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 show me what you can do [Feat Shota]

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 17 Fév - 22:55

"show me what you can do"
••• Tenant fermement mes livres entre mes bras j’ai quelques difficultés à garder un certain équilibre mais tente du mieux que je peux de rester sur mes deux jambes, ne faisant tomber aucun livre, pour le moment. De toute manière je le sais très bien si je fais tomber un seul de mes livres c’est fini, je suis bonne à tout perdre et à tout recommencer. Comment me suis-je retrouvée avec autant de livres en si peu de secondes ? Ça il faut le demander à mon très cher professeur qui a eu la merveilleuse idée de me mettre sur un travail avec une personne qui n’en fout pas en deux, en clair qui est pire que paresseuse et qui attend que les autres mâchent le boulot avant de lever le petit doigt mais vraiment un tout petit. Du coup, je me retrouve à faire le sale travail toute seule, devant me rendre à la bibliothèque pour emprunter de nombreux livres pouvant éventuellement m’apporter une aide. Et pour ne pas arranger mes affaires la bibliothèque ferme demain pendant une semaine alors que je dois rendre le travail dans moins d’une semaine, que demander de mieux ! Donc c’est pour cette raison que je suis là, à parcourir prudemment les couloirs de l’école, essayant de trouver un endroit où me poser quelques secondes avant de reprendre le dur travail jusqu’à mon casier pour pouvoir en déposer certains. Je ne vais sûrement pas rentrer chez moi avec autant de livres, il est hors de question surtout que je risque de ne pas arriver indemne chez moi. Je ne veux pas mourir sous le poids des livres, quelle mort atroce. Je frissonne juste à l’idée d’une mort si sinistre et stupide. Bon j’ai bien conscience que personne n’est encore mort engloutie par des livres, mais un accident est très vite arrivé avec les mains pleines. Il suffit de ne pas voir le chemin pour se prendre un caillou, s’étaler par terre et se faire, comme par hasard, très mal au point d’en faire une hémorragie interne, ou encore se faire écraser par un transport tout ça parce que la vision était mauvaise, bref, il peut s’en passer des choses quand une personne a les mains pleines. Peut-être que j’imagine trop de choses et c’est sûrement le cas mais en même temps je n’ai pas pour habitude de porter autant de livres en si peu de temps et en une seule fois.

Après avoir fait quelques mètres en plus, arrivant presque à destination, je me retrouve nez à nez avec un individu qui dans un mouvement brutal fait tomber mes livres au sol et s’en va, comme si de rien n’était, merci bien j’avais justement besoin d’une telle intervention. « Oh le . . . ! », je serre les dents et me retiens de l’injurier pour rester quand même courtoise. Dire qu’il ne me reste que quelques mètres, j’ai la haine surtout que cela m’avait pris du temps avant de trouver l’équilibre parfait avec cette tonne de livres. Je vais encore prendre un siècle avant de trouver le point idéal  pour me remettre en marche. Regardant avec dépit mes livres, j’hésite à tout laisser là et venir petit à petit les récupérer. Le problème est que, n’ayant pas confiance, je risque forcément d’en perdre certains en cours de route il est donc préférable de les ramasser et de me remettre au travail. Inspirant profondément je me retrousse les manches et me lance un « fighting » avant de débuter de nouveau le travail d’équilibre. Alors que je dépose un à un mes livres sur l’un de mes bras, de nouveau une silhouette s’approche de moi. Quoi encore ? J’espère que cette fois-ci on ne va pas marcher sur mes livres ou encore s’amuser avec. Je suis parfois malchanceuse mais pas à ce point quand même. Ou alors peut-être est-ce un chevalier servant qui va bien vouloir m’aider mais j’en doute. Ce type d’homme n’existe plus et puis de toute manière, il serait très louche à mes yeux.
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Anonymous
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Ce message a été posté Dim 21 Fév - 7:07
Portée par l’écho d’un amphithéâtre quasiment vide, la voix lancinante du professeur remontait aux oreilles de Shota. De temps à autres, le jeune homme relèvait le nez de son ordinateur pour poser son regard sur la courte silhouette surplombée par une masse de cheveux poivre et sel. Comme à son habitude, l’étudiant était attentif. Et même probablement plus que d’habitude, aucune distraction ne lui étant permise à moins de cinq mètres ; à croire qu’une pandémie de flemme aigue avait terrassée une bonne moitié des étudiants inscrit à ce cours. Tant pis, les deux heures de droit privé s’annonceraient juste plus mornes qu’à l’habitude.

Les doigts s’actionnaient d’eux même sur le clavier, troublant ponctuellement le silence de la salle. Shota prenait soin de tout prendre en note, même la plus petite des anecdotes anodines. Vieille habitude. Il ne voulait pas avoir de mauvaise surprise au moment des examens. Et de toutes façons, il savait déjà qu’il repasserait plusieurs heures chez lui à tout retrier, classer, organiser. Quatre ans qu’il travaillait comme ça, et il ne comptait pas en changer tant que cette méthode continuait à lui prodiguer des résultats assez satisfaisants pour que son père n’ait rien à y redire. En attendant… Il avait tout de même hâte que tout ceci soit derrière lui.

Les deux heures du cours magistral écoulées, Shota regroupa et rangea soigneusement ses affaires, avant d’emboiter le pas à ses camarades vers la sortie. Il n’avait plus de cours aujourd’hui… Et comptait bien s’accorder une petite heure de pause avant de se remettre au travail. Longeant les couloirs sans trop savoir où se rendre pour l’instant, le jeune homme vit pourtant son intention attirée par une étudiante en train de regrouper des livres étalés au sol, visiblement agacée. En temps normal, il n’aurait sûrement pas prit le temps de s’attarder dans le coin, mais… Il avait du temps à perdre, donc pourquoi pas ? « Besoin d’un coup de main ? » demanda-t-il à la jeune femme, qui releva bientôt les yeux en sa direction.

Shota arqua brièvement les sourcils. C’était Han Yeo Jin, une mignonne qui avait attiré son intention il y avait de cela quelques temps. Et puisque le destin faisait décidément bien les choses – même s’il fallait des fois forcer un peu le truc, le jeune homme s’était découvert un intérêt pour la langue du pays du matin calme. Il avait un peu tâté le terrain, demandant à une connaissance qu’ils avaient en commun si Yeo Jin serait disponible pour donner des cours… Et la réponse transmise par cette connaissance ne lui avait pas semblé être négative. Autant profiter de cette opportunité de la voir en face à face, donc ! « T’es Han Yeo Jin, non ? » demanda-t-il, par pure rhétorique, tout en se baissant pour l’aider à ramasser quelques bouquins. « J’suis Abaraï Shota. Kuno a du te parler de moi, concernant des cours de coréen, tout ça… » ajouta-t-il en offrant un sourire.

Bras chargés à son tour, le jeune homme jeta un petit coup d’œil aux titres des livres qu’il avait ramassé. Des biographies de grands stylistes, des encyclopédies sur la mode, et autres ouvrages relatifs au mannequinat. « Ca sent les révisions intensives. » constata-t-il avec un nouveau sourire. « Où est-ce que j’peux déposer ça ? » demanda-t-il en ayant un petit mouvement de tête pour désigner la pile de livres qu’il portait.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 22 Fév - 14:13

"show me what you can do"
••• Je n’ai pas le temps de scruter un peu plus la personne en face de moi que celle-ci me propose déjà son aide. Je suis tellement surprise par cette offre que je ne réponds pas de suite et reste les yeux fixés sur cette personne, ne semblant pas vouloir répondre. Ce n’est pas que je ne veux pas répondre mais depuis le début, personne ne m’a demandé si j’avais besoin d’aide et là, il suffit que mes livres tombent pour avoir enfin de l’aide, miracle de la vie. Pourtant les japonais ont la réputation d’être fort sympathiques, mais peut-être que ce n’est pas le cas des étudiants pressés qui arpentent les couloirs de l’école. En même temps je les comprends ils ont sûrement autre chose à faire que de s’intéresser à une pauvre femme comme moi. Je sors de mes pensées lorsque la personne, enfin le jeune homme plus précisément, émet mon prénom. Je fronce des sourcils me demandant bien qui il peut être. Je n’ai aucun souvenir de son visage et j’ai beau essayé de chercher en 4ème vitesse pour ne pas paraître stupide je ne vois vraiment pas qui c’est. Pourtant lui, il semble savoir qui je suis donc je suis censée savoir aussi qui il est n’est-ce pas ? Ou alors c’est encore l’ami d’une personne que je connais, qui vient encore à moi, mais je doute, lui il est trop jeune, enfin semble l’être. « Oui ? On se connait » dis-je assez rapidement sans pour autant paraître froide. Je suis tellement surprise que je ne remarque pas de suite qu’il m’aide à ramasser mes livres. Quand il prononce le prénom de Kuno, un ami, je fais alors soudainement le lien entre mon ami et lui. « Aaaaaah ! ». Je me souviens vaguement que Kuno m’ait parlé d’un étudiant qui souhaitait apprendre le coréen et je lui avais répondu que je n’étais pas contre mais seulement dans certaines conditions. Je ne veux pas non plus donner des cours de coréen à n’importe qui. Non pas que je n’ai pas confiance mais j’ai appris à me méfier, surtout des hommes. On ne sait jamais ce qu’ils désirent réellement même si ce n’est que pour des cours de coréen, les donner à un homme, même étudiant, ça porte à réflexion. « Je me souviens oui et il a dû te transmettre que j’étais d’accord mais uniquement sous certaines conditions » dis-je en lançant un regard rapide à sa silhouette, juste pour essayer de voir quel type d’homme il m’évoque. Quand je dis que je suis méfiante c’est la vérité !

« Oh merci beaucoup ! Tu n’es pas obligé de m’aider mais merci beaucoup. Je galère beaucoup avec tous ces livres ». Je me penche plusieurs fois vers lui pour le remercier de m’aider. J’avais bien besoin d’un coup de main, il tombe bien et puis ça me donne une assez bonne impression de lui pour de potentiels cours de coréen. « Suis-moi si tu veux, je vais te montrer où les déposer, en tout cas merci encore, je risquais d’étaler encore une fois mes livres au sol ». Je m’avance donc vers la salle où se trouve mon casier, juste à deux pas, lui à mes côtés. « Pour les cours de coréen si tu veux et si tu as du temps on peut déjà faire un test pour voir ton niveau. Non pas que je n’ai pas le désir de prendre un débutant mais c’est juste que si tu as un niveau potable je doute être d’une grande utilité ! Même si je suis coréenne c’est toujours difficile de faire apprendre sa langue et surtout que ça sera ma première fois alors je risque de te faire perdre ton temps plus qu’autre chose ». Il faut être réaliste je ne suis pas professeur et je n’ai donc aucune méthodologie pour faire apprendre ma langue même si j’ai suivi pendant un certain temps, voir pendant longtemps, un professeur particulier de japonais et que donc je devrai pouvoir m’en sortir. Arrivant à destination, je dépose rapidement mes livres dans mon casier, me sentant débarrassée d’un énorme poids. « Alors prêt pour un test ? ».


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Ce message a été posté Mar 1 Mar - 16:38
La jeune femme se vit étonnée d’être appelée par une personne qui lui est inconnue. Néanmoins, le malaise fut bien vite dissipé quand Shota expliqua qu’il était ce fameux élève dont Kuno avait dû lui toucher deux mots. A voir Yeo Jin le remettre, le Japonais arbora un sourire, tout en la laissant poursuivre. Elle confirma ce que leur connaissance en commun lui avait dit ; elle n’était pas farouchement opposée à l’idée d’enseigner sa langue natale, mais non sans quelques conditions. L’étudiant en droit acquiesça vivement à ces dires. « Je comprends bien, c’est normal. Quelles seraient tes conditions ? »  demanda-t-il ensuite.

Le jeune homme se vit ensuite remercié pour son aide par plusieurs courbettes. Un sourire amusé arqua cette fois ses lèvres. « Pas de quoi. »  se contenta-t-il de répondre en secouant la tête de gauche à droite. A ces mots, il laissa Yeo Jin lui emboîter le pas pour que cette dernière lui montre où déposer les livres dont il était chargé. Le temps de se remettre à la hauteur de la Coréenne, il laissa son regard glisser en un éclair le long de la silhouette de la jeune femme, ayant bien malgré lui un discret mouvement de tête appréciateur, sourire toujours pendu aux lèvres. Longeant les couloirs aux côtés de l’étudiante, il écouta attentivement ce qu’elle avait à dire, opinant par moments. Elle expliqua qu’elle ne serait probablement pas d’une très grande aide s’il avait déjà un bon niveau, à plus forte raison qu’enseigner sa langue maternelle pouvait s’avérer ardu, surtout sans expérience. « Je n’ai pas cours pour l’instant, donc c’est quand tu veux pour le test. » répondit-il, même s’il se faisait un peu couper l’herbe sous le pied ! Il avait certes quelques notions, mais était encore bien loin de pouvoir parler avec spontanéité. « Et oulà, j’en suis encore loin. Je sais à peine me présenter, donc il y a pas mal de marge sur les choses à m’apprendre ! »  ajouta-t-il. « Merci beaucoup de m’accorder un peu de temps en tout cas, c’est vraiment sympa. »

Arrivés au casier de Yeo Jin, Shota déposa à son tour sa charge dans le placard, avant de se voir directement mis à l’épreuve. S’il était prêt pour un test ? « Heu… Oui ? »  répondit-il en coréen, avec un rire vaguement gêné. Il prit une inspiration, avant de se lancer, bien décidé à faire en sorte que Yeo Jin accède à sa requête. « Bonjour. Je m’appelle Shota. J’ai… »  Petite hésitation. Il avait vaguement appris à compter, mais avait toujours un mal de chien à s’en sortir. « 42 ans ? »  finit-il par sortir, quasiment sûr de son coup. « Hah et… Je suis japonais. »  ajouta-t-il. Petit moment de réflexion. « J’crois bien que c’est tout ! »  dit-il, avant de plaisanter, ajoutant une nouvelle phrase qu’il connaissait ; « Je suis un gars qui peut boire son café cul-sec avant qu’il ne refroidisse. Mais bon ça, je doute que ça soit très utile ! »  Puis bon, il avait un peu honte de la référence, aussi… Les paroles de Gangnam Style n’avaient probablement pas grand rêve à envoyer à Yeo Jin !

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 10 Mar - 20:26

"show me what you can do"
••• Il est vrai que donner des cours à un jeune homme, étudiant comme moi, peut être particulier et innovant aussi. Je n’ai jamais donné de cours à qui que ce soit et c’est même moi qui en ai eu besoin à mon arrivée au Japon pour m’adapter à la langue et à la culture qui est quand même différente de ma culture natale. Je ne sais pas pourquoi ce jeune homme en a besoin, s’il y a une raison particulière, s’il compte se rendre en Corée d’où son désir d’apprendre la langue ou juste par curiosité, bref dans tous les cas je ne sais pas ses réelles motivations et intentions mais je suppose que c’est pour la langue en  elle-même et quel que soit la raison au final je ne suis pas certaine de vouloir la connaître pour ne pas avoir de préjugés. En tout cas il n’est pas réticent au fait de devoir passer un examen immédiatement, ce qui signifie bien qu’il est apte à commencer des cours prochainement, ce qui est déjà un début d’étape. Au moins il a l’air motivé, plus qu’il ne semble le montrer, physiquement parlant. Non pas que j’ai quelques aprioris mais il faut avouer qu’il n’a pas non plus l’air si sérieux que ça et je ne dis pas que tous les hommes à lunettes sont forcément des êtres sérieux, pas du tout, mais son physique ne semble pas me dire qu’il est quelqu’un d’étudiant beaucoup mais ce ne sont que des préjugés physiques après. Sa réponse spontanée prouve quelque part qu’il est motivé, ou alors je me fais juste des illusions. « Oh alors s’il y a pas mal de marge ça me va parce que n’ayant pas les aptitudes à enseigner, je me voyais mal d’enseigner des choses bien complexes, je pense qu’il me faut du temps et puis comme tu seras mon premier élève à vouloir apprendre le coréen, je ne sais pas forcément sur quoi me baser. Et cela me fait plaisir de savoir qu’une personne souhaite apprendre le coréen, ça me permet aussi de renouer de temps en temps avec mes origines » dis-je avec un hochement  de la tête, semblant réfléchir longuement.

Je me mets à rire face à sa maladresse et sa tentative de parler en coréen. C’en est presque mignon, mais ça a le don, en tout cas, de me mettre de bonne humeur. Je me doute bien qu’il a dû se tromper concernant son âge car s’il a vraiment 42 ans alors il ne les fait pas du tout et son visage est encre très enfantin. Certes les asiatiques sont connus pour avoir longtemps un visage de bébé mais à partir d’un certain âge cela se dégrade de manière assez brusque et je doute qu’à 42 ans on est encore un visage d’enfant. Je sèche une petite larme au coin de l’œil à force de rire. Je ne me moque pas de lui c’est juste que je ne m’attendais pas à avoir de telles paroles de sa part. « Désolée ! », je tente de reprendre mon sérieux, inspirant profondément. « C’est juste que je ne m’attendais pas à ce que tu saches dire de telles choses et je doute que tu ais 42 ans ? Ou alors tu fais très jeune pour ton âge ». Je le scrute un moment, fronçant des sourcils pour essayer de repérer une ride qui pourrait me mettre sur le chemin de la vérité. Il semblait si sûr de lui en disant son âge que je doute un peu mais vraiment un peu, même pas 1%. « Personnellement je ne peux pas boire de café cul sec surtout quand il est encore chaud mais après chacun son délire n’est-ce pas ?  Et puis je doute que de toute manière on boit un café cul sec . . . mais en tout cas tu sembles avoir quelques bases même si elles ont un peu fragiles ». Je me retiens de rire à nouveau et prends un air sérieux. « Posons-nous dans une salle, je te poserai quelques questions pour savoir par quoi débuter comme leçon ». Je le fais signe de me suivre vers la salle voisine où normalement il n’y a personne et m’installe près du tableau, lui indiquant la chaise en face, comme en cours. J’écris rapidement sur une feuille quelques questions comme son lieu d’habitation, sa date de naissance, ses origines, ce qu’il aime et ce qu’il n’aime pas, ce qu’il fait comme étude, bref des banalités. Je ne sais pas s’il est en mesure de répondre à tout mais au moins ça sera déjà ça pour débuter. « Oh et puis après avoir fini de remplir cette feuille, si tu es capable de me réciter l’alphabet ou les chiffres, je t’écouterai sinon ce n’est pas grave ». Yeo Jin dans la peau d’un professeur activée.  
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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 31 Mar - 17:41
Yeo Jin avait beaucoup avoir accepté la requête de Shota, elle ne semblait néanmoins pas très sûre d’elle, doutant probablement de ses capacités à enseigner. Néanmoins, le Japonais eut bien vite fait de balayer des doutes ; il n’avait pas grand base en coréen, étant tout juste capable de se présenter et d’articuler convenablement quelques mots qu’il avait appris sur le tas en allant en Corée avec sa famille. Mais ça s’arrêtait bien là… Et bon, même si sa motivation première restait bel et bien d’avoir une chance d’approcher la jeune femme autrement que par la drague ordinaire – il avait renoncé à l’idée en entendant dire que la jolie Coréenne était particulièrement farouche avec les hommes –, il était tout de même motivé par la langue en elle-même. Il comptait bien retourner en Corée quand il en aurait l’occasion, et était déterminé à pouvoir tenir une conversation, même simple.

Après lui avoir exposé les faits, la jeune femme assura qu’elle serait néanmoins heureuse de pouvoir renouer avec ses racines par ce biais-là. La remarque fit sourire Shota, qui continua à tenter de rassurer : « Après, je cherche pas une approche nécessairement très académique, tu sais. J’aimerais juste pouvoir papoter un peu en coréen dans un premier temps, puis réussir à me débrouiller si j’me rends là-bas en vacances, en gros. »

Le Japonais tenta ensuite une maigre approche en Coréen, mais… Elle semblait peu fructueuse, pour ce qu’il pouvait en juger en voyant Yeo Jin rire de bon cœur. Se retenant de rire à son tour, tout de même un peu gêné, il pinça doucement les lèvres. Après avoir séché une petite larme au coin de son œil, la Coréenne expliqua qu’elle était surprise de le voir déjà aligné quelques mots mais surtout d’apprendre qu’il avait… 42 ans ? « Hah merde ! » fut la réponse spontanée d’un Shota plus amusé qu’autre chose de sa bourde. « J’aurais pu être un vampire, sinon, va savoir. » dit-il. Il n’allait pas se vexer pour si peu ; il aurait sûrement eut la même réaction que Yeo Jin face à cette situation. « Alors attend, attend. » dit-il avant de froncer les sourcils, concentré, secouant une main devant lui. Il pouvait s’en souvenir, il en était sûr. Ce fut au bout de quelques secondes qu’il reprit ; « 22 ans ! » C’est bon, cette fois, il en était sûr.

La phrase toute faite ne fit pas vraiment mouche, en tout cas… Mais ça, il s’y attendait. « A vrai dire, j’pourrai pas non plus. » dit-il en secouant la tête. Il se fit attentif à la suite, avant de suivre la jeune femme dans une salle voisine. Il fut quelques peu surpris de la voir si sérieuse, à lui désigner une chaise où prendre place avant de noter quelque chose sur une feuille qu’elle avait sortie. L’observant en silence le temps qu’elle ne s’affaire, il se fit sérieux à son tour en récupérant la fiche qu’elle lui tendit. C’était des questions simples, qu’ils comprenaient pour la plupart. Dégainant un stylo, il hésita quelques peu en traçant l’hangueul, mais parvint à répondre à la question sur ses hobbies, sa nationalité, son lieu d’habitation et… Il comprenait la question sur les études, mais il y avait tout de même un problème : « M’dame, j’ai une question ! » dit-il en secouant la main. « Comment on dit « droit » ? » demanda-t-il dans un coréen un peu hésitant. Une fois la réponse reçue, il tenta de réciter quelques chiffres. « Un, deux, […], neuf, dix. Vingt, trente, […] cent. » Le ton était encore incertain et la prononciation probablement pas superbe, mais Shota tentait vraiment de s’appliquer, pour le coup.

hors-jeu:

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 7 Avr - 11:40

"show me what you can do"
••• Je ne peux m’empêcher quand même d’avoir quelques doutes lorsqu’il parle du fait qu’il ne souhaite pas une approche académique, qu’est-ce que je dois comprendre par cette phrase ? Je doute qu’il y ait un sous-entendu mal attention mais c’est juste moi qui préfère me méfier en permanence. Je pense que je me suis assez trompée sur les hommes comme ça, alors autant dire que je préfère rester sur ma vigilance, peut-être même trop mais qu’importe. De toute manière je me dis que si je reste sur la ligne de lui apprendre le coréen sans pour autant que cela ne déborde alors je ne vois pas d’inconvénient. Je me sens assez capable comme ça. Et puis je le comprends assez bien, c’est toujours mieux de savoir parler une langue lorsque l’on se rend dans un pays précis, c’est plus facile pour échanger et surtout lorsque l’on est perdu. Lorsque je suis arrivée au Japon j’ai dû me mettre à la langue, m’exerçant jour et nuit. C’est toujours problématique d’être sur des terres étrangères sans connaître un mot de ce pays, voyage ou pas. J’accepte donc de lui faire passer quelques tests, restant quand même vigilante sur cet homme que je ne connais pas du tout. Il finit toutefois par me faire rire en se trompant sur son âge, ce qui me permet d’être légèrement plus relaxe. « Oh ben alors si tu es un vampire j’ai intérêt à faire attention et à me ramener à chaque fois avec un collier de gousses d’ail pour éloigner la bête. Je n’aimerai pas me faire vampiriser et perdre la vie à cause de mon imprudence » dis-je en lui faisant un clin d’œil. En y réfléchissant bien cette phrase peut totalement sous-entendre certaines choses comme le fait qu’il ne risque pas de m’avoir s’il me cache sa véritable identité, ou alors s’il a d’autres intentions, enfin je doute qu’il puisse relever la chose et moi-même sur le moment je n’ai pas pensé à ça. Je lui fais un signe de la main quand il rectifie son erreur. « Oh je m’en doutais bien que tu n’étais pas si âgé que ça ou alors il aurait fallu que tu me donnes ta crème anti-âge ! En tout cas tu es plus âgé que moi, de deux ans mais ça ne t’empêche pas de m’appeler Sensei ». En vérité il peut ne pas m’appeler professeur en japonais mais c’est juste histoire de faire comme si. Je trouve cela marrant d’être le professeur d’une personne, c’est une expérience intéressante.

Le test commençant, je réponds à sa question lorsqu’il me demande comment on dit le mot ‘’droit’’. Je le regarde attentivement essayant de voir s’il a une tête à faire du droit mais je dois avouer que j’aurai imaginé tout sauf ça. Ce n’est pas que les personnes ont les têtes adéquates pour tel ou tel métier mais il faut avouer que souvent cela n’est pas très étonnant mais lui, sincèrement je l’aurai plus imaginé dans la musique ou quelque chose dans le genre pas dans le droit. Je sors de ma réflexion quand il me cite les chiffres. Il se débrouille plutôt bien malgré quelques hésitations mais je pense que ça va, ça ne risque pas d’être compliqué avec lui. « Merci, je pense que tu peux être mon futur élève, parce que si tu avais eu trop de difficultés, je ne sais pas si j’aurai eu assez de patience pour t’aider à apprendre le coréen ». Je suis une femme patiente mais je doute que le fait d’enseigner fasse partie de ma patience. « Donc on se met d’accord sur des jours et des heures, tu préfères que l’on se retrouve une ou deux fois par semaine et combien d’heure ? En ce moment j’ai un emploi du temps plutôt flexible mais par contre en période de vacances cela risque d’être compliqué. Mais d’ici là, nous avons le temps d’en faire des cours. Dans quelques mois tu sauras parler très bien le coréen », mais oui bien sûr, c’est beau de rêver quand même. « J’espère que ça te va ? Et qu’avoir un professeur comme moi te conviendra ?! ».
 


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