TENUE ∆ Installé sur mon canapé, il était encore tôt et j’avais juste envie de passer ma journée à glander, regardant les trois volets du seigneur des anneaux, franchement si c’était possible j’aimerais trop me retrouver à la place de Frodon mais pas faire le con ! Ô putain ça rime, je devrai peut-être une chanson je suis sûr que ce serait tellement profond. Enfin là je me goinfre avec mes pop-corn, je suis allé au cinéma pour les acheter, mais je suis reparti avec sans voir de film, j’ai que ça à foutre de mes journées qu’est-ce que vous voulez... Des crunchs-crunchs se font entendre alors que je monte le son sans m’occuper des voisins, ils partageront le film avec moi, mais sans les images, c’est cool aussi. Au bout d’une petite heure je mets pause pour aller me prendre une canette de bière dans mon réfrigérateur, sauf que je n’en ai plus... Merde. C’est avec la monnaie que j’ai dans la poche de mon jogging que je sors de la maison, poussant juste la porte sans fermer à clef, je ne suis pas du genre méfiant, qui va entrer chez moi après tout... J’en ai pour cinq petites minutes, juste le temps de me rentre à l’épicerie en face, à Shibuya ce n'est pas les supérettes qui manquent, il y en a à tous les coins de rues. Les portes coulissantes s’ouvrant sur mon passage je vais directement au rayon alcool pour prendre un pack de bière Asahi et faire la queue, deux personnes avec les caddies pleins, pas foutu de me laisser passer, quelle bande d’égoïstes, moi qui suis plutôt généreux je devrais peut-être revoir mes habitudes la prochaine fois, finalement ce qui aurait dû me prendre cinq minutes m’en a pris vingt, je rentre un peu agacé par cette attente, grimpant les marches jusqu’à mon appartement, poussant la porte d’entrée en refermant derrière moi, posant le pack je ne remarque pas qu’entre-temps quelqu’un est bien entré chez moi et autant dire que je ne m’attendais pas une seconde à cette visite-là.

Tenue ∆ Me couvrant comme il faut, je soupirais en me trouvant déjà exténué alors que nous étions encore en pleine journée et qu’il était tôt. La fatigue. La fatigue ! Plus l’Alien, j’allais crever. Cette nuit, j’avais mal dormie. Trop mal dormi à mon gout. Impossible de trouver une position qui m’aille. L’habitude de dormir sur le ventre, c’était l’enfer. Je conseillais à toutes les femmes de ne jamais s’habituer à dormir sur le ventre. Entre ça et puis le fait que Berry avait ronflé toute la nuit, c’était au top. Pourtant les ronflements ne me dérangeaient pas. Emon ronflait aussi parfois. Et ma maman aussi. Mais quand on cherche le sommeil, bizarrement le moindre bruit devient une obsession. Passant une main sur mon visage, je passais par la case cuisine pour chiper une banane. La mangeant tranquillement je ruminais dans mon coin. Ça avait un drôle de gout. Je venais de me brosser les dents, alors forcément. C’était immonde. Attrapant mon sac, je vérifiais que les fenêtres étaient toutes fermées avant de partir. Fermant bien à clé, je pris la direction de Shibuya. Masque sur le visage et une casquette préalablement chipé à Berry, chut il ne le sait pas, je pris le métro pour aller plus vite. Ah. Pourquoi Sasuke vivait si loin ! Soupirant, je trainais les pieds jusqu’à son immeuble. J’avais choisi le mauvais jour pour aller le voir. Après un peu plus d’un mois sans l’avoir contacté, fallait bien que je me bouge. Et aujourd’hui j’étais en mode robocop. Mal au dos, mal de tête, mal au ventre. Super. Montant les marches de l’immeuble en tirant sur la rampe je soufflais avant d’arriver devant l’ascenseur. Je bénis l’inventeur de cette machine. Embrassant carrément la porte, j’entrais dedans, tapant le numéro de l’étage de Sasuke avant de filer chez lui. Sonnant, je soufflais en attendant. Il n’était pas là ? Tentant d’ouvrir la porte je fronçais les sourcils. Ah. Cet idiot était encore parti sans fermer ! Mais ça m’arrangeait. Entrant j’enlevais mes chaussures avant de souffler fortement. Ça sentait la bière et le popcorn. Plissant le nez je portais ma main à ma bouche. L’odeur… Courant aux toilettes sans attendre je me penchais en toussant. Inspirant par la bouche, rien ne vint. Inspirant longuement pour tenter de calmer mon cœur et la sueur qui naissait sur mes tempes je restais bien bon cinq minutes pour voir si ça n’allait pas venir. Non. Rien. Ok, le popcorn était plus mon ami tout comme le poulet. Frissonnant, je quittais la pièce sans respirer pour prendre le pot de popcorn et l’enfermer dans la chambre de Sasuke. Loin de moi. Sortant, je respirais par la bouche avant d’aller en cuisine pour me service un verre d’eau. La porte d’entrée claquant, je le regardais dans mon coin. Bière. Il ne m’avait pas vu. Sans faire de bruit, je m’approchais de lui avant de poser mes mains sur ses yeux. « Devine qui c’est ! » Bon, il le savait déjà. Y’avait qu’une glandu comme moi pour faire ça. Le lâchant, je filais devant lui avant de le prendre dans mes bras avec une force démesurée. Bon, ma force n’allait pas le broyer. Mais là, d’être face à lui, le besoin de le prendre dans mes bras était vital. « Sasuke… » Voix remplie de larmes, je commençais déjà à craquer.

TENUE ∆ Un film sans popcorn c’est comme un match sans pizza, un sushi sans riz, un... Bref vous avez compris ! Mais la bière va de paire, j’ai mes petites rituelles de glandeur professionnel et forcément l’épicerie du coin était devenue ma meilleure amie pour les petites pannes occasionnelles, sauf quand deux glands avec des caddies aussi pleins que ma jauge de patience ne me laisse pas passer pour payer mon misérable pack de bière, merde, j'avais qu'a donner la monnaie et partir ! Mais non, fallait que je sois spectateur des fruits et légumes, conserve et protéine, ok c’est cool... Mes popcorns me manquaient subitement, aaah, je rechercher les petits survivants entre mes dents avant de finalement pouvoir passer non sans râler dans le dos des clients, j’ai mis quoi... dix secondes contre vingt minutes à attendre, pourquoi la vie est si cruelle, je devrai penser à déposer quelques pièces à bouddha pour rendre vierge mon dossier divin ou je ne sais quoi... Bah la corruption divine peut marcher non ? Rentrant chez moi sans trainer le pas me rendant immédiatement dans la cuisine pour poser mes bières, une au congèle le temps qu’elle soit un peu fraiche, sinon c’est berk, pas bon du tout, c’est comme le café chaud qui refroidit, les pâtes crues ou la salade cuite, bref horrible. Puis des mains sur mes yeux et je fais un petit jeu de jambes sur place. « Wow wow ! » J’allais choper le carton pour l’assommer -comme si un carton de bière avait une chance de m’être utile- mais à sa voix je devine de suite qui sait et plisse les yeux. « Sakura... Tu sais je ne suis pas contre l’inversement des rôles, mais dans Naruto ce n'est pas la meuf qui disparaît, faut que tu revoies tes... » Me tournant, malgré l’émotion dans sa voix mes yeux descendent sur ce truc. « Je sais pas si ta remarquer, ta une bosse là. » La montrant du doigt, je suis pas con hein, mais je suis comique et sérieux merde, depuis quand elle trimbale un ballon sous son ventre. « Ne chiale pas, arrête, après je vais chialer et ça craint du boudin. » Mais reprenant mon sérieux je passe mes bras autour d’elle en disant. « Idiote, c’était trop cher un SMS ? un appel ? Un pigeon voyageur ? » Je soupire et regarde ses cheveux. « Tu as combien de surprise d’un coup là, depuis quand t’a décidé de prendre la couleur de ton cerveau ? » Je me moque d’elle, mais je sais que si je ne fais pas d’humour tout ça risque de devenir trop sérieux et je suis sur qu’elle a une bonne raison pour m’avoir mis de côté durant un peu plus de trente jours.  « Je pense que tu as des explications à me donner non ? »

Tenue ∆ « Wow wow ! » Déglutissant longuement, la gorgée nouée, impossible d’en dire plus. « Sakura... Tu sais je ne suis pas contre l’inversement des rôles, mais dans Naruto ce n'est pas la meuf qui disparaît, faut que tu revoies tes... » Un faible sourire se logeant sur mon visage, le fait de parler de Naruto me donnait envie de sourire. C’était notre lien à nous ça. Naruto. La façon dont on s’était rapprochés et devenus amis. Voilà maintenant huit ans. Se tournant vers moi, je croisais son regard avant de le voir baisser celui-ci vers mon ventre. Déglutissant je détournais le regard en serrant les mains. J’avais envie d’hurler toute la haine qui était en train de m’envahir. « Je sais pas si ta remarquer, ta une bosse là. » Une bosse… Enorme comme une grosse baleine. Les larmes montant, je soupirais en passant une main dans mes cheveux. « Ne chiale pas, arrête, après je vais chialer et ça craint du boudin. » Ne pouvant pas m’empêcher de rire à sa débilité sortie, je lui lançais un regard tendre et remerciant. Ah… Sasuke, je savais qu’il me ferait rire malgré la profonde tristesse qui pouvait se loger en moi. « Idiote, c’était trop cher un SMS ? un appel ? Un pigeon voyageur ? » … Mon dieu. Souriant malgré moi, je sentis une larme couler le long de ma joue, l’essuyant alors d’un revers de la main. « Tu as combien de surprise d’un coup-là, depuis quand t’a décidé de prendre la couleur de ton cerveau ? » Faisant une faible moue, je lui pinçais la joue en lui tirant la langue. Mais c’est ce que j’aimais le plus chez Sasuke. « Je pense que tu as des explications à me donner non ? » Mordillant mes lèvres, j’enfouissais mes mains dans mes poches avant d’hausser les épaules. « Je suis venue en effet pour te dire quelque chose… » Dis-je en baissant la tête. Sentant mon corps trembler, je restais silencieuse un moment en cherchant les mots. Comment lui dire tout ça ? Franchement. J’en savais rien. Autant y aller de façon clair non ? Ça serait dit et puis… basta. Enlevant ma veste, dévoilant un peu plus la « bosse » comme il avait dit, je tirais un peu sur mon haut, qui commençait à me mouler de trop au niveau du ventre. « Je sais pas par où commencer en fait… » Fronçant les sourcils, les yeux remplis de larmes, j’évitais de le regarder. Si je relève le regard, je vais chialer, je le savais. « J’ai fuis de chez moi, j’ai dû changer de numéro de téléphone pour pas qu’on me retrouve. Et… Le blond ben… J’ai été inspiré par une personne et puis c’est pour pas qu’on me reconnaisse rapidement dans la rue. » Jusqu’à présent ça marchait, ou du moins je n’avais pas croisé quiconque qui puisse me chercher. « J’suis enceinte du père d’Emon. » Je balançais ça d’une voix rapide et bafouée. Voilà c’était dit. Je ne voulais pas réfléchir et hésiter pendant cent ans. « Il … Il m’a… » Il m’a quoi ? Rien que de penser à ce mot je me sentis blêmir. Posant ma tête sur son épaule, je craquais.

TENUE ∆ Je n’avais plus à prouver à quel point j’étais con parfois, mais en même temps j’avais toujours été un comique, même si j’étais beaucoup plus hargneux et impulsif qu’avant, avec mes proches je ne voulais pas changer et Reon ou Sakura n’en faisait pas directement les frais, c’était hors de question, mais là je la vois déboulée avec un ventre énorme et une nouvelle couleur de cheveux, y a anguille sous Roche moi je vous le dis ! Sauf que l’anguille faut que je la chope avant qu’elle ne fuit sans m’expliquer ses soucis la pauvre petite. Bref, je pouvais voir ses larmes, sa détresse, même si je plaisantais je ne suis pas aveugle et malgré mes tentatives, ses sourires et ses rires qui pouvaient filtrer à mes bêtises, elle n’était pas venu pour ça, alors autant rentrait dans le vif du sujet. Je la regarde à ses mots, son regard fuyant, je ne voulais pas l’interrompre, puis elle m’explique qu’elle a fugué et caché son identité à travers des changements physiques. Puis le bug. Je savais qu’elle vivait un truc pas normal depuis l’époque où nous étions au lycée, mais je n’avais jamais su quoi, je ne m’étais pas imaginé que ce soit affreux à ce point-là, j’ai faits immédiatement le rapprochement comme si une ampoule avait tout a coup choisi de briller après des années grillées, vous voyez le truc ? Je savais que Sakura n’aurait jamais couché avec ce type de son plein gré, c’était évident, la rage me montant immédiatement, peut-être que mon bout de carton pouvait m’être utile finalement, ça coupe, je peux lui trancher la gorge avec non ? Le silence pesant, je finis par lui permettre de craquer entre mes bras, la réconfortant et la serrant contre moi. « Je peux le tuer ? » Je demande au cas où elle me donne l’autorisation, de toute façon. « Je vais le tuer. » Voilà, pas besoin de son approbation, non mais j’ai vraiment envie de commettre un meurtre là. Rageant dans un soupir démonstratif, je l’attrape par la main pour la faire s’asseoir sur le canapé. « Rassure-moi tu n'as pas englouti mes popcorns hein ? » Non parce que vous voyez dans ma tête ça fait comme ce jeu avec deux images et les erreurs, bah l’image d’avant y a mon paquet de popcorn et l’image d’après, paf il y est plus... Donc je m’informe à titre... bah informatif quoi. Je fais de l’humour dans cette situation pour tenter de ne pas exploser, elle doit savoir que j’ai du mal à me contrôler depuis un an, mais là... Mes poings sont serrés jusqu’à en voir la rougeur du sang, si j’extériorise moins que je le devrai, à l’intérieur c’est juste sur le point d’exploser comme si j’étais un kamikaze prêt à foncer sur ma proie sans hésiter. Tournant en rond en faisant quelque cent pas. « Quelqu’un d’autre est au courant ? Cet enfoiré de merde il le sait ? »

Tenue ∆ « Je peux le tuer ?  » Reniflant fortement, restant contre lui, une main sur sa taille, je me tenais à son haut, alors que les larmes ne cessaient pas de couler sous la douleur qui m’envahissait. « Je vais le tuer.  » Il ne pouvait pas le tuer. Je voulais me venger. Comment, je n’en savais trop rien encore. Mais je ne voulais pas que quelqu’un le tue. Encore moins Sasuke. Il ne devait pas abimer ses mains. Il ne devait pas intervenir. Le laissant me tirer par la main, je me laissais asseoir sur le canapé, en essayant d’arrêter de pleurer. A chaque fois que j’en parlais j’avais l’impression de devenir une stupide fille. J’avais tenue tant d’années sans en parler à personne. Et au fond, en parler me faisait du bien, mais me détruisait un peu plus à chaque fois. « Rassure-moi tu n'as pas englouti mes popcorns hein ?  » Passant une brève main sur mon visage pour essuyer mes larmes, je secouais la tête de façon négative. « L’odeur me donnait la nausée. Je les ai mis dans ta chambre. » Marmonnai-je doucement en le regardant faire les cent pas. Il me donnait le mal de mer. Déglutissant longuement, j’arrêtais de le regarder, me laissant alors bien tomber dans le canapé. Allongé en position fœtus je soupirais en fixant le vide. Je détestais parler de ça. Tellement… « Quelqu’un d’autre est au courant ? Cet enfoiré de merde il le sait ? » Attrapant un coussin, je me redressais un peu en posant une main sur mon ventre. La contrariété ? J’avais mal. « Il ne le sait pas. Je… J’ai fuis sans savoir que j’étais enceinte. J’en pouvais plus… Je… Il a…Après m’avoir forcé une énième fois j’ai fuis… C’est la femme de ménage qui m’héberge avec son fils. Ils savent… Et Katreeya aussi. » marmonnai-je quelque peu. J’avais décidé de le leur dire en même temps… Mauvaise semaine ça me rendait malade tout ça. « Je ne sais pas quoi faire Sasu… J’ai peur… Cette chose en moi me fait peur. J’suis enceinte de mon violeur… Je n’ai même pas pu avorter… » Voix bafouée, coupée par les pleurs, je fermais les yeux en pleurant en silence.

TENUE ∆ J’avais vraiment une envie de meurtre, en même temps je ne suis pas le plus calme depuis un an, impulsif et violent, je n’hésite pas à foncer dans le tas, si avant j’étais tout en retenue, j’ai bien changé en quelques mois. Je sais que ça doit être douloureux pour Sakura d’en parler, mais là elle n’a pas vraiment le choix, je dois en savoir plus. Je ne pas chercher les détails, j’ai assez d’imagination pour ça, mais tout ça me dépasse un peu aussi, ma meilleure amie a souffert toutes ses années et elle ne m’en a jamais parlé, je ne lui en veux pas, qui pourrait réellement confier une telle chose aisément, mais là elle a décidé de le faire et je ne compte pas fermer les yeux dessus, au contraire. Fidèle à moi-même, même dans une situation aussi sérieuse j’arrive à déconner en parlant de mes popcorns, je suppose que c’est ce que je fais pour ne pas aggraver aussi les tensions déjà hausse que je ressens et pour montrer à Sakura que je ne vais pas changer malgré tout, je suis là, tel que j’étais et tel que je serai, toujours en soutient aujourd’hui ou demain. Les femmes enceintes ça craint, comment elles peuvent craindre des odeurs, c’est vrai quoi ! Mais je ne m’attarde pas sur ce sujet, faisant les cent pas, la questionnant en l’écoutant avant de poser mes fesses sur la table basse en face d’elle, la regardant en silence. Putain l’autre pute le sait avant moi, mais bon ce n'est pas le sujet. « Ok écoute. » J’attrape ses mains dans les miennes en fixant son regard dans un échange franc et imposant. « On va trouver une solution, déjà tu ne peux pas dire qui est le père de ton enfant et plus on va te le demander, plus tu te retrouveras bloqué, tu n’as qu’à dire que je suis le coupable, ça n’étonnerait personne et puis on l’appellera Naruto ! » Plaisantant encore, c’est à se demander comment je peux dire ça en étant extrêmement sérieux. « Tu sais que tu peux compter sur moi, je vis seul donc si tu as besoin viens squatter ici et appelle-moi n’importe quand ok ? Les meilleurs amis ça sert à ça, ne l’oublie pas. » Ma main se logeant dans sa nuque pour venir m’installer à côté d’elle et la tirer contre moi, la laissant se caler dans mes bras, si elle veut pleurer elle peut, je ne vais pas l’en empêcher, mais je vais la réconforter.

Tenue ∆ « Ok écoute. » Reniflant fortement, et loin d’être glamour et sexy, je relevais le regard vers le sien alors qu’il prenait mes mains dans les siennes. Mon dieu y’avait que peu de personne qui pouvait me voir dans un état si lamentable. « On va trouver une solution, déjà tu ne peux pas dire qui est le père de ton enfant et plus on va te le demander, plus tu te retrouveras bloqué, tu n’as qu’à dire que je suis le coupable, ça n’étonnerait personne et puis on l’appellera Naruto ! » Hein ? Coupable ? Mais il n’était coupable de rien du tout… Naruto ? On allait appeler l’Alien Naruto ? Pourquoi pas. Il n’est pas aimé de toute façon, alors il sera encore moins aimé de par ce prénom. « Tu sais que tu peux compter sur moi, je vis seul donc si tu as besoin viens squatter ici et appelle-moi n’importe quand ok ? Les meilleurs amis ça sert à ça, ne l’oublie pas. » Reniflant fortement, en le laissant faire je me retrouvais contre lui. Mes bras se passant autour de son torse, je logeais ma tête dans le creux de son cou pour pleurer. J’aurai surement dû le lui dire plus tôt, lui en parler à l’époque où nous étions à l’école, peut-être que tout aurait été différent. Malheureusement avec des si on referait trop le monde. Restant un instant à pleurer contre lui, je restais quelques secondes à reprendre mes esprits, sans pour autant me détacher de lui. Au contraire, je le serrais dans mes bras, comme par crainte qu’il s’en aille. « Je veux pas qu’on dise que tu es coupable. Je… Sasuke, je te remercie vraiment de proposer ça, mais si on sort cette version, je préfère que ça soit moins dégradant pour toi. » Le mot coupable me dérangeait énormément. « Je veux pas avoir d’enfant… Pour autant, je ne me vois pas l’abandonner… » dis-je d’une petite voix totalement perdue avec mes propres pensées. Déglutissant, je soupirais en fermant les yeux. « Je pensais que je pourrais le supporter jusqu’à mon diplôme et trouver un travail… Je voulais plus… Je…Subir ça… » Je parlais doucement, comme une confession. Ça l’était… J’avais du mal à mettre les mots sur tout ça d’ailleurs…

TENUE ∆ Je me fiche bien de ce qu’on peut dire sur moi je suis déjà tombé au fond du gouffre de toute façon et je ne compte pas laisser ma meilleure amie seule dans cette épreuve, c’est hors de question. Je propose donc d’être le « père » de substitution de son bébé pour n'éveiller de soupçon et puis si cet enfoiré revient la chercher il se frottera à un mur, parce que je suis à deux doigts de lui fracasser la tête contre, je ne suis pas une personne calme, si je le croise j’ignore si je pourrais rester de marbre, non. En fait j’ai déjà ma réponse, je le tuerai si je le croisais. La prenant dans mes bras, je me voulais rassurant, c’était encore que le début, il fallait qu’on gère la situation et oui j’ai bien dit « on » parce que maintenant je fais partie de cette « histoire » aussi horrible soit-elle. « j’ai dit coupable ? Ah bon. » Je ricane légèrement, si je joue dans la légèreté des mots c’est surtout pour ne pas dramatiser encore plus la situation. « Disons que c’est un accident et puis c’est cool, je vais pouvoir dire aux gens que je vais être papa, ça fera fuir toutes mes meufs et je vais avoir un gros problème pour libérer ma libido, mais tout est ok. » Je dis vraiment n’importe quoi, mais bon ce n'est pas une nouveauté. « Je ne vais pas te reprocher le fait de ne pas avoir avorté Sakura, tu as surement dû peser le pour et contre en acceptant de mener cette grossesse à terme pas vrai ? » Resserrant l’étreinte, elle n’avait pas à subir ça, que ce soit avant ou maintenant encore elle n’avait pas à subir ses horreurs, cet enfoiré me répugnait tellement. « Chut, ça va aller maintenant. » Passant ma main dans ses cheveux, je souris en l’éloignant pour la regarder dans les yeux et essuyer ses larmes. « Tout est ok, je vais m’occuper de toi. » Je ne serais pas le seul soutient qu’elle aura, mais je compte bien être l’un des plus solides. « Bon apparemment je peux pas manger de popcorn devant toi, je suis niqué du coup. Tu veux quelque chose ? » Je rigole bien sûr, mais va falloir que je sache ce qu’elle peut manger ou non aussi, les femmes enceintes j’y connais rien quoi.

Tenue ∆ «  j’ai dit coupable ? Ah bon. » Oui… Tu as dit que tu étais coupable, pensais-je en mordillant ma langue. « Disons que c’est un accident et puis c’est cool, je vais pouvoir dire aux gens que je vais être papa, ça fera fuir toutes mes meufs et je vais avoir un gros problème pour libérer ma libido, mais tout est ok. » Manquant de m’étouffer je toussais fortement en lui lançant un regard quelque peu choqué et gêné. Mon dieu. Je savais que Sasuke était un homme, enfin, j’en doutais pas. Je ne l’avais pas vu nu mais… Je ne voulais pas savoir moi ce qu’il faisait ! Frissonnant je secouais quelque peu la tête. « Au pire évite de le dire ? Je ne voudrais pas être la gêne de…. Euh…. Enfin si je remarque que ton bras droit est plus musclé qu’avant je comprendrais. » Me retenant de rire tout en rougissant, je soupirais. Y’avait qu’avec lui que je pouvais rire bêtement de tout. Il était si comique. Si…. Ah c’était simplement Sasuke ! C’est pour ça que je l’aimais. Il avait toujours le mot pour dédramatiser la situation. « Mais… Ta famille elle ne va rien dire… ? Je veux dire… On est jeune… Surtout moi je ne suis pas majeure… Je n’ai pas envie qu’il t’arrive que des merdes par ma faute… » ajoutai-je en lui lançant un regard désolé. Je m’en voudrais pour ça si ça devait arriver… Je ne voulais pas que Sasuke soit coupable de quoi que ce soit. Si ça devait tourner au fiasco autant dire que j’étais enceinte d’un inconnu rencontré en boite et voilà… « Je ne vais pas te reprocher le fait de ne pas avoir avorté Sakura, tu as surement dû peser le pour et contre en acceptant de mener cette grossesse à terme pas vrai ? » Le sentant resserrer son étreinte, je fis de même. « Si j’avais su avant trois mois de grossesse je n’aurais pas hésité une seule seconde tu sais… J’ai su à quatre mois. C’était trop tard pour avorter … » Qui voudrait d’un enfant conçu par viol ? Je n’avais jamais imaginé ça petite. J’avais tout pensé sauf à ça… ça me tuait plus qu’autre chose d’ailleurs. Avoir un enfant à mon âge ? Non… « Chut, ça va aller maintenant. » Enfouissant ma tête dans son cou, je ne bougeais plus. « Tout est ok, je vais m’occuper de toi. » Le serrant fortement je déposais un bisou dans son cou avant de lui mordre la peau l’air de rien. Pas comme une folle, non avec douceur. Je ne savais pas quoi répondre, alors le mordre c’était une bonne réponse non ? Ça pouvait dire, je te remercie comme… Je n’en savais rien. « Bon apparemment je peux pas manger de popcorn devant toi, je suis niqué du coup. Tu veux quelque chose ? » Me redressant, je lui fis un sourire désolé. « Je peux tout manger sauf le poulet je peux vraiment plus… Et jusqu’à aujourd’hui les popcorn… Je ne savais pas. T’as de la chantilly ? Et des cornichons ? J’te jure je fais que bouffer ça depuis que j’ai le machin en moi. Je mélange même la chantilly dans les ramens. C’est trop trop bon ! Tu devrais tester ! Ah. J’ai faim rien que de parler bouffe. » Je posais ma main sur mon ventre en souriant amusé. « J’ai quand même pris du poids… ça craint. »

TENUE ∆ J’avais envie de la taper quand elle disait être une gêne pour moi ou qu’elle pourrait l’être, il n’y avait rien de tel entre nous, je ne ressentais pas du tout ce genre de sentiment, par contre j’étais toujours aussi franc et je n’avais aucune limite, mes pensées devenaient mes paroles. « Il est déjà bien musclé t’inquiète pas. » puis je plaisantais, elle n’allait pas faire fuir mes partenaires, une en priorité se fichait bien de ce que je pouvais faire, on s’utiliser juste pour le sexe donc je ne serai jamais en manque et de toute façon ce n'est pas comme si j’étais un gros obsédé, mais simplement un homme. Quand elle énonce ma famille mon expression se veut plus noire, bien qu’elle ne peut le voir, la tenant contre moi, mais à part ma mère je n’ai plus de lien avec mon père ou ma salope de sœur, alors je me fiche bien de ce qu’ils pourraient penser sur ma soi-disant paternité, moi ça me va c’est le principal n’est-ce pas ? « Quoi, tu penses qu’ils vont me mettre dehors ? » Blague pourrie ils l’ont déjà fait. « Il y a des tas de jeune fille qui tombent enceintes avant la majorité et que ce soit bien vu ou non je m’en bas les couilles complètement et tu devrais en faire de même, enfin... tu m’as compris. » Puis niveau merde je pense que j’ai eu ma dose et même si la situation est en effet inhabituelle je ne pense pas qu’elle soit insurmontable donc je n’ai pas de soucis avec ça, je ne vais pas l’abandonner en cours de route et elle le sait très bien. « J’y connais rien en matière de grossesse alors bon, mais je comprends, c’est faute a pas de chance. » Bon c’est cruel pour le bébé qu’à rien demander, mais dans cette situation il ne fallait pas gagner la course putain ! Quel spermatozoïde veut arriver premier quand il va se faire haïr de tous les côtés, mesquine.

Je la rassure comme je peux, puis je me souviens que j’ai faim, ouai comme si je pouvais oublier un truc pareil sauf que mes popcorns que je suis allé acheter directement au cinéma sont en train de sécher dans ma chambre, mesquine eux aussi, je me ferais pardonner plus tard, en attendant j’écoute les paroles de Sakura et ce n’est pas sans tiré une tronche WTF, sérieux toutes les femmes enceintes sont aussi chelou dans leur tête ? Ou dans leurs estomacs en l’occurrence, parce que là... « Tu veux te venger de mes popcorns et me donner la gerbe c’est ça ? » Non ? Bon respire Sasuke. Je la regarde et rigole simplement. « Tu veux pas quelques choses de plus normal par hasard ? Heureusement que je peux pas être enceinte je survivrai pas au régime alimentaire ! Putain j’ai imaginé ça. » Je me tape la tête. « Une vraie boule, sérieux on peut faire du ventre contre ventre à 1 mètre bientôt ! » Ok j’abuse, c’est pour rire, les femmes ont tendance à tout dramatiser, il ne faut pas se faire chier avec ce genre de détails, elle est enceinte c’est normal qu’elle bouffe, elle nourrit la forme qu’a prise le grand vainqueur alors faut pas lui en vouloir. « J’ai fait la queue pendant trente minutes pour un pack de bière, si tu m’envoies chercher de la chantilly je la bouffe en route ! » Oh je suis cruel, mais je soupire et capitule, pourquoi je ne peux m’en tenir à ce que je raconte, elle va vouloir sa putain de crème à un moment donné de toute façon... « Bon je reviens. » Je sors comme si de rien n’était, chantilly, concombre et ramen... concombre ? ... Pourquoi ça ne me dit rien. J’attrape mon portable pour envoyé un SMS en route, ça commence bien, mais je vais être superpapa avant l’heure la classe, on va trop y croire putain.

Tenue ∆« Il est déjà bien musclé t’inquiète pas. » Clignant des yeux je le regardais avant de tâter son bras droit l’air de rien. « Sasuke… A quel point t’es en manque pour l’avoir si dur ? » Qu’était-ce le manque d’ailleurs ? Je ne connaissais pas. Je n’avais jamais réellement eu envie de sexe… Tout ce que je connaissais n’était qu’honte et haine… Je voyais le sexe comme quelque chose d’horrible et si… immonde. C’était bizarre. Est-ce qu’un jour moi aussi je connaitrais l’envie et le plaisir ? Rien que d’y penser pour l’instant ça me donnait la gerbe. Enfin soit, pour l’instant je me préoccupais surtout de lui. Je ne voulais pas qu’il ait plus de souci par ma faute. Qu’il puisse dire avec tant d’aisance qu’il va assumer et jouer le rôle de père… Je me rendais compte à quel point Sasuke était plus qu’un ami, plus qu’un meilleur ami… Il avait une place dans mon cœur qui prenait de plus en plus d’ampleur. Je l’aimais cet abruti. Oh oui je l’aimais. Grand comme l’univers. « Quoi, tu penses qu’ils vont me mettre dehors ? » Je me pinçais les lèvres. Je n’aurais pas dû parler de ça… « Il y a des tas de jeune fille qui tombent enceintes avant la majorité et que ce soit bien vu ou non je m’en bas les couilles complètement et tu devrais en faire de même, enfin... tu m’as compris. » oui il avait raison… Mais moi, je ne voulais pas qu’il ait des soucis par ma faute, encore moins parce qu’il n’avait rien fait, il n’était en tort nulle part… J’étais la fille mal chanceuse qui l’embarquait dans cette histoire. « T’es bête. Mais j’t’aime comme ça grand fou. » Je lui donnais un coup d’épaule en lui lançant un regard désolé. Je ne pouvais pas réellement faire mieux de toute évidence. Ça me tuait mais pas le choix… Malheureusement, je ne pouvais pas retourner en arrière… « J’y connais rien en matière de grossesse alors bon, mais je comprends, c’est faute a pas de chance. » Soupirant j’hochais simplement la tête. Il avait raison, c’était la faute à pas de chance. Et j’en faisais partie. Je n’avais pas de chance. C’était ainsi. Fallait que j’accepte ça de toute façon. Ce qui était fait était fait. On ne pouvait pas revenir en arrière, et dans quelques semaines j’aurais une sorte d’enfant avec moi. Je pouvais toujours le jeter par-dessus le toit au pire, non ? J’étais méchante… Mais j’avais de plus en plus des pensées de la sorte. C’était affreux. Me parlant de ses popcorns, je voyais bien qu’il avait faim. Le pauvre. Mais ça me donnait envie de vomir… Il pouvait aller les manger dans sa chambre, je pouvais attendre s’il avait faim. Je n’allais pas lui dire quoi que ce soit sur ce point-là. Et puis moi aussi j’avais faim maintenant. Et je ne pouvais pas lui cacher mes envies… Il allait lui aussi me prendre pour une folle. « Tu veux te venger de mes popcorns et me donner la gerbe c’est ça ? » Non… Même pas. Ce n’était pas voulu. Pourquoi ils avaient tous envie de vomir quand je leur en parlais ? C’était si dégoutant que ça ? « Tu veux pas quelques choses de plus normal par hasard ? Heureusement que je ne peux pas être enceinte je survivrai pas au régime alimentaire ! Putain j’ai imaginé ça. » Rigolant sans trop pouvoir m’en empêcher, je le regardais amusé. Qu’il était bête mon petit Sasuke. « Une vraie boule, sérieux on peut faire du ventre contre ventre à 1 mètre bientôt ! » « YAH ! Je sais que je suis grosse mais n’abuse pas ! » Je lui fis une pichenette sur son front pour le punir. Je complexais déjà assez… Pas besoin d’en rajouter une couche… « J’ai fait la queue pendant trente minutes pour un pack de bière, si tu m’envoies chercher de la chantilly je la bouffe en route ! » Trente minutes ? Wow… Les gens n’étaient pas sympas pour le coup... Mais je ne lui avais pas demandé de m’en acheter. Il n’en avait pas tant pis, je mangerai autre chose. Je n’étais pas un goinfre non plus… « Bon je reviens. » Hein ? « Attends non Sasu… » Pas le temps. Il était déjà parti. Surprise et choquée, je sentis les larmes monter en flèche. « Baka ! Ça me fait chialer. » Comme s’il pouvait m’entendre. Reniflant, pleurant comme une idiote sous cette touche d’attention de sa part, je restais sur le canapé en essuyant mes joues. Le téléphone sonnant, je regardais le sms que je venais de recevoir avant d’exploser de rire. C’était bien Sasuke ça ! Lui répondant, je posais le téléphone sur la table basse avant de me lever. Prenant un verre d’eau, je le bus d’une traite avant d’ouvrir le frigo. J’avais faim mais rien ne me tentait… Et de savoir qu’il revenait avec ce que j’aimais… Passant ma langue sur mes lèvres, je retournais sur le canapé avant de m’allonger sur le côté et fermer les yeux.

TENUE ∆ J’étais loin d’être en manque, mais je n’allais pas parler de ma vie sexuelle avec Sakura, puis de toute façon c’était plus pour la forme, je suis musclé ça on n’avait pas besoin de lunette pour le voir, c’était facile de répondre donc à sa remarque, même si je ne passe pas mon temps à me branler, j’ai d’autre moyen pour avoir les bras et le reste « dur ». Je lui souris simplement, on avait d’autre chose à penser, d’ailleurs elle semble craindre ce qui pourra ressortir de cette histoire et la réputation que je pourrais m’attirer, je me fiche bien de ce qu’on pense, je suis un rebelle, par contre je commence à être populaire avec mon rap et à avoir de nombreux fans, donc faudra surtout que je fasse attention à elle si ça venait à s’ébruiter, mais de toute manière tout le monde sait que je ne suis pas du genre à faire les choses pour les autres, si ça ne plaît pas tant pis, dans tous les cas que ce soit mes parents ou quelqu’un d’autre, personne n’avait son mot à dire dans ma décision. Suite à ça je commençais à avoir la dalle, en fait je l’avais déjà, mais je me disais que ce serait bien qu’on mange un truc ensemble, sauf que les gouts de Sakura sont partis en couille avec sa grossesse et je n’avais aucune intention de manger ces trucs-là... Mais bon, si c’est ce qu’elle veut je ne vais pas la contredire. Tout comme je ne prends pas de pincette pour parler de son énorme ventre. « Quoi, tu voulais que je te dise que tu n’étais pas grosse en fait ! » Je ris, mais je n’aime pas aller à contresens de toute manière, mais là faut que j’aille acheter sa chantilly et ses concombres. Je suis déjà parti, trop vite en fait parce que le doute me prends et je ne suis pas sur du concombre, heureusement quelqu’un a inventé le téléphone, cette chose super-pratique qui peut faire des miracles et économiser du temps et de l’énergie, sisi. Pas que j’en manque, mais si je peux éviter de faire trente-six mille aller-retour ça m’arrange bien. Marchant vers la supérette je reçois la réponse et... « J’en étais sûr ! » Les gens me regardent bizarres parce que je me suis exprimé haut et fort, mais fuck quoi, on a plus le droit de parler.

Je range mon portable et une fois dans le magasin la caissière me regarde, j’étais venu y a moins d’une heure, elle m’a reconnu, bon je fréquente cet endroit quotidiennement donc ce n’est pas difficile. Cette fois est pas des bières que je suis venu prendre, mais deux choses totalement opposées, putain des cornichons et de la chantilly, qui peut imaginer que cela peut se manger ensemble hein ?! Pour la peine je prends même deux pots de chaque, faut faire ses réserves avec une femme enceinte... Je me tâte et... Finalement j’en prends trois, c’est mieux. Lucky, y a personne à la caisse, j’aurais râlé si j’avais encore mis trois heures pour six petits articles de rien du tout. Payant je retourne chez moi, j’ai faits assez vite, grimpant les marches jusqu’à la porte que je pousse. « Je suis là ! » Au cas où, allant dans la cuisine je poserais tout sur la table, laissant seulement un pot de chaque dehors, mettant le reste au frigo. Les emmenant dans le salon pour les poser devant elle. « Hey dort pas ma grosse ! C’est l’heure de te goinfrer. » Par contre j’ai rien pris pour moi comme un abruti... Les mains tenant ma taille, je m’étire en réfléchissant à ce que je vais bien pouvoir me faire à manger.

Tenue ∆ Ceux qui connaissaient Sasuke savaient pertinemment qu’avec lui, on ne pouvait pas s’ennuyer. C’était impossible. Il était tellement terre à terre, naturel, et drôle que même dans ce genre de situation, ça devenait presque risible. Parce qu’il savait comment s’y prendre, comme me redonner le sourire, et c’est pour ça que je l’aimais mon petit Sasuke. Même si là, ce sale gosse venait de me traiter de grosse. « Quoi, tu voulais que je te dise que tu n’étais pas grosse en fait ! » « Bah oui ! T’as pas honte ? Tu devrais dire…. Euh… Tu devrais dire que je suis belle ! » Je l’étais non ? Non ? Merde alors. « La dernière fois j’ai vu dans un magazine j’ai le gynéco que les hommes trouvaient toutes les femmes enceinte belle. » Mon regard se fit tel un petit chat botté comme pour le soudoyer. Attrapant ses joues je les tirais pour m’amuser de l’élasticité de celles-ci. « Yah Kazehaya Sasuke ! » Voix sèche, regard noir ça n’envisageait rien de bon. Et puis. Paf. Je déposais un bisou sur sa joue. « Je te hais avec amour ! » Je lâchais sa joue avant qu’on ne parle de bouffe. Enfin qu’il ne parle de bouffe. Mais voilà, moi si on me demande ce que je veux ben en ce moment ça part sur la même option. Chantilly et cornichons. Pas ma faute franchement… J’aimais ça, les deux mélangés… Sucré salé. Avec des ramens… Autant dire que c’était bizarre mais bon, je n’y pouvais rien. Une fois la chose sortie, j’aimerai plus non ? On verra bien de toute façon. N’ayant pas le temps de dire quoi que ce soit, il s’en alla pour m’acheter tout ça, non sans m’envoyer un message car monsieur confondait concombre et cornichons. Amusée, je lui répondis avant de m’avachir sur son canapé et bailler. Fermant les yeux, je soupirais longuement avant d’attraper un coussin et le caler bien sous ma tête. Attrapant un second coussin je le mis entre mes jambes, parce que bizarrement, dormir ainsi me donnait moins mal au dos. Soupirant, je me sentais doucement partir. La fatigue. Elle me retombait dessus. Et puis j’étais bizarrement bien ici. Quand bien même j’avais du mal à m’endormir seule d’habitude, là, je m’endormais sans trop de souci. « Je suis là ! » Sursautant faiblement, à moitié endormie, je bougeais à peine avant de soupirer. Enfouissant un peu plus ma tête dans le coussin, je baillais longuement sans avoir la force de bouger. « Hey dort pas ma grosse ! C’est l’heure de te goinfrer. » Ma grosse ? Fronçant les sourcils, je me redressais en le regardant faussement méchamment. Et c’était quoi cette allure qu’il nous faisait là ? « Hey Baka tu t’es pas pris à manger, c’est ça ? » Je me relevais en soupirant, heureuse de voir tout ça sur la table. « Fais-toi ce que tu veux. Sauf du poulet. » Je me relevais en sentant mes articulation craquer. Outch. M’avançant vers lui, je le pris dans mes bras. « Merci mon baka. Tu veux que je te cuisine un truc pour te remercier ? »

TENUE ∆ Je n’ai jamais aimé me prendre la tête, bien qu’un sujet soit plus dur à accepter et me fasse vraiment changer de comportement, ceux qui me connaissent savent justement qu’il ne vaut mieux pas en parler et du coup je reste fidèle à moi-même et ce même dans les situations les plus critiques, c’est comme ça. L’autre là, je suis dur genre franc et je ne vais pas mâcher mes mots pour faire plaisir, elle est grosse avec son bidou tout rond, alors elle doit l’assumer, belle ? Je rigole sans retenue, avant d’entendre parler des femmes enceintes qu’on trouve jolie et tout ça, je hoche la tête. « Mais oui, tu es belle voyons, mais grosse. » Je n’en démens pas, lui tirant la langue alors qu’elle me tire les joues. « Yah, tu vas déformer mon visage, lâche ! » Je dois avoir une dégaine en parlant avec cette tête étirée. Puis j’ai quitté l’appartement pour aller lui prendre à manger, revenant assez vite cette fois, heureusement parce que faire la queue deux fois ça m’aurait bien fait chier ! Je la réveille en douceur, bah ouai les surnoms affectifs tout ça, vous voyez le genre ? « Qui tu traites de baka ? » Elle enchainait en plus, j’avais pris une mine faussement outrée juste pour la forme, avant de rire, putain je ne peux même pas manger de poulet. « Va falloir que tu notes tout ce qui te donne la gerbe, je vais oublier sinon. » Bah ma mémoire n’est pas infaillible hein. Je réfléchis à ce que je vais me faire, j’hésite entre ramen, omerice ou quelque chose de surgelé ? Hum... Je la regarde un peu surpris. « Oh, tu sais cuisiner, sérieux ? » Genre le choc ! Je savais pas. « Attends, tu ne vas pas m’empoissonner hein ? » Je me moque d’elle, mais toute occasion est bonne de le faire.

Tenue ∆ « Mais oui, tu es belle voyons, mais grosse. » « T’es dépriment comme gars ! » Je plaignais surtout sa future femme. Si elle devenait enceinte elle aussi, comment il allait la traiter ? Elle allait finir par déprimer et faire une fausse couche ouais. Bon j’exagérais un peu quand même. « Yah, tu vas déformer mon visage, lâche !  » « Mais noooon. Y’a rien à déformer, c’est déjà fait. » Punchline. Je me retenais de pouffer, mais c’était trop visible que je me foutais de lui quand même. Puis rapidement, tout s’enchaina, il partit faire quelques courses pour que je puisse manger ma chantilly et mes cornichons. Si ça, ce n’était pas l’homme parfait, je ne savais pas ce que c’était ! Parce que franchement ce n’était pas tout le monde qui ferait ça. En tout cas il me réveilla, parce que je m’étais un peu endormie. « Qui tu traites de baka ? » « Y’a qui d’autre avec moi dans cet appart ? T’as caché une meuf ? » Bien évidemment que c’était lui que je traitais de baka. Parce qu’il l’était vraiment mon petit baka. « Va falloir que tu notes tout ce qui te donne la gerbe, je vais oublier sinon.  » Je ris doucement en lui tapotant légèrement la tête. « Poulet et popcorn pour l’instant. » Pour mon plus grand désarroi parce que le poulet c’était la vie… Et que ça m’ennuyait fortement de ne pas pouvoir en manger. Mais à défaut de le restreindre en bouffe j’allais lui cuisiner quelque chose. Juste parce que c’était lui. « Oh, tu sais cuisiner, sérieux ?  » Je souris en allant dans la cuisine. « Attends, tu ne vas pas m’empoissonner hein ? » Je ris en soupirant. « Yah, je vais pas empoisonner le futur père quand même. » Je le pointais du doigt avant de fouiller un peu dans sa cuisine. « Omerice ça te va ? » J’étais déjà en train de sortir les ingrédients pour la faire de toute façon, alors ça serait omerice. Je commençais à cuisiner sans réel souci. « Ma maman cuisine tous les jours pour la famille Abaraï … Parfois je l’aide, du coup, j’ai appris très jeune à cuisiner. » Dis-je en battant les œufs sans trop de difficulté. « Tu la veux nature l’omelette ? Ou tu veux quelque chose dedans ? »

TENUE ∆ Non je ne suis pas d’accord, je ne suis pas déprimant seulement réaliste ! Putain on ne va pas dire à un escargot qu’il est rapide, vous voyez le genre, il y a des tas de comparaison possible, c’est comme dire à une poule qu’elle vole comme un aigle ? C’est se foutre de sa gueule, à moins que la poule elle soit conne elle devrait réaliser qu’ont la prend pour une poire, une banane, une fraise, une orange, enfin tout et n’importe quoi. Bah Sakura c’est pareil, non ce n'est pas une poule... Mais je veux bien dire qu’elle est belle parce qu’elle l’est... Mais je ne vais pas cacher le fait qu’elle est grosse putain, elle l’est aussi... Dire qu’elle est mince c’est la prendre pour une bille, bref j’arrête là, je pense que c’est assez clair comme ça. Elle va déformer mon visage avec ses étirements faciaux, du coup je préfère déguerpir lui acheter sa bouffe avant de ressembler à un Frankenstein miniature. À peine revenu je ne me fais pas prier pour imposé ma présence et la faire se lever du canapé, il est temps de se goinfrer ! Elle n'arrête pas avec ses « baka » j’ai l’air d’un idiot ? ... Pourquoi personne ne répond ? ... « Ouai elle est dans mon placard, elle aime les endroits petit et isolé, tu savais pas ? » Putain ça me fait penser à l’autre dingue... Saori et sa manie de me tripoter n’importe où, trop d’hormones en chaleur cette meuf, bon je ne vais pas me plaindre hein.  « Je t’ai dit de noter, pas de me les dire blondasse. » Je rigole en me moquant d’elle, mais c’est affectif bien sûr, elle sait comment je suis. Attends elle m’en apprend une bonne là, je savais pas qu’elle savait cuisiner, mais du coup je préfère m’assurer que je ne risque rien, mon estomac est solide m’enfin... « Heureusement, je veux voir la gueule du gosse avant de mourir, je suis sûr qu’il sera aussi classe que son papa ! » Ouai je me prends totalement au jeu ça y est ! Mais c’est déjà plus amusant et moins déprimant de voir les choses ainsi pas vrai ? « Parfait, fouille pour voir ce qu’il y a, je te laisse faire comme tu le sens. » Naturel ou avec un ingrédient supplémentaire ça me va, tant que c’est mangeable.

Tenue ∆ « Ouais elle est dans mon placard, elle aime les endroits petit et isolé, tu savais pas ? » Mon sourcil s’arqua, alors que mes lèvres, elles, s’étiraient dans un sourire vraiment sournois et provocateur. Il fallait absolument que je libère la pensée qui venait de me traverser l’esprit. « Ah ben ça m’étonne pas qu’elle soit avec toi si elle aime les choses petites. » De mon index je pointais son entre jambe en faisant des cercles, le regard amusé. Bien évidemment que je le taquinais. Je n’en savais rien moi, de la taille de son membre. Et franchement entre nous, je n’avais pas envie de savoir. Enfin, je m’en foutais, mais ça ferait bizarre de savoir la taille… Quoi que… Il savait bien la taille de mes seins lui ! Ça se voyait ! C’était injuste pour nous les femmes. Me demandant de lui faire une liste de ce que je ne pouvais pas manger, sous peine d’avoir des nausées, je me levais en lui disant de quoi il s’agissait. « Je t’ai dit de noter, pas de me les dire blondasse. » « Olalala ! C’est toi la blondasse là si t’es pas capable de retenir le mot pop-corn et poulet ! Seriously Sasuke, pour ta mémoire boit du lait. » Et en plus je faisais des rimes si c’était pas beau. Bien évidemment je le taquinais, mais je n’allais pas le lui écrire pour autant. Y’avait que deux mots, il était capable de le retenir quand même non ? Ça craignait si ce n’était pas le cas. Mais bon, j’allais quand même lui faire à manger, parce que sinon, il allait crever de faim ce pauvre petit. « Heureusement, je veux voir la gueule du gosse avant de mourir, je suis sûr qu’il sera aussi classe que son papa ! » Je ne pus m’empêcher de rire. « Sasuke et classe dans une même phrase, ça n’a aucun sens baka. » Je lui tirais la langue. Parce que c’était trop bon de le faire chier. De le taquiner. C’était un peu ma marque de fabrique et la sienne aussi. Avec nous ça fusait de partout. On pouvait parfois passer pour des fous. « Parfait, fouille pour voir ce qu’il y a, je te laisse faire comme tu le sens. » Je souris longuement en lui faisant un signe de la main que tout était ok. Fouillant, je me mis donc à faire son omerice. Omelette garnis d’oignons et de lardons, je me mis à faire le riz tout en ajoutant des ingrédients dedans bien évidemment. Champignon, oignons, oui, s’il n’aimait pas les oignons il allait être servit. Je mis de l’ail, parce que l’ail c’était bon pour l’estomac et le corps et je mis même un peu de viande dedans et une légère mais alors légèrement touche de ketchup à défaut d’avoir des tomates, pour donner un léger gout relevé et aromatisé. Fouillant dans ses placards, je vis au fin fond d’un un tube d’herbe séché. Regardant la date de péremption, dépassée de plusieurs mois, je sentis avant de mettre les herbes dans le riz. C’était bon. Remuant le tout, je mis les œufs dans la poêle faisant alors l’omelette. Une fois cuite, je préparais l’assiette faisant alors un omerice plutôt pas mal. Attrapant le ketchup, je dessinais sur son repas un petit cœur avec écrit baka dessus. Tant d’amour. « Yah le glouton ! C’est prêt ! »

TENUE ∆ je la juge du regard presque choqué par ses paroles parce qu’elle est loin de la vérité, mais je me contente de rire. « Si tu savais~ » N’ayant pas vraiment envie de me justifier je hausse les épaules amusé par cette conversation totalement déplacée, mais qui ne me dérange en rien, je suis libérééé délivrééé comme dirait une certaine chanson populaire. Dans la cuisine je lui demande de noter les choses qu’elle ne peut pas manger, mais cette idiote se contente de me les dire de vive voix... « Si tu réfléchissais un peu. C’est pour que tu puisses rajouter les choses une à une quand tu les découvres abrutie ! Alors note et colle sur le frigo, non mais je te jure, la blonde t’es pas encore à mon niveau. » Tapotant ma tempe pour me moque d’elle en lui faisant un jeu de sourcil, haha, c’est naturel entre nous de toute façon. « Attends mate la série de Naruto et compte combien de fois tu entends « Sasuke tu es tellement coool~ » et on en reparle hum ? Sakura'chan » Je me marre intérieurement en jouant même sur les tons employés avant de la laisser cuisiner, je préfère pas la déranger, il ne fallut que quelques minutes pour que ce soit prêt, tant mieux parce que mon estomac crie famine le pauvre, mes pauvres pop-corn n’auront pas été suffisant à me le remplir. Je reviens dans la cuisine sentant la bonne odeur. « On dirait que tu sais vraiment cuisiner finalement ! Bon aller, prends tes cornichons ! Ne m'en veux pas si je te regarde pas manger hein~ » Je voudrais pas que ça me coupe l’appétit, je préfère honnête, son truc là ne m’attire pas du tout, mais son omerice c’est autre chose fufu, j’ai envie de la dévorer d'un boucher, mais je suis aussi curieux de voir ce qu’elle a rajouté du coup.

Tenue ∆ « Si tu savais~ » Je le regardais de bas en haut en faisant ressortir mes lèvres sous un air légèrement provocateur. « Yah, fait gaffe que je ne vienne pas vérifier le petit oiseau un jour quand tu dors ou quoi. » J’en étais amplement capable et il le savait. Bon je n’allais pas le faire, parce que je n’étais pas non plus timbré, mais sous une pulsion ou juste pour le délire, j‘étais capable. Je n’allais pas en mourir non si je voyais Sasuke nu ? J’avais bien vu Emon nu, je n’allais pas mourir pour Sasuke, un homme c’était un homme. Tous les mêmes, non ? Mais soit, on se chamaillait déjà sur le fait de noter ou pas les ingrédients que je ne pouvais pas supporter. Pourtant il n’y avait que deux choses, alors pourquoi il me faisait chier pour que je les note ? Ce n’était pas la peine non ? « Si tu réfléchissais un peu. C’est pour que tu puisses rajouter les choses une à une quand tu les découvres abrutie ! Alors note et colle sur le frigo, non mais je te jure, la blonde t’es pas encore à mon niveau.  » Mais j’allais l’assommer avec une poêle lui dans pas longtemps c’était pas possible autrement là ! Je plissais le nez en lui lançant un regard meurtrier, ou du moins, c’est ce que je ressentais dans mon regard. « Attends mate la série de Naruto et compte combien de fois tu entends « Sasuke tu es tellement coool~ » et on en reparle hum ? Sakura'chan » Entrouvrant la bouche, je secouais la tête de gauche à droite. Mon dieu. On c’était tout de même bien trouvé lui et moi. Naruto, merci bien. « Yah, ce n’est pas le même Sasuke, lui il a plus de classe et tout que toi… Ne déconnons pas. Par contre moi j’suis tout aussi bonne que la Sakura dans Naruto. » Je lui tirais la langue avant de croiser les bras. « Enfin quoi que… toi au moins tu seras présent pour le gosse. »  Ouais… Soupirant, je me mis à cuisiner son omerice pour qu’il puisse manger tranquillement. Une fois finie je lui fis signe de venir. Je n’allais pas non plus le servir, fallait pas déconner. « On dirait que tu sais vraiment cuisiner finalement ! Bon aller, prends tes cornichons ! Ne m'en veux pas si je te regarde pas manger hein~ » Je roulais les yeux avant d’aller chercher mes cornichons et la chantilly. Attrapant un bol je jetais les cornichons dedans avant de me faire bouillir de l’eau et lui prendre un paquet de ramen. Jetant les nouilles dans le bol je rajoutais l’eau une fois bouillante pour poser un couvercle sur le bol et attendre. « Alors ? C’est bon ? Ou ce n’est pas à ton goût ? » J’attrapais des baguettes avant de touiller les nouilles. C’était prêt ! Attrapant la bombe de chantilly, je la secouais avant d’en mettre plein sur les ramens.

TENUE ∆ Quand on me connaît on se doute que tout ce qui touche au sexe ou s’en rapproche ne me gêne absolument pas, je suis une personne plutôt libre de ce côté-là, contrairement à Reon qui est du genre timide et renfermé je suis son total opposé. Ce qui est amusant c’est que je pourrais tout aussi bien baisser mon boxer ici même pour lui montrer rien que pour lui faire chier et sans aucune pudeur, mais je me contente de rigoler en haussant les épaules. « Fais-toi plaisir, si ça peut chasser tes doutes. » J’étais sérieux en plus, complètement fou aussi au passage. « Puis on est censé avoir fait un gosse ensemble, donc évite de colporter des rumeurs sur la taille de mon sexe. » Sait-on jamais haha. Je lui explique le but d’écrire ce qu’elle n’aime pas sur le frigo, mais elle est blonde la pauvre faut pas lui en vouloir non plus, je peux gérer ça. « C’est sur qu’il a plus la classe, il a vu ses parents et son clan mort, tué par son frère, animé par la vengeance il a trahi tous ses amis, désirer tuer son meilleur ami pour devenir plus fort, puis il a tué son frère ainé avant de se rendre compte qu'il avait tout fait pour lui, c’est la meilleure vie au monde. » Je ricane fallait que je le sorte ça, par contre... « Sakura est indécise, chiante, agaçante et trop forte pour son gabarie de souris, la meuf elle te fends la terre en deux d'un coup de poing faut pas déconner. »  Je me moque d’elle, j’aime bien Sakura, mais je ne suis pas du genre à fantasmer sur un dessin, ce n'est pas moi qui ira me branler devant un Hentai si vous voyez ce que je veux dire... « Heureusement ! Je serai un bon père. » Me donnant un coup de poing sur le torse pour accentuer mes paroles j’en suis convaincu. Je reviens me servir une fois qu’elle a préparé l’omerice, la goutant c’est plutôt bon, j’applaudis franchement. « Tu te débrouilles pas trop mal ! » Je la taquine, mais sérieux... Voyant son bol je soupire. « Je devrai te prendre en photo et te montré ça dans quelques années, tu dégueulerais sur place je suis sûr. » J’adore tellement la charrier.

Tenue ∆ « Fais-toi plaisir, si ça peut chasser tes doutes. » Je roulais des yeux en souriant en coin. Il savait que je ne le ferais pas. Je n’étais pas… Je n’étais pas pudique mais je n’étais pas une perverse pour autant. De toute façon, je présumais qu’un kiki c’était un kiki… « Puis on est censé avoir fait un gosse ensemble, donc évite de colporter des rumeurs sur la taille de mon sexe. » Il marquait un point, ce qui me fit doucement rire d’ailleurs. « D’ailleurs. Faudrait qu’on se mette d’accord sur la version des faits. On était bourré et on a eu envie ? On a oublié la capote ? Ouais on va dire ça… » Je mordillais ma lèvre en le regardant longuement. « Et c’était parfait. Je ne vais quand même pas dire que t’étais nul. » ça serait dramatique, ‘allais pas dénigrer mon meilleur ami quand même. Manquerait plus que ça. J’étais prête à le défendre à n’importe quel prix. Je pouvais mordre si on le touchait. Au sens propre du terme ! « C’est sur qu’il a plus la classe, il a vu ses parents et son clan mort, tué par son frère, animé par la vengeance il a trahi tous ses amis, désirer tuer son meilleur ami pour devenir plus fort, puis il a tué son frère ainé avant de se rendre compte qu'il avait tout fait pour lui, c’est la meilleure vie au monde. » Je lève les yeux au ciel en lui faisant une petite grimace. « Sakura est indécise, chiante, agaçante et trop forte pour son gabarie de souris, la meuf elle te fends la terre en deux d'un coup de poing faut pas déconner. » Je m’approchais de lui en tapotant légèrement son épaule. « Soit pas jaloux va. Bon j‘avoue… Sasuke a une vie de merde dans le manga. T’en aura bientôt une aussi une fois l’alien sorti de mon bide. Dis adieux à tes nuits et le silence. La glandouille et tout ça. Bon après voit le bon côté de la chose. Tu auras peut-être une nouvelle inspiration pour le rap. En parlant de couche culotte et de caca. » Oui, j’étais littéralement en train de me foutre de lui, c’était plus fort que moi pour le coup. Mais bon, il allait falloir qu’on voit ce qu’on fera une fois que j’aurais accouché… Déjà, est-ce que je le garderai totalement ou pas ? Si Sasuke était impliqué, peut-être ? Je n’en savais rien… Mais si on faisait croire à tout le monde qu’il était le père, ne devais-je pas vivre avec lui ? « Heureusement ! Je serai un bon père. » Je souris en le voyant déjà si fier. Comme si c’était vraiment son enfant que je portais. Ça me donnait mal au cœur… A choisir j’aurai plutôt préféré attendre le vrai enfant de Sasuke… Je lui souris en caressant ses cheveux avant de lui faire à manger. Une omerice, qui semblait plutôt bonne, puisque je ne l’avais pas goûté. Soit, c’était prêt, mes nouilles aussi, on pouvait à présent manger. « Tu te débrouilles pas trop mal ! » Je souris de façon narquoise et hautaine. Bien sûr que je me débrouillais bien ! Fallait pas déconner ! « Je devrai te prendre en photo et te montré ça dans quelques années, tu dégueulerais sur place je suis sûr. » « Fais. Tu pourras aussi la montrer au gosse, en lui disant qu’il me donnait des envies chelou. Car bon accessoirement c’est un peu sa faute au machin là. » Touillant le tout pour faire fondre la chantilly dans les ramens, je soupirais avant de commencer à manger et sautiller un peu sur place. C’était vraiment bon ! Je ne voyais pas où était le souci dans mettre de la chantilly dans les ramens…

TENUE ∆ Les faits hein ? J’avoue que ce n’est pas bien compliqué de le croire j’ai la réputation de coucher à droite et à gauche, même si ce n’est pas totalement vrai, je ne suis pas non plus le mec à pécho la première venue, mais je ne suis pas non plus un ange, dès que je connais un peu la meuf je peux me lâcher sans problème que ce soit pour un soir où plusieurs, tant qu’elle est bonne et que je prends mon pied je ne vais pas cracher dessus, même si elle a de la merde qui sort de la bouche, façon de parler pour dire que souvent les filles parlent pour nous saouler inutilement et ça nique tout, si parfois on pouvait leur enlever la parole ce serait tellement mieux ! Ou pas. Bref, tout ça pour dire que même si je dis avoir coucher avec Sakura qui est mon amie d’enfance et ma meilleure amie ce ne sera pas une surprise pour beaucoup de monde, elle est belle et désirable. « Ouai, disons ça, ça n’étonnera personne. » Je ris à sa remarque, je suis parfait de toute façon, y a pas de doute à avoir. Je me tape ensuite un résumé de la vie de Sasuke Uchiha pour montrer ô combien sa vie était génial... Sans oublier ma petite critique à miss gros front. Je suis son mouvement quand elle vient me tapoter l’épaule avec une moue. « Je dis adieux à rien du tout, tu n'as qu’à engager E.T pour s’occuper de ses choses là. » Moi je m’occuperai du bon côté du rôle haha. « Mais j’y penserai pour les chansons, peut-être que mon public s’élargira, j’attirerai les mamans dans le rap la classe au concert. » J’imagine tellement. Le repas se passe tranquille, je me régale avec son omerice personnalisé et elle avec ses... truc bizarre. « Ouai mais non, je vais le traumatiser après, j’ai dit que je serai un bon père wesh ! » Je râle et ris en même temps, avant de continuer de manger, en tout cas drôle de journée quand même, on verra bien comme les choses vont évoluer avec le temps, par chance je ne suis pas du genre à me prendre la tête, mais ça je pense que c’est facile de le remarquer.

Tenue ∆ « Ouai, disons ça, ça n’étonnera personne. » Je souris doucement en le regardant amusé. « Tu couches vraiment trop Sasuke. Genre ça te fait pas mal ? Moi ça me faisait mal… »Dis-je faiblement en plissant les lèvres. Mais c’était surement le fait que je n’étais pas consentante et que… Qu’il n’avait jamais été doux. La brutalité, la rapidité. Frissonnant aux pensées qui m’assaillaient je soupirais en secouant la tête. M’enfin bon, voyons le bon côté de la chose pour lui. Ok, il allait subir, tout comme moi, les sales nuits, les pleurs, les vomis, et autre, mais il allait pouvoir faire des chansons sur les couches et autres. Ça pouvait l’inspirer ! Non ?! Moi je trouvais ça classe. Genre vraiment ! On n’avait encore jamais vu de rappeurs parler de couches culottes, de caca de bébé qui pue le cadavre et j’en passe. « Je dis adieux à rien du tout, tu n'as qu’à engager E.T pour s’occuper de ses choses là. » E.T ? Mais il n’existait pas ! Je ne pouvais pas embaucher quelqu’un qui n’existait pas ! Et puis j’avais pas d’argent pour payer qui que ce soit. « Mais j’y penserai pour les chansons, peut-être que mon public s’élargira, j’attirerai les mamans dans le rap la classe au concert. » Pouffant, sans pouvoir m’en empêcher, je souris amusé. « Tu sais ce qu’on dit ? Que les pères célibataire ça attirent encore plus les mamans… Tu devrais jouer sur ça pendant tes concerts pour attraper de la femelle. Bon après, tu risques de te retrouver à jouer le papa avec d’autres gosses quoi. » Et j’étais pas forcément sûr d’imaginer la chose. J’en voulais pas de ce gosse, mais plus j’y pensais et plus je m’imaginais avec. Alors le voir avec une autre femme. Non. Bizarre comme sensation. « Et E.T n’existe pas. Alors tu feras comme moi. Tu subiras. » Triste vie. « T’avais qu’à naitre Harry Potter écoute. Quelle idée d’être un moldus là. » Ouais, quelle idée… Mangeant tranquillement, une fois le tout préparé, je lui proposais de montrer la photo au petit une fois qu’il sera plus grand. Bah oui. C’est de sa faute à lui si je mange ça. « Ouai mais non, je vais le traumatiser après, j’ai dit que je serai un bon père wesh ! » Amusé, je finissais mes ramens avant de soupirer. « T’as intérêt. Sinon je te porte responsable pour toutes ses conneries, pendant vingt ans. » M’étirant longuement, je soupirais avant de venir contre lui, tel un chat et le prendre dans mes bras. Câlin. J’avais envie.

TENUE ∆ Je la regarde, la fixant devant cette « douleur » dont elle parle, je n’aime pas rendre les choses trop sérieuse, même quand elles le sont vraiment, mais si elle veut une réponse honnête je ne suis pas de ces mecs qui jouent avec les mots. « Toi tu n’en avais pas l’envie, le jour où tu le feras avec quelqu’un que tu désires vraiment tu serais étonné de voir que ça ne fait absolument pas mal, au contraire. » Bah quoi ? Même si je n’aime pas mes partenaires j’ai envie de coucher avec donc ça revient au même, sur le moment je les désire et elle me désire, ça ne peut qu’apporter du plaisir. Enfin pour la suite je ne suis pas vraiment du même avis qu’elle, parler de caca et de couche culotte dans mes chansons ce n'était pas génial, mais je pourrais parler devoir fait d’avoir un enfant... c’est déjà mieux et ça attirera forcément un public plus concerné par mes paroles. « J’ai déjà assez de succès comme ça et puis j’attrape de la « femelle » quand je veux, je pioche pas chez les femmes mariées ou maman, je préfère rester loin des problèmes et des responsabilités, j’ai assez donné. » Avec Sakura c’était différent, elle est ma meilleure amie, mais les autres ils peuvent crever. « Qui te dit qu’il n'existe pas ? Les aliens tout ça, il vit peut-être sur une autre planète, puis sérieux qui a inventé E.T, il est strange quand même... » Bref, tout ça pour revenir au même point, riant bêtement de nos bêtises l’ambiance est légère comme toujours, mangeant notre repas, je hausse les épaules face à ses paroles, j’ai l’impression d’avoir la corde au cou alors que je suis innocent ! Mais bon, c’est amusant quand même, je souris face à son câlin, voilà qui finit bien.