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 Nop it's my Doppelgänger

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 9:58
J’avais du mal à me faire à l’idée qu’elle avait fait sa première fois avec Sasuke et qu’en plus de cela, il l’avait mis enceinte. Ouais, si cela avait été avec moi, cela aurait sûrement été autre chose j’en étais persuadé. J’aurais déjà mis un préservatif déjà, ce qui aurait évité tout problème et une certaine fugue également. « Pardon. Je… Pardonne-moi. » Le pire, c’est qu’il n’y avait rien à pardonner, je me contente d’hausser les épaules, c’est tout ce que je pouvais faire. Elle a décidé de donner sa virginité à un enfoiré, je ne pouvais rien faire pour elle de ce côté-là. Elle n’avait pas le choix, j’allais lui parler à ce mec et j’allais lui apprendre la vie. S’il n’a jamais appris à mettre une capote, moi j’allais lui apprendre d’une manière ou d’une autre. Elle n’avait rien le droit d’ajouter, la conversation était close et puis je devais finir la tournée de lait. Quand je reviens, celle-ci vient se jeter dans mes bras ce qui me fit sourire puisque cela faisait tout de même un moment qu’on ne s’était pas câliné ainsi. Oui, elle m’avait manqué aussi, je ne le disais pas souvent mais là je pouvais le dire. Je me doutais bien qu’elle ne voulait pas qu’on sache où elle était, je ne comptais rien dire. « Je sais oui. Tu es un homme parfait ! Comme toujours ! » Je lève les yeux au ciel avant de rire, baliverne je suis tellement loin de l’être.

« Non. Je vis chez la femme de ménage de tes parents et son fils Berry. Enfin, je squatte aussi chez Katreeya ou chez Sasuke. Tout dépend. Mais je ne suis jamais seule. » Je tourne la tête vers elle quand elle me parle de Berry, elle vivait donc chez Berry et ce petit nain ne m’a rien dit à ce sujet ? J’allais le tuer, je vous jure je vais en faire mon quatre heures ! « Attend tu vies chez Berry et ce petit nain ne m’a rien dit ?! Il savait que je te cherchais… Je vais l’étrangler. » dis-je en serrant les dents. Comme quoi même un ami d’enfance on ne peut pas compter dessus. La nature humaine devient totalement débile, cela en devient presque absurde. Je finis par lui expliquer ma situation, je vivais maintenant seul grâce au chantage que je faisais à mon père. Je vivais dans mon propre studio et je vivais ma vie comme je l’entendais, j’étais bien loin de ce type. Mais oui, ma mère me manquait affreusement, mais je la voyais tous les jours. « Tes parents n’ont rien dit ? Tu dois manquer à ta maman…Je pourrais venir squatter chez toi ? » J’eus un rire avant d’approuver de la tête, je me doutais qu’elle allait utiliser cette situation pour venir squatter chez moi. Ce n’est pas comme si cela me dérangeait de toute façon. « Je manque à ma mère et mon père, tu connais ma relation avec lui … Et puis il n’a rien à dire. » Il valait mieux qu’il se taise d’ailleurs, il sait que je connais son petit secret. « Tu peux venir quand tu veux, tu peux même emménager. Aucun membre de ma famille ne vient sans avoir prévenu. » dis-je en haussant les épaules.

J’avoue que je serai plus rassuré si elle était avec moi dans mon studio. Il est vrai que cela risquait de baisser mon quota de conquête mais je les ramène jamais chez moi donc cela ne risque pas de causer de problème. « Pas grave si t’as pas de seconde chambre. Tu sais que ça me dérange pas de dormir avec toi. » J’eus un sourire aux lèvres en pensant au nombre de fois où elle est venue dormir avec moi. Je pense que c’était toutes les nuits sauf quand elle se disputait, là elle dormait avec sa mère ou mon frère cela dépendait des moments. « J’ai en effet l’habitude d’avoir un pot de colle me coller tout au loin de la nuit. » dis-je avec un sourire au coin. Elle demandait juste beaucoup de tendresse en dormant, un vrai chaton. Je me gare finalement devant un café et sort de la voiture pour venir lui ouvre et l’aider à sortir, ma voiture était assez basse après tout. Je rentre dans le café et m’installe avant de regarder le menu. « N’hésite pas, c’est moi qui régale. » dis-je en regardant déjà les viennoiseries car c’est l’heure du petit déjeuné pour moi.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 12:29
Tenue« Attend tu vies chez Berry et ce petit nain ne m’a rien dit ?! Il savait que je te cherchais… Je vais l’étrangler. » Ce petit nain ? Berry et lui se connaissaient ? Je n’avais jamais fait attention. Ou alors je n’avais pas reconnu Berry ? Je me sentais encore plus coupable à présent… Non seulement, je lui mentais sur le père de l’enfant, mais en plus maintenant j’allais foutre la merde entre lui et Berry… J’avais envie de pleurer encore plus. J’avais envie de partir et de fuir encore plus loin. Mais si je partais à nouveau, il était clair que Ni-Chan allait littéralement m’abandonner… Une fois pas deux. Je ne pouvais pas faire ça. Soupirant légèrement tout en ressentant mon emprise sur sa main, je tournais le regard pour le voir. « Ne l’étrangle pas. S’il te plait. Je lui ai fait promettre de ne rien dire. Etrangle moi plutôt à moi… » D’une voix mielleuse et légèrement enfantine, je clignais des yeux, en tentant, surement en vain, de le faire céder. Mais c’était peine perdu. Avec un borné comme lui ? Pas moyen. A part m’attacher à sa jambe et le coller comme une moule, je ne voyais pas comment arriver à le dissuader de tuer autant de monde. Je n’osais même pas imaginer le jour où il saura la vérité. Il allait tous nous tuer. Sasuke, Berry et moi. Et son père aussi. Enfin bon. Pour l’instant, il vivait ailleurs, c’était un bon point pour moi, je présume. Je pourrais le voir plus souvent sans que personne ne le sache. « Je manque à ma mère et mon père, tu connais ma relation avec lui … Et puis il n’a rien à dire. » Oui…Il avait toujours désobéit à son père. Toujours. Ce qui me fascinait d’ailleurs. Il avait ce pouvoir sur lui… Je ne savais pas pourquoi c’était ainsi, mais… j’aurai aimé pouvoir faire la même chose. Pouvoir lui tenir tête et l’empêcher de me violer, pouvoir le menacer de tout dévoiler s’il recommençait. Mais je n’avais jamais eu le moyen de faire pression, aucune preuve rien. Le fait que ce soit l’homme qui me nourrissait et m’éduquait, joué sur mon silence, mais aussi, vis-à-vis d’Emon et de son frère… « Tu peux venir quand tu veux, tu peux même emménager. Aucun membre de ma famille ne vient sans avoir prévenu. » Haussant un sourcil, je souris faiblement. Mikoto n’aimait pas trop quand je restais hors de l’appartement longtemps. Je suppose que le fait que je sois enceinte l’inquiétait énormément. Je pouvais la comprendre dans le fond. Et puis c’était cool de faire les boutiques avec elle. Surtout pour les sous-vêtements et tout ça. Fin, ce n’est pas ça qui me gênerait avec Emon ceci dit. Enfin… Je n’en sais rien. « Je me suis toujours demandée, pourquoi tu tiens tête à ton père ? T’as un moyen de pression ? » En général, jamais je n’en parlais, parce que c’était une histoire entre lui et son père, et que parler de son père n’était pas un sujet de conversation entre nous. Je n’aimais pas parler de lui et lui non plus. « Je verrais Onii-Chan. Mikoto s’inquiète pour moi vu que je suis enceinte. Mais je viendrais squatter oui. T’as pas intérêt à ramener tes one night quand je viendrai. » Plissant le nez, je lui lançais un regard faussement méchant. J’étais habitué à ce qu’il soit… Accroc ? Je pouvais dire ça ? Je n’en savais trop rien. Mais l’entendre ou le voir… Non merci. Qu’est-ce qu’il trouvait de bien dans le sexe ? Je trouvais ça nul. Horrible. Pas plaisant… Mon vécut ne m’aidait surement pas. « J’ai en effet l’habitude d’avoir un pot de colle me coller tout au loin de la nuit. » « C’est pas ma fauuuuute. Maman et moi on dormait ensemble au Laos. Je crois que j’ai pris l’habitude de dormir avec quelqu’un… Sinon c’est impossible. Et être enceinte n’aide pas. Je peux plus dormir sur le ventre ! Tu te rends compte ?! C’est juste l’enfer. Je veux un matelas spécial femme enceinte ! » ça serait l’invention du siècle bon sang ! Enfin devant un café, il m’aida à sortir de la voiture avant de filer à l’intérieur. Une fois assise, je me frottais les mains en profitant de la chaleur agréable du café. « N’hésite pas, c’est moi qui régale. » Sourire aux lèvres, des étoiles pleins les yeux, je sautillais sur place avant d’attraper un menu et le regarder de fond en comble. Même si j’avais bien déjeuné avant de partir, j’avais toujours faim. Toujours. Moi qui d’habitude ne mangeais pas énormément. Il allait être surpris. Le serveur arrivant, je souris encore plus. « Je voudrais un grand cappuccino avec plein de chantilly dessus et des ramens s’il vous plait. » Oui, oui, des ramens. Pas de sucre pour moi. Je comptais manger des ramens en transvasant la chantilly du café dans les ramens. Oui depuis que l’alien était en moi, je mangeais tous les plats avec de la chantilly. Une fois le serveur parti avec nos commandes je regardais Emon. « La légende de la femme enceinte qui mange des trucs bizarres est vrai Ni-chan. Ne prends pas peur d’accord ? » 


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 13:16
J’avoue être déçu du comportement de Berry, j’aurais honnêtement penser qu’il m’aurait donné un petite piste. Il a bien remarqué que je n’allais pas bien depuis quelques mois et il ne m’a pas tenu au courant de la situation géographique de Wipa. Je comptais bien aller le voir pour mettre les choses au clair. Je n’allais pas le tuer, j’allais juste lui faire comprendre que ce genre de comportement ne se faisait pas entre ami. « Ne l’étrangle pas. S’il te plait. Je lui ai fait promettre de ne rien dire. Etrangle moi plutôt à moi… » Je lève les yeux au ciel, j’avais l’air d’un gros bourrin ou quoi ? Bon, je l’étais sûrement mais j’avais toujours une raison pour l’être comme avec ce connard de Sasuke qui risque de prendre cher. « Je ne vais pas tuer mon ami d’enfance, je vais juste lui faire comprendre que cela ne se faisait pas dans une amitié aussi longue que tu lui aies demandé ou pas. » lui dis-je en la fixant. Je savais qu’elle avait encore envie de pleurer mais on changea rapidement de sujet. J’avais mon appartement maintenant, elle pouvait venir vivre avec moi si elle le voulait. « Je me suis toujours demandée, pourquoi tu tiens tête à ton père ? T’as un moyen de pression ? » J’eus un haussement d’épaule, ne sachant pas vraiment si je pouvais lui dire la pression que j’avais envers mon père. Disons que je savais utiliser mes sources comme il le faut. « Il a toujours essayé de me dominer et je ne marche pas comme cela. Et disons que je sais utiliser mes ressources comme il le faut pour avoir ce que je veux. » dis-je avec un sourire au coin. J’étais triste pour ma mère mais je faisais également chier mon père au plus haut point avec ce que je savais de lui donc forcément.

« Je verrais Onii-Chan. Mikoto s’inquiète pour moi vu que je suis enceinte. Mais je viendrais squatter oui. T’as pas intérêt à ramener tes one night quand je viendrai. » Je ne voulais pas la forcer non plus, elle était peut-être plus heureuse dans la maison de Berry et de sa mère. J’approuve de la tête doucement avant de tourner dans une rue en direction du meilleur café. « Je ne te force pas, tu fais ce que tu veux Wipa. Et tu sais que je vais toujours chez elle, c’est un de mes principes. dis-je avec un sourire au coin moqueur. Sinon trop de fille saurait où je vis et ce n’est pas le but, il ne fallait pas qu’elles reviennent ça serait juste horrible. J’avais en effet qu’une chambre, je n’avais pas besoin de plus et puis même avec deux chambres, elle viendrait dormir avec moi. « C’est pas ma fauuuuute. Maman et moi on dormait ensemble au Laos. Je crois que j’ai pris l’habitude de dormir avec quelqu’un… Sinon c’est impossible. Et être enceinte n’aide pas. Je peux plus dormir sur le ventre ! Tu te rends compte ?! C’est juste l’enfer. Je veux un matelas spécial femme enceinte ! » J’imagine que cela la rassure, je ne pouvais pas la mettre dehors, je ne l’ai jamais fais et puis c’est la première fille avec qui j’ai dormi après tout. « Je sais très bien Wipa, je ne me suis jamais plaint de ton côté collante et j’imagine que cela existe ce genre de matelas… Je regarderai. dis-je en haussant les épaules. Si je pouvais lui offrir un cadeau utile, autant le faire ça la rendra sûrement heureuse.

On s’installe finalement dans le café et lui précise qu’elle pouvait prendre tout ce qu’elle voulait, j’allais lui offrir aujourd’hui. « Je voudrais un grand cappuccino avec plein de chantilly dessus et des ramens s’il vous plait. » J’arque un sourcil en l’entendant parler de ramen, c’est vrai qu’elle préférait le salé. « Je vais prendre un chocolat viennois et deux pains au chocolat s’il vous plait. » dis-je en redéposant la carte sur la table. « La légende de la femme enceinte qui mange des trucs bizarres est vrai Ni-chan. Ne prends pas peur d’accord ? » J’eus un rire à ces paroles avant de secouer la tête, cela ne m’étonnait même pas d’elle. Elle a toujours eu un côté bizarre en elle donc forcément. « T’es déjà bizarre donc cela ne m’étonne même pas ma belle. » dis-je en rigolant continuant à l’embêter comme toujours. Cela m’avait manqué tout de même.

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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 19:53
Tenue« Je ne vais pas tuer mon ami d’enfance, je vais juste lui faire comprendre que cela ne se faisait pas dans une amitié aussi longue que tu lui aies demandé ou pas. » ME pinçant les lèvres, je les fis légèrement ressortir sans trop savoir quoi répondre. Berry ne dira rien, je le savais… Mais voilà, je le mettais dans la merde et ça, ça ne me plaisait pas. Je ne voulais pas que les gens aient des soucis par ma faute. Et là, ça faisait déjà deux. Sasuke et Berry… Qui serait le troisième ? J’osais espérer qu’il n’y aurait pas de troisième victime. « J’aime pas quand tu t’énerves… » dis-je d’une voix légèrement basse, comme une confidence. Pas qu’il me fasse peur ou autre, mais je n’aimais pas le voir énervé. C’était comme ça. Enfin soit, maintenant il vivait ailleurs que chez ses parents, ce n’était pas plus mal non ? Vivre seul tout ça, ça avait son avantage… Il avait de la chance. « Il a toujours essayé de me dominer et je ne marche pas comme cela. Et disons que je sais utiliser mes ressources comme il le faut pour avoir ce que je veux. » « De toute façon, il a toujours été comme ça. Il aime écraser les gens. » Mon ton se faisait légèrement sec. Mais c’était la stricte vérité. En fait, je m’étais toujours demandé comme faisait sa maman pour rester avec son mari. C’était… Je n’en savais rien. Surement l’amour. Je ne préférais pas savoir en fait. En tout cas maintenant je pourrais squatter aussi chez Emon. Ça pourra faire du bien à Mikoto de temps en temps. Je ne voulais pas non plus l’ennuyer tous les jours. J’avais souvent l’impression d’être de trop. « Je ne te force pas, tu fais ce que tu veux Wipa. Et tu sais que je vais toujours chez elle, c’est un de mes principes. » « Je sais. Mais y’a toujours des exceptions, on sait jamais. Ni-Chan tu devrais te modérer ! Te casse pas à nouveau le frein ! » Me retenant de rire, je posais ma main libre sur mes lèvres pour les tapoter légèrement. Mais c’était trop drôle ! Il avait dû y aller fort ce jour-là. Berk. Je ne préférais pas imaginer. Autant rester ignorante sur ce point-là. Pas qu’imaginer puisse m’écœurer, mais… Je ne sais pas, je ne voulais pas imaginer. Tout simplement. « Je sais très bien Wipa, je ne me suis jamais plaint de ton côté collante et j’imagine que cela existe ce genre de matelas… Je regarderai. » Souriant doucement, je le regardais du coin de l’œil en clignant des yeux, ma main serrant la sienne avant de griffer doucement sa peau de mes ongles. « J’ai dû être un chat dans une autre vie. Si tu trouves ça, je t’épouse sur le champ ! » Dis-je en m’affalant un peu plus dans le siège. J’avais l’impression d’être une horrible baleine avec trois mille kilos en trop. Enfin arrivé, on ne tarda pas à s’installer à l’intérieur ou je passais commande, en espérant ne pas trop choquer Emon. Enfin la commande en soit, n’était pas si choquante mais c’est ce que j’allais faire qui risquait d’être choquant haha. « Je vais prendre un chocolat viennois et deux pains au chocolat s’il vous plait. » Lui et les viennoiserie. Toute une histoire d’amour. « T’es déjà bizarre donc cela ne m’étonne même pas ma belle. » me redressant, je le regardais avant de lui donner un coup de pied sous la table. « Yah ! » Me fichant que les gens puissent se retourner je lui fis une grimace avant de poser le coude sur la table pour me tenir la tête. « Je suis parfaite. Y’a pas deux femmes comme moi. Tout le monde aimerait m’avoir comme femme. Pfff. » Petit air faussement narcissique et hautain, je lui fis un clin d’œil avant de me passer ma main libre sur mon visage. « T’as couché avec la femme de l’appartement ? C’est pour ça que tu sortais de là ? » Oui je passais du coq à l’âne. Et alors ?


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 20:28
« J’aime pas quand tu t’énerves… » Je la regarde en souriant légèrement, je m’énervais pourtant rapidement. J’étais une bombe à retardement et je ne cessais de faire des frayeurs en m’emballant mais je sais qu’un jour j’allais péter un câble et ce jour-là… Cela risque de tourner au drame. « Je sais mais c’est mon tempérament, difficile de changer. » dis-je en haussant les épaules. Je ne voulais pas non plus changer de toute façon. Je me trouvais bien comme j’étais et je ne voyais pas pourquoi je devrais changer et pas les autres. On finit par parler de mon père et il était l’une des raisons qui me poussent à ne pas vouloir changer, si je changeais il allait m’écraser et je ne voulais pas de cela. Jamais il n’arrivera à m’écraser, j’allais moi-même le faire. « De toute façon, il a toujours été comme ça. Il aime écraser les gens. » Je ne pouvais qu’approuver ces dire, il ne faisait que cela mais moi, jamais il ne le pourra, je m’en fais la promesse.

Elle ne semblait pas vouloir vivre avec moi, ce que je comprenais. Elle devait avoir peur qu’on la retrouve et puis, elle était enceinte donc elle allait être encore plus chiante qu’elle ne l’est à demander de la bouffe à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. Enfin, elle savait que je n’amenais aucune conquête chez moi, c’était un principe. « Je sais. Mais y’a toujours des exceptions, on sait jamais. Ni-Chan tu devrais te modérer ! Te casse pas à nouveau le frein ! » Je lève les yeux au ciel lui pinçant la main pour la punir de remettre cette histoire sur le tapis. Elle n’était pas possible tout de même. « On avait dit qu’on arrête avec cette histoire ! T’es naze ! » dis-je en fronçant les sourcils. Je la boudais pour un lapse de temps petit mais j’allais la bouder tout de même. Je n’aimais pas qu’on parle de cela, c’est arrivé une fois et elle me fait chier avec cela depuis des années. J’avais l’habitude de son côté collant et chiante, elle a toujours été ainsi et elle bat tous les records croyez-moi. « J’ai dû être un chat dans une autre vie. Si tu trouves ça, je t’épouse sur le champ ! » Je grimace quand elle vient à me griffer avant de secouer la tête à la fin de ses paroles. « Ben tiens, tu veux m’épouser maintenant. » dis-je avec un sourire moqueur au visage. Ma mère aurait adoré, elle me l’a déjà dit plusieurs fois quand on était en tête à tête et à chaque fois je gueulais que jamais ça n’arriverait.

On finit par s’installer dans le café, après avoir commandé je ne pus m’empêcher de lui dire qu’elle était bizarre. Elle était toujours chiante de toute façon et bizarre en plus de cela. Je grimace quand elle me mit un grand coup de pied dans le tibia. Elle venait de me niquer ! « Yah ! Je suis parfaite. Y’a pas deux femmes comme moi. Tout le monde aimerait m’avoir comme femme. Pfff. » Je lève les yeux au ciel avant de rire à ces conneries. « Et moi je suis le gentleman de ces dames, sérieusement rêve pas trop ! » dis-je avant de foutre mes jambes sur le côté de la chaise pour ne pas qu’elle me frappe une nouvelle fois. C’est une malade cette fille ! « T’as couché avec la femme de l’appartement ? C’est pour ça que tu sortais de là ? » Je cligne plusieurs fois des yeux quand elle me pose cette question. Elle change de sujet comme de chemise c’est dingue. J’hausse les épaules avant que le serveur nous apporte notre commande. Je dépiaute le premier pain au chocolat pour manger la croûte. « Ouais, sinon je n’aurais pas été dans ce quartier aussi tôt un samedi matin. » dis-je en haussant les épaules. Je me demandais pourquoi elle me parlait de cela tout d’un coup. « Pourquoi cela t’intéresse ? Je n’ai pas changé. » dis-je avec un sourire au coin. Le sexe était primordial chez moi, c’est con mais c’était comme cela.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 23:19
Tenue« Je sais mais c’est mon tempérament, difficile de changer. » Je souris. Il avait raison. Dur de changer son caractère, son tempérament et sa façon d’être. C’était un énorme travail et peu le faisait sous la flemme. « Je n’aime pas quand tu t’énerves beaucoup, mais je n’aimerais pas que tu changes pour autant. Oui, les femmes sont compliquées, et alors ? » J’assumais. J’étais compliquée, mais je ne voulais pas qu’il change pour autant. Enfin, tout était relatif. Son côté sex apple et tout ça… ça ne me dérangerait pas s’il changeait un peu et se calmait. Mais ça je ne voulais pas lui en parler. Je ne voulais pas entrer sur ce terrain-là. Nous avions deux pensées différentes. Il voyait surement le sexe comme un moyen de s’amuser de décompresser et tout ça. Moi je voyais ça comme une souffrance et une horreur. En attendant je le narguais juste pour le faire chier. Son frein de cassé. Haha. Qu’est-ce que j’avais pu en rire ce jour-là… Et rien que pour comprendre à quel point ça faisait mal, j’avais fait des recherches sur le net … Et ça ne semblait pas beau. Douleur, pas de rapports pendant plus d’un mois voire deux… Bref, il avait sévèrement dégusté le pauvre. « On avait dit qu’on arrête avec cette histoire ! T’es naze ! » Rigolant doucement, je me stoppais avant de reprendre sans pouvoir m’en empêcher. « Pardon Ni-Chan. » Explosant de rire, je soufflais fortement en posant la main sur mon ventre. Soufflant un bon coup j’arrêtais de rire après quelques secondes. Il allait se vexer si je continuais de rire. Ah.. Mais c’était trop drôle. En tout cas, il était l’homme parfait. Il l’avait toujours été à mes yeux, une sorte de modèle de super héros et j’en passe. Jamais il ne m’avait déçu. Jamais. Je voulais bien l’épouser moi. Autant avoir un homme parfait dans ma vie. « Ben tiens, tu veux m’épouser maintenant. » je plissais les lèvres en roulant les yeux au ciel. Je n’avais pas le droit ? En quel honneur pas moi et oui pour une autre ? Qu’on m’explique. « Quoi ? Je n’ai pas le droit ? Pourquoi ? Ah. C’est vrai. L’amour ce n’est pas ton truc, pardon. Tu préfères le cul pour le cul. » La dernière phrase sonnait comme un reproche. Contre mon propre gré j’avais balancé ça légèrement vexé. Je n’étais pas ainsi. Je ne pouvais pas donner, du cul pour du cul. Je ne savais même pas si je voudrais un jour faire l’amour tout court. Ce que j’avais vécu ne me donnait pas encore de faire quoi que ce soit. Le sexe, c’était tellement nul et dérisoire. Une fois arrivé dans le café, les commandes passées et tout ça. Il me traita de bizarre quand je lui demandais de justement, pas me trouver bizarre. Coup de pied mit, je fis la tête. « Et moi je suis le gentleman de ces dames, sérieusement rêve pas trop ! » « Aish ! Ni-Chan ! Tu m’emmerdes. » Dis-je en croisant les bras sous ma poitrine. Voilà, je boudais. Nah. Il n’avait qu’à pas à être ainsi. Je n’étais pas bizarre. J’étais parfaite. Mais je ne boudais pas bien longtemps c’était connu. Je demandais déjà s’il avait couché avec la femme de l’appartement. Il était habitué. Moi bouder ? Plein de fois par jours. Pendant trente secondes à chaque fois. J’étais rancunière mais jamais avec lui. Je ne pouvais pas avec lui. C’était chiant d’ailleurs. « Ouais, sinon je n’aurais pas été dans ce quartier aussi tôt un samedi matin. » Hum, pas faux. « Pourquoi cela t’intéresse ? Je n’ai pas changé. » Claquant ma langue contre mon palais je souris légèrement de façon narquoise. « Non comme ça. J’vois pas ce que tu trouves de cool dans le sexe. Tu baises trop souvent. Ce n’est pas lassant ? » Autant être franche. Ignorant le regard du serveur qui venait poser nos commandes, j’attendis qu’il soit parti pour faire mon affaire. Attrapant la chantilly de ma boisson avec la cuillère, je la transvasais dans les ramens avant de touiller franchement. « Aucun commentaire n’est accepté. C’est vachement bon. » Dis-je en attrapant mes baguettes et le pointer avec. « Capish chéri ? »


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 25 Jan - 23:36
« Je n’aime pas quand tu t’énerves beaucoup, mais je n’aimerais pas que tu changes pour autant. Oui, les femmes sont compliquées, et alors ? » Pour être compliqué, elles le sont totalement. J’eus un sourire aux lèvres à ses paroles avant de secouer la tête, levant les yeux au ciel. « Elles sont pire que compliquer, après on se demande pourquoi je n’arrive pas à me caser avec quelqu’un. » dis-je avant de faire un léger sourire au coin. C’est surtout que j’ai peur de ce genre de relation et que je suis quelqu’un qui se lasse beaucoup trop rapidement. Elle finit par se moquer une nouvelle fois de cette histoire de frein déchiré lors d’un rapport sexuel. On y avait été fort ce soir-là et je me le suis déchiré, j’avais appelé mon frère mais il a décidé de ne pas bouger son cul et de faire venir Sakura, mauvaise idée ! « Pardon Ni-Chan. » Je fis une grimace et ne répondit rien, il fallait qu’elle soit puni pour ne pas tenir ces promesses, elle m’a promis de ne plus en parler.

Elle me fit rire à dire qu’elle m’épouserait si je lui trouvais un matelas exprès pour les femmes enceintes. Cela me faisait rire car je repensais à sa première fois perdu avec Sasuke et au fait qu’elle était maintenant enceinte de cinq mois. « Quoi ? Je n’ai pas le droit ? Pourquoi ? Ah. C’est vrai. L’amour ce n’est pas ton truc, pardon. Tu préfères le cul pour le cul. » Je lève les yeux au ciel en sentant le reproche dans ses paroles. Je me tourne légèrement vers elle en faisant tout de même attention à la route. « Disons juste que j’ai du mal à m’attacher à une fille, que je me lasse très vite et que les relations sérieuses ne m’ont jamais attiré car j’aime trop ma liberté. Et oui, j’aime le cul. » dis-je en la regardant le plus sérieusement possible. Je lui avais déjà dit tout cela mais elle a dû l’oublier.

On finit par reprendre nos habitudes à se chamailler pour un rien comme le ferait n’importe quel couple. J’avais fait exprès de cacher mes jambes pour éviter qu’elle ne me frappe une nouvelle fois, ça faisait mal après tout. « Aish ! Ni-Chan ! Tu m’emmerdes. » Je lui tire la langue comme simple réponse. Parce qu’on était des gamins tous les deux et cela me faisait du bien de retrouver cette complicité avec elle. Elle change de sujet rapidement à me parler d’un coup d’un soir, bien sûr, je n’aurais pas été debout aussi tôt sinon. J’étais toujours le même qu’avant, j’allais de fille en fille pour le plaisir de ces dames –ou pas. « Non comme ça. J’vois pas ce que tu trouves de cool dans le sexe. Tu baises trop souvent. Ce n’est pas lassant ? » J’arque un sourcil avant de manger un autre bout de mon pain au chocolat. J’hausse les épaules doucement. « C’est cool le sexe, ça te fait faire du sport, tu prends du plaisir et t’as le droit à de la tendre… Tu ne peux pas demander mieux. A croire que ce Sasuke n’est pas si bon au lit. » dis-je en lui lançant un bref regard avant de boire de mon chocolat. Je la regarde faire son petit mélange qui allait dégueulasse à première vue, je fis d’ailleurs une grimace en la regardant faire. « Aucun commentaire n’est accepté. C’est vachement bon. Capish chéri ? » J’avale difficilement mon bout de pain au chocolat en regardant le mélange. Ouais, on va dire cela comme ça… T’es réellement bizarre. Ca à l’air dégueulasse… » dis-je en secouant la tête. Je ne savais pas si toutes les femmes enceintes étaient comme elle mais putain ça fait presque peur.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 19:14
Tenue« Elles sont pire que compliquer, après on se demande pourquoi je n’arrive pas à me caser avec quelqu’un. » Je secouais la tête en levant les yeux au ciel. On avait bon dos tiens. Comme si c’était notre façon d’être qui l’empêcher de se caser avec quelqu’un. Je n’y croyais absolument pas. C’était juste des excuses. Il se voilait la face car il ne voulait pas accepter qu’il était le genre… A pas se caser ? Ouais on pouvait dire ça comme ça. « Arrête de trouver des excuses bidon. Genre t’as déjà essayé de te caser. Emon et relation longue durée, ne vont pas dans la même phrase. » Dis-je en le regardant de façon plus que sérieuse. Encore on parlerait de son frère. Ça pouvait le faire, même si depuis qu’il n’était plus avec l’autre, il cumulait aussi les relations courtes durées si je puis dire. Mais Emon, non, du tout, ça n’allait pas dans la conversation. Toujours à parler de lui, de sa façon d’être, je ne pus m’empêcher de lui faire un reprocher sur son comportement. Comme si c’était vital d’en faire, alors que pas du tout. Mais ça sortait tout seul, c’était genre incontrôlable, je me sentais le besoin de lui lancer des piques… J’étais bizarre. C’était surement le fait de le retrouver après tant de temps d’absence. « Disons juste que j’ai du mal à m’attacher à une fille, que je me lasse très vite et que les relations sérieuses ne m’ont jamais attiré car j’aime trop ma liberté. Et oui, j’aime le cul. » C’était bizarre. Pourquoi il n’arrivait pas à s’attacher à une fille ? Je le savais, je l’avais toujours su même. Mais je grandissais et je me posais surement plus de questions. J’étais pas psychologue et le serais jamais. Mais j’osais espérer qu’un jour il puisse changer. Pas que je sois du style à dire qu’il faut se caser fonder une famille tout ça. Non, ce n’était pas du tout mon style même. Mais juste pour son bonheur pour voir Emon sourire et être heureux, je le lui souhaitais de tout cœur. « Pourtant toi et moi on s’entend bien depuis dix ans. Ce n’est pas pareil ? Avec le cul en plus quoi. » Bon peut-être qu’une fille attendait plus ? Je n’avais jamais été amoureuse, du coup, je ne savais pas trop ce que ça faisait… Ce qu’on pouvait penser, vouloir, attendre de la personne qu’on aimait et tout ça… Je ne le saurais qu’une fois que je serais tombée amoureuse de quelqu’un. Une fois dans le café, il ne put s’empêcher de me dire que j’étais bizarre, hors je ne l’étais pas. Et puis son mollet allait s’en souvenir. Il avait l’air d’avoir souffert. Tant mieux haha. Mais dans tous les cas, le sujet du sexe revint à nouveau sur table. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en savais rien non plus. Peut-être que j’étais curieuse de le comprendre ? Jusqu’à présent je n’avais jamais réellement cherché à le comprendre. « C’est cool le sexe, ça te fait faire du sport, tu prends du plaisir et t’as le droit à de la tendre… Tu ne peux pas demander mieux. A croire que ce Sasuke n’est pas si bon au lit. » Lâchant mes baguettes à cette dernière phrase, je restais légèrement figée avant de sentir ma main trembler. Frissonnant doucement, je souris essayant de faire comme si de rien était avant de reprendre mes baguettes en mains. Sport, plaisir, tendresse… Alors c’était réellement tout ça le sexe ? Inspirant doucement, la tête qui me tournait légèrement sous des flashs de souvenirs, je souris en relevant le regard. « Je vois. » Préférant ne pas répondre sur le fait que Sasuke ne puisse pas être bon au lit, je déglutis en mordant ma langue avec force. Je ne connaissais pas tout ça moi. Je n’avais jamais vécu ça. Mélangeant la chantilly dans mes ramens, je touillais le tout avec force sans réelle conviction, avant de prendre des nouilles et les manger. « Ouais, on va dire cela comme ça… T’es réellement bizarre. Ca à l’air dégueulasse… » Le regardant je souris doucement en haussant les épaules. « Je trouve ça bon. Tu te souviens qu’avant je ne pouvais pas manger de cornichons car je trouvais ça trop acide ? Je les mange comme des petits gâteaux à présent ! Par contre… Je mange plus de poulet… Rien que l’odeur me fait vomir… Moi qui adore ça… J’espère qu’une fois accouchée je pourrais en remanger… ça me manque en fait. » Souriant faiblement je continuais de manger en soupirant. C’était chaud mais c’était bon.


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Ce message a été posté Mar 26 Jan - 20:09
Il est vrai que les nanas sont compliqués et l’idée qu’une d’entre elle me colle à chaque fois que j’essaye de vivre ma vie ne m’intéresse pas. « Arrête de trouver des excuses bidon. Genre t’as déjà essayé de te caser. Emon et relation longue durée, ne vont pas dans la même phrase. » Je lève les yeux au ciel avant d’hausser les épaules, elle n’avait peut-être pas tort pour le coup. Je n’ai jamais essayé de me caser vraiment avec quelqu’un, disons simplement que le sexe me suffit et l’idée que je ne sois plus libre de mes faits et gestes ne m’intéressaient pas. « Je n’ai jamais essayé parce que je sais qu’être en couple voudrait dire que je dois toujours lui dire où je vais, avec qui je suis, que je devrais toujours être avec elle. Cela me prendrait ma liberté et ça, je ne veux pas ! » dis-je en secouant la tête. Nan, j’étais trop heureux dans ma liberté, je ne voulais pas qu’on me prive de mes mouvements. Et puis quoi qu’il se passe, je n’arrive pas à m’attacher à une fille, c’est trop difficile pour moi. « Pourtant toi et moi on s’entend bien depuis dix ans. Ce n’est pas pareil ? Avec le cul en plus quoi. » J’hausse les épaules, ce n’était pas pareil. On est ensemble depuis qu’on a dix ans, on a tout vécu tous les deux, note premier baiser en fait partie. « Tu es une sœur pour moi, on se connaît depuis des années et on a vécu des choses tous les deux que je n’ai jamais vécu avec quelqu’un d’autre. C’est juste toi. » dis-je en haussant les épaules.

Dans ce café, on finit par parler une nouvelle fois de sexe. Je lui explique pourquoi j’aimais cela et ne put m’empêcher de faire une remarque envers Sasuke. A sa réaction, elle semblait choqué mais pas dans le sens surpris, plutôt dans le sens apeuré. Je fronce les sourcils en la regardant alors que je finissais ce que j’avais dans la bouche. « Je vois. » Je penche la tête sur le côté restant silencieux pendant quelques secondes. « Quelque chose ne va pas ? Je te taquinais Wipa. » dis-je en lui faisant un sourire au coin. Je me doutais qu’il y avait autre chose derrière tout cela, mais je ne pouvais pas la questionner pour tout non plus. Madame finit par faire un mélange avec la chantilly et les ramens, je fis une grimace en la voyant faire et je ne pensais pas, honnêtement, que c’était vraiment mangeable. « Je trouve ça bon. Tu te souviens qu’avant je ne pouvais pas manger de cornichons car je trouvais ça trop acide ? Je les mange comme des petits gâteaux à présent ! Par contre… Je mange plus de poulet… Rien que l’odeur me fait vomir… Moi qui adore ça… J’espère qu’une fois accouchée je pourrais en remanger… ça me manque en fait. » Je ne pus m’empêcher de rire en l’entendant parler comme cela. Je penche la tête sur le côté avant de boire une autre gorgée de mon chocolat chaud. « Tu vois, je t’ai dit que tu étais bizarre comme nana, je n’ai pas tort pour le coup ! Mais c’est normal, ma mère m’a dit qu’elle n’arrêtait pas de vouloir du citron alors qu’elle déteste cela en général. » dis-je en pouffant de rire. Je secoue la tête avant de regarder par la fenêtre, il commençait à neiger.

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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 0:12
Tenue« Je n’ai jamais essayé parce que je sais qu’être en couple voudrait dire que je dois toujours lui dire où je vais, avec qui je suis, que je devrais toujours être avec elle. Cela me prendrait ma liberté et ça, je ne veux pas ! » Le regardant choquée, j’écarquillais un peu les yeux. Quoi ? C’était ça d’être en couple ? C’était si chiant ? Ok, je comprenais mieux pourquoi il ne voulait pas être en couple, mea culpa. S’il fallait faire des comptes rendu à chaque fois, pire que si c’était l’armée, je trouvais ça complètement dénué de sens et sans intérêt. Pourquoi vouloir savoir tout ce que faisait l’autre personne ? On croirait voir ma mère quand je sors. C’était pire que l’armée. « En fait. Tu as raison. Je ne savais pas que c’était comme ça de sortir avec quelqu’un. Pourquoi les gens deviennent comme ça quand ils sont en couple ? Ou c’est que les filles ? » J’avais l’impression d’être une gamine à qui on apprenait la vie. Mais n’étant jamais sorti avec personne comment pourrais-je savoir comment un couple ça fonctionnait ? Je n’avais aucun modèle sur qui me plier… Maman n’était pas en couple. Et les parents d’Emon je ne restais pas avec eux quand ils étaient ensemble. « Tu es une sœur pour moi, on se connaît depuis des années et on a vécu des choses tous les deux que je n’ai jamais vécu avec quelqu’un d’autre. C’est juste toi. » Tournant le regard vers lui, les lèvres légèrement entrouvertes, je le regardais sans rien dire. Détaillant son visage de profil, je scannais plus ou moins tous les angles de son visage avant de sourire doucement. Il avait raison. C’était pareil pour moi. J’avais vécu des choses avec lui que je n’avais jamais connues avec d’autres. Et avec qui je ne voulais pas forcément partager ces choses-là. C’était simplement avec lui. « Ah, la vie est compliquée. » Dis-je en soupirant fortement. Puis on se retrouva dans le café. Discutant toujours plus ou moins du même sujet. C’était pas voulu mais c’était comme ça. Une fois qu’on aurait fait le tour du sujet, on trouverait un autre sujet, c’était comme ça. De toute façon, il me connaissait, je n’aimais pas les silences trop long. Fallait que je parle. Alors je parlais de tout et de rien. Mais là, je fus prise au dépourvu par sa question ou du moins la façon dont il avait tourné ça. A tel point que j’en perdis mes baguettes. Avoir ce genre de vision en tête ne me plaisait pas. Je détestais ça. J’avais envie d’hurler et de tout casser rien que d’y penser. « Quelque chose ne va pas ? Je te taquinais Wipa. » Evitant de le regarder, fuyant son regard je secouais la tête de façon négative. « Non. Tout va bien. » Je ne voulais pas lui en parler. Je ne voulais pas qu’il sache et me regarde avec pitié. Inspirant longuement, je commençais à manger mes ramens avec la chantilly mélangée. C’était trop bon, du moins pour moi. Je mangeais de la chantilly avec tout de toute façon, fallait simplement s’habituer. Et puis une fois que j’aurai accouché, j’arrêterai, non ? Ou pas ? Je verrais bien. « Tu vois, je t’ai dit que tu étais bizarre comme nana, je n’ai pas tort pour le coup ! Mais c’est normal, ma mère m’a dit qu’elle n’arrêtait pas de vouloir du citron alors qu’elle déteste cela en général. » La bouche pleine de nouille, les baguettes les tenant à moitié, je relevais le regard en tapant du pied au sol pour la petite insulte. Croquant les nouilles pour les rompre, j’aspirais avant de les mâcher rapidos et les avaler. « Les hormones c’est bizarre. Je déteste ça. C’est ce que je déteste le plus. Parce que ça influence mon humeur, ma façon d’être et ça me donne des envies que je n’avais jamais eues avant. » Je fronçais les sourcils en disant ça. J’aurai t’être aimé naître comme un mec dans le fond. Au moins je n’aurai pas eu ce genre de souci. Prenant ma boisson, j’en bus une longue gorgée avant de soupirer. Ah c’était bon.


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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 12:06
Je n’ai jamais été en couple, du moins dans une relation assez longue pour savoir comment cela se passe réellement. Mais je les voyais bien les couples, je voyais mes potes en train d’envoyer un message à leurs copines à chaque fois qu’ils vont au toilette ou encore quand ils vont boire un verre. Il fallait toujours se justifier et je n’aimais déjà pas me justifier à mes parents, ce n’est pas pour le faire à une femme. « En fait. Tu as raison. Je ne savais pas que c’était comme ça de sortir avec quelqu’un. Pourquoi les gens deviennent comme ça quand ils sont en couple ? Ou c’est que les filles ? » J’hausse les épaules. Je ne savais pas si cela venait vraiment des filles ou des mecs, disons juste que l’être humain est ainsi et je me sens totalement différent de tous les autres. « C’est clairement l’être humain en lui-même qui est comme cela. Le système d’appartenance est clairement chien à savoir. » dis-je en secouant la tête. Ouais, je m’appartenais à moi et c’était déjà pas mal. Je ne m’attachais pas et je dégageais quand j’en avais plus envie. C’était ma méthode. Mais avec elle, c’était autre chose, je ne me lassais pas, elle était comme ma sœur et on a trop vécu pour que je la laisse partir comme cela. « Ah, la vie est compliquée. » Je rigole légèrement avant d’approuver de la tête, elle l’est mais elle permet aussi de ne jamais s’ennuyer.

Le sujet du sexe revient sur le tapis et j’ai cru l’avoir blessé en me moquant de Sasuke, je m’en foutais en vrai mais je ne voulais pas la blesser elle. Je m’excuse en plus précisant que je la taquinais simplement, je sentais qu’il n’y avait plus mais elle est aussi têtue comme fille. « Non. Tout va bien. » Je fronce les sourcils avant d’hausser les épaules. Cela ne servait à rien de la pousser plus pour qu’elle parle, elle n’allait pas le faire. Elle avait des goûts bizarres pour une femme enceinte mais c’était le cas chez beaucoup de femme. Je la regarde en souriant en lui expliquant le citron pour ma mère. « Les hormones c’est bizarre. Je déteste ça. C’est ce que je déteste le plus. Parce que ça influence mon humeur, ma façon d’être et ça me donne des envies que je n’avais jamais eues avant. » C’était la dure loi d’une femme enceinte, mais elle le vivait beaucoup trop tôt. On avait pas cela nous donc ce n’était pas plus mal. Je finis mon premier pain au chocolat avant de regarder ce qui se passe dehors. J’étais curieux et la neige était en train de tomber une nouvelle fois. « On avait l’habitude de regarder les premières neiges ensemble, on a pas pu le faire cette année. » dis-je en reposant mon regard sur elle. Je bus une gorgée de mon chocolat chaud avant de lui faire un léger sourire. « Donc en fait tu n’étudies plus, tu fais la livreuse de lait et voilà ? … Je ne veux plus que tu fasses cela, je vais m’occuper de toi, t’es à cinq mois quand même. » dis-je en secouant la tête. Elle était inconsciente tout de même.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 16:22
Tenue« C’est clairement l’être humain en lui-même qui est comme cela. Le système d’appartenance est clairement chien à savoir. » Passant brièvement ma langue sur mes dents, je réfléchissais sur ses paroles. Peut-être oui. De toute façon, je le découvrirais si un jour je tombe sur un homme que j’aime, ou du moins, si un jour je me retrouve à sortir avec un homme. J’étais assez libre comme fille, pas forcément dans le même genre qu’Emon, mais j’étais libre à ma façon. « Après peut-être que certains ne sont pas comme ça. Tu sais ce que j’ai appris la dernière fois à l’hôpital ? Y’a des hommes qui paient des femmes pour qu’elles restent chez eux et jouent le rôle de leur femme. C’est bizarre hein ? Autant se caser ou se marier ? Ben non. Ils « louent » une femme le temps d’un jour ou deux et voilà. Juste pour une sorte de besoin. » Ce monde était vraiment trop bizarre. Enfin, le Japon était vraiment trop bizarre parfois. Ou tout le temps. Allez savoir. Finissant par arriver dans le café, discutant toujours principalement de ce sujet, j’essayais de ne plus en parler. Si faire semblant d’être enceinte de Sasuke paraissait facile, c’était tout l’inverse. Intérieurement j’étais chamboulée. Je voulais qu’on cesse de parler de tout ça. Je voulais que tout se finisse. Je voulais retrouver ma vie d’avant. Même si ce point-là, c’était tout à fait impossible à présent. « On avait l’habitude de regarder les premières neiges ensemble, on a pas pu le faire cette année. » Relevant le regard vers lui, je tournais le visage vers la fenêtre. Il neigeait. Mon cœur se serrant, je baissais les yeux avant de me repositionner face à lui. J’avais découvert la neige en venant au Japon. Et je ne pouvais que me souvenir de ma première fois. Il avait été là aussi. Et chaque année furent la même. Emon et moi étions toujours ensemble pour les premières neiges. Cette année fut la première sans lui. Dans mes pensées il avait été là. « J’ai beaucoup pensé à toi le jour où il a neigé. Je ne devrais pas le dire mais j’ai aussi pleuré. » Ne le regardant pas, je soupirais quelque peu. Emon était un peu une faiblesse dans mon cœur. Autant il pouvait être une force, mais autant il pouvait être l’énorme faiblesse. C’était ça quand on tenait à quelqu’un. Maman me l’avait toujours dit. Les personnes qui te sont chères sont autant une force qu’une faiblesse. Elle avait raison. « Donc en fait tu n’étudies plus, tu fais la livreuse de lait et voilà ? … Je ne veux plus que tu fasses cela, je vais m’occuper de toi, t’es à cinq mois quand même. » Je souris de façon ironique. Oui c’était bien ça. Je voulais bien qu’il s’occupe de moi, mais je devais aussi me prendre en main. Je ne pouvais pas toujours compter sur lui tout le temps. « J’ai quitté la fac oui. » Pour pas que ton père me retrouve surtout… « C’est le seul boulot que j’ai trouvé pour l’instant. Y’a un konbini qui cherche dans le quartier pour les nuits. Je vais surement postuler. La nuit c’est tranquille. Comme ça j’enchaine avec le lait et après je peux dormir. » Même si dormir toute seule et en plein jour serait assez difficile pour moi. Mais soit, passons. « Ni-chan, je te promets que ça va. Si je reste enfermée dans la maison toute la journée je vais mourir. Tu sais ô combien j’aime bouger, tout le temps. » C’était surement un de mes gros défauts ça. Quoi que j’aimais bien faire ma larve. Mais… Pas tout le temps. De façon exceptionnelle c’était cool. « Ah ! Je me suis mise au Yoga ! Mikoto m’a dit que ça aider pour l’accouchement ! Si tu veux on peut en faire ensemble. »


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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 20:46
« Après peut-être que certains ne sont pas comme ça. Tu sais ce que j’ai appris la dernière fois à l’hôpital ? Y’a des hommes qui paient des femmes pour qu’elles restent chez eux et jouent le rôle de leur femme. C’est bizarre hein ? Autant se caser ou se marier ? Ben non. Ils « louent » une femme le temps d’un jour ou deux et voilà. Juste pour une sorte de besoin. » C’est ce qu’on appelait plus précisément des prostitués nan ? Enfin, je voyais cela comme ça personnellement… Qu’on osait me dire qu’elles venaient simplement pour faire à manger et passer du temps avec les hommes… Faut pas me prendre pour une bille non plus. Je la regarde avec un sourire au coin avant d’hausser les épaules. « Cela peut aussi être des prostitués cachés… enfin, les hommes ont quand même besoin de la présence féminine par moment. Je sais que j’en ai besoin, surtout au niveau de l’attention qu’elle peut nous porter. » dis-je en haussant les épaules. J’aimais clairement cela, mais pas tout le temps genre de temps en temps. Je pense que j’ai besoin d’une relation libre, non-officielle ou très ouvert.

Nos conversations divaguaient et quand il y eut un petit silence, je remarque qu’il neigeait de nouveau dehors et je fus nostalgique. J’avais l’habitude de regarder les premières neiges avec Sakura depuis qu’elle est arrivée au Japon. On l’a toujours fait tous les deux sauf cette année, elle n’avait pas été auprès de moi. « J’ai beaucoup pensé à toi le jour où il a neigé. Je ne devrais pas le dire mais j’ai aussi pleuré. » Je lève les yeux vers elle, reportant mon attention quand elle prononca le mot pleurer. « Ne pleure pas pour moi, j’avoue y avoir pensé mais je m’inquiétais plus qu’autre chose pour toi… On reverra les premières neiges l’année prochaine. » dis-je en posant ma main sur la sienne. Je lui fais un sourire au coin avant de lui parler finalement de son travail. Je ne voulais vraiment pas qu’elle continue ce qu’elle était en train de faire, elle était tout de même à cinq mois. « J’ai quitté la fac oui. C’est le seul boulot que j’ai trouvé pour l’instant. Y’a un konbini qui cherche dans le quartier pour les nuits. Je vais surement postuler. La nuit c’est tranquille. Comme ça j’enchaine avec le lait et après je peux dormir. » Je la fixe pendant quelques secondes, me demandant si elle était vraiment sérieuse dans ces paroles. J’espère que tu rigoles pour le coup, je ne vais certainement pas te laisser travailler la nuit ! C’est à partir du cinquième mois que cela devient compliqué, il en est hors de question ! » dis-je d’une voix ferme. J’allais l’attacher s’il le fallait.

« Ni-chan, je te promets que ça va. Si je reste enfermée dans la maison toute la journée je vais mourir. Tu sais ô combien j’aime bouger, tout le temps. » Je soupire avant de secouer la tête, elle pouvait très bien sortir prendre l’air visité du monde mais sûrement pas faire ce genre de travail. Il fallait rester calme pour rester en bonne santé. « Tu peux faire autre chose que faire ce genre de boulot, tu veux que je joue de mes relations pour que tu ais un meilleur travail genre … Bibliothécaire, tu ne risques pas de trop te fatiguer avec cela. » dis-je avec un sourire au coin. N’empêche que j’allais lui faire changer d’avis, faut pas me prendre pour une folle non plus. « Ah ! Je me suis mise au Yoga ! Mikoto m’a dit que ça aider pour l’accouchement ! Si tu veux on peut en faire ensemble. » Je faillis m’étouffer avec une miette de pain au chocolat quand elle me demande d’en faire avec elle du yoga. Je la regarde pendant quelques secondes me demandant si elle était sérieuse mais je savais qu’elle l’était. « Genre les cours de yoga pour l’accouchement là, où on fait le petit chien ? Ouais fin … Je ne pense pas que ce soit vraiment pour moi ce genre de chose. » dis-je avec un léger sourire gêné, elle n’allait pas me forcer tout de même…

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 27 Jan - 23:33
Tenue« Cela peut aussi être des prostitués cachés… enfin, les hommes ont quand même besoin de la présence féminine par moment. Je sais que j’en ai besoin, surtout au niveau de l’attention qu’elle peut nous porter. » Cherchant à comprendre pourquoi il avait besoin de cette attention, je me trouvais idiote, à ne pas trouver ni comprendre. Etait-ce parce que je n’y connaissais rien ? Je ne connaissais que la présence d’Emon et de son frère. C’était des présences fraternelles, je ne pouvais pas connaitre plus... Sasuke ? C’était mon meilleur ami, il n’y avait jamais eu de problème ou de sentiments en plus. Du moins, je n’avais jamais eu de souci pour ma part. Lui ? Je ne pensais pas non plus. Alors comment pourrais-je connaitre ce qu’Emon voulait trouver, en ces filles ? La présence de celles-ci. Je ne pouvais pas lui dire que e ne comprenais pas sur ce point-là. Si j’avais « couché » avec Sasuke c’est que forcément j’avais eu envie non ? Ah… Je m’embrouillais toute seule. Ça m’ennuyait. « Je trouve ça sale. La prostitution. Tu ne couches pas avec des prostituées hein ? Fais attention à toi… » On était jamais trop prudent. Oui, c’était moi qui disais ça. Dans sa tête il devait se dire la même chose. S’il savait. Enfin bref, c’était fait, c’était fait, on ne pouvait pas revenir en arrière. C’était comme ça. J’avais choisi de lui mentir j’en assumerais les conséquences. Une fois dans le café, discutant un peu, je mangeais mes fameuses ramens avec la chantilly et lui il mangeait ses viennoiseries. Puis il se mit à me parler de la neige. Il avait raison, d’habitude les premières neiges on était toujours ensemble. Que ça soit à l’école comme à la maison. Mais cette fois, par la faute de son pète nous avions été séparés. Enfin, si je n’étais pas partie, nous n’aurions pas été séparés, mais j’en avais décidé ainsi. D’y pensait, ça me serrait le cœur, mais malheureusement la machine à reculer le temps n’existait pas. Ce n’était qu’un conte rien de plus. « Ne pleure pas pour moi, j’avoue y avoir pensé mais je m’inquiétais plus qu’autre chose pour toi… On reverra les premières neiges l’année prochaine. » Sa main se posant sur la mienne, je la fixais avant de passer mon pouce sur le côté pour le caresser. Pourquoi, je ne pouvais pas pleurer pour lui ? Si y’ a bien quelqu’un qui méritait mes pleurs c’était lui, ma famille. Il était bête. « L’année prochaine ? En espérant qu’on soit toujours en vie oui. » Quelle phrase bien glauque. Mais on ne savait jamais. Je pouvais mourir demain. Lui aussi. N’importe quand. Okai, je venais surement de ruiner l’ambiance avec cette phrase. On était bien trop jeune pour mourir ceci dit. Mais il fallait tout envisager après tout. Me parlant de mon travail et du fait que je devais tout arrêter, je lui exposais mes idées et le fait que je devais continuer. Je ne pouvais pas rester sans rien faire non plus. « J’espère que tu rigoles pour le coup, je ne vais certainement pas te laisser travailler la nuit ! C’est à partir du cinquième mois que cela devient compliqué, il en est hors de question ! » Sursautant à son ton plus ferme, je lui lançais un petit regard avant de baisser la tête. En temps normal, j’aurai répondu, j’aurai gueulé. Il le sait. Mais pas là. J’étais déjà pas mal fautive sur plein de points. Nous disputer à nouveau ne servirait à rien, n’est-ce pas ? J’avais l’impression de capituler la paix et de sortir le drapeau blanc. « Tu peux faire autre chose que faire ce genre de boulot, tu veux que je joue de mes relations pour que tu ais un meilleur travail genre … Bibliothécaire, tu ne risques pas de trop te fatiguer avec cela. » Relevant le regard, je fis un air boudeur en croisant mes bras sous la poitrine. « Ni-Chan ! T’abuse. J’ai l’impression d’être en verre. Je ne vais pas me casser tu sais. » J’étais forte et il le savait. Cinq mois ce n’était rien. Même si parfois oui, j’avais mal au dos, et tout le reste mais… c’était supportable. Lui parlant de yoga, je le vis manquer de s’étouffer. Surprise, je remplissais un verre d’eau avant de le lui tendre. « Meurs pas ! Je n’ai pas demandé à ce que tu meurs. » Manquerait plus que ça. J’allais me sentir plus que responsable après. « Genre les cours de yoga pour l’accouchement là, où on fait le petit chien ? Ouais fin … Je ne pense pas que ce soit vraiment pour moi ce genre de chose. » Le regardant, je me mis à rire doucement. Posant ma main sur ma bouche, je toussais un peu avant de rire un peu plus. « Mais non ! » Soufflai-je en tentant de reprendre mon souffle. « Ça je le ferai avec Sasuke. Moi je te parlais de yoga comme un cours de yoga normal quoi. Je le fais dans le salon toute seule devant l’ordinateur. Ça m’aide. Tu sais comme je suis grande gueule et nerveuse… Le docteur m’a dit que ce n’était pas bon pour la chose là. Du coup je m’entraine à méditer tout ça. Mais seule c’est nulle. Allez… Ni-Chan. » Lui prenant ses mains dans les miennes, je lui fis des yeux de chat potté pour qu’il dise oui.


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Ce message a été posté Jeu 28 Jan - 10:52
« Je trouve ça sale. La prostitution. Tu ne couches pas avec des prostituées hein ? Fais attention à toi… » J’arque un sourcil, je ne savais pas comment je devais prendre ces paroles. Elle pensait honnêtement que j’allais voir une prostituée ? Je la fixe quelques secondes avant de me mettre à rire suite à son sérieux. « T’es sérieuse ? Tu penses honnêtement que j’ai besoin d’aller voir une prostituée ? Sérieusement, tu as quelle image de moi ? » lui demandais-je après avoir repris mon sérieux. Nan mais j’ai l’air franchement d’être le genre de mec à payer pour avoir du sexe ? Certainement pas ! Je secoue la tête avant de finalement poser mon regard sur dehors et remarque qu’il neigeait. Cela me rappelle qu’on n’a pas pu voir les premières neiges ensembles comme on le fait d’habitude. « L’année prochaine ? En espérant qu’on soit toujours en vie oui. » Je lève les yeux au ciel totalement lassé de ces paroles plus que pessimiste sur la vie de l’homme.

Voilà que madame voulait travailler la nuit en plus du lait le matin, elle voulait que je la tue ou que je l’enferme pendant quatre mois ou bien. Je comptais bien lui trouver un travail plus calme comme bibliothécaire, c’est tranquille et pas dangereux pour le coup. « Ni-Chan ! T’abuse. J’ai l’impression d’être en verre. Je ne vais pas me casser tu sais. » Je secoue la tête, étant bien décidé à ne pas la laisser faire ce genre de boulot. J’étais son ni-chan et elle n’avait pas son mot à dire, elle a déjà fait beaucoup trop de connerie. Puis elle vient me parler de yoga et j’ai failli m’étouffer avec mon chocolat chaud ne m’attendant pas à ce qu’elle me propose cela. « Meurs pas ! Je n’ai pas demandé à ce que tu meurs. » Je pris le verre d’eau qu’elle me tend avant d’en boire une gorgée. J’ai tout de suite imaginé les cours où on fait le chien et tout pour l’accouchement.

Je n’étais pas prêt à faire ce genre de chose. « Mais non ! Ça je le ferai avec Sasuke. Moi je te parlais de yoga comme un cours de yoga normal quoi. Je le fais dans le salon toute seule devant l’ordinateur. Ça m’aide. Tu sais comme je suis grande gueule et nerveuse… Le docteur m’a dit que ce n’était pas bon pour la chose là. Du coup je m’entraine à méditer tout ça. Mais seule c’est nul. Allez… Ni-Chan. » Mon regard s’assombrit quand elle parle de Sasuke pour faire les cours d’accouchement avec le petit chien. Je n’aimais clairement pas cette idée, il n’allait même pas venir. « Tu lui demanderas de faire aussi les cours de yoga alors. T’as clairement pas besoin de moi pour le coup. » dis-je en posant mon dos contre le dossier de la chaise. Comment me saouler en trois secondes, me mettre dans le même bateau qu’un trou du cul pas capable de foutre une capote. « On est d’accord, Sasuke fait les choses. » dis-je avec un sourire au coin. Je finis mon pain au chocolat reportant mon attention sur le chocolat chaud, silencieux pour une fois.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 28 Jan - 23:42
Tenue« T’es sérieuse ? Tu penses honnêtement que j’ai besoin d’aller voir une prostituée ? Sérieusement, tu as quelle image de moi ? » Entrouvrant la bouche, je me sentis rougir sur le coup, avant de baisser la tête. Je venais vraiment de le vexer. Pas besoin de lui poser la question, je le connaissais quand même. Ah, je suis stupide. Fermant les yeux, je m’insultais mentalement en mordant ma langue. Ça m’apprendra à ne pas réfléchir avant de parler. Tapotant ma bouche, je soupirais quelque peu avant de lui lancer un regard vraiment désolé. « Pardon. Je n’arrête pas de t’énerver et de te vexer aujourd’hui. » C’était surement pas le bon jour fallait croire. J’aurais mieux fait de rester dans mon pieu oui. Soupirant, on reprit la conversation, tout en mangeant. Celle-ci se dévia sur les premières neiges et tout ce que ça engendrait avant que je ne parle du yoga. Oui, je m’étais mis au Yoga. Apparemment c’était bon quand on était enceinte. Alors autant en faire, vu que je m’ennuyais fortement. Et puis avec la danse j’étais déjà souple alors ça ne pouvait pas me faire de mal. Le seul bémol, seule, ce n’était pas super… Alors s’il pouvait en faire avec moi ça serait le top ! Pourquoi Emon ? Car j’aimais beaucoup partager ce genre de moment avec lui. Parce que je voulais qu’on se retrouve lui et moi. Mais apparemment, il ne voulait pas… Est-ce que si je le suppliais un peu plus il allait céder à ma requête ? « Tu lui demanderas de faire aussi les cours de yoga alors. T’as clairement pas besoin de moi pour le coup. » Le regardant faire, mon regard se durcissant je plissais quelque peu le nez en serrant les baguettes dans mes mains. Non seulement il ne voulait vraiment pas faire du yoga avec moi, mais je voyais bien que maintenant, parler de Sasuke ne lui plaisait pas. Il était jaloux ? En colère ? Je ne comprenais pas sa réaction et ça me gonflait bordel ! « On est d’accord, Sasuke fait les choses. » Soupirant franchement, montrant bien qu’il me gonflait, je posais les baguettes un peu sèchement avant de prendre ma boisson et la boire d’un coup sec. Posant la tasse avec force, je me levais en faisant racler la chaise sur le carrelage. Sans rien dire, lui lançant un regard assez froid, je l’abandonnais là, allant aux toilettes. Fermant la porte, je mis le verrou en faisant une tonne de grimace en agitant mes bras, énervée contre lui. Ah ! Qu’il m’énervait cette tête de mule ! Et pourquoi je m’étais enfermée dans les toilettes moi du coup ?! C’était ça ou je partais sur un coup de tête. Tsss. Ouvrant le robinet d’un coup sec, je passais mes mains sous l’eau fraiche, frissonnant doucement en fermant les yeux. Ça faisait du bien, ça me réveillait un peu. Passant mes mains dans mon cou, je soupirais avant de passer de l’eau sur mon visage. Coupant l’eau, je me regardais dans le miroir avant de détourner le regard. Je ne supportais vraiment pas mon corps. Laissant ma tête tomber en avant je serrais mes doigts à la jointure du lavabo. Tout irait bien. J’allais m’en sortir. Tant pis s’il devait haïr Sasuke pendant ce temps. Sortant, je vins à nouveau en face de lui, sans un mot, je me remis à manger, finissant mes ramens sans un mot. Buvant la dernière goute du bouillon, je le regardais un instant avant de tendre mes jambes pour attraper les siennes et les enrouler des miennes. « Ni-Chaaaaaaaaaaan. » Dis-je en faisant ressortir ma lèvre inférieure. Il savait que je ne boudais jamais bien longtemps. J’étais une boudeuse professionnelle mais pas en longue durée. « Tu me trouves toujours belle ? » Envie d’être réconforté ? Surement.


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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 0:08
Cette fille allait me rendre dingue, je sais qu’elle n’a pas voulu dire que j’allais voir les putes, elle voulait simplement me dire de ne pas y aller. N’empêche que cela faisait tout drôle d’entendre cela et me connaissant, je ne pouvais que répondre tout de même assez vexé pour le coup. « Pardon. Je n’arrête pas de t’énerver et de te vexer aujourd’hui. » Je la regarde avant d’hausser les épaules, je lui fis un sourire au coin. Il valait mieux prendre les choses comme cela et je doute qu’elle ne sache pas que j’avais clairement le choix niveau nana, il suffit de penser à Aaliya en fait. Enfin, les discutions avançaient et on passa des premières neiges au yoga… J’étais moins chaud pour le coup, je me voyais mal faire ce genre d’activité de nana. Je joue déjà avec mes pokémons faut pas trop rêver pour que j’aille plus loin dans la honte. Mais bon, elle voulait déjà faire le petit chien avec Sasuke. Bien sûr, cela m’a saoulé et je ne pus m’empêcher de lui montrer parce que je ne savais pas garder les choses pour moi. Elle se leva énervé et partie sûrement au toilette. J’hausse les épaules en grommelant dans ma barbe. Je sortis mon téléphone et envoya rapidement un message à Berry parce qu’il fallait que je lui parle à ce nain.

En attendant que madame décide de revenir, je jouais sur mon téléphone tout en buvant mon chocolat chaud. Je savais qu’elle n’allait pas faire longtemps la tête, elle était tout simplement une boudeuse à temps court. J’arrivais plus à lui faire la gueule qu’elle, parce que j’étais plus rancunier avec mes proches qu’avec les autres. Elle finit par revenir, je fis exprès de ne pas la regarder parce que je ne voulais pas être faible en face d’elle. Elle fera le premier pas, ce n’est pas moi qui vais le faire. « Ni-Chaaaaaaaaaaan. » Je lève les yeux de mon portable quand elle m’attrape les jambes. Je vous avais dit qu’elle ne tiendrait pas longtemps. « Tu me trouves toujours belle ? » J’arque un sourcil à sa question, je ne voyais pas la raison de cette question mais je me doutais qu’elle voulait être rassuré. « Quand tu ne fais pas cette tête, oui t’es belle. » dis-je le plus sérieusement du monde. Un sourire se dessine finalement petit à petit sur mes lèvres avant que je ne me mette à rire, parce que oui, je me moquais encore une fois d’elle… Oui, je n’arrive pas à lui faire la gueule. « Je rigole, tu es toujours belle Wipa. Que ce soit le matin en te levant, avec ou sans maquillage, quand tu as de la bave sèche le long de ton menton, quand tu sus comme un bœuf après un entraînement de danse. Tu es toujours belle contrairement aux autres filles, tu dois faire des jalouses. » dis-je avec un sourire aux lèvres. Je détourne le regard avant de boire la fin de mon chocolat chaud.

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Ce message a été posté Ven 29 Jan - 15:54
Tenue« Quand tu ne fais pas cette tête, oui t’es belle. » Ecarquillant les yeux, je lui lançais un regard légèrement boudeur. Qu’est-ce qu’elle avait ma tête là ? Elle était bien non ? Le voyant sourire pour par la suite rire, je fis légèrement de même. Ah. Ni-chan était méchant parfois ! Mais je l’aimais comme ça. Ça me rappelait le nombre de fois ou posé sur son lit, il me taquinait et j’en venais à l’étouffer avec un coussin ou à faire semblant de l’étrangler. Nous étions mômes on s’amusait comme on pouvait. « Je rigole, tu es toujours belle Wipa. Que ce soit le matin en te levant, avec ou sans maquillage, quand tu as de la bave sèche le long de ton menton, quand tu sus comme un bœuf après un entraînement de danse. Tu es toujours belle contrairement aux autres filles, tu dois faire des jalouses. » Clignant des yeux, je le regardais longuement avant qu’il ne détourne le regard et boive son chocolat chaud. Un fin sourire sur mes lèvres, je taquinais à nouveau ses pieds avant de monter mon pied le long de son mollet. « T’es le seul à pouvoir voir mes côtés crados. Y’en aura pas deux. La honte. Mais je suis contente que tu me trouves belle dans toutes ces circonstances. » Est-ce que je faisais des jalouses ? Bonne question, je ne m’étais jamais posé la question. Fallait dire que j’avais autre chose à penser que de savoir si des filles m’enviaient ou pas. Et comme j’étais pas le style de nana à draguer ou à faire un effet magnifique chez les garçons je n’avais jamais eu de soucis sur le fait que j’avais piqué le mec à machin ou à chose…Après tout j’avais plus passé mes années lycée avec Katreeya et Sasuke ou bien même Emon qu’avec n’importe qui d’autre… Les garçons qui m’avaient fait leur déclaration ? Je les avais tous recalé gentiment. Ou pas. Tout dépendait. Voilà pourquoi je n’avais jamais eu de petit ami. « Toi aussi tu dois faire des jaloux. T’as vu comment t’es beaux ? Toutes les filles te veulent. A chaque fois qu’une fille venait me parler alors que je ne l’a connaissais pas, elles me demandaient toutes la même chose, « Tu me présentes Emon. » un vrai Donjuan. » Si nous devions compter le nombre de filles qu’il s’était faite, on était pas couché. Peut-être que ça dépassait les trois chiffres ? Allez savoir. « Ah. L’époque du collège me manque. Quand on était tout jeune. J’ai envie d’y revenir. » Coudes posaient sur la table, je le regardais de façon nostalgique.


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Ce message a été posté Dim 31 Jan - 14:00
A croire que toutes les filles ont besoin de se rassurer en demandant si elles sont belles. Je n’ai jamais vraiment compris ce besoin de se rassurer, je n’avais pas besoin de demander pour savoir que j’étais beau. Mais je devais lui dire ou plutôt continuer à la taquiner avec cela parce que sinon je ne serais pas Emon. En voyant sa tête, je compris qu’elle n’était pas contente de ma réponse, je finis par lui avouer ce que je pensais d’elle. Je ne l’ai jamais trouvé affreuse, elle a toujours été belle à mes yeux et cela dans n’importe quelle situation. C’est sûrement parce que je la connais depuis des années maintenant. « T’es le seul à pouvoir voir mes côtés crados. Y’en aura pas deux. La honte. Mais je suis contente que tu me trouves belle dans toutes ces circonstances. » Je lui fis un sourire au coin, je pense qu’elle a aussi vu mes côtés crados depuis le temps que je la connais et c’était pas plus mal comme cela. Elle savait déjà tout de moi. « Même si j’aurais espéré ne pas les voir, au final je m’y suis habitué. » dis-je avec un sourire au coin, moqueur comme toujours. Je me doutais qu’elle faisait des jalouses, mes potes la trouvaient toujours à son goût mais vu le regard que je leur lançais à chaque fois, ils n’ont jamais rien tenté.

« Toi aussi tu dois faire des jaloux. T’as vu comment t’es beaux ? Toutes les filles te veulent. A chaque fois qu’une fille venait me parler alors que je ne l’a connaissais pas, elles me demandaient toutes la même chose, « Tu me présentes Emon. » un vrai Donjuan. » Je ne pus m’empêcher de rire, il est vrai que beaucoup de filles voulaient sortir avec moi à l’époque, mais également aujourd’hui. Cela n’empêchait pas mon côté don juan et mon envie de rester libre sans pression amoureuse. « Ah ouais ? Tu ne me l’avais jamais dit cela tiens. » dis-je avec un sourire au coin. Peut-être voulait-elle simplement me garder pour elle ce que je peux comprendre. « Ah. L’époque du collège me manque. Quand on était tout jeune. J’ai envie d’y revenir. » Je soupire doucement en posant ma tête sur mon poing. Il est vrai que c’était bien cette époque-là, j’étais toujours avec elle, on s’amusait vraiment bien tous les deux et c’était ça qui était bien. « Je n’ai pas spécialement changé depuis cette époque mais on était plus proche à cette époque, c’est ce qui me manque le plus. » dis-je en levant les yeux vers elle pour la regarder avec un petit sourire.

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Ce message a été posté Mar 2 Fév - 21:51
Tenue« Même si j’aurais espéré ne pas les voir, au final je m’y suis habitué. » Qu’est-ce que ça voulait dire ça ? Lui lançant un regard faussement méchant, je tirais quelque peu la langue. « C’est pareil pour moi. Si tu crois que je voulais te voir dans tous tes états là. T’as ruiné mes yeux si pure et innocent. » Je le taquinais bien évidemment. Il ne m’avait jamais dévergondée ou tout autre chose de ce genre. Au contraire, il avait surement fait de moi ce que j’étais aujourd’hui. Même s’il y avait eu des contretemps comme son père qui avait ruiné mon adolescence, si j’avais ce caractère, cette façon d’agir avec les autres c’était grâce à lui. Etait-ce le fait qu’il m’avait donné mon premier baiser qui m’avait rendu si… Pudique sur la chose ? Il parait qu’on n’oublie jamais son premier baiser, sa première fois, tout ça. Je n’avais jamais oublié ce premier baiser, même si dans le fond c’était anodin. Je ne pouvais pas dire que j’aimais Emon au sens propre du terme, mais il ne me laissait pas pour autant indifférente non ? Mais pourquoi je pensais à ça moi ? De toute façon, je n’étais pas la seule à devoir faire des jalouses. Il faisait la même… Combien de filles étaient venues vers moi à l’époque pour que je leur présente Emon ? Trop. « Ah ouais ? Tu ne me l’avais jamais dit cela tiens. » Souriant en coin j’haussais les épaules amusé. Genre lui il me l’aurait dit si des mecs étaient venus le voir pour qu’il branche le coup avec moi… Je le connaissais et je savais que d’une il aurait remballé le gars voir même un peu trop, et deux il ne m’en aurait pas parlé. Alors… « Pourquoi ? T’aurais voulu sortir avec hum ? Ah… Je dois être un peu possessive, va savoir. » Dis-je en regardant mes ongles comme pour le narguer, comme si je m’en fichais alors que non. Je ne m’en étais jamais fichu de Emon. « Je n’ai pas spécialement changé depuis cette époque mais on était plus proche à cette époque, c’est ce qui me manque le plus. » Le regardant longuement, je penchais la tête sans quitter son regard du mien. Souriant en coin, je posais mes coudes sur la table me penchant vers lui en me tenant la tête de mes mains. Balançant mes jambes vers les siennes, je posais un de mes pieds sur l’une de ses cuisses l’air de rien. J’avais toujours été plus ou moins sans gêne avec lui de toute façon. « Je veux redevenir proche de toi. Je sais qu’actuellement ce n’est pas facile. Mais je ferais tout pour pas qu’on s’éloigne encore plus. » Certes j’avais fugué et tout ça, mais je ne comptais pas rayer Emon de ma vie au contraire. Même si ce qui m’était arrivé, pouvait porter des conséquences …


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Ce message a été posté Mer 10 Fév - 9:23
« C’est pareil pour moi. Si tu crois que je voulais te voir dans tous tes états là. T’as ruiné mes yeux si pure et innocent. » A croire que c’était impossible pour nous de s’empêcher de se lancer des piques. Cela continuait à chaque fois et c’est ce que j’aimais dans ma relation avec Wipa. On s’en foutait plein la gueule mais on s’aimait sincèrement, notre relation était plus que sincère pour le coup. « Tu dis cela mais je suis sûr que tu étais heureuse de me voir dans tous mes états surtout que je reste naturel à chaque occasion moi ! » Ben oui, je ne mets pas de maquillage donc forcément elle ne peut que me voir que d’une façon naturelle. Elle finit par m’avouer que beaucoup de ces amies au collège et lycée s’intéressaient à moi, mais comme prévu je ne l’ai jamais su. Je la regarde en souriant avant de lui faire la remarque que je n’étais pas au courant et bien sûr que cela m’aurait plus. « Pourquoi ? T’aurais voulu sortir avec hum ? Ah… Je dois être un peu possessive, va savoir. » Elle l’était totalement, possessive envers moi. Il suffisait de voir la tête qu’elle faisait quand je revenais avec une nouvelle fille pour le savoir. « Je sais que tu es possessive avec moi, tu m’aimes trop pour le coup. Tu veux me garder que pour toi. » dis-je en la regardant dans les yeux avant de rire légèrement. Au final, durant mes années de lycée, j’étais exactement le même mais j’étais plus proche d’elle… Elle ne m’aurait rien caché à l’époque alors que maintenant elle me cachait sa grossesse pas exemple. Cela me manquait et j’aimerai revenir à cette époque. Je lève les yeux au ciel quand elle pose son pied sur ma cuisse, elle allait me salir encore une fois. Cela la dérangeait pas de faire ce genre de chose devant tout le monde. D’ailleurs, j’imaginais déjà leur pensé farfelu, ils nous voyaient comme un jeune couple. « Je veux redevenir proche de toi. Je sais qu’actuellement ce n’est pas facile. Mais je ferais tout pour pas qu’on s’éloigne encore plus. » J’eus un sourire au coin avant de m’amuser avec ma tasse vide. On verra si cela se fait également. « Seul le temps nous le dira, cela risque d’être difficile quand il va arriver, je vais devoir m’éloigner pour te laisser avec ce … Bref. » dis-je en soupirant. Je n’arrivais toujours pas à me faire à l’idée que ce soit ce con le père. « Je te ramène chez toi ? Il est encore tôt à moins que tu veuilles que je te dépose ailleurs. » dis-je en arquant un sourcil. Ben on ne sait jamais, mais sûrement pas à son boulot pour le coup.

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Ce message a été posté Mer 10 Fév - 17:03
Tenue« Tu dis cela mais je suis sûr que tu étais heureuse de me voir dans tous mes états surtout que je reste naturel à chaque occasion moi ! » Je lui tirais la langue amusée. Bien sûr que j’étais contente ! Parce que ça me donnait à matière à critiquer quand on s’envoyait des piques et tout ça. C’était une arme de guerre très puissante qui allait bien évidemment dans les deux sens. Puisque lui aussi me voyait dans des moments pas frais du tout. « Fais pas genre va. Qui s’est qui passe un temps fou à se coiffer là quand il sort ? Hein ? C’est toi. » Il n’était pas si naturel que ça. Naturel voulait aussi dire pas de superflu donc pas de coiffure, gel tout ça et j’en passe. Mais soit. On vint à parler du fait que les filles au lycée n’arrêtaient pas de vouloir que je les présente à Emon. Et ça il en était hors de question. J’avais toujours refusé. Qu’elles aillent se faire foutre. Je n’allais pas leur présenter mon grand frère. Certes beaucoup nous voyait comme tel et même moi je le voyais comme un grand frère. Mais c’était un frère que je ne partageais pas. Hors de question. Et je pouvais très bien mordre. « Je sais que tu es possessive avec moi, tu m’aimes trop pour le coup. Tu veux me garder que pour toi. » « Exactement. Ça te pose un problème ? » Je le regardais en clignant des yeux amusé. « Tu fais ce que tu veux, tant que je te vois pas. Et puis elles ont cru que j’étais cupidon ? Mon cul ouais. » Fallait pas non plus déconner. J’étais bien gentille mais y’avait des limites. Elles avaient qu’à se démerder. Si elles voulaient sortir avec Emon, elles n’avaient qu’à le voir en personne. J’étais ni cupidon, ni une chouette dans Harry Potter. De toute façon, à présent j’avais d’autres soucis. Je voulais que lui et moi on redevienne proche comme avant. Je savais pertinemment que la grossesse allait tout faire foirer mais je ne voulais pas perdre Emon. Avec le temps il comprendra, surement, non ? « Seul le temps nous le dira, cela risque d’être difficile quand il va arriver, je vais devoir m’éloigner pour te laisser avec ce … Bref. » Je voyais bien qu’il avait du mal à s’y faire. Mais au moins il s’y faisait plus vite que si j’avais dit la vérité. A mon avis on ne serait pas là, assis au chaud à boire et manger tranquillement. Non, je serais en train de le tenir par les pieds pour lui éviter de commettre un meurtre et par conséquent d’aller en prison… Je l’aimais beaucoup mais aller le voir tous les jours en prison, c’était assez loin quand même… Et puis, il en aurait marre des oranges le pauvre. « Je te ramène chez toi ? Il est encore tôt à moins que tu veuilles que je te dépose ailleurs. » Ma langue buta mes lèvres les humectant doucement. « Ramène moi oui. Je vais me recoucher je pense. » Même si ça ne servait pas à grand-chose, je savais que je ne dormirai pas. Je me levais sans attendre de quelconque réponse avant de prendre mes affaires. Baillant quelque peu, je partie en direction de la porte, regardant la neige tomber dehors. Quelques flocons par ci par là. Attendant qu’il revienne je me tournais vers lui pour attraper sa main, mes doigts s’entrelaçant aux siens. « Emon, un jour je te dirais quelque chose. Promets-moi que ce jour-là, tu m’écouteras et me feras confiance. » Je le regardais avec sérieux. Un sérieux presque déconcertant tant c’était rare de le regarder ainsi. Souriant doucement, je sortis de la boutique.


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Ce message a été posté Dim 21 Fév - 17:57
On ne pouvait pas s’empêcher de se lancer des piques, il faut dire aussi que cela faisait longtemps qu’on a pas pu le faire alors forcément, on se rattrapait maintenant. Contrairement à elle, j’étais toujours naturel en face d’elle donc forcément je pouvais me mettre en hauteur pour le coup. « Fais pas genre va. Qui s’est qui passe un temps fou à se coiffer là quand il sort ? Hein ? C’est toi. » Je lève les yeux au ciel avant de secouer la tête. Je ne mettais pas tant de temps que cela, de temps en temps ça m’arrive de prendre du temps mais c’est parce que je mets de la musique dans mes oreilles. « T’exagère toujours autant hein ! » dis-je en lui faisant une grimace. Je continuais dans ma lancé en lui disant qu’elle était possessive et c’était pour cela qu’elle n’a pas voulu me présenter à ces copines du lycée qui étaient amoureuses de moi. « Exactement. Ça te pose un problème ? » Je lui fais un sourire tendre avant de poser mon dos contre le dossier de la chaise. « Nan du tout, cela affirme juste ce que je pensais depuis le début. » dis-je en rigolant. J’ai pensé à l’époque qu’elle pouvait avoir des sentiments pour moi, mais j’ai vite compris que c’était une relation frère et sœur qui s’étaient installées entre nous deux. « Tu fais ce que tu veux, tant que je te vois pas. Et puis elles ont cru que j’étais cupidon ? Mon cul ouais. » Je lève les yeux au ciel ne pouvant m’empêcher de rire à ces paroles, là on voyait vraiment son côté possessif qui ressort.

Il était tard, il était temps pour elle de rentrer à la maison. Elle devait se reposer puisqu’elle s’est levée beaucoup trop tôt. Je la regarde en souriant avant de lui demander si je l’amenais chez elle ou ailleurs. « Ramène moi oui. Je vais me recoucher je pense. » J’approuve de la tête assez satisfait de sa réponse, je n’aurais pas pu demander mieux comme réaction. « Bonne réponse mademoiselle. » dis-je avec un sourire au coin. Je laisse l’argent sur la table avant de me lever à mon tour pour la suivre jusqu’à la porte. Je laisse ses doigts s’enlacés avec les miens. « Emon, un jour je te dirais quelque chose. Promets-moi que ce jour-là, tu m’écouteras et me feras confiance. » Je lève les yeux pour croiser son regard. J’étais assez surpris de ses paroles, fronçant légèrement les sourcils. « Je peux te le promettre oui, mais cela dépendra toujours de ce que c’est. » dis-je en penchant la tête sur le côté. Elle devrait me connaître. Je la suivis dehors et lui ouvrit la porte de la voiture avant de monter à mon tour. « J’espère que tu ne me caches rien de grave Wipa. » dis-je en mettant le moteur en route et me dirigeant vers chez berry pour le coup.

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Ce message a été posté Mar 23 Fév - 19:26
Tenue« T’exagère toujours autant hein !  » Je plissais les lèvres en faisant une sorte de petite grimace. « Non, c’est toi qui te voile la face, nananaire ! » Bon c’est vrai que j’exagérais un peu, mais rien de bien méchant non ? Il n’y avait pas mort d’homme, alors je pouvais bien exagérer un tout petit peu. Mais soit. On se mit un peu à parler de l’époque du lycée ou les filles n’arrêtaient pas de venir vers moi pour pouvoir leur arranger le coup avec Emon. Sauf que jamais je ne l’avais fait. Et puis quoi encore ? Qu’elles aillent au diable. Si elles voulaient sortir avec Emon, qu’elles aillent directement le voir. Je n’étais pas partageuse. Alors si ça devait être mon choix, c’était non et voilà. « Nan du tout, cela affirme juste ce que je pensais depuis le début.  » Hein ? Ne comprenant pas ce qu’il voulait dire par là, je le regardais longuement tout en penchant un peu la tête, signe que je réfléchissais un peu, beaucoup surement. « Et tu penses quoi depuis le début ? Je suis curieuse. » Non parce que là, j’étais en train de me donner une forte migraine à essayer de comprendre ce qu’il voulait dire par là… Est-ce qu’il pensait quelque chose en particulier sur le fait que j’étais possessive et voulais le garder pour moi ? Ne l’avait-il jamais remarqué ? Non ? Pourtant, depuis longtemps c’était dans ma tête… Depuis surement ce jour anodin où il avait voulu qu’on s’embrasse pour pouvoir voir ce que ça faisait que de s’embrasser. Dans tous les cas, le temps passait, et on avait déjà fini de manger, et on partait. Il me demandait où il devait me ramener. Chez moi, enfin, chez la maman de Berry, j’allais me reposer, j’étais un peu crever, ça m’avait épuisé mine de rien de le retrouver... Cette dispute, ces émotions, … tout ça quoi. « Bonne réponse mademoiselle. » Souriant doucement, je lui lançais un regard tendre et long. Je ne pouvais pas détourner mon regard de son visage. Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. Emon était captivant. Il m’hypnotisait. Et c’est bien pour ça que je ne voulais pas le blesser, que je ne voulais pas qu’il apprenne la vérité… ça allait le détruire et j‘avais peur de le perdre… peur qu’il m’abandonne parce qu’il ne pourrait pas supporter le fait que son père ait pu… Mais un jour je devrais lui dire la vérité… « Je peux te le promettre oui, mais cela dépendra toujours de ce que c’est. » Oui… Et ça je le savais. Mais je ferais mon possible pour pas qu’il fasse de bêtise… Je ne voulais pas le voir en prison non plus… Comment ferais-je si je ne pouvais pas le toucher ? Le sentir ? Le voir sans barrière ? Non, impossible. « Je sais. » Dis-je simplement en le suivant jusqu’à la voiture ou il me fit monter. Parce que c’était Emon. C’était un homme bourré d’attention avec moi. J’aimais ça. « J’espère que tu ne me caches rien de grave Wipa. » Je penchais ma tête vers lui avant d’attraper sa main et sourire en coin. « Ne t’inquiète pas Emon. » Que dire d’autre ? Rien… Le mal était fait de toute façon… La route défiant, je soupirais en me penchant vers lui pour poser ma tête sur son épaule. « Je t’aime Onii-chan. » Oui, je l’aimais, grand comme l’univers. Depuis très très longtemps. C’était Oni-chan.


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