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 Did you hear, about the true love ? |#| YUTO&SATOSHI

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 2 Mar - 18:52
Outfit  Une belle journée. Voilà ce que Satoshi s'était dit en se levant. Une belle journée, il se l'était répété en faisant le petit-déjeuner de ses frères, en préparant avec amour leur repas pour midi, en s'assurant qu'ils n'étaient pas habillés n'importe comment. Toujours avec le sourire, heureux. Parce que oui, c'était une belle journée ! On était vendredi et, cerise sur le gâteau, il ne travaillait pas. Merveilleux ! Il était allé en cour en souriant, était sorti en souriant pour se rendre au cour d'après. Il avait déjeuner avec cette même joie, sans honte, ni rien. Sans peur, ni reproche. Satoshi avait prévenu ses frères, ce soir, il sortait, et il risquait de rentrer tard. Mais il avait peur, un peu, de les laisser seul. Après, ça lui faisait encore plus peur de les laisser seul avec une baby-sitter, il ne savait pas trop ce qu'ils pourraient dire ou faire...

Évidemment, il les aimait, de tout son cœur, de tout son amour de grand frère, mais quand même, il devait rester réaliste ; ils avaient un problème. Parce que lui, il était normal ? Là n'était pas la question. Il réglera ses problèmes avec eux plus tard. Pour l'instant, il devait trouver quelqu'un pour l'accompagner et quel ne fut pas sa joie quand il aperçut de loin Yuto. Il lui avait parlé par message dans la mâtiné, sans pensé à lui proposer de sortir ce soir. S'il lui proposait directement, c'était mieux, bien mieux. Rapidement, il avança pour pouvoir le rattraper, passant son bras autour de son épaule pour le freiner. « Pas si vite, t'as un train à prendre ? » Il se mit à rire. Pas parce que c'était drôle, par désespoir. Parce que son train à lui, c'était une porche, ou si c'était un train, il était privé. Ce monde était scandaleux.

En dehors de ses frères, il était rare qu'il s'attache réellement à qui que ce soit, il ne savait pas pourquoi il s'était lié d'amitié avec ce type là, parce qu'ils ne se ressemblaient pas vraiment... Pas du tout, il ne fallait pas se voiler la face, mais là n'était pas la question. Le plus important, c'était qu'ils s'entendent, qu'il ne fasse pas son gosse de riche avec lui. Tout comme il ne faisait pas trop le con non plus et il limitait ses... Satoshisme.

« T'as rien de prévu ce soir ? Tu veux pas qu'on sorte un peu ? J'ai enfin réussi à avoir un vendredi soir de libre ! » Et pour dire que mcdo, c'était pas l'unicef, c'était rare qu'ils fassent des gestes aussi généreux. Libérer ce pauvre esclave Coréen de sa peine. « Y'a un nouveau bar qui a ouvert à Shinjuku, paraît qu'il est cool. » Bien sûr, il n'allait pas préciser que c'était son dealer qui lui en avait parlé, sinon c'était un peu bizarre. Mais il faisait vraiment confiance à son dealer, cela dit. En trois ans, il ne l'avait jamais déçu.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 2 Mar - 23:17
Avec une feuille de vigne devant le kiki †  Ces maux de tête ne passaient pas. Depuis le matin, quand il s’était réveillé, Yuto sentait ses tempes battre et enchaînait les cachets les uns après les autres. Sans effet. Les scientifiques qui mettaient aux points ces merdes n’étaient décidément pas fiables.  La solution aurait certainement été d’étudier moins, de se reposer un peu plus au lieu d’essayer de mémoriser ses cours à la virgule près, mais s’il se « laissait aller », comme il aimait le répéter, il risquait de voir sa moyenne baisser, et quatre-vingt pourcent n’étaient pas suffisants pour monsieur Hashimoto, évidemment. Alors il avait passé la journée à râler au plus profond de lui-même, souriant à ceux qui venaient lui parler alors qu’il avait simplement envie de leur en coller une. Mais pas ici, Yuto, pas à la RPS c’était mauvais pour l’image. Il aurait bien eu besoin de repos. Plus tard. Pour l’instant, il devait être parfait.

« Non, c’est toi qui traîne, répondit-il en riant un peu. »

Malgré lui, son expression avait changé à l’entente des propos de Satoshi. Il était de loin la personne avec laquelle il s’entendait le plus dans cette école, et il n’avait pas peur d’être à peu près lui-même en sa présence. Enfin, « lui-même », c’était une relation qu’il ne connaissait plus vraiment. Était-il plus proche de monsieur Hashimoto, futur chef d’entreprise, ou de Yuto, jeune adulte qui aimait se retrouver en compagnie de ses pairs lorsque l’occasion se présentait ? Il ne le savait plus, mais ne cherchait plus à savoir non plus. L’un ou l’autre, ça ne changeait rien. Il était juste différent avec son ami.

Par réflexe, quand son ami reprit la parole, Yuto releva les yeux pour s’assurer qu’il ne se trouvait pas, autour d’eux, trop de personnes qui auraient pu les entendre. Il ne changerait jamais.

« Il ne me semble pas, non. » Après un instant de silence, il reprit la parole. « On peut y aller, si tu veux. J’aurais besoin de me changer les idées. »

Avec les tests de la période, il n’avait pas eu l’occasion de sortir depuis un moment et commençait sérieusement à fatiguer.

«  Par contre, je ne promets pas de rester, j’ai besoin de repos. »

Sur ces mots, il frotta légèrement les yeux, réprimant un bâillement qui lui venait alors qu’il continuait à avancer dans le couloir, comme il n’avait pas envie d’arriver en retard à son cours suivant. Il reprit alors, jetant un coup d’œil à sa montre, sur un ton bien plus sérieux,

«  Ça te dérange qu’on arrange ça par message, par contre ? Je vais être en retard. »

S’arrêter un peu ne l’aurait pas tué, mais il préférait quand même éviter de s’attarder lorsque ce n’était pas nécessaire. Il allait avoir des ennuis avec son professeur, s’il le faisait, et il ne tenait pas à se faire interdire l’entrée de la salle d’examen. S’il exagérait ? On ne lui dirait jamais assez, malheureusement.


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Ce message a été posté Ven 4 Mar - 22:02
Outfit  Yuto était différent, tellement différent, que Satoshi se demandait d'où venait cette drôle d'amitié qui durait depuis son arrivée... Donc trois ans ? Pourtant, Yuto, il était un peu chiant quand même, il mettait du temps à se dérouiller et à se lâcher mais c'était ça qui était drôle et qui pouvait plutôt plaire à Satoshi qui, au fond, n'était pas non plus le type le plus fêtard de la terre. Il préférait le faire seul, chez lui, dans sa chambre quand ses frères dormaient. Devant son ordi, avec un bédot et son lit et lui-même. Enfin, s'amuser, il voulait dire. Enfin, non, il s'enfonçait un peu, donc il allait sûrement essayer de changer ses pensées et tout irait pour le mieux, pour tous le monde.

Besoin de se changer les idées, mais besoin de repos ? Yuto était chiant, vraiment. Un dilemme à lui tout seul, mais Satoshi ne s'inquiétait pas à outre mesure, il trouvera un moyen de le faire rester, il fallait juste le traîner hors de sa zone de confort, lui montrer la vraie vie, le vraie monde. Malgré tout, il tenait à ce que cela marche comme ça, que son ami quitte sa bulle de richesse pour se mêler aux vrais gens. Voilà ce qu'il ambitionnait ce soir pour lui.

« Ouais, ouais, on verra ! »

Il trouvera bien un moyen de garder Yuto plus longtemps qu'il ne le souhaitait. C'était comme ça que ça fonctionnait, pas vrai ? Il allait le garder, un peu plus, parce que Satoshi ne voulait pas passer la soirée seule et que ça l'amusait plus quand son ami était là, c'est tout, c'était comme ça. Puis son bar avait l'air vraiment cool, Porco Rosso lui en avait dit que du bien, en agitant comme un con le sachet de coke qu'il était censé lui vendre. Ce type était clairement trop stupide pour pour dealer de la drogue mais il fallait noter que le client était pas mal con aussi, comme il avait pris le temps d'écouter les avantage de ce bar plutôt que de s’inquiéter.

« D'accord, je t'envoie un message ! »

Souriant de toutes ses dents à son ami, il lui donna une tape sur l'épaule, rejoignant son dernier cour bien qu'il était déjà en retard. Ce soir, il comptait bien faire de son mieux pour s'amuser, il avait briefer pendant une heure ses frères, leur demandant de ne pas sortir, sinon ça allait s'inquiéter et il allait passer la nuit à se demander s'ils étaient en vie et si les gens qu'ils croisaient vivaient aussi, et ça allait être une mauvaise soirée. Hors, Satoshi ne voulait pas passer une mauvaise soirée ; parce qu'il voulait en profiter pour oublier la vie quotidienne et rester avec la personne la plus saine d'esprit qu'il connaissait.

Satoshi avait soigné sa tenue, il avait soigné ses cheveux, son sourire, discutant encore avec Yuto pour savoir l'heure et l'endroit où ils se retrouveraient. Il prépara avec amour le repas pour ses frères, mangeant encore avec eux en les écoutant raconter leurs journées, souriant un peu avant de retrouver avec joie l'héritier. Il n'était pas encore là, pour son grand damne et le Coréen regardait inlassablement autour de lui, attendant sa venue comme Marie devait attendre l'ange Gabriel pour l'engrosser.. Bon, cette comparaison était bizarre, si faut, elle était même pas contente de le voir. Mais la base était là. Il attendait.


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Ce message a été posté Sam 5 Mar - 16:48
Avec une feuille de vigne devant le kiki † Satoshi, c’était quelqu’un de cool. Yuto aimait passer du temps avec lui, même s’ils n'appartenaient pas au même monde. Il était tellement moins chiant que ceux qu’il fréquentait lorsqu’il était à l’école, lorsqu’il lui arrivait, par chance, de vraiment s’attarder avec d’autres étudiants. Quand ils étaient ensemble, l'héritier ne se sentait pas obligé à être constamment impeccable. Il ne pouvait évidemment pas chasser le naturel, et il restait profondément intolérant face à certaines choses, mais il avait déjà beaucoup plus de liberté qu’à l’université. En plus, il faisait un peu partie de ceux qui prouvaient à quel point on pouvait arriver à un endroit où on ne l’attendait pas.

Mais qu’il soit heureux de sortir en sa compagnie ou non, les affaires l’attendaient à ce moment, et il n’avait pas perdu plus de temps, une fois qu’il avait entendu son ami. Un message ferait amplement l’affaire, il n’avait pas besoin de communiquer avec lui, maintenant ; malgré lui, il ne cessait de penser que se tenir dans un couloir en compagnie d’un étudiant comme Satoshi n’était pas forcément recommandé. Une raison qui n’était pas suffisante pour l’ignorer totalement, alors que cela lui arrivait fréquemment dans le cas d’autres élèves qu’il appréciait bien moins. Il faudrait qu’il lui dise qu’il était arrivé en retard par sa faute, puisqu’il ne désirait pas courir pour arriver à l’heure.

Une fois le rendez-vous convenu, Yuto avait continué sa journée de cours, jusqu’au moment où il avait enfin pu rentrer chez lui. L’idée de retrouver Satoshi le motivait plus que celle de voir l’entreprise familiale réaliser un profit supérieur à celui de l’année précédente, ce qui n’était quand même pas négligeable. Il enfila simplement une autre chemise que la bonne avait repassée, la remerciant sur ce ton supérieur qu’employait son père alors qu’elle l’assistait pour nouer sa cravate correctement. Ce costume étroit lui faisait rêver du moment où il allait pouvoir s’en débarrasser. Il laissa toutefois la domestique se charger de le parfaire, malgré la furieuse envie qu’il ressentait, de lui dire qu’il n’était pas nécessaire d’en faire des tonnes ; ce qu’elle faisait, il allait le ruiner d’ici quelques minutes.

La portière de sa voiture claqua un peu plus tard, après qu’il se soit installé à l’arrière de la voiture qu’employait son chauffeur.

« Désolé encore de vous mêler à ça,  annonça-t-il en lui tendant l’argent supplémentaire qu’il lui promettait à chaque fois. »

À l’arrière du véhicule, il défit sa cravate sans attendre, ôta la veste et le gilet de ce costume qui l’insupportaient, et passa une main dans ses cheveux trop bien faits à son goût. Il enfila, avec une habileté qu’avait permis l’habitude, un pantalon moins formel que ce morceau de tissu noir et formel. C’était mieux. Bien mieux. Fin prêt, il demanda à son chauffeur de le déposer à Shinjuku, où il se rendit à l’endroit où il avait convenu de retrouver Satoshi. Tâtant un peu sa poche arrière, il s’assura qu’il disposait bien d’un peu d’argent. Ses papiers, il les avait laissés à la maison. Qui avait besoin de connaître son identité, après tout ?

« Désolé du retard,  affirma-t-il, bien qu’il n’y en ait pas vraiment. Bon, c’est où ton bar ? »

Ses yeux piquaient un peu, mais ce n’était pas grave. Il tiendrait autant qu’il le pouvait, puis il irait dormir comme un bébé dans sa grande maison pleine de richesses. Comme quoi être à cheval sur deux univers totalement opposés présentait de nombreux avantages.  

« J’ai inventé à Rika que j’allais dans une soirée guindée. Je ne sais même pas pourquoi elle croit encore mes conneries, reprit-il avec amusement, alors qu’il enfonçait les mains dans le fond de ses poches.»

Il s’amusait beaucoup de la façon dont ses domestiques le croyaient. Le chauffeur était différent ; il avait du le mettre dans la confidence pour pouvoir bénéficier de ses services, et devait toujours trouver un moyen d’obtenir de l’argent pour lui donner par la suite. Au final, il jouait le même jeu que son propre père, mais à un autre niveau.
 


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Ce message a été posté Lun 21 Mar - 20:22
Outfit  En toute sincérité, Satoshi s'en foutait un peu que Yuto ait du fric, comme il s'en foutait que Ryoma soit célèbre. Il n'avait jamais eu un côté particulièrement profiteur, sauf quand il était un peu désespéré, il ne voyait pas les gens pour ce qu'ils possédaient. En rencontrant Yuto, il s'était un peu demandé ce qu'il allait raconté à un type aussi bizarre que lui. Ouais, parce que Satoshi avait trouvé Yuto bizarre. C'était clairement l'hôpital qui se foutait de la charité, mais il fallait appeler un chat, un chat, ils n'avaient aucun point commun. Et désormais, il ne se réjouissait jamais autant que quand il devait le voir, un sourire stupide sur son visage quand il le voyait arriver.

Pour son retard, il secoua la main pour lui faire signe que ce n'était rien, le Coréen savait que son ami avait mille stratagèmes à mettre en place avant de se libérer, ce qui, au fond, était un peu triste. Il allait bientôt avoir 22 ans, c'était relou de devoir limite demander une autorisation parentale pour vivre, mais il se disait qu'il n'était pas bien mieux avec ses frères. Sauf que Yuto était quand même moins con.

« Pas loiiiiiin, t'inquiète ! Genre on marche un peu, on y est. J'te promets que c'est genre, le meilleur bar de Tokyo ! »

On lui rappelle qui lui avait conseillé ? Non mais qu'on soit d'accord, Satoshi faisait plus confiance à son dealer qu'à son médecin, pour dire. De toute façon, il savait que si son médecin lui conseillait une soirée, ça serait long, chiant, invivable. Il n'avait pas envie de mettre les pieds dans une soirée relou où tous le monde buvait du bon vin qu'il n'aimera pas et boira du champagne avec lequel il allait s'étouffer. Genre, une soirée comme celles où allait Yuto.

« Elle fait peut-être semblant. Genre, je fais parfois semblant de croire Kwan Sun quand il me dit qu'il a rendez-vous avec une fille, pour pas le blesser. » Le rapport avec Rika ? Parce que lui, c'était clairement pour pas que son frère pense que lui-même pensait qu'il ne pouvait pas avoir de copine. Il pourrait, vraiment. S'il était moins con. « Ah, c'est juste là ! »

Ravi, il entra dans le bar, restant silencieux quelques secondes en voyant des filles danser seins à l'air et des mecs plutôt louches accoudés au bar. D'accord, bon, il aurait du s'en douter vu la perversité avec laquelle son dealer en parlait. Pinçant ses lèvres, il croisa ses bras contre son torse, hochant doucement la tête avant de se tourner vers Yuto. « Putain, ça a l'air vraiment cool, je savait que le mec disait pas des conneries ! »... Sérieusement ? Avec ces types dix fois plus baraqués qu'eux avec des têtes de malade et ces filles un peu sales qui se déhanchaient, il trouvait ça cool ? Bon, peut-être qu'il ne voyait que ses seins qui se mouvaient librement. Le principal. Gaiement, il attrapa le bras de Yuto pour l'emmener davantage à l'intérieur. Une belle soirée s'annonçait.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 22 Mar - 20:44
†[/color]Toujours trouver des excuses était parfois fatiguant. Yuto savait qu'il s'agissait d'un point crucial dans sa tentative d'évader à un quotidien qui l'oppressait, alors il faisait de son mieux, mais il lui était déjà arrivé d'espérer que son père ne fasse plus long feu. Une pensée nocive, certes, qu'aucun enfant ne devrait avoir, mais qui traversait l'esprit de l'héritier à chaque fois que son regard croisait par hasard celui de son père. Mais était-il venu pour songer à son très cher père? Certainement pas.

« Le meilleur bar de Tokyo, hein? »

Sans se faire prier, Yuto avait donc commencé à suivre son camarade, riant un peu à son commentaire. La comparaison était assez particulière, comme le frère de son ami, en vérité. Quant à savoir si c'était véritablement le meilleur bar de Tokyo, ce n'était pas important. Tant qu'il pouvait boire, s'amuser, devenir cet autre qu'il ne pouvait être lorsqu'il se trouvait à l'université, ça l'arrangeait totalement.

« Ton frère te fait souvent des coups comme ça? » S'enquit-il en un rire. « Je comprendrai jamais ta famille. »

Il aurait peut-être du avoir de plus hauts critères, mais ça ne le dérangeait pas de découvrir de nouveaux endroits. Tant qu'il ne finissait pas à la une des journaux pour avoir été stupide au point de se faire prendre, c'était le principal. Pauvre père qui ne se doutait de rien. Ces soirées étaient un véritable doigt levé à son adresse, et Yuto adorait ça.

D'ailleurs, quand ils arrivèrent au fameux bar dont son meilleur ami vantait les mérites, il ne fut que trop heureux. C'était un endroit assez glauque, quand on y regardait bien, mais cela possédait un certain attrait à ses yeux. Il aimait cette ambiance sombre, un peu dérangée, presque toxique. Yuto détaillait les lieux du regard, souriant un peu, plus pour lui-même que par réelle joie, quand son meilleur ami le tira à l'intérieur: il avait raison.

Son regard s'attarda sur le corps des femmes qui dansaient à moitié nue, sans qu'il ne se gêne vraiment. On ne pouvait pas apprécier leurs formes sous un tailleur, c'était bien trop strict, bien trop sage. Il aurait pu s'en vouloir de profiter ainsi de la vue, mais il n'allait pas abuser pour l'instant et passer pour un pervers. C'était tellement mal vu.

Évidemment, alors qu'ils pénétraient dans ce bâtiment un peu trop insalubre pour être honnête, Yuto ne put pas s'empêcher de penser que, s'il était vu dans un tel endroit, les choses risquaient d'assez mal se passer du côté des Hashimoto. D'un autre côté, il n'avait pas envie de s'arrêter de vivre pour le bien-être des affaires de ce géniteur. Il ne devait pas contrôler le moindre aspect de sa vie; il était grand, désormais, et parfaitement capable de prendre ses propres décisions.

« Tu crois qu'ils sont vrais? » Un rire lui échappa et qu'il chercha des yeux un endroit où se poser avec son ami. « Je parie sur des faux. »

Des poitrines comme celle-là, il n'en avait pas vu beaucoup, et la plus belle qu'il ait vu restait sans conteste celle d'Airi. Penser à elle maintenant était comme se souvenir de la mort d'un chaton au milieu d'un banquet joyeux, mais il n'avait pu s'en empêcher. Encore.
 


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Ce message a été posté Ven 25 Mar - 15:26
Outfit  Pour savoir si quelque chose était dangereux, Satoshi se posait une question très simple : est-ce qu'il voudrait que ses frères le fassent ou aillent dans tel endroit ? Si la réponse était non, c'était que ça l'était. Pour ce bar, la réponse était clairement non. Il ne voudrait pas que Kwan Sun et Hideyoshi mettent les pieds dans ce genre d'endroit mais là, c'était différent. Yuto et lui étaient moins stupides, déjà, et plus adultes, ça devrait aller. Y avait des mecs chelous qui avaient l'air d'avoir envie de les tuer, mais il ne s'y accommodait pas, au fond, il était sûre que c'était des types sympas, ils allaient faire quoi ? Les tuer ? Mais non.

Bon, y a des chances que ce soit des yakuzas ou des conneries du genre mais ça non plus, ça ne lui venait pas à l'esprit, le seul truc qui captait son attention, c'était les filles qui dansaient et leurs seins qui bougeaient. Incroyable, fascinant, parfait. Il avait envie de toucher, ils avaient l'air tellement gonflé, que ça l'intriguait, comme un gosse qui veut tester les nouvelles matières. Pour voir s'ils étaient vrais, Satoshi devait les fixer longuement, évidemment, finissant par doucement secouer la tête.

« J'sais pas, y en a sûrement, genre là-bas, elle a une petite taille, mais celle là, avec les cheveux roux, y'a que dalle, même moi j'en ai plus. » Bon, il abusait un peu. « Faudrait que je touche pour comparer. J'irais lui demander après. » Oui, elle allait sûrement être ravie que tu lui demander si tu pouvais lui tripoter la poitrine.

Mais il verra ça plus tard. À la place, il s'installa à une des tables, souriant légèrement à Yuto. Faudrait qu'il lui raconte sa plus belle réussite, se faire sucer pour un menu bigmac, mais il attendra plus tard. Parce que c'était un peu une lycéenne pas terminée qui l'avait fait, mais peu importe, Yuto était bizarre alors il allait forcément comprendre.

« Tu bois quoi ? On fait un deal. Tu paies, et moi, je reste là, mignon comme jamais, à faire une belle déco. » Appuyant ses paroles, il forma un V avec ses mains autour de son visage, bougeant ses doigts avec son air le plus innocent. « J'suis un peu à la desh ce weekend, Sunnie a volé un vibro dans un magasin, j'ai du payer une amende. Genre, il savait même pas que c'était un vibro. » Un long silence, consterné, il regarda Yuto comme s'il avait réponse à tout. « Pourquoi il est con, comme ça ? » Non, mais c'était à se demander s'il avait toutes ses cases. « J'prendrai un whisky-coca, pour me remettre. » Oui, parce que, pauvre amour, il avait besoin d'une solution miracle pour se remettre sur pied.


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Ce message a été posté Ven 25 Mar - 23:37
†C’était malsain, quand même, regarder la poitrine des filles qui s’agitaient sous ses yeux, mais ça lui plaisait. Ça lui plaisait même un peu trop, à vrai dire, mais Yuto n’avait pas envie d’arrêter, c’était tellement mieux comme ça. Il sourit d’ailleurs un peu à la réponse de son meilleur ami, jetant un coup d’œil dans la direction qu’il indiquait alors qu’un rire lui venait.

« J’suis sûr qu’elle sera ravie que tu la tâtes. » Lança-t-il avec une ironie amusée.

Il aimait bien lancer de petites piques à son meilleur ami. D’ailleurs, ce n’en étaient pas vraiment. Satoshi avait un physique avantageux. Certes, pas autant que le sien, mais il n’était pas moche pour autant. Si tout le monde était aussi beau que lui, Yuto Hashimoto, le monde courait à sa perte. Ça valait aussi pour le narcissisme, d’ailleurs. Laissant ses yeux s’attarder un peu plus longtemps sur le corps des danseuses, il s’installa à une table avec Satoshi. Il fallait qu’il arrête, allez. Maintenant.

« La même chose que toi, j’ai la flemme de choisir. » Il rit ensuite, entendant le fameux ‘deal’. « Comme d’hab, en clair ? » Ses doigts atterrirent sur le haut du crâne de son meilleur ami alors qu’il levait les yeux au ciel. « Quand tu te décides à éduquer tes frères, histoire de pouvoir me payer un verre ? »

C’était vraiment le plus important, qu’il lui paie un verre ? Évidemment, ça ne l’était pas, mais Yuto ne put s’empêcher de rire au commentaire que fit Satoshi. Ses frères semblaient vraiment avoir un souci, parfois il se demandait comment ils faisaient pour être aussi con. Enfin, comment pouvaient-ils être aussi con et avoir un aîné plus malin ? Pendant un instant, il réfléchit un peu, se faisant la réflexion que Satoshi n’était peut-être pas tellement plus malin, mais ça ne changeait rien, il l’appréciait comme ça. S’il avait été plus sérieux, ça n’aurait pas été pareil. Il se serait ennuyé.

« Si faut ils le font exprès. »

Une fois qu’il avait appris le choix de son ami, Yuto se redressa et chercha rapidement un peu d’argent qu’il avait emporté – peu, car avec lui, toute somme raisonnable d’argent était « peu » - et se dirigea vers le bar pour y commander les boissons, commandant deux whisky-coca avant de les ramener vers la table où il s’installa de nouveau, déposant le verre devant son meilleur ami.

« Voilà mademoiselle ! »

Il ricana un peu, fier de ses propos, avant de s’écraser au fond de son siège et de prendre une gorgée de sa boisson, profitant de la saveur de l’alcool. C’était mille fois meilleur que ce putain de champagne qu’ils servaient chez lui, putain.

« Il est pas mauvais, ça va. » Monsieur jugeait toujours, après tout, il jugeait tout, en plus. Mais son regard s’était déjà à nouveau perdu sur les danseuses, tandis qu’il reportait le verre à ses lèvres. « Elles sont quand même bonnes, vraies ou pas. Tu crois qu’elles coutent cher ? »

Il se faisait de petites réflexions comme ça, au cas où… Oh, il n’avait pas forcément envie d’en louer une, mais sait-on jamais. C’était bientôt son anniversaire, après tout.



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Ce message a été posté Ven 1 Avr - 22:34
Outfit  
Éduquer ses frères, c'était compliqué, surtout quand on avait nous-mêmes jamais eu d'éducation. Satoshi avait toujours du se débrouiller pour démêler ce qui était bon de ce qui était mauvais, juger si une action pouvait porter préjudice ou non, on ne lui avait jamais appris. Il avait essayé de le définir par lui-même et à son sens, il y était arrivé, il savait qu'il ne devait pas voler, qu'il ne devait pas faire de mal à qui que ce soit, qu'il y avait des valeurs morales. En somme, savoir tout ça l'empêchait de se montrer plus bizarre qu'il ne l'était déjà. Et il avait beau essayer d'enseigner cela à ses petits-frères, ils ne semblaient pas comprendre. S'il expliquait tout cela à Yuto, il y avait fort à parier qu'il ne comprenne pas non plus.


« T'as vraiment aucune personnalité, j'ai toujours su que j'étais ton modèle. » Haussant les épaules, il prit un air légèrement hautain. « T'as pas besoin que je te paie de verres. »

Il chiait des billets de 1000 yens et en bouffaient de 10 000 au petit déjeuner, il n'allait pas l'emmerder en lui demandant de lui payer un verre. Bon, certes, Satoshi donnait l'air de profiter de lui, mais c'était de bonne guere et toujours avec amour, parce que Yuto, de base, il l'appréciait parce qu'il était con, pas pour l'argent qu'il avait. Il le trouvait vraiment bizarre, mais il aimait bien ce petit côté bizarre qu'il avait, ça faisait son charme.

« Si seulement. » Satoshi voudrait de tout son coeur qu'ils le fassent exprès, ça voudrait dire que tout chez eux n'était pas perdu, mais honnêtement, il n'y croyait plus. Depuis bien longtemps, il n'avait plus d'espoir.

Son verre face à lui, il ne fit pas son outrée quand Yuto l'appela Mademoiselle. Il l'appelait comme il voulait, tant qu'il payait, le deal était acceptable. "Mercii ~" Attrapant son verre, il le porta à ses lèvres sans attendre. Ah, parfait. Il avait l'impression que cette douce sensation de brûlure lui avait terriblement manqué. Il faisait à peine attention à ce que disait Yuto, relevant les yeux vers les filles qui dansaient.

« Tu te soucis du prix depuis quand ? » Son rire s'était fait un peu moqueur alors qu'il les regardait plus sérieusement. « Pas cher, mais y a sûrement plus à faire avec des meufs comme ça que celles dans des trucs de luxe. » Plus libérées, moins coincées. « Tu deviens tellement désespéré que tu dois payer pour te trouver un truc à pécho ? Même à moi, tu me fais de la peine. » Ouais, même à lui. Pour dire. Prenant une nouvelle gorgée de boisson, il se redressa, l'air ahuri. « Oh putain, je t'ai pas raconté ! Une fille m'a sucé pour un menu bigmac. J'te jure. Elle avait pas de fric, alors pour plaisanter je lui ai dit de passer sous le comptoir, ben elle l'a fait. Et Totoro a rien capté. » Ce qui était désolant, il aurait voulu voir Totoro rager, un peu.


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Ce message a été posté Lun 4 Avr - 19:42
† « T’as raison, mais pour la forme. »

Payer des verres à Satoshi ne le dérangeait pas le moins du monde. Il avait l’argent, il avait les moyens de s’acheter une maison comptant s’il le voulait, alors qu’est-ce que ça pouvait lui faire de lui offrir à boire ? Cet argent, qui pour l’instant appartenait à son père, serait le sien un jour, et plus personne ne pourrait l’empêcher de faire ce qu’il souhaitait. C’était tout ce dont il rêvait actuellement, une sorte de crise d’adolescence tardive.

Quelques instants plus tard, Yuto était revenu vers Satoshi avec les verres, n’attendant pas bien longtemps avant d’entamer le sien, satisfait de constater que l’alcool n’avait rien perdu de sa saveur au cours des semaines qu’il avait passées chez lui, à aider son père dans les affaires sans pouvoir vraiment s’évader. Il avait besoin de petites libérations insignifiantes comme celle-là, de petites soupapes de sûreté.

« C’est juste de la curiosité. » Répondit-il en riant un peu. Le prix, il s’en moquait totalement. « C’est pas faux. » De toute façon, il n’avait jamais payé pour ce genre de choses. « Même désespéré j’irais pas jusqu’à payer pour ça. »

Non, en fait, c’était les femmes qui devaient payer pour toucher au corps de Hashimoto Yuto. Il n’avait pas vraiment envie de chopper une infection en couchant avec une femme qui en voyait toutes les nuits. Bon, il n’était pas mieux lorsqu’il rencontrait une fille un peu trop chaude en soirée, mais c’était moins risqué à ses yeux. En général, celles-là étaient un peu plus sélectives, c’était pas le boulot. Comme cette fille à la piscine.

Il s’apprêtait à avaler une nouvelle gorgée de soda quand il entendit l’annonce de Satoshi. Pour le coup, oui, c’était surprenant. Sucer pour un bigmac. Il avait bien entendu ? À peine avait-il analysé le contenu de cette phrase que Yuto fut pris d’un véritable fou rire. C’était ridicule, vraiment.

« Mec, t’aurais pas pu m’inventer une autre couille pour me faire croire que t’as une vie sexuelle ? »

De loin, c’était la meilleure qu’il ait pu lui inventer, mais il n’y croyait pas. Dans son petit monde de riche, il semblait parfois difficile qu’une personne ait de problèmes d’argent au point de se résoudre à un acte de ce genre. Alors non, il ne concevait pas que l’histoire de Satoshi puisse être vraie et son rire était presque inévitable.

D’un autre côté, n’avait-il pas eu son tour également, assez récemment ? Une fois ressaisi, il ne parvint pas à effacer ce sourire amusé alors qu’il repensait à sa propre aventure récente, dans la piscine de la RPS. C’était certainement la situation la plus particulière dans laquelle il l’avait faite. Il prit finalement une gorgée de sa boisson, souriant un peu plus à l’adresse de Satoshi.

« Admettons que c’est vrai, elle était douée ? »

Si c’était à la hauteur du prix du menu bigmac, ça devait pas être incroyable non plus, mais il était curieux. Après tout, si c’était vrai, ça pouvait être encore drôle.


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Ce message a été posté Jeu 14 Avr - 11:34
Outfit  Si encore Yuto était moche, peut-être qu'il aurait pu comprendre qu'il s'intéresse aux prix des prostituées ou des stripteaseuse. Qu'on soit claire, personne ne respectait plus ces femmes que Satoshi. Enfin, les prostituées. On oubliait pas d'où on venait et il était le seul à le savoir, donc il faisait de son mieux pour ne pas se montrer un peu trop attentionné envers elle. Le métier de sa feu mère, ce n'était pas forcément quelque chose qu'on racontait à tous le monde, mais à part à ses frères, ce n'était pas quelque chose qu'il cacherait. Personne ne lui avait jamais demandé, donc il n'avait tout simplement pas besoin d'en parler.

Cependant, il allait éviter de trop continuer sur ce sujet puisqu'il n'avait pas vraiment envie de penser à sa famille, que ça soit sa mère ou ses frères. Il avait essayé de raconter un épisode de vie à Yuto, mais ce dernier ne semblait pas le croire, ce qui pourrait presque vexer le Coréen. Comme s'il irait inventer un truc comme ça. Lui. Vraiment. Il devait penser à changer d'amis, Ryoma l'aurait cru, Ryoma le croyait toujours. Ryoma l'aimait. Pour de vrai.

« Mais... C'est vrai. » Ses sourcils s'étaient froncés tandis qu'une mine renfrognée se glissa sur son visage. Plus que vrai. Et en y repensant, il était sans doute aussi mal à l'aise qu'excitée. Ce qui donnait quand même un sentiment un peu bizarre. « Depuis quand je raconte des conneries sur ça ? »

Parce que la vie sexuelle satoshienne, c'était un peu cet objet qu'on aimait vraiment auparavant. On y pense souvent, mais on y a plus accès. Tristesse. Terminant son verre, il afficha une petite grimace avant de poser son verre. Il avait envie de lui décrire un peu mais il se disait que Yuto n'avait pas vraiment besoin de savoir, il s'était déjà amusé à tout décrire à Totoro. Qui ne l'avait pas cru non plus sous prétexte qu'il n'était pas loin, qu'il aurait vu. Mais ce type ne voyait rien, c'était affreux

« Ouais elle était douée. Elle a le même âge que Hideyoshi, c'est ça qui est flippant un peu. Elle est bizarre. » Faudrait vraiment qu'il arrête de se permettre de dire que les gens étaient bizarres quand il abusait lui même de bizarreries. « Pour une fois que bosser chez macdo a des avantages, tu devrais me croire ! »

Il ne pouvait pas comprendre, oui, c'était certain, Yuto n'avait jamais connu ce genre de job, mais ce n'était pas pour autant que ce genre de trucs arrivaient souvent, bien au contraire ! Et quelque part, tant mieux, sinon il serait encore plus mort en fin de poste.


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Ce message a été posté Dim 17 Avr - 10:07
† Même après avoir entendu l’explication assez folle de son ami, Yuto peinait à croire à la véracité de l’information qu’il venait de lui donner. Se faire sucer pour un menu bigmac, ça lui semblait tellement énorme qu’il n’avait pas envie d’y croire, mais d’un autre côté, il savait que Satoshi aurait pu ne pas croire à son histoire de piscine, s’il était venu à en parler. Qui aurait pu soupçonner Yuto Hashimoto, fils d’un grand chef d’entreprise, de commettre le pécher de chair dans la piscine de son école ? Impensable. Complètement fou. Et pourtant, c’était arrivé. Il sourit un peu à cette idée, prêtant l’oreille à Satoshi qui poursuivait sa défense.

« Il y a un début à tout. » répondit-il, malicieusement, alors qu’un sourire venait étirer ses lèvres. « Puis ça voudrait dire que cette fille n’a pas trop de respect. »

Que ça soit pour elle-même ou pour les autres, d’ailleurs, mais il préféra ne pas continuer. Il avait un peu de mal à imaginer une fille prête à s’agenouiller pour un peu de nourriture. Après, il ne vivait pas dans un monde de bisounours, il savait que certaines personnes avaient de véritables problèmes d’argent, mais à ce point… Non, c’était juste bizarre.

« T’aurais pas du accepter. » reprit-il finalement. Il faisait une véritable fixette sur son frère, décidément. « Va savoir pourquoi, ça m’encourage pas à aller bosser chez macdo pour autant. »

Puer la frite et supporter le manque d’amabilité de personnes trop pressées, ce n’était pas son truc. Il n’avait jamais apprécié l’ambiance de ce genre d’endroits, même s’il passait un bon nombre de ses soirées en compagnie de personnes encore plus étranges que les vendeurs de la chaîne de restauration et que l’un de ces vendeurs était son meilleur ami. Non, vraiment, il ne voyait rien pour le motiver.

« T’as demandé son numéro, au moins ? » demanda-t-il finalement, riant de sa propre bêtise. « Quitte à faire une bonne affaire, autant continuer, non ? »

Il leva ensuite son verre et le vida, ne laissant que les glaçons, à moitié fondus, s’entrechoquer doucement au fond alors qu’il le reposait sur le comptoir. L’alcool lui faisait du bien lorsqu’il sortait, même s’il devait se montrer raisonnable afin de ne pas éveiller les soupçons de son père, au moment où il rentrait à la maison. Par chance, il n’avait encore jamais croisé son chemin en étant un peu trop éméché. Il faudrait qu’il prenne garde à ne pas boire de trop, ce soir encore, afin de ne pas s’attirer les foudre de son géniteur qui, il n’en doutait pas le moins du monde, comprendrait rapidement qu’il n’était pas resté à la maison durant la nuit.


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Ce message a été posté Mar 3 Mai - 17:24
Outfit  Non, c'est vrai que Yuzu n'avait pas trop de respect, et ça le choquait un peu, une fille comme ça. Ou un homme comme ça, d'ailleurs. Après, il savait que c'était tout l'inverse de lui, il n'était pas très entreprenant, il osait à peine parler à quelqu'un qui lui plaisait et quand il y arrivait n'importe quoi. Comme avec Suki, par exemple. S'il avait plus d'assurance, peut-être qu'il aurait déjà pu arriver à ses fins avec elle, mais malheureusement, il n'arrivait tout simplement à rien, et c'était terriblement triste.

Ne pas accepter ? Sans doute qu'il aurait refusé s'il avait pu voir venir, mais il n'avait vraiment saisi la situation que lorsqu'elle avait son sexe dans sa bouche. Incroyable. Il allait avoir vingt-trois ans et une lycéenne était plus forte que lui, à ce stade là, ça lui faisait presque de la peine.

« Bah... J'ai pas trop eu le temps de refuser. » Il n'était pas non plus désespéré au point de vraiment demander à quelqu'un de se prostituer pour avoir à bouffer. Mais au final, ce qui était fait était fait et il ne pouvait pas revenir en arrière ou changer les choses. Pour quoi faire, de toute façon ? « Si j'étais à ta place, je m'amuserais pas à aller bosser là-bas non plus. »

Satoshi sourit un peu, haussant les épaules. Yuto avait plus d'argent actuellement que le Coréen en aura dans toute sa vie, alors forcément. Il n'était pas vraiment jaloux de son ami pour autant. C'était différent, ce n'était pas la même vie. La sienne était plus libre, même s'il devait en permanence se battre pour sortir la tête de l'eau.

« J'ai son numéro oui. Mais je compte pas la rappeler ou la revoir, sauf si c'est elle qui le fait. » Ses lèvres se pincèrent et il regarda autour d'eux avant de saisir son verre. « Mais j'ai plus envie de parler de tout ça pour l'instant. »

Mal à l'aise ? Non, pas vraiment, mais il doutait que le sujet était assez intéressant pour passer la soirée dessus.


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Ce message a été posté Ven 13 Mai - 14:20
† Pas eu le temps de refuser ? Mais cette meuf était une allemande bouffeuse de curry wurst ou bien c’était juste Satoshi qui était un peu mollasson ? Les lèvres de l’héritier se déformèrent en un rictus amusé. Il avait la chance d’être né dans une famille fortunée, mais cette chance, bien que grande, était malheureusement accompagnée d’un père exécrable et d’un mode de vie exigeant. Yuto avait parfaitement conscience de la « classe » à laquelle il appartenait. Il ne pouvait pas se comporter comme n’importe qui et aller commander un hamburger dans un fast-food. Cela ne l’empêchait évidemment pas de le faire. Il aimait trop les petits espaces de liberté qu’il s’aménageait pour les abandonner comme ça.

« Si j’avais eu un frère, ça serait toi. »

Mais il n’en avait pas. Triste. Au final, l’étudiant ne s’en plaignait pas, ça faisait plus de chances d’hériter de l’entreprise si son père venait à mourir. Dommage qu’il se fasse attendre, celui-là. Avec un peu de chance, l’année suivante ? C’était ce qu’il se répétait tout le temps lorsqu’il était question de Seitô, comme une prière silencieuse qu’il espérait voir se réaliser un jour. C’était le seul moyen d’être libéré de tout ce qui l’oppressait depuis des années. De la culpabilité qu’il ressentait lorsqu’il était comparé à son père, en ayant connaissance de ses pratiques et de tout ce qu’il faisait.

« Vraiment ? » Il prit une gorgée de sa boisson, essayant de comprendre son meilleur ami. « Mais si elle était douée, tu devrais. » Ouais, bon, on sait pas où ça a traîné, comme on dit, mais est-ce qu’il s’en foutait ? Un peu. Il soupira malgré tout, comme Satoshi lui avait demandé de changer de sujet. « Enfin. Je dis ça, mais moi j’ai pas pensé à prendre le numéro de la dernière meuf avec qui j’ai baisé. »

L’élégance, la grâce. C’est bon, ils n’étaient pas en train de prendre un thé en compagnie de son père qui aurait plissé le nez en l’entendant parler comme ça. Là, il aurait pu le crier haut et fort, il s’en branlait de ce que ce connard pensait. Ils étaient dans un petit bar paumé, personne ne le connaissait.

« Pourtant c’était cool. Dans la piscine de la fac. »

Merci du détail, c’était nécessaire. Il rit en prenant une autre gorgée de boisson, un peu trop satisfait.


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Ce message a été posté Jeu 9 Juin - 20:44
Outfit  Si j'avais un frère, ce serait toi. La phrase lui fit sans doute un peu trop plaisir et Satoshi sourit comme un idiot en regardant Yuto installé à côté de lui. Il aurait aimé l'avoir comme petit frère aussi. Il aurait été moins con que les deux autres. Bon, il aimait Hideyoshi et Kwan Sun de tout son coeur, vraiment, mais parfois, c'était compliqué à gérer.

Pour Yuzu, c'était compliqué. Elle était au lycée, et quelque part, il trouvait ça malsain. Pas de coucher une lycéenne, non. Juste Yuzu. Quelque chose n'allait pas tout à fait chez elle, et ça l'intriguait autant que ça l'inquiétait en réalité. Satoshi ne savait pas trop comment expliquer, il doutait que Yuto puisse réellement comprendre où il voulait en venir.

« Des bonnes suceuses, y en a partout tu sais. » C'est con, c'est comme manger une barre de chocolat et plus jamais mangé aucune autre juste parce que celle-ci était bonne.

Un air compatissant se plaça sur son visage en entendant les regrets de son ami. Oui, ça lui était déjà arrivé... Bon, non, pas vraiment. Les coups d'un soir, ce n'était pas son truc. En fait, ça pourrait l'être, s'il savait vraiment comment s'y prendre.

« Dans la piscine de la fac ? T'es sérieux ? » Il avait le droit de douter à son tour. « Genre, toi ? » Le mec qui faisait le mur à 22 ans de peur que son père le chope entrain de faire une connerie ? Il n'allait pas le dire comme ça, il ne voulait pas le vexer. « Quand ? » Comment, pourquoi ? Il ne lui mentait pas, si ?


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Ce message a été posté Jeu 23 Juin - 23:49
† Satoshi était bizarre. Certes, Yuto savait qu’il n’était pas forcément mieux, mais il considérait cela plus normal, puisqu’il était concerné. Il n’avait jamais demandé à avoir une famille comme la sienne, à naître aussi riche et obligé à obéir à tout un tas de règles. Dans tous les cas, il appréciait énormément son ami, même s’il était parfois peu doué pour le démontrer et qu’il se comportait comme un petit fils à papa totalement con. Le bord de ses yeux se plissa doucement alors qu’il riait, en haussant les épaules au commentaire du Ronaldien.

« Ouais, pas faux. »

Il s’en foutait un peu, ça. Il n’avait pas l’occasion de trouver vingt-mille meufs et de toutes les tester, non plus. C’était mieux comme il faisait là, une fois, de temps à autre, lorsque la chance se présentait. Et qu’il était fier en lui annonçant qu’il avait pris une inconnue dans la piscine. Fier comme un enfant qui venait de monter son premier château de sable et le racontait à ses parents, la gorge enflée d’orgueil ; son sourire satisfait en disait long.

« Oui, moi. Tu me prends pour qui ? »

C’était arrivé si vite qu’il n’avait pas tout compris lui-même, mais il s’en moquait bien. Ce qui comptait, c’est qu’il s’était amusé. Il avait surtout été très con, il aurait pu chopper quelque chose de malsain, mais ça ne lui avait traversé l’esprit qu’une fois qu’il était rentré chez lui. Tant pis. Il survivrait bien, de toute façon. Il était un Hashimoto, ce n’était pas pour rien. Son père ne pouvait pas être aussi con sans être protégé par une quelconque force supérieure.

« Il y a pas trop longtemps, pendant la nuit. »

S’il avait aimé, c’était peut-être parce qu’il n’avait plus rien fait depuis longtemps à cause de l’enculé qui lui servait de père et organisait toujours des rendez-vous au dernier moment. À force, il se demandait combien de temps cet idiot mettrait à lui trouver une femme. Un omiai, la pire chose qui aurait pu lui arriver, certainement. Il avait tellement envie de vomir à cette idée. Il reprit une gorgée de sa boisson, réprimant un rire.

« Elle m’a dit qu’elle allait souvent là-bas, qu’on se recroiserait peut-être. »

Et ça, ça flattait un peu trop sa fierté virile. Il ne pouvait s’en empêcher. Il laissa son regard voyager sur la pièce un instant avant de rire.

« Pourquoi tu me crois jamais ? C’est pas parce que j’ai une bite en or que je peux pas m’en servir. »

On allait l’alcool là ? Si Monsieur Hashimoto en venait à parler ouvertement de son membre, il avait tout intérêt à surveiller ses consommations. Il n’avait pas bu grand-chose, pourtant. Ah, le confort d’être éloigné de toutes les conneries de son géniteur.


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Ce message a été posté Mar 12 Juil - 23:21
Outfit  Satoshi avait été offusqué que Yuto ne croit pas son histoire de pipe au Mcdo et là, il faisait exactement pareil. Il faut dire que Yuto n'était pas forcément du genre coincé, mais qu'il faisait tellement attention à sa réputation. Sur ce plan, le Coréen se trouvait chanceux. Il avait toujours eu une mauvaise réputation, la famille bizarre, la famille à problème, alors au final, ça ne pouvait jamais être pire, il ne risquait pas plus. Levant la main en guise de réponse pour ne pas s'enfoncer plus, il sourit simplement au plus jeune.

Pendant la nuit. Oui, forcément. Pendant le jour, il n'aurait pas osé, n'est-ce pas. On y revenait. Satoshi se moquait un peu, mais au fond, il n'aurait sûrement pas osé. Yuzu l'avait un peu pris par surprise au Macdo mais là, c'était risqué ses études et en dehors de ses frères, c'était le plus important.

« Et du coup, tu passes ton temps à faire des longueurs en attendant qu'elle revienne pour pouvoir recommencer ? »

Un petit sourire amusé orna les lèvres de l'étudiant en fixant son ami. Il l'imaginait bien, dans son petit maillot, à attendre. Bon, cela dit; Yuto n'était pas moche, il pouvait aisément se taper qui il voulait, il n'avait pas besoin d'attendre au bord d'une piscine.

« Je remets pas en doute tes capacités à utilisé ta bite, Yuto-kun... » Un sourire définitivement moqueur se glissa sur son visage. « C'est juste que tu fais le pont pour venir dans un bar, alors bon... »

Oui, sa vie n'était pas facile, il le savait bien, inutile d'en rajouter une couche. Mais c'était ça, l'amitié, s'en mettre mutuellement plein la gueule, avec amour.

« En tout cas, j'espère qu'elle reviendra. Et rappelle moi de plus jamais aller à la piscine là-bas. »

A son souvenir, il n'y avait jamais mis les pieds, mais dans sa folie, ça pourrait lui prendre un jour et il saura que non... Définitivement, non.


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Ce message a été posté Dim 17 Juil - 15:59
† Ah, il avait bien envie de rire, pour le coup. Ce pauvre Satoshi ne le croyait pas. Il fut presque trop heureux de le voir abandonner le combat, sachant qu’il n’était de toute façon pas en train de mentir. Pourquoi, après tout ? Parfois il se demandait comment il pouvait encore supporter de faire semblant de rien en présence de son père : c’était juste ridicule à ce point. Le pire, c’était qu’il en avait conscience et essayait d’éviter de toujours recommencer à obéir, à être sage. En général il s’y prenait plutôt bien. Le reste du temps, par contre, cela devenait plus compliqué et il avait tendance à se perdre un peu. Faut dire qu’éviter les rendez-vous programmés par Seito était une véritable prouesse et qu’il n’avait, malheureusement, pas toujours d’excuse valable.

« Non, j’ai mieux à foutre que ça. »

Ça lui avait surtout fait du bien sur le moment, mais il préférait encore y aller pour simplement faire du sport et se détendre. S’il voulait se taper quelqu’un, il préférait encore le faire en soirée, tranquillement. Au moins, dans ces conditions, il avait un peu plus de chance de voir à quoi ressemblait la personne en face. Si ça tombe, cette meuf de la piscine, elle était moche.

« Je fais le mur, ouais, mais je pourrais racheter le café si j’en avais envie. »

Il marmonnait un peu, mais il savait que c’était vrai. Il était obligé d’agir comme un enfant rebelle, de s’enfuir de chez lui en se dissimulant comme un idiot pour aller boire un verre… La piscine de l’université, c’était déjà différent, c’était un endroit « neutre ». Il n’allait pas avoir une mauvaise réputation parce qu’on l’avait croisé sur le campus à minuit. Ici, par contre, dans un bar avec des poitrines qui dansaient un peu trop librement…

« J’suis plus allé là-bas depuis. » Qu’il était con, Satoshi, il tapota sa cuisse en riant un peu. « Tu sais nager, toi ? »

Non, parce qu’il l’imaginait plutôt avec une magnifique bouée autour de la taille et de petits brassards trop mignons, sur le moment. Splendide ! L’amitié, les blagues nulles, c’était donnant-donnant.


Anonymous
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Ce message a été posté Lun 1 Aoû - 19:03
Outfit Il avait fait le mur mais il pourrait racheter le café s'il voulait. Oui, intéressant. Satoshi ricana un peu, loin de lui l'envie de se moquer mais il ne pouvait pas vraiment se retenir. Yuto était mignon, vraiment. Adorable, on ne se le disait jamais assez. Doucement, il lui tapota le sommet du crâne. Pauvre enfant.

« T'es chou. »

Il aurait fait un bon membre de boysband dans la kpop, le mignon petit énervé qu'on avait envie de poupouter du soir au lendemain. Le gosse de riche énervé mais mignon parce que inoffencif. Voilà. Tout Yuto. On l'oubliait presque.

Pour en revenir à la piscine, Satoshi haussa les épaules. Il la reverra peut-être un jour, qu'il soit patient un peu. Sa question le laissa un peu perplexe et il tourna sa tête vers lui, le fixant quelques secondes avant de hausser les épaules.

« Non, on m'a jamais appris. » Son frère ne l'avait jamais emmené, et il ne le laissait pas non plus aller à la piscine avec l'école, donc il ne savait pas nager. Et il avait une clair phobie de se noyer quand il approchait trop près d'un bassin. Tomber et ne plus pouvoir sortir. « Un dernier verre et on y va ? »

Vif changement de sujet, inutile d'y passer des heures non plus. Souriant à Yuto, il servit de nouveaux verres, son regard suivant distraitement les seins d'une des danseuses.


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