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 Aishiteru

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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 15:31
∆ Début de soirée. Tsubame et moi devions nous rejoindre. Nous avions prévus de passer le réveillon ensemble. Je ne lui avais rien dit sur le lieu où nous irions. Mais maintenant que je venais de lui envoyer un message, elle devait s’en douter. Je lui avais acheté un magnifique kimono que j’avais déposé devant son dortoir avant de lui envoyer un message lui disant de le mettre. J’étais moi aussi en kimono. Ça faisait peut-être ringard pour certains, mais je m’en fichais. Ce soir, nous passerions le réveillon dans un des festivals organisé de la ville près d’un temple. Et à l’heure convenue nous irions faire nos vœux. J’avais toujours rêvé de faire le réveillon de la façon japonaise. Il était enfin temps. Debout dans la rue, sombre, j’attendais qu’elle arrive. Une fois en vue, je m’approchais d’elle en souriant en coin. « Tu n’as pas trop froid ? J’ai fait exprès de prendre un kimono assez épais d’hiver. » J’avais d’ailleurs bien spécifié à la vendeuse que je ne voulais pas que ma copine attrape froid. C’était hors de question. Ne la quittant pas du regard, je plongeais ma main dans ma poche, avant d’en sortir une fleur, une vraie, que j’avais traficoté pour pouvoir l’attacher à une pince. La passant dans ses cheveux sur le côté, je l’attachais en passant une main dans ses cheveux en soupirant. Tsubame était juste, magnifique. « Tu es belle. Vraiment. » Susurrai-je avant de me pencher pour déposer un doux baiser sur ses lèvres. Attrapant sa main, j’entrelaçais nos doigts, déposant un baiser sur sa joue avant de me positionner à côté d’elle. « Allons-y. » Direction le festival. On aurait pu aller au bal de fin d’année à RPS, mais non. Je voulais quelque chose de plus intime et personnel. Parce que je savais ce que je voulais.


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Ce message a été posté Sam 26 Déc - 19:26




Son projet de réveillon était d’une simplicité presque enfantine, passer la soirée confortablement installée au fond de son kotatsu spécialement acheté cet hiver pour lutter contre le froid. Frileuse et particulièrement oisive lorsque l’hiver s’installait, elle avait passé quasiment sa journée dans son kotatsu, la tête posée contre le bois tiède à regarder les émissions télévisées s’enchaîner, tandis que Pocky roupillait sur ses genoux. Cependant, la réception d’un colis inattendu, très vite accompagné d’un sms, bouleversa son petit programme. Dans un premier temps, elle envisageait sérieusement de décliner l’offre de sortie, motivée par sa flemme, mais en imaginant l’expression déçue du lycéen, elle s’auto-persuada de la nécessité primordiale de sortir le rejoindre. Dans un second temps, un nouveau souci émergea : le kimono. Il était certes magnifique, mais elle ne savait pas comment le porter. Habituellement, des servantes l’aidaient à porter un tel ensemble, mais maintenant que ce temps-là était révolu et qu’elle était seule, elle devait se débrouiller par elle-même, et c’était un cuisant échec de nouer le obi. Ne pouvant compter sur l’aide des deux zigotos de son dortoir, elle frappa à la porte du dortoir voisin pour solliciter l’aide d’une demoiselle qui en plus de la guider à l’habiller, supervisa même sa coiffure et ses accessoires. Une fois prête, elle quitta le dortoir pour se rendre au lieu de rendez-vous fixé par Ichimaru. Comme toujours, même en ayant de l’avance, il était déjà présent, de mémoire jamais il ne l’avait fait attendre contrairement à elle.  « Tu n’as pas trop froid ? J’ai fait exprès de prendre un kimono assez épais d’hiver », elle secoua négativement la tête sans pour autant lui répondre à vive voix, le voir sourire la fit également sourire, c’était presque contagieux avec lui. « Tu es belle. Vraiment. » Il était bien trop tard pour lui reprocher de lui avoir acheté le kimono, surtout qu’elle le portait après bien des aventures. « C’est grâce à toi » finit-elle par dire d’une voix très basse, presque embarrassée de cet aveu. Elle réussissait difficile à s’habituer à ses élans d’affection, chaque fois, elle avait l’impression d’avoir les joues et les oreilles rouges. « Tu m’as attendu longtemps ? » demanda-t-elle, ses doigts étaient froids ; question inutile lorsqu’elle pouvait déjà deviner sa réponse ; comme toujours la même. Ayant les mains chaudes toute l'année, ce qui était le seul avantage en hiver, elle frotta ses mains sur les siennes, espérant les réchauffer plus rapidement. « Tu crois qu’on réussira à atteindre le temple avec toute cette foule ? », sa voix était légèrement boudeuse à la vue du monde.

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 18:24
« C’est grâce à toi. » Un sourire étira mes lèvres. Quoi qu’elle porte elle était belle de toute façon. « Tu m’as attendu longtemps ? » Secouant doucement la tête, je ne cessais de la regarder de haut en bas, tant elle était sublime de la sorte. « Je suis là depuis peu, ne t’inquiète pas. » La laissant réchauffer mes mains en les frottant contre les siennes, qui étaient toutes chaudes, je soupirais en fermant les yeux. C’était agréable comme sensation. Le fait qu’elle puisse avoir autant les mains chaudes était un avantage. « Tu crois qu’on réussira à atteindre le temple avec toute cette foule ? » Tournant un regard vers la foule, je mordillais mes lèvres avant de sourire un peu plus. « Bien sûr. Je connais des passages secrets. » susurrai-je près de son visage pour qu’elle m’entende. Serrant doucement sa main, je lui fis signe de me suivre. Les gens préféraient prendre les grandes rues, mais moi je connaissais la ville comme ma poche. Et les petites ruelles n’avaient aucun secret pour moi. Et puis, comme ça, nous serions tranquilles. Une fois au loin de la foule, je me collais un peu plus à elle, ne cessant pas de la regarder. Elle était vraiment trop belle. « On peut même prendre tout notre temps. » Après tout, on ne pouvait faire nos vœux qu’après minuit et pas avant. Mais le but était d’arriver au temple et de pouvoir profiter des gâteaux et des boissons chaudes que l’on ne trouvait que pour l’occasion de la nouvelle année. « Alors, comment tu vas ? On ne s’est pas vu depuis un moment. » On avait pas fait noël ensemble et la semaine, nous n’avions pas pu nous voir. J’avais d’ailleurs mon cadeau pour elle sur moi. Il ne me tardait qu’une chose. Minuit pour le lui donner.


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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 18:58




Le vent soufflait et le froid lui mordait les joues, elle réalisait pour la énième fois qu’elle pouvait bel et bien dire adieu au confort promis par sa table chauffante. L’entrain d’Ichimaru lui arracha un soupire, en même temps qu’il chassa une bonne fois pour toute le fantôme du Kotatsu.  Posant son index sur le front du garçon avant de pousser en arrière sa tête pour rompre la proximité, il réussit néanmoins à attiser sa curiosité. « Tokyo est un labyrinthe, mais tes passages secrets sont-ils sûrs au moins ? » demanda-t-elle sans pour autant douter de lui, elle se méfiait simplement des petites ruelles. En période festive, les cas d’agression se multipliaient aux abords de ces rues sinueuses et peu fréquentées. Sentant le regard du lycée posée constamment sur elle, elle soupira silencieusement  avec une certaine exaspération et lui donna un léger coup de coude au niveau des côtes, « arrête de me fixer ainsi, je vais finir par disparaître sinon. » Avant d’ajouter d’une voix plus basse pour ne pas qu’il puisse l’entendre, « c’est embarrassant ». Avec lui, être honnête avec ses sentiments étaient difficiles car il avait des réactions imprévisibles, qui parfois ne la déplaisaient pas. « Hmm, c’est vrai que ça fait longtemps », dis ainsi, elle semblait n’avoir pas réalisé que leur dernière rencontre datait, mais malgré l’indifférence qu’elle affichait, elle ne pouvait pas nier qu’elle avait pensé à lui. Tout comme lui, elle avait pensé à prendre avec elle, le cadeau qu’elle lui réservait. « Plutôt bien et toi ? », elle plaqua sa main libre sur la bouche du jeune homme. « Ne me sors pas de phrase niaise ou ne pose pas de questions nyan-nyan, sinon je serais obligée de te bâillonner. » Elle ne détestait pas cela mais elle ne savait pas quoi ou comment y répondre, et lui, il était un pro dans ce domaine-là.  Contrairement à son sourire qui était contagieux, sa mignonitude était plutôt dangereuse. Refuser devenait difficile et elle voulait se garder cette option.

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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 22:37
« Tokyo est un labyrinthe, mais tes passages secrets sont-ils sûrs au moins ? » je souris amusé de son inquiétude. « Ne t’inquiète pas et fais-moi confiance, d’accord ? » Je ne pouvais pas lui dire pourquoi, mais de toute façon, elle savait que j’étais un tantiné bagarreur et que je ne me cantonnais pas au bagarre de lycée. La fixant du coin de l’œil, tout en marchant, je ne pouvais pas m’empêcher de regarder Tsubame. Elle était si belle, et nous ne nous étions pas vu depuis si longtemps… « arrête de me fixer ainsi, je vais finir par disparaître sinon. » Détournant le regard, je me pinçais les lèvres gêné. Je la dérangeais, je le savais. J’étais le mec un peu trop accroc, un peu trop amoureux, un peu trop collant. Je le savais, mais je n’y pouvais rien, c’était comme ça. Ne répondant pas, j’embraillais sur le faite que nous ne nous étions pas vu depuis un moment… Et ça me manquait. « Hmm, c’est vrai que ça fait longtemps » Trop longtemps à mon gout. Mais je me mordis la langue pour ne pas le dire. Elle allait encore dire que j’en faisais trop… « Bientôt la rentrée. » Dis-je à la place. Ça voulait dire ce que ça voulait dire. « Plutôt bien et toi ? » Allant pour répondre, elle posa sa main sur ma bouche m’empêchant alors de pouvoir répondre. « Ne me sors pas de phrase niaise ou ne pose pas de questions nyan-nyan, sinon je serais obligée de te bâillonner. » La regardant longuement j’hochais la tête avant de lui attraper la main pour qu’elle l’enlève de sur mes lèvres. « D’accord, d’accord. Et ne me bâillonne pas… Ça fait un peu soumis. » Un peu trop même. Pas que je sois branché homme macho, mais quand même. « Mais je vais bien. Pouvoir dormir ça fait du bien. Ne plus se lever pour aller à l’école tout ça… J’espère que tu as pu te ressourcer toi aussi ? » Me collant un peu plus à elle, je passais un bras autour de ses épaules pour la frotter doucement comme pour la réchauffer.


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Ce message a été posté Dim 27 Déc - 23:30




Tsubame ne put retenir un éclat de rire cristallin, elle avait essayé de l’étouffer mais plus elle y repensait et plus l’hilarité reprenait le dessus sur son sérieux. « Je plaisantais, va » articula-t-elle entre deux hoquet en lui ébouriffant les cheveux, « ne prend pas cette moue. » Elle ne savait pas comment il avait réussi à associer les deux idées, mais elle le trouvait terriblement mignon sur le coup. Néanmoins, elle ne pouvait pas nier que malgré les apparences et son âge, il aimait avoir les devants ; la preuve, il prenait souvent des initiatives, comme cette sortie. « Ne fais pas genre que tu étudies dur » lui reprocha-t-elle en prenant un air faussement sévère, même si elle connaissait plus assidu que lui niveau lycéen (après tout, elle avait droit à quelque échos sur lui, grâce à une source fiable), avant de profiter de la proximité pour poser légèrement sa tête sur son épaule. « On peut dire ça », elle repensait aux journées passées au café pour servir les clients qui commençaient par une première activité, déblayer la neige autour de l’établissement ; mais se terminait par des batailles de boules de neige avec quelques collègues le soir. « Qu’as-tu fais pendant tout ce temps ? » Plusieurs réponses lui venaient à l’esprit : jouer, les arcades, les copains, la famille. Elle réalisait néanmoins qu’elle ne le connaissait pas aussi bien, qu’il y avait des choses qu’elle ignorait sur lui. Petit à petit, elle apprenait à le connaître, tranquillement et à ce rythme. Le détaillant du regard, elle ôta son cache-oreille blanc pour les lui mettre, il semblait avoir vraiment plus froid qu’elle. « Pour que tu n'attrapes pas froid » se contenta-t-elle de dire, « ce serait dommage de terminer les vacances au lit. » Elle ne pouvait pas se plaindre du froid, le kimono qu’il lui avait acheté était limite plus chaud et confortable qu’une doudoune.

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Ce message a été posté Mar 29 Déc - 11:38
« Je plaisantais, va, ne prend pas cette moue. » La laissant ébouriffer mes cheveux, je plissais le nez en lui lançant un regard chaleureux et surtout heureux. Elle était vraiment mignonne quand elle agissait de la sorte. Je me sentais… Aimé. Pouvais-je dire qu’elle m’aimait ? Alors qu’on ne s’était jamais dit ces mots-là ? Je n’en savais rien. « Ne fais pas genre que tu étudies dur » Ah ça… Non… Je n’avais même pas ouvert un cahier des vacances… Mes devoirs ? Trop naze. Je les avais refourgués à Ban pour qu’il les fasse pour moi. D’ailleurs, fallait que je le contact pour savoir s’il les avait fait et quand est-ce que je pouvais les récupérer. « Tu me connais un peu trop Tsubame. » Dis-je sur un faux ton de reproche. Heureusement qu’elle me connaissait. Ça me plaisait qu’elle puisse si bien me connaitre. Sentant sa tête sur mon épaule, un sourire se logea sur mon visage alors que mon cœur s’emballait doucement. « On peut dire ça. » « Tu dois te reposer. Je ne veux pas que tu te surmènes. » Dis-je doucement. Parce qu’elle m’était précieuse. Je ne voulais pas qu’elle tombe malade. Continuant de marcher, dans la pénombre de la ville, loin du peuple, je la sentis s’arrêter et me regarder. Quoi ? Me mettant son cache-oreille je me sentis faiblement rougir. « Pour que tu n'attrapes pas froid. Ce serait dommage de terminer les vacances au lit. » Amusé de sa réponse, je me penchais pour déposer un rapide baiser sur le bout de ses lèvres. « J’aime bien quand tu t’inquiètes pour moi. » Dis-je en l’attrapant par la taille pour la soulever et la faire tourner dans les airs. « T’es la copine la plus parfaite. » La reposant délicatement pour ne pas qu’elle se fasse mal aux chevilles, j’attrapais sa main afin de reprendre la marche. On avançait plus vite que les autres, puisqu’il n’y avait personne pour nous ralentir. Arrivant au niveau du festival, je nous fis sortir des ruelles assez rapidement avant de sourire. Certes maintenant il y avait du monde mais c’était magique et beau. Serrant un peu plus sa main je me tournais vers elle. « Tu veux boire quelque chose ? Manger ? » Hors de question que l’on se sépare dans ce genre d’endroit. Avec la foule, on allait vite se perdre de vue.


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Ce message a été posté Mar 29 Déc - 23:17




Comme il se trompait, elle ne le connaissait pas aussi bien qu’il se l’imaginait malheureusement ; avec lui, elle allait de surprise en surprise ou de montagne russe en montagne russe. La simplicité d’Ichimaru la surprenait toujours, il suffisait d’un mot ou d’un geste pour le blesser comme pour lui faire retrouver le sourire.  C’était à la fois fascinant et terrifiant de constater qu’elle pouvait avoir un tel pouvoir sur une personne. « Repose-moi, Baka ! Tu vas te faire mal » bafouilla-t-elle en lui tapotant à plusieurs reprises le dos de sa main droite pour la faire descendre. Le visage de la demoiselle vira au rouge, embarrassée - elle ne voulait pas l'entendre dire qu'elle avait grossit... car c'était une triste vérité - et surprise, mais surtout elle n’avait pas l’habitude d’être au centre de tous les regards. Quoiqu’il face, la spontanéité du jeune homme, ou son excessivité, la prenait au dépourvu. Lui frappant deux-trois fois le torse, en réponse à sa déclaration soudaine, elle répondit entre soupire et rire, lui pinçant le nez doucement « qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi… » C’est dans ces moments-là qu’elle se disait que le peu d’année qui les séparait semblait être un véritable generation gap. Enfin, elle savait que le problème c’était plutôt elle que leur âge ; jusqu’à très récemment, tous les contacts qu’elle avait étaient limités et encadrés par ses gardes du corps. À l’exception de quelques-uns, elle vivait presque dans une bulle où tout était minutieusement calculée. La présence d’Ichimaru rendait la promenade agréable, la foule semblait être moins froide et indifférente en sa compagnie. « Tu veux boire quelque chose ? Manger ? » Maintenant qu’il le disait, elle n’avait rien mangé de toute la journée, du moins le petit-déjeuner s’était avéré trop costaud. « Les deux ! » s’exclama-t-elle, avant d’ajouter d’une vois plus timide. « Enfin, je préfère une glace ~~ » Même en hiver, elle ne pouvait s’en empêcher.

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Ce message a été posté Sam 2 Jan - 16:25
« Repose-moi, Baka ! Tu vas te faire mal » Riant de plus belle je la reposais rapidement au sol alors qu’elle me tambourinait le dos comme une petite fille. Comme si j’allais me faire mal en la faisant un peu tournoyer. Non du tout. Elle me prenait pour un faible ? Ce n’était pas le cas. Du tout. Et puis j’aimais bien un peu de folie dans notre couple. Et puis ses petites joues rouges là, moi ça me plaisait bien. La laissant me tapoter le torse, je plissais le nez quand elle me le pinça. « qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi… » Faisant ressortir mes lèvres, je me penchais vers elle lui volant un baiser avant de bécoter doucement à nouveau ses lèvres. « Ce que tu veux ? » Dis-je d’un regard joueur et amoureux. « Arrête de t’inquiéter pour moi Tsubame. Ou de te soucier des regards des autres. » soufflai-je cette fois d’une voix douce et sincère. Ma main sur sa joue, je lui fis un sourire tendre et chaleureux. Ajustant le cache oreilles sur ma tête, je lui pris la main allant alors en direction du festival ou il y avait déjà pas mal de monde. C’était même plus que blindé. La gardant près de moi, ma main dans la sienne, je lui demandais si elle voulait boire quelque chose, ou manger. Au choix, c’était comme elle voulait. « Les deux ! » Riant sous son enthousiasme, je la contemplais en mordillant mes lèvres. « Enfin, je préfère une glace ~~ » Mon sourire s’étira, je lui pinçais faiblement la joue. « Ça ne m’étonne pas de toi ça. » Je ne savais pas si on allait trouver de la glace en cette saison, mais j’osais espérer que oui. Zigzaguant tranquillement entre les gens pour regarder tous les stands qui se trouvaient là, je vis alors un tout petit proposer boissons chaude accompagner de glace. Rien de tel qu’un petit peu de frisson garanti entre le chaud et le froid. Demandant à avoir de la glace et deux boissons chaudes, en laissant Tsubame choisir son gout, je payais le tout en la prenant dans mes bras sous le petit air frais qui se levait. Une fois notre commande posée sur le petit comptoir du stand, je tendis la glace à Tsubame avant de sourire en coin. « Et voilà ta glace. J’espère qu’elle est bonne. » Dis-je en restant près d’elle, passant simplement un bras autour de sa taille.


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Ce message a été posté Mar 19 Jan - 22:30




Les glaces et Tsubame, c’était une grande histoire d’amour qui avait commencé à l’enfance et qui n’était pas prête à terminer. Qu’il neige, pleut, vente, rien ne pouvait l’empêcher d’apprécier une glace. Une par jours, et encore, il suffisait de la laisser près d’un stand pour qu’elle en finisse le stock sans jamais s’en lasser. Un péché mignon, un caprice enfantin, et malgré tout, voir Ichimaru se démener pour trouver une glace en cette saison la fit rire. « Et voilà ta glace. J’espère qu’elle est bonne. » Les yeux rivés sur sa glace, elle jubilait intérieurement de pouvoir profiter de son petit instant de plaisir. « La meilleure ! Peut-être parce qu’elle vient de toi ? » Chuchota-t-elle en inclinant légèrement la tête, avant de concentrer de nouveau son attention sur la glace et commencer à la déguster. Saveur pistache avec des éclats de chocolat, le parfum la fit sourire davantage. Éloignant sa glace sur côté, elle vole un baiser rapide au lycéen sur le nez, la joue droite, la joue gauche, avant d’en déposer un sur les lèvres et se défaire de son emprise, lui tenant néanmoins le poignet. Après tout, il avait les mains prises par les boissons chaudes. «  Avançons, on gêne » déclara-t-elle simplement pour cacher son embarras, savourant sa glace doucement et tirant son petit-ami, bien qu’elle ne savait pas quelle direction prendre ; elle ne faisait que suivre la foule. Si les preuves d’affection publiques du jeune homme l’embarrassait, qu’elle mange une glace alors que la neige ornait les rues de la capitale, attirant ainsi les regards, ne la gênait nullement. « Es-tu parti cet hiver ? » demanda-t-elle par curiosité, cela faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas vu et elle n’était pas du genre à prendre des nouvelles par téléphone. Le téléphone, ce n’était pas son truc.

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Ce message a été posté Sam 23 Jan - 12:30
« La meilleure ! Peut-être parce qu’elle vient de toi ? » Rougissant à cette révélation, le regard plongé dans le sien, un sourire se logea sur mon visage. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me réponde ça. Heureux de la voir si émerveillait pour de la glace, je me figeais en la sentant déposer une multitude de baiser sur mon visage. D’abord le nez, puis la joue gauche, la droite et enfin, le meilleur pour la fin, les lèvres. Lâchant un faible soupire, amusé de son engouement, je sentais mon cœur battre à tout rompre sous ces gestes si significatif à mes yeux. C’était rare venant de Tsubame qu’elle agisse ainsi. M’attrapant par le poignet, je la suivais en faisant attention de ne pas tomber les boissons chaudes. Manquerait plus que je me brule ou pire que je la brule elle. « Avançons, on gêne » Toujours aussi amusé, je la laissais faire, certains nous regardant. Pas pour ce qu’elle venait de faire, mais surtout parce qu’avec un froid immense, elle mangeait de la glace. Moi je la trouvais belle et fabuleuse. Y’avait pas de saison pour manger de la glace. Qui avait décrété qu’il y en avait une ? Il était stupide. « Es-tu parti cet hiver ? » Portant ma boisson à mes lèvres, j’en bus une petite gorgée avant de soupirer. C’était si chaud, ça faisait du bien. J’avais l’impression que mon corps entier se réchauffait de l’intérieur. « Non, je suis resté ici. J’ai bossé aux arcades. J’ai passé noël avec mon père et voilà. » Oh et si ! « Il m’a offert un chaton ! Il est trop beau. Tu as vu les photos que je t’ai envoyées de lui ? Il est trop chou. » Je l’avais tellement bassiné avec un chat qu’il avait cédé. Marchant en zigzaguant autour des gens, on se rapprochait de plus en plus du temple où les gens affluaient en masse. C’était bientôt l’heure de la nouvelle année. Beaucoup venait prier. Et je comptais bien en faire de même, ainsi qu’écrire un vœu afin de l’accrocher. Voyant un banc de libre, je la fis tourner pour qu’on aille s’y assoir. Restant contre elle, afin qu’elle n’ait pas froid je souris en coin. « J’ai toujours rêvé d’écrire un souhait et de l’accrocher. C’est la première fois que je vais le faire. Et toi ? »


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Ce message a été posté Sam 23 Jan - 21:29




Même si la plupart du temps elle semblait impassible, voire indifférente, elle écoutait avec attention Ichimaru répondre à sa question. À quoi bon de l’interroger si elle se fichait de ce qu’il pouvait lui raconter ? Un sourire flottait sur ses lèvres, elle continuait à déguster sa glace à la pistache avec appétit. Un chaton ? Fouillant dans sa mémoire, elle se rappela d’avoir vu cette boule de poil juste avant de faire tomber son téléphone au fond du levier rempli d’eau. Alors oui, elle avait bien reçu les photos mais pour ce qui étaient de les visionner, c’était une tout autre histoire. « Ah, oui » dit-elle, l’air absent un instant, sans réaliser que sa réponse était un peu sèche pour le coup. Elle ne put réellement se rattraper, ils commençaient à se frayer un passage entre les gens, tous stagnant, bien trop émergé dans leur conversation pour remarquer qu’ils gênaient le passage. Elle ne pouvait pas réellement leur en vouloir, le temple était à proximité et le décompte était lancé pour certain. Minuit allait être célébré, le pays du soleil levant allait basculer dans une nouvelle année. « J’ai toujours rêvé d’écrire un souhait et de l’accrocher. C’est la première fois que je vais le faire. Et toi ? » Elle passa sa main dans ses cheveux, pas trop au risque de se décoiffer, essayant de se remémorer d’un tel évènement mais aucun y ressemblait réellement à ce qu’elle était en train de vivre présentement. « C’est aussi la première fois, on peut l’accrocher n’importe où ? » demanda-t-elle, la curiosité piquée par une telle pratique. Le jour des réveillons, elle restait dans la maison familiale, sa mère redoutait qu’en ce soir, en se rendant au temple, que la foule puisse les séparer. Elle était très prudente, ainsi ils se rendaient au temple le lendemain ou quelques jours plus tard, mais Tsubame ne faisait qu’exécuter les gestes qu’on lui demandait de faire. Même si depuis le banc, elle ne pouvait pas voir grand-chose, elle voyait pour la première fois à quoi ressemblait réellement ce jour.

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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 17:46
« Ah, oui » Lèvres légèrement ressorti, je soupirais un peu. Elle n’avait surement pas lu mes messages. C’était l’un des inconvénients avec elle. Surtout en période de vacances, ou elle … Elle ne pensait pas à moi ? S’était surement ça, pour qu’elle n’en vienne pas à regarder son téléphone sans même se demander si je lui avais envoyé des messages ou autres. C’était à la fois blessant et incompréhensible. On n’avait pas la même façon d’agir vis-à-vis de l’autre. Ne préférant pas répondre, je la trainais jusqu’à un banc, je préférais passer à autre chose. Parler de souhait et de vœux. Je n’en avais jamais fait. C’était la première fois que je le faisais. Je voulais faire comme les autres japonais, je voulais qu’on puisse profiter un maximum. « C’est aussi la première fois, on peut l’accrocher n’importe où ? » « Il y a des arbres fait exprès. Ou alors sur le fil des lanternes pendu. » Dis-je doucement. De là, on en le voyait pas encore mais une fois à côté du temple on pourrait mieux voir la chose. Posant les boissons sur le banc, je passais une main dans ses cheveux sans la quitter du regard. J’avais envie de lui dire. De lui montrer à quel point je tenais à elle. Mais c’était… Difficile. « Tsubame. » Dis-je doucement en caressant encore ses cheveux du bout de mes doigts. « Est-ce que je t’ai manqué ? » Je savais que je n’aurais pas la réponse que j’osais vouloir. Si encore elle répondait. Soupirant doucement, je détournais le regard en posant mes mains sur mes genoux. Je ne voulais pas gâcher ce moment. Je voulais qu’il soit unique. Je voulais qu’elle puisse s’en souvenir toute sa vie. Le premier jour de la nouvelle année, passé avec moi. Avant même qu’elle ne réponde, je me penchais vers elle pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres. « Moi tu m’as manqué. » marmonnai-je contre ses lèvres.


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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 20:24




C’est avec une certaine tristesse qu’elle termina son cône de glace. Écoutant d’une oreille plus distraite son petit-ami, son regard n’arrivait plus à se poser. Elle observait la foule colorée, les lanternes et décorations accrochées, tout lui semblait nouveau. Malgré son calme apparent, elle s’impatientait à l’idée d’accrocher son vœu sur un de ces arbres spécialement dédiés pour l’occasion. La japonaise ne savait pas encore quel vœu écrire, c’était la première fois qu’elle le faisait, elle désirait trop de chose à la fois, sans réussir à les hiérarchiser. Ne faire qu’un vœu pour toute année, c’était  laborieux. Elle ne put s’empêcher de sursauter lorsqu’elle sentit les doigts de Maru frôler son visage, caressant du bout des doigts ses cheveux. « Tsubame. » Il y avait quelque chose dans sa façon de prononcer son prénom de différent, sans comprendre pourquoi, elle ressentait une certaine appréhension. Fixant la main du jeune homme, elle finit par le regardant les yeux, attendant qu’il continue dans son élan. « Est-ce que je t’ai manqué ? » Plutôt que lui répondre, elle scrutait son visage, cherchant la raison de cette question. Pourquoi soudainement cette interrogation. La réponse était évidente, pourtant, elle percevait une certaine détresse dans son regard. Cette interrogation en cachait une autre, laquelle ? Elle se le demandait. Tsubame manque le timing, il baissait déjà son regard. Elle se mordille la lèvre, son pressentiment se confirmait. Mais il l’embrasse. « Moi tu m’as manqué. » Les mots semblaient vains pour le rassurer, en guise de réponse à la question manquée, elle lui rendit son baiser en glissant sa main derrière sa nuque pour l’attirer davantage vers elle. Lentement, langoureusement comme pour effacer en lui, toutes ses parts d’ombre, ces non-dits qui le consumait, l’enfonçait dans une tristesse solitaire. Elle n’aurait pas pensé qu’elle pourrait le blesser autant, elle réalisait qu’il prenait sur lui, beaucoup plus qu’elle ne pouvait se l’imaginer.  Ses lèvres quittèrent les siennes pour se poser sur son front, un baiser bruyant suivit d’une pichenette. « Tes questions sont stupides » souffla-t-elle sur un ton de reproche, du moins juste en apparence car elle était davantage embarrassée qu’énervée.« On ne devrait pas commencer à y aller ? Les gens commencent à bouger. » Elle détourne son regard, tant qu'elle ne croisait pas le sien, tout ira bien.

© cn.june

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Ce message a été posté Dim 24 Jan - 22:57
∆ Le baiser qu’elle me rendit me fit frissonner de tout mon être. C’était un baiser parfait. Comme je les aimais. Et puis j’aimais surtout qu’elle puisse rendre mon baiser. Fermant les yeux, je la laissais faire, le cœur battant la chamade. Bon dieu que c’était bon. Parfait même. La laissant reculer, je soupirais lentement. « Tes questions sont stupides » Plissant le nez, je la scrutais longuement. Est-ce que ça voulait vraiment dire que je me faisais du souci pour rien ? Je n’en savais trop rien. « On ne devrait pas commencer à y aller ? Les gens commencent à bouger. » Elle détournait le regard, elle me fuyait. Je commençais à la connaitre. Je ne pouvais pas dire vraiment si c’était le cas, mais elle n’était pas totalement sincère avec moi. C’était désolant. Mais peut-être que c’était ainsi depuis toujours. Ah… Cette ambiance me mettait le doute. Ça m’énervait. Je ne voulais pas douter d’elle, car je l’aimais… « Oui, c’est bientôt minuit. » Dis-je en l’attrapant par la main. Sans attendre, je la fis venir avec moi, zigzaguant encore plus entre les gens pour nous rapprocher du temple. Sans un mot, je marchais, assez vite mais pas trop non plus pour qu’elle puisse suivre la cadence. Des gens se mirent à s’arrêter et à faire le décompte. Dix. La nouvelle année approchait. Vite. Quatre. Me stoppant sous une lanterne, légèrement éclairé par celle-ci, cachait légèrement de tout le monde, je me collais à elle, alors qu’un arbre se trouvait derrière elle. Un. Mon regard dans le sien, je posais ma main sur sa joue ma bouche légèrement entrouverte. Bonne année. Tout le monde hurlait, alors qu’un feu d’artifice explosa dans le ciel. « Je t’aime Tsubame. » Dis-je alors pour la première fois depuis notre relation. Déposant un baiser sur ses lèvres, je me figeais légèrement sous l’émotion qui m’envahissait. Mes deux mains sur ses joues, je l’embrassais comme jamais je ne l’avais embrassé. J’avais l’impression que c’était notre premier baiser si langoureux, si tendre, si … Intense, alors que pas du tout. La plaquant doucement contre l’arbre, je posais une main sur celui-ci penchant un peu plus la tête, n’arrivant pas réellement à m’arrêter de l’embrasser.


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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 22:11




Le décompte commence, les voix se rejoignent à l’unisson pour partager les derniers instants que connaîtrait l’année deux mille quinze. Elle n’a pas le temps de réellement profiter de cet instant, bien trop préoccupée à se faufiler dans la foule, entrainée par Ichimaru, faisant attention de ne bousculer personne, de ne blesser personne par mégarde. Les lumières semblent tournoyer autour d’elle, tout comme le paysage commence à se déformer de la même manière qu’un kaléidoscope, le tournis la saisit mais elle retrouve ses sens lorsqu’il s’arrête, la plaquant contre un arbre. Dans son regard, elle lisait toujours ce doute persistant. De rencontre en rencontre, elle apprenait à le connaître, c’était un garçon plein d’angoisses, d’insécurité, qui avait constamment besoin d’être rassuré par des mots, par des gestes ; ce dont il désirait le plus, c’était d’une présence constante et inconditionnelle. La japonaise le devinait, une intuition au plus profond d’elle le lui soufflait, mais comment le rassurer ? Elle n’était pas certaine de pouvoir toujours éteindre les feux qui le consumaient, rongeaient lentement. «  Maru » souffla-t-elle, mais sa voix est trop faible, rapidement étouffée par les cris de la foule. Mais lui, elle l’entend clairement, «  Je t’aime Tsubame », elle ne put s’empêcher de tressaillir sous cette soudaine confession, réalisant que c’était la première fois qu’il lui disait ses mots, de vive voix. Des sentiments nouveaux l’enveloppaient, c’était la même voix, et pourtant, elle sentait les battements de son cœur s’emballer. Tirée de ses songes en sentant des lèvres posées sur les siennes, un frisson lui parcours l’échine, agréable. Surprise, presque interdite, elle répondit à ce baiser avec douceur mais la hargne d’Ichimaru, fit qu’elle rendit avec davantage d’ardeur, pendant que sa main se glissa naturellement sur les hanches du lycéen, avant de remonter sur son dos, l’autre lui caressa doucement le visage, contrastant avec le rythme auquel leur langue s’entremêlait. La nouvelle année commençait bien, en douceur, avec passion. Profitant qu’il éloigne un instant ses lèvres, sa main glisse pour couvrir cette bouche qui ne cessait de la dévorer. « Laisse-moi te répondre » chuchota-t-elle, en le regardant droit dans les yeux, « je t’aime, Choi Ichimaru.» Ce genre de mot était douloureux à prononcer, tous ceux qu’elle avait aimés un jour, avait fini par la quitter. Si douloureux qu'elle pensait ne plus jamais les redire. Pourtant, elle sentait qu’il avait besoin d’entendre ses mots, plus que n’importe qui, les lui offrir serait comme pour elle, accepter la disparition de ceux qui sont parti, accepter qu’elle puisse de nouveau aimé sans avoir cette peur constante. «  Tu brilles plus que n’importe qui, et cette lumière, je ne pense pas pouvoir m’en passer. C’est la première que j’ai vu depuis longtemps. »

Je rêve que nous sommes des papillons n’ayant à vivre que trois jours d’été. Avec toi, ces trois jours seraient plus plaisants que cinquante années d’une vie ordinaire.

© cn.june

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Ce message a été posté Lun 1 Fév - 17:27
∆ Je l’aimais, oui. Mon cœur en battait à la folie. Elle avait ce pouvoir sur moi qui m’hypnotisait. Comme envouté, je la suivais les yeux fermés, je me pliais à elle, je devenais un autre homme. L’amour me changeait pour que je puisse lui plaire. L’amour me rendait surement idiot, mais je m’en fichais. Parce que l’aimer me faisait du bien, parce qu’être auprès d’elle me permettait d’être moi-même. Ce baiser si langoureux, si intense et si dévastateur. Peut-être parce que je venais de lui dire que je l’aimais ? Je n’en savais trop rien. Soupirant longuement en me reculant, je sentis sa main se plaquer avec douceur sur ma bouche. « Laisse-moi te répondre » » Son regard plongeait dans le mien, je me sentis me figé sous la peur. Qu’allait-elle me répondre ? J’avais peur. J’avais toujours eu peur de lui dire mes sentiments. « je t’aime, Choi Ichimaru. » Me sentant comme mourir, je sentis mon cœur arrêter de battre avant de se propulser à mille à l’heure. Ma main se serrant doucement dans sa chevelure j’entrouvris la bouche sans pour autant bouger ou enlever sa main de sur mes lèvres. Mon autre main se posant sur sa joue, je sentis mes yeux briller sous l’émotion. C’était le plus beau jour de ma vie. Y’avait pas à dire. Non, vraiment, Tsubame venait de faire de ma vie une sorte de conte de fée. Sauf que j’étais le mec et pas la fille du conte. « Tu brilles plus que n’importe qui, et cette lumière, je ne pense pas pouvoir m’en passer. C’est la première que j’ai vu depuis longtemps. » Rougissant sous cette révélation, je poussais sa main avant de prendre son visage entre mes mains et l’embrasser doucement. Un simple et doux baiser. Il se passait un truc en moi. Quoi ? Je ne saurais l’expliquer. De l’amour du désir, tout un tas de ressentiment. « Laisse-moi être ta lumière pour toujours alors. Laisse-moi t’aimer, laisse-moi te protéger et tant d’autres. J’ai besoin de toi pour me sentir moi. » Attrapant sa main, je la posais sur mon cœur, lui montrant à quel point il battait vite.


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Ce message a été posté Sam 6 Fév - 10:35




Une nouvelle année pour oublier et effacer le passé ; une nouvelle année pour prendre un nouveau départ et créer de nouveau souvenir ; une nouvelle année pour prendre de bonne résolution et défier ses limites. Une nouvelle année, l’excuse pour commencer à vouloir reprendre en main sa vie, à ses côté. Cela ne faisait même pas une année qu’ils se connaissaient pourtant, jamais elle aurait soupçonné qu’il prendrait une telle importance dans son quotidien. Depuis le début, il s’était annoncé comme un petit tourbillon, mais derrière son apparence candide, il avait rapidement ébranlé les fondations de ce qu’elle pensait intouchable. « Laisse-moi être ta lumière pour toujours alors. Laisse-moi t’aimer, laisse-moi te protéger et tant d’autres. J’ai besoin de toi pour me sentir moi. » Tout comme elle sentait le cœur de Maru battre à folle à allure, elle devinait que le sien devait avoir ses mêmes mouvements saccadés. C’était plus que de simples palpitations, il y avait tant de sentiments qui l’ébranlaient, positifs comme négatifs. Si enfant, elle prenait tout pour acquis, les tragédies qu’elle avait connu l’avait rendu plus méfiante, plus sombre. Rien ne semblait gratuit dans ce monde, même les choses les plus simples et naturelles. L’idée de dépendre de quelqu’un l’avait terrifié depuis qu’elle s’était sentie abandonné, mais pour la première fois depuis longtemps, la sensation était plus rassurante qu’elle ne l’aurait imaginé. « Merci d’être là, Maru  » murmura-t-elle, ne trouvant dans aucun mot, suffisamment de justesse pour traduire ses sentiments. « Plutôt que tout recevoir de toi, j’apprendrais à donner. À commercer à ça. » De son petit sac, elle sortit le cadeau qu’elle lui avait préparé en vue de leur prochaine rencontre. Elle pensait le revoir après les vacances, mais lui offrir aujourd’hui serait plus significatif qu’elle ne se l’aurait imaginé. Tsubame y avait réfléchit longuement, c’était la première fois qu’elle offrait un présent à quelqu’un de toute sa vie. Le seul objet qui avait attiré son attention, une montre où était gravé discrètement à l’intérieur du cadran « in time with you.»

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Ce message a été posté Lun 8 Fév - 22:01
« Merci d’être là, Maru. » Le cœur battant la chamade, je la regardais en souriant franchement. Je n’arrivais même plus à contrôler mon sourire. Je sentais mes lèvres s’élargir toutes seules, tant j’étais heureux. « Plutôt que tout recevoir de toi, j’apprendrais à donner. À commercer à ça. » La regardant faire, je fronçais les sourcils avant de voir sa main ou se trouvait quelque chose. Mon cœur battant à tout rompre, comme s’il allait sortir de ma cage thoracique, je pris la petite boite sans trop oser l’ouvrir. Pourtant je le fis après quelques secondes d’hésitation. Regardant cette montre, je la zyeutais sous tous les côtés avant de boguer sur l’écriture très fine et très discrète qui y était gravé dessus. « Elle est très belle Tsubame… » Murmurai-je doucement avant de la faire glisser sur mon poignet pour la fermer et la regarder avec encore plus d’émerveillement. Prenant son visage dans mes mains je lui souris doucement avant de coller mon front contre le sien pour la contempler sans aucune gêne. J’étais à ce moment présent l’homme le plus heureux. Abandonnant l’une de ses joues je plongeais à mon tour ma main dans ma poche pour en sortir la petite boite qui contenait une bague assez simple avec une gravure sur l’intérieur, d’un petit cœur accompagné d’un « forever » à côté. Mordillant mes lèvres je la lui tendis en soupirant. « Je tiens à te dire que je l’ai acheté avec mon argent… J’ai bossé pour pouvoir te l’offrir par mes propres moyens. » Me sentant rougir sous ses paroles je baissais un peu la tête en raclant ma gorge. Je n’avais dit à personne que je bossais parce que je ne voulais pas que ça se sache. J’osais simplement espérer que ce petit cadeau lui fera plaisir. Parce que j’y avais mis tout mon cœur dedans. Je voulais la gâter, et offrir ce qui lui allait de droit. Elle était précieuse pour moi.


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Ce message a été posté Mar 23 Fév - 0:07




Jusqu’au dernier moment, elle était partagée à l’idée que le présent préparé pourrait ne pas plaire à Ichimaru. Peut-être trouverait-t-il cela trop sérieux ou trop ordinaire, quatre ans les séparaient, soit quasiment rien, mais lorsqu’elle avait son âge, on lui offrait des choses différentes et jusque-là, elle n’avait jamais réellement rien offert à quelqu’un, du moins presque sauf que le contexte était bien différent. Une montre, rien de plus discret et d’intemporel. « Elle est très belle Tsubame… » Un sourire rassurée et soulagée se dessina sur les lèvres de la japonaise, toute cette angoisse et appréhension la libéra d’un poids. Elle frisonne en sentant les mains froides du garçon sur ses joues, mais elle plonge son regard dans le sien, elle ne s’y dérobe plus. Du moins, elle finit par baisser son regard pour regarder le boitier qu’il tenait et ouvrait au creux de ses mains. Son regard glisse de Ichimaru vers la bague, de la bague vers Ichimaru, tandis que ses lèvres s’entrouvrent en un o demi-parfait. « Je tiens à te dire que je l’ai acheté avec mon argent… J’ai bossé pour pouvoir te l’offrir par mes propres moyens. » Surprise, elle admirait le bijou sans pour autant se décider à le toucher, car de tous les accessoires qu’une femme pouvait porter, la bague avait une signification particulièrement, surtout lorsqu’elle lui était offerte par une personne spéciale. « Tu n’aurais pas dû » murmura-t-elle, en le regardant de nouveau dans les yeux. « Mais elle est magnifique » Les mots lui manquaient et sonnaient tellement creux, Tsubame passa sa main dans ses cheveux, gênée et troublée. Elle comprenait que trop bien pourquoi ses amies étaient aussi excités par ce genre de présent et se faisaient un malin plaisir à la taquiner à ce sujet. Les filles et les diamants, c’était tout une histoire d’amour, souvent bien plus grande que celle qu’elles vivaient présentement. Une histoire longue et passionnée. « Ne devrais-tu pas me la mettre ? » demanda-t-elle d’un ton taquin, scrutant son visage pour voir sa réaction.

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Ce message a été posté Mar 23 Fév - 19:13
« Tu n’aurais pas dû » Bien sûr que si… Je me devais de lui offrir un cadeau et pas n’importe lequel… Je voulais que ça soit avec mon argent, je voulais qu’elle puisse être fière de moi… Je n’avais pas utilisé la carte bleue de mon père cette fois. J’avais travaillé, j’avais gagné cet argent je l’avais mérité, et j’étais cruellement content de la voir si heureuse d’avoir cette bague. « Mais elle est magnifique » Mon cœur se serra avant de partir faire la course tant il battait fort. J’étais tellement heureux qu’elle puisse aimer la bague… J’avais eu tellement peur qu’elle ne puisse pas l’aimer… Choisir une bague c’était comme choisir entre vivre et mourir… Sérieusement j’avais dû y passer des heures dans la boutique pour la choisir… Trop de choix… Et je ne voulais pas forcément quelque chose de trop voyant, ni de trop impliqué. Nous étions jeunes, je ne la demandais pas en mariage non plus… « Je suis vraiment content qu’elle te plaise… J’avais peur que tu ne puisses pas aimer… » Je souris doucement en voyant qu’elle était embarrassé. Elle était tellement mignonne dans ses réactions que ça me rendait fout de joie de la voir de la sorte. Je ne me lassais pas de la voir comme ça. C’était si magique, si mignon… « Ne devrais-tu pas me la mettre ? » Hein ? Ah ben oui ! Sursautant presque et manquant de la tomber, je bafouillais légèrement un oui, avant de la prendre entre mes deux doigts. Ça me foutait presque la pression là. Mettre une bague au doigt de Tsubame. Okai, je ne la demandais pas en mariage ni rien, mais rien que pour le geste c’était… Mince c’était intimidant. Attrapant sa main de ma main libre, je lui pris l’annulaire avant de glisser délicatement la bague autour du dit doigt. Une fois mis je soupirais en regardant le rendu. C’était magnifique. Ça lui allait comme un gant. Serrant sa main dans les miennes, je soupirais en relevant le regard vers le sien. « Elle est à la bonne taille… Je suis vraiment content, t’as pas idée. » Je me répétais, mais je l’étais vraiment. 


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Ce message a été posté Sam 27 Fév - 0:15




Tambourine contre sa poitrine, son cœur enveloppé d’un sentiment nouveau ou juste différent de ce qu’elle avait l’habitude de ressentir. Être heureuse non pas parce qu’elle l’était mais parce que lui semblait respirer ce bonheur contagieux. Une simple bague, sans signification particulière mais le geste en lui-même était symbolique, puisqu’il lui avait glissé cette alliance, n’était-il pas supposé être le seul à pouvoir le lui enlever ? Cette alliance, c’était comme matérialiser ce lien entre eux, le confirmer même s’il n’y avait rien à démontrer à quiconque. « Elle est à la bonne taille… Je suis vraiment content, t’as pas idée. » Tsubame ne s’en doutait pas un instant, Ichimaru était facile à lire, à décrypter au fond. Lorsqu’une chose lui plaisait il l’exprimait, tout comme lorsqu’une chose l’ennuyait, si les mots lui manquaient, cela se lisait sur son expression. « La chance ou le destin, à toi de choisir ce qui te convient le plus » répondit-elle amusée, cela lui faisait bizarre d’avoir un tel accessoire au doigt. Précieux, elle se demandait mine de rien au vu la tournure que prenait son stage, peut-être qu’il serait mieux de l’accrocher autour d’une chaîne, pour ne pas l’abîmer. Lui embrassant le bout du nez, elle le tira vers la foule sans pour autant le quitter des yeux. « N’oublions pas nos vœux », après tout, ils étaient pour cela non ? Elle n’était pas pressée, juste qu’elle fuyait un peu la situation, de peur de rester coller à cet arbre tout le reste de la soirée. C’était sa façon à elle de cacher sa timidité, en le ramenant sur terre, en changeant de sujet. Qu’il apprécie cela ou non, il semblait difficile de la changer. « On peut en faire plusieurs d’ailleurs ? » Elle en avait tellement  formuler qu’elle ne savait pas lequel choisir.

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Ce message a été posté Sam 12 Mar - 12:02
« La chance ou le destin, à toi de choisir ce qui te convient le plus » Le destin. J’avais envie de croire que c’était le destin, qu’elle m’était destinée. Oui, que Tsubame était née sur cette planète pour être mienne, tout comme j’étais né pour être sine. J’étais surement le mec le plus romantique chelou de cette terre mais je m’en foutais. J’aimais bien l’effet de l’amour qu’elle procurait sur moi. Ça me rendait surement très con, mais j’assumais. « Le destin. » Oui, le destin, laissez-moi y croire. Et puis je connaissais aussi la taille de ses doigts, à force de lui tenir les mains. Mais je restais campé sur ma position. Le destin. Le destin ! M’embrassa le bout du nez, je le plissais sous le coup avant qu’elle ne me tire dans la foule. « N’oublions pas nos vœux » Souriant amusé de la voir si excitée à l’idée de faire des vœux, je la suivais, avant de la prendre contre moi pour franchir la foule. Il était hors de question que quelqu’un touche ma femme, ou ne la bouscule. La protégeant en la gardant contre moi, je m’arrêtais devant le stand des vœux. On fera le vœu à la cloche plus tard. Le plus important c’était les écrits. « On peut en faire plusieurs d’ailleurs ? » J’ébouriffais doucement ses cheveux. « Oui, et tu peux en accrocher tout plein. » J’attrapais un stylo et des papiers avant de les lui donner. « Tiens. Après tu vois, tu plis le papier et tu fais un nœud pour l’accrocher. » Je lui montrais les papiers déjà accroché avant de me prendre un stylo et des papiers. Moi aussi j’avais plusieurs vœux à formuler. Commençant à écrire, je pliais déjà quelques papiers. Des vœux pour Tsubame, mais aussi pour nous deux. Pour son avenir, comme le mien, et aussi un peu pour mon père, celui qui m’avait sorti de la misère. Mais surtout pour Tsubame. Je ne voulais que son bonheur. Sans perdre de temps j'accrochais mes papiers le sourire aux lèvres.


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Ce message a été posté Mar 22 Mar - 21:27




Se mordillant les lèvres pour se retenir de rire, la japonaise ne pouvait s’empêcher de trouver son petit-ami terriblement adorable ; que ce soit sa façon de penser, de voir les choses ou de dire simplement ce qu’il pensait. Elle qui aimait être indépendante et libre de ses mouvements, ne pouvait s’empêcher d’apprécier qu’il la tire vers elle pour se transformer soudainement en un garde du corps. Il en faisait trop, comme toujours, si au début de leur relation cela l’embarrassait et l’ennuyait, elle commençait à trouver cela amusant voire même addictif. « Oui, et tu peux en accrocher tout plein. » Autant voulait-elle souhaiter le plus de chose pour cette nouvelle année qui commençait et autant son stylo resta levé en l’air et elle, fronçait les sourcils pour réfléchir à ce qu’elle pourrait mettre. « Tu n’as pas intérêt à regarder par-dessus mon épaule ! » murmura-t-elle en cachant presque jalousement son papier, non pas que le vœu l’embarrassait mais plutôt son écriture enfantine. Écrire est une chose qui était quasi-naturelle pour certain, mais elle avait encore du mal, du moins elle n’était pas aussi rapide et sa calligraphie n’était pas encore stable, bien trop scolaire. «Tiens. Après tu vois, tu plis le papier et tu fais un nœud pour l’accrocher. » Glissant son regard vers la pile de papier qu’Ichimaru avait écrit, elle soupira et commença à gribouiller ses premiers vœux, ou du moins un seul : retournons ici, l’année prochaine. Pliant rapidement, après avoir observé le jeune homme ainsi que les autres couples, elle se hissa sur la pointe des pieds pour attraper une branche et l’accrocher. Et même au moment de faire sonner la cloche, le vœu resterait le même car s’ils revenaient l’an suivant, cela ne voudrait-il pas dire que l’année passée aura été tout aussi agréable et heureuse ? Tsubame n’espérait rien d’autre que la stabilité, après tout, avoir perdu d’un coup ceux qu’elle appréciait l’avait laissé plus que seule et meurtrie. Continuer à vivre pour les absents, elle ne savait pas faire, elle en faisait même des cauchemars. Mais depuis que Maru était apparu dans son quotidien, les choses avaient changées, pierre par pierre, il avait rebâtie son monde en ruine. La fin de soirée fut tout aussi douce, au moment de se quitter, elle aggripa son kimono pour le tirer vers elle et l’embrasser. « On se voit demain ! » bafouilla-t-elle, rouge, avant de tourner ses talons et entrer à l’intérieur de l’immeuble. Des adieux rapides, car sinon, elle n’aurait pas voulu le laisser partir.

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Aishiteru

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