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 This is war.

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 6 Oct - 20:25

Une nuit avant le drame


tenue. Les mains dans les poches, le skateboard sous un pied, je fixais droit devant moi. La tête légèrement baissée, je ne bougeais pas, restant ainsi, immobile pendant de longue secondes, minutes, je n’en savais trop rien. Depuis combien de temps j’étais resté ainsi ? Je me le demande. Haussant un sourcil, je redressais ma tête laissant ma nuque craquer avant de me baisser pour m’assoir sur la planche à roulette. Les avants bras sur mes genoux, je déglutis en plissant les lèvres. C’était la première fois que je me rendais en ce lieu, la première fois de ma vie, et je ne savais pas trop quoi faire en vrai. Continuant de fixer ce que m’intéressait, je restais de marbre, du moins physiquement, alors qu’intérieurement, c’était le déluge en moi. C’était la tornade. J’avais envie de pleurer, comme de sourire, j’étais partagé, et je ne savais pas quel sentiment opter, que faire. Personne à qui en parler, parce que, je ne me voyais pas parler de cela à Jae. Soupirant, j’osais enfin baisser les yeux, avant de pencher ma tête en arrière. Le ciel s’assombrissait de plus en plus, laissant la lumière s’en aller, laissant place à un endroit sombre et pratiquement lugubre. Soufflant fortement, je fermais les yeux quelques instants avant de me replacer et regarder à nouveau devant moi. Mon cœur s’emballait, mon estomac se contractait, j’avais envie de partir, mais j’avais aussi envie de rester. Parler ? Pour quoi dire ? Je ne savais pas quoi faire, je ne savais pas ce qu’il fallait faire dans ce genre de moment. Frissonnant sous le petit air qui se levait et balayait mon corps, je passais mes mains sur mon visage avant de déglutir. J’étais tellement perdu, tellement apeuré, j’étais surtout tellement stupide. Pourquoi j’agissais ainsi alors qu’avant je n’avais jamais été ainsi ? Il fallait dire qu’il s’en était passé des choses. J’avais été officiellement adopté, j’avais changé de camp, j’avais changé de famille, je les avais abandonné en quelque sorte. Mon frère était toujours mon frère, mais j’avais un nouveau père. J’avais un nouveau nom de famille. Ma vie avait pris un tournant que je n’avais jamais prévu. Pour rien au monde j’y aurais cru en fait. Inspirant profondément je soufflais tout en serrant mes poings. Je me sentais oppressé, je me sentais observé, je me sentais glacé, mais à la fois, je me sentais réchauffé, comme si un quelque chose m’enveloppait pour me rassurer. Un sourire se logea timidement sur mon visage. « Désolé… et merci. » marmonnai-je faiblement avant de me relever. Me penchant en avant pour leurs donner mon respect, j’attrapais ma planche à roulette avant de tourner le dos et partir. C’était la première fois que je rendais visite à mes parents au cimetière.

Une fois en dehors du cimetière, je posais le skate par terre et commençais à partir, mains dans les poches, masque sur le visage, pour rentrer à la maison. J’avais envie de tuer le temps, j’avais envie de m’occuper et c’est bien pour ça que je ne pris pas le métro, ni le bus. Préférant rouler sur des kilomètres pour rentrer, quitte à rester trois heures dehors. La pluie commençait légèrement à tomber, me faisant presser le rythme, histoire de ne pas tomber malade. Les gens affluaient dans les rues de Tokyo, la nuit étant déjà tombée, tout le monde voulait rentrer chez soi, et le ait qu’il pleuve y jouait beaucoup. Plus le temps passait, et plus la pluie tombée. J’étais trempé jusqu’aux os, mais je m’en foutais. Après deux heures à aire du skate, j’arrivais enfin chez moi. Montant les escaliers, je pris les clés et rentrais. Personne. Jae n’était pas encore arrivé. Frissonnant, j’enlevais mes chaussures et me déshabillais à l’entrée. Autant éviter de foutre la maison en désordre, il hurlerait. En boxer, mes affaires dans mes bras, je montais dans ma chambre pour tout poser dans le panier de linge sale, sauf mon sac de cours, téléphone et skate, et parti sous la douche. C’était relaxant et rafraichissant. Une fois prise, je me séchais avant d’enfiler un training gris et un débardeur noir. Passant une serviette dans mes cheveux je les séchais vite fait avant de regarder mon corps. Il y avait des traces de coups, que ça soit du passé ou du présent. Quelques bleus jonchaient mon corps, marque récentes de mes dernières bastons de la semaine. Quittant ma chambre, je vis Jae dans le salon qui rentrait. Lui marmonnant un faible bonsoir, il était déjà tard, et n’ayant pas la tête à parler, je plongeais la tête dans le frigo pour prendre des sushis qui trainaient de la veille. « Je mange dans ma chambre, t’occupe pas de moi. Bonne nuit. » Dis-je en lui faisant signe de la main avant de partir en courant. Une fois enfermé, j’allumais la télévision et regardais des animes, sachant que j’allais y passer une bonne partie de la nuit. Soupirant, je manquais de sursauter au violent coup de tonnerre qui éclata au-dessus de ma tête. Un frisson glacial s’emparant de moi, alors que j’avalais un de mes sushis. Bordel. Pas le tonnerre ! Je ne voulais pas moi ! Mangeant le dernier sushi, j’essayais de ne pas y penser, mais aucun autre coup de tonnerre ne se fit entendre. Après une heure, je quittais la télévision et me jeta sur mon lit attrapant ma peluche, pour m’endormir après plusieurs minutes à tourner dedans. Sursautant au coup de tonnerre, j’ouvris les yeux en sueur avant de chercher mon téléphone pour regarder l’heure. Trois heures, du matin. Essuyant mon front, j’allumais la lumière en tentant de calmer mon cœur. La lumière se coupa une demi-seconde avant qu’un éclair transperce le ciel. Trois, deux, un. Le tonnerre éclata, si fort que les murs en tremblaient presque. Brrr. Sortant de sous ma couette, je quittais ma chambre pour trouver une maison, totalement noir. Il dormait. Ou alors était reparti ? Descendant sans bruit, j’ouvris la porte de sa chambre pour voir une masse sur le lit. Il était là. Fermant derrière moi, tout en me mordillant les lèvres, je filais vers le côté libre, me glissant sous la couette l’air de rien alors qu’un coup de tonnerre éclata à nouveau. Est-ce qu’il dormait ou était réveillé ? Je n’osais pas le toucher. Soupirant, je me recroquevillais en fœtus avant de poser mon front sur son dos et fermer les yeux.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 6 Oct - 22:14
tenue ☇ Se levant lentement, un homme assis en face de lui, Jae redressa lentement son corps en regardant de haut la pauvre petite chose présente contre son gré. Je suis d’humeur clémente. Tu diras à ton patron que je lui donne deux jours. Passé ce délai, une mare de sang lui servirait sûrement de patinoire.  Les mains dans les poches, il quitta les lieux sans se retourner, lâchant un soupire las. Le nez dehors, quelques goutes tombèrent avant de laisser place au déluge. Dans la voiture, il attrapa son téléphone. Aucunes nouvelles de son fils. Qu’importe, il le laisserait agir comme bon lui semblait mais parfois le brun se questionnait quant à son acte vis-à-vis du plus jeune, se demandant réellement si c’était ce que le petit bout d’homme avait souhaité. Enfin, si cela n’avait pas été le cas il lui aurait dit, pensa-t-il. Alors oui, il s’inquiétait pour le japonais mais ne disait jamais rien, étant le genre de parent à ne pas fouiner dans la vie personnelle de son enfant. Si Ichimaru voulait lui parler de quoi que se soit, Jae l’écouterait sans aucun problème. S’il préférait le silence, c’était son choix et le père respectait. Quittant les lieux, espérant au fond de lui que l’étudiant n’était pas dehors sous la pluie – le connaissant il pouvait aller se faire mettre et le verrait sûrement trempé ; quoi que belle ironie, ne rentrant jamais tôt. C’était encore un détail que Jae détestait de sa vie désormais. Ne jamais être là ou presque pour son enfant ; ne pas lui donner une vie de famille adéquate. Certes il en avait sûrement l’habitude, mais ce n’était ni une excuse, ni une raison. Arrêté à un feu rouge, le mafieux posa son coude sur le rebord de sa portière, passant sa main sur son visage en soupirant. Trop de chose se bousculaient dans sa tête, c’était un peu l’enfer. Mais c’était décidé : il passerait le weekend avec son fils si ce dernier n’avait rien prévu. Cela ne faisait pas de mal de temps en temps et puis une petite sortie père/fils n’avait jamais tué personne… Quoi qu’avec eux peut-être qu’un ou d’eux par-ci et par-là y laisserait une jambe ou un bras sous leur passage. Bref, ce n’était pas son problème à ce grand con et s’en tapait infiniment tant que le plus jeune était heureux, était bien. Rejoignant le qg général, se garant à sa place il sortit sous la pluie battante, silencieux. Entrant dans l’établissement, regagnant sa place en tant qu’Oyabun, il dirigea sous un œil attentif un groupe de ses hommes sur une affaire assez importante. Dans son bureau, le plan graphique des lieux posés sur l’utilitaire, il donnait absolument tous les détails et toutes les actions à faire. Ce n’était pas de tout repos et à l’instant, une seule chose lui tardait : se coucher. Retrouver sa demeure, sa tranquillité. Et se fut le cas malheureusement quelques heures plus tard, bien tardives. Il était déjà une heure du matin. Passant la porte de son appartement, posant ses clés sur le meuble à l’entrée il fit attention aux chaussures de fils à l’entrée. Au  moins, il était là. Retirant la veste de son costard il le vit descendre, lui intimant un « bonsoir » assez bas. Epuisé, il n’avait le courage de rien et pour tout avouer il avait un mal de crâne carabiné. Migraine, une belle salope qu’il se trimballait souvent quant à son manque de sommeil. Je mange dans ma chambre, t’occupe pas de moi. Bonne nuit. Bonne nuit. Le regardant partir dans les escaliers, le brun lâcha un long soupire pour lui-même. Jamais il ne s’improviserait père au fond. Il agissait selon son cœur pour la plus grande partie de sa vie avec le plus jeune mais parfois tout semblait lui échappé : sentiment qu’il n’avait jamais connu jusqu’à présent ; lui, tant habitué au contrôle et à la supériorité se retrouvait bien bas face à sa situation parentale. Peut-être que d’y pensait autant, c’était à cause de cela qu’il n’arrivait pas à cerner correctement les choses. Bref, trop mal à la tête pour continuer à cogiter sur le sujet. Montant au premier, partant directement dans sa chambre, il alla ensuite dans la salle de bain. Ne restant pas trois plombes sous la douche, épuisé, il ne mit qu’un sous-vêtement avant de ne faire plus qu’un avec sa couette : grand bonheur assuré. Mais voilà. Malgré le bien fou que cela lui procurait, d’au moins de détendre ses muscles, il ne s’endormait pas. Fermer les yeux suffisait à le reposer – dormir était un bien grand mot. Mais il le fallait, se faisant même parfois violence intérieurement pour se dire de le faire. Un bruit sourd le gêna, il soupira. Foutu tonnerre. Pas que ça le dérangeait mais déjà qu’un moindre bruit mettait tous ses sens en éveils par réflexe ! Un mouvement dans le couloir, puis la porte de sa chambre fut ouverte. Il n’y avait que son fils pour faire cela, du moins dans la façon de bouger. Jae le sentait et ne fit absolument rien. Il avait peur ? Jae ne jugerait pas sans savoir. Ce n’est que lorsqu’il sentit le front de son fils contre son dos qu’il ouvrit les yeux, sa respiration toujours aussi calme. Le plus jeune pouvait sûrement penser qu’il dormait – c’était mal le connaître. Peut-être avait-il besoins de sa présence pour pouvoir dormir sous des temps comme celui-ci. Doucement, le brun se tourna, se retrouvant ainsi sur le côté gauche ou légèrement sur le dos, prenant son fils contre lui. Au final, la tête brune du japonais était sur l’épaule de son père et la main de ce même côté du franco-coréen retomba doucereusement dans la tignasse courte de l’étudiant, caressant lentement ses cheveux. Le silence était un ami fidèle et prude qui saisissait les meilleurs occasions pour montrer le bout de son nez ; silence agréable et reposant qui aida au final le plus âgé à se laisser aller dans les bras de Morphée – sale enculé qui ne venait pas assez souvent d’après Jae, bref, pour la poésie se sera un autre jour.

Le réveil sonna. Sous un râlement, Jae tendit son bras libre, attrapant son téléphone en virant ce dernier. Soupirant en laissant retomber son bras, il baissa doucement sa tête en se mangeant presque la chevelure de son fils. Visiblement il était resté sur lui toute la nuit. Bref, ils se levaient à la même heure en général et cela ne gênait personne. Le virant allègrement de sur son bras – oui, papa et la douceur matinale ; non, juste parce qu’il avait trop dormit et que sa tête lui rappelait à l’ordre et en plus de ne pas être très matinale … En clair, ce n’était pas le meilleur levé de sa vie. Sortant du lit, passage à la salle de bain – douche, habillage et pas coiffage parce que cheveux mouillés et ils resteront comme ils se mettront parce qu’il n’avait pas envie de faire quoi que se soit.

tenue (gauche) ☇ Descendant dans la cuisine, faisant son café habituel, il prépara en attendant que ce dernier se termine le petit déjeuner de son fils. Une fois cela fait, il répondit aux appels de ses hommes en ce qui concernait la veille et autre au passage, restant un bon quart d’heure au téléphone. Il n’était pas présent aujourd’hui au sein du clan, il devait comptait sur les autres. Sous les petits rituels matinaux, Jae enfila ses bottes, ouvrant la porte. Aller vient j’t’amène. Oui, il savait que le matin il rejoignait Tsubame – jeune demoiselle dont le visage était presque inconnu, mais il s’en contentait, se disant que son fils lui présenterait quand il se le sentirait, prenant une route différente de celle de Royal. Gentil père qu’il était finalement il posa son enfant devant l’appartement de sa belle. … Comment savait-il où elle vivait ? Ah, trop de question, la curiosité était un gros défaut. Bonne journée. Une fois la portière passager fermée, il repartit tranquillement (enfin, le « tranquillement »  de Jae au volant équivalait à un grand taré pour une personne normale) se rendant donc à l’Académie. Se garant à sa place, il ouvrit le portail principal comme chaque matin, partant ensuite dans la cours principale de la fac en ouvrant les portes du bâtiment, partant ensuite du côté du lycée pour faire de même et ouvrir le portail de l’entrée là aussi ; le temps d’en arriver là, c’était déjà l’heure.

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Ce message a été posté Mar 6 Oct - 23:02

Le matin du drame


tenue scolaire. Les yeux fermés, je cherchais le sommeil, contre mon père, alors que celui-ci bougea pour me prendre plus ou moins dans ses bras. Ne bougeant pas, je me figeais en sentant mes joues rougir sur le coup. Le laissant faire, je souris faiblement en passant un bras autour de sa taille. Sa peau chaude, me réchauffait et me donnait une impression de bienêtre. Soupirant faiblement, je m’endormis bien rapidement, ne faisant plus du tout attention au tonnerre. Lorsque je sentis ma tête bouger, je grognais faiblement alors que mon père quittait le lit. Ruminant franchement, je lui tournais le dos m’enroulant dans la couette. Je n’étais vraiment pas matinal bordel. Mais vraiment pas. Je voulais encore dormir. Je n’avais pas dormi beaucoup, voilà ce que ça faisait de mater des animes et de rentrer tard. Baillant longuement, je poussais la couette de mes pieds tel un sauvage avant de me lever et sortir du lit non sans manquer de tomber, les pieds emmêlés dans la dite couette. Alors que Jae était sous la douche, je filais à l’étage supérieur pour prendre la mienne. Restant ce qui me semblait une éternité dessous, je sortis pour me sécher rapidement et enfiler mon uniforme scolaire. Séchant mes cheveux avec le sèche-cheveux, je me coiffais assez rapidement, avant de me toucher le visage. Je commençais à avoir de la moustache. Je pouvais sentir ma peau gratter légèrement. Je souris en voyant ça. Je devenais un homme un vrai bordel ! Une touche de parfum, je pris mon sac de cours, mon téléphone et descendit dans le salon. Checkant mes messages, je me mis à bavarder ave Tsubame alors que je m’installais sur la chaise de la cuisine pour déjeuner en même temps sans décrocher le regard du téléphone. On faisait du ping-pong ce matin, ce qui était rare. Je devais me dépêcher, elle m’attendait. Une fois fini, je montais me brosser les dents, très important, surtout quand on a une copine, je n’avais pas envie d’avoir une haleine de poney, et fila en bas, me chaussant prêt à partir. « Aller vient j’t’amène. » Surpris, je me mordillais les lèvres, sans oser lui dire que je n’allais pas à l’académie, mais chez Tsubame pour la chercher. Tant pis, je repartirai de l’académie ce n’était pas bien loin. Continuant de discuter alors qu’il conduisait, je baillais longuement avant de sentir la voiture s’arrêter, devant chez Tsubame. Comment ça se faisait ? Le regardant du coin de l’œil, d’un regard assez suspicieux, je fronçais les sourcils en me demandant, comment il savait. « Bonne journée. » « Mouais, toi aussi. » Dis-je en quittant la voiture. Sans attendre je sonnais chez elle et la pris dans mes bras quand elle ouvrit la porte. Un baiser sur ses lèvres, je lui pris la main, et nous partîmes en direction de l’académie. Discutant de tout et de rien, nous passâmes surtout le temps de la moitié du trajet sans parler, juste à se tenir la main. L’accompagnant à l’université, je la déposais directement devant sa salle, l’embrassant sur le front pour ne pas la gêner devant tout le monde, surtout que je ne passais pas inaperçu avec mon uniforme lycéen. Lui souriant, je remis mon masque sur le visage et parti en direction du lycée. Main dans les poches, je passais le portail, en voyant mon père de loin qui bossait.

Entrant dans le bâtiment, je croisais Ban en le suivant du regard, je le bousculais l’air de rien tout en le plaquant contre le mur. Penchant la tête sur le côté, je le penchais de l’autre sans le quitter du regard. Pas besoin de parler. Me donnant mes devoirs, je les pris avant de me tirer vers l’étage de ma classe. Entrant en bougeant la porte du pied, je posais mon sac sur ma table avant de m’assoir et poser ma tête sur le sac pour dormir. Cours d’histoire de bon matin, autant dire que non, ce n’était clairement pas ma tasse de thé. Parler de la colonisation du Japon en Corée ou en Chine ne me faisait pas bander, tout comme la seconde guerre mondiale. Ce n’était pas mon dada. Les yeux fermés, j’ignorais le bruit dans la classe avant d’entendre le prof entrer et demander le silence pour pouvoir faire l’appel. « Choi Ichimaru ? » Je levais une main avant de la relaissais tomber pour pouvoir m’endormir à nouveau et cette fois, totalement. « Tu as changé de nom de famille, une belle initiative, si tu pouvais ne plus dormir en cours, tu ferais moins honte à ton nouveau père. » Faisant craquer ma mâchoire, j’ignorais le commentaire, en soupirant. « Il a changé de nom ? » « wow, alors c’est vrai ? » « Ouais, tu savais pas ? » « Kang Jae l’a adopté, c’est dingue non ? » « Parait qu’il n’est pas net et que certains l’ont vu dans les sales rues de la ville. » « Ça m’étonnerait pas, quand on voit Naruse, le père ne peut-être que dérangé et mauvais. » Mon souffle se coupant, j’ouvris les yeux sous cette parole, mes yeux se déviant vers la personne qui venait de dire ça. « Mais oui… Entre délinquant. Il parait que son frère est en prison et que c’est un ami à Kang Jae. Ils se sont rencontré en taule parait. » « Aussi attardé que le fils quoi. » C’en était trop. Me levant d’un coup, ma chaise tombant au sol, le silence s’installa dans la pièce alors que mon regard se posa sur celle et celui à l’origine des rumeurs. « Vous allez fermer vos gueules ? » Hurlai-je alors que je balançais mon sac sur la fille avant de coller mon poing dans la troche du type. Sans plus réfléchir, j’attrapais tout ceux qui l’avait insulté, filles comme garçons, en leur donnant des coups de poings. Les cris fusaient, les bruits de chaises et de table qu’on déplace aussi, mais ça ne m’arrêtait pas. J’attrapais l’un d’eux avant de lui exploser la tête contre le coin d’un bureau, le tenant par les cheveux avant de le balancer contre le mur. J’entendais hurler mais je m’en foutais. On pouvait m’insulter mais on ne parlait clairement pas sur le dos de mon père putain. Attrapant une des filles par les cheveux je lui mis un allé retour avant de la pousser contre le bureau alors qu’elle tombait, la tête la première. Rien à foutre pétasse. Hurlant de rage, j’attrapais une chaise pour la balancer sur eux, alors que celle-ci traversait la fenêtre donnant sur le couloir intérieur, le bruit de verre faisant encore plus hurler les gens qui commençait pour certains à fuir la classe. « NARUSE ICHIMARU ! » Cria le prof alors que je me retrouvais au sol  à bombardé l’un des garçons de coup de poings tout en recevant des coups de je ne sais qui pour me stopper. J’avais la main en sang a force de taper mais je m’en foutais. « Merde non ! Choi ! Choi ! Arrête ça tu vas le tuer ! » Le prof m’attrapa sous les bras alors que je me levais pour lui coller un coup de pied dans la face avant de le pousser contre le bureau. Rage de haine, je sautais sur le type à terre pour continuer de le taper, coup de poing sur coup de poing.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 24 Oct - 13:27
Merci, bonne journée. Sortant d’une classe, fermant la porte derrière lui, le brun tenait quelques papiers entre les mains. Là, il pénétra dans une seconde salle avant d’avoir toqué, faisant coulisser la porte. Se penchant très légèrement, il donna quelques noms, puis à travers la classe leur donna des convocations, informations – enfin. Il faisait son boulot quoi. Non passionnant certes, mais il ne s’en plaignait pas : c’était un petit Roi ici. Il remplissait sa part de grandeur le soir venu, lorsqu’il se trouvait avec sa famille. Une chose le dérangeait oui ici, les élèves lorsqu’ils étaient trop indisciplinés. Il lui arrivait de les tuer plus de deux fois dans sa tête avant de les amener en colle ou tout dépendait des faits : voir un niveau supérieur dans la hiérarchie. C’était rare, mais cela arrivait, partout. Ce n’était pas l’excuse de travailler dans une école prestigieuse, il y avait des cas aussi. Mais ceux-là, c’était plus pour l’image qu’autre chose. Jae savait gérer tout ces petits gens. Beaucoup étaient même amis avec lui. Oui, sympathiser avec le lion était possible ! Sortant donc de là, un petit soupire s’échappant de ses lèvres, il cala l’une de ses mains dans la poche de son jean noir, marchant tranquillement à travers les couloirs. Montant à l’étage supérieur, s’engouffrant dans cet espace semblant parfois sans fin sous sa longueur. Un bruit de chaise, il releva son regard sur la classe en question. Bah, ce n’était pas forcément un signe de quoi que se soit. Soupirant, allant pour entrer dans une classe, le bras légèrement levé, une chaise traversa l’un des vitrages. Les yeux écarquillés, il s’écarta rapidement en accourant jusqu’à la pièce concernée. Au même moment il leva les yeux pour regarder le numéro. La classe de son fils. « Merde non ! Choi ! Choi ! Arrête ça tu vas le tuer ! » Entrant en trombe dans la salle, Jae poussa allègrement le professeur et d’un coup de pied au passage l’une des tables qui avait été déplacées. Virant les deux, trois élèves qui étaient devant la scène, le mafieux attrapa sans aucune retenue son fils par le col en le soulevant allègrement de sa force, le plaquant dos contre une table. MARU TU TE CALMES ! Il ne criait jamais. Non, Ô grand jamais il haussait la voix. Même au sein de son clan. Hors, c’était différent. Il avait presque mis à mort un autre élève et Dieu sait les conséquences qu’il encourrait pour cet acte. Tu sors de la salle, tu m’attends devant. Le regarde mauvais, il redressa son enfant lentement, le tenant toujours en le reculant en tendant son bras. Le lâchant, le surveillant se tourna vers celui qui était au sol en l’attrapant sa chemise au niveau de ses épaules, le soulevant ainsi. T’es pas mort toi alors arrête de te plaindre. Aucune pitié oui, mais c’était plus fort que lui. Il regarda le professeur. Demande à ton délégué de surveiller cette putain de classe et amène-le en bas. L’infirmerie à ce stade c’est inutile. Qu’ils appellent ses parents, y’a que ça à faire de toute manière. Froide, sec, l’enseignant n’eut pas d’autre choix que de lui obéir. Sous le regard des élèves, il s’avança à travers les rangs en sortant par l’arrière, récupérant Ichimaru au passage en le forçant à s’engouffrer dans le couloir. Montant (les bureaux étaient en haut), Jae le stoppa net sur l’un des plats des escaliers. Qu’est-ce qui c’est passé Maru ? T’es con ou tu le fais exprès ? – Je m’en tape de l’état de l’autre élève mais est-ce que tu as conscience de ce que ça peut t’amener ? Tu peux être viré ; mais ça c’est une chose. Si ses parents sont assez cons pour le faire ils t’enverront en maison de correction et moi, je ne pourrais pas m’y opposer parce que tu as battu leur fils à mort. Ca t’arrive de réfléchir ? Oui, il était en colère mais le pire dans tout ça était son incompréhension. Il savait que son fils était impulsif et qu’il partait au quart de tour, mais tout de même. Quel avait été l’élément déclencheur. Je ne peux pas te protéger contre tout et n’importe quoi Maru. Il faut que tu te calmes. Tu vas déjà te taper un conseil de discipline et c’est le bas niveau des emmerdes que tu pourras avoir. C’était son milieu, il savait très bien ce que son fils allait prendre dans la gueule. Mais ce qu’il redoutait le plus était la rencontre avec les parents : il allait les frapper voir au mieux pour lui les tuer. Eux, critiqueront évidemment son enfant. Qui avait le droit de le faire ? Personne. – Personne, il n’accepterait rien. Mais au fond, le choix ne lui était pas donné non plus. Lâchant un long soupire, passant sa main sur son visage puis dans ses cheveux, le brun ne pu s’empêcher de regarder son fils puis, tout en tendant légèrement ses bras, le prit contre lui. Qu’est-ce que je vais faire de toi. Un petit ton ironique, moins agressif, il le lâcha lentement en embrassant son front, reprenant sa marche en gravissant les dernières marches. Bien entendu, le directeur était déjà au courant (les nouvelles allaient vite) : la porte de son bureau était ouverte.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 1 Nov - 19:28

Le matin du drame


tenue scolaire. Les nerfs à cran, je le tapais sans me contrôler. Impossible de m’arrêter. Pas même la douleur que je pouvais ressentir dans les mains à force de le taper. La haine plus forte que la raison, j’hurlais en le tapant encore plus ignorant les cris et autres qui pouvaient nous entourer. Je pouvais en supporter des choses, oh que oui. Mais pas qu’on s’en prenne aux gens que j’aime, comme mon père, ça ne passait pas. Non. Hors de question qu’on puisse l’insulter et le dénigrer de la sorte. Les gens devraient apprendre à la fermer et surtout à se regarder avant de parler. Une main posée sur son cou, je serrais mes doigts pour l’étrangler tout en continuant de le frapper. « Espèce de sale fils de pute. » Crachais-je en le tapant encore plus fort avant de me sentir propulser en arrière. « MARU TU TE CALMES ! » Poussant un faible cri en sentant mon dos heurter la table, je le foudroyais du regard, sans pouvoir m’en empêcher en tentant de me défaire de son emprise. « Lâche-moi ! Je vais le buter ! » Crachais-je en le défiant du regard. Tant pis. Si je le regretterais plus tard. J’étais trop énervé. Me poussant de son long bras pour que je parte d’ici je grimaçais. « Tu sors de la salle, tu m’attends devant. » Enlevant sa main sur son mon col, je tapais la table d’un coup de pied avant de sortir et pousser un violent cri de rage. Tournant sur moi-même, pas du tout calmait je tapais sur le mur à coup de pied en tentant de me calmer pour je le pouvais. Mes doigts me démangeaient au plus haut point, sous l’envie de pouvoir les taper. C’était nerveux, et quand c’était nerveux c’était pire que tout. Je devais calmer mes pulsions. Le voyant sortir de la classe, il m’attrapa pour me tirer dieu sait où. Le laissant faire en ruminant intérieurement je me stoppais quand il fit de même. « Qu’est-ce qui s’est passé Maru ? T’es con ou tu le fais exprès ? – Je m’en tape de l’état de l’autre élève mais est-ce que tu as conscience de ce que ça peut t’amener ? Tu peux être viré ; mais ça c’est une chose. Si ses parents sont assez cons pour le faire ils t’enverront en maison de correction et moi, je ne pourrais pas m’y opposer parce que tu as battu leur fils à mort. Ça t’arrive de réfléchir ? » Frissonnant franchement je détournais le regard en essuyant ma bouche ou le sang coulait. Je commençais à avoir mal partout, le contre coup, mais je m’en fichais. Ce n’était que partie remise. Je le tuerais. Tôt ou tard, je le choperai à nouveau pour le buter. « Je ne peux pas te protéger contre tout et n’importe quoi Maru. Il faut que tu te calmes. Tu vas déjà te taper un conseil de discipline et c’est le bas niveau des emmerdes que tu pourras avoir. » J’en avais rien à foutre de tout ça. L’école ça servait à rien, qu’on me vire, je m’en porterai mieux. Détournant le regard, mains dans les poches, je soupirais en l’écoutant d’une oreille distraite. Ça m’énervait, j’étais énervé. Je ne voulais pas aller voir le dirlo sous prétexte que j’avais juste tapé un élève. Sentant sa main sur mon visage, puis mes cheveux je le regardais à nouveau avant de tressaillir. Ce n’était pas l’instant paternité mamour là. J’étais énervé bordel. Il ne pouvait pas respecter mon humeur, non ? Plissant le nez sous son câlin, je baissais le regard sous le baiser qu’il me donna. Il était trop bon avec moi. « Qu’est-ce que je vais faire de toi. » J’avais envie de le provoquer sous l’énervement et de lui dire de m’abandonner mais je me mordis la langue à la place. Le suivant à nouveau, on montait dans le bureau du directeur. Le doublant, sans un mot, j’entrais avant lui avant de fermer la porte derrière moi à clé. « Qu’est-ce que. » Je m’inclinais devant le proviseur. « Je suis désolé de cet intrusion inopportune et d’avoir fait tout ce raffut. Je souhaite vous parler sans la présence de mon père, s’il vous plait. » Dis-je en me redressant pour le regarder droit dans les yeux. Il avait l’air mal à l’aise, et énervé. Il pouvait. « Je tiens à m’excuser sincèrement. J’ai dépassé les bornes. Je n’ai pas supporté la provocation de l’élève à s’en prendre à ma pauvre condition. Ne suis-je pas humain comme tout le monde ? Avoir été adopté est-il une tâche ? Je paierais pour les réparations causées. Et je suis prêt à faire des heures de ménages dans l’établissement comme guise de punition. » Dis-je en baissant la tête tout en m’inclinant à nouveau. « N’est-il pas interdit dans le règlement de l’école toute provocation morale et intimidation ? » « Vous êtes le premier à le faire ! » « Je ne frapperai jamais quelqu’un de la sorte si j’avais débuté. » Dis-je en le regardant droit dans les yeux. « Les parents vont vouloir porter plainte. Je ne peux rien pour vous. Le faites que vous soyez le fils de Choi Kan Jae ne changera rien non plus. » « Matsubara Ichigo, dix-huit ans, troisième de la classe, il intimide les élèves en dehors de l’école pour qu’ils fassent ses devoirs. Notes extrêmement haute en devoir maison, mais notes bien plus basse au contrôle, il triche non-stop et traine le soir dans des clubs malfamé de la ville. Il a même été vu avec un gang de la ville. Il y a une rumeur comme quoi il aurait mis enceinte une fille d’un lycée voisin et que la famille aurait été payée pour qu’elle se taise et avorte. D’ailleurs. La fille en question aurait même disparu sans donner sine de vie. » Dis-je doucement en le regardant droit dans les yeux. « Pas besoin d’aller plus loin ? » Dis-je doucement en haussant un sourcil. L’entendant tousser mal à l’aise il se laissa retomber sur son fauteuil agacé. « Je m’en occuperai. » Bien. Le sourire aux lèvres je m’inclinais devant lui, en lui demandant de ne rien dire à mon père pour cette petite conversation. Ouvrant la porte pour faire face à Jae, je soupirais en le laissant entrer. « Je me suis expliqué avec le proviseur. Désolé. » Dis-je en baissant le regard, assez mal à l’aise.


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Ce message a été posté Sam 14 Nov - 14:04
Son fils devança le pas alors qu’ils arrivèrent devant le bureau du chef des lieux. Fronçant les sourcils en ne comprenant pas spécialement l’avancée des choses, il allait pour ouvrir la bouche quand la porte se claqua devant son nez. Il était sérieux ? Jae lâcha un lourd soupire, s’asseyant sur l’une des chaises dans le couloir. Ses coudes sur le haut de ses genoux, penché en avant, le brun ferma doucement les yeux. Il était épuisé. Fatigué de tout. De sa vie, de son entourage et même son fils s’y mettais. Il était agacé. Un sentiment fort désagréable et dur à gérer dans sa situation et son état de nerfs permanent. Mais voilà. Réfléchis Jae. Agir sous ta fatigue et ton poids n’aidera en rien. En contre partie, laisser couler sans rien dire non plus. – Être père, c’était casse couille putain. Enfin, pensa-t-il, si Maru agit de la sorte ce n’était pas pour rien non plus. Prendre autant de risque pour rien ? Un autre soupire traversa ses pulpes et il se leva lorsque son fils sortit du bureau. Il semblait plus gêné qu’autre chose par son regard fuyant. Le mafieux ne souffla guère quelques mots, se penchant juste devant son supérieur en fermant lui-même la porte. Silencieux, il retourna donc aux escaliers mais au moment où il allait les arpenter avec son enfant, voilà que les parents du malheureux se trouvaient en face avec le concerné bien amoché entre les bras. S’écartant, le regard froid en ne le baissant en aucune façon, le père de l’autre adolescent l’agressa presque lorsqu’ils furent à la même hauteur. N'avez-vous pas honte d'avoir un enfant comme ça ?! Jae haussa les sourcils et l'autre père se décala légèrement pour faire face à Ichimaru. Tu en mériterais des choses ! Jae lâcha un léger soupire et c'est à cet instant que l'inconnu leva sa main pour porter un coup au japonais. A quelques mini-mètres de sa joue, l'Oyabun avait stoppé le coup en attrapant le poignet de son égal. Le regard mauvais, il s’immisça entre son fils et le second, ne le lâchant pas pour autant. Ne t'avise pas de toucher à mon fils ou je te jure que le tiens passera l'arme à gauche d'ici trois heures de temps. Il n'était plus ce surveillant au sourire dissimulé. Il n'était plus ce père naturel. Il était cet Oyabun, cet homme aux milles couleurs tant sombres et parsemé de douleur. Il lâcha lentement le poignet de l'inconnu, faisant un signe de tête à son fils de passer devant en soutenant son regard. Une fois que Maru ai descendu quelques marches, il le rejoignit en posant sa main au niveau de son dos afin de lui indiquer de reprendre sa marche, traversant les couloirs. Il ne supportait plus personne et l'acte tenté par l'autre père l'avait exaspéré au plus haut point. Il était temps de le prendre avec des pincettes ! Seul Maru pouvait sûrement avoir son attention mais dans l'immédiat, son cœur était un grand fou !

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Ce message a été posté Mar 24 Nov - 20:52

Le matin du drame


tenue scolaire. « N'avez-vous pas honte d'avoir un enfant comme ça ?!  » Mains dans les poches, je fixais le principal concerné droit dans les yeux. Il n’était pas assez amoché à mes yeux. Il se tenait debout bien trop facilement. Passant brièvement ma langue sur mes dents, ma vision fut coupée en voyant son paternelle se positionner devant moi. Aish, qu’est-ce qu’il me voulait celui-là ? « Tu en mériterais des choses ! » Relevant le regard vers le vieux, mon premier réflexe fut de reculer la tête. Pas assez rapidement. Mais Jae lui, fut plus rapide que moi. Il stoppa la main à quelques millimètres de ma joue. « Ne t'avise pas de toucher à mon fils ou je te jure que le tiens passera l'arme à gauche d'ici trois heures de temps. » Déglutissant, je me reculais doucement, avant de voir le signe de mon père. Soupirant, sans rien dire ou faire, je parti en direction des escaliers pour les descendre. Attendant par la suite mon père, je le laissais m’approcher, sentant sa main dans mon dos. Il était énervé, ça se voyait. Je le connaissais à force depuis le temps. Soupirant encore plus, je baissais la tête en ignorant le regard de ceux que l’on croisait. Ça avait dû faire le tour de l’établissement. Vive les téléphones portables. Bande de gueux. Si je pouvais, je leur sauterais tous dessus pour me les faire. « Tu vois, t’aime pas qu’on puisse lever la main sur moi, ben c’est pareil vis-à-vis de toi. Je n’aime pas qu’on t’insulte ou parle dans ton dos gratuitement. » Dis-je en soupirant une nouvelle fois. « J’allais pas laisser ce putain de fils de riche de merde t’insulter et te dénigrer sous ma gueule ! J’accepte qu’on m’insulte, parce que je m’en fous de ce que l’on peut dire sur moi. Mais on ne touche pas la famille. On ne touche pas les parents. C’est sacré putain. » Dis-je en crachant sur le sol énervé. « Ça me saoule putain. Tout me saoule. Ce lycée c’est que des gosses de riches qui se croient immortel. T’aurai dû me laisser le tuer. » De toute façon, ce n’était que partie remise. S’il croyait que j’allais le laisser s’ne tirer, il se foutait le doigt dans l’œil. Je le choperai et cette fois ça sera en dehors de l’établissement. Là où je pourrais clairement faire ce que je voudrais sans que personne n’intervienne. Soupirant, je pressais le pas en serrant les poings dans mes poches. Ça me saoulait de fou, autant que lui pouvait être énervé. Mais je préférais être le seul énervé que lui. Lui énervé, c’était bien pire que moi. Je le savais parfaitement. Me tournant vers lui, je me mis face à lui, le stoppant en plongeant mon regard dans le sien. « Ça va, je suis désolé. Met ça sur le compte de la jeunesse. Et souris, faire la gueule nuit gravement à la santé. » Dis-je en plissant le nez avant de détourner le regard mal à l’aise. Riant doucement de ma connerie je secouais la tête avant de reprendre la route.


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Ce message a été posté Sam 5 Déc - 12:31
Tu vois, t’aime pas qu’on puisse lever la main sur moi, ben c’est pareil vis-à-vis de toi. Je n’aime pas qu’on t’insulte ou parle dans ton dos gratuitement. Jae soupira sans aucune retenue. C'était encore un gamin. Pourquoi le blâmer pour ça? J’allais pas laisser ce putain de fils de riche de merde t’insulter et te dénigrer sous ma gueule ! J’accepte qu’on m’insulte, parce que je m’en fous de ce que l’on peut dire sur moi. Mais on ne touche pas la famille. On ne touche pas les parents. C’est sacré putain. Oui, un gamin. Il ne pouvait pas le comprendre car jamais il ne se serait battu pour défendre l'honneur de son père. Sa mère ? Pour le peu qu'il l'avait connu, qu'elle repose en paix. Ça va, je suis désolé. Met ça sur le compte de la jeunesse. Et souris, faire la gueule nuit gravement à la santé. L'ayant en face de lui, le brun avait sa tête légèrement baissée. Bah oui, c'était ça d'être une grande perche. Mais ce n'était pas la question de mettre ça sur le compte de la connerie. Arrivés à la voiture, le coréen passa une main dans sa chevelure ébène, appuyé sur le toit, ses bras joints, sa tête posées dessus. Il faut que tu grandisses. On me crachera dessus tant que je serais encore debout et plus encore, alors prend l'habitude. L'être humain est comme ça : il tape où il peut le faire et dés qu'il trouve une faille il frappe dedans. Toi visiblement c'est moi ? Ne réagit pas. Cela te porte plus préjudice qu'autre chose parce que si tu savais comme je m'en balance de ce qui peut se dire. Tu dois laisser couler fils. Si tu ne comprends pas ça, tu ne pourras jamais prendre conscience des choses. Se redressant, il soupira de nouveau. Je te demande de le laisser. Ne l'approche pas et laisse le dans son coin. Je pense de toute manière qu'avec ce qu'il a reçut il ne cherchera pas grand chose en plus. - Si c'est le cas tu m'en parles. Tu n'agis pas. Le regardant, un tantinet menaçant, il ouvrit sa portière. Parce que tu ne sais pas agir avec autre chose que t'es poing. Le recule que tu dois prendre t'apprendras à réfléchir avant d'agir. Entrant sans rien ajouter, les leçons de moral ça le gonflait autant que son fils. Il le savait : un adolescent, ça te faisait la nique dans ce genre de moment mais dans sa tête. Hors Jae s'en tapait : son fils avait cas être moins impulsif ! Enfin, tel père, tel fils. C'est pour cela qu'il ne lui en voulait pas plus que ça. Mais il appréhendait pas mal les conséquences, parce que son fils risquait gros. Quittant les lieux, il le ramena donc à la maison. Tu ne sors pas et tu te calmes. Ou j'te jure que j'te refais la face. Il était sérieux. Et désobéir à Jae... Était un acte assez irréfléchie et suicidaire. De toute manière, il avait Shinji à la maison : il pourrait lui dire si Maru c'était absenté ! Je finis à midi, chui en "weekend" . Je t'amène manger dehors à midi, ça te changera les idées. En attendant repose toi et nettoie t'es plaies. Sale môme. Oui. C'était son fils. C'était son petit bébé de dix sept ans, comment pouvait-il rester fâcher bien longtemps ?

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Ce message a été posté Mar 15 Déc - 17:40

Le matin du drame


tenue scolaire. Je l’écoutais parler. Son discours paternaliste et moraliste me pesait. Je n’avais pas l’habitude qu’on me fasse la morale, c’était toujours aussi perturbant pour moi. Dans le fond j’aimais qu’il puisse s’occuper de moi mais je détestais aussi ce côté-là. Le fait que je ne sois plus si indépendant que ça. J’étais à la fois deux contraires et ça me perturbait. J’avais à la fois envie qu’il s’occupe de moi, et à la fois pas du tout. Etait-ce normal ? Ou était-ce moi qui n’étais pas du tout normal. Sa dernière réflexion, me fit plisser le nez. On m’avait éduqué comme ça. La communication ce n’était pas mon fort, j’avais appris à taper et à me battre dès mon plus jeune âge, mon frère m’avait même appris à magner les couteaux et c’est bien pour ça que j’avais toujours un couteau griffe sur moi. Montant dans la voiture en même temps que lui, je claquais la porte, un peu trop fort, mais ça je m'en foutais, et si ça ne lui allait pas c’était pareil. « Tu ne sors pas et tu te calmes. Ou j'te jure que j'te refais la face. » Mains dans les poches, jambes tendues et croisé, je soupirais franchement, montrant que j’étais énervé. « Et après ça veut que je me calme. J’ai grandi en apprenant à taper et non à communiquer ni réfléchir. Paye tes exemples, je n’ai pas inventé l’eau tiède hein. Ni l’eau chaude. » Ni rien du tout. Mais comment il voulait que je sois calme et réfléchisse quand même mon propre père était un violent. Certes plus réfléchis que moi, mais je n’étais pas parfait. Et lui non plus. Soupirant, je sortis mon paquet de clope avant de m’en prendre une et l’allumer. Aspirant longuement, comme pour me calmer, je gardais la fumée un long moment dans mes poumons avant de la cracher lentement par le nez. « Je finis à midi, chui en "weekend" . Je t'amène manger dehors à midi, ça te changera les idées. En attendant repose toi et nettoie t'es plaies. Sale môme. » « Je veux manger du poulet. » Dis-je en tournant un vague regard vers lui. Peu importe la cuisine, tant qu’il y avait du poulet. Il le savait que j’aimais le poulet. Avec les ramens, c’était ce que je pourrais manger tous les jours et à tous les repas si je m’écoutais. « Si je suis viré du lycée ce n’est pas grave tu sais. Pas besoin de diplôme dans la vie pour réussir. Je trouverai un boulot quelconque, je m’en fous moi. » Dis-je en regardant par la fenêtre, c’est vrai quoi. Je m’en foutais royalement. Soupirant longuement, je me redressais en ouvrant le cendrier de la voiture et foutant les cendres dedans avant de tirer longuement sur ma clope pour la finir en deux trois coups et l’écraser avant de soupirer. Reniflant fortement, je regardais côté trottoir avant de donner un coup de coude à Jae. « Elle appelle à la baise elle non ? Il fait froid, la meuf elle est en mini jupe. On lui voit même la culotte. » Dis-je en voyant sa jupe se soulever sous le vent. Quelle honte. Si Tsubame s’habille ainsi un jour, mais elle retourne vite fait se changer. C’est pas une pute.


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