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 Destiny is a bad game, but i can't stop playing it [Feat. Roy]

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 30 Oct - 21:53
Destiny is a bad game, but i can't stop playing it


 
feat : Roy & Yeo Jin

Il y a dans ce monde deux formes de destin : celui que l’on accepte et celui qu’on ne peut immédiatement envisager, celui qui va engendrer des opportunités agréables, et celui engendrant une multitude de conséquences désagréables. Malheureusement, en général, ces deux destins s’entrechoquent, s’influencent, se lient, interagissent ensemble, créant ainsi un destin détestable parfois et adorable d’autres fois. C’est à chacun d’en supporter chaque partie, et c’est à chacun de réagir de la façon la plus adaptée possible. Il ne faut ni trop s’emporter, ni trop s’exciter car au fond, il y a toujours un revers de la médaille. Détester le destin, il vous le rendra, aimer le destin, il vous le rendra tout autant, dans un sens positif comme négatif. Est-ce que je crois au destin, à ce concept qui terrifie tant d’individus dans ce monde ? Je ne sais pas, je ne parviens pas toujours à me positionner, mais après tout, ce n’est qu’une question de temps. Parfois le destin frappe à la porte, nous mettant face à lui, démuni de toute possibilité de se battre, telle la faucheuse arrivant avec son arme meurtrière. Je l’attends donc cette chose si destructible parfois, je l’attends de pied ferme, armée jusqu’aux dents, prête à me battre contre toute attaque surprise. Mais qui dit attaque surprise dit forcément stupéfaction.

Poussant un long soupir, reflétant ainsi ma terrible fatigue de la journée, je reste un moment, dans les vestiaires, restant les yeux rivés au sol, pensant à divers petits détails remplissant ma vie si, ironiquement, palpitante. Je suis tellement épuisée ces derniers jours que je n’ai même pas le temps de voir, de compter, les jours passés. C’est comme si le temps passait entre mes doigts, filant à toute vitesse. J’ai l’impression qu’encore hier j’étais dans le lit de cet homme, si inconnu et si intriguant à la fois, alors que cela fait déjà quelques jours que la soirée s’est déroulée. Je ne sais pour quelle raison je pense soudainement à lui, mon cerveau me faisant rappeler instantanément les moments passés lors de cette soirée. Un léger frisson me parcourt l’échine, revivant une certaine émotion. Je secoue nerveusement la tête et passe mes mains sur mes joues en feu. Il faut que je me ressaisisse. Je ne dois pas être perturbée, en aucune manière. Les hommes sont tous des connards finis, je dois absolument me souvenir de cette phrase, essentielle à ma survie. Je ne dois pas régresser dans ma lente progression. Je ne dois pas retomber dans le panneau. Une fois m’a largement suffi non ? Et puis, de toute manière, à l’évidence, je ne reverrai jamais cet homme. Certes, je me souviens vaguement, à vrai dire totalement, de l’endroit où il habite, je n’ai pas son numéro de téléphone et je n’ai finalement pu avoir que son prénom. Je ne sais même pas quel métier il fait, alors à coup sûr, je ne vais jamais le revoir. Cette ville est tellement immense et puis je doute qu’il ait lui-même le désir de me revoir, autant oublier. Les hommes sont tous des connards, ne jamais l’oublier, en tout cas pas pour le moment. Je dois d’abord être totalement remise, même si je le suis, mais mon cœur n’est pas encore prêt à avoir de nouveau mal, enfin, c’est ce que je dis. En même temps que puis-je si mon destin est cruel avec mon âme, il n’a certainement aucune pitié. Je dois sûrement être son souffre-douleur. M’enfin bref, je ne dois pas y repenser. Ceci dit, c’est quand même la première fois depuis la veille de la soirée que j’y pense, enfin que j’ai le temps d’y penser et que je m’autorise à le faire, car à vrai dire, c’est toujours resté dans un coin de mon cerveau, enfermé à double tour, tentant de tenir le maximum, d’y repenser le moins possible. J’ai quand même bien tenu jusque-là, je suis fière de toi.

C’est donc avec un sourire satisfait que je finis de m’habiller. Le cours de sport m’a cruellement épuisé, le professeur a vraiment abusé aujourd’hui. En plus, par la faute, j’ai dû manquer un rendez-vous avec une amie, puisque Monsieur n’avait pas été là une fois et qu’il avait eu la charmante idée de rattraper le cours, mangeant mes moments de liberté. M’enfin j’aime bien le sport quand même et de toute manière si je n’aimais pas, je ne sortirai pas de temps en temps pour courir. Finissant de me préparer, je m’apprête à prendre la sortie des vestiaires, mais constate que j’ai totalement oublié de prendre mon téléphone. Je me donne une petite tape sur le front, idiote que je suis. Je dépose mes livres de cours, cherche pendant quelques minutes ce foutu téléphone (et sans même m’en rendre compte ces quelques minutes vont m’être fatales) et finis par le trouver. J’ai tendance à le perdre assez facilement et surtout de l’oublier souvent, d’où le fait que je change souvent de téléphone aussi, il ne faut pas croire que je les retrouve à chaque fois. Je reprends mes livres, me retourne vers la porte, pour de nouveau me diriger vers la sortie, et soudainement . . . mes livres tombent, tellement je suis stupéfiée. « Ro . . .  Roy ? » dis-je en balbutiant, les yeux aussi gros que des billes.

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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 0:19
Destiny is a bad game, but i can't stop playing it


 
feat : Roy & Yeo Jin

Reprendre les cours avait été plus difficile que le professeur ne l’aurait cru. On lui avait donné du repos mais il avait tenu malgré tout à venir à l’université malgré l’arrêt de travail signé par le médecin. Roy n’était tout simplement pas en mesure de rester chez lui et de se reposer. Il n’était pas quelqu’un qui savait tenir en place puis de toute manière, moins il évitait de penser, mieux c’était pour lui. Donc, il avait choisi d’organiser ses cours bien qu’il avait du réfléchir à une autre façon d’enseigner puisqu’il ne pouvait pas utiliser son bras et que son corps entier avait aussi subi plusieurs damages. On le lui avait répété de ne pas trop forcer, de faire attention à ce que sa plaie ne s’ouvre pas et que ça irait. Lui, pour une fois, ne parvenait pas à être aussi optimiste. Le baseball était toute sa passion, si on lui enlevait la possibilité d’être ce grand joueur qu’il aurait pu devenir s’il n’avait choisi la voie de l’enseignement, à quoi cela lui servirait-il ? Il avait du talent, il en avait conscience et il ne souhaitait pas perdre cela. Il voulait encore pouvoir jouer comme si sa vie en dépendait, il voulait plus tard être capable d’entraîner son fils et de faire des matchs avec ce dernier. Mais il n’en restait pas moins un étudiant qui malgré ce genre de pensées ne savait pas être raisonnable.

On lui avait dit de ne pas forcer et il avait fait le contraire. Après tout, dîtes à un enfant de ne pas faire quelque chose et vous remarquerez qu’il agirait bien souvent différemment de ce qu’on lui avait demandé. Roy était pareil, tel un jeune adolescent qui n’aimait pas qu’on lui impose quoi faire de son existence. Sauf que pour son cas, il ne s’agissait pas d’une attitude rebelle, disons que c’était plus fort que lui. Il avait besoin de ça pour aller mieux. Il avait besoin de ce sport dans sa vie. Jusqu’alors, il a toujours vécu avec du baseball dans sa tête donc évidemment que c’était compliqué pour lui de rester à côté d’une batte sans la toucher. Donc oui, il avait forcé. Probablement un peu trop puisqu’il n’avait pas hésité à s’entraîner non plus et l’avait amèrement ressenti lorsque son bras s’était mis à lui tirer ainsi que ses côtes qui, par la douleur, tentaient de lui rappeler qu’elles étaient fêlées. L’idiot.

Les affaires rangés, l’enseignant avait traîné encore un peu dans les parages, se rafraîchissant la figure comme pour tenter de s’éclaircir les idées puis parti se changer dans les vestiaires, récupérant tout ce qui lui appartenait en sortant. Cependant, un détail le fit froncer les sourcils alors que la porte des filles était entrouverte. Il voulut entrer pour vérifier malgré tout qu’il n’y avait plus personne toutefois lui-même aurait sûrement préféré éviter au vue de qui se trouvait à l’intérieur... Oh non pas qu’elle était déplaisante. Pas du tout même. Il se souvenait très bien de la nuit qu’ils avaient partagé tous les deux, de ces moments intenses qu’ils avaient échangé et de cette effet que cette demoiselle avait sur lui. Il n’avait juste pas eu la tête à songer à tout ça ces derniers temps néanmoins la croiser en cette journée fit remonter tous ces agréables moments. Et pas que... Surpris de la trouver là, le professeur l’était. Pourquoi était-elle là ? Dire qu’elle l’attendait parce qu’il lui manquait aurait été agréable à entendre néanmoins Roy n’était pas assez stupide pour penser cela. Machinalement ses yeux s’étaient égarés sur les livres que la jeune femme venait de faire tomber puis sur sa tenue avant d’écarquiller les yeux. Bordel.

- Tu es étudiante ? L’interrogea-t-il plus par surprise que parce qu’il n’avait pas deviné.

Ses phalanges secouèrent nerveusement ses cheveux alors qu’il réalisait peu à peu le merdier dans lequel il s’était mis. Mais... Elle avait quel âge ? Il faisait la moral à son meilleur ami et au bout du compte, il n’était pas mieux. Il avait couché avec une étudiante, bon sang. Qui sait, si faut, elle aurait pu être sa fille. Peut-être pas, certes mais il était préférable de ne pas le contrarier plus qu’il ne l’était déjà. Par réflex, il ferma la porte derrière lui, la verrouillant par précaution avant de clore ses paupières comme pour calmer toutes ses réflexions qui tournoyaient dans son esprit et lui donnaient mal à la tête. Les problèmes ne faisaient que s’ajouter, ce n’était pas croyable. Comment avait-il pu faire une connerie pareille ? Vraiment, plus abruti que lui, ça ne devait pas exister. Ce n’était pas croyable...

- Ecoute... Reprit alors le jeune homme d’un ton peu sur de lui.

Lui qui avait tant d’assurance habituellement quant il parlait n’avait pas l’air fin en cet instant précis, à ne pas savoir exactement comment réagir. Il avait toujours fait attention à ses actes, restant carré sur ses principes qu’il essayait durement de ne pas contourner. Roy était un homme droit mais à croire que dans la vie, tout ne fonctionnai pas tout le temps comme on le voulait et que n’importe qui pouvait déraper. Parce que malgré tout, il ne regrettait pas cette nuit qu’ils avaient passé. Il en avait encore des frissons qui le parcouraient rien qu’à l’idée d’y penser. Et c’était justement cela le problème. Ils ne pouvaient pas. A cause de leur statut respectif, ils ne devaient pas laisser une telle chose se reproduire ni même prendre le risque à ce que ça se sache... Ah. Pourquoi tout était si compliqué ?!

- Je... Ca ne doit pas se savoir...

On le sentait le malaise ? Lui le ressentait amèrement en tout cas et se donnerait des milliers de claques pour ne pas réussir à passer au-dessus. Peut-être parce que, au fond, il n’avait pas envie de la blesser, qu’elle pense que tout était de sa faute alors que cela n’avait strictement rien à voir.

- Je veux dire, je suis professeur ici. Ce n’est pas contre toi et ça déplaît à une partie de moi, un peu. Mais bon, peu importe ce que je pense, on ne peut pas laisser ça se reproduire non plus.

Et à quoi penses-tu, Monsieur Kasahara ? Que si elle n’étudiait pas dans le même établissement que toi, tu n’aurais pas dit non pour recommencer une seconde fois ?

- Ah, mais qu’est-ce que je raconte ? Soupira-t-il en se grattant sa chevelure à nouveau, plutôt mal à l’aise par la situation mais aussi par ses propres propos.

Peut-être parce qu’au bout du compte, cette révélation le frustrait plus qu’autre chose. Cela lui avait réellement plu cette nuit là, plus que d’autres et quand Yeo Jin avait quitté son appartement, il avait regretté de ne pas lui avoir demandé ne serait-ce que son numéro de téléphone pour les revoir. Il ne cherchait pas à nouer contact habituellement mais avec elle, tout lui avait semblé différent et voilà qu’il la retrouvait à la royal private school. Donc oui, ça le frustrait.  


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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 18:24
Destiny is a bad game, but i can't stop playing it


 
feat : Roy & Yeo Jin

Je suis quelque peu déconcertée par la présence de cet homme dans les vestiaires des filles tout simplement parce que je ne m’attendais pas à le revoir de manière si brutale. Bien sûr, je ne dis pas ne pas être mécontente de le voir, au contraire, mon cœur a cessé de battre pendant quelques secondes laissant un nouage important au creux de mon ventre, cela prouve bien que la joie est bien présente, mais je suis juste prise au dépourvue. Je suis même nerveuse à vrai dire. C’est la première fois que je le revois depuis la soirée, alors autant dire que c’est assez pesant comme situation. La gorge nouée, ne sachant pas quoi dire, j’ouvre finalement la bouche, m’apprêtant à dire quelque chose, mais sa question me la fait fermer immédiatement. Pourquoi me pose-t-il une telle question ? Je veux dire, non pas que j’avais imaginé de meilleure rencontre, mais j’avais juste pensé à autre chose comme phrase d’accroche, comme première phrase à nos retrouvailles. De plus, j’ai comme le sentiment que cette question a un ton plutôt froid, distant. Peut-être que c’est moi qui le ressens simplement comme ça et que c’est juste la première question qui lui est venue en tête, mais vu son visage, j’ai quelques doutes et autant dire que je ne suis pas très optimiste quant à la suite des évènements. Moi qui avais cru avoir un sourire, une certaine joie émanée de lui, je me suis lourdement trompée. Peut-être que je suis la seule à avoir été marquée par cette soirée, ce qui est probable, stupide femme que je suis. Décidément, je ne cesserai de me tromper sur les hommes. Non pas que j’imaginais une suite digne des films romantiques ou des dessins animés à l’eau de rose, absolument pas, mais j’avoue quand même avoir espéré autre chose. Même un simple bonjour m’aurait largement suffi, mais cette question me laisse quelque peu désorientée et a étrangement le don de m’énerver ? Oui je crois que je suis légèrement énervée, ou alors abasourdie ou je ne sais quel autre sentiment indescriptible qui irait parfaitement bien avec la situation et ce que je ressens. En le voyant secouer ses cheveux et fermer derrière lui la porte je me dis que je suis bien loin des retrouvailles que j’avais imaginé et que je sens que cela va finir sur une note négative. J’en suis certaine même.

Sans même dire un seul mot, tout en baissant le regard, j’écoute attentivement ce qu’il a à me dire, sans broncher une seule seconde. Je comprends rapidement la situation et à vrai dire, j’ai très envie de me frapper. Le pire est que je n’ai pas envie de me frapper parce que je suis étudiante et lui professeur, comme je le savais depuis le début au fond de moi, mais uniquement parce que je suis dans la même école que lui. Je ne peux pas avoir le moindre regret car ça serait me mentir et lui mentir, je ne peux pas non plus oublier cette soirée avec lui,  je m’en suis trop imprégnée, alors que faire ? Je ne veux pas qu’il ait des problèmes, je ne veux pas que par ma faute il se fasse virer, je ne le supporterai sûrement pas, trop impliquée moi aussi dans cette histoire, mais, comment faire si je n’ai pas envie de l’éviter et si j’ai envie de le revoir ? Cependant, cela ne semble pas être réciproque de toute façon, c’est voué à l’échec. Je suis la seule qui semble avoir envie de continuer à le voir, de le fréquenter, d’en savoir plus sur lui. Je n’ai pas envie de le dire, ni de le ressentir mais au fond de moi, ça me blesse ce qu’il dit, et pour plusieurs raisons. D’abord parce que je ne suis clairement pas une personne qui va crier haut et fort qu’elle a couché avec telle ou telle personne, ensuite si imaginons le je l’ai dit à des personnes, ce sont des personnes en qui j’ai confiance qui, je l’espère, ne le répéterons jamais, et enfin cela veut dire, dans ce que je comprends, tout oublier, l’ignorer, ne plus jamais le voir, faire comme s’il ne s’était rien passé, n’est-ce pas ? Ah yeo jin pourquoi faut-il toujours que tu t’enlises toujours dans des situations compliquées comme ça.  Et si imaginons, nous n’avions pas été dans la même école, et s’il n’était pas professeur ici, est-ce que cela aurait changé quelque chose ? Y aurait-il eu un espoir ? Mais un espoir de quoi au juste ? Il faut que j’arrête de me faire des films. Sois forte Yeo Jin.

« Ok » dis-je simplement en baissant les yeux et en ramassant un à un mes livres. A vrai dire, je ne parviens pas à articuler autre chose, ma gorge étant trop nouée pour pouvoir m’exprimer plus, de toute manière, qu’est-ce que cela changera si je dis autre chose puisqu’il a déjà décidé pour moi ? Je n’ai sûrement pas mon mot à dire de toute manière. Finissant de ramasser mes livres, mon regard croise le sien et mes yeux descendent automatiquement vers ses lèvres, ses lèvres si sensuelles que j’ai terriblement envie de prendre là maintenant. Je secoue brutalement ma tête, non Yeo Jin, arrêt d’y penser, fuis. Mais pourquoi au juste je dois fuir ? C’est vrai après tout, je n’ai, enfin on a rien fait de mal non ? Qu’est-ce que l’on peut faire si l’on a été attiré tous les deux l’un vers l’autre, ce n’est pas de sa faute, ni de ma faute, c’est la faute à ce fichu destin, alors non je ne reculerai pas et ne fuirai. A un moment, il faut faire face au problème. Vas-y Yeo Jin, tu peux le faire. Inspirant profondément, je serre mes livres contre moi et finis par dire assez brutalement, tout en essayant de regarder vers lui sans réellement le regarder, « Non mais en fait ce n’est pas ok pour moi ! Que tu sois professeur ou pas, je m’en fous, enfin non . . . je veux dire ». Oh ben si je perds mes mots, à ce rythme je vais pas pouvoir m’exprimer, en même temps c’est tellement difficile de dire ce que je pense et ressens réellement parce que j’ai peur, terriblement peur de ce qu’il va dire après, de ce qu’il va faire car il a l’air déterminé à oublier cette histoire, contrairement à moi. « Sache que déjà jamais je n’irai le répéter à quiconque, je ne veux pas que tu ais des ennuis par ma faute, ce n’est pas mon but et je ne peux qu’imaginer la situation délicate dans laquelle tu es par ma faute, alors tu peux être sûr que je ne vais jamais le répéter, mais . . . tu ne peux pas me demander d’ignorer cette soirée, de faire comme si elle n’avait jamais existé, de ne plus jamais te voir ou te croiser ». Parce que moi, elle m’a marqué cette soirée ais-je envie de rajouter mais je me retiens de justesse. Je ne veux pas qu’il me prenne pour une enfant qui s’attache à tout ce qui lui donne de l’affection, ce n’est pas vrai, enfin en partie. C’est juste que ce soir-là j’ai réellement ressenti quelque chose de fort ou alors était-ce simplement le désir qui me faisait perdre la tête, je ne sais pas, mais en tout cas, je ne peux pas ignorer cette soirée et pire que ça, j’ai envie qu’une telle chose se reproduise. Je veux de nouveau goûter au parfum de ses lèvres, frôler sa peau, prendre sa main dans la mienne et  . . . « Désolée . . . désolée de vouloir que ça recommence, parce que oui j’ai envi que ça se reproduise, même en sachant que tu es professeur, alors je suis désolée pour ça, je dois être bien pathétique à des yeux et pire qu’une enfant . . . désolée d’avoir été la seule à . . . . » ressentir tout ça, ais-je encore une fois envie de rajouter, mais je ne veux pas qu’il se sente mal à l’aise ou ais pitié de moi. Je ne veux pas être une enfant à ses yeux, je veux être une femme. Je finis par réellement le fixer et lui fais un léger sourire, « je prendrai seule la responsabilité de mes envies et de mes émotions, ne t’en fais pas pour ça, ça finira par se tasser . . . . Mais je ne peux pour le moment pas accepter d’oublier et surtout de t’ignorer, désolée, encore une fois ». Pardon, je suis sûrement plus irresponsable que j’essaie de le prouver au final, mais comment puis-je supprimer tout ça de mon esprit ? Impossible pour le moment. Il me faut du temps.

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Ce message a été posté Sam 31 Oct - 21:12
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feat : Roy & Yeo Jin

La tension était palpable. Le jeune homme pouvait le ressentir à des kilomètres et c’était probablement la raison pour laquelle, il avait moins d’assurance que d’habitude. Il ignorait comment s’expliquer, quel mot employer, en particulier lorsque son coeur n’écoutait pas forcément sa raison et que ça le frustrait. Tout aurait été tellement plus simple si Yeo Jin ne se trouvait pas dans le même établissement que lui et si elle était plus âgée. Bien que l’âge n’avait pas tant d’importance que cela. Le statut que chacun avait à la Royal, un peu plus. Pourtant, plus il la regardait, plus il avait envie de lui dire que ce n’était pas grave, qu’il trouverait une solution et que pour une fois, il était bien partant pour enfreindre les règles. Cela rendait les choses plus excitantes non ? Sauf que malheureusement, toutes les responsabilités qu’il avait lui revenaient en maitre et ça l’obligeait à soupirer intérieurement. Malgré tout ce qui lui arrivait, il tenait à son poste et puis, il avait un fils à s’occuper. Roy refusait de le décevoir ou de lui créer des soucis pour n’importe quelle raison qu’il soit. On lui reprochait trop souvent de ne pas être assez égoïste, qu’il pensait bien trop aux autres et que cela ne lui ferait pas de mal de penser à lui parfois. Il était d’accord sur le principe cependant il aurait préféré que ce genre de réflexion lui vienne en tête pour autre chose, pas parce qu’il avait une attirance inexpliquée pour une étudiante avec qui il a partagé sa nuit et qu’il peinait à effacer de son esprit. Il avait beau le dire, il savait que tout ne serait pas si facile puisque rien que là, enfermé dans ses vestiaires, le professeur n’éprouvait aucunement l’envie de s’en aller. Il le devait. Elle avait dit « ok » donc pourquoi ne pas en profiter, lui sourire puis faire demi-tour. Peut-être parce qu’il n’avait pas apprécié cette infime réponse... Peut-être parce qu’il avait espéré autre chose et qu’il aurait voulu que la jeune fille le retienne. Ses pensées étaient paradoxales, sa raison semblait se battre dans un match infini avec son coeur qui ne ressentait qu’une seule envie : celle de la retrouver une nouvelle fois.

Il ne s’agissait que d’une relation d’un soir. Roy tentait vainement de s’en convaincre alors qu’il avait déjà été contraint d’admettre que ça avait été différent avec elle cette nuit là. Bien sûr, ce n’était que physique, une attirance inexpliquée. Elle dégageait quelque chose d’incroyable qui le faisait flancher un peu plus à chaque fois que son regard se posait sur elle. Cela devrait être interdit. Il n’aurait jamais du ce laisser aller, il aurait dû réfléchir lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Ca aurait évité cette frustration extrême que le garçon éprouvait en cet instant précis.

Et il ne sut quoi lui répondre, complètement perplexe par tout ce qu’elle lui avouait subitement. Sans l’interrompre, ses yeux ne l’avaient pas quitté, son coeur manquant un battement lorsque Yeo Jin ne se gêna pas de lui faire comprendre ce qu’elle ressentait. Vraiment... Elle le laissait bouche bée. Tellement qu’il l’enviait puisqu’il n’était pas capable d’être aussi honnête qu’elle. Ca l’embarrassait bien trop. S’il était le genre d’individu à être facilement sûr de lui, lorsqu’il s’agissait d’exprimer ses émotions, cela devenait très vite compliqué. Cette demoiselle l’étonnait de plus en plus et dire qu’entendre tous ses mots ne lui avait pas fait plaisir serait mentir. Hors, ça le déstabilisait tout autant. Elle ne l’aidait pas vraiment à savoir quoi faire... Parce que au bout du compte ils étaient dans le même cas bien que la jeune fille lui donnait l’impression de songer le contraire.

- Tu n’as pas à t’excuser, Déclara-t-il finalement d’une voix calme avant d’aller s’assoir sur l’un des bancs au milieu de la pièce, Je ne te demande pas non plus d’oublier puisque de toute façon, c’est quelque chose que... Je ne peux pas faire non plus.

Machinalement, ses prunelles s’étaient égarées ailleurs dans les vestiaires à cause de la gêne occasionnée par ce qu’il venait lui-même d’avouer. Elle avait fait l’effort de lui faire part de ce qu’elle pensait, il ne pouvait pas l’ignorer... Même s’il doutait que parler dans cet endroit soit une excellente idée. Sa langue se claqua à son palet tandis que ses doigts retournèrent frotter vivement ses cheveux. Tout était si compliqué.

- Et ce que tu viens de dire, ne fait pas de toi une enfant tu sais ?

Un léger rire s’enfuit de ses lèvres alors qu’il osa la contempler de plus bel afin de lui adresser une esquisse réconfortante. Il ne pouvait pas lui en vouloir de désirer ça si lui aussi désirait la même chose.

- Détrompe-toi, tu n’es pas seule à penser comme ça. Moi-même ça me dérange parce que peu importe les envies, il y a la raison qui vient derrière. Ca ne fait que bouger dans ma tête entre le pour, le contre. Qu’il ne faut pas se poser de questions, laisser allez et en même temps, j’ai le contraire qui revient en flèche. C’est une situation délicate.

A nouveau, il détourna son regard dans un soupir discret avant de s’abaisser pour ramasser un livre qui traînait encore à terre. Faire ce geste avait sûrement été celui de trop qu’une légère, infime grimace traça ses lèvres à cause de la douleur qu’il ressentit tout à coup au niveau de son épaule. Il fit de son mieux pour ne rien montrer même si le picotement sur sa peau se faisait de plus en plus fort... Autant les coups qu’il s’était pris, Roy parvenait à passer au-dessus de la souffrance que cela lui provoquait. Mais ce coup de poignard, ça l’avait plus blessé qu’il ne l’aurait imaginé. Enfin, ce n’était pas le moment de ce préoccuper d’un tel détail. Pas du tout.



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Ce message a été posté Dim 1 Nov - 9:22
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feat : Roy & Yeo Jin

Après avoir dit autant de mots, je me sens tout de même beaucoup plus légère, comme si un énorme poids vient de s’ôter de mes épaules. Cela fait du bien de dire ce que je pense réellement, pour une fois, et de ne pas fuir comme à chaque fois devant la difficulté. Bien sûr, je sais pertinemment que cela n’arrange pas la situation, et qu’au contraire, c’est quelque part enfantin de ma part de réagir de la sorte. J’ai l’impression d’être un enfant qui refuse qu’on ne lui cède pas quelque chose, d’être quelque peu égocentrique pour le coup, mais je voulais juste dire ce que je pense. J’aurai pu laisser les choses ainsi, accepter sans rien dire, tourner les talons et me noyer dans la frustration et dans la peine, et je sais qu’en temps normal, c’est ce que j’aurai fait, pour plus de simplicité, pour ne pas à avoir à affronter cette situation si compliquée en soit, mais aujourd’hui semble être un tout autre jour. Et puis, je sais que si je n’avais rien dit, le regret aurait fini par me perdre. Je ne veux pas avoir de regrets, qu’importe les conséquences de mes paroles, qu’importe si je parais capricieuse à ses yeux ou irresponsable, au moins j’ai pu dire ce que je pense, certes je n’ai pas pu tout dire, mais une grande partie en tout cas et je me sens nettement mieux, plus soulagée. Bien sûr que maintenant je n’ai qu’une envie c’est de prendre mes jambes à mon cou, de fuir ce lieu, d’aller me cacher dans un petit trou comme une souris, de ne plus me retrouver face à lui, honteuse d’avoir trop dit, lâche d’avoir su dire tous ces mots. Ais-je le droit de déguerpir après avoir trouvé le courage de dire toutes ces choses ? Je n’ose même plus regarder autour de lui tellement je me sens quelque peu mal à l’aise.

Mon regard finit par se diriger vers sa silhouette, surprise par ces mots. Oh, alors dois-je comprendre que lui aussi ne peut oublier cette soirée ? Ne suis pas la seule à ne pas avoir la capacité ni le courage de le faire ? Je ne suis pas la seule qui trouve cela difficile comme situation ? Étrangement cela me rassure, énormément même et je suis même heureuse de savoir qu’il ne peut pas oublier cette soirée. Je sais que je ne devrai pas penser ainsi, que je ne devrai pas sourire intérieurement par ce qu’il vient de dire, mais c’est plus fort que moi, je me sens juste apaisée et moins seule. « Merci » dis-je dans un petit murmure et certainement pour moi-même. Je sais qu’encore une fois ce n’est pas la chose à dire dans une telle situation et je sais pertinemment que ce problème est surtout ambigu pour lui, certes, il l’est aussi pour moi, mais dans une moindre mesure. Lui, il reste de perdre son travail, il risque d’être traité de pervers et autres surnoms bien plus horribles. Fort heureusement, je ne suis plus mineure car cela aurait été un problème d’une plus grande ampleur encore. Pourquoi faut-il que cela tombe sur lui et sur moi ? Pourquoi a-t-il fallu que cela soit forcément cette école, avec toutes les nombreuses écoles prestigieuses qu’il y a dans cette ville ?  Le destin est réellement mal fait, mais je n’y peux rien, ce n’est pas quelque chose qui est contrôlable, malheureusement. Je rougis un peu lorsqu’il me rassure en me disant que je ne suis pas une enfant, malgré mes dires et mon comportement enfantins. Je réponds à son sourire machinalement. Il ne sait pas à quel point ses mots me rassurent. J’avais tellement peur, peur de plusieurs choses : qu’il me voit comme une enfant, une gamine, qu’il me rejette, qu’il ne se souvienne plus de cette soirée, que cela n’ait aucun impact sur lui, qu’il se contrefiche de tout, mais maintenant, je suis moins effrayée, certes, je le suis toujours un peu mais moins. Mes craintes sont tournées vers d’autres choses.

J’inspire profondément face à ses paroles sages. Je sais qu’il a terriblement raison. Même si j’ai envie de sa présence, même si j’ai envie de lui parler, de lui tenir parfois sa compagnie, cela ne change rien au fait qu’il reste un professeur et moi une étudiante. Alors comment faire dans ce cas-là ? Comment puis-je gérer le problème ? Car il l’a dit, il y a la raison qui emporte parfois sur l’envie, mais que dois-je faire ? Ecouter mon cœur ou alors suivre les normes, la raison, le bon sens ? Que c’est compliqué, réellement compliqué. Je ne vais pas m’en sortir indemne et je sais pertinemment que cela me promet à de longues nuits sans dormir, à tourner dans mon lit, à penser sans arrêt. Mais que puis-je faire si cet homme m’attire ? Pourquoi n’ai-je pas la science infuse, cela m’aurait sûrement permis de résoudre plus vite mon souci, quoique. « Je suis désolée Roy . . . je sais que c’est une situation difficile pour toi surtout, et que la raison devrait l’emporter sur l’envie, mais . . . je voulais au moins que tu saches ce que je pense de tout ça. Je ne sais pas comment régler le problème, ni comment cela va être dans le futur, mais je sais juste que je ne peux pas fuir » dis-je d’une petite voix en le regardant prendre mon livre.

Je m’apprête à ajouter autre chose mais voyant son visage crispé, je m’approche soudainement vers lui, lui prenant le bras, par réflexe. « Roy ? Ça va ? Tu n’as pas l’air bien » dis-je totalement inquiète. Pourquoi est-il pâle ? Serait-ce de l’inquiétude ? Ne se sent-il pas bien à cause de tout ça ?


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Ce message a été posté Dim 1 Nov - 18:47
Destiny is a bad game, but i can't stop playing it


 
feat : Roy & Yeo Jin

Son teint devait être bien pâle tout à coup. La douleur était plus persistante qu’il ne l’aurait cru et s’il essayait vainement de ne pas y songer, cela ne semblait pas fonctionné. Il n’aurait jamais dû forcer autant aujourd’hui, il aurait mieux fait d’écouter les conseils du médecin et arrêter d’être un idiot irresponsable. Néanmoins Roy savait que cela ne servait à rien de regretter puisque de toute manière, il n’aurait jamais su être raisonnable dans ce genre de situation. Il en avait tellement besoin pour se changer les idées, pour décompresser et pour se défouler aussi. Certains c’était courir, la musique ou même encore le dessin, pour lui, c’était de frapper dans des balles. Le baseball était plus qu’une passion à ses yeux alors comment pourrait-il s’en passer ? Parce que, encore une fois, il devrait écouter sa raison mais il n’y parvenait pas. Il en subissait les conséquences en ce jour et même les médicaments ne semblaient pas trop aider à dissiper son martyre. S’il ne jouait pas aux imbéciles, sûrement qu’il n’y aurait pas eu de problème mais puisque monsieur n’avait pas eu l’intention de se reposer, il était évident que les effets ne marchaient pas vraiment sur son organisme.

Réellement, il avait l’impression de rechuter peu à peu à cause du tourment que prenait sa vie ces derniers temps. Roy était quelqu’un de fort, il se débrouillait toujours pour voir le positif et s’en sortir, se battre. Mais, il n’était pas invincible non plus, il avait également sa part de faiblesse et malheureusement, il ne pouvait pas aller bien tout le temps. Autant physiquement que psychologiquement. Il était ainsi à agir constamment comme si rien n’avait changé, qu’il n’avait mal nul part et qu’il pouvait très bien se débrouiller sans l’aide de personne mais le professeur ne se voilait pas la face. Cette fois-ci il n’était plus en mesure de s’en sortir tout seul et Ryû l’avait d’ailleurs parfaitement compris. Qu’est-ce que Roy deviendrait si son meilleur ami n’était pas là ? Qui savait... Peut-être qu’il aurait été plus lâche que ce qu’on pouvait imaginer. Peut-être qu’il n’aurait pas été capable de s’occuper correctement de son fils et qu’il se serait vu plonger dans une obscurité sans pareil. On avait beau sourire en surface, cela ne signifiait pas qu’on ne se noyait pas dans une marre de solitude à l’intérieur. Rien n’était simple et une difficulté s’ajoutait au tableau : Yeo Jin.

Justement, elle apparaissait dans le pire moment de son existence. Un moment où le jeune homme ne savait plus où exactement poser la tête, où il était incapable de prendre une sage décision et cela risquait de le plonger un peu plus dans les problèmes. En cet instant, s’il s’écoutait, il ne réfléchirait pas et répondrait au flux de ses envies puisque ça aussi, il en avait besoin. Un soupir franchi ses lèvres alors qu’à présent, il se rendait compte que l’étudiante s’était aperçu, apparemment, de son état. Peut-être parce qu’il avait été silencieux et qu’à cause de sa souffrance, il n’avait pas pu lui répondre, ni même écouter réellement ce qu’elle lui avait déclaré quelques instants plus tôt. Normal que la jeune fille se tracasse, en particulier si sa figure était blême. Il n’avait même pas besoin de se regarder dans une glace qu’il se doutait très bien de la pâleur de son visage. La douleur ne cessait guère.

- Désolé, S’excusa-t-il d’une petite voix, sa main se posant instinctivement au niveau de sa blessure, Je me suis fait attaquer il n’y a pas longtemps donc ça tire encore un peu... Mais rien de grave, ne t’en fait pas.

L’expression sur ses lèvres n’aidait certainement pas à le croire, pas même quant une nouvelle grimace se forma sur son visage. S’excusant de plus bel, il déboutonna sa chemise qu’il avait enfilé quelques minutes plus tard afin d’avoir un meilleur accès à son pansement. Des marques de bleus étaient présentes sur son torse, trace des coups qu’on lui avait infligé à lui en fêler des côtes. Hors, rien comparé à cette entaille sur son épaule... Avec délicatesse, il retira le « bandage » où il grimaça encore à la vue de sa blessure qui avait recommencé à saigner.

- Fait chier... Grommela l’enseignant à cette constatation.

Aussitôt, il avait quitté le banc pour farfouiller dans son sac de sport où se trouvait une petite trousse de secours qu’il avait pris avec lui en cas de problème. Certainement que Roy s’était préparé à réparer sa propre bêtise cependant l’état de son bras ne s’arrangerait pas s’il continuait de ne pas écouter les conseils des médecins.

- Excuse-moi, tu m’as parlé tout à l’heure et je n’ai pas vraiment écouté... Mais ça va, je ne t’en veux pas. Je ne sais pas si c’est bien ou mal. Parfois tu sais, j’aimerais tellement pouvoir faire ce que je veux sans me soucier de ce que pense les autres. En ce moment surtout où je suis dans une période où je crois que tout m’échappe. Je sais que y a la raison seulement si j’écoutais sans arrêt ma raison, je me serais sûrement enfoncé depuis longtemps.

Etait-il en train d’avouer qu’il avait plus envie d’écouter son coeur cette fois-ci, qu’il serait partant pour enfreindre les règles ? Il connaissait les répercutions plus que quiconque seulement le fait était qu’il ne s’en sortirait jamais s’il restait ainsi. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il avait besoin de ça... Parce que lui également avait besoin de contact, d’affection et qu’il ne voulait par-dessus tout pas se retrouver seul. Est-ce que c’était bien ou mal ? Roy préférait ne pas s’attarder sur ce genre de réflexion. Le fait était qu’il en avait assez de vivre pour les autres et que pour une fois dans toute son existence, il avait envie d’être égoïste. Sûrement que s’il avait été dans une meilleure condition, que s’il n’avait pas eu tous ces soucis qui émergeaient sur sa vie, il aurait eu une vision différente et aurait su être raisonnable. Aujourd’hui, il ne le savait plus.




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Ce message a été posté Lun 2 Nov - 20:20
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Je ne sais pas où tout cela va m’amener, je ne sais pas non plus comment les choses vont se résoudre, et à vrai dire, c’est la première fois que je crains autant l’avenir car je sais qu’il est plus qu’incertain. Je sais pertinemment que fréquenter plus Roy est impossible et que je n’en ai pas le droit, qu’en plus de cela je ne le connais pas assez bien, je ne connais encore rien de lui, alors autant me détacher avant qu’il ne soit trop tard n’est-ce pas ? Il me suffit juste de garder en mémoire cette douce soirée, conserver l’émoi que cela a provoqué en moi, et puis c’est tout. Mais si seulement les choses étaient plus simples, j’ai l’impression de me retrouver devant un casse-tête chinois. Au fond de moi, je souhaiterai mieux le connaître, en apprendre davantage, le découvrir, connaître sa vie, être juste ami avec lui ou même plus si affinité, mais je sais qu’il y a cet obstacle, cette barrière entre nous, ce creux immense qui ne me permet pas de l’atteindre. Je sais qu’il me suffit de sauter mais vais-je finir au fond du trou ou vais-je parvenir à atteindre l’autre côté ? Telle est la question et je ne me peux prédire l’avenir. Je sais ce que je veux, mais je sais aussi ce que je ne peux pas. Le monde est décidément mal fait. Je crois qu’il a le don d’aimer s’acharner sur moi, mais que puis-je faire à part accepter ? Je ne peux pas me battre contre des cartes déjà jouées, je dois juste continuer à les jouer.

J’oublie rapidement ce petit souci concernant nos deux statuts lorsque je le vois devenir aussi blanche qu’une chemise. Je me dis, en premier lieu, que cela doit être de ma faute, que je lui donne énormément de souci qu’il ne peut supporter d’où son état et je me sens misérable et terriblement responsable, coupable. La culpabilité me ronge les entrailles. Je ne veux pas qu’il soit malade par ma faute, en tout cas j’espère que cela n’ait pas le cas, que ce n’est pas de ma faute, ou entièrement de ma faute en tout cas. Fort heureusement, enfin tout est relatif, il finit par me dire qu’il a été attaqué. Attaqué ? Comment ça ? C’est-à-dire ? A quel point ? Comment ? Pourquoi ? Est-ce qu’il est sûr de bien aller parce qu’il n’a vraiment pas l’air d’être en forme, juste à voir son visage, ça fait peur. Mais peut-être que je m’inquiète trop ? Non, je suis certaine que ça ne va pas si bien que ça. Il ne veut sûrement pas se montrer faible devant moi, après tout, c’est un homme donc il est normal de ne pas vouloir se montrer piteux face à un autre, surtout lorsque cet autre est une femme. Il y a une sorte de fierté personnelle que je peux comprendre, mais dans certaines situations seulement. J’écarquille les yeux lorsque Roy enlève sa chemise, « que.  . . ? ». Non pas que je sois légèrement déstabilisée mais je ne m’y attendais juste pas. Autant dire que revoir son torse comme ça, aussi brutalement, a le don de me faire rougir et je détourne un moment les yeux, par pudeur. Comment veut-il que je sois calme ou que je me retienne en agissant de la sorte, ce n’est franchement pas très agréable comme situation. Ceci dit j’oublie rapidement cette gêne et ce corps à moitié dénudé devant moi pour m’attarder sur ses nombreuses blessures. Je mets ma main devant ma bouche trop stupéfaite pour ne pas m’exclamer. C’est quoi tout ça ? Pourquoi a-t-il tout ça ? Qui a osé maltraiter autant son corps et lui faire aussi mal ? Que s’est-il passé pour qu’il finisse ainsi ? Il dit que ça va, mais ça m’a tout l’air d’être le contraire. Comment peut-il rester si calme et dire que ça va devant toutes ces blessures et en plus de cela il saigne. Moi qui ne supporte pas la vue du sang et fais parfois des crises d’angoisse autant dire que là, je n’y pense pas vraiment, l’inquiétude étant trop importante pour que je puisse m’attarder sur ce détail.

Je n’écoute même plus ce qu’il dit et finis par m’avancer vers lui, prenant assez brutalement la trousse de soin. « Je . . . laisse-moi m’occuper de ça » dis-je d’une voix tremblante. Je prends délicatement sa main et le force à aller s’asseoir sur le banc pour m’occuper de lui. Avec une attention particulière je sors ce dont j’ai besoin et m’approche délicatement de lui. J’essuie tout d’abord le sang qui coule sur son épaule, puis je prends quelque chose pour désinfecter la plaie. « Attention ça va faire un peu mal ! ». Je lui fais un petit sourire et sans même attendre une quelconque réponse je mets le produit sur sa plaie tout en épongeant sur le surplus. « Comment tu t’es fait ça ? Et ne me dis pas que ça va alors que ton corps montre le contraire et que tu es aussi blanc qu’une chemise . . . qui t’as fait ? Tu t’es battu ? Ça fait mal ? Tu es allé voir un médecin, ils t’ont dit quoi ? Tu devrais te reposer tu sais, ça ne sert à rien de tenter de faire le fort, tu vas envenimer la situation, si tu veux guérir, tu dois te reposer et ne faire aucun effort physique ». Je dis tout ça assez rapidement et d’une toute petite voix qui se veut rassurante et inquiète à la fois. Je continue à soigner son énorme plaie sur son épaule, essayant de ne pas lui faire trop de mal, tout en tentant de faire du mieux que je peux. Je ne suis pas infirmière et à vrai dire je n’ai pas de grandes connaissances concernant la médecine mais je sais, à peu près, comment soigner une plaie, enfin, à vrai dire j’en sais même bien plus. Pendant des années j’ai subi des blessures, des coups et pendant des années j’ai dû me soigner seule et les cacher aussi, alors disons juste que je sais comment m’y prendre. Je finis par mettre une crème qui devrait normalement lui permettre de cicatriser assez rapidement, enfin je l’espère. Je souffle doucement sur sa plaie, touchant de temps en temps à certains endroits de sa plaie pour voir si la crème s’imprègne bien. « Voilà ça devrait cicatriser plus vite, mais tu devras faire très attention, maintenant je vais bander le tout ! Et il faut que tu me promettes de faire attention à toi et de changer chaque jour le bandage, si tu veux je le ferai pour toi et il faut que je soigne aussi tes autres blessures, elles peuvent s’infecter, il faut rester prudent ! ». Je l’ai dit de manière si naturelle que je ne me rends même pas compte de mes paroles. Oui parce que dans ma tête je vais m’occuper de lui les autres jours, lui apporter de la nourriture bien saine pour qu’il ait plus d’énergie, comme si . . . .


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Ce message a été posté Lun 2 Nov - 23:00
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Il n’avait pas eu de chance, voilà tout. S’il n’avait pas ouvert la porte cette après midi là, Roy aurait peut-être pu éviter un drama bien qu’il préférait que cela soit arrivé pendant qu’Haru était encore à l’école. Que serait-il devenu si on avait kidnappé son fils afin d’obtenir une rançon ? Non, il n’avait pas envie de songer à tout ça maintenant. Se faire trahir par sa propre famille était déjà quelque chose de difficile à supporter donc il était préférable qu’il ne se tracasse pas plus sur des évènements qui n’étaient pas arrivés. Juste qu’il était épuisé, qu’il ignorait quoi penser de tout cet acharnement qui tombait sur sa vie dernièrement. Peut-être qu’il devrait prendre le temps de respirer, de se laisser aller et d’arrêter de se poser tant de questions. Peut-être devrait-il accepter de plonger dans l’égoïsme au moins une fois et faire en sorte de faire une chose qui lui apporterait du bien à lui. Tant pis pour les répercussions. Il aimerait tellement réussir à être ce type d’individu. Celui qui agissait au jour le jour, qui s’en fichait de ce qui pouvait arriver et qui trouvait toujours une solution au moindre problème. Celui qui profiter du moment présent, qui ne perdait pas de temps à réfléchir et succombait à ses envies sans songer aux conséquences que ça pourrait avoir sur son avenir. Roy n’aimait pas se détacher de ses principes. Il aimait ne pas faire n’importe quoi de sa vie, pour ne pas avoir regretté et prendre le risque de perdre bêtement tout ce qu’il avait à cause de bêtises. On lui répétait toujours qu’il réfléchissait trop, qu’il finirait par se perdre pour de bon s’ils continuaient ainsi et qu’il ne croquait pas la vie à pleine dent. C’était vrai que jusqu’alors, son principal intérêt a toujours été son fils. Il n’a toujours vécu que pour lui et pour son bonheur. Il n’avait pensé à personne d’autre qu’à Haru, délaissant même ses amis parfois seulement sa soeur lui ressassait constamment qu’il devait également penser à lui, qu’on ne lui en voudrait pas s’il commettait un petit écart. Il a toujours été le bon garçon de la famille, celui qui voit droit, qui se bat pour atteindre ses objectifs, qui envoie un peu d’argent chaque mois pour subvenir aux besoins de ses parents mais qui en même temps s’occupe à merveille de son propre enfant. Il ne s’en plaignait pas, tous ces agissements le jeune homme les faisait avec plaisir, c’était juste que... Il commençait à en avoir assez de tous ses principes, de ces interdits qui l’empêchait de faire tout ce qu’il voulait... Sous prétexte qu’il était enseignant, il ne pouvait pas être attiré par une sublime jeune fille ? Elle n’était même pas son élève en plus...

Un hoquet de surprise s’échappa de ses lèvres lorsque, le sortant de ses rêveries, Yeo Jin lui ordonna gentiment de la laisser faire. Perplexe, Roy n’avait pu réagir avant de détourner son regard ailleurs dans la pièce, embarrassé. Enfin... Si vraiment ils avaient l’intention de ne pas faire d’erreur, ils s’y prenaient mal et lui s’avérait être un idiot de ne pas la repousser non plus. Stupidement, il s’exécutait, frissonnant par moment. Non pas à cause de la douleur mais à cause de la douceur dont faisait preuve l’étudiante sur sa peau. Ses yeux s’égarèrent à nouveau sur elle et malgré lui, le professeur ne pouvait s’empêcher de penser à cette nuit là. Ils ne connaissaient rien sur l’autre mais un sentiment étrange persistait à parcourir son être entier, lui donnant envie d’en apprendre davantage sur sa vis-à-vis. Alors en silence, il l’observait le soigner, non pas sans lui sourire doucement, un brin d’amusement se reflétant dans son expression. Elle était terriblement mignonne à s’en faire autant pour lui. Tellement que lui-même ignorait comment réagir.

- Ca va, la rassura-t-il d’un ton posé avant de se bander sa plaie tout seul, J’ai été directement emmené à l’hôpital quand c’est arrivé. La plus grosse blessure est celle-ci.

Ses doigts désignèrent son épaule qu’elle venait tout juste de soigner et machinalement, son esquisse s’estompa malgré lui, remplacée par un faible soupir.

- Et je ne fais que jouer aux idiots mais ce n’est pas facile. Je fais du baseball, je ne peux pas rester là et ne rien faire. Je ne sais pas si je retrouverais la mobilité totale de mon bras, je suis un peu pessimiste là-dessus. Je sais que je ne devrais pas forcer et que c’est en partie pour ça si ça c’est rouvert. Mais bon... Dit à un chanteur de ne pas chanter. C’est pareil.

Quoi qu’on lui dise, Roy savait qu’il ne parviendrait pas à écouter parce qu’il ne savait pas être raisonnable sur ce point là. Il ne pouvait pas ne rien faire, encore moins ne plus jouer au baseball... Tout était si compliqué. Ses yeux se perdirent dans les siens alors qu’il ne pouvait s’empêcher de se sentir quelque peu apaisé en sa présence. Il était bien ici et aurait aimé ne pas avoir à s’en aller. Yeo Jin dégageait vraiment un charme exceptionnel, une sensation que le professeur ne réussissait pas à décrire. Juste qu’elle l’attirait un peu plus au fur et à mesure des secondes qui s’écoulaient. Si bien qu’il ne put résister à se rapprocher sans jamais quitter ce banc, pas même sans détacher son regard du sien non plus.

- En fait... Pour t’expliquer, plus que m’être battu, je me suis fait battre. Ca a été assez inattendu. A cause de mon frère qui a apparemment des ennuis et n’a pas jugé bon de nous en parler. Il a préféré dénoncer son cadet à sa place... Du coup, je ne sais pas ce qui fait le plus mal, le physique ou plutôt le moral...

Sa famille était tout ce qu’il avait, ce en quoi il avait le plus confiance mais Koji avait brisé tout cela le jour même où il avait donné le nom de Roy à ces hommes.

- Enfin, je n’ai pas vraiment envie de parler de ça.

Le sourire qu’il lui adressa sur ses mots sonnaient atrocement faux cependant il était sérieux dans ce qu’il déclarait. Il faisait de son mieux pour ne pas y songer, pour oublier et il n’avait pas envie de remuer le couteau dans la plaie - c’était le cas de le dire, tiens.

- Mais merci, tu es adorablement mignonne à t’en faire ainsi pour moi, Ajouta l’enseignant d’un voix douce.

Ses phalanges partirent naturellement se réfugier dans l’antre de ses cheveux qu’ils caressèrent avec tendresse avant que sa main ne se pose sur sa joue, la choyant à son tour. Tout ceci n’était-ce pas bizarre ? Peu importait... Pour une fois, juste une fois, qu’on lui permette de ne pas se poser de questions.



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Ce message a été posté Mer 4 Nov - 16:42
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Je ne sais pas pourquoi je m’inquiète autant, surtout après ce qu’il vient de dire et surtout dans la situation actuelle. C’est vrai après tout, je ne suis pas sa petite amie, ni même une amie, je ne suis au final qu’un coup d’un soir, rien de plus, rien de moins. Certes cette idée me répugne un peu car j’ai l’impression d’être sale, de n’avoir servi qu’à assouvir des pulsions, mais je sais très bien que ce n’est pas le cas, qu’il ne pense pas ainsi. Bien sûr, je ne le connais pas assez pour pouvoir juger, pour pouvoir dire cela avec certitude, savoir ses pensées, et je sais pertinemment que je ne devrai pas penser ainsi, que c’est quand même une éventualité, mais il y a quelque chose en lui qui me pousse à lui faire confiance, qui me fait penser qu’il n’est pas ce genre d’homme, que je ne suis pas simplement une fille d’un soir. Je ne dis pas non plus que je suis plus mais en tout cas je ne suis pas réduite à un tel statut. Bref tout cela pour dire que j’ai des raisons de m’inquiéter, malgré le fait que je ne sois pas excessivement proche de lui, je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour sa santé. Et puis, de toute manière, toute personne normalement constituée aurait sûrement réagi de la même manière que moi n’est-ce pas ? Toute personne aurait accouru pour l’aider, pour le soigner, pour tenter d’apaiser sa douleur n’est-ce pas ? Ou est-ce uniquement parce que je ne peux pas m’empêcher de penser à cet homme, qu’il envahit mes pensées et que malgré nos statuts complexes, j’ai le besoin, l’envie d’être à ses côtés, de l’aider, de lui apporter quelque chose. Je pense qu’en fait, en agissant de la sorte, je veux lui prouver quelque chose, lui montrer que je peux être une femme prenant soin des autres, que je peux l’aider en cas de difficulté, que je suis là pour lui. Oui, je crois qu’en agissant de la sorte je veux lui prouver que quoiqu’il arrive je suis là, au cas où, s’il a besoin. C’est stupide, totalement idiot de ma part, je viens à peine de connaître cet homme, alors comment puis-je avoir de telles envies ? Pourquoi est-ce que j’ai besoin de prouver quelque chose, que je vaux plus qu’il ne le croit ? C’est pathétique et cela ne me ressemble pas réellement, ou alors c’est une part de moi qui était cachée, que je ne connaissais pas jusqu’à maintenant.

J’écarquille les yeux face à ses révélations. Cela a dû vraiment être grave pour qu’il se rende directement à l’hôpital tout de même et j’espère qu’il s’est bien soigné là-bas et qu’il n’a pas voulu sortir de suite de l’hôpital. Il aurait pu mourir. J’exagère peut être mais en vue de ses blessures, je ne doute pas une seule seconde. Sa vie aurait pu être mise en jeu. Je comprends bien sûr qu’il ait envie de continuer à faire son sport, sans se préoccuper de ses blessures, mais s’il continue ainsi cela risque de s’envenimer et là, il ne pourra réellement plus jouer à son sport favori, c’est ce qu’il souhaite ? J’en doute. L’homme, en général, a tendance à trop pousser sur ses limites, à se croire plus fort qu’il ne l’est réellement, à faire ce qu’il souhaite plutôt que de faire attention au danger qui le guette , mais là, il faut qu’il se dise que s’il veut continuer à faire ce qu’il souhaite le plus au monde, alors il faut qu’il soit prudent et qu’il pense un peu à sa santé. Je ne veux pas lui faire la moral, ni être comme une mère qui gronde son enfant, je veux juste qu’il se rende compte du risque qu’il encourt en voulant continuer à faire une activité intensive, sans faire attention à ses blessures. Je doute qu’il sache les répercussions que cela peut réellement avoir sur son corps s’il continue ainsi. « Tu devrais quand même être prudent tu sais ! Tu ne sais pas comment tes blessures peuvent évoluer et là, tu seras vraiment dans l’obligation d’arrêter ce que tu aimes le plus, alors fais juste attention, mais je pense que tu es assez grand pour le savoir. Je conçois que le baseball c’est toute ta vie et que tu ne peux pas rester sur la touche, mais si tu continues ainsi tu ne resteras pas que sur la touche, tu devras totalement arrêter. Donc pense juste que cela peut être pire si tu ne fais pas attention ». Je préfère le mettre en garde pour qu’il prenne conscience de la chose, même si je sais qu’il est difficile de rester là, sans rien faire.

Je suis surprise de savoir que c’est par la faute de son frère qu’il est dans cet état. Quelle famille soudée ! Ça ne doit pas être facile pour lui et il doit se sentir totalement trahi par lui, surtout que par sa faute, il se retrouve dans un tel état et dieu seul sait comment cela aurait pu se terminer. Je suis heureuse qu’il ne lui soit rien arrivé de pire. Ceci dit, son frère mériterait d’être puni, de recevoir une bonne leçon. Je ne peux qu’imaginer à quel point cela doit être difficile de se confier à sa fratrie, surtout sur certaines choses, mais de là à envoyer de mauvaises personnes, c’est tout de même inconcevable. Si j’avais eu un frère ou une sœur, je me serai sûrement battue pour elle ou lui, je l’aurai défendu, protégé, quoiqu’il puisse arriver, parce que le sang passe avant tout, n’est-ce pas ? Mais je crois que cela dépend des familles. Pauvre Roy. Je vois bien à sa mine triste que cela le touche énormément et je pense que le fait que son frère ait fait ça le blesse énormément. Je n’ai qu’une envie à cet instant précis, c’est de le prendre dans mes bras et de le serrer contre moi, tout en essayant de le rassurer. Ça ne doit vraiment pas être facile pour lui. Je ne veux vraiment pas ajouter un problème à sa vie déjà très mouvementée, je ne veux pas être source de réflexion, de prise de tête, de malaise, bref, je ne veux juste pas être un poids dans sa vie. J’arrive à un moment où sa vie est assez mouvementée comme ça, autant ne pas rajouter un vent de panique, de turbulences dans sa vie. « Si tu veux en parler . . . un jour, je serai une oreille attentive » dis-je avec un petit sourire, hésitante à poser ma main sur la sienne, mais me retenant, avant de faire une quelconque bêtise. Je ne dois pas lui rajouter du stress, je ne dois pas ajouter mon grain de sel, je dois être forte et me contenir.

Plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsqu’il passe ses mains dans mes cheveux et qu’il touche ma joue, me faisant frissonner. Je le regarde, intensément, ne pouvant détacher mon regard du sien, me perdant dans ses pupilles, mon cœur battant à tout rompre et ma gorge devenant toute nouée. Je ne parviens même plus à respirer correctement et à vrai dire, je crois que j’ai même coupé toute respiration. « Roy . . . » dis-je d’une petite voix tremblante. Je vais faire une connerie, réellement, je le sens, je ne peux pas résister, mais je n’en ai pas le droit, il va me rejeter, me repousser et il aurait bien raison de le faire. Je sais que je ne devrai pas, je ne dois pas, que c’est impossible, que je dois contenir cette envie, ce besoin, mais c’est dur, très dur, surtout dans une telle situation. Malheureusement, avant même que je ne puisse réfléchir plus, que je puisse m’empêcher de justesse, mon visage s’approche soudainement de lui, me surprenant moi-même de cette soudaine proximité, et mes lèvres finissent par frôler les siennes, hésitantes à franchir le cap. Doucement mes lèvres prennent possession des siennes, laissant un frisson parcourir mon corps entier, me coupant toute respiration. Qu’il me repousse vite, car je suis trop faible pour le faire de moi-même. Bordel . . . qu’est-ce que je suis en train de faire, dans quel jeu suis-je entrée ? Je ne vais jamais m’en sortir indemne.

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Ce message a été posté Jeu 5 Nov - 21:50
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Cela ne servait à rien de tenter de lui faire la morale parce que Roy savait qu’il n’écouterait pas. Est-ce qu’il était immature, inconscient ou complètement de stupide ? Peut-être qu’au fond, il était un peu les trois à la fois. Simplement qu’il n’arrivait pas à être raisonnable dans ce genre de situation... Que bien sûr, cela n’aiderait pas à arranger son cas mais Yeo Jin n’avait pas été là lorsqu’il avait parlé avec le médecin ce jour-là. Si on lui avait dit qu’avec du repos, il s’en sortirait et pourrait récupérer l’entièreté de ses capacités, le professeur aurait été le premier a resté allonger et faire attention à sa santé. Malheureusement, on lui avait rétorqué qu’au vue des dégâts subi à son épaule, personne ne pouvait se prononcer sur un rétablissement total de son bras et bêtement, ça l’effrayait. L’idée de se battre pour au bout du compte prendre le risque d’être déçu, de ne pas récupérer comme il l’espérait le terrifiait. Alors peut-être que oui, il fuyait et se comportait comme un lâche. Peut-être même qu’une telle attitude finirait par le perdre réellement mais en toute honnêteté, le jeune homme n’avait aucune envie de songer à tout ça. Il en avait assez de se ressasser cet incident dans son esprit, de penser à sa santé et à son avenir... Il voulait garder la tête hors de l’eau, il n’avait pas envie de se noyer plus qu’il ne l’avait déjà fait et souhaitait par dessus tout se changer les idées. S’il venait travailler, c’était aussi pour ne pas se retrouver seul, comme un idiot, chez lui à réfléchir à ce traumatisme qui le marquait plus que ce qu’il n’en parlait. C’était la raison pour laquelle, il n’avait pas relevé les propos de la demoiselle et avait choisi de lui sourire légèrement bien que son esquisse devait sonner des plus factices, le garçon peinant à jouer la comédie. Après tout, il ne se mentait. Il savait qu’il n’allait pas bien et que son mental était plus fragile qu’il ne l’était jusque là. Sans parler de ces images qui le hantaient chaque soir, il y avait cette histoire avec son aîné. Il ne pouvait s’empêcher d’y penser encore et encore, de trouver une faille dans les agissements de ce dernier et de sa trahison. Probablement qu’il cherchait une raison pour ne pas lui en vouloir, pour l’innocenter de ce qui était tombé sur sa vie par sa faute toutefois Roy ne trouvait rien. Il essayait durement de se convaincre que son frère n’avait pas pu commettre une telle erreur et pourtant... Koji l’avait trahi. Amèrement. Une famille qui lui semblait si soudé s’était tout à coup brisée dans des milliards de morceaux.

L’enseignant était resté silencieux à chacune de ses paroles, sans jamais éteindre ce fin sourire qui étirait ses lèvres puis peu à peu, naturellement, sa main s’était posée avec douceur sur la joue de sa vis-à-vis. Son regard ne se détachait pas de son visage qui sans qu’elle ne puisse s’en rendre compte l’apaisait plus que de raison. Il aurait pu rester là à l’observer pendant des heures sans jamais la quitter des yeux. Il avait conscience qu’il n’avait pas le droit de songer cela, que la toucher comme il le faisait était tout autant déconseillé, voir interdit mais au bout du compte, il paraissait avoir fait son choix. Pour une fois, il souhaitait écouter ce que lui dictait son coeur, ce qui l’aiderait à se sentir mieux et puis, mettre un peu de piment dans son existence ne pourrait pas lui faire de mal n’est-ce pas ?

C’était plus fort que lui, cette fille l’attirait. Plus encore. Et ses lèvres qui lui faisaient de l’oeil l’incitait un peu plus à les rapprocher aux siennes pour les unir à nouveau. Il voulait sentir encore ce délicieux goût sucré, cette sensation qu’il avait tant apprécié cette nuit là et surtout, il avait besoin d’oublier. Rien qu’à la contempler, Yeo Jin lui donnait l’impression qu’elle pourrait effacer tous ses maux s’il continuait à rester auprès d’elle comme ça. Puis, ce fut comme si l’étudiante avait entendu ses désirs muets, leurs visages à une distance désormais infime, elle l’avait embrassé. Il aurait pu se reculer, la repousser. Il aurait du le faire même néanmoins Roy n’avait pu se résigner à cela. C’était beaucoup trop agréable pour s’en séparer. Il s’aventurait dans quelque chose de nouveau, dans quelque chose de mauvais et qui allait lui coûter gros si ça s’apprenait cependant, lui qui aimait rester jeune dans son esprit... Il n’avait pas envie de se prendre la tête. Non. Il refusait de penser à quoi que ce soit, de se dire que c’était mal, qu’il ne devrait pas exister d’attirance entre eux deux et qu’il était préférable de tout couper avant que cela ne soit trop tard. Tant pis. Cette jeune fille avait un drôle d’effet sur lui alors bien que cela l’effrayait légèrement, il ne voulait pas laisser passer. Les émotions qu’il éprouvait le terrifiait autant que ça emplissait son être de curiosité. Si on lui demandait pourquoi cédait-il ? Le professeur serait certainement dans l’incapacité de répondre. Lui-même l’ignorer. Juste qu’il voulait suivre ses envies, profiter du moment présent et voir où cela finirait par le mener. Il n’avait jamais été égoïste jusque là, on pouvait bien lui pardonner un petit écart.

Ses paupières se fermèrent machinalement comme pour apprécier cette douceur qui caressait ses lèvres puis, s’avançant un peu plus, ses doigts s’en allèrent se nicher à l’arrière de sa nuque qu’ils choyèrent d’une extrême tendresse. Il n’avait nullement l’intention d’interrompre ce baiser, pas tant qu’il ne manquait pas d’air. Leurs langues s’entremêlèrent dans une valse bien plus calme que l’autrefois, la douceur était omniprésente et c’était étrange à quel point cette flamme qui s’était allumée dans son coeur l’apaisait totalement. A bout de souffle, le garçon finit par se décaler de quelques centimètres, reprenant sa respiration, sans jamais les mouvements que ses phalanges effectuaient sur son cou. Peu à peu, elles revinrent câliner sa joue pendant que ses prunelles se noyaient au creux des siennes, une lueur brillante et indescriptible s’y reflétant à l’intérieur.

- Je sais qu’on ne devrait pas, Murmura-t-il, Je sais que j’ai dit qu’on ne pouvait pas non plus... Mais je crois que...

Sans terminer sa phrase, prenant appui sur l’une de ses jambes, le jeune homme s’était encore rapproché puis de ses deux mains, il se saisit des joues de l’étudiante afin de l’embrasser de plus bel. L’intensité du baiser était plus grande cette fois-ci, la danse se fit plus avide, plus passionné alors qu’il s’en voulait d’être aussi faible. Il devrait résister et pourtant, Yeo Jin avait ce charme qui l’en empêchait complètement.

- C’est plus fort que moi...


Sa voix n’était qu’infime, un léger chuchotement qu’il avait rétorqué entre deux baisers alors que vraisemblablement, Roy semblait en avoir oublié sa blessure, sa condition également. Hors, ça n’avait pas d’importance en cet instant. Il la voulait juste elle.


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Ce message a été posté Sam 7 Nov - 8:12
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Ais-je le droit de m’impliquer autant dans la vie de cet homme ? Ais-je le droit de m’inquiéter pour lui ? De lui donner des leçons de moral presque ? Je ne pense pas, non à vrai dire, je suis sûre je ne devrai pas. Je sais pertinemment que je ne suis qu’une étudiante, que j’ai ce statut maudit qui m’empêche de me rapprocher de lui un peu plus, de découvrir qui se cache derrière ce visage. Je n’ai pas le droit de vouloir en savoir plus, de m’immiscer dans sa vie. Je ne devrai pas lui dire que quoiqu’il arrive, je serai à ses côtés, s’il a besoin d’une épaule ou d’une oreille attentive. Nos statuts ne nous permettent absolument pas un quelconque rapprochement, une quelconque proximité et je me rends bien compte de cette situation si fatale. Mais que puis-je faire ? C’est plus fort que moi et je réalise mon erreur seulement après avoir dit mes mots. Je m’en veux, beaucoup. Je sais que je n’ai pas ma place dans sa vie, que je ne dois pas être une oreille attentive comme je l’ai si bien souligné. Je n’ai pas ce droit et il faut que mon cerveau s’imprègne de cela, je n’ai aucun droit, aucun statut. Mais que puis-je faire contre mes envies ? Je ne parviens pas à les contrôler chaque fois qu’il est présent. Pourtant, en général, je suis quelqu’un qui parvient à se maitriser, mais il faut croire qu’en sa présence, je ne parviens plus à rien. Il a un mauvais effet sur moi, enfin un mauvais effet qui est étrangement positif d’une certaine façon. Mais dans tous les cas, je me dois de me contrôler.

Malheureusement c’est plus facile à dire qu’à faire. Sans même m’en rendre compte immédiatement, mes lèvres s’en vont vers les siennes, cherchant à retrouver le goût somptueux de ses lèvres, cette saveur si douce et tendre qui m’avait tant manqué. C’est comme si mon corps avait été poussé par quelqu’un d’invisible, comme si mes lèvres avaient été aimantées par les siennes, comme si ce n’était pas moi qui avais agis de la sorte mais une autre personne. Pendant que mes lèvres retrouvent leur consœur, j’espère me faire rejeter par Roy. Ce n’est pas que j’espère car au fond de moi, je souhaite qu’il m’accepte, qu’il prolonge le baiser, mais ses mots me reviennent en mémoire et je sais, enfin, je pense, qu’il va me repousser, s’éloigner de moi le plus vite possible. Et il le faut de toute manière, car si ce n’est pas lui qui le fait, ce n’est sûrement pas moi qui le ferai. Je ne peux pas m’empêcher d’être attiré par cet homme, même si je le voulais, je ne pourrai pas, je le sais. Ou alors je me voile simplement la face car ce que je veux vraiment ce n’est pas de m’éloigner de lui, bien au contraire, alors forcément c’est d’autant plus compliqué de le repousser. Pourquoi donc cet homme existe-t-il ? Les choses seraient tellement plus simples mais elles sont malheureusement compliquées. Et en plus de cela, à ma grande surprise au lieu de me repousser, je sens les lèvres de Roy répondre aux miennes, emballant ainsi mon cœur. Je ne demandais pas mieux. Je sais que je ne devrai pas me réjouir autant mais je ne peux m’empêcher d’être euphorique en mon fond intérieur. C’est avec une douceur extrême que nos deux langues se joignent l’une à l’autre, me perdant totalement dans cette délicatesse. Mes lèvres et moi-même se font une joie de retrouver ces saveurs si longtemps perdues. Je sens que tout mon être jubile et qu’un sourire se forme légèrement avec ce baiser. Je suis heureuse, voilà tout. Je n’ai pas envie que ce baiser prenne fin, je veux le prolonger, avoir le goût de ses lèvres, encore et encore, Mais à bout de souffle, je dois me résoudre à m’éloigner de lui, encore sous le charme de ce baiser. Je frissonne quand ses doigts viennent toucher mes joues. Je me sens si faible, et si heureuse à la fois. Je sais que je ne devrai pas, mais c’est plus fort que moi.

Je me mords nerveusement les lèvres, tout en gardant mes yeux fixés sur son visage. Je crains ce qu’il va dire par la suite et je sais pertinemment que ce qu’il va dire est verdict. Que l’on ne devrait pas, que ça ne peut pas se faire, que nous avons des statuts trop différents, que l’on risque tous les deux d’être dans une situation délicate et ainsi de suite, et je sais au fond de moi qu’il aura raison. Je baisse les yeux, quelque peu honteuse de moi. J’ai l’impression que par ma faute, Roy risque d’avoir des ennuis et qu’en plus, il est poussé à agir ainsi, par ma faute, encore une fois. Je n’ai pas le temps de réfléchir plus qu’il prend mon visage entre ses mains, approchant de nouveau ses lèvres des miennes. Je me laisse faire, sans broncher ni ciller, fermant les yeux pour profiter de cet intense baiser. Je chasse toutes ces pensées négatives et ces questionnements pour profiter de chaque seconde de ce baiser. Je n’ai pas envie de me prendre la tête, je veux juste profiter, encore quelques instants. Je me laisse donc aller à ce baiser, goûtant chaque parcelle de ses lèvres. Lorsque ses lèvres quittent de nouveau les miennes, je me mords nerveusement les lèvres. Je sais ce que s’est, le fait que ça soit plus fort que lui, tout comme c’est plus fort que moi. Je me remets difficilement de ces deux baisers mais finis tout de même par ouvrir la bouche. « Moi aussi c’est plus fort que moi . . . et je te jure que j’aimerai ne pas être étudiante dans la même école que toi, de ne pas avoir cet obstacle . . . mais je ne veux pas non plus que tu ais des soucis par ma faute, je ne veux pas être un poids supplémentaire pour toi » dis-je d’une toute petite voix. Je ne dis pas vouloir abandonner, non au contraire, ce n’est pas du tout ce que je dis depuis le début, ce que j’ai affirmé en le revoyant, mais je ne veux pas qu’il risque sa place et puis après tout, ne suis-je pas qu’une fille d’un soir ? « Et puis . . . au final, je ne sais encore rien de toi, réellement . . . bien sûr j’aimerai te connaître mieux, plus, parce que je ne sais pour quelle raison, mais tu m’attires, tu es une sorte d’aimant auquel je ne peux fuir mais comme tu l’as si bien dit, c’est compliqué et puis . . . ». Je pousse un long soupir et ne sais plus quoi dire. Les mots se perdent dans mon esprit. « Je veux continuer à te voir, réellement ! Apprendre à te connaître petit à petit. Je n’ai jamais ressenti autant d’attirance pour un homme, autant de curiosité, alors . . . je ne sais pas ». Que doit-on faire ? Telle est la question . . .


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Ce message a été posté Sam 7 Nov - 20:37
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Tout ceci était beaucoup trop étrange. Le professeur lui-même peinait à se comprendre, ses réactions aussi d’ailleurs. Il était le premier à dire qu’il ne voulait penser qu’à son fils, qu’il refusait de se caser pour le moment ainsi que de s’attacher à qui que ce soit. Il s’était toujours mis des barrières depuis sa séparation avec Saori afin de se concentrer sur l’éducation d’Haru. Bien sûr, il avait déjà eu des relations d’un soir, certaines ayant duré plus qu’une nuit néanmoins il y avait toujours mis un terme rapidement. L’enfant ne s’était jamais rendu compte de cela parce que Roy tentait d’être discret, il tentait de ne pas alarmer le garçon qui pourrait rapidement se poser des questions et il se voyait mal lui dire qu’en réalité, il ne faisait que jouer aux montagnes russes. Tout le monde lui avait répété que, autant pour son fils que pour lui, rencontrer quelqu’un pourrait leur être bénéfique et lui avait toujours refusé cette idée. Il n’avait pas envie de s’attacher de plus bel, prendre le risque de briser une nouvelle relation et rendre malheureux Haru qui aurait vu une potentielle mère dans la petite amie de son père. Et voilà que l’enseignant enchaînait les bêtises en se retrouvant attiré pas par n’importe quelle fille mais par une étudiante. C’était mal, pas raisonnable et il devrait arrêter de s’enfoncer. Seulement comment expliquer que tout ceci était plus fort que lui ? On lui avait demandé d’apprendre à être plus égoïste. Certainement qu’on ne souhaitait pas qu’il le soit autant cependant qu’est-ce qu’il y pouvait lui si Yeo Jin semblait s’être démarquée plus que d’autres ? Ou plutôt qu’elle avait cet effet sur sa personne qui l’empêchait de la fuir réellement comme il aurait dû le faire depuis le début. Le fait qu’il soit aussi vulnérable y jouait probablement cependant Roy en avait envie... Il avait envie de penser à lui, à ses désirs, juste une fois parce que s’il ne le faisait pas, il finirait par se noyer sans même avoir eu le temps de s’en rendre compte. Il ne voulait pas être seul. Plus maintenant. Encore moins alors que cette demoiselle se trouvait devant ses yeux et qu’elle le charmait d’une bien drôle de manière.

Son pouce caressait à nouveau sa joue pendant qu’elle parlait et que lui la contemplait d’un tendre sourire. Oui, c’était vraiment bizarre. Bizarre de ressentir toutes ses émotions alors qu’il ne la connaissait pas à proprement parler. C’était cette aura que l’étudiante dégageait qui le faisait doucement chavirer. Plus les mots résonnaient dans ses oreilles, plus Roy ne pouvait qu’admirer un peu plus la jeune femme qu’il avait devant lui. Elle était si franche dans ses sentiments que ça l’en déstabilisait bien qu’il n’en montra rien, persistant à lui sourire chaleureusement, sans jamais cesser les mouvements que ses phalanges effectuaient sur son visage.

- Je ne veux pas me prendre la tête, Finit par répondre le jeune homme avec sincérité, Je veux dire... Pour une fois, je n’ai pas envie de chercher à savoir si c’est bien ou mal... Je réfléchis toujours trop et à cause de ça, je suis sûr que je suis passé à côté de pleins de belles choses.

Il ne voulait pas faire quelque chose qu’il regretterait et s’il s’en allait, s’il mettait un terme à tout ça. C’était à coup sûr ce qui arriverait. Peut-être qu’il en souffrirait, peut-être que d’autres risquait d’en pâtir par sa faute mais il ne voulait pas se poser de questions. Il voulait suivre le feeling de ses envies comme le faisait de nombreuses personnes autour de lui et que lui en avait longtemps été incapable. Assurément que ça aurait été mieux qu’il agisse ainsi dans d’autres situations et qu’aujourd’hui il soit plus raisonnablement toutefois le professeur ne paraissait pas y parvenir. A quoi bon se retenir si d’avance, on savait qu’on n’y arriverait pas ? Il ne voulait pas se mentir ni de vivre avec une nouvelle frustration au creux du coeur.

- Je ne sais pas être aussi franc que toi, enfin, je veux dire, j’en suis pas capable parce que... Et bien, je suis comme ça...

Un léger rire trahissant sa gêne s’enfuit de sa bouche alors qu’il rompit l’échange entre leurs pupilles pendant l’espace de quelques secondes avant de la contempler de plus bel.

- Mais je ne te considère pas comme un poids. Arrivera ce qui arrivera après tout. On a qu’une vie de toute façon non ? Je te passerais mon numéro si tu veux...

Manière subtile de sous-entendre qu’il n’avait pas envie de s’arrêter là et que lui aussi, il souhaitait la connaître. Ca l’effrayait vraiment. Plus que ce qu’il ne laissait transmettre cependant il n’avait pas envie de passer à côté non plus. Avec délicatesse, il obligea la jeune fille à se rapprocher, allant jusqu’à l’obliger à s’assoir sur ses genoux, sans se soucier de ses blessures qu’il avait au niveau du torse. En cet instant, Roy était tellement obnubilé qu’il n’y pensait en vérité même plus.

- Après, d’accord ? Lui demanda-t-il d’une voix douce, ses phalanges s’amusant à jouer avec les mèches de ses cheveux qu’elles replacèrent derrière son oreille, Il y a réellement quelque chose de bizarre...

Quelque chose d’indescriptible qui le faisait perdre de plus en plus pied mais ce n’était pas désagréable. Au contraire. Ne résistant pas plus longtemps, le garçon avança son visage près du sien avant de prendre possession de ses lèvres une nouvelle fois. A lui aussi, elles lui donnaient l’impression de n’être qu’aimants à leurs jumelles et il aurait aimé ne jamais avoir à s’en détacher. Elle l’attirait. C’était indéniable.



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Ce message a été posté Lun 9 Nov - 21:05
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Je tente de prendre un peu de recul, de faire la fille forte qui est capable d’endosser cette difficulté, qui essaie, en vain, de trouver une solution, une alternative, qui cherche quelque chose pour que cet obstacle le soit moins, qui tente d’accepter le fait d’avoir des statuts totalement différents, mettant en danger chacun de nous, j’essaie de penser aux conséquences de nos actes, d’en parler, que cela fasse en écho, en moi, que je réalise réellement la chose et que je parvienne donc à m’éloigner, un peu, peut-être, ou en tout cas à réfléchir sur cette situation délicate. Mais au fond, je n’en ai pas envie. A vrai dire, je n’ai qu’une envie, c’est de rester là, avec lui, à ses côtés, de profiter encore quelques secondes de sa présence, de goûter encore ses somptueuses lèvres, de toucher sa chair, de sentir ses doigts me caressant le visage, je veux encore avoir ces quelques palpitations qui m’affaiblissent tant, avoir la gorge nouée, sourire si niaisement quand il est là, bref, je n’ai pas non plus envie de me prendre la tête avec ces quelques détails qui persécutent mon pauvre esprit, mais malheureusement, je sais pertinemment que c’est un fait réel et que rapidement la réalité va nous rattraper, je le sais, c’est toujours ainsi. Bien sûr que j’ai envie de profiter de sa présence, sans penser au fait qu’il est professeur dans la même école que moi, mais je sais aussi que les rumeurs peuvent rapidement fuser et qu’il n’y a jamais de fumée sans feu, quoique, tout dépend.

Je frisonne un peu en sentant les doigts de Roy sur ma peau, souriant automatiquement. Je souris encore plus en entendant sa réponse. Je suis heureuse qu’il dise cela, car au fond, c’est ce que je pense aussi, je veux profiter pour ne pas avoir de regrets, je ne veux pas me dire que j’aurai dû agir de telle ou telle manière, je veux juste faire ce que je souhaite le plus et je souhaite profiter de sa présence, comme il se doit, mais le fait est que je ne veux pas non plus qu’il ait des problèmes par ma faute, je crains surtout cela. Autant je n’ai pas peur pour moi, autant j’ai peur pour lui. En tant qu’élève la sanction est souvent moins importante, moins néfaste que pour un professeur, alors forcément, je crains un peu pour lui. Bien sûr, de nos jours, de plus en plus d’élèves sont proches de certains professeurs, échangeant quelques verres, discutant de temps en temps, se rencontrant parfois à l’extérieur, mais avoir eu une relation sexuelle avec un professeur, là c’est autre chose. Toutefois, je me dis qu’étant dans une école, ayant 20 ans, les choses doivent être moins complexes, puisque je suis majeure et vaccinée. En tout cas, c’est ce que je tente de me dire pour me rassurer. Au passage, cela me fait penser que je ne sais même pas son âge, et qu’il a peut-être 15 ans de plus que moi, voir même plus, mais je doute qu’il soit réellement beaucoup plus âgé que moi, en tout cas, pas plus de 10 ans, mais il est vrai que je ne suis pas au courant de ce petit détail qui paraissait essentiel, auparavant. Maintenant, je me dis que plus âgé ou pas, on ne choisit pas vers qui nous sommes attirés.

Je hoche négativement de la tête. Bien sûr que lui aussi sait s’exprimer, la preuve est qu’il me dit ce qu’il pense, alors je trouve cela très courageux de sa part, surtout connaissant sa position. Il se sous-estime, il en est capable, mais je le trouve tellement mignon à être gêné à cause de ça que j’ai presque envie de lui sauter au cou et de le serrer dans mes bras, mais je me retiens, de justesse. Je me contente de lui faire un grand sourire, encourageant. Je suis rassurée en plus d’entendre que je ne suis pas un poids, même si au fond de moi, je le ressens un peu comme ça, il aura beau dire le contraire, pour moi, je serai toujours une sorte de poids en plus sur ses épaules. Mais bon, au moins il n’affirme pas que cela est le cas, ça aurait été encore plus complexe pour moi. Il a raison en plus, nous n’avons qu’une vie, alors autant en profiter n’est-ce pas ? Il est préférable d’avoir une vie sans regrets, d’avoir profité, d’avoir saisi les opportunités que la vie nous a offertes, au lieu de fuir à chaque fois, par crainte des représailles. Ce n’est plus une vie dans ce cas-là.

J’avale difficilement ma salive lorsqu’il me propose de me donner son numéro. Oh ? Je suis tellement surprise que je me mets bêtement à rougir, écarquillant les yeux comme si on venait de m’annoncer une nouvelle des plus surprenantes. Est-ce que ça veut dire que je peux le contacter plus tard ? Si besoin ? Est-ce une perche tendue vers moi ? Je ne sais pas quoi dire, ni quoi répondre. Bien sûr que j’ai envie d’avoir son numéro et je ne peux pas refuser une telle offre, mais oserais-je par la suite le contacter ? Je ne sais pas. M’enfin je suis heureuse d’avoir la chance de pouvoir prendre son numéro, c’est déjà un début vers la connaissance de qui il est. Je n’ai pas le temps de répondre ou de dire quoique ce soit que je me trouve obligé de s’asseoir sur ses genoux. C’est . . . tellement . . . bizarre. Il y a quelques minutes en arrière c’était le choc, le sentiment que rien n’était plus possible entre nous malgré mon envie, et là, c’était tout le contraire, comme si tout allait bien, comme s’il n’y avait aucun problème. C’est particulièrement perturbant. Et puis je ne sais même pas quoi penser de tout ça, c’est trop d’un coup, je ne m’attendais pas à me retrouver dans une telle situation. Je suis totalement déstabilisée et je me laisse faire, comme un agneau, ne sachant pas quoi dire ni quoi faire. J’ai l’impression que tout ceci est irréel. Et je confirme il y a quelque chose de bizarre, de trop bizarre. C’est  . . . je ne sais pas, je n’ai aucun mot pour décrire cet enchainement d’évènements. Je me sens juste comme sur un petit nuage.

Je laisse Roy s’accaparer de mes lèvres une nouvelle fois  et glisse mes mains vers sa nuque, caressant celle-ci avec délicatesse et accentuant le baiser. Ma langue se fraie un chemin jusqu’à sa partenaire, profitant de cet intense baiser. Mon souffle se coupe, se perd, mais je n’ai pas envie de m’éloigner de lui, pas envie de rompre ce baiser si passionné. J’oublie tous les tracas, les obstacles entre nous et profite de ce partage si intense. Je sais que ce n’est que la deuxième fois que l’on se voit mais cet homme me charme juste par sa présence, il y a quelque chose chez lui qui m’attraie, quelque chose qui me pousse toujours un peu plus vers lui. Perdant mon souffle, je me résigne à m’éloigner un peu de lui, tout en gardant quand même une certaine proximité. « Merci »dis-je en murmurant et en faisant un sourire. Je ne sais pas pourquoi exactement je lui dis merci, mais c’est la seule chose que je parviens à dire pour le moment. Je dessine, tendrement, avec mes doigts son visage. « Soyons fous alors ! On verra bien ce qu’il se passera, prenons le risque d’écouter nos envies ». Un énorme risque même, mais puisque cela doit être ainsi, alors ça sera comme ça. « Au fait . . . », je racle ma gorge, hésitante un peu, « je ne veux pas gâcher l’ambiance mais . . . . ». Je ne sais pas si je peux lui demander ça, là maintenant. Tant pis, c’est la seule question qui brûle mes lèvres et que j’ai envie de savoir, « tu as quel âge, non pas que l’écart d’âge me gêne, mais j’aimerai juste savoir si je suis attirée par un homme de 35 ans ou pas ! Non parce que tu vois . . . si tu es autant âgé, c’est que tu as . . . enfin je veux dire . . . dans ma vie je n’ai eu qu’une attirance et donc . . . ». Je lève les yeux en haut, me mordant les lèvres. Comment dire que j’ai peur d’être trop inexpérimentée. Autant oublier. « Oublie, oublie » dis-je en l’embrassant pour ne pas avoir sa réponse.


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Ce message a été posté Mar 10 Nov - 17:13
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Roy était également quelqu’un de paradoxal. Un coup il disait blanc, l’autre il disait noir. Il n’était pas capable de se décider quant à ce qu’il voulait. Probablement à cause du fait que lui-même était perdu dans sa vie et qu’il ne savait pas exactement dans quelle direction il devait aller. C’était vrai qu’ils ne devraient pas faire ça, sa raison en lui lui criait qu’il était encore temps de reculer, de faire marche arrière et déclarer que tous deux ne pouvaient pas se lancer dans ce genre de relation. Il avait ses principes et le pourquoi il avait réagi au quart de tour quand il avait découvert que Yeo Jin était une étudiante. Parce que c’était mal. Le professeur en avait conscience mieux que quiconque cependant se retrouver enfermé avec elle ici, ressentir toute cette chaleur qui encombrait son être et provoquait de nouvelles sensations... Il n’était pas en mesure de les ignorer. Jamais Roy aurait cru pouvoir éprouver de telles sentiments pour une inconnue qui l’attirait physiquement, qui le faisait doucement chavirer sans qu’il ne puisse correctement l’expliquer. Il y avait quelque chose de mystérieux dans cette attirance, quelque chose qui l’effrayait autant que le rendait curieux. Et il ne voulait pas passer à côté parce que se connaissant, il regretterait à l’avenir s’il n’avait pas suivi le flux de ses envies. Quand il la contemplait, ses prunelles peinaient à se détacher de son visage qui le charmait plus que de raison. Tel un aimant qui cherche à retrouver sa moitié, il ressentait les mêmes émotions, une attraction physique immense qui l’obligeait à se contenir pour ne pas flancher plus qu’il ne l’avait déjà fait jusqu’ici. C’était vrai, Roy ignorait tout d’elle tout comme la demoiselle ne savait rien de lui non plus... Et pourtant, rien qu’en l’observant, il avait l’impression de la connaître depuis toujours, comme si tout cela était inévitable. Même s’il choisissait d’y mettre un terme, il y aurait tout le temps ce côté de son coeur qui la chercherait et qui aurait envie de l’embrasser, de ne faire qu’un avec elle. Parfois dans la vie, il y avait des choses qui surgissaient sur notre chemin, sur notre âme et il était inutile de vouloir comprendre parce que nombreuses sont les sensations, les situations inexplicables. C’est ainsi. Voilà tout.

S’il avait changé d’avis, c’était simplement parce que l’enseignant en avait assez de se fier à ses principes plutôt qu’à ses envies. Certainement qu’au fond, il se rebellait contre cette vie qu’il avait toujours tenté de respecter, à qui il s’était sans arrêt plier pour le bonheur des autres, pour l’honneur de sa famille aussi. Aujourd’hui tout ça semblait tellement lui passait au-dessus de la tête que le garçon préférait succomber sans avoir à se poser des questions. Peut-être qu’on apprendrait ce qu’ils avaient fait, peut-être qu’on découvrirait à quel point ils étaient proches et peut-être même qu’on le reverrait mais pour une fois, Roy les envoyait tous balader puisque de toute manière, il y a aussi des choses qui ne se contrôlent pas. Yeo Jin n’était même pas son élève, cela serait tellement injuste.

Ses phalanges se perdirent dans sa longue chevelure, sans que ses yeux ne parviennent à la quitter du regard, la contemplant toujours avec autant de douceur et d’envie. Beaucoup d’envie. Certes, elle était jeune seulement il n’y avait pas d’âge pour ce genre de sentiment et le fait était qu’elle restait incroyablement belle. Ses lèvres l’attiraient, l’appelaient encore et encore si bien qu’il aurait aimé les unir à nouveau, privé par sa vis-à-vis qui avait repris la parole. Des mots qui lui écorchèrent un sourire alors que lui-même avait choisi volontairement de ne pas lui demander son âge. Si elle n’était pas majeure, ce n’était pas uniquement en tant qu’enseignant qu’il aurait des problèmes mais en tant qu’homme également alors il avait préféré ne pas lui poser la question. Savoir était prendre le risque de devoir briser ça et si sa conscience lui dictait le contraire, il n’en éprouvait aucune envie.

De plus, Roy n’était pas en position de la juger ni de se moquer de par ses sous-entendus. S’il était plus âgé, il n’était pas mieux qu’elle. Bien sûr, il avait sûrement plus d’expérience puisqu’il avait vécu des années avec la même personne, il aurait dû se marier et avait même un fils. Cependant, c’était plus une expérience sur la vie qu’une expérience sur les relations en général. Ses doigts gambadant dans ses cheveux, le professeur n’avait pu résister de répondre au baiser, le rendant plus passionné, plus avide au fur et à mesure des secondes qui s’effaçaient. Néanmoins, cette fois-ci il rompit l’échange avant de manquer d’air puis, lui remettant une mèche derrière ses oreilles, il lui arbora une esquisse des plus sincères.

- Je ne suis pas si vieux, Déclara-t-il posément, J’ai vingt huit ans.

Il ne préférait même pas passer au jour où il en aurait trente cinq ni où il sera à cet instant là. La vie était beaucoup trop courte pour s’en inquiéter.

- Et tu sais, l’âge ne fait pas forcément l’expérience. Je n’ai également qu’une relation à mon compteur.

Certes, il avait déjà été attiré par d’autres femmes avec qui il avait partagé une soirée, une nuit cependant le jeune homme ne pouvait pas les compter. Parce que ce qu’il avait pu ressentir pour elle était complètement différent de ce qu’il y avait en cet instant. Yeo Jin était réellement la première à attirer sérieusement son attention depuis son histoire avec Saori, la première à lui donner envie de faire des choses folles irréfléchies.

- Après, bien sûr ça m’a forgé mais ça ne fait pas de moi un expert dans la matière. J’ai fui tout ça pendant des années mais bref...

A son tour, le jeune homme scella leurs lèvres entre elles, n’ayant aucunement envie de parler de cette époque. Peut-être que c’était nécessaire cependant le passé devait rester avec le passé. Il estimait en avoir déjà assez dit. Sa main parcourut le long de son dos, le câlinant de douces et vives caresses pour finalement soulever légèrement son haut et se poser sur sa peau bouillante. Les battements de son coeur avaient adopté un rythme plus effréné alors que Roy lui-même se perdait dans cette bulle incroyable. Cette étudiante avait un effet presque néfaste sur lui, elle le rendait fou et dépendant. Il ne savait pas dans quoi il se lançait toutefois assurément que c’était la folie pure et dure.


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Ce message a été posté Ven 13 Nov - 22:34
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C’est si doux, si plaisant d’être auprès d’un homme tel que Roy. Je veux dire, je me sens bien, à l’aise, j’ai l’impression d’être une petite princesse sur son trône, d’être choyée, appréciée, je me sens plaisante et attirante. Je me sens vivante en tant que femme et j’ai encore plus envie d’être une femme, de me faire jolie, de m’habiller, de faire attention à moi, de prendre soin de moi. Comme quoi le fait d’être attirée par un homme peut totalement donner de bonnes résolutions. M’enfin dans tous les cas, j’aime cette ambiance qui règne dans ce vestiaire, ce sentiment si agréable qui me gagne, ce calme intense qui règne en moi. Je suis bien, terriblement bien, mais jusqu’à quand est-ce que cela va durer ? Je ne sais pas, mais je ne veux pas y penser, durera autant que ça devra, je ne veux pas penser aux lendemains, pour une fois je pense présent. C’est vraiment étrange de penser ainsi, moi qui, en générale, se focalise assez sur le futur, et bien là, je n’en ai pas envie, mais peut-être est-ce juste l’atmosphère qui donne l’impression d’avoir fumé du marijuana et d’être totalement ailleurs, d’avoir des pensées autres. Malgré cette sensation j’ai tout de même une certaine angoisse de ne pas être à la hauteur, ce sentiment d’infériorité, ne pas savoir, pouvoir, satisfaire cet homme. Je ne veux pas me mettre une quelconque pression, toutefois j’ai du mal à me dire que cet homme n’a eu aucune expérience et qu’il en a dû voir des femmes, avec un corps comme le sien. En plus, il a dû avoir des femmes expérimentées dans le domaine alors que moi, je n’ai eu qu’une mauvaise expérience dans ma vie. C’est assez stressant et je hais ce sentiment qui me rend brusquement anxieuse. Je sais que je n’ai pas à l’être, qu’il ne faut pas comparer les humains entre eux, qu’il est normal qu’à mon âge je sois inexpérimentée (enfin tout dépend de comment on se situe), bref, dans tous les cas je sais que je n’ai pas à vouloir être mieux, mais mon Moi intérieur a envie de dépasser les anciennes concurrentes, ce qui est totalement stupide, avouons-le. On ne peut pas comparer ce qui n’est pas comparable, il faut que j’ancre ça dans ma tête.

Après l’avoir embrassé pour calmer mon angoisse et pour ne pas avoir finalement de réponse, Roy finit tout de même par répondre à ma question. Je me sens brusquement soulagée en entendant qu’il n’a que 28 ans. Oh mais c’est bon il n’est pas si vieux que ça, enfin il est même jeune. Je me sens totalement apaisée maintenant. Je m’attendais à vraiment pire, enfin disons que ça n’aurait rien changé au fait que je sois toujours attirée par lui, mais ça m’aurait sûrement rendu légèrement plus angoissée par rapport à cette inexpérience de ma part. Je pense que Roy a dû comprendre ma crainte puisqu’il me précise juste après qu’il n’a eu qu’une seule relation, enfin expérience, réelle je pense parce que je doute qu’il n’ait eu qu’une seule relation. Ce n’est pas que je ne le crois pas, mais un tel homme, comme lui, a forcément eu de brèves relations, d’un soir ou de deux soirs, en tout cas, cela me rassure quand même de savoir qu’il n’a connu qu’une relation, mais en même temps, ce n’est pas que je trouve cela bizarre mais presque. Non parce qu’il est quand même très séduisant et que je suis certaine que beaucoup de femmes sont venues à lui pour le séduire. Mais je ne préfère pas insister là-dessus et puis s’il dit qu’il a fui, cela peut s’expliquer. J’ai fui le monde pendant des années aussi, pour me forger, me créer une carapace, cela m’a pris du temps, mais je suis finalement sortie de ma bulle et je suis ressortie différente, enfin presque. Je pense que sa dernière relation a eu lui laisser des marques et qu’il avait besoin de temps avant d’entamer quoique ce soit. C’est ce que je me dis en tout cas. Parce qu’au fond, je suis bien loin de savoir la vérité, mais je ne veux pas encore la connaître ou la connaitre tout court.

Je n’ai pas le temps d’ajouter mon mot qu’il m’embrasse de nouveau, de manière plus intense et je sens que la braise du désir commence à me consumer, petit à petit. Oh non . . . je sens que l’enfer va encore me posséder, il faut que je me contrôle, je dois me contrôler. Mais c’est plus facile à penser qu’à faire car sans même que je ne m’en rende compte, je change de position et me mets face à lui, appuyant de plus en plus mes lèvres contre les siennes, désireuses de faire perdurer le baiser. Mes mains s’en vont instinctivement sur son torse, caressant délicatement sa peau. Le feu de l’envie prend totalement possession de moi. Ça y est, je ne peux plus reculer, j’ai réellement envie de lui maintenant, mais je ne sais pas, est-ce que lui aussi le veut ? Et puis est-ce le bon endroit pour assouvir nos besoins primitifs ? Oh qu’importe ! L’envie me fait dire que le lieu n’a pas son importance. Je plonge mon regard dans le sien tout en dégrafant mon soutien-gorge et en lui mordant la lèvre (une vraie bête), essayant de voir dans son regard un accord pour continuer à aller plus loin.

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Ce message a été posté Lun 16 Nov - 23:08
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Comme quoi l’attirance pouvait être un véritable démon, à vous en faire perdre vos moyens et la raison. Littéralement. Roy avait déjà eu l’occasion de connaître ça par le passé, de se perdre dans des sentiments nouveaux et choisir de se laisser porter sans réfléchir. Aurait-il souffert autant s’il avait choisi de placer des barrières dans ses relations, s’il n’aurait pas succombé à ce qu’il éprouvait pour Saori à l’époque ? Probablement que tout aurait été différent cependant il ne devait pas s’empêcher de vivre sous prétexte qu’il risquait d’en pâtir. Ces leçons apportaient de l’expérience, cela lui permettait de murir, de devenir quelqu’un de bien, de respectable et qui avait appris à faire plus attention. Apparemment pas assez puisqu’il se laissait chavirer de plus bel mais découvrir quelque chose qu’il n’avait plus vécu depuis des années, au fond, il n’avait pas envie de passer à côté. Cela le rendait curieux, avide de sensation et de faire valser en l’air tous ses principes, être égoïste, retomber dans cette adolescence, cette jeunesse pour laquelle il était passé à côté. C’était idiot cependant, sans explication, cette étudiante lui faisait perdre la tête. Elle l’attirait, énormément alors qu’au bout du compte, le professeur était obligé d’admettre qu’elle était comme une inconnue à ses yeux. A part son corps, ce moment qu’ils avaient partagé, il ignorait tout d’elle. Elle était un mystère à l’état pure mais elle persistait à l’attirer, à lui donner envie de l’embrasser encore et encore, d’apprendre à la connaître et de déceler ce que cachait cette lueur qui brillait dans ses pupilles. Il n’avait pas su résister, scellant leurs lèvres ensemble, retrouvant cette incroyable chaleur qui l’avait habité la première fois. Son être entier en frémissait et l’endroit dans lequel ils se trouvaient ne parut pas tourmenté le garçon non plus. L’envie qu’il éprouvait semblait tellement plus forte que le reste n’avait plus aucune importance.

Ses phalanges choyaient suavement la peau de son dos avant de se décaler pour lui retirer son tee-shirt et revenir l’embrasser ensuite. Les mains qui le touchaient lui le faisaient frissonner plus que de raison et appuyant la sienne contre ses reins, il l’obligea à se coller un peu plus contre lui. Cependant, à son tour Yeo Jin se décala et son regard se mêla au sien, y reflétant toute l’envie, tout le désir qu’il ressentait en cet instant et à quel point, il ne voulait pas reculer. Vu où ils en étaient à présent, cela ne pourrait pas être pire. Il la laissa dégrafer son soutien-gorge avant de l’aider à l’enlever, le jetant au sol pour retrouver ses lèvres qu’il appréciait tant, peinant à s’en détacher. Elles étaient comme un véritable aimant qui refusait de quitter sa moitié bien qu’il n’en aurait pas le choix à un moment ou un autre.

Le plus embêtant dans cette situation était probablement les blessures de l’enseignant qui, malgré tout, n’avait pas d’autres choix que de faire avec la douleur. Il essayait de ne pas y songer, de se focaliser sur l’action cependant lui-même avait un conscience que cette fois-ci, il ne serait sûrement pas capable de tout faire seul, elle allait devoir l’aider mais ce n’était pas le moment de s’inquiéter de cela. Sans jamais se détacher de ses jumelles, il retira sa chemise qui s’écrasa également sur le carrelage des vestiaires alors que ses mains parcouraient le corps dénudé de sa partenaire. Elles s’amusaient à caresser sensuellement le creux de ses reins, remontant le long de sa colonne vertébrale pour ensuite s’en aller sur ses hanches sa taille et se perdre sur sa poitrine qui était à présent dégagé. Non... Désormais, ils ne pourraient plus faire marche arrière. Il en avait beaucoup trop envie pour faire demi-tour. Il la voulait elle. Plus que tout. Et maintenant. Par contre...

- On ne va pas devoir traîner, Lui chuchota Roy, jouant avec ses cheveux quelques secondes avant de retourner l’embrasser.

Ils n’étaient pas n’importe où après tout et il se doutait que Yeo Jin saisirait facilement le sous-entendu. Sa langue se perdit dans une danse des plus ardentes avec la sienne, s’entrelaçant ensemble tandis que ses phalanges se réfugiaient sur sa cuisse, se glissant le long de sa cuisse qu’ils caressèrent avec charme et volupté. Ah. La tentation était des plus extrêmes. Pire encore.


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Ce message a été posté Mar 17 Nov - 18:58
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N’y a t-il pas dans cette scène une once d’adrénaline ? Un sentiment ambivalent entre crainte et excitation ? Quelque chose me faisant vibrer, trembler, suer, frissonner, me faisant perdre toute notion de temps et d’éthique ? Le lieu n’est pas idéal pour faire la moindre petite galipette et le risque de se faire prendre est grand, tellement grand qu’étrangement cela me fait peur comme me rend fébrile. Je me sens encore plus excitée que la première fois comme si ce risque me donne des ailes, me donne encore plus envie, comme si franchir les barrières de l’impossible, de l’interdit me rend toute chose. J’ai l’impression d’avoir perdu totalement la tête à penser ainsi, que mon esprit ne va pas bien, que je suis devenue malade, folle, mais cette folie me rend heureuse, me fait vivre, je me sens vivre, réellement. J’ai connu, pourtant, de l’adrénaline, ce sentiment percutant qui rend bien compte que l’on respire, que l’on est sur cette Terre, mais là, c’est une toute autre forme d’adrénaline, quelque chose de plus intense, de plus fort. Je comprends maintenant pourquoi certains hommes aiment avoir des maîtresses et pourquoi certaines femmes aiment avoir des amants, je ne pense pas que cela soit le fait de voir quelqu’un d’autre qui plaît, d’être aimé par une autre personne que son conjoint ou sa conjointe habituel, habituelle, mais c’est le fait de transgresser les règles de l’acceptable, de devoir se cacher, d’avoir la crainte d’être découvert. J’en suis sûre maintenant, c’est ce que les personnes recherchent lorsqu’elles trompent leurs aimés. Bien sûr, je ne dis pas que je vais le faire dans le futur, je ne suis pas ce genre de femme, bien au contraire, mais je comprends juste désormais ce qui pousse certaines personnes à agir de cette manière.

Très rapidement, mon corps brûle de passion et ne demande qu’à lui appartenir. Ses baisers m’embrasent le corps, celui-ci devenant incroyablement chaud malgré la température extérieure. Mes lèvres retrouvent leur partenaire dans une danse effrénée, sensuelle, ardente. Mon regard se noie dans le sien, le reflet de nos désirs s’y traduisant. Je n’ai plus qu’une envie atteindre la proximité maximale. C’est fou à quel point cet homme me fait réellement perdre la tête. Je sais que je ne devrai pas et qu’au contraire, je devrai m’en éloigner, mais c’est particulièrement difficile. Moi qui pensais il y a quelques semaines encore que les femmes étaient stupides lorsqu’elles ne parvenaient pas à se détacher d’un homme et bien, je crois que je me retrouve dans cette situation que je détestais tant. Roy que je te déteste pour le faire subir autant de choses ! M’enfin, je ne vais pas commencer à me plaindre, pour une fois que quelque chose d’intéressant se passe dans ma vie, autant que j’en profite le plus possible. Je souris quant à sa réflexion. « Ne t’en fais pas, on sera rapide » susurrais-je au creux de son oreille. Certes, je ne sais pas vraiment comment m’y prendre car ce lieu n’est clairement pas pratique, mais il faut bien un peu de difficultés. Doucement mes lèvres s’en vont vers sa blessure, y laissant quelques tendres baisers, pour essayer la douleur qu’il doit ressentir. Mes mains partent jusqu’à son pantalon pour le lui retirer délicatement, tout en me relevant un peu. Aujourd’hui, je maîtrise tout, enfin, en même temps je n’ai pas réellement le choix, déjà parce que je suis celle qui est assise sur lui et ensuite parce que il a une blessure donc autant dire que c’est à moi de faire le tout, ce qui ne me dérange pas du tout. Je lui retire son jean, certes avec difficulté mais j’y arrive quand même, mes lèvres se saisissent en même temps des siennes, m’amusant un peu avec celles-ci. Subtilement je lui enlève ce qui lui reste, soulève avec un petit sourire coquin ma jupe, retire à mon tour ma culotte et l’envoie valser dans les vestiaires. Je me colle un peu plus à lui, rapprochant nos deux corps le plus possible et laisse nos deux corps s’unir, poussant un soupir de satisfaction, l’embrassant de manière intense.

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Ce message a été posté Mer 18 Nov - 17:28
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Comment la situation avait-elle pu prendre un tel tourment ? C’était vrai après tout, qui aurait cru que tout se terminerait ainsi ? Roy était rentré dans les vestiaires, il avait été le premier à déclarer qu’ils ne devaient pas se laisser tenter, qu’ils n’en avaient pas le droit mais il se retrouvait là, assis sur ce band, l’étudiante sur elle tandis qu’ils s’embrassaient. Où était passé sa raison dans tout ça ? Elle paraissait s’être envolée dés lorsque la jeune femme avait commencé à frôler sa peau. N’importe qui serait choqué d’un tel revirement, lui le premier. L’homme respectable qui avait ses principes et qui surtout dégageait une image de lui tellement sage. Voilà l’endroit dans lequel on le retrouvait... Des vestiaires. Rien que cela. A croire que le professeur cachait bien son jeu à moins que ça ne soit cette fille qui le pervertisse et le fasse faire des choses que jamais Roy n’aurait pu concevoir faire auparavant. Aujourd’hui, tous ces sens étaient décuplés, il se sentait comme une bête avide de désir et qui refusait de reculer devant l’adversité. C’était juste tellement bon. Pourquoi s’abstiendrait-il s’il en avait envie ? Plus encore.

Ses phalanges se perdaient dans ses cheveux, les agrippant avec une certaine douceur mêlée de volupté tandis que ses lèvres ne se détachaient pas de leurs jumelles. C’était fantastique. Il aurait voulu pouvoir l’embrasser encore et toujours, la contempler de ses yeux brillant d’envie et effleurer sa peau de ses doigts, la sentir frémir, l’avoir rien que pour lui. Accomplir ce moment une bonne fois pour toute. Yeo Jin était divine, dans tous les sens du terme et elle était incroyable pour réussir à le charmer de la sorte, à le rendre totalement dingue et dépendant de chacun de ses gestes. Des frissons le parcouraient jusqu’à l’échine et la chaleur sous sa peau ne faisait que s’accentuer si bien que l’enseignant se demandait encore combien de temps parviendrait-il à tenir avant qu’il ne résiste plus à cette tentation dévorante. Son pantalon le serrait affreusement et lorsque sa partenaire décida bon de prendre les devant, il ne l’en empêcha pas. Au contraire, sans jamais la quitter du regard, il s’était soulevé légèrement afin de lui offrir plus de facilité pour retirer son vêtement. A peine fut-il dénudé qu’il ne put retenir le gémissement qui avait franchi sa bouche à cause du bien être que cela lui procurait d’être enfin libéré, de ne plus être autant compressé et il n’en était nullement gêné. Probablement qu’il réaliserait l’énorme bêtise qu’il était en train de faire plus tard, en particulier l’endroit mais pour l’instant, Roy avait littéralement la tête ailleurs que dans ses tracas.

L’excitation ne faisait que le gagner un peu plus alors qu’il était spectateur de ce qui se déroulait devant lui. Ce n’était pas désagréable de voir les femmes prendre les devants parfois, il s’en apercevait en ce jour tandis qu’un sourire mesquin étirait ses lèvres avant de l’embrasser de plus bel. Il n’y avait pas de mot pour décrire leur acte... C’était terriblement érotique. Plus qu’obscène mais c’est ce qui rendait cette atmosphère profondément exaltante. Sa main soulevait sa jupe avec sensualité avant que l’étudiante aide leur corps à s’unir enfin ensemble. Leurs langues s’entremêlèrent de plus bel, son bassin se soulevant légèrement afin de donner quelques à-coups et de suivre la cadence. Ses phalanges remontèrent sur le dos de la jeune femme, le griffant suavement avant de retourner se nicher dans ses cheveux qu’ils agrippèrent  par tout ce plaisir qui encombrait son être. Ensuite, ses lèvres se détachèrent pour retrouver son cou qu’elle mordillèrent charnellement avant d’aller embrasser sa poitrine de baisers vifs, prolongés et langoureux. Il aurait pu rester là encore longtemps à la toucher, la caresser, l’embrasser, ne faire qu’un avec elle. Sa plus grande envie était que ce moment ne cesse jamais et gourmand, le professeur avait pris possession de ses lèvres une nouvelle fois dans un échange plus désireux, plus avides. Il en voulait toujours plus. C’était autant excitant qu’effrayant. Les mouvements de son bassin se firent plus forts, plus prononcés et lorsqu’enfin ce sentiment de plénitude le gagna, qu’il atteignit le point de non-retour, il ne restait plus que leur souffle haletant  à tous les deux et ces images intenses de ce qu’ils venaient de faire.

Ses bras s’enroulèrent autour de sa taille, sans qu’il ne la laisse se décaler, il renforça cette étreinte avant de poser sa tête sur son épaule avec délicatesse. Il n’avait pu effacer cette esquisse qui égayait son visage alors qu’il était simplement sur un petit nuage parce que quoi qu’il puisse penser, c’était tellement bon. Tellement revigorant aussi. Il n’y avait pas de mots. Aucun.

- Je crois qu’on ne peut plus revenir en arrière, maintenant, Murmura le garçon entre deux souffles.

L’amusement se lisait dans son intonation puisque de toute manière, il n’avait pas envie de remonter le temps. Tout ceci était trop bizarre... Il avait conscience de la galère dans laquelle il était en train de se mettre mais parfois, dans la vie, il y avait des choses, des évènements qu’on ne contrôlait pas. Encore plus, si on ne souhaitait pas vraiment les contrôler.



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Ce message a été posté Ven 4 Déc - 23:38
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C’est terriblement mal, je le sais, mais je ne peux m’empêcher de jouir de cette exquise douceur, de cette sensualité si palpitante. Cet homme me fait littéralement perdre la tête, me fait agir de manière sale, comme diraient certains, contraire aux principes, me faisant dépasser les limites du possible, de l’acceptable, me mettant dans une position délicate, de femme avide et mesquine. Certes, j’exagère peut-être un peu, beaucoup, mais il faut avouer que la position à laquelle il m’a mise n’est pas réellement confortable, enfin elle ne me déplait pas, loin de là cette idée saugrenue, mais avoir une relation avec son professeur ne m’octroie pas un statut des plus candides, bien au contraire. Mais j’ai fait le choix d’accepter cette place accordée, malgré les risques, les conséquences que cela peut engendrer par la suite. Quelle idée lui aussi d’être aussi charmant et charmeur, d’être aussi plaisant. Pourquoi suis-je aussi une femme si faible ne pouvant contenir son désir face à un homme plus âgé ? Pourquoi les règles universitaires ne priment-elles pas sur mon désir d’être en sa compagnie ? Cela devrait être le cas et cela aurait dû être le cas, mais malheureusement, le vice a su m’emporter, telle une vague déferlante dans ma vie. Je suis victime et actrice de tout cela, mais que puis-je faire ? Je suis de toute manière damnée. Le soir où mon regard a croisé le sien, ma vie a été toute tracée dans les flammes de l’enfer. La tentation est trop forte, que puis-je faire contre, et puis, de toute manière ni lui ni moi nous ne parvenons à nous détacher de cet enfer, alors autant y rester, jusqu’à ce que cela prenne fin, si fin il y a.

Mon corps s’unissant au sien, je sens ma tête qui s’enivre de cette chaleur si intense, le rythme de ma respiration prenant la cadence exigée. Je me mets à trembler de joie, de bonheur. C’est horrible de me dire qu’une telle union me rend si euphorique, me fait perdre autant la tête, j’en ai presque honte et je finis même par rougir. Je ne connais rien encore, ou pas assez, de cet homme et pourtant je me permets de prendre son corps et de lui donner le mien. N’est-ce pas de la folie que d’agir de la sorte ? Mais cette folie m’humanise et me fait vivre comme jamais avant, alors comment puis-je m’en sortir ? Comment me faire soigner ? Y a-t-il un docteur assez suffisamment doué pour me faire sortir de cette emprise ? Car oui je suis prisonnière de cet homme, de ce désir perfide. Tant qu’aucun remède ne m’a été remis, je ne peux m’en sortir seule. Je goûte alors chaque saveur, chaque instant, de cette union. J’ai l’impression de renaître de mes cendres, tel le phénix dans Harry Potter. Une nouvelle vie débute pour moi, enfin façon de parler. Je lâche quelques petits bruits de satisfaction face aux griffures et baisers de mon amant, me noyant dans cet afflux d’excitation. Je deviens de plus en plus avide de sensation et crains déjà la fin de ce moment. Je ne veux pas arrêter, je veux continuer à être possédée, mais je sais pertinemment que toute bonne chose a une fin et j’ai déjà expérimenté une telle fin il y a de cela peu de temps. Je sais quelle est la douleur que je vais ressentir en m’éloignant de Roy et je m’y prépare d’avance. Sans même que je ne puisse contrôler le temps, tout finit par prendre fin, me laissant un goût amer et de ‘’pas assez’’. Il ne faut pas être trop gourmand dans la vie, et il faut savoir profiter des bonnes choses au bon moment.

Un sourire adorable s’affiche sur mon visage lorsque les bras de Roy finissent par m’entourer. Mes lèvres viennent embrasser le haut de sa tête, tandis que mes doigts viennent caresser avec tendresse sa chevelure. Il a bien raison, nous ne pouvons plus revenir en arrière, il est déjà trop tard pour faire demi-tour. Je ne sais pas où cela va nous amener mais autant prendre le futur tel qu’il est, au moins j’en aurai profité et je n’aurai donc, normalement, aucun regret. « Tu as raison, on ne peut plus changer d’avis désormais . . . n’ayons pas de regret » dis-je en relevant sa tête et en l’embrassant tendrement. « Je pense qu’on ne devrait pas trop tarder et se rhabiller immédiatement, évitons quand même d’avoir des ennuis ! ». J’embrasse délicatement son front et m’éloigne, à contre cœur de lui, essayant de retrouver mes vêtements éparpillés et me rhabillant à la vitesse de l’éclair.

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Ce message a été posté Lun 7 Déc - 16:40
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C’était complètement fou. Yeo Jin le rendait tellement différent que Roy ne parvenait pas à expliquer pourquoi. Ni comment on pouvait désirer autant quelqu’un. Il n’avait pas le souvenir d’avoir déjà désiré quelqu’un comme il la désirait elle. Avec Saori, c’était plus doux, plus romantique, plus sage aussi. Ce n’était pas parce qu’il n’avait pas envie d’elle juste qu’il la désirait d’une autre manière que cette étudiante. Avec elle, c’était à la fois frustrant, à la fois tellement bon, comme un bonbon dont on a du mal à résister, qu’on aimerait toujours avoir sur soit parce que l’envie d’y goûter est trop forte. Elle dégageait en lui une attraction débordante, un sentiment qu’il n’était pas en mesure de contrôler et qui, quoi qu’elle fasse, l’obligeait à la ramener vers elle. La différence avec son ex-fiancée était sûrement le fait que l’attirance avait, dés le départ, était plus physique qu’autre chose. Yeo Jin avait un charme exceptionnel, une aura qui le rendait fou. Plus encore. Et malgré tout, cela lui donnait envie de la connaître un peu plus, de briser ses principes, même sa sagesse d’ailleurs. Jamais auparavant le professeur n’aurait fait ça dans un tel endroit. Il en était le premier surpris cependant quelque part, ce n’était pas plus mal de dépasser ses limites parfois, de se sentir libre et de n’avoir rien à faire de ce qu’il y a autour. Pour la première fois depuis longtemps, Roy avait l’impression d’être bien, comme si un vent frais soufflait sur sa vie. Parce qu’il ne se souciait pas des contraintes, qu’il pensait à lui et pas aux conséquences. Enfin si, il y pensait évidemment cependant il se disait qu’on ne vivait qu’une fois donc qu’au pire, il aviserait. Il ne voulait simplement pas avoir de regrets ni passer à côté de quelque chose qui pourrait être fantastique. De toute façon, qu’il le veuille ou non, c’était une chose qu’il n’était pas en mesure de maîtrise. Aujourd’hui en était l’exemple même... Il avait essayé d’agir en bon garçon, en bon enseignant qu’il était cependant il n’avait pas réussi et avait craqué à cause de ce désir, cette tension, entre eux qui étaient beaucoup trop forts.

Le fait était qu’il ne pouvait pas mettre de mots sur cette relation, plutôt indécente, et sur ses sentiments. Est-ce qu’ils étaient quelque chose ou juste deux partenaires qui prenaient du plaisir lorsqu’ils en avaient envie ? Le temps n’était certainement pas au question et en vérité, il préférait ne pas avoir à se tracasser, à voir ce que l’avenir leur réservait, ce que Yeo Jin aurait envie, ce qu’elle ferait. Un sourire traça ses lèvres face à ce tendre baiser puis acquiesçant, le jeune homme s’était levé pour commencer à se rhabiller à son tour. Les battements de son coeur ne paraissaient pas vouloir se calmer à cause de cet acte fou que tous deux venaient de partager. Plus jamais Roy ne verrait les vestiaires de la même manière. Malgré lui il n’en revenait pas d’avoir fait ça ici mais une pointe d’excitation s’accentuait en lui. Il avouait que faire ce genre de chose dans des endroits insolites, ça dégageait une certaine adrénaline, une envie plus forte, plus puissante. Et il savait qu’il ne serait même pas contre de recommencer.

Farfouillant dans son sac ensuite, il gribouilla quelques notes sur un papier puis se tourna vers sa vis-à-vis afin de lui donner.

- Mon numéro, appelle-moi quand tu en auras envie, Rétorqua le jeune homme calmement, Je ne te demande pas le tien. Ca t’obligera à me contacter comme ça.

Un léger rire franchit ses lèvres avant qu’il ne ferme son sac de sport. Il ignorait si Yeo Jin le ferait cependant au fond, il savait que lui n’aurait sûrement pas été capable de le faire. Ce n’était pas parce qu’il avait vingt huit ans qu’il avait de l’expérience, ni qu’il n’était pas mal à l’aise dans ce genre de situation. Principalement s’il était enseignant et elle, étudiante. Lui souriant, il lui conseilla de sortir en premier, il s’en irait quelques minutes après elle. Quand il y songeait, Roy n’avait pas le sentiment de se reconnaître toutefois dans la vie, il y avait ces moments où il fallait d’arrêter d’écouter sa raison et se pencher sur ce que lui contait son coeur.


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Destiny is a bad game, but i can't stop playing it [Feat. Roy]

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