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 Le silence est d'or {reimei}

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 17 Déc - 20:36


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again Because a vision softly creeping, Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain, still remains Within the sound of silence In restless dreams I walked alone, Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, That split the night and touched the sound of silence.


Dehors, il pleut. D'un air rêveur je m'évade à chacune des gouttes qui percutent la vitre. Juste durant un instant j'aimerai être quelqu'un d'autre. Le prof parle, sa voix résonne mais mon esprit est autre part, vagabonnant dans mes rêves les plus profonds.

La sonnerie retentit annonçant la fin du cours d'art antique, ce qui me fait sursauter et rire mes camarades de classe. Mon regard se pose sur mes chaussures alors que je sors de là rouge comme une pivoine. Je déteste me faire remarquer. Je fonce dans les couloirs sans regarder où je vais. Mes pas me conduisent en dehors des bâtiments où je me sens en sécurité. Mais je m'en moque. Là, à cet instant, je veux ma chambre, mon havre de paix. Être loin de tous. Sauf que le chemin entre l'Université et le consulat je le connais en voiture, pas à pied.

La pluie est toujours là, m'accompagnant dans la recherche de mon chez moi. Dès que je croise une flaque d'eau, je ne peux m'empêcher d'y sauter à pied joint. C'est ainsi que je suis, insouciante, ne pensant pas que des personnes n'apprécient pas mes enfantillages. Comment le pourrais-je, vu que c'est la première fois que je me retrouve à Tokyo seule.

Tu ne sais pas faire attention? La voix derrière-moi, me fait peur. Doucement, je me retourne pour regarder celui qui vient de parler. Une tâche d'eau sur son sweat. Mon regard passe automatiquement en mode paniqué, alors que je regarde de nouveau mes pieds. Excuse-toi! Aucuns mots ne sort de mes lèvres, alors que je me recule tout doucement pour pouvoir partir loin de lui et de ses amis. Un pas en arrière, deux pas en arrière, trois pas, je me retourne pour courir aussi vite que je le peux. Père, m'a toujours dit que je ne devais pas m'abaisser à parler à une personne inférieur à moi. Mais je crois que son conseil n'est pas bon. Je bifurque dans une rue mais me retrouve dans un cul de sac. Tremblante, je me retourne pour les voir arriver. Pestant contre moi-même et mon envie d'aventure. Si Rin était là, jamais tout ceci ne serait arrivé. Oh oh! tu ne pourras plus nous échapper. Je l'entends donner des ordres à ses amis, deux s'approchent de moi, pour me tenir chacun un bras. Je le vois s'approcher de moi avant de fermer les yeux. J'attends de recevoir la gifle qu'il veut me donner.




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Ce message a été posté Jeu 17 Déc - 22:20
silence is golden

ai & reimei
▬ when it gets hard, you know it can get hard sometimes, It is the only thing that makes us feel alive ♫

Il pleuvait dehors. Trop. Beaucoup trop. Et Reimei aurait bien voulu être ailleurs que sous la pluie. Partout sauf là. Sauf que non il était dans les rues de Tôkyô effectuant ce qu’il devait faire afin de ne pas tomber dans les mauvaises grâces de l’Oyabun, le chef de sa Famille. Il était déjà fort aimable de leur part de le laisser en vie alors qu’il avait fini en prison, remercions le fait d’être le préféré du patron, mieux valait se tenir à carreaux et bien faire son boulot. Et le boulot de Reimei c’était de récolter le plus d’informations possibles. Il était après tout l’informateur principal de la famille et l’un de ceux qui récoltait le plus facilement tout type d’informations. Peut-être que le fait d’avoir fait de la prison le rendait plus inquiétant aux yeux des autres, parce qu’une chose est sûre ce n’était pas son apparence qui pouvait effrayer les petites frappes et les brutes du quartier. Secouant la tête péniblement, il dégagea son visage des mèches lourdes et gorgées de pluie qui l’entravait avant d’accepter la liasse de billet qu’on venait de lui tendre contre la date d’une prochaine vente dans les rues sordides de Tôkyô. Normalement c’était la dernière transaction de la journée. Rangeant l’argent dans la poche intérieure de sa veste, il se détourna des ruelles sombres, prêt à repartir et à enfin pouvoir se rentrer.

Sauf que le destin ne voulait sans aucun doute pas qu’il rentre, ou alors qu’il attrape une pneumonie. En effet alors, qu’il avait pris le chemin du retour, se protégeant tant bien que mal sous son parapluie, il entendit des cavalcades dans les ruelles non loin et surtout le genre de phrase qui avait le don de le terroriser. « Oh oh! Tu ne pourras plus nous échapper. » Il connaissait bien ce ton de voix, ce genre de message. C’était souvent des grandes brutes ayant décidé de se défouler sur quelqu’un plus faible. C’était le même genre que ces gars en prison qui s’étaient occupés de son cas à lui. Et si autant il avait voulu continuer son chemin et faire comme s’il n’avait pas entendu, il était trouillard, pas suicidaire, il s’arrêta pourtant à l’entrée de la ruelle. Il y avait une jeune femme totalement effrayée et tenue par deux types, le dernier s’approchant d’elle tel un vautour. Reimei était certes trouillard, pire qu’un chat échaudé, mais malheureusement ou heureusement pas sans cœur. C’est pourquoi il s’interposa, attrapant la main de celui qui voulait frapper la jeune fille, lui retournant assez brutalement le poignet au point de le faire crier. « P*tain mais … Oh … Hey les mecs, regardez c’est la Princesse. »

Mauvaise idée. Oui finalement c’était bien une mauvaise idée de s’être interposé, surtout quand les brutes sans cervelles d’en face faisaient parties d’un groupe de mec assez vicieux qui zieutait sa Famille espérant un jour pouvoir se faire une place dans leur rang, ou à leur place. Sauf que, le jour n’était pas encore arrivé où la famille mafieuse à laquelle appartenait Reimei allait s’écrouler. Lâchant le poignet de l’homme en question, il para tant bien que mal le coup qui visait ses côtes, mais ne put empêcher celui qui lui coupa le souffle en plein dans l’estomac, et le yakuza qu'il était s’écroula à genoux au sol, la respiration sifflante. Non c’était vraiment une mauvaise idée. Surtout si on ne savait pas se battre. Et Reimei ne savait pas se battre. Il espérait au moins pendant qu’on allait le laminer de coups que la demoiselle pense à s’enfuir. « Tu te mêles de choses qui te regarde pas princesse, et ce n’est pas ta famille qui va te sauver … N’est-ce pas ? » Non en effet, mais ne pas être intervenu aurait rajouté encore quelque chose sur sa conscience … Et Dieu seul sait qu’il en avait lourd sur les épaules.



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Ce message a été posté Jeu 17 Déc - 22:45


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again Because a vision softly creeping, Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain, still remains Within the sound of silence In restless dreams I walked alone, Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, That split the night and touched the sound of silence.
   

 La tête basse, le corps tremblant, j'attends le coup qui va tomber. Tout en me rappelant des heures de combat que Rin m'a obligé à suivre. Je calme ma respiration pour ne pas me mettre à paniquer encore plus que prévu. Il faut être zen et ne pas paniquer si je dois réussir à me défaire de leur poigne. Doucement, je relève ma tête, gardant les yeux fermés, une gifle, c'est juste ce que je vais avoir pour ne pas m'être excusé. Durant un instant, ma joue va me picoter mais après, ils comprendront qu'il ne vaut mieux pas s'en prendre à une chinoise, surtout quand elle parait fragile au premier abord.

Mes yeux s'ouvrent en entendant mon futur agresseur parler, passant de celui qui a la main en l'air à celui qui tient son poignet. Il me faut un certain temps pour comprendre que le dernier ne fait pas parti de leur bande. Puis tout se passe très vite, celui qui m'a aidé se retrouve à genoux. Durant ce court instant, j'en profite pour ramener mes bras vers moi à grande vitesse avant de les éloigner. Ce qui me permet de me libérer de la poigne des deux brutes. Ma tête tourne de droite à gauche pour les voir surpris de mon comportement. Un sourire froid étire mes lèvres pendant que je regarde celui qui n'attendait peut être pas que mes excuses pour finir.

Rin m'a apprit à me battre pour me défendre, non pour attaquer. Pô, le héros de kung-fu panda m'a apprit à me battre d'une autre manière que mon meilleur ami. D'un geste souple, je fais glisser l'un de mes pieds en dehors de la ballerine. Je me baisse pour attraper le soulier et le lance contre la brute. Quoi que maintenant, son regard est sur moi et les deux autres se sont remit de leur stupeur. Peut être quand me mettant en position de combat et si je parle chinois. Oui, Rin m'a déjà parlé d'une espèce de gang ou je ne sais pas quoi chinois qui terroriseraient un ou deux quartiers de Tokyo. Peut être que ça fonctionnerait.

Durant un court instant, je ferme les yeux, avant de leur faire signe de la main de s'approcher. Si père apprend que je me suis battue, il va me tuer. J'essaye que mon regard leur annonce mille et une souffrance, alors que j'ai la trouille là, car j'aurai l'air fine si l'un deux comprenait le chinois. Touchez-moi, et vous aurez la guerre. Cette fois-ci, je parle en japonais approximatif. Juste pour leur dire que si ils touchent à la fille d'un ambassadeur, ils risque de le regretter amèrement.




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Ce message a été posté Jeu 17 Déc - 23:26
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ai & reimei
▬ when it gets hard, you know it can get hard sometimes, It is the only thing that makes us feel alive ♫

Vu la position dans laquelle il se trouvait, Reimei se demandait vraiment s’il avait fait le bon choix. Il n’avait pas prévu de finir à genoux devant des petites frappes de ce genre. Ce n’était pas une question de fierté. Les gars dans son genre n’avaient pas vraiment de fierté. S’il fallait s’abaisser pour survivre, alors oui il le ferait sans aucun doute. Non c’était surtout une question de place. Normalement ce genre de personne ne faisait pas le fier devant lui, parce que Reimei pouvait très bien minauder auprès de l’Oyabun et il n’y aurait plus personne si ce n’est un cadavre. Parce qu’il avait beau avoir fait de la prison il restait le préféré du dirigeant des Yakuza, et il avait appris à avoir du respect, autant que possible. Serrant, les dents, il fit comme si la main dans ses cheveux qui le forçait à lever la tête ne lui faisait pas si mal, comme si la douleur au niveau de son estomac n’était pas lancinante. Mais il ne put s’empêcher de fermer les yeux quant au poing qui rencontra sa mâchoire. S’il avait eu encore une voix pour parler, il aurait hurlé tant cette partie de son corps était sensible. La mâchoire, la bouche, la gorge. Rappel du fait qu’il n’était qu’un oiseau en cage ne sachant plus chanter.

Le deuxième coup ne vint pas. Tout simplement parce que la jeune femme au lieu de s’enfuir venait de lancer sa chaussure sur son assaillant, le soi-disant cerveau du groupe. Assaillant qui lâcha ses cheveux, le laissant retomber à quatre pattes dans la rue pour se retourner vers la demoiselle qui s’était libérée des deux autres. Comme quoi, il aurait pu la laisser se débrouiller et ne pas intervenir. Ca lui apprendrait à avoir un cœur. « Si père apprend que je me suis battue, il va me tuer. » Du chinois. La jeune femme est chinoise et sans doute d’une haute famille vu la facture de ses vêtements. « Touchez-moi, et vous aurez la guerre. » Elle aurait presque fait peur. Presque. Si elle n'avait pas une tête de lapin tout mignon tout trempé ne rêvant que d'une couverture chaude. Mais ce n’était pas vraiment le moment de se battre, surtout pas avec ce genre de brutes capable de s’exécuter parce qu’elle n’était qu’une fille, et qu’il n’était qu’une « princesse » à leurs yeux. Se relevant tant mieux que mal, il souleva un pan de sa chemise pour tâter la peau en dessous. Elle était à vif, et Reimei était persuadé que demain elle serait noire. Génial. Mais ça ne réglait pas le problème.

Et il n’avait pas vraiment envie de finir au commissariat après avec la demoiselle, à se faire fouiller et à expliquer le pourquoi de tant d’argent dans ses poches. Alors que le cerveau pas si intelligent de la bande motivait ses compagnons à régler son compte à la jeune femme, Reimei attrapa le couteau qu’il avait au niveau de sa cuisse, bien cachée par sa longue veste avant de s’interposer de nouveau, une grimace au visage, le couteau sous la gorge du chef. Si en dehors il paraissait sûr de lui, à l’intérieur c’était la panique totale. A savoir pourquoi il s’était mis dans ce problème, pourquoi il était incapable de s’occuper que de ses affaires, et comment il allait expliquer tout ça à l’Oyabun entre autres, et bien sûr une armée de pensées toutes plus stupides les unes que les autres comme « je vais mourir », « ils vont nous kidnapper et nous torturer » ou encore « je ne veux pas finir en morceaux au marché noir ». En soi on était vraiment loin de l’image froide et noble que pouvait donner Reimei à cet instant là. Après c’était bien beau de menacer quelqu’un avec un couteau, le problème c’est qu’il ne pouvait pas parler et ça, ses adversaires le savaient. « Bah alors princesse, on a perdu sa langue ? On veut sauver les dames sans pouvoir se défendre ? » Oui dans le fond c’était un peu stupide. Mais ne pas se battre alors que la soi-disant demoiselle en détresse était prête à en découdre … Voilà quoi.


© Gasmask

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Ce message a été posté Jeu 17 Déc - 23:50


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again Because a vision softly creeping, Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain, still remains Within the sound of silence In restless dreams I walked alone, Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, That split the night and touched the sound of silence.
   

Je veux des bonbons, tu veux bien aller m'en chercher? S'il te plait Si quelqu'un d'eux comprend le chinois, il va vraiment me prendre pour une folle. Car parler de bonbon quand on fait signe que deux brutes s'approchent un peu trop près à mon goût. Il ne faut pas que je hurle, même si là, d'un coup j'ai l'impression de ne plus être capable de bouger tellement je suis tétanisée. Pourtant, j'essaye de ne pas le montrer car Souviens toi, l'ennemi aura toujours un avantage si tu as peur. Hé! Tu as une tête de banane toi. Toujours en chinois, oui. J'ai l'impression qu'ils comprennent pas ce que je dis et, leur incomprhénsion se lit sur leur visage. Mon coude s'enfonce dans un estomac pendant que je m'abaisse pour éviter un coup. Ma main se pause sur le sol, alors que mon pied dénudé fait un croche pied à celui debout. Désolée. Cette fois-ci, je parle en japonais. Mes bonnes manières refont surfaces vu que je m'excuse en les saluant.

C'est à ce moment-là que celui qui a voulu me faire mal car je ne me suis pas excusée parle au quatrième. Me tournant doucement, je les regarde tout les deux et recule d'un pas en voyant le couteau. Un couteau? Tu es cuisiné? question idiote, mais pour moi, un couteau est utilisé en cuisine ou dans les grands restaurants chics et non en pleine bagarre. Et le pire c'est que j'attends vraiment une réponse à ma question, même si lui aussi ne doit certainement pas comprendre ce que je viens de dire. Ce qui a permit d'attirer l'attention de l'autre sur moi.  En temps normale, la meilleure arme est les larmes mais ça risque de ne pas fonctionner là. Les deux autres sont toujours allongés sur le sol et mon regard poser sur les deux en face de moi. Ma respiration se fait plus saccader, trahissant ma peur. La seule pensée qui me vient en tête pour pouvoir partir d'ici en un seul morceau est de prendre mon portefeuille. Mais ils vont faire quoi avec mon argent de poche, franchement. Pendant que je réfléchis en essayant de cacher ma peur, mon regard ne quitte pas celui qui tient le couteau. Il me fait froid dans le dos. On dirait qu'il a l'habitude de ce genre de chose. Enfin, j'ai eu l'habitude de ça quand Rin était encore au Japon mais quand même. Caramel, chocolat, banane. Et là, je croise le regard de celui qu'ils appellent princesse et si Pousse-le dans la flaque d'eau devant. Bon, si il a pas comprit, faudra peut être que je trouve un autre moyen de m'échapper d'ici.




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Ce message a été posté Ven 18 Déc - 22:38
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ai & reimei
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« Je veux des bonbons, tu veux bien aller m'en chercher? S'il te plait » Elle avait tout de la petite princesse mignonne pour qui on craquerait et serait déboussolé. Heureusement pour lui Reimei était plus occupé avec son propre cas tout en gardant un œil sur elle pour s’intéressait grandement à ses paroles. Quoi que c’était une bonne façon d’intimide quelqu’un en parlant rapidement dans une langue qu’ils ne connaissaient pas. « Hé! Tu as une tête de banane toi. » Pas faux, mais toujours pas le moment. Et tandis qu’il était en prise avec le troisième des hommes la demoiselle pas si en détresse que ça avait eu le temps d’en faire tomber un en s’excusant et à couper le souffle au deuxième. Promis la prochaine fois il n’intervenait plus. Car en effet il ne savait pas se battre. Heureusement il avait plus d’un tour dans son sac et c’est pourquoi il s’était retrouvé à menacer le chef de la bande un couteau sous la gorge.  Car à défaut de savoir se battre l’Oyabun lui avait appris à combattre au couteau. Une apparence frêle, mais toujours un talent caché. Quitte à être une princesse comme de nombreuses personnes s’amusaient à l’appeler dans le milieu, autant être une princesse capable de se débrouiller seul.

«  Tu es cuisinier? »
La question aurait pu le faire sourire, aurait du aussi, mais il ne fit que rouler des yeux simplement, sans non plus lâcher sa cible des yeux, celle-ci se moquant de son impossibilité à répondre.  « Caramel, chocolat, banane. » Elle est sérieuse là ? Elle était peut-être mignonne, mais bon là …  « Pousse-le dans la flaque d'eau devant. » Non mauvaise idée. Et Reimei ne put s’empêcher de grimacer face à l’idée, resserrant sa main sur le couteau. Non le pousser dans l’eau n’était pas une bonne idée. Surtout que la fausse demoiselle en détresse ne savait pas qu’ils étaient ni qui il était lui. Sortant son téléphone d’un air agacé, il tapa rapidement quelques mots sur celui-ci avant de le pointer devant le visage du chef des brutes, celui-ci ne s’empêchant pas de rire face à un : « Elle est avec moi. Cadeau de l’Oyabun. » Sans doute le mensonge le moins crédible de toute sa carrière et pour cause. « Oh vraiment ? On offre à la princesse une copine de chambrée ? » Oui définitivement pas crédible. Se retenant de soupirer à nouveau, il tapa de nouveau d’une main un message avant de le montrer à nouveau. « Si tu ne veux pas que je t’égorge comme un porc, barre-toi. » Plus clair, plus concis aussi et la lame un peu plus appuyée de Reimei ne mentait pas quant à la suite des choses s’il ne s’exécutait pas.

Mais heureusement il s’exécuta. Reculant à petit pas, il récupéra les deux hommes à moitié sonnés avant de sortir de la ruelle sans lancer un dernier « Ton chef aura des nouvelles de nous ! » auquel le jeune informateur ne fit que hausser les épaules, son couteau tournoyant entre ses doigts habiles. Il trouverait bien une explication pour le chef de sa Famille après. Tentant un léger sourire à la jeune femme, autant qu’il pouvait avec sa mâchoire douloureuse, il s’avança vers elle avant de s’arrêter après un pas seulement, grimaçant. C’est vrai. Il s’était pris des coups. Il fallait vraiment qu’il arrête d’être un gentleman. Ou tout simplement de se mettre dans les ennuis. Ce n’était pas possible ça. Rangeant son téléphone calmement, il s’apprêta à faire demi-tour. S’il avait pensé s’enquérir de la condition de la jeune femme aux allures de lapin mignon, il avait changé d’avis. Elle avait eu peur de lui et il l’avait bien vu. Assez pour ne pas en rajouter une couche. Bien trop gentil ce petit.


© Gasmask

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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 0:29


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


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A peine ma proposition en chinois sorti de mes lèvres, que je me rappelle que personne ici ne parle ma langue. Il faut que je trouve un moyen de faire comprendre à celui qui tien le couteau qu'il suffit de pousser l'autre dans la flaque d'eau. Mais comment. Pourtant à la place, il sort son téléphone. Et je suis surprise. C'est la première fois que je vois ça, même dans les films de combats, je n'ai jamais vu ça. Et pourtant, j'en regarde assez bien, surtout ceux avec des rivalités entre famille. Enfin, c'est plus pour les arts martiaux qu'ils utilisent, comme Pô. Je continue à regarder ce qu'il fait. Oh vraiment ? On offre à la princesse une copine de chambrée ? De quoi ils parlent là. Une copine de chambrée? Je plisse mes yeux pour détailler celui qui n'a toujours dit aucuns mots depuis le début. Non, il ne fait pas parti de mon dortoir. Ou bien c'est un nouveau. Car bon, j'ai dû y aller une fois depuis le début de l'année scolaire. L'autre devient livide en lisant la réponse, et récupère les deux autres derrières moi. Ton chef aura des nouvelles de nous ! Il lui dit ça en quittant la ruelle.

Je crois que je n'ai rien compris à ce qu'il vient de se dérouler à l'instant. A la place, je recule d'un pas en arrière en voyant le dernier jouer avec son couteau. La peur se lit sur mon visage quand il s'avance vers moi. Doucement, je détourne le regard pour ne pas lui montrer. J'ai vu les marques qu'il avait sur la peau avant de regarder le mur à côté de moi. Pourtant le sourire qu'il m'a fait ne m'annonçait rien de méchant. Plutôt un soulagement. Hésitante, je le regarde à nouveau, regarde ma chaussure près de lui. Et me décide à avancer doucement de peur qu'il me saute aussi dessus. Me... L'adrénaline n'est plus là. Mon sang froid a disparu, à la place, je me remets à bégayer comme à mon habitude. Je prends une grande inspiration, tout en évitant son regard. Merci Ma voix est tremblante, comme le reste de mon être. Timidement je m'abaisse pour récupérer mon bien avant de me rechausser.

Assise sur le sol, je lève ma tête vers lui pour mieux le regarder. Il faut bien que je garde l'image de mon preux chevalier en mémoire. Car c'est ça, il est un chevalier comme dans mes histoires. Il est arrivé de nul part pour me sauver. Un sourire mi amusée mi rien avoir étire mes lèvres avant que je décide de me relever. Timidement, je sors un mouchoir de la poche de ma veste avant de lui tendre. Je reviens. De nouveau je parle en japonais. Avant de sortir de la ruelle pour bifurquer à droite, j'ai souvenir d'avoir vu un magasin.

Trois minutes après, je reviens sur mes pas, tenant un sac en papier dans mes mains. Je ne peux pas le laisser blesser, alors qu'il m'a aidé.




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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 0:56
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ai & reimei
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Honnêtement Reimei savait qu’il n’avait pas fait ce qu’il y avait de mieux à faire. Agir avec l’influence de sa Famille derrière lui n’était pas ce qu’il y avait de mieux. Agir comme le Yakuza de bas étage qu’il était, parce qu’il en était un après tout, n’était pas la solution à tout. Mais malheureusement il n’avait rien trouvé d’autre à faire. Maintenant vu comme la jolie demoiselle était effrayée, il allait surtout s’en aller sans faire d’histoire afin qu’elle puisse de son côté faire ce qu’elle avait à faire et rentrer sans aucun doute chez elle calmement. Il n’avait pas besoin de l’effrayer plus en effet. Déjà ranger le couteau serait une bonne chose. Après l’avoir fait tournoyer encore une fois machinalement entre ses doigts, il le replaça habilement dans son fourreau, attaché au niveau de sa cuisse, après avoir décalé le pan de son manteau.

«  Me... » Le début de mot le surprit. Ce n’était plus la fausse demoiselle en détresse qu’il avait en face de lui, mais sans aucun doute la jolie poupée effrayée qu’elle était dans le fond. Alors naturellement, il se recula légèrement en la voyant s’approcher. Jusqu’à ce qu’elle soit à ses pieds pour récupérer son arme, sa ballerine. « Merci ». Sa voix tremblait. Forcément elle venait de se faire attaquer, et le soi-disant héro se promenait avec un couteau. Il n’y avait rien pour la rassurer cette petite. Alors à défaut de pouvoir parler et de prendre congé, il s’inclina poliment de la tête, avant de s’arrêter dans son geste parce que la demoiselle était toujours assise au sol. Un regard légèrement surpris, il se redressa tout de même et accepta le mouchoir que lui tendit ce petit bout de femme décidemment bien étrange et l’appliqua contre sa lèvre et le côté de son visage douloureux.

«  Je reviens. » C’était le genre de mot qui lui faisait peur. Il n’avait pas envie d’avoir des ennuis, et attendre la demoiselle pouvait lui en assurer surtout si elle se décidait à aller prévenir les forces de l’ordre de ce qui lui était arrivé. Pourtant aussi bien élevé qu’il aurait pu être, il avait bien de sauver. Mais chaque mouvement lui arrachait une grimace et au final, il se laissa glisser contre le mur, et avec des gestes maladroits commença à ouvrir sa chemise pour observer les dégâts. Il avait déjà un sacré bleu qui avait commencé à apparaître. Ca plus le coup à la mâchoire, son cuir chevelu malmené et ses genoux écorchés. Il n’y avait pas de quoi être fier. Mais fierté mise de côté, il s’inquiétait plus pour son ventre malmené, la peau noircie, et la douleur diffuse au niveau de ses dernières côtes. Pitié qu’elles ne soient pas cassées. C’était un calvaire à soigner surtout quand comme Reimei on se décidait à ne jamais fréquenter les hôpitaux parce qu’on en avait peur.

Enfin, ce fut dans cet accoutrement étrange qu’il fut surpris de voir la jeune femme revenir un paquet dans les mains. Il faut dire qu’il n’avait pas l’air au mieux de sa forme, appuyé contre le mur, sa chemise ouverte, une main tâtonnant précautionneusement la peau déjà marquée, l’autre tenant toujours le mouchoir contre sa joue. Non, au niveau image il en avait vraiment eu des meilleurs. Mais à nouveau plus que son image, ce qui l’inquiétait et l’étonnait était le fait que ce mignon petit bout de femme était revenu sur ses pas alors qu’elle aurait pu disparaître et le laisser se débrouiller seul. C’est ce à quoi il s’attendait. C’était comme ça que ça fonctionnait après tout dans le monde de la rue. Et jusqu’à preuve du contraire, Reimei était un gamin des rues.


© Gasmask

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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 1:14


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Le sac contre moi, j'hésite à m'avancer de nouveau dans la ruelle, surtout que le jour commence à décliner. Mais Rin, m'a toujours dit que je ne pouvais pas laisser quelqu'un de blesser, surtout si on m'avait aidé. Quoi que je ne pense pas qu'il disait ça en pensant qu'un jour je me retrouverai dans une des situations qu'il avait parlé. Il aura l'air bête quand je vais lui expliquer ce soir dans le mail que je compte lui envoyer tout ce qui a pu se passer. Et puis, ça m'apprendra de vouloir un peu d'animation dans ma vie.

Hésitante, je tourne ma tête dans l'endroit qui a faillit être le lieu de mon dernier souffle. Durant un court instant, j'ai cru qu'il était parti, ce qui m'aurait évité de devoir m'approcher de lui. Pourtant, il est là, mon preux chevalier, il est là, adossé à un mur. Sa chemise ouverte, examinant les dégats que l'autre à causer à son corps. Je me mordille la lèvre pour ne pas lâcher un crie qui trahirait la peur qui se propage dans tout mon corps. Non, à la place, je regarde un point imaginaire, tout en respirant tout doucement alors que mes pieds avancent vers le blessé.

Devant lui, je relève ma tête et lui sourit. Bien entendu, la peur se lit toujours dans mon regard, et mon sourire est celui que j'utilise pour les grandes occasions. Mais je lui souris quand même, tout en me demandant ce que je dois faire. Lui donner le sac et partir ou bien le soigner. C'est la première fois que je me retrouve dans cette situation. Et c'est aussi la première fois que je me retrouve seule avec une personne que je ne connais pas, en plus un garçon, dans un lieu dont je ne connais pas l'adresse.

Le sac toujours contre moi, je me mordille encore plus la lèvre avant de murmurer. Vous avez mal où? Sauf que je parle une nouvelle fois en chinois et non pas dans la langue du pays. Ce n'est pas de ma faute, si je me sens mieux avec ma langue maternelle. En parlant, j'ouvre le sac sortant un désinfectant. Au faite, ma question était idiote, il me suffit de poser mon regard sur lui pour trouver ses blessures.

Mes yeux se ferment un instant, alors que j'imagine qu'il est mon meilleur ami. Je les ouvre en grand tout en m'approchant de lui un peu plus près. Puis, je m’accroupis pour 'appliquer un mouchoir imbibé de désinfectant sur sa lèvre. Tout en ne perdant pas mon sourire, qui s'est transformée en vrai sourire. Je me recule en lui donnant le mouchoir pour chercher après la boite de pansement dans le sac.




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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 12:06
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Reimei n’arrivait pas à comprendre pourquoi elle était revenue. N’avait-elle donc pas eu assez d’ennui ? Et même s’il l’avait sauvé, vu qu’elle avait eu peur de lui, pourquoi était-elle là à l’entrée de la ruelle. Elle le savait pourtant qu’il était armé, et qu’il n’était pas forcément une bonne personne. Parce que oui, hélas l’héritier des Ayanokôji n’avait absolument pas une bonne image de lui. Après tout n’avait-il pas fait de la prison ? Innocent ou pas, il était chez les Yakuza, assez bien placé en plus. Mais non, la jolie poupée s’approchait quand même tachant de cacher sa peur derrière un sourire, et si Reimei pouvait encore produire un son, il en rirait de cette demoiselle en détresse se prenant pour une guerrière. « Vous avez mal où? » Tiens de nouveau du chinois. Forcément à force il avait compris qu’elle était chinoise, et il avait même eu le temps de se demander ingénument ce qu’elle faisait au Japon cette petite demoiselle. Ce n’était pas sa place, surtout dans des rues sordides à s’attirer des ennuis et des princes charmants pas si charmant que ça. Mais si Reimei se demandait encore et toujours le pourquoi de sa présence, il écarquilla les yeux en la voyant sortir de désinfectant. Elle était revenue pour le soigner. Et s’il n’était que méfiance envers les autres, il fut agréablement surpris du geste de la jeune femme.

Décalant le premier mouchoir qu’elle lui avait donné auparavant, il siffla de douleur en sentant le désinfectant contre sa lèvre. Il s’était donc bien ouvert. Génial. L’Oyabun allait non seulement lui demander des comptes face à ce petit gang des rues, mais en plus il avait son visage abîmé, un de ses atouts majeurs pour récupérer des informations, il allait lui en faire voir de toutes les couleurs pour ça. Acceptant de nouveau le mouchoir, il eut légèrement pitié pour la demoiselle en face de lui. Mais pas en mal non. Il se sentit soudainement coupable de la voir rester là avec lui, tremblante de peur mais sans doute de froid, car il n’avait pas arrêté de pleuvoir à tenter de le soigner. Alors avec toute la douceur du monde, de sa main libre il attrapa délicatement le poignet de la jeune fille pour l’arrêter dans son mouvement. Une fois qu’il eut son attention, il enleva sa main pour aller prendre son portable dans sa poche, tapant rapidement un message à son attention.

« Merci. Mais tu ne devrais pas rester là. On doit s’inquiéter pour toi. Tu devrais rentrer chez toi. » Le message signifiait dans un chinois parfait. Et c’était à ce moment là que le fait d’être un oiseau sans pouvoir chanter lui donnait envie de pleurer et de se fustiger dans son malheur. S’il avait appris à vivre sans parler, s’il faisait avec tous les jours, acceptant le regard des autres, leurs remarques souvent désobligeantes ou pleines de fausse compassion, il y avait des moments comme celui-ci où il aurait juste voulu être capable de prononcer, un mot, un son, quelque chose et de ne pas être dépendant de l’écrit. Il aurait juste voulu remercier la jeune fille, lui dire de rentrer chez elle, de ne pas attraper froid, de ne plus traîner dans les rues en fin d’après midi, surtout pas par ici. Il aurait voulu pouvoir la rassurer un peu, et peut-être avoir un vrai sourire en réponse. Un sourire qui ne transpirait pas la peur. Mais il n’avait que les mots avec lui, et il ne pouvait malheureusement pas y mettre tous ses sentiments. Se redressant un peu plus, il observa les deux mouchoirs dans ses mains, et se sentit à nouveau bête d’être la cause de pourquoi elle était encore dans les rues. Méfiant des autres le Reimei, mais hélas trop plein de compassion aussi.


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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 12:35


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again Because a vision softly creeping, Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain, still remains Within the sound of silence In restless dreams I walked alone, Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, That split the night and touched the sound of silence.
   

Ma tête baisser, mes mains qui farfouillent dans le sac en papier après la boite de pansement. Rien ne présageait qu'il allait me saisir le poignet. Mon regard se pose sur lui, surprise par son geste alors que je récupère mon poignet. Ne supportant pas qu'une personne inconnue me touche ainsi. Surtout que peu de temps avant, ils étaient deux à me tenir les poignets. Pourtant, je ne le quitte pas du regard, le voyant sortir son téléphone, encore une fois. Intriguée, je regarde son écran et relève mon regard vers lui.

Horrifiée? Bien entendu, il comprend le chinois, il écrit même chinois. Il doit m'avoir prit pour une folle avec mes paroles qui ne voulaient rien dire peu de temps avant. J'hausse les épaules en secouant la tête de gauche à droite. Pourtant, je souris, vraiment. Un sourire enfantin, un sourire heureux, idiot même. Je regarde le pensement que j'ai dans les mains avant de le poser délicatement sur la blessure près de sa lèvre. Puis doucement, j'approche mon visage du sien pour poser mes lèvres contre sa joue, murmurant en chinois. C'est un bisou magique, tu n'auras plus mal comme ça. Bien entendu, que mes joues s’empourprent suite à mon geste. Mais il avait l'air de souffrir, vu que son regard est triste. Je détourne ma tête suite à cela. Je suis perdue

D'une certaine façon, c'est vrai. Vu que j'ai laissé mes pieds me guider jusqu'ici. Et que je ne sais absolument pas où se trouve la demeure de mes parents par ici. Je pourrai appeler Shiao Ji pour qu'il vienne me récupérer seulement père est en déplacement. C'est donc un autre chauffeur que je n'apprécie pas fort. Un soupir sort de mes lèvres, alors que je fais une mine boudeuse en croisant mes bras. Tu peux me dire où se trouve l'ambassade de Chine?

 




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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 23:12
silence is golden

ai & reimei
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Elle avait eu peur, et bizarrement même si ça n’aurait pas du atteindre Reimei, après tout il s’en doutait, ça l’avait touché. Il l’avait aidée, et malgré ça, elle avait eu peur. C’était blessant. Et malheureusement il était habitué. Habitué à être blessé par les autres. Il vivait dans un monde cruel. Bien plus que celui des autres, et pas forcément du bon côté. Il avait vite appris à ne plus faire grand cas des abandons, des peurs, des rejets. Son père ne l’avait-il donc pas laissé aux mains de la Mafia ? Sa mère ne l’avait-elle donc pas abandonné ou encore refusé de s’occuper de lui jusqu’à maintenant ? Alors qu’une jeune femme qu’il venait de sauver dans la rue rejette un de ces gestes parce qu’elle avait peu de lui, ce n’était pas grand-chose. Juste une douleur de plus qui ne s’afficha pas sur son visage tandis qu’il l’enjoignait à partir, à rentrer chez elle, là où elle serait enfin en sécurité et loin des problèmes comme ici dans la rue. Et lui il pourrait retourner au bercail, donner l’argent à son patron et retourner enfin dans l’appartement tout confort que lui avait acheté sa mère. Chouette programme qui s’annonçait. Peu tentant mais c’était son quotidien.

Mais encore une fois la façade de Reimei prit un coup. C’était comme si la jolie poupée avait décidé de détruire à coup de douceurs toutes ses barrières. Car après lui avoir appliqué un pansement au niveau de sa lèvre, il ne devait pas avoir l’air fin comme ça, elle s’approcha de lui avant de l’embrasser sur la joue, le rouge aux joues, une explication maladroite au bord des lèvres. « C'est un bisou magique, tu n'auras plus mal comme ça. » Il n’avait jamais eu le droit à cela dans sa famille, ou alors il ne s’en souvenait pas. Il ne se souvenait pas des cinq premières années de sa vie en compagnie de sa mère. Il ne savait pas comment elle avait agi avec lui, et si elle était déjà lassée de lui, ne le voyant que comme un héritier et rien d’autre. C’était surprenant autant de douceur pour un étranger, pour quelqu’un comme lui. Vraiment surprenant. « Je suis perdue. » Elle était adorable remarqua-t-il. Sans doute plus jeune que lui, et encore son apparence pouvait bien le tromper, elle agissait comme une petite sœur. Vraiment adorable, ça et sa façon aussi de s’exprimer, de bouder, ses mimiques. S’il n’avait pas Reimei, s’il n’avait été qu’un garçon normal venu l’aider, il aurait sans aucun doute pu craquer pour ce genre de petite poupée. Qui pouvait la détester après tout ?

« Tu peux me dire où se trouve l'ambassade de Chine? » Relevant la tête face à la question, il eut comme un moment de réflexion avant d’acquiescer d’un mouvement de tête. Se redressant, il commença tout d’abord par refermer sa chemise. Il n’y avait rien à faire pour les ecchymoses naissantes au niveau du bas de ses côtes et de son estomac. Il serait juste bon à mettre de la glace dessus une fois rentré chez lui, et à espérer que ça soit moins douloureux le lendemain. Une fois sa chemise refermée, il reprit son portable qu’il avait rangé le temps de se rhabiller, et tapa sur la page de note qu’il avait toujours à portée de main : « Ce n’est pas très loin, à deux rues d’ici. Veux-tu que je t’accompagne ? » avant de tendre son téléphone à la jeune femme. Si elle refusait et elle était en droit après tout, il s’arrangerait pour lui expliquer le chemin avant de retourner chez lui.


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Ce message a été posté Sam 19 Déc - 23:57


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again Because a vision softly creeping, Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain, still remains Within the sound of silence In restless dreams I walked alone, Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, That split the night and touched the sound of silence.
   

Je crois que c'est la première fois que je parle autant, c'est aussi la première fois que je reste avec quelqu'un longtemps. C'est assez étrange, et ça perturbe mon univers. Oh, je savais, enfin je me doutais que la vie en dehors des murs de l'ambassade n'est pas comme celle que j'ai. Même si mes parents n'ont pas le temps pour s'occuper de moi, à cause de la fonction de père, les domestiques ont toujours été là. Ce qui fait que pour moi, la vie est un mélange de couleur, comme un arc en ciel. Comme une enfant qui est trop couvée, non pas par ses parents mais une multitude de personne. Et le geste qui est pour moi bénin, de lui embrasser la joue pour que la douleur s'arrête, est un geste que j'ai depuis toujours.

Bras croisés, mon nez retroussé, mes joues gonflés, je le regarde en lui demandant si il sait où se trouve l'ambassade de Chine. Je m'attends à ce qu'il me réponde que non. Et là, je serai bonne à appeler le nouveau chauffeur que je n'apprécie pas. Pourtant, il hoche la tête en se relevant. C'est là que je constate que sa chemise est ouverte, une nouvelle fois mes joues deviennent rouges. Baissant la tête en me relevant à mon tour, il positionne son téléphone de tel manière que je puisse lire l'écran. Un sourire étire mes lèvres. Je veux bien. Y en a qui risquent d'être étonnée de me voir arriver à pied et avec quelqu'un. Vu que les deux gardes ont vue sur toute la rue devant la demeure.

Un pas en arrière, je me rappelle que j'ai un parapluie dans mon sac de cours. Ma main fait glisser une bretelle de mon sac à dos, et je le sors. Bon, je suis peut être trempée et lui aussi, ce sera pour éviter de l'être plus. Dos à lui, je l'ouvre, laissant apparaître une couleur rose bonbon au-dessus de ma tête. Je me retourne vers lui, levant le parapluie pour lui faire comprendre qu'il doit s'abriter. On peut y aller.

Quoi que quelqu'un aurait dû prévenir mon preux chevalier qu'il ne fallait pas marcher en rue avec moi. Vu que dès que je croise une flaque d'eau, je saute à pied joint de dedans. Puis, je m'arrête devant les vitrines pour les admirer. Surtout celle d'un marchant de bonbons. Mes mains se collent contre la devanture, mon nez aussi. Mon regard parcourt les diverses friandises étalées devant moi. Je le regarde à la dérober, essayant de savoir si il m'a dit comment il s'appelait, même si j'aime bien le surnom que je lui ai donné dans ma tête. Mais je pourrai faire venir comment le sujet. A la place Merci de ton aide, sans toi, j'aurai... Je me tais cherchant ce qui aurait bien pu m'arriver. Les différents scénarios me font grimacer. Tu peux me demander ce que tu veux. Mon regard posé sur lui, est pétillant. Avant que je regarde de nouveau la vitrine. Oh, il y a de la barbe à papa.

 




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Ce message a été posté Dim 20 Déc - 23:46
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«  Je veux bien. » Même s’il s’attendait plutôt à ce qu’elle refusa, après tout, il était ce qu’il était et il n’avait pas agi comme le meilleur des gentlemans, non pas vraiment en sortant son couteau. Mais il avait fait au mieux et il ne pouvait définitivement pas empêcher une fille de bonne famille comme la jeune femme en face d’avoir peur d’un voyou comme lui. La voyant farfouiller dans son sac, il haussa un sourcil surpris de la voir sortir un parapluie, et machinalement son regard se porta vers ce qui restait du sien à l’entrée de la ruelle, qu’il avait abandonné pour se jeter entre les brutes et la jeune femme afin de les empêcher de la frapper. Il ne savait d’ailleurs même pas ce qu’elle avait fait et sur le coup, ça le choqua. Il ne savait pas qui il avait sauvé et pourquoi il l’avait sauvé. Depuis quand était-il aussi peu sur ses gardes. Tellement peu sur ses gardes que quand il releva la tête il se retrouva sous un parapluie aussi rose que pouvez l’être les bonbons.

« On peut y aller. » Il acquiesça d’un signe de tête avant de prendre la route, entrainant la jeune femme sur ses pas. Il ne s’attendait pas par contre à devoir gérer plus une enfant qu’une fois, sautant dans les flaques, semblant découvrir pour la première fois la ville de Tôkyô. Reimei la trouvait adorable. Pleine de vie. Innocente. Tout ce qu’il n’était pas de son côté. Et il enviait son innocence. Il enviait sa façon de voir le monde sans y voir la part d’ombre, sans se concentrer sur celle-ci. «  Merci de ton aide, sans toi, j'aurai... » Il haussa un sourcil amusé face aux paroles de la jeune femme. Sans lui, elle s’en serait sortie, il en était persuadé. Elle savait se battre, était pleine de ressources et aurait sans aucun doute trouvé un moyen de leur filer entre les doigts, cela va sans dire. « Tu peux me demander ce que tu veux. » Mais il n’avait pas grand-chose à lui demander. Et il ne pensait pas pour autant qu’elle avait une dette envers lui. Tout du moins, il espérait vraiment qu’elle ne comptait pas lui dédommager son geste. Il s’était après tout décidé seul à l’aider.

« Pas besoin. Le principal c’est que tu rentres saine et sauve chez toi … Ah, je m’appelle Reimei. » avait-il finalement fini par taper sur son téléphone avant de lui montrer, lui donnant par la même occasion son prénom. Il avait eu comme un doute quant à lui donner, mais au final sans un nom de famille pour aller avec, elle ne pourrait pas s’attirer des problèmes, ni lui en attirer. Et puis dans le monde des Yakuza il était connu comme un Shirahane, pas comme un Ayanokôji, mais il ne préférait pas prendre de risque. « Oh, il y a de la barbe à papa. » Se tournant vers la jeune femme qui venait de prononcer ces mots, il eut comme un sourire en la voyant devant la vitrine comme une enfant devant un magasin de jouet la veille de Noël. Sans vraiment la concerter, il rentra dans la boutique de bonbon, et avec quelques gestes pointa la barbe-à-papa à la vendeuse qui lui prépara. Payant la sucrerie, il ressortit avant de la tendre à la jeune femme, remarquant avec le plus grand bonheur qu’il avait en plus arrêté de pleuvoir. Ca éviterait de rester trop longtemps collé à la jeune fille, surtout s’il la ramenait chez elle. Il ne voulait pas s’attirer d’ennui.


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Ce message a été posté Lun 21 Déc - 0:22


Le silence est apaisant
Reimei & Ai


Hello darkness, my old friend, I've come to talk with you again Because a vision softly creeping, Left its seeds while I was sleeping And the vision that was planted in my brain, still remains Within the sound of silence In restless dreams I walked alone, Narrow streets of cobblestone 'Neath the halo of a street lamp, I turned my collar to the cold and damp When my eyes were stabbed by the flash of a neon light, That split the night and touched the sound of silence.
   

Au faite, à bien y penser. Si je parle autant, c'est que je me sens en sécurité avec lui. Il est quand même mon preux chevalier sans nom. Un héros comme dans mes histoires que j'apprécie autant dans les livres que dans les films. Ca doit ça. Puis, c'est la première fois que je suis seule dans les rues de Tokyo, et il est le seul a être venu m'aider. Alors que des personnes ont regardé ce qui se passait dans la ruelle.

Son téléphone devant moi. Je secoue négativement ma tête. Quand je le dirai à père, il voudra te remercier. Bien entendu, qu'il va être remercier. Il a quand même sauver la vie de la fille de l'ambassadeur de Chine, sa fille unique. Et si il ne compte pas le faire, je risque de me mettre à pleurer. Les larmes ont un pouvoir redoutable sur mon père. Puis, je redresse la tête en souriant une nouvelle fois joyeusement. Moi, c'est Ai. Si il parle chinois ou au moins le comprend, il risque d'être surpris de la signification de mon prénom, Amour. On dit souvent qu'il me va bien, vu ma douceur. Moi, je trouve que mes parents auraient dû me donner un autre prénom, un qui me permettrait peut être d'avoir moins peur de ce qui m'entoure.

Trouvant que j'ai parlé assez pour l'instant, je retourne à la contemplation des friandises dans la vitrine. Quand mon regard se pose sur la barbe à papa et que je le dis tout haut. C'est seulement en le voyant à l'intérieur du magasin, que je remarque qu'il n'est plus à côté de moi. Pourtant, pour être sur, je tourne ma tête. Mais non, Reimei n'est plus là. Mes joues se gonflent alors que je boude. Il aurait pu me dire qu'il rentrait à l'intérieur. C'est quand je ferme mon parapluie qu'il ressort en tenant une barbe à papa et qu'il me la tend. Mes yeux brillent, je me mordille la lèvre en attrapant le bâton puis je tourne en rond en prenant un bout pour le faire fondre sur ma langue. Merci dis-je en arrêtant de tournoyer. Tu en veux? Et là, je lui tends ce qu'il vient de m'offrir avant de hausser un sourcil. Je te dois combien? Car en plus de lui devoir son aide, je me retrouve à lui devoir de l'argent. C'est pas bon du tout ça. Logiquement, c'est donnant donnant.

Reprenant la marche en direction de l'ambassade, je reprends mon manège en sautant dans les flaques d'eau. Me mettant à courir pour regarder les vitrines des différents magasins devant nous. Reimei? Je l'appelle attendant qu'il réagit et sourit. J'aime bien, c'est beau.

 


hors jeu:


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Ce message a été posté Lun 21 Déc - 1:12
silence is golden

ai & reimei
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Elle était vraiment mignonne pour une enfant de la haute. Pour les avoir fréquentés durant toute sa scolarité, il savait honnêtement que la plupart d’entre eux étaient pourris gâtés jusqu’à la moelle, jugeant les autres sur la taille de leur compte en banque et la couleur de leur carte de crédit plutôt que sur les actions de la personne. Mais elle semblait seulement intéressée par le fait de le remercier plutôt que par le fait d’étaler une quelconque richesse. Et c’était tant mieux dans un sens. Il ne supportait que moyennement ces fils à papa qui pensait en yen et pas en sentiments. «  Moi, c'est Ai. » Ai. Aussi bien en chinois qu’en Japonais, ça signifiait amour. Pour ce qui est de Reimei, il avait les caractères de l’aube. L’aube de quoi il se le demandait bien. Par contre la prononciation différait entre les deux langues. Reimei d’un côté, « Límíng » de l’autre. C’est pourquoi lorsqu’il s’était présenté, il avait écrit avec l’alphabet occidental pour éviter toute erreur de prononciation. Sait-on jamais.

Par contre il fallait vraiment qu’il arrête de voir Ai comme un lapin mignon et à vouloir la faire sourire, ça pouvait porter à confusion. Mais honnêtement Reimei avait toujours agit à l’instinct, et encore une fois s’il était rentré dans le magasin pour acheter la barbe-à-papa c’était en parti parce qu’il voulait vraiment quitter la jeune femme en bons termes sans qu’elle n’ait encore une once de peur en elle. Alors il fut heureux de la voir sourire, les yeux pétillant de bonheur quand il lui donna sa sucrerie. Voilà c’était beaucoup mieux comme ça. Il l’observa tournoyer, un instant, un léger sourire aux lèvres. Il n’y avait rien à faire c’était vraiment rare les gens innocents comme ça, surtout dans son entourage. « Merci. Tu en veux? » Et tandis qu’elle lui tendait son bien, il eut un sourire avant d’hocher la tête et d’attraper un bout de la sucrerie avec les dents, goûtant au délice. Il n’était pas du genre à manger des sucreries. Pas non plus du genre à trainer dans les magasins de bonbons, tout cela était vraiment nouveau pour lui.

« Je te dois combien? »
Il haussa les épaules à sa question avant de hocher la tête négativement lui signifiant que non elle ne lui devait rien. Il n’était pas question qu’elle lui rembourse une sucrerie pareille. Et puis quoi, ça devait valoir cinq cent yens tout au plus, rien qui ne méritait à Ai de sortir son portemonnaie. Reprenant le chemin il l’observa reprendre son manège avec les flaques avant que son regard ne se perde sur la ville. Dieu qu’il aimait Tôkyô désertait après l’orage, l’odeur de la pluie sur l’asphalte embaumant les rues de la capitale japonaise. « Reimei? » Relevant la tête à son prénom il observa Ai un instant, l’enjoignant à continuer. « J'aime bien, c'est beau. » Il ne savait pas de quoi elle parlait, des rues, de la ville, de son prénom, mais il se contenta de lui sourire avant de bifurquer, l’enjoignant à le rejoindre jusqu’à ce qu’ils arrivent devant l’ambassade où tout un beau monde semblait déjà attendre la petite princesse. S’inclinant poliment devant elle, il lui laissa un dernier sourire avant de la pousser délicatement dans le dos おzvers sa demeure et de faire demi-tour sans s’engager dans la rue.

Il avait accompli sa part du marché.
La petite poupée était de retour chez elle en entier et souriante.

終わり- terminé -



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Le silence est d'or {reimei}

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