, non ? »

N’y avait-il donc personne pour lui faire prendre conscience de sa méprise ? Ne pouvait-elle pas remarquer que cet homme avait largement dépassé le stade de l’adolescence ?  Cela aurait été largement plus simple si monsieur avait eu un minimum de pilosité faciale, mais il semblait plus imberbe qu’autre chose, pour l’heure, et cela ne lui permettait pas de constater son erreur. Alors, sans même en avoir conscience, Natsuki continuait son sermon, persuadée d’avoir à faire à un adolescent, comme si de rien n’était. Il fallait qu’il réalise qu’il était idiot d’agir sans tenir compte du monde extérieur, même si elle était largement plus renfermée que bien d’autres personnes. Un magnifique exemple d’ironie.

« En tout cas non merci, je ne suis pas blessée et j’ai toute ma tête, alors je me passerai volontiers de votre « aide ». »

Mais alors, pourquoi s’emporter ? Elle avait haussé les épaules après avoir terminé et avait passé un coup de main sur sa veste dans l’espoir d’en faire disparaître l’ignoble tâche qui semblait s’y sentir trop bien pour la quitter. Cela allait lui  coûter cher en blanchisserie, si elle y allait, et elle n’avait pas vraiment envie de dépenser de l’argent parce qu’un gamin avait osé la souiller. À croire qu’elle était maudite, vraiment. Pourtant, elle n’était pas passée sous une échelle récemment, et elle allait commencer à s’inquiéter s’il lui arrivait malheur même lorsqu’elle était prudente.


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Ce message a été posté Ven 2 Oct - 10:24

Natsuki & Roy


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Cette fille était décidément complètement folle. Elle se rendait compte de ce qu’elle racontait au moins ? Encore heureux que ses parents l’avaient bien éduqué et ses excuses, il les pensait. Certes, cela ne se voyait pas vraiment parce qu’il était tout autant énervé qu’elle mais il était sincère. La balle n’avait pas atterrit toute seule sur le corps de cette demoiselle donc il était obligé d’admettre que c’était de sa faute seulement si elle ne s’était pas excité autant, probablement qu’ils converseraient calmement en cet instant. Mais pour qu’elle se mette à parler de ses parents, sa vis-à-vis devait douter sur son âge. Il fallait réellement qu’on arrête de le confondre pour quelqu’un de plus jeune, surtout qu’il était certain d’être plus vieux qu’elle. De plus, il avait son propre fils qui était très bien éduqué néanmoins ceci n’était pas écrit sur son front et cette idiote ne pouvait pas le deviner non plus. Cette situation l’agaçait pour de bon. Pourquoi continuait à rester là à se prendre la tête alors ? Parce qu’il culpabilisait au fond ? Parce qu’il était maladroit et qu’il n’était pas fichu de s’exprimer correctement ? Peut-être aussi parce qu’il agissait toujours bêtement, comme un véritable étudiant... D’où le fait que Roy devait arrêter de se plaindre d’être pris pour l’un d’eux s’il n’était pas capable de se comporter correctement.

En silence, il observait cette demoiselle, les sourcils froncés tandis qu’elle tentait vainement de faire disparaître la tâche sur sa veste et machinalement, un soupir discret quitta ses lèvres. Ses doigts secouèrent nerveusement ses cheveux avant que son regard ne s’égare dans le sien. Elle serait tellement plus jolie avec un sourire cependant le professeur s’était abstenu d’émettre une telle remarque. C’était lui qui risquait de se faire frapper en retour alors autant éviter.

- Mes parents m’ont très bien éduqué, ne vous en faîtes pas pour ça, Rétorqua-t-il d’un ton neutre, Ce n’est pas moi qui me suis excité dés le début à ce que je sache !

Ah bon ? Le jeune homme marquait un point. C’était vrai qu’il avait été calme et s’était précipité vers la victime, inquiet de ce qui aurait pu arriver mais celle-ci s’étant aussitôt emporté, il n’avait pu garder sa langue dans sa poche. Enfant dans l’âme, jusqu’au bout.

- Je paierais les frais pour votre veste. Vous pouvez même me la donner si vous le voulez, je m’en chargerais.

A nouveau, sa voix restait impartiale, la lueur dans ses pupilles également tandis qu’il ne la quittait pas des yeux. Comme il le disait, il avait été bien éduqué. Il n’allait pas la laisser repartir sans l’avoir un minimum dédommagé. Il lui devait bien ça mais en retour, cette jeune femme lui devait certainement des excuses aussi. Si ce n’était pas son intention, tant pis pour elle.






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Ce message a été posté Dim 11 Oct - 21:43

Natsuki & Roy


"J'AI! J'AI! J'AI! J'ai pas. Règle numéro 96 : vise."
Si elle n’avait pas été aussi énervée, Natsuki aurait sans doute réalisé que celui qu’elle prenait pour un adolescent n’était autre qu’un adulte. Vraiment, il était temps qu’elle aille consulter pour ne pas commettre encore une erreur pareille par la suite, mais pour cela, sans doute aurait-elle du en être au courant avant tout. Résultat, elle répondait comme une idiote au lieu de conserver son calme et d’essayer de résoudre les choses normalement. Qu’aurait-il fait si elle avait été blessée ? Si sa balle lui avait fait du mal, hm ? Ah, évidemment, monsieur n’était pas celui qui s’était énervé en premier, et elle avait un peu de mal à supporter la manière dont il lui parlait désormais, ce qu’elle ne tarda pas de laisser entendre en reprenant avec sarcasme ce qu’il venait de lui dire.

« Ce n’est pas vous non plus qui venez de recevoir une balle à pleine vitesse dans l’estomac. »

Dans le fond, sa réaction était stupide, car elle savait parfaitement que cet accident ne l’avait pas blessée de façon irréversible et qu’elle risquait tout simplement d’avoir mal au ventre pendant quelques minutes en raison du choc. Elle allait assurément regretter le comportement qu’elle venait d’avoir, une fois qu’elle serait rentrée, mais lui faire comprendre semblait impossible sur le moment.

«  C’est si gentiment proposé.  » Rétorqua-t-elle, toujours outrée par le comportement du jeune homme. « C’est bon comme ça, je me débrouillerai. Retournez donc faire mumuse avec votre ami et faites attention la prochaine fois.  »

Et au ton qu’elle employait, on pouvait clairement comprendre qu’elle n’était pas plus heureuse qu’auparavant. Sa colère était telle qu’elle devait se retenir pour ne pas jouer avec ses cheveux comme elle en avait l’habitude lorsqu’elle était furieuse ou nerveuse. Il fallait qu’elle arrête ça, cela lui donnait l’air d’une gamine trop intimidée et il n’était pas question qu’elle perde la face devant un garçon comme celui-là. Elle reprit la parole après quelques instants, persuadée d’avoir dit tout ce qu’elle avait à dire.

« Et j’espère que vous pourrez éviter une catastrophe, cette fois. »

Une catastrophe, une catastrophe, elle employait les grands mots pour pas grand-chose, mais il fallait que ce garçon comprenne que son comportement n’était pas responsable, alors elle tenait à enfoncer le clou aussi profondément que possible. Il était hors de question de risquer que quelque chose de grave arrive à quelqu’un d’autre à cause d’un imprudent. Sur ces mots, elle tourna les talons, bien décidée à rentrer chez elle. Cette dispute stupide l'avait directement refroidie.


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Ce message a été posté Lun 12 Oct - 13:58

Natsuki & Roy


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Cette femme n'était pas que folle, elle était pire. Qu’elle arrête d’exagérer ! Roy allait réellement lui envoyer une balle à pleine puissance dans le vent et là, pour sûr, qu’elle aurait vraiment de quoi se plaindre. Elle n’était pas morte et semblait être plutôt en forme pour quelqu’un soit disant souffrant. Non mais franchement, il lui fallait une profonde maîtrise de soi pour ne pas lui cracher ces quatre vérités en pleine figure. Qu’elle aille se faire soigner... Il lui manquait assurément une case. Il essayait de réparer ses erreurs mais il s’en prenait encore en pleine face. Certes, il ne s’y prenait pas de la meilleure des façons et n’importe qui n’apprécierait pas son attitude néanmoins c’était l’intention qui importait non ? Enfin, soit. Cette fille ne voulait pas de son aide, tant mieux. Cela lui éviterait de revoir son visage une nouvelle fois mais il appréciait moyennement le ton qu’elle employait et les ordres qu’elle tentait de lui donner. Cette demoiselle ne devait pas être sérieuse, ce n’était pas possible... Elle n’avait pas l’air de le considérer comme un adulte et pour le coup, c’était Roy qui se retrouvait outré. Il était certainement bien plus adulte qu’elle. Enfin... Si on les observait tous les deux, on y verrait probablement deux enfants de primaire qui se battaient pour des broutilles.

- Non mais là vous dépassez les bornes ! S’énerva pour de bon le professeur, stupéfait des mots utilisés par sa vis-à-vis, Une catastrophe ? Vous êtes sérieuse là ?! Si ça avait été le cas, vous ne seriez pas là à geindre de cette façon ! On a déjà visé ma tête et je n’en ai pas fait tout un plat !

Et pourtant, il avait eu mal, très mal. Hors c’était un accident donc à quoi cela lui aurait-il servi d’agresser son adversaire et lui reprocher de lui avoir cassé le nez. Il en avait encore des séquelles aujourd’hui, dans le sens où cela pouvait se voir physiquement mais ça ne l’avait jamais dérangé. Presque il en serait fier d’ailleurs. Enfin, cela, c’était parce que lui il était assez idiot pour avoir ce genre de réflexion.

- Au final vous savez quoi, tant pis pour vous. Les incidents ça arrive à tout le monde et dans toutes circonstances ! Je ne l’ai pas fait exprès ! Mais vous ne semblez pas être en mesure d’essayer de comprendre mon point de vue non plus ! Alors débrouillez vous et puis merde !

Pour le coup, Roy était réellement en colère maintenant et si ça s’entendait dans le son de sa voix, cela se lisait aussi dans le reflet de ses pupilles. Un dernier regard en sa direction et sans attendre de réaction de la part de la jeune femme, il fit demi-tour. Il admettait ses fautes, il aurait dû s’excuser convenablement et ne pas jouer aux gamins en démarrant au quart de tour dés qu’elle s’était excitée. Toutefois cette folle était tout autant dans l’erreur que lui, elle exagérait trop les choses et le garçon détestait ça.







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