Il fallait le dire, depuis les vacances d'été Narumi n'était pas retourné à RPS. Sa flemme légendaire l'avait conduite à rester collée toutes les vacances à son grand frère chéri. Il devait en avoir marre  de la voir trainer toujours à ses côtés, mais Narumi n'y pouvait rien, elle éprouvait le besoin de veiller à sa manière sur son grand frère. Mais aujourd'hui c'était la reprise des cours, forcément Narumi ce sentait presque obligé d'aller à RPS, mais elle n'avait pas vraiment le choix.. Elle devait prouver à son père qu'elle aussi avait sa place dans le monde du showbizz et pour cela elle devait prendre sur elle, affronter les cours, chose qu'elle détestait plus qu'autre chose.. La danse c'était toute sa vie, mais les cours ça lui filait la gerbe pour rester poli. Narumi était de base une fille complètement paresseuse, surtout avec les études. Depuis qu'elle n'étudiait pas chez elle, elle s'était laissé vraiment aller et avait  prétexté que c'était parce qu'elle avait des difficultés scolaire, mais bien sûr.

Quoi qu'il en soit, depuis les vacances d'été Narumi avait vraiment changé, rien que physiquement. Des formes avait fait leurs apparitions. Même si c'était des petits seins, une paire de seins c'est toujours ça de vrai. Et puis même, elle avait commencé à s'intéresser à la mode et dépensé sans compter, ce qui lui valait une allure beaucoup plus féminine. Elle commençait à s'assumer. Moins garçon manqué et plus "femme", en même temps il était temps mais son corps lui avait décidé de grandir plus tard. Même que Sei la surveillait beaucoup plus, il trouvait toujours des prétexte pour lui interdire de sortir toute seule le soir, ou de l'accompagné dans des soirées mondaine ou même de presse, histoire de faire plus ou de la pub à la futur starlette. Parce que oui Narumi voulait être une idole. Quoi qu'il en soit pour y arriver elle devait étudier, elle marchait tranquillement dans les couloirs, l'air pensif, avant d’apercevoir Raph'. Entre Raphael et elle c'était vraiment le coup de foudre, amicalement parlant bien sûr. Narumi s'était tout de suite merveilleusement bien entendu avec lui et elle le connaissait depuis pas mal d'année. Il était certainement le seul mec à ne pas la traiter comme une petite princesse ou une chose fragile, et avec lui elle était vraiment naturelle. Tellement que péter et roter n'était plus réserver qu'à son frangin. Elle s'empressait de courir vers lui, un large sourire sur les lèvres, avant de lui taper amicalement l'épaule. " Yo Raph', alors les vacances ? Comment s'était, tu as pu pécho ? "  

Puis il voit ses potes s’arrêter de rire et fixer quelque chose ou quelqu’un droit derrière et de se tirer. Sur le coup, Raphaël a repensé à toutes les conneries qu’il a bien pu faire cette dernière semaine qui aurait pu énerver Nana. Après bon, c’est pas comme si il la craignait (quoique un tout petit peu), c’est juste qu’il en marre qu’elle vienne gueuler au monde entier leurs engagements et ainsi niquer tout ses plans ! Bon. Bien, ok. Il allait se retourner, près à sortir une excuse toute faite emballée dans un très joli papier cadeau avec une étiquette : Qui peut me stopper ? Mais voilà qu’il entendait la voix de Narumi derrière lui. Il poussait un soupire de soulagement. « Putain c’est toi Naru, gros j’ai flippé j’ai cru que c’était l’autre folle qui … » Il ne terminait même pas sa phrase que c’est yeux percutaient de plein fouet une paire de nichon. Hein ? Quoi ? La bouche a moitié grande ouverte, il lève les yeux vers son visage. Oh putain c’est Narumi. POUCE, POUCE, POUCE. Son cerveau fait deux ou trois tours grandes vitesses, et je crois qu’il commence à saigner du nez. UNE INFIRMIERE VITE. « Merde tu les sors d’oû ces nichons ?! » Il comprend rien, depuis quand Narumi est formée pour avoir des boobs ? Il réalise tellement pas qu’il reste là à la fixer les yeux vacillants entre son visage et sa paire de nichons. Merde Raphaël reprend toi ! Il est composé des gênes XX elle a sûrement son radar matage de nibards et la gifle prête à partir. « Ca a été. » Renchérit-il précipitamment comme pour qu’elle oublie avant de sortir d’une manière voulue plus naturelle.  « Quelques unes, tu m’connais y’en a pas trop qui me résiste. Ha ha ha ha … » Puis il finit par se taire et se racler la gorge.  « Et toi alors, tes vacances, tu as des trucs à me raconter ? » BIEN SUR QU’IL Y A DE QUOI RACONTER !

Narumi plissait fortement les yeux, les potes de Raph' était parti, dommage elle aurait bien discuté un peu avec eux. C'était des mecs amusant, bon en même temps niveau expérience amicale tout était à redire avec Narumi.. Elle n'y connaissait rien et puis au pire elle s'en fichait pas mal, l’essentiel c'était qu'elle puisse raconter tout ce qui c'était passé cet été. Mais à en voir la tête de Raph, elle ce demandait si elle avait bien fait de le saluer, le pauvre il semblait complètement perturbé. Narumi plissait les yeux avant de suivre le regard du jeune homme, il fixait ses seins. Elle fit une petite moue avant de poser ses mains dessus en râlant presque. " Tu appelle ça des nichons toi ? C'est des petits pois oui.... Moi qui pensait que j'allais resté plate toute ma vie, cet été ils ont poussé sans prévenir. Pouf, mais faut croire que j'ai pas bu assez de soupe.. C'est vraiment naze, je voulais en avoir des plus gros.. Tu sais comme l'infirmière ! "  Narumi reprit son sérieux avant d'hocher vivement la tête, donnant un coup un peu plus franc sur l'épaule de Raph'. " Le loveur, mon dieu pourquoi je suis pas venue avec toi !! J'aurais aimé voir ça !! Tu m'étonneras toujours tu sais !! "
Si on devait parler des vacances de Narumi, celle-ci ce résumait assez simplement. Son corps avait changé, il était temps, parce qu'elle était plate comme une planche à pain et que même son grand frère Sei la faisait gentiment chier avec ça.. Du coup quand ses seins sont apparut, même si ils étaient aussi gros que des clémentines, il fallait leurs trouver autre chose que des brassières de sport. Du coup elle avait fait péter la carte bleue et dépensé sans compter en sous vêtement, elle y était allé seule et avait demandé conseil à une vendeuse qui ne semblait vraiment pas caler, du coup elle y était retourner avec sa mère. Heureusement qu'elle était là, résultat des courses, Narumi devenait plus femme, et sa garde robe plus sexy. Fallait juste la voir en mini short, exposé ses grandes jambes pâles sur la plage d’Hawaï.

Justement les vacances avaient été riches en émotion. Narumi avait plus ou moins fêter l'arrivé de ses boobs en les montrant de façon assez osé. Elle sortait tout le temps en maillot de bain et avait même prévue de jeter son dévolu sur l'un des serveurs du bar, mais son père avait cassé l'ambiance en disant qu'il fallait rentrer parce qu'il y avait des perturbation à l'agence, résultat les vacances avaient été courtes, du coup elle avait décidé de tenir compagnie à son grand frère, restant tout les jours avec lui, même lors des tournages de pub ou autre. Tout ça en s'habillant presque comme l'une de ses pouf américaine, jusqu'à ce rendre compte finalement qu'elle était vraiment ridicule, du coup elle avait du trouvé un bon moyen de paraitre naturelle et féminine, sous les conseils avisé de Miyuki. Et tout ça c'était trop long à expliquer à Raph. " J'ai du refaire ma garde robe, parce que dame nature a finalement décidé de me donner des formes. Puis je suis partie à Hawaï mais j'ai du revenir ici à cause de l'agence.. Du coup j'ai passé le plus claire de mon temps avec mon frangin.. Et je t'avoue putain ça fait du bien de ressembler enfin à une fille !! " Elle tapotait dans ses mains l'air satisfaite. " Puis j'ai essayé de pécho le serveur du bar..Mais je manquais de temps. Du coup je vais vraiment finir vieille fille.. Même avec ma poitrine.. aussi petite soit t'elle."

C’était un choc, un traumatisme, une bonne nouvelle ? Raphaël ne s’était jamais posé la question sur le sexe de Narumi. Pour lui, les choses étaient claires : elle était un homme. Enfin, un homme avec des traits de femme, une paire de hanche, un certain potentiel niveau tarpé et puis … Non, durant tout ce temps il s’était voilé la face comme un imbécile. Peut-être qu’il ne voulait pas voir cette relation changer, se lancer dans de la retenue et se fixer des limites pour ne pas l’offusquer. Combien de fois lui a-t-il détaillé ses histoires sexuelles allant limite jusqu’à la couleur des téton et la perfection de leurs épilations ? Pauvre Naumi … Lorsqu’on y repense, elle ne semblait pas tout à fait choquée par tout cela, la preuve, elle n’a jamais bronché ! Quoi qu’il en soit, son regard insistant sur cette nouvelle et tout fraichement paire de boobs, elle l’avait remarqué. Et pour la première fois de toute sa vie, il fut comme un peu perturbé qu’elle l’ait grillé. Ce n’était pas n’importe qui, autrement il s’en serait pas mal foutu, mais là il avait un peu l’impression d’observer les couilles d’un de ses potes. Damn, tout ceci est un rêve.

Le tatoué ne put retenir un rire en l’entendant parler de cette découverte qui en fut une pour elle aussi et puis, des nichons de l’infirmière. « Ah c’est vrai qu’elle en a une sacré paire ! Je les aie encore maté hier, je ne m’en lasserai jamais ! » Lançait-il d’un air rêveur et heureux. Oops, cela lui avait échappé. Il n’eut pas le temps de rattraper ses mots qu’elle lui frappait à nouveau l’épaule de son éternelle force de moucherons, comme avant. Cette pensée le fit sourire. Bien que ce soit quelque peu perturbant, elle restait toujours la même et c’était vraiment rassurant. « Rah tu me connais ! » Ricannait-il avant de croiser ses bras contre son torse. « Mais je t’apprendrai un jour à pécho, enfin des mâles du coup maintenant que tu es une vraie femme … Enfin tu vois. » Alerte tebé, alerte tebé, ta gueule Raphaël.

Détourner l’attention vers ses vacances étaient une bonne chose. Et puis, il est vrai que cela l’intéressait. C’est des vrais ? Ca a poussé quand ? En fait son attention et ses pensées ne pouvaient ne pas se tourner vers sa paire de nichon. Raphaël est un Don Juan, un prédateur, un homme à femme et Narumi en était maintenant une. D’un côté il ne voulait rien changer à leur relation mais d’un autre, elle était une femme. Il ne l’avait jamais vu sous cet angle, en tant que femme potentiellement désirable et c’était extrêmement étrange comme nouveau sentiment. « Oui tu m’étonnes. » Riait-il doucement. Si seulement il l’avait su avant lui aussi ! « Comment ça pas assez de temps ? Il ne te faut pas une semaine pour pécho. Rah il va vraiment te falloir de l’entrainement ! » S’exclamait-il avec un sourire. Il s’approchait d’elle pour l’entrainer avec lui. « Viens on va s’asseoir quelque part, tu comprends ma masse musculaire est tellement importante que j’ai du mal à rester debout. » Il sourit à nouveau en avançant avec elle. « C’est tout ce que tu as à me raconter ? Et cet élan de féminité, il te vient d’où hein ? Combien de fois m’as-tu emprunté mes fringues, tu aurais pu demander ceux de ma sœur ou j’ai encore quelques vêtements de conquêtes dans un tiroir ! »

Les deux jeunes gens, continuaient d'avancer dans les couloirs de l'établissement. En même temps Narumi avait du temps à tuer et elle savait que si Raph' voulait s'asseoir comme il disait c'était sans doute pour discuter encore plus longtemps, il était un éternel bavard et ça depuis toujours. Depuis le début Narumi pensait que son meilleur ami savait qu'elle était une fille, mais fallait croire qu'être aussi plate n'avait rien arrangé et cela l'amusait de savoir que pendant tout ce temps Raph' l'avait prit pour un garçon. En même temps les relations amicales c'était pas trop son truc à Narumi elle avait vécu jusqu'au collège recluse comme une none chez elle, alors forcément quand un garçon l'appelle Bro' ou alors lui donne des tapes sur le derrière de temps en temps en parlant de seins et de poitrine, forcément pour Narumi c'était limite devenu quelque chose de totalement banal. Une fois assisse dans un coin un peu plus reculer, Narumi s'étirait tranquillement en baillant avant de froncer les yeux sous les réflexions de son ami. " J'ai besoin d'étudié le sujet avant de me lancer dans quoi que ce soit! C'est subtile les filles tu savais pas ? " Elle tirait la langue avant de finalement rire telle une débile avant de tout simplement lui raconter sa version des choses. " J'ai jamais été une pro de la mode, puis tes vêtements ils étaient plus confortables que ceux des filles! La je tuerais pour un enfiler un de tes t-shirts, puis les talons... Parlons en c'est une invention créer par un homme pour éviter aux nanas de s'enfuirent trop vite!! " Elle sortit de son sac un paquet de bonbon en le tendant juste sous le nez de son ami.

" Tiens je t'ai apporté ça, mon petit doigt me disais bien que tu crevais la dalle..." Narumi avait toujours un sixième sens quand ça concernait Raph', puis elle le connaissait depuis tellement longtemps, elle avait dormit plusieurs fois chez lui. Elle partageait tout et donc c'était tout naturel qu'elle lui offre des bonbons, à condition qu'il ne mange pas tout parce que sincèrement elle était généreuse mais avec la bouffe fallait pas plaisanter. "Puis pour les vêtements de conquêtes, je connais ton genre et j'suis pas comme ça.. Les strings très peu pour moi heeeein !! Puis je sais pas c'est crade si c'est pas lavé. " Elle attrapait un dragibus vert qu'elle mit directement dans sa bouche, mâchonnant la friandise comme d'habitude, son attitude de garçon manqué avec sa bouille d'ange était vraiment un énorme contraste mais peut importe, Narumi était ce qu'elle était et elle devait assumer maintenant cette paire de nichons qui avait poussé... " Du coup raconte moi l'art de la drague, apprends moi tout ce que tu sais !! J'veux pas finir vieille fille. " Et elle était véritablement sérieuse, tellement sérieuse qu'elle obligerait presque Raph' de lui enseigner ses secrets, il n'y avait pas que lui qui pouvait pécho, elle aussi maintenant qu'elle était une vraie femme.  

Sa poitrine était un choc dont Raphaël ne se remettrait sûrement jamais. Déjà de un son poto avec qui il a peu respecté par les mots et à qui à tant raconté ses actes est une homme et puis le pire, c’est qu’il la trouve presque canon avec une paire de nibard pas mal. Damn, jamais il n’aurait pu imaginer cela un jour ; baver devant les eins de son pote ! Mais au moins, rien ne changeait dans leurs relations hein ? C’est pas deux jolies clémentines qui vont changer leur amitié ? Ils vont toujurs pouvoir parler meufs, cul et autre mensonge comme avec un mec ? En tout cas, rien ne semblait avoir changé pour le moment. Ce Ne serai pas plus mal par ailleurs, Raphaël l’aime beaucoup, garçon ou pas.

Ils s’étaient alors posés dans un coin tranquille de la faculté pour parler aisément de tout ce qu’ils avaient ratés. Et visiblement, c’était le mot, le tatoué en avait raté des choses ! Un sourire s’affichait par ailleurs sur ses lèvres lorsqu’elle annonçait que les femmes étaient compliquées. Ah ça oui, il l’avait remarqué tiens ! M’enfin avec le temps, il avait appris à détourner quelques esprits qu’il jugeait faible, manipulable pour obtenir ce qu’il voulait. Quoique, il savait maintenant bluffer n’importe qui lorsqu’on y repense. Cela pourrait paraître tout à fait dégueulasse, goujat et infecte, mais c’était tout Raphaël et personne ne pourrait le changer … « Tu parles ! Des fois j’me dis que l’espèce féminine vient d’une autre planète. » Rajoute t-il sincèrement avant de rire davantage en l’écoutant poursuivre son discours. Il est clair qu’il se sentait chanceux de pouvoir porter des vêtements amples et non oppressants comme les femmes. Sans parler des strings qui doivent leurs scier les fesses et les talons qui leur démontent les pieds … Bien que étrangement, tout ceci soit des détails qu’il apprécie fortement chez les demoiselles. Mais avant qu’il ne réponde quoi que ce soit, elle sortait son paquet de bonbon. Alors là, alors là … « Putain tu me connais vraiment trop ! » Ce n’était pas difficile, il a toujours la dalle mais bon … Il ouvrait alors le paquet et en mis un immédiatement dans sa bouche. « Tu gères ma couille. » Rah les bonnes habitudes. Il prit un air choqué alors qu’elle parlait de string pas lavé ! « Ils sont lavés très chère ! Je les met dans le panier, ma sœur les lave et dès qu’il y a un sous-vêtement qui n’est pas à elle, elle sait que ça vient de moi. Ca peut toujours dépanner des coquines à qui tu arraches carrément le truc tu vois. Je t’apprendrai ! » Déclare t-il avec naturel en mettant un nouveau bonbon dans sa bouche. « Qu’est ce que tu veux savoir ? » Demandait-il en levant légèrement un sourcil. « Tu veux te poser ? Parce que ça je te dis direct, c’est pas trop mon délire ou alors juste un p’tit coup ? Déjà je te dirais de faire la fille qui se fait désirer quoique tu veuilles. C’est marrant pour personne dans tout les cas. Après cela dépend ce que tu veux. Dit moi tout ! »