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 reality/destiny ☾ Joo-Won

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Ce message a été posté Jeu 21 Jan - 22:37


Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour ils se rencontrent. – Claudie GALLAY. -

Au début, c’est simplement un défi enfantin de celui qui sera cap ou pas cap de suivre le cours de l’autre, un prétexte pour dissimuler le manque de motivation de chacun. D’un simple défi, cela s’est transformé en un jeu de longue durée, une habitude, ainsi avait-elle fini par se rendre aux cours d’économie dispensé par certain professeur Ok. La première fois qu’elle avait assisté à son cours, c’était avec une certaine appréhension, une peur qu’il lui demande la raison de sa présence. Malgré les regards qu’il portait en sa direction, du moins en avait-elle l’impression, elle avait continué à suivre le cours, semaine après semaine, tranquillement. À plusieurs reprises, elle avait attendu la fin du cours pour lui poser des questions afin de voir de le tester, mais rien de concluant, juste ce même regard et ce silence maladroit après ses réponses.

Le jeu aurait dû se terminer lorsque son amie avait renoncé à suivre ses cours, mais par plaisir elle avait continué. Après tout, le professeur était devenu l’objet d’un de ses devoirs qui avait pour unique intitulé : « l’homme ».  Pourquoi lui et pas un autre ? Juste une simple envie, une curiosité du fait des nombreuses rumeurs qui couraient à son sujet. Elle ne voulait pas s’improviser apprenti détective pour éclaircir les mystères qui l’entouraient et rétablir la vérité, loin de là. Par expérience elle savait que les rumeurs ne courraient pas sans raison, plus une personne en avait et plus elle sortait de l’ordinaire. C’était loin d’être une vérité, mais c’était sa propre conviction et cela suffisait. Ainsi avait-elle cessé de lui poser de question, continuant néanmoins à se rendre aux cours magistraux et ses prises de note différaient de ce que le professeur pouvait dire. Elle commençait à détailler son attitude, ses expressions, ses habitudes. Sur la réalité, elle superposerait une fiction, a different kind of reality.

Les écouteurs aux oreilles, Richard Sanderson lui faisait pour la énième fois sa confession. Les cours venaient de se terminer depuis un moment, elle avait dû faire un détour à la bibliothèque universitaire pour rendre des livres, à présent, elle errait simplement, profitant des éclaircis. Met you by surprise. « Oh, bonjour professeur » dit-elle simplement pour saluer l’homme qui se trouvait en face d’elle, Ok Joo-Won, pure forme de politesse qui se transformait pour elle en un moment inconfortable.  Saw you standing there. Passant sa main dans ses cheveux pour dissimuler sa gêne, elle s’inclina une seconde fois avant de passer son chemin mais le souci étant qu’il semblait aller dans la même direction qu’elle. Elle avait alors trois solutions : la première était de marcher plus vite et d’espérer qu’il n’envisageait pas de se rendre au même endroit, la seconde était de renoncer à ses projets et prendre la direction opposée, et la dernière de simplement lui parler. Le choix fut rapide, voire même irréfléchi, « vous rendez-vous aussi au centre sportif ? » There was something special in the air. Elle retira ses écouteurs, lui adressant alors un sourire amical.

© cn.june

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Ce message a été posté Ven 22 Jan - 20:13
URIYEL ☾   reality/destiny  

PLAY TO LISTEN
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Voilà deux heures que tu avais terminé ton dernier cours en amphithéâtre. Tout s'était bien passé. Quelques élèves avaient été bruyants (comme d'habitude), certains ont bien participé (souvent les mêmes élèves) et d'autres dormaient ou pianotaient sur leur ordinateur portable. Jusqu'ici, rien n'avait été inhabituel. Dans l'ensemble, c'était assez monotone. Parfois, des étudiants venaient faire des interventions pour parler de leur projet collectif ou personnel. C'était la petite distraction. Cependant, cette semaine avait été bien calme. À croire que tout le monde hibernait, même les projets.
Pendant tes deux heures, tu avais noyé le temps. Dès la fin du cours, tu es allé à la salle des professeurs pour y déposer quelques dossiers. Tu comptais bouger de l'université et moins tu étais chargé, mieux la promenade serait. Tu avais l'intention d'y repasser plus tard pour les reprendre, parce que tu en aurais besoin dans quelques heures.

Bref. Ensuite, tu es passé te prendre un café aux machines de ton bâtiment. Tu as rencontré quelques uns de tes élèves. Un d'entres eux était venu te voir. Il t'avait posé quelques questions par rapport à son futur exposé en économie. "Est-ce que le sujet est bon ? La problématique est-elle correcte ?..." Des questions souvent habituelles lors d'un tel exercice. Tu avais pris dix minutes pour lui répondre et tu es parti à l'extérieur un instant pour prendre l'air. Le temps était frais ces derniers jours. Fort heureusement, quelques jours auparavant, tu avais été au centre commercial 109 pour te racheter des vêtements plus chauds. Ton armoire était essentiellement remplie de fringues d'automne et de printemps. Les deux ou trois pulls de ta garde robe se battaient entre eux et toi, tu variais un jour sur l'autre.
Aujourd'hui, tu portais un costume. En fait, comme hier tu en portais un. Avant-hier aussi. Tous les jours, tu en portais un. C'était ton style, ta tenue ou même ton uniforme d'école. Tu trouvais ce genre de vêtements très chic. Et ils t'allaient plutôt bien selon l'avis de ton styliste personnel. Ce matin, c'était un costume beige/marron. Par dessus, tu portais un manteau dans les mêmes tons. Tu te couvrais un maximum par les degrés qui tournaient entre 10 et 15.
Le café venait réchauffer tes mains qui se refroidissaient. De la fumée s'en dégageait par le choc de température. C'était fort agréable ce contraste chaud/froid...
Ta boisson chaude terminée, tu te dirigeais à la bibliothèque universitaire. La présence des professeurs se faisait rare dans cet endroit. En ce qui te concernait, tu aimais t'y rendre pour corriger tes copies. Le silence s'imposait dans ce lieu. C'était idéal pour travailler. Du coup, pendant plus d'une heure, tu te focalisas sur les devoirs d'économies des élèves de troisième années.

Le boulot terminé, tu pris soin de t'étirer les bras et de te soulager les poignets plus le cou. Tu rangeas tout proprement dans ta mallette en cuire noire pour quitter les lieux. Sorti du bâtiment, tu te dirigeas en direction du centre sportif olympique. Vu que tu avais encore un peu de temps devant toi, tu allais le consacrer au sport. Tes vêtements étaient dans ton sac. Tu les avais toujours avec toi.
Sur le chemin, tu croisas une étudiante. Mais pas n'importe laquelle, Uriyel. Ce n'était pas une de tes élèves, cependant elle assistait à quelques uns de tes cours. À son apparition dans ton champ de vision, ton comportement se transforma. Cette modification ne se lisait pas sur ton visage car tu adaptais régulièrement la même attitude. Mais à l'intérieur de toi, promis juré, c'était différent.

Oh, bonjour professeur.

Elle te salua avec une grande politesse. Elle semblait surprise de te voir dans les parages. Un bref instant, tu contemplas ce visage féminin, doux et aimable. Puis, tu la saluas à ton tour, d'un léger hochement de tête. Tu lui fis un sourire qui dura cinq secondes et continua ton chemin. Le destin ou non, l'élève le poursuivi dans cette même direction.

Vous rendez-vous aussi au centre sportif ?

Tu la fixas à nouveau en continuant de marcher. Elle enleva ses écouteurs et elle sourit. Tu regardais chacun de ses mouvements. Tu finis par contempler ses lèvres. Non ! Reprends tes esprits ! Te disais-tu. Cette élève était trop dangereuse.

Effectivement. Toi aussi, Uriyel ?


( JOO WONURIYEL )

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TENUE PORTÉE

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Ce message a été posté Sam 23 Jan - 20:57


Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour ils se rencontrent. – Claudie GALLAY. -

L’expression d’Uriyel se figea une fraction de seconde, surprise d’entendre son propre nom sortir de la bouche du professeur. Ainsi, il était au courant se contenta-t-elle de penser, amusée par la situation plus qu’autre chose. Elle réalisait qu’elle avait été naïve de croire qu’il ignorait qu’elle ne faisait pas parti de ses étudiantes. Néanmoins elle releva deux faits, que d’une part il l’avait laissé continuer à se rendre à ses cours magistraux déjà bien fréquentés, et que d’autre part, il connaissait son nom. L’avait-il cherché ? Il commençait à l’intriguer. Évitant de le dévisager trop longtemps, surtout pour mettre un frein à sa propre curiosité, elle reporta son regard sur le chemin qu’ils arpentaient.

« Aussi, faisons un bout de chemin ensemble alors » dit-elle sur un ton complaisant, en ajustant son sac sur son épaule. D’apparence, elle semblait naturelle, mais c’était une véritable crise qui se déroulait à l’intérieure avec de multiples questions. Marcher droit, sans faire trop de bruit, espérer que le vent ne l’ait pas trop décoiffé ou qu’elle soit simplement présentable. Si c’était la première fois qu’elle le rencontrait, elle aurait été plus calme, mais les circonstances faisaient qu’elle ressentait une certaine culpabilité, elle n’avait pas la conscience aussi tranquille. S’il commençait à lui poser des questions concernant sa présence en amphithéâtre, elle ne saurait pas quoi répondre, ni même comment improviser.

Plutôt que de l’observer du coin de l’œil, elle regarda dans sa direction et ajouta sur un ton enjoué « sauf si cela vous met mal à l’aise, je comprendrais. » Elle pouvait le supporter, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de s’inquiéter pour lui. Bien qu’il semblait indifférent aux rumeurs qui courraient pour lui, ce n’était pas une raison pour qu’elle contribue à rajouter une nouvelle couche. Les rumeurs courraient vite dans les campus, surtout grâce aux réseaux sociaux.

« Je pourrais m’arrêter un instant, et vous, vous pourrez continuer à avancer » dit-elle, continuant à le vouvoyer. Elle n’était pas maître pour éviter les rumeurs, mais c’était la seule solution adéquate qu’elle trouvait.

© cn.june

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Ce message a été posté Sam 23 Jan - 23:24
URIYEL ☾   reality/destiny  

PLAY TO LISTEN 2
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Le chemin que vous étiez en train d'entreprendre était fait de bitume. Du coup, le risque de salir ses chaussures était inexistant. En fait, tu avais fait attention de ne pas marcher sur du gazon. Avec la météo du moment, la boue se faisait à cœur joie de peigner les semelles. Tu ne te voyais pas nettoyer à la main chaque soir tes chaussures pour retirer toute la merde accumulée de la journée. Franchement, tu avais d'autres choses à faire et c'était dégueulasse. Même s'il n'y avait pas de boue, le vent soufflait un peu. Toi qui avait pris du temps pour bien te coiffer ce matin, ton travail était presque gâché. De temps en temps, tu passais ta main dans tes cheveux. Tu tentais de tout remettre en place, mais c'était pas encore ça. En plus, tu détestais passer tes doigts dans ta chevelure parce quelle devenait grasse à force.

Aussi, faisons un bout de chemin ensemble alors.

Disait-elle avec une voix crémeuse. Elle était vraiment charmante cette élève. Tu n'osais pas tu l'avouer, mais tu étais attiré par elle. Tu ne pouvais pas te permettre te laisser cette idée s'échapper de tes lèvres. Cela pourrait être dangereux pour ta carrière, pour elle et pour toi. Surtout qu'à Royal Private School, les rumeurs se dispersent très vite. D'ailleurs en parlant de ragots, tu savais très bien que des choses circulaient sur ta petite personne. T'es loin d'être sourd, aveugle et con. Néanmoins, tu n'as jamais pris le temps de les savoir. Pour dire la vérité, les rumeurs te passaient au-dessous de la tête. Tu avais des choses beaucoup plus importantes à régler que de futiles enfantillages.

Sauf si cela vous met mal à l’aise, je comprendrais.

Elle te regarda, tu le remarquas au coin de ton regard. Alors, tu la regarde à ton tour. Face à sa phrase, ton visage accumula des mouvements de gauche à droite.

Votre présence ne me dérange ni pour or ni pour argent.

Tu ressors tes vieilles expressions tout en la vouvoyant. Il arrive parfois que tu tutoies un élève ou que tu t'adresse à lui par un "vous". En réalité, tout dépendait de la situation dans laquelle tu te trouvais.

Je pourrais m’arrêter un instant, et vous, vous pourrez continuer à avancer.

Tu ralentis un peu le pas. Le regard toujours fixé vers elle, un sourcil s'élève par l'incompréhension de sa phrase. Pourquoi disait-elle cela ? Est-ce que tu la mettais mal à l'aise ? Après tout, ce n'est pas toujours intéressant d'être en compagnie d'un professeur. Sans doute qu'elle ne voulait pas qu'on la voit avec toi à ses côtés. Ce serait toléré et explicable.

Essayeriez-vous de me fuir ? Si je vous mets dans une position inconfortable, je peux m'en aller.

Pourquoi étais-tu aussi sérieux d'un coup ? Et ce que tu disais était vraiment bizarre. Merde, tu parlais à un élève et non à un conquête Joo Won ! Il fallait que tu te recadres parce que tes mots commençaient à divaguer et à prendre un chemin douteux.

( JOO WONURIYEL )

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TENUE PORTÉE

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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 19:52


Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour ils se rencontrent. – Claudie GALLAY. -

Aa façon dont il passait du tu ou vous la déstabilisa un peu, mais elle n’en montra rien. Après tout, il faisait partie du corps enseignant, il était libre de choisir la façon dont il pouvait s’adresser à elle, mais dans son cas, tout comme tout étudiant, c’était toujours plus délicat. Cela dépendait de la personnalité du professeur, certain aimait tracer une ligne nette entre eux et les étudiants, basant cela sur un soi-disant respect, tandis que d’autre préférait la proximité, favorisant ainsi la communication – tout restait relatif. Mais les japonais, tout comme les coréens, étaient plutôt à cheval sur la hiérarchie, si Uriyel avait eu du mal à s’y habituer lorsqu’elle avait emménagé définitivement à Tokyo, ce n’était plus trop le cas aujourd’hui.

« Essayeriez-vous de me fuir ? Si je vous mets dans une position inconfortable, je peux m'en aller. » Ne s’attendant pas réellement à une telle réponse, elle s’arrête. Ce n’est qu’à cet instant qu’elle remarque qu’il n’était plus à ses côtés, qu’il avait ralenti le pas et se trouvait désormais derrière elle, à un pas. Sa propre spontanéité l’a prise elle-même au dépourvu, elle réalisa qu’elle venait tout juste d’agripper la manche du manteau brun du professeur d’économie. Reculant, hébétée, elle passa nerveusement sa main derrière son oreille. « Absolument pas voyons, vous avez déjà fait tout ce chemin » répondit-elle, essayant davantage de s’auto-convaincre plus que de rassurer le coréen. Elle avait l’impression de prendre les choses trop à cœur, elle en devenait presque trop prudente. Pivotant sur ses talons pour continuer son chemin, elle ajouta pour elle-même «  ce n’est pas de votre faute si vous avez autant de fans et que d'antifans.» Parmi le banc des envieux, elle pouvait facilement citer l’un de ses professeurs qui souvent, ironisait, se plaignant qu’il y avait davantage d’élève présent au cours d’un certain professeur d’économie que dans son cours. Comme pour se racheter, déculpabiliser, l’étudiante tenta de continuer la conversation. La première question fut simple, « venez-vous souvent vous entrainer ici ? »


© cn.june

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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 21:59
URIYEL ☾   reality/destiny  

PLAY TO LISTEN 3
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L'université était un lieu que tu aimais particulièrement pour sa diversité. Ces lieux tous différents les uns des autres au niveau des paysages et de se qu'ils pouvaient contenir. Dans le centre sportif, les objets n'étaient pas les mêmes que ceux de la bibliothèque. Logique jusqu'ici, mais c'était la magie de l'endroit. Tout le monde pouvait trouver son petit bonheur à RPS. En ce qui te concerne, tu adorais tous les lieux où tu pouvais t'entraîner. Tu aimais aussi la bibliothèque et les espaces verts qui entouraient l'université. Et les classes alors ? En fait, c'était mitigé. Ça te soûlait de rester enfermer dans un endroit clos quand il faisait beau. Mais c'était agréable quand il pleuvait parce qu'on s'y sent en sécurité.
Mise à part les lieux qui étaient différents, il y avait aussi les élèves. Tous les étudiants étaient uniques. Y'en avait certain que tu trouvais vraiment bizarre. En ce moment, un élève en médecine venait te poser des questions. Il te parlait sans cesse sans que tu puisses dire un mot. Dans la seconde qui suivait, il disparaissait tel un éclair. Sinon, y'avait aussi l'élève insupportable, qui faisait de la merde beaucoup tes cours. Généralement, tu avais un peu de mal avec cet étudiant. Et y'avait l'élève comme Uriyel. Une personne que tu appréciais voir dans les parages. Non, c'était même plus que ça en la concernant. C'était plus qu'un simple plaisir, tu ne pouvais pas vraiment le décrire. Ou alors... tu ne voulais pas le savoir pour éviter les emmerdes.
En parlant d'elle, ses pieds firent grèves, mais une main se manifesta en tenant la manche de ton manteau. Tu regardes sa main. Tu cherches à comprendre sa réaction ou peut-être les sentiments qu'elle avait mit derrière ce geste trop hâtif.  
Puis...
Elle passa sa main derrière son oreille.
Tu regardes son geste, son oreille, ses cheveux...

Absolument pas voyons, vous avez déjà fait tout ce chemin.

Tes lèvres s'étirent par le plaisir que venait de te procurer ses mots. Alors, elle n'était pas dérangée par ta présence. C'est un soulagement. Ton visage se basse légèrement comme si tu cherchais à cacher ta joie sur ton visage. Tu relèves les yeux ce qui forma des petites vagues sur ton front tel un océan de timidité, de gaieté cachée.
Tu reprends la marche en sa compagnie d'un pas plutôt lent pour profiter entièrement de cette balade à deux.

Ce n’est pas de votre faute si vous avez autant de fans et que d'antifans.
J'suis autant populaire ? Je ne pense pas.

Tu jouais au modeste. Mais, pourquoi jouer ? C'était dangereux... quand tu avais cette attitude, c'était parce que tu interprétais le rôle du charmeur. Ce n'était pas une bonne chose parce que c'était une élève qui était en face de toi. Elle était beaucoup plus jeune que toi et peut-être qu'elle était indisponible.
Puis la question ne se pose pas de toute manière.
Qu'est-ce que tu fous mec !

Venez-vous souvent vous entraîner ici ?
Effectivement.

Tu te rapproches doucement d'elle. Tu couvres un peu ta bouche avec ta main gauche,  d'un air secret.

Ne le dites-pas, mais je suis le meilleur sportif de toute l'université. J'ai battu le champion national de boxe.

Tu hoches ton visage, satisfait de toi. Prétentieux de ton passé, de tes victoires. Des victoires fictives ou bien réelles ? Qui sait... Faire courir des rumeurs sur ton compte te prenais souvent. S'il devait y en avoir, autant quelles viennent de toi.
( JOO WONURIYEL )

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TENUE PORTÉE

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Ce message a été posté Sam 13 Fév - 0:20


Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour ils se rencontrent. – Claudie GALLAY. -

Il y avait quelque chose de charmant et fascinant chez ce professeur, quoi exactement ? Elle n’arrivait pas encore à mettre le doigt dessus, juste qu’il la mettait à l’aise par sa façon de s’exprimer, d’agir tout simplement. Cette manie qu’elle avait de prendre toujours des pincettes, d’être trop prudente, lui jouait souvent des tours. Cependant, les réponses courtes qu’il pouvait lui donner la stressait d’une certaine façon. « Effectivement », elle le voit s’approcher, et l’expression qu’il aborde lui arrache un sourire accompagné d’un rire. Entre les cours et maintenant, il semblait être une toute autre personne, pourtant il était physiquement le même. « Ne le dites-pas, mais je suis le meilleur sportif de toute l'université. J'ai battu le champion national de boxe. »

Portant devant sa bouche sa main, elle prit un air surpris. « Aurai-je le droit d’avoir un autographe dans ce cas ? » fit-elle en faisant mine de fouiller dans son sac du papier et un stylo. Cette affirmation la laissait perplexe, elle hésitait entre le croire ou on, car tout était possible, surtout avec lui. Après tout, il était physiquement bien bâti pour laisser croire que cette soudaine déclaration était une confession plus qu’un mensonge taquin. « Pourquoi avoir choisi l’économie de toute les manières ? Faites-vous l’objet d’un scandale secret ? Dites-moi tout ! Je saurais garder le secret. » De la fan, elle passait au rôle du journaliste. Inclinant légèrement la tête, comme pour tenter de l’attendrir et obtenir d’avantage d’information de cette confession soudaine.  Uriyel finit par retrouver son simple masque d’étudiante, n’abandonnant pas pour autant sa curiosité grandissante. « Est-ce là le secret du silence quasi-religieux durant votre cours ? Avouez que vous le dites à tous vos élèves pour vous assurer leur silence… » N’est-ce pas les menacer ? Elle continuait à jouer la carte de la plaisanterie.


© cn.june

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Ce message a été posté Mer 17 Fév - 20:50
URIYEL ☾   reality/destiny  

PLAY TO LISTEN 4
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Vous commenciez à vous rapprocher petit à petit du centre sportif olympique. Du coup en le remarquant, ta démarche baissa en vitesse. Pourquoi avoir fait ça ? Peut-être voulais-tu rester encore un peu plus longtemps en compagnie de l'étudiante. C'était l'occasion de parler avec elle. Tu la voyais au loin, dans certains de tes cours. Mais tu n'avais jamais eu vraiment l'opportunité d'avoir une discussion avec elle. Mais pourquoi cela te préoccupe t-il autant de ne pas pouvoir lui parler ? Après-tout, il y a de nombreux élèves à qui tu n'avais pas encore entreprit cette étape. Bon, tu te l'avouais un peu. De toute manière n'importe quel homme pourrait te soutenir sur le fait que cette élève était très charmante. Elle avait un magnifique sourire, un visage gracieux et des lèvres envoûtantes. Mais tu ne devais surtout pas succomber à tes tentations. Tu devais rester fort. En plus, tu étais presque sûre qu'elle était en couple. Une aussi charmante créature ne reste jamais trop longtemps en liberté. Elle est rapidement capturée pour être sécurisée.

Aurai-je le droit d’avoir un autographe dans ce cas ? Tu la vois en train de chercher quelque chose dans son sac. Tu supposes que c'est un stylo ou une feuille par rapport à sa remarque faite avant. Tu souris. Elle t'amusait cette gamine. C'était une vraie bouffée d'air frais d'être en sa compagnie. Tu appréciais sa présence.

Pourquoi avoir choisi l’économie de toute les manières ? Faites-vous l’objet d’un scandale secret ? Dites-moi tout ! Je saurais garder le secret. Tu passes délicatement ta main dans tes cheveux pour les replacer de la bonne manière. Ton sourire est scotché à tes lèvres. Allait-elle croire à ce que tu venais de lui dire ? Après-tout rien ne porte à le contredire. Tu n'avais pas cet air menteur sur la tronche. En fait, ton visage était illisible.
J'y suis allé parce que je pensais faire un autre métier. Mais je n'étais pas certain de mon futur. Puis, j'ai trouvé ce cursus vraiment intéressant. J'aime beaucoup gérer tout ce qui m'entoure. Tu la regardes un instant. Tu t'arrêtas ici dans les explications. Tu n'allais tout de même pas lui dévoiler toute ta vie. Ton passé ne l'intéressait sûrement pas et surtout, tu étais assez cachottier et méfiant envers les personnes.

Est-ce là le secret du silence quasi-religieux durant votre cours ? Avouez que vous le dites à tous vos élèves pour vous assurer leur silence… Tu hausses tes sourcils d'un air surpris. Y'avait-il quelque chose de différent dans tes cours de ceux des autres professeurs ? N'est-ce pas la même chose pour les autres enseignants ? Et le secret c'est l'autorité et le mystère. C'est important de jouer avec les apparences. Les élèves adorent ça parce qu'ils peuvent inviter des histoires qui les fait frétiller.

( JOO WONURIYEL )

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TENUE PORTÉE

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Ce message a été posté Lun 22 Fév - 19:22


Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour ils se rencontrent. – Claudie GALLAY. -

La vérité n’était pas une chose qu’on dévoilait facilement, et Uriyel ne le savait que trop bien en fréquentant depuis le berceau, ces hautes sphères où mensonges, faux-semblants, confidences feintées se fréquentaient et se mélangeaient parfaitement bien. Même en oubliant le luxe des cachoteries, la vérité se s’offrait pas aussi facilement, encore moins au premier venu, à moins de n’être jamais tombé. Les simples d’esprit étaient une espèce rare mais ne suivaient jamais longtemps ou presque.  « J'y suis allé parce que je pensais faire un autre métier. Mais je n'étais pas certain de mon futur. Puis, j'ai trouvé ce cursus vraiment intéressant. J'aime beaucoup gérer tout ce qui m'entoure. » Elle hoche la tête, comprenant parfaitement le dilemme qui s’était posé à lui. D’une certaine façon, elle s’y reconnaissait sauf qu’elle n’avait pas trouvé de cursus intéressant. Elle s’occupait à emmagasiner les connaissances, à rester dans le cursus universitaire pour avoir la paix et fuir son père qui aimait lui injecter des piqures de rappel sur ses responsabilités.  « Cet autre métier, votre carrière de super boxeur ?»  demanda-t-elle en levant son regard sur lui, avant d'ajouter :  « gérer des élèves doit être votre hobby alors ? J’admire le corps professoral sur ce point. Enseigner chaque année les mêmes cours, face à une audience nouvelle chaque année ou presque. Faut que ça relève vraiment d’une passion transcendante. » La curiosité de l’étudiante était sans borne, pour autant, elle continuait à poser ses questions ouvertes, sans paraître trop obsessive, elle suivait simplement la logique qu’elle seule connaissait le secret.

«  N'est-ce pas la même chose pour les autres enseignants ? Et le secret c'est l'autorité et le mystère. C'est important de jouer avec les apparences. Les élèves adorent ça parce qu'ils peuvent inviter des histoires qui les font frétiller. »  L’innocence de sa remarque lui arracha un sourire, voire même un rire qu’elle se dépêcha de modérer et d’étouffer. Louchant pour voir sa réaction, afin de ne pas vexer le professeur, elle répondit d’une voix taquine. « Je crois que certains des professeurs aimeront connaître votre secret dans ce cas !  Faites- en un livre, ce sera à coup sûr un best-seller » Lorsqu’elle pensait à son professeur de psychologie qui peina à discipliner les étudiants, peu soucieux de ce qu’il disait, elle était certaine qu’elle serait la première à acheter ce futur manuel du parfait enseignant. « Donc vous usez de votre physique pour hypnotiser sur vous les regards… plutôt intéressant comme technique. »


© cn.june

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Ce message a été posté Dim 28 Fév - 17:00
URIYEL ☾   reality/destiny  

PLAY TO LISTEN 5
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vous avancez à grand pas vers le centre sportif. depuis quelques minutes, vous êtes en train de parler de tout et de rien. d'ailleurs vous ne ressemblez pas du tout à un professeur qui est avec son élève, vice versa. plutôt à deux personnes qui apprennent à se connaître. c'est d'ailleurs ce qui te fait plaisir. mais parfois, vos rôles resurgissent dans vos conversations. vous ne pouvez passer au-dessus. c'est trop important pour ne pas être dit. Cet autre métier, votre carrière de super boxeur ?   non, ce n'est pas tout à fait ça. mais tu préfères ne pas lui en dire plus. après tout, elle reste ton élève et toi son professeur. En quelque sorte.  tu te contentes de ces quelques mots et d'un sourire pour les décorer de sympathie. sur le chemin, tu croises un étudiant qui est dans le club de boxe. tu le salues rapidement et assez discrètement. quant à lui, il s'est arrêté pour te saluer dans les règles de l'art. il reste un moment dans cette position. légèrement perturbé par son action et la présence de uriyel, tu lui fais signe de se relever. mais il ne te voit pas. tu t'arrêtes un instant quand tu arrives près de lui et tu le redresses en le tirant légèrement par une de ses épaules. le garçon confus s'ébouriffe les cheveux et  s'en va promptement.
gérer des élèves doit être votre hobby alors ? J’admire le corps professoral sur ce point. Enseigner chaque année les mêmes cours, face à une audience nouvelle chaque année ou presque. Faut que ça relève vraiment d’une passion transcendante.
tu as oublié de lui répondre. tu as été trop occupé par l'élève de toute à l'heure. Excusez-moi. c'est vrai que le métier de professeur peut paraître barbant, mais c'est une profession très intéressante. comme tout autre métier, il faut être un passionné.  tu ajustes ton sac de sport sur ton épaule voyant que tu approches bientôt du lieu. Je crois que certains des professeurs aimeront connaître votre secret dans ce cas !  Faites- en un livre, ce sera à coup sûr un best-seller.  tu regardes à nouveau son visage angélique et tu lui souris en retour. Si je fais un livre dessus, ce ne sera plus un secret et donc, moins amusant.  après tout, toi aussi tu aimes les cachotteries. ça pimente parfois le train quotidien qui s'avère être très rapidement lassant. Donc vous usez de votre physique pour hypnotiser sur vous les regards… plutôt intéressant comme technique.  oulah... qu'as tu dit encore une fois ? va-t-elle croire que t'es le genre de professeur qui poursuit constamment ses élèves pour en soutirer une nuit torride ? Euh... on peut dire ça. Mais, pas pour autre chose bien sûr. tu tentes de mettre les choses au clair pour ne pas qu'elle s'imagine des choses bizarres sur ton compte.
vous voilà enfin devant le centre sportif olympique. votre trajet se termine ici. tu te retournes pour lui faire face. il est temps de vous séparer maintenant. J'vais vous laisser dorénavant et me préparer pour mon autre métier.  dis-tu avec un sourire taquin aux lèvres.

( JOO WONURIYEL )

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TENUE PORTÉE
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Ce message a été posté Dim 6 Mar - 14:55


Il est des êtres dont c’est le destin de se croiser. Où qu’ils soient. Où qu’ils aillent. Un jour ils se rencontrent. – Claudie GALLAY. -

Une courte discussion, mais en rentrant chez elle, Uriyel savait pertinemment quelle serait le programme de sa soirée, se remémorer de tout cela et l’analyser pour ensuite épancher sur sa page Word, ses impressions et déductions. N’était-il pas le sujet de son prochain devoir après tout ? Un simple sujet, ou peut-être bien plus car les réponses qu’il fournissait était bien trop évasives pour qu’ils satisfassent tant soit peu sa curiosité grandissante.  « J'vais vous laisser dorénavant et me préparer pour mon autre métier. » Ce n’est qu’à ce moment qu’elle réalisa que c’était la fin de leur petite promenade, qu’il lui fallait trouver une excuse pour le retenir, encore fallait-il que cela soit possible. Spontanément et de nouveau, sa main tira un pan de la manche du professeur. « Dites Sensei. » Rien qu’en pensant à la suite de sa phrase, le visage d’Uriyel se mit à rosir doucement, tandis que son regard se baissa.   « Est-ce que je pourrais voir ce champion dans son ring ?  » Il n’y avait rien d’embarrassant dans cette requête et pourtant, une sorte de timidité en elle reprit le dessus. « Enfin, juste observer votre entraînement ! » S’empêcha-t-elle de rectifier pour effacer toute ambiguïté à sa phrase, encore fallait-il qu’il y en ait.  Elle libéra le professeur Ok de sa petite emprise, noyant sa main dans ses cheveux, continuant à fuir le regard de ce dernier. « Ce serait plus intéressant que fendre le Shinai seule », haussant les épaules, elle repensa au désintérêt qu’avait la plupart des étudiants pour cette discipline. « Et si vous fonctionnez avec une logique donnant-donnant… enseigner moi les bases de la boxe, et j’en ferais de même avec le kendo. » Si elle n’était pas certaine qu’il soit le champion mystérieux qu’il prétendait être, elle était déjà bien connue en tant que kendoka.  

© cn.june

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Mar - 22:53
URIYEL ☾   reality/destiny  

PLAY TO LISTEN 6
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alors que tu allais pour la quitter pour aller à ton entraînement, l'étudiante vient te rattraper. tu stoppes ton mouvement. tu te retournes interrogé. tu la regardes dans les yeux et t'aperçois ses joues roses. elle est mignonne. tu as envie de sourire  mais tu t'en empêches et enfouie ce sentiment le plus profond possible. elle dit qu'elle veut te voir sur le ring. tu es assez surpris de sa demande. ce n'est pas la première élève à te poser cette question. c'est surtout que tu ne t'y attendais pas du tout. légèrement surpris, ton regard vient balayer les horizons qui vous environnent. une fois ta décision prise, ton regard vient à nouveau se reposer dans les prunelles d'uriyel.

si vous voulez. une réponse simple. c'est surtout que tu ne vois pas quoi lui répliquer sauf ces quelques mots. et tu hoches ton visage en étant compréhensif par rapport à sa décision. il est vrai que si elle y trouve un certain moyen de se distraire en te regardant faire de la boxe, alors pourquoi pas.

tu viens ajuster ton sac de sport sur ton épaule avant de rétorquer un léger sourire. généralement, je suis dans cette logique, mais je vais passer mon tour aujourd'hui. profitez s'en, je pense être d'une humeur généreuse. tu te la joues au professeur cool. tu partages un trait de caractère que tu peines à posséder qui est la générosité. tu aimes aider ton prochain, mais il est rare quand tu y penses. tu penses ne jamais avoir le temps pour te le permettre.

je vous laisse alors vous installer dans la salle, je dois aller me changer avant. tu ne vas quand même pas lui dire de te rejoindre dans les vestiaires. ce serait maladroit et louche de ta part. une fois la mise en accord, tu vas pour te changer chez les hommes en enfilant ta tenue de sport.  

TENUE DE SPORT
( JOO WONURIYEL )

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TENUE PORTÉE

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reality/destiny ☾ Joo-Won

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