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 I need you; ft. Aiko

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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 10 Jan - 13:29
“ I NEED YOU „
tenue ☆ Une dernière dispute avec ses parents. Ils ne comprenaient vraiment rien. Ils n’essayaient pas de la comprendre. C’était un truc d’adulte ça, non ? Tu ne connais rien à la vie alors tu as tord et moi non. Elle les trouvait juste totalement con. Elle se jurait intérieurement de ne jamais être comme ça avec ses enfants, de les laisser suivre leurs rêves, de les écouter et surtout d’être plus une amie pour eux qu’un général d’armée. Encore et encore ils lui demandaient de faire un choix au sujet de son avenir. Mais elle n’en savait rien bon sang ! Elle avait envie de faire tellement de choix, comment on pouvait lui demander de prendre une décision précise et de la suivre tout au long de sa vie ? Ils étaient riche,  à la rigueur elle s’en foutait de travailler, elle voulait découvrir le monde, apprendre plein de choses. Pas avoir un métier important, qui rapporte de l’argent certes, mais qui est ennuyeux et accessoirement se fiancer aussi avec un homme important pour la prospérité familiale, qui plus est aura été choisi par leur soir pour que se soit utile à leurs affaires aussi. Merde !  Elle avait déjà dit et il le savait puisqu’ils le voyaient, qu’elle aimait Amori, elle en a rien à faire des autres mais à un point qu’ils ne soupçonnaient pas. Et quand elle avait essayé de leur faire comprendre, tout le monde s’était emporté et ça criait dans tout les sens. Finalement, son père avait fini par la frapper avec l’excuse qu’elle leur manquait de respect. Parce qu’ils avaient cru qu’avoir des gosses, c’était facile ? Surtout avec une gamine comme elle qui se battait pour ses propres idée et n’en faisait qu’à sa tête.  Leurs rapports n’ont jamais été bon de toute façon, de quoi ils s’étonnaient. Elle était juste triste pour son frère qui était le témoin silencieux de tout ça sans savoir quoi faire et elle ne lui souhaitait pas de vivre la même chose, juste que leurs parents soient plus tolérants mais ça ne risquait pas d’arriver. Et après ils s’étonnaient aussi qu’elle n’aime pas rentrer à la maison les fins de semaines.

Totalement énervée, elle alla dans sa chambre, ne voulant plus essayer de leur parler. A quoi bon ? Elle avait tord de toute façon, quoi qu’elle fasse. Elle envoya un message à Noriko pour lui expliquer rapidement ce qui se passait et son désire de s’en aller loin. De partir à l’autre bout du monde, pourvu qu’on la laisse tranquille. Même si cela insinuait sécher les cours. Se faire engueuler par tout le reste du monde en revenant, un jour. Ai était sensible, elle avait envie de pleurer un coup, et de fuguer. Elle voulait envoyer bouler tout ce qui la stressait et s’évader. Les envoyer chier. Se couper de la population. Elle expliqua tout ça à Noriko et lui demanda de venir avec elle. Même si elle voulait s’isoler, elle ne se voyait pas le faire seule. Et son amie était partante. De toute façon, elle n’avait jamais connu Noriko lui refusait quelque chose. Elle pouvait tout lui dire, jamais elle ne la jugeait. Ai était terriblement attachée à elle et elle l’adorait. Elle aimait aussi Soo Jung, mais c’est à la japonaise qu’elle avait pensé d’abord. Ai ne prit même pas la peine de se préparer un sac, ou prendre de l’argent, elle était tellement énervée qu’elle mit simplement son gros manteau et partit de chez elle en claquant la porte. Pourtant, elle était très rarement énervée. Elle était plutôt de nature calme et quoiqu’il puisse arriver, elle ne perdait pas son sang froid. Mais là c’était la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase et elle était à bout. Elle avait besoin de s’enfuir. Derrière la porte elle entendit ses parents lui crier après mais elle mit ses écouteurs, ignorant tout autour d’elle. Elle s’énervait rarement. Mais vraiment. Et quand cela arrivait, c’était plutôt radical. Se concentrant sur tout l’amour qu’elle portait à Amori pour garder son calme, elle lui envoya un message pour lui dire qu’elle prenait des vacances et qu’elle ne répondrait pas aux messages pour mieux se reposer, mais qu’il n’avait pas à s’en faire parce qu’elle serait avec Noriko. D’ailleurs, elle prévenu cette dernière qu’elle passait la chercher chez elle.

☆☆☆

Elles avaient marché plusieurs kilomètres déjà. Ai avait tout oublié. Cette douleur qui lui mangeait l’estomac, cette tristesse qui restait au fond de la gorge. Elle se sentait enfin libre. Comme une enfant, elle courrait partout, jouait avec Noriko. Elle avait hurlé toute sa colère contre le vent, laissé couler ses larmes et elle se sentait de nouveau pure dans ses émotions. Libéré de toutes ces sensations négatives en elle. Depuis quelques minutes elles étaient sorties de la ville, en pleine campagne dans une plaine avec une étendue incroyable d’herbe verte, seules avec la nature.  Ai courrait sans s’arrêter, les bras ouverts au vent puis revenait jusqu’à Noriko pour lui sauter dessus. Elle adorait vraiment Noriko, elle n’arrivait pas à mettre des mots sur l’amitié qu’elle avait pour elle. Ai savait qu’elle ne la trahirait jamais, elle avait une confiance aveugle en elle et elle l’aimait tellement. En la sachant boursière, Ai adorait aller faire les magasins avec elle et lui payer tout un tas de choses, elle voulait la rendre heureuse à chaque fois en échange de tout ces moments où elle était là pour elle. A présent elle lui donnait, le sourire aux lèvres et sereine. Elle avait coupé son téléphone depuis longtemps, et maintenant il s’agissait plus que d’elles deux. Noriko l’avait écouté se plaindre de ses parents, comme elle le faisait souvent. Ai était assez instable émotionnellement, prouvant que finalement elle n’était pas un robot. Elle aimait tellement de personne et se faisait avoir si souvent à cause de ça, parce qu’elle était trop gentille. Mais à défaut de ne pas réussir à se satisfaire totalement elle-même, elle tenait tellement au bonheur des autres. Et comme elle le disait, Noriko, c’était sa princesse.

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Ce message a été posté Sam 16 Jan - 19:44
i need you
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



tenue • Les aiguilles de l'horloge tournaient depuis quelques heures maintenant avant de s'arrêter de nouveau, interrompant leur cliquetis agaçant. Secrètement soulagée, Noriko prévint cependant d'une voix forte son patron : « L'horloge s'est encore arrêtée Yamamoto-sama ! » Cela faisait des semaines que la jeune fille demandait le placement d'une horloge électronique plutôt qu'à aiguilles, mais rien à faire. Le vieil homme tenait à celle-ci. Peut-être était-ce un cadeau ou un souvenir, Noriko n'en savait rien. Yamamoto-sama ne lui disait jamais rien. C'était facile pour lui de toute façon, ce n'était pas à lui de supporter ce tic tac incessant et insupportable toute la journée. Il se contentait de passer voir quelques minutes comment allaient les affaires, félicitait ses employés pour leur efficacité, puis repartait vaquer à ses occupations. Sans non plus être un homme excessivement mystérieux, Noriko ne savait rien de lui. Cependant, elle ne cherchait pas non plus à savoir quoi que ce soit à son sujet. Après tout, il n'était que son patron, rien de plus. Un patron excessivement attaché à une horloge bruyante. « C'est pas possible... » soupira-t-il, boîte à outils à la main, tout en se dirigeant vers le mur du fond, où se trouvaient Noriko et l'horloge agonisante. Les clients ne faisaient pas attention à la situation, et parlaient entre eux comme à leur habitude sans sembler remarquer quoi que ce soit. Certains feignaient même avoir fait tomber leur mouchoir en papier pour pouvoir observer à leur aise la culotte blanche de Noriko, tandis qu'elle se hissait à la pointe des pieds pour retirer l'horloge de son socle, comme le lui avait demandé Yamamoto-sama. Ce dernier avait le regard fatigué, comme si pour la première fois toutes ses années lui pesaient, créant ainsi un contraste avec son enjouement et sa vivacité habituels. Peut-être avait-il vraiment une histoire avec cette horloge. Aussi, sensible à son état - et soucieuse de son état de serveuse rémunérée -, Noriko observa le silence, se contentant d'offrir quelques sourires occasionnels aux clients, y compris aux voyeurs, qui semblaient croire que leur stratagème douteux lui était passé inaperçu. Les soupirs se succédaient tandis que le vieil homme manipulait les rouages de l'horloge, muni de plusieurs outils accrochés à sa ceinture. Après quelques minutes de ce concert, le cliquetis se fit de nouveau entendre. Tic, tac, tic, tac. Tout en levant les yeux au ciel de désespoir, Noriko revint au comptoir prendre le plateau qu'elle y avait laissé. Au moins, cette insupportable horloge lui indiquait que son service voyait sa fin dans quelques minutes. Elle avait oublié. Bientôt, une remplaçante viendrait prendre sa place, au grand désespoir de ses clients masculins. Comme d'habitude. Aussi après avoir servi trois nouvelles tables, une femme qui touchait la quarantaine vint effectivement prendre la relève. Sans perdre de temps, Noriko lui tendit ainsi son tablier pour rassembler ses affaires et partir sans prendre le temps de se changer, peu désireuse d'écouter une minute de plus le cliquetis de l'horloge.

À peine eût-elle ouvert la porte d'entrée que le vent froid claqua sur sa peau et souleva légèrement sa jupe de travail. Des frissons la parcoururent tout entière, tandis qu'elle tentait de plaquer le tissu sur sa peau à l'aide de ses mains. Peut-être aurait-elle dû se changer avant de quitter les lieux. Après avoir pris trois grandes inspirations, la jeune femme plaqua son sac contre sa poitrine et se mit à courir de toutes ses forces le temps de quelques minutes avant de se retrouver devant la porte de son immeuble. Sans perdre de temps, elle sortit ses clés de son sac et s'engouffra dans le hall, un peu plus chauffé. Scotchée aux portes de l'ascenseur, on pouvait lire une pancarte indiquant En panne. Comme d'habitude. Tout en soupirant, Noriko s'engagea dans les escaliers, au son de ses talons claquant sur le sol. Une fois devant son appartement, elle poussa la porte sans précaution puis la ferma derrière elle d'un coup de hanche. « Je suis rentrée ! » Sans prendre la peine de passer voir sa mère, qui s'affairait dans la cuisine, elle retira ses chaussures en deux coups de pieds et entra dans sa chambre pour s'affaler sur son lit. Sans bouger, elle profitait de l'air chaud que lui procurait son chauffage mural, installé quelques mois auparavant grâce à la prime de son père. Pour une fois qu'il leur arrivait quelque chose de bien. Son instant de repos ne fut perturbé que par les vibrations de son téléphone. Les yeux encore fermés, Noriko attendit quelques secondes avant de se lever pour vérifier ses messages. Ai. Tout à coup pleine d'énergie, la jeune femme se redressa et lu attentivement les caractères. Un message de détresse. Le sourire lui vint aux lèvres. Ai lui faisait donc confiance. Cela allant de soi, la japonaise répondit présente à l'appel à l'aide de son amie et couru se changer. Après avoir enfilé un simple pantalon noir, un pull blanc à inscriptions en dessous d'un gilet de la même couleur ainsi qu'une parka en denim, la voilà fin prête, à attendre la venue de son invitée. Tandis que les minutes passaient, elle se permettait de compléter sa tenue par quelques accessoires, qu'elle jugeait indispensables. En tant qu'élève de la section mode, elle ne pouvait se permettre de faire le moindre faux pas. Être belle, c'était son devoir, et ce tous les jours.

•  •  •

Noriko observait les arbres défiler tandis qu'elle marchait, accrochée au bras d'Ai. Le vent semblait s'acharner sur les deux étudiantes, sans qu'il ne réussisse le moins du monde à entamer leur sourire. Elles avaient couru, ri, s'étaient parlées et écoutées, comme de vraies amies. On ne peut plus satisfaite, la japonaise faisait de son mieux pour combler sa camarade. À chaque jour qui passait, elle se sentait un peu plus proche d'elle, et cela suffisait à son propre bonheur. Noriko avait un jour pensé à réellement l'apprécier. Mais c'était impossible. Elle n'avait aucune connaissance de la truie qu'elle était autrefois, et ne lui aurait sans doute jamais parlé à cette époque, comme tout le monde. De plus, elle était son meilleur moyen de briser le coeur d'Amori, et c'était plus précieux que n'importe quoi d'autre. Elle était sa meilleure arme tout comme sa meilleure victime, et elle n'abandonnerait jamais cela au profit d'une quelconque amitié. Faire mal, c'était plus facile. Faire mal, cela ne lui demandait qu'une chose, ce qu'elle faisait de mieux. Mentir. Aussi elle souriait, réconfortait sa camarade, la prenait dans ses bras et courait à ses côtés. C'était si facile, si naturel. « T'as pas froid ? » Sans attendre la réponse de l'étudiante, Noriko profita du vent pour s'approcher un peu plus d'elle. Elle frissonnait encore légèrement, malgré sa parka fermée. Cela faisait déjà quelques minutes qu'elle avait rabattu sa capuche bordée de fourrure sur son visage, en quête de chaleur. Tout à coup, elle s'arrêta brusquement. Le sourire aux lèvres, elle se précipita sur l'herbe, comme spectatrice d'un miracle. Victorieuse, elle présenta un trèfle à quatre feuilles à Ai. « T'y crois toi qu'on en trouverait un ici et maintenant ? On va être chanceuses pendant au moins une semaine avec ça ! » Sans demander l'avis de sa camarade, elle lui prit la main pour déposer le trèfle sur sa paume. « Cadeau ! »



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Ce message a été posté Sam 16 Jan - 22:19
Plusieurs sentiments se manifestaient actuellement à l'intérieur de la jeune femme. La colère, surtout. Elle avait toujours été très gentille avec ses parents, en fermant les yeux sur leurs remontrances parce qu'elle n'avait pas son mot à dire devant des adultes. Leur éducation, à elle et son frère, avait été traditionnelle, comme s'ils n'avaient pas encore passé l'époque du gouvernement des Lumières, encore à l'époque féodale. C'était un peu le cas de son père, dans un sens. Il n'était absolument pas ouvert à ce qui provenait de l'étranger et ce détail suffisait à prouver qu'il se situait encore au dix-huitième siècle. Le problème, c'était que sa fille était tout l'inverse. Poussée vers le futur, la technologie, l'inconnu, les sciences, l'avenir et la découverte. Elle n'avait pas froid aux yeux, si c'était le cas, elle ne vivrait rien. Elle était pour la liberté de penser, de s'exprimer et depuis bien longtemps elle ne baissait plus les yeux devant son paternel, ce qui le frustrait de plus en plus. Selon lui, son petit ami en était la cause. Elle n'avait pourtant nullement besoin d'un soutien pour dire clairement à ses parents qu'elle en avait marre d'eux. De toute façon, Amori était la cause de tout les soucis autour d'Ai. Même le dernier tsunami venait de lui, c'était pour dire à quel point son beau-père le détestait. Comment la jeune fille pouvait préférer ses beaux-parents à ses propres parents sinon à cause ça ?

Elle se sentait l'âme d'un enfant, totalement soulagée et insouciante. Cette période où elle était amoureuse de n'importe qui pourvu que l'intéressé lui ait déjà adressé un regard. Un sourire se forma sur ses lèvres alors qu'elle se remémorait cette période de sa vie, les bras ouvert en accueillant le vent contre elle. Toutes ces lettres d'amour anonymes, à présent cela la dégoûtait un peu, c'était naïf mais tellement plaisant de voir la joie de ses idoles méconnues lire ces mots romantiques, tout droit sortis de forum sur internet. Plus théorique que créative mais elle avait su avoir assez d'imagination pour créer toutes sortes de situation afin de croiser ses coups de cœur. A présent, c'était une période loin derrière elle. Ai avait l'impression d'avoir déjà utilisé tout son romantisme d'enfant et était passée à présent à l'âge adulte. Si Amori pouvait lui reprocher ses cachotteries involontaires, il n'en restait pas moins autant son amant que son meilleur ami. Elle était ce genre de personne, à adorer tout le monde et à avoir une grande liste d'amis, la plupart proches d'elle. Sans être un bisounours pour autant, elle évitait volontiers les conflits malgré son instinct de rebelle.

Tel qu'aujourd'hui. Clairement en pleine fugue, elle se sentait tellement libre. Comme jamais avant. Elle voyait en Noriko l'amie parfaite pour ce genre de fuite. Ses amis, c'était un peu ses accessoires. Certains convenait pour des événements et d'autres non. Si seulement elle pouvait tous les ranger dans un placard comme ses vêtements. Être avec Noriko souvent ne pouvait être qu'un luxe. « J'ai froid, réchauffe-moi Noriko-san. C'est tellement romantique. » Une relation amoureuse avec une fille ? Contrairement à son père, elle ne trouvait pas ça dégoûtant. Si elle touchait à tout, elle ne se tenterait pourtant pas à la polygamie. Elle n'était pas jalouse avec son chéri mais, elle trouvait qu'elle lui suffisait largement comme petite amie. De son côté aussi elle n'allait pas se rajouter quelqu'un et au bout d'un moment ça coûtait trop cher. Elle est déjà prête à vendre un rein à chaque cadeau pour Amori, elle n'allait pas vendre l'autre aussi, se serait assez embêtant. Ai qui sautilla fut coupée dans son élan par Noriko qui s'arrêta brusquement. Intriguée, elle regarda son amie prendre un morceau d'herbe, du moins elle le pensait jusqu'à ce qu'elle lui mette entre les doigts un trèfle à quatre feuilles. Elle n'en avait encore jamais vu en vrai ! « Chanceuse pendant une semaine ? J'espère pouvoir créer une organisation secrète qui élimine toutes les personnes racistes, comme mes parents. Ou devenir populaire au point que toutes les filles m'envient. Et toi, tu souhaites quoi ? » Si jamais la guerre se déclaraient dans le pays un jour, elle sera sûrement dans le clan des informateurs ou des hackeurs. Même si ça, c'était un talent qu'elle aimerait avoir.

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Ce message a été posté Sam 27 Fév - 23:35
i need you
Cause when we are good, we're grand, but when we're bad we are very bad. But I stick around 'cause the love that you're giving me is the best I've ever had. Oh, oh, oh, oh. And it's funny to me, the way that things have worked out. There's no doubt in my mind that you can't recall what this all was about. So let's give it up. Love me sweetly and completely Come and sit beside me 'cause you know I need you near. When you're wheelin' with that feelin' we'll paint the town pink 'cause baby, red is so last year.



tenue • Tandis que le vent la giflait sans vergogne, Noriko s'efforçait de cacher sa grimace naissante derrière un sourire des plus lumineux, en se disant que sa marche des derniers kilomètres constituerait son sport du jour. Elle aurait apprécié aller à la piscine pourtant, nager lui permettant d'éclaircir ses idées et de se détendre comme elle ne le peut à aucun autre moment de la journée. Mais elle savait bien qu'une telle occasion avec Ai ne se représenterait pas tous les jours. Être l'amie choisie par cette dernière pour une escapade entre filles, c'était plus que ce qu'avait espéré au cours des derniers mois l'étudiante, qui aurait cru voir Soo Jung, la meilleure amie présumée de Ai, préférée à elle. Enfin, ce n'était pas très étonnant malgré tout. Noriko s'était donnée tant de mal pour être appréciée de Ai qu'il aurait été presque suspicieux qu'elle passe au second plan. Comme on dit, l'on récolte ce que l'on sème. Et dans le cas de la jeune femme, cela constituait une bonne chose. Enfin, selon le point de vue dont on regardait la situation. Il aurait été irritant que tout ce temps à accompagner dans ses délires la copine de son premier amour n'ait servi à rien, d'autant plus lorsqu'on considérait toutes les choses que la japonaise avait dû abandonner pour cela. Poser un lapin à ses prétendues amies de la section mode, supplier Yamamoto-sama de lui laisser offrir une boisson gratuite à son amie, et comme actuellement, abandonner sa session à la piscine, c'était le genre de choses qu'elle était prête à faire pour Ai. Noriko sourit à cette pensée. Bien sûr qu'elle ne le faisait pas pour Ai. Elle le faisait pour elle-même. Pour le souvenir de la truie qui avait tant pleuré des années auparavant. Pour sa vengeance.

Ai paraissait très heureuse de cette sortie improvisée. Tant mieux, il n'aurait plus manqué qu'elle ne le soit pas. Noriko s'efforçait de feindre partager ce bonheur. Évidemment, elle était très bonne actrice, peut-être à force d'entraînement au cours des deux dernières années, aussi elle n'avait aucun doute sur le fait qu'elle aie actuellement l'air d'une amie parfaite. C'était ce en quoi elle excellait le plus. Sourire lorsqu'elle n'avait envie que de grimacer, rire lorsqu'elle ne voulait que râler, c'était presque une seconde nature, au point qu'elle se surprenait elle-même à parfois sourire seule, ce qui ne la dérangeait pas outre mesure en sachant que de cette façon, il n'y avait presque aucun danger qu'elle soit prise en flagrant délit de méchanceté. De plus, elle pouvait se vanter d'avoir une voix parlée particulièrement rassurante et agréable, lorsqu'elle y donnait les inflexions nécessaires. Qui que ce soit ne la connaissant pas réellement, soit le monde entier à deux ou trois exceptions près, ne pourrait que la prendre pour un véritable ange. « Aiiiiiiish, on est presque comme des exploratrices ! » lança la jeune femme, en y mettant beaucoup d'entrain, levant les bras avec amusement. Des exploratrices mon oeil. Simplement des gosses qui extériorisent leur colère en marchant au milieu de nulle part, à combattre le froid. Ou du moins une gosse en colère, l'autre ne s'occupant que de l'accompagner. Parce que c'était le rôle de Noriko, et ce depuis sa décision de vengeance. Accompagner Ai.

Elle se sentait frissonner, malgré la fourrure de son manteau, et se colla encore un peu plus à sa camarade, afin de partager le peu de chaleur qu'elles avaient encore dans le corps. « On pourrait tourner dans un drama à ce rythme là, la meilleure womance de l'histoire du Japon ! » Il y a peu, la jeune femme avait visionné un drama coréen afin d'en apprendre un peu plus sur le métier d'acteur, prolongation presque immédiate de celui de mannequin, She was pretty si elle s'en souvenait bien. Elle se rappelait encore le couple de meilleures amies qui, malgré l'adversité avait montré une amitié plus forte encore que l'amour, au point de s'appeler entre elles badereo, mot coréen qui signifiait - si ses souvenirs étaient exacts - ma femme. Cela avait bien amusé l'étudiante, qui n'avait jamais vécu d'amitié pareille et ne pouvait même en imaginer une. « Si je joue dans un drama un jour et que le personnage a une meilleure amie, je te pistonne pour le rôle ! » dit-elle tout en posant sa tête sur l'épaule de son amie. Faudrait-il encore qu'elle devienne mannequin, pour se préoccuper ensuite de la profession d'actrice. De plus, Ai pourrait s'avérer une rivale par la suite, car même si Noriko ne l'estimait que peu, elle pouvait bien avouer qu'elle était assez jolie, aussi mieux valait ne pas trop croire à ses paroles. Il ne fallait jamais trop croire à ses paroles, de toute façon. « Mon souhait ? Hum... Devenir une mannequin et, peut-être après, une actrice, trèèès célèbre ! Assez pour avoir beaucoup d'influence et que toutes les filles me jalousent ! Ce serait bien si c'est avec toi, la fabulousité est mieux à deux ! » Elle fit un clin d'oeil à son amie, un sourire aux lèvres. Il fallait bien l'avouer malgré tout. Ensemble, elles risquaient de crever l'écran.



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