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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 20:41
Tenue  Le soleil se couchait sur la péninsule japonaise. C’était une sorte de journée qui débutait pour lui. Il vivait plus la nuit que le jour, son métier le voulait ainsi. Parfois il lui arrivait de vivre les journées complètes sans trop se reposer, mais actuellement il n’avait pas réellement de souci, et ça l’arrangeait. Il détestait, sincèrement, ressentir la fatigue. Un seul moment d’inattention et tout pouvait foirer. Il le savait. Alors il se devait d’avoir les idées claires. Enfilant son costume, il serra lentement sa cravate avant de passer une main dans ses cheveux. Les tirant légèrement en arrière, il se fixa longuement dans le miroir avant de quitter la salle de bains et se servir une whisky. Le buvant cul sec, il posa le verre sèchement sur le comptoir. Sa langue claquant contre son palet, il quitta la demeure avant de partir en direction du lieu de rendez-vous. Endroit qu’il connaissait par cœur, et dont il connaissait bien évidemment le patron. Se garant sur le parking, il quitta son véhicule avant d’entrer. Regardant d’un rapide coup d’œil les gens à l’intérieur, par habitude, il se dirigea vers la salle ou attendait les clients. Entrant sans attendre, il hocha simplement la tête, sans aucun sourire. Refermant la porte derrière lui, il se présenta rapidement. Pas besoin d’éloge, le surnom suffisait. Se posant sur la banquette, face aux clients, il laissa ses hommes parler pour lui, préférant alors écouter que participer. Il n’intervenait que quand quelque chose ne lui convenait pas. Ni plus ni moins. Observant la scène, il tourna légèrement la tête avant de susurrer quelque chose à l’un de ses hommes. Finissant la réunion, il se leva pour passer un coup de fil plus loin dans le couloir. Ce n’était pas les clients les plus intéressants, c’était à venir. Restant une bonne trentaine de minutes au téléphone, il revint s’asseoir dans la salle en discutant avec ses hommes. Il ne lui restait plus qu’à attendre. La porte s’ouvrant bien plus tard, il les regarda entrer, avant de faire signe à la fille qui venait de les amener d’entrer. La regardant longuement, il bougea la tête pour qu’elle vienne s’asseoir à côté de lui. « Reste. » Le ton était doux, neutre, pas sec. Il la faisait rester pour le show. Elle était belle, bien habillée, et avait bien remarqué son client la relooker en entrant. Il fit signe à l’un de ses hommes d’aller chercher d’autres femmes.


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Ce message a été posté Jeu 3 Mar - 23:36
Robe Tandis que le petit orchestre relâchait le dernier accord du morceau One night only de Jennifer Hudson, les projeteurs s’éteignaient et Sōren quitta la scène. Alors qu’elle descendait de scène pour une petite pause, un serveur, petit nouveau particulièrement autoritaire, lui empoigna le bras fermement pour l’arrêter et désigna du menton, les hommes confortablement assis dans l’espace reclus de la vaste salle et qui regardaient déjà dans leur direction, impatient. « Conduis-les à la salle du fond, Amy est retenue. »  Fixant un instant les hommes, elle tourna la tête vers le jeune homme pour le fusiller du regard, ce n’était pas encore l’heure. Attrapant l’une des flûtes posées sur le plateau argenté qu’il tenait, elle bût d’une traite sans même savourer le champagne avant de se diriger vers la table de ces hommes, un sourire aguicheur flottant sur ses lèvres. Pour la énième fois, elle leur servit les mêmes phrases qu’elle offrait telle une automate pour les conduire à l’arrière du bar, vers l’une des salles privées. Seul le claquement de ses talons sur le sol carrelé au rythme de ses pas raisonnait dans les longs couloirs où chaque porte cachait une salle, hormis quelques banalités, rien d’intéressant ne s’échangeait, la prudence était le maître mot. « Veuillez entrer » murmura-t-elle calmement en ouvrant la porte, laissant alors les quatre hommes entrer alors que deux autres faisaient mine d’être retenu par un coup de fil, certainement les gardes du corps. Tout se terminait ici, du moins si elle n’avait pas croisé le regard de celui qui était déjà présent dans la pièce. Le sourire de Sōren s’étira davantage alors qu’elle se mordillait déjà le bout de la langue, pestant intérieurement d’avoir fait l’erreur de lever le regard, et s’avança pour finalement s’asseoir comme ce dernier lui demandait tacitement. C’est mauvais signe, à coup sûr il va me casser les bonbons ce guignol. « Reste. »  Parce qu’elle connaissait cet homme qui n’était nul autre que son voisin, elle le détestait davantage de l’obliger ainsi. Dans ces lieux, elle n’était pas en position de force, bien au contraire, elle devait faire profil bas et servir silencieusement les clients. Si elle n’était pas attachée à ce job, elle aurait refusé. Si son esprit s’imaginait déjà partir, elle était prisonnière de ces lieux malheureusement. « Voulez-vous peut-être que je vous serve un verre ? » demanda-t-elle d’une voix mielleuse, en se penchant légèrement vers l’avant et se tournant vers lui, profitant que ses cheveux détachés bloquent les regard indiscrets, elle lui lançait un regard noir et méprisant.


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Ce message a été posté Ven 11 Mar - 22:41
Tenue Ce genre de soirée, il avait l’habitude de les écouler. Certains préféraient la tranquillité et la discrétion, d’autres préféraient que l’alcool coule à flot et que des femmes soient là. C’était le cas ce soir. Il n’avait pas besoin de faire la demande, il le voyait bien en jetant un simple coup d’œil aux hommes qui venaient d’arriver. S’il se permit de faire rentrer cette fille auprès de lui, et non auprès des hommes c’était pour une seule et unique chose. C’était sa voisine. Du moins l’une de ses voisines. Il la croisait de temps en temps, et détestait ses gosses aussi. Mais ça restait sa voisine. Il n’avait pas mauvais cœur, il ne voulait pas forcément l’impliquer là-dedans. Mais il ne voulait pas pour autant qu’elle soit du côté des autres. « Voulez-vous peut-être que je vous serve un verre ? » Tournant vaguement son regard vers elle, il l’observa longuement, son sourcil s’arquant en la voyant faire sa dure à cuir. Finalement, il aurait mieux fait de ne pas la faire rester. « Non. » Lâcha-t-il en détournant le regard. La porte s’ouvrant, d’autres filles arrivèrent alors mettant un peu plus d’ambiance. Ne parlant pas, restant les jambes croisées, les mains sur le haut de ses cuisses, il fit signe à son sous fifre de sortir un échantillon de drogue. Le donnant au client en face il le laissa goûter. « C’est de la bonne. » Comme s’il allait faire de la mauvaise drogue. « Combien ? » « douze mille le gramme. Deux mille pour toi. » Les sourcils du type se froncèrent. « Trois mille. » « Deux mille. Si tu ramènes des clients et que tu liquides la marchandise en moins de quinze jours le prix passera à quinze mille et tu auras trois milles. » Le silence s’installa dans la pièce, laissant alors certains se regarder dans les yeux, communiquant plus par télépathie qu’autre chose. « Si tu veux pas casse-toi. On a d’autres clients qui attendent pour prendre le marché. » Sortant son paquet de clope, l’enfant fit glisser une barre de nicotine entre ses pulpes et l’alluma. Son regard noir envers le client, il fit signe aux filles d’aller chanter un peu. C’était trop silencieux. Se penchant en avant il attrapa un verre, mettant du whisky dedans, sans glaçon avant de le poser devant sa voisine, puis s’en servit un verre.

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Ce message a été posté Mar 15 Mar - 19:18
Robe Sa main remonte le bras de Sae Hon, frôle avec légèreté son épaule, avant de glisser doucement le long de sa nuque tandis que ses doigts se logent à l’arrière de son oreille pour y faire une légère pression, l’obliger à tourner la tête vers elle, elle qui susurrait voluptueusement dans un souffle au creux de son oreille : « souris un peu, tu donnes l’impression d’avoir besoin d’une pause toilette. » Peut-être franchissait-elle cette fine frontière entre travail et vie privée, après tout n’était-il pas ce voisin étrange qui se servait dans sa cuisine comme si c’était la sienne sous prétexte qu’elle avait laissé la fenêtre ouverte et qu’il avait besoin du poivrier. Peut-être ne faisait-elle que lui traduire cette atmosphère pesante qu’il imposait avec son expression de croque-mort, les filles chantaient et dansaient avec appréhension, c’était comme si elles n’étaient que des meubles animés. Se détachant de lui pour attraper le verre qu’il lui avait servi, inversant étrangement les rôles, elle ne but qu’une petite gorgée avant de reposer le verre et attraper le catalogue de chanson. Si l’une des filles avait opté pour une chanson des Flower, un groupe japonais, Sōren cherchait dans les catégories de chanson étrangère avant de poser le livre entre leurs deux jambes. « Il y a des chansons coréennes, laquelle aimes-tu ? » demanda-t-elle en lui adressant un de ses sourires les plus doux. La japonaise sentit sur elle, le regard inquiet d’une des deux filles mais d’un signe de la tête, elle lui intima de ne pas se préoccuper d’elle. Audacieuse ? Pas vraiment, ce n’était pas le fait qu’elle le connaisse qui faisait qu’elle se permettait de prendre en quelque sorte ses aises avec lui, loin de là, c’était juste dans son caractère. Si elle avait dû servir un autre homme de cette même prestance, elle aurait gardé cette même intégrité, la condition était qu’il fallait qu’il soit un assez gros poisson. Sōren détestait cette seconde partie de son job, elle préférait la scène aux petites pièces où se faisaient de multiples échanges, négociations, où défilaient des trafiquants, du plus petit au plus gros. Jouer les hôtesses était plus que fatiguant pour elle, feindre des sourires et offrir des conversations superficielles, ce n’était pas trop sa tasse de thé. Mais, les salles correspondaient à une partie cruciale de son double job, identifier les dealeurs et surtout remonter la pyramide et Sae Hoon faisait partie de ceux qui pourraient lui donner une piste vers les plus hauts placés.



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Ce message a été posté Ven 18 Mar - 11:33
Tenue « souris un peu, tu donnes l’impression d’avoir besoin d’une pause toilette. » Les dents de l’enfant se serrèrent alors que sa mâchoire se contractait. S’il y avait bien une chose qu’il détestait c’est qu’on le touche de la sorte et surtout qu’on le fasse chier. Il l’avait fait venir pour la vision, pour le show, et elle lui cassait les pieds. Voisine ou pas voisine il avait tout à coup envie de lui foutre un coup de pied au cul et de l’envoyer balader au loin. « Ne refait plus jamais ça. » Il lui lança un regard noir, vraiment très noir. Autant qu’elle s’en aille si elle restait pour faire ça. Un soupire s’échappa d’entre ses lèvres, alors qu’il servait la jeune femme et qu’il se servit un verre aussi. Négocier, parler, tout ça, c’était une habitude. Il devait trouver de nouveaux revendeur, il n’avait pas de réel souci, si la personne n’était pas d’accord avec lui il s’en allait. Si la personne tentait de l’arnaquer, soit il le livrait à la police d’une manière ou d’une autre, soit il finissait six pieds sous terre. Tout dépendait de son humeur et de sa bonté. Les filles se mettant à faire du karaoké, l’enfant profitait du moment alors qu’il vit sa voisine prendre le livre des chansons. « Il y a des chansons coréennes, laquelle aimes-tu ? » Il arqua son sourcil. Pourquoi lui parlait-elle des chansons coréennes ? Il l’observa longuement avant de baisser le regard sur le livre. Peu de monde savait qu’il était coréen. Personne ne connaissait son prénom, son nom, rien, pas même elle, puisque le nom qu’il avait utilisé pour son logement n’était pas le sien. « J’en sais rien, je connais pas. » Il attrapa le livre quand même. Si elle allait chanter, elle lui foutrait la paix. Regardant rapidement les chansons il posa à nouveau le livre entre eux deux. « La troisième en partant du bas là. » il tapota le titre. C’était du bigbang. Pas besoin d’être coréen pour connaitre, ils étaient mondialement connus. Bang, bang, bang. C’était sur toutes les radios. Pinça ses lèvres il tourna le regard vers le client qui se leva en se barrant. Tournant le regard vers un de ses hommes, il fit un signe à ceux-ci, qui se levèrent et quittèrent la pièce à leur tour. Pas besoin de parler, chacun savait ce qu’ils avaient à faire. S’allumant une clope, il resta assis en soupirant, avant de regarder sa voisine. « Tu peux partir si tu veux. Ou rester. Ce qui se passe ici. Reste ici. » De toute façon, une femme avec trente-six mille gosse, à qui pouvait-elle dire ça ? Elle ne semblait pas avoir une vie des plus trépidantes. Et surtout avait l’habitude.


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Ce message a été posté Mer 30 Mar - 21:49
Robe « J’en sais rien, je connais pas. » À présent, elle peinait à le croire, pas après la petite expression pincée qui lui avait échappé tantôt. Après tout, il était maître dans l’art de dissimuler ce qu’il pensait, anéantissant même tout sentiment humain, ne laissant transparaître que la froideur. C’était d’ailleurs ce qui l’avait surprise la première fois qu’elle l’avait rencontré en ces lieux, non pas qu’il passait d’un extrême à l’autre, mais le voir ajuster davantage son masque rendait les choses un peu plus mal à l’aise, et on ne pouvait pas forcément dire qu’elle s’était habituée. « Oh, vraiment ? » demanda-t-elle en se mordillant la lèvre inférieure, trahissant sa surprise et sa confusion. Pour autant, il prit le catalogue pour choisir une chanson, le choix fut quasiment instantané. Il n’avait pas tellement la tête à écouter de Big Bang, plutôt à écouter en boucle la soundtrack du Parrain histoire de trouver inspiration pour son personnage. Sōren lui offrit un sourire amusé avant d’attraper la boîte de commande et commencer à programme la chanson qui se lancerait qu’après que les filles aient terminé leur chanson. Pourtant, elle ne put s’empêcher de suivre du regard le client qui prenait la fuite et les instructions silencieuses de son voisin. «Tu peux partir si tu veux. Ou rester. Ce qui se passe ici. Reste ici. » Son regard glisse vers son interlocuteur tandis qu’elle incline légèrement sa tête sur la droite, feignant alors la surprise, et la curiosité. Dans ce milieu, il valait mieux ne pas trop réfléchir ou alors jouer l’ignorance, une question de survie ou de bon sens. « Reste, pars, reste. Dis-moi simplement de rester, faut te décider » murmura-t-elle en plantant son regard dans le sien, avant d’hausser ses fines épaules, feignant alors d’être à présent exaspérée par son indécision. La chanson allait se terminer, même si les autres filles avaient cessé de chanter le regard rivé vers la porte où avaient disparu le client et les gorilles de Tarzan. « Tu veux peut-être chanter un peu ? On alterne les parties »  déclara-t-elle en lui attrapant la main pour lui donner le micro avant de se lever et se mouvoir au son des basses. Vus a robe, elle se contentait de surtout bouger le haut de son corps, abordant un sourire amusé, contrastant avec celui des autres filles. « Oh ~  oh – oh  ~ Allez ! Y a personne !  Oh ~ »


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Ce message a été posté Ven 1 Avr - 21:05
Tenue « Reste, pars, reste. Dis-moi simplement de rester, faut te décider » Il tourna brièvement le regard vers elle, alors qu’il se maudissait de l’avoir faite venir. Il lui en fallait peu pour le gaver. Surtout lors de son boulot, où il était plus que sérieux. Il ne voulait pas qu’on le prenne pour un pantin et encore moins qu’on se foute de lui, c’est bien pour ça qu’il imposait une image imposante, froide, et légèrement hautaine. Tapotant de ses doigts sur la table en bois, il regarda les filles arrêter de chanter et danser pour s’en aller. Oui, qu’elles dégagent. Le temps que les autres arrivent du moins. Il attrapa son verre pour le remplir à nouveau du liquide orangé et en boire une longue gorgée. « Tu veux peut-être chanter un peu ? On alterne les parties » Baissant son regard, il fixa le micro qu’elle venait de lui donner. Il se demandait, sincèrement, si elle le faisait exprès ou pas. Elle ne pouvait pas rester en place trente secondes sans faire chier ? Elle pouvait chanter toute seule non ? Ou c’était trop demander ? Ses yeux se posèrent sur la jeune femme qui se mit à trémousser, gracieusement devant lui. Au moins, elle ne dansait pas comme une pimbêche pensa-t-il. « Oh ~ oh – oh ~ Allez ! Y a personne ! Oh ~ » Son nez se plissait alors qu’il l’a fixé sans grand intérêt. Un grand raclement de gorge le fit tourner le visage, alors que son sous fifre était là avec les autres clients. Se levant, il coupa la musique avant de faire un signe de main aux hommes de s’installer. « Sers tout le monde. » Il la regardait longuement avant de se rasseoir. Attrapant l’échantillon il le balança au dealer sans un mot le laissant goûter. « Douze mille le gramme. Deux mille pour toi. » Se redressant, les jambes décroisés il posa ses avant-bras dessus en faisant passer son index sur le bord de son verre. « Tu dessers l’arrondissement de Ota ? Si Tu augmentes tes ventes initiales avec notre drogue sur le mois. On te permettra de t’étendre sur l’arrondissement Setagaya. » Il était sérieux. Il comptait bien s’emparer de toute la ville. Même s’il devait se battre contre d’autre dealer et fournisseur. Il n’avait peur de rien. Faisant signe à Soren de venir s’asseoir à ses côtés il posa le plateau de fruit pour qu’elle puisse manger. « Elle est pour le second round ? » L’enfant arqua son sourcil en suivant son regard vers la fille. Sa main se posa sur sa cuisse. « On s’occupe de la drogue. Pas de prostitution, fais gaffe à ce que tu dis. »


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Ce message a été posté Dim 3 Avr - 0:41
Robe  Un sourire moqueur relevant la commissure de ses lèvres, il était difficile de dire si elle se feignait volontairement ou non de remarquer l’apparent agacement du Tarzan en costume sur mesure. Après tout, elle était bien connue pour son entrain et sa simplicité, ce n’était pas un regard assombri et bien noir qui allait la freiner ou l’effrayer, elle faisait toujours comme bon lui semblait. Enfin, elle restait néanmoins prudente, elle se permettait de petits abus que souvent, les gens acceptaient en mettant sur le compte de sa sottise.  « 난 깨어나 까만 밤과 함께 다 들어와 담엔 누구 차례 한 치 앞도 볼 수 없는 막장 게릴라 경배하라 목청이 터지게 » commença-t-elle avec aisance, s’amusant même à imiter le chanteur coréen dans ses mouvements. Non pas qu’elle était particulièrement fan de ce groupe, mais elle ne pouvait pas nier le fait qu’elle lui suivait un peu et puis, son second fils aimait davantage la musique produite par l’industrie de la kpop que de la jpop. « 찌질한 … » Mais la musique se coupa, et elle ne put s’empêcher de feindre grossièrement la surprise, elle allait enfin passer sur la partie qu’elle aimait, bon sang, pourquoi avait-il choisi ce moment pour la couper en plein élan ? Elle avait même oublié de lui laisser le couplet. Sōren ne put s’empêcher d’afficher une mine boudeuse, elle détestait qu’on l’empêcher de terminer un morceau, surtout lorsqu’elle était en plein dedans. « Sers tout le monde » Plissant légèrement des yeux de sorte que seul le coupable remarque son insatisfaction, elle accueillit les nouveaux arrivants avec ce même sourire qu’elle offrait à n’importe qui. Docilement, elle s’exécuta et servit à chacun un verre, ne remplissant celui-ci qu’à moitié pour ensuite y glisser des glaçons même si le plus gros iceberg – celui à côté duquel elle retourna certainement s’asseoir – glaçait l’ambiance et ne risquait pas de participer à la fonte glacière. Écoutant d’une oreille distraite les échanges, elle s’appliquait seulement à ce qu’elle faisait. « Tu dessers l’arrondissement de Ota ? Si Tu augmentes tes ventes initiales avec notre drogue sur le mois. On te permettra de t’étendre sur l’arrondissement Setagaya. » Ce genre d’information n’était pas d’importance à lui permettre de réagir encore, il lui fallait concéder davantage pour mieux l’embusquer. C’était une question de mois, voire même d’année, le moindre faux pas et elle risquait tout un projet. Une fois terminée, elle se rassied à la gauche du chef des gorilles, restant ainsi à l’extrémité de la banquette pour mieux quitter la table s’il lui fallait de nouveau satisfaire un caprice. Dans ces lieux, les hommes perdaient leurs mains, incapables de se servir eux-mêmes. « Elle est pour le second round ? » Le regard en amande de la jeune femme se leva vers le dealer sans expression particulière, si ce n’est avec cette pointe d’amusement alors qu’il semblait être sérieux, du moins personne ne l’était réellement ici si ce n’est le gang de king kong en costa’. Ce qui la surpris plutôt, c’était cette main douteuse posée sur sa cuisse, elle avait bien envie de répéter les paroles du sous-fifre de Tarzan, mais elle se contenta juste de le chercher du regard pour comprendre ce geste. « On touche avec les yeux » articula-t-elle lentement sans qu’un son ne traverse le seuil de se lèvres, histoire qu’il comprenne bien le message. La main de Sōren se glissa sous celle du bonhomme pour ensuite la dégager de sa main potelée. « Peut-être désires-tu d’un fruit ? » Comme s’il ne savait pas utiliser sa main pour aller la chercher, et que cette main s’était échouée en chemin.


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Ce message a été posté Lun 4 Avr - 14:50
Tenue Elle chantait avec engouement. Elle chantait même très bien le coréen, c’était perturbant. D’habitude les japonais étaient plutôt nul avec le coréen. Leur accent était même risible. Il la fixait un peu avec suspicions sans réellement être suspicieux. Il n’y avait rien à craindre avec elle. C’était une de ses voisines, ni plus ni moins. Grande coïncidence pour qu’elle puisse bosse dans ce lieu peu commode, mais c’était la vie. Ça ne le dérangeait pas. De toute façon, elle était elle aussi dans ce monde. Ce qui se passait ici, elle devait faire avec et se taire. En tout cas c’était l’heure. Le second client était arrivé, et il fallait qu’il se bouge, et qu’elle les serve, elle n’allait pas continuer de chanter alors qu’ils étaient là à discuter affaires. Du bruit pour rien, inutile. Pendant qu’elle servait tout le monde il discutait affaire, drogue, prix, tranquillement, sans se prendre la tête. Il voulait même étendre le champ de vente du petit dealer. Parce qu’il aimait bien foutre la merde entre les dealers et surtout les dealers qui bossaient pour d’autres fournisseurs. C’était amusant et fallait conquérir le territoire. En tout cas, l’enfant était content car le dealer avait l’air d’être d’accord. D’accord jusqu’à ce qu’il parle de second round. Comme si cette fille était venue pour faire mumuse avec son cul. Ce n’était pas le cas. Elle était là pour distraire certes et se rincer l’œil, mais ce n’était pas du bétail pour autant. D’ailleurs elle n’avait pas l’air d’apprécier qu’il puisse poser sa main sur sa cuisse. Il s’en fichait un peu, mais soit. La laissant faire, il posa sa main sur sa propre cuisse, croisant les jambes en laissant son sous fifre discuter avec le dealer. « Peut-être désires-tu d’un fruit ? » « Non, c’est pour toi, si tu as faim. » Levant sa main pour arrêter son sous fifre en pleine parole, il se redressa. « Il y a un but à tout ça. Si tu réussis à accroître les ventes et que tu t’imposes dans le marché de Setagaya, il va falloir se battre contre l’autre clan, à savoir celui de la fouine. » Un clan dans la drogue qui était très connu, plus que connu même. Réputé pour être fort et dominant. Il était temps un peu de leur montrer que l’enfant c’était étendu et renforcé. « La fouine ?! Vous êtes sérieux ? » « Oui. Mes hommes feront tout le travail. Quelques dealers en moins, ça ne fera pas de mal. Ceux qui voudront rejoindre mes rangs seront les bienvenues. A toi d’en convaincre certains. Je sais que tu as des potes dans ce clan. » Les dealers se connaissaient un peu plus ou moins ce n’était pas nouveau. « Mais quand même… Si ça rate j’risque ma peau. La fouine ne pardonne pas. » « L’enfant non plus. » « Je te permet de t’étendre, et de rejoindre mon clan. C’est une offre en or. » Ou pas.


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Ce message a été posté Jeu 14 Avr - 20:28
Robe « Non, c’est pour toi, si tu as faim. » C’était la phrase la plus anodine qu’on pouvait entendre dans son monde, n’importe qui pouvait le dire à son prochain, à son voisin et pourtant, pour une raison inconnue, un frisson lui parcouru l’échine. Rougir ? Ses joues étaient loin de s’empourprer, surtout qu’il était difficile de le percevoir sous son léger fond de teint, mais elle lui lança le regard le plus sceptique de la soirée. Même le dealer précédent qui s’était fait pourchassé ne lui en avait pas lancé de tel en entendant le prix qui n’était pas à sa convenance. « C’est gentil à toi, merci » répondit-elle avec simplicité avant de se pencher vers l’avant et attraper le premier morceau de fruit qui se trouvait à portée de main, du kiwi. Elle se redressa en même temps que ce dernier, non pas qu’il l’est fait tressaillir mais un peu, il laissait souvent ses sous-fifres mener la conversation, rare était les fois où il intervenait et monopolisait le temps de parole. Au fur et à mesure qu’il parlait, elle s’installa confortablement (ou presque vu l’ambiance glaciale) au fond de la banquette. L’offre était la même, mais peut-être parce qu’il avait à tout prix besoin de s’étendre qu’il se montrait plus généreux en parole, lui qui était tantôt avare avec le précédent qui n’avait pas manqué de prendre la fuite. Quelques dealers en moins, à s’y méprendre on pourrait penser que c’était pour le rassurer mais le jeu était tout autre, les têtes qui allaient tomber étaient loin d’être les siennes mais ceux qui se présentaient devant lui, comme ce petit brun. L’information qui intéressa davantage Sōren fut la confirmation des activités prospères dans l’arrondissement de Setagaya, si le Tarzan cherchait à l’acquérir ce n’était certainement pas pour obtenir un chiffre d’affaire modique, c’était que le marché était particulièrement florissant et qu’il était peut-être en mesure d’en prendre le contrôle. « Je vous sers peut-être un nouveau verre ? » demanda-t-elle, un sourire bienveillant étirant ses lèvres, au dealer en se levant, attrapant la bouteille pour verser davantage d’alcool dans le verre quasiment vidée. Question rhétorique, elle n’attendait jamais de réponse lorsqu’elle la posait dans ce genre de situation. Un verre pour lui faire perdre en lucidité, précipitée peut-être ses choix, après tout, le choix d’un tel lieu plutôt qu’une cave sombre était évident. Histoire d’encouragée ce dernier, elle attrapa son verre et but une gorgée, ne quittant pas ce dernier du regard. Elle avait accompli sa part du marché non ?


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Ce message a été posté Ven 15 Avr - 22:49
Tenue « C’est gentil à toi, merci » L’enfant tourna un vague regard vers elle avant de reporter son attention sur les petits dealers avec qui il négociait. Il voulait à tout prix renflouer ses rangs, c’était stratégique, il devait s’agrandir, faire tomber des têtes, et surtout devait à tout prix monter les rangs pour se rapprocher de son bute. Doucement mais surement. Il le savait qu’il ne pourrait pas faire ça rapidement. De toute façon il ne comptait plus le nombre d’années depuis qu’il était dans ce foutoir sans nom, qu’il jouait les faux méchants. Parce qu’il ne se considérait pas comme un méchant, même si parfois, il flanchait et commençait à douter. Il préférait vite passer à autre chose et ne pas s’embrouiller la tête. « Je vous sers peut-être un nouveau verre ? » S’arrêtant, il fixa les hommes face à lui, avant de se laisser retomber, le dos contre la banquette. Les jambes croisées, il tapota ses doigts avec silence contre ses cuisses observant la scène sans pour autant quitter son regard de sur eux. Il ne voulait pas non plus les intimider mais presque. Il voulait les avoir avec lui. De toute façon, même sans eux, il pourrait en trouver d’autres, ce n’était pas un souci pour lui. Il y avait tellement de dealer dans cette capitale. Le peuple affluait en masse. « Que décides-tu ? » Il se redressa en attrapant son couteau griffe dans sa poche pour le planter dans un bout de pastèque et l’attirer vers lui. Le coupant d’un seul coup de la peau, il mit le morceau rouge en bouche en le fixant. « D’accord. » Il posa son couteau, attrapant une serviette en papier pour s’essuyer le liquide rougeâtre qui avait coulé sur ses mains. Sans répondre, il fit signe à son sous-fifre de s’occuper du reste. Il savait ce qu’il devait faire. Celui-ci se levant, il fit signe aux autres de les suivre. Les laissant partir, se retrouvant seul avec la demoiselle, il lâcha un faible soupire avant de finir son verre. « Suis-moi. » Quittant la salle les mains dans les poches, il traversa les couloirs arrière, sortant par une des portes avant de partir en direction de sa voiture. Sortant une clope il l’alluma tout en montant dans sa voiture. Clé dans le contact il soupira longuement en attendant que la jeune femme arrive. Une fois dans la voiture, il attacha sa ceinture, sans un mot il partit dans les rues de Tokyo avant de s’arrêter sur le parking d’un restaurant. Ce n’était pas quelque chose de luxueux, mais c’était un de ses restaurants favoris. Quand il s’agissait de viande, il était toujours de la partie. « Tu aimes la viande ? » Restaurant de porc. Il s’installa tranquillement.


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Ce message a été posté Lun 25 Avr - 20:02
Robe Un léger froncement vient perturber son expression jusque-là irréprochable quand les seuls mots qui lui furent destiné fut un : « suis-moi ». De ce qu’elle pouvait voir, les rendez-vous étaient terminés et il était temps pour elle de retourner à son poste, mais encore une fois il n’en faisait qu’à sa tête. Ce n’était pas dans les habitudes de la maison de laisser une de leurs employés partir avant l’heure, ou même dans ses habitudes tout simplement, il y avait des règles mais lui s’en moquait royalement et n’en faisait qu’à sa tête. Après tout, si une personne devait se faire frapper sur les doigts, c’était elle et non lui. Même si, en vérité, il y avait peu de chance que cela se produise car tout ce qui n’était pas interdit pas la maison était sous-entendue permise. Pas un mot ne quitta le seuil de ses lèvres, elle se contentait de le suivre silencieusement comme liée à ses mots. L’habitude ? Certainement, le personnage était tellement dans son monde à lui que même si elle lui faisait la remarque, cela ne servirait pas. Ou alors, il lui dirait quelque chose comme : tu peux partir. Sauf qu’elle n’avait pas envie de servir d’autres clients et l’idée de rentrer plus tôt ensuite la tentait. Le gentleman qu’il était la laissait ouvrir sa propre porte et elle s’installa sur le siège passager à côté du conducteur. L’ambiance durant le tout le trajet fut aussi enjoué que dans la salle privée, la tête posée contre la vitre, elle se contenta de regarder les lampadaires plantés sur le trottoir défilé, si ce n’était pas les autres voitures ou encore les passants. Humant par moment des airs qui lui passaient en tête ou plutôt qu’elle entendait diffusée à l’extérieur, Sōren se demandait toute les cinq minutes, ce qu’elle fichait dans cette voiture. « Tu aimes la viande ? » Levant les yeux sur l’enseigne du restaurant, elle afficha une expression perplexe, avant qu’un sourire amusé ne vienne enfin se dessiner sur ses lèvres, et qu’elle ne lui réponde sur le même ton qu’elle affichait. « Je préfère le poulet », ce n’était pas comme s’il était disposé à lui laisser le choix de toute façon, il était déjà entrer. Une question pour la forme certainement puisque c’est lui, tout était question de forme mais de façon quasi-mécanique, elle haussa les épaules et souleva un pan de sa longue robe blanche pour marcher avec davantage d’aisance. Tirant un tabouret pour s’installer sur la petite table ronde métallique, elle ne pouvait empêcher son regard de balayer la salle du restaurant bien occupée et bruyante. Si lui pouvait se faire passer pour un employé de bureau, un peu trop formel, elle faisait vraiment tâche. «Je ressemble à une mariée qui s’est faite plantée à l’autel et qui se console auprès du frère de celui-ci » fit-elle en riant doucement. Si elle avait été une personne extérieur, elle aurait certainement pensé à cela et puis, c’était une habitude que de jouer à ce jeu là, quand elle et son sœur de cœur n’avait pas un rond et regardait les gens avaler leur repas de l’autre côté du trottoir. « Tu viens souvent ici ? C’est plutôt sympa » mais elle s’arrêta de parler quand le serveur s’arrêta à leur table, certainement l’aîné de la propriétaire de l’établissement. « Je prendrais la même chose que lui. »



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Ce message a été posté Mer 27 Avr - 18:22
Tenue « Je préfère le poulet » Mais pourquoi tout le monde préférait le poulet ? Il se le demandait bien. Il avait dû rencontrer dans sa vie plus de gens préférant le poulet que le porc. Il était donc si différent que ça ? Il en venait à se questionner sur son choix de goût. Le porc était vachement bon. Il adorait en plus la peau du porc grillé. Ah les bons vieux barbecues coréens lui manquaient maintenant. Mais il n’en dirait pas un seul mot. Il ne voulait pas qu’elle sache ses origines, ni même son vrai prénom. « La prochaine fois ça sera poulet alors. » Si prochaine fois il y avait. Parce qu’il ne comptait pas lui donner rendez-vous. Les circonstances feront ce qu’il doit être fait. S’installant à une table libres, ignorant plus ou moins les bruits autour de lui, il fit signe à l’une des serveurs d’amener de l’alcool en attendant que la viande arrive. « Je ressemble à une mariée qui s’est faite plantée à l’autel et qui se console auprès du frère de celui-ci » Sae Hoon la détailla longuement de haut en bas. Elle avait raison. C’était pas un lieu où l’on venait habillé de la sorte, et quand on regardait les autres clients… Ils étaient un peu comme les riches autour des pauvres. « Dans ces cas-là, l’homme qui console la mariée est toujours plus beau que le marié. Tu devrais voir le bon côté de la chose. » Il faisait un peu d’humour lui ? Oui. Ça pouvait lui arriver. Il sourit même doucement avant de poser son coude sur la table en défaisant la veste de son costume pour être plus alerte. « Tu viens souvent ici ? C’est plutôt sympa » Il hocha la tête en enlevant finalement sa veste, tant il faisait chaud. La posant sur un tabouret à côté d’eux. « Assez souvent, je ne cuisine que très peu. Je mange plus souvent à l’extérieur. » Pas le temps de cuisiner, pas le temps de rien. Et puis on ne lui avait pas souvent appris à cuisiner. Quand il venait la voir pour du sel ou autre, c’était plus pour agrémenter ce qu’il avait acheté qu’autre chose. « Je prendrais la même chose que lui. » Se tournant vers le propriétaire des lieus, il sourit doucement. « Comme d’habitude, mettez plus de viande par contre. » Il prit les bouteilles et les verres qu’il avait amenés en même temps avant de se servir ainsi que sa compagne. Buvant cul sec il soupira avant de se resservir et boire cette fois plus lentement son verre. « Tu n’as jamais eu peur en faisant ce boulot ? » Après tout ce n’était pas tous les jours tout rose quand on voyait certains clients avoir la main lourde sur les femmes…


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Ce message a été posté Mar 3 Mai - 18:17
Robe  C’est avec un certain amusement qu’elle remarquait qu’elle apprenait petit à petit à connaître son voisin alors qu’elle ne cherchait réellement pas à le faire. Ce n’était pas ce qu’elle observait depuis sa fenêtre qui lui donnait de réel indice, ni même leurs petites disputes sur la sauce à mettre sur certain plat ou le fait que le récipient était anormalement vidée. Non, c’était depuis le sous-sol du bar et parfois des courtes discussions qu’ils avaient. Le portrait qu’elle faisait de lui prenait forme, prenait couleur à chacune de leur rencontre.  « La prochaine fois ça sera poulet alors. » Était-ce là, réellement une invitation où elle pouvait avoir le choix, ou bien un retour de politesse où elle finirait certainement embarquée comme elle l’était présentement, à dîner en sa compagnie. Il n’en faisait qu’à son bon vouloir et elle n’était pas certaine qu’il la réalisation, cette tendance à prendre les gens pour de simples marionnettes, à qui on peut imposer sa volonté.  « Serais-tu en train de me proposer un rendez-vous ? » Parce qu’ils n’étaient plus assis sur les banquettes matelassés rouges du bar, elle se détendait et commençait à plaisanter. La question était rhétorique, avec lui, elle ne s’attendait à rien, car de toute façon, elle le croisait soit à sa fenêtre, soit le soir au boulot lorsqu’elle manquait de chance. Sortir avec lui, c’était presque sortir avec un croque-mort ou un prêtre, les deux ont une drôle d’aura qui rend l’ambiance presque inconfortable. « Dans ces cas-là, l’homme qui console la mariée est toujours plus beau que le marié. Tu devrais voir le bon côté de la chose. » On ne pouvait pas dire que Sōren était surprise de le voir tenter dans le registre de l’humour après avoir été un dictateur, car avec lui, elle pouvait s’attendre à tout et elle le savait pertinemment. Il était assez lunatique dans son espèce, il faisait comme il le sentait. « C’est parce que la mariée avait bien mauvais goût, qu’elle ne remarque qu’au jour de la cérémonie que son promis est un goujat de première et que son frère est en fait, plus... » Elle laisse courir le suspens, agitant en l’air l’index qui décrivait alors de petit cercle au fur et à mesure qu’elle cherchait le mot. « Charmant. » Le terme était neutre en lui-même, il ne fallait pas qu’il monte lui-même sur un piédestal. « Ou quelque chose du genre, il pouvait simplement être là au bon moment. Le premier à arriver. Sinon, un bouche trou ou alors, madame est versatile. » Elle hausse les épaules, elle ne faisait que supposer et rajoutait des hypothèses pour ne pas avoir à le complimenter indirectement par ce soudain jeu de rôle. Mais d’une certaine façon, elle le remerciait de se prendre au jeu, de détendre l’ambiance. Le laissant prendre commande, elle avait encore du mal à réaliser qu’elle allait dîner avec lui, dans un lieu qu’il avait l’habitude de manger. C’était la première fois et elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser des questions sur la raison de sa présence ici. « Tu n’as jamais eu peur en faisant ce boulot ? » Si elle se gardait de poser ses interrogations, ça ne semblait pas être le cas de Tarzan. Toujours pour la forme ou devait-elle le prendre comme une réelle inquiétude, préoccupation de sa part ? « Disons que ça fait partie du contrat. Ce n’est pas comme si j’avais le choix. » Mensonge, elle avait sauté les pieds joints dans ce monde, juste pour retrouver une personne qui lui manquait terriblement. Mais ces réponses étaient communes à toutes les filles, aussi différentes soient-elles, avaient toutes une raison de rester. Être un objet, c’était mieux que de ne plus vivre du tout. « Et toi, tu n’as jamais pensé faire un boulot différent ? Ou depuis tout petit, tu rêvais de devenir le prochain Al Capone ? »


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Ce message a été posté Jeu 12 Mai - 18:34
Tenue « Serais-tu en train de me proposer un rendez-vous ? » Il la fixa d’un air un peu incrédule. Il ne s’attendait vraiment pas à ce qu’elle lui réponde ça. Il ne lui avait pas proposé un rendez-vous. Il avait été surement maladroit, mais ce n’était pas dans ce but-là. S’il faisait ça, c’était avant tout parce que la demoiselle était sa voisine, ni plus ni moins. Il pensait que ça lui ferait plaisir, pas qu’elle s’imaginerait déjà avoir un rendez-vous avec lui. Sauf s’il avait mal compris. Il se sentait un peu con à se demander si c’était dans un sens trop engagé pour lui. « Vois ça comme tu veux ? » Oui, ça tournait plus dans une question qu’une affirmation. Une façon comme une autre de détourner un peu la réponse à sa question avec délicatesse et amusement. En tout cas ils étaient dans ce petit restaurant et l’odeur était plus qu’alléchante. Il lui tardait de manger, parce que mine de rien, il avait un petit peu faim. Il n’aurait peut-être pas dû l’amener dans un lieu qu’il fréquentait souvent, mais bon, il ne craignait pas grand-chose d’elle. Après tout ce n’était qu’une voisine anodine pour lui. Anodine, mais sur qui il gardait plus ou moins l’œil, au vu de l’endroit ou elle travaillait. « C’est parce que la mariée avait bien mauvais goût, qu’elle ne remarque qu’au jour de la cérémonie que son promis est un goujat de première et que son frère est en fait, plus... » Relevant le regard sur elle, le verre pratiquement sur ses lèvres il fixait la jeune femme droit dans les yeux. « Charmant. » Il ne put s’empêcher de rire avant de boire cul sec son verre en soupirant. Le posant, il entrouvrit sa bouche en soupirant. « Ou quelque chose du genre, il pouvait simplement être là au bon moment. Le premier à arriver. Sinon, un bouche trou ou alors, madame est versatile » Elle était marrante. Soupirant, j’hochais simplement la tête, tout en regardant autour de nous. « Tous les choix sont possible dans ce genre de cas. C’est bien triste quand ça fini ainsi. » Il n’était pas mariage, nian, nian, et tout ça. Mais il avait tout de même un petit peu de compassion pour ce genre de chose. « Disons que ça fait partie du contrat. Ce n’est pas comme si j’avais le choix. » Pourtant, on l’avait tous. On était tous plus ou moins maitre de son destin. Surtout dans son cas, non ? « Et toi, tu n’as jamais pensé faire un boulot différent ? Ou depuis tout petit, tu rêvais de devenir le prochain Al Capone ? » Son sourire s’étira franchement à cette comparaison. Si seulement il pouvait être aussi puissant qu’Al Capone. « Disons que ça fait partie du contrat aussi. » Dit-il du tac au tac en cessant de sourire. Il ne se l’était jamais imaginé, mais il ne faisait son boulot, ni plus ni moins. Le patron arrivant avec les plats, Sae Hoon, sentit son ventre lui réclamer à manger. Le plat de viande était bien garni plus que d’habitude, et comme son habitude, il y avait deux bols de riz pour lui. Le laissant tout poser là, il le remercia d’un signe de tête avant d’attraper ses baguettes. « Un bol de riz ça t’ira ? Ou tu en manges deux aussi ? » Sans attendre il prit de la viande pour la mettre sur son riz et manger.


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Ce message a été posté Sam 21 Mai - 21:28
Robe Peut-être parce qu’ils n’étaient ni dans le cadre restreint de leur profession, no dans le cadre trop personnel de leur propre appartement, que dans ce lieu neutre, ils discutaient sans avoir à poser leur propre verrou de censure. Pour autant, elle gardait une certaine réserve à l’encontre du bonhomme, car elle savait bien que dans ce genre milieu, il ne valait mieux pas faire confiance trop facilement, trop rapidement. La confiance pouvait à tout instant se transformer en un poison, imposer une hiérarchie au sein même de la relation et cela, elle ne le voulait pas. Ce genre de sentiment ? Bien trop encombrant, distrayant, inutile. Entre théorie et pratique, le fossé est un abysse qui sépare deux mondes, gare à celui qui ne distingue pas les frontières car la chute risque d’être plus que douloureuse. « Disons que ça fait partie du contrat aussi », un demi-sourire absent fendit les lèvres de la demoiselle, il ne répondait pas à sa question. Était-ce volontaire ou bien n’avait-il pas réellement compris son interrogation ? Qu’importe, elle ne s’attendait pas réellement à ce qu’il lui répondre avec sincérité, elle se notait de faire preuve de prudence, de réserve à l’avenir. « Celui qui a le pouvoir, est alors celui qui peut faire signer aux gens, des contrats ? » demanda-t-elle d’une voix flutée, sans pour autant être très forte. Une question rhétorique, une simple remarque à elle-même. Bizarrement, même sans avoir choisi cette voie, elle ne se voit pas ailleurs. Si les autres filles du bar travaillent pour soutenir leur famille ou un parent malade, économisait dans l’espoir de pouvoir reprendre leur étude, Sōren ne savait pas ce qu’elle aurait pu être. Le patron de l’établissement arriva avec un plateau plus que garni, il était difficile de croire qu’ils n’étaient que deux. Elle l’observa déposer les différentes assiettes sur leur petite table d’aluminium et elle le remercia quand il eut terminé. « Un bol de riz ça t’ira ? Ou tu en manges deux aussi ? » Elle prit les baguettes, mais à la question de Tarzan, elle se contenta d’en tapoter le bout contre ses lèvres, plongée un instant dans ses réflexions. « J’aviserais plus tard, et puis, le second bol sera chaud au moins » répondit-elle avec simplicité, avant de joindre se mains et prononcer la formule magique qui ouvrait chaque repas. « 잘 먹겠습니다 ! » dit-elle avant de commencer à attaquer le plat. Attrapant une feuille de salade, elle posa dessus un morceau de viande déjà coupé, puis du piment ainsi que d’autre herbe avant d’ajouter du riz et rouler le tout avant de le fourrer dans la bouche. Première dégustation et premier commentaire « c’est délicieux ! », elle manifesta même son enthousiasme auprès du patron en lui levant le pouce quand leur regard se croisèrent. Continuant à manger, ses gestes suffisaient à refléter ses émotions, sa façon de balancer sa tête quand elle préparer son wrap, ou encore le fait qu’elle agite sans cesse ses pieds la table quand elle déguste.



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Ce message a été posté Mer 25 Mai - 18:20
Tenue « Celui qui a le pouvoir, est alors celui qui peut faire signer aux gens, des contrats ? » Sae Hoon, l’observa quelques secondes. Elle était intelligente, il n’y avait aucun doute. Et elle semblait assez futée, peut-être même un peu trop. Son instinct lui disait bizarrement, de ne pas trop se fier à elle. C’était de toute façon son mot d’ordre depuis qu’il était devenu un flic infiltré. Ne jamais faire confiance à qui que ce soit. Seul à lui-même. Il était seul. Pour toujours. Toujours se méfier des apparences. Son simple sourire, fit office de réponse. Elle se ferait les conclusions qu’elle voudrait. Il ne participera pas aux réponses. La nourriture arrivant, il laissa le serveur poser tout ce qu’il y avait à poser sur la table, avant de commencer à manger, s’inquiétant de savoir si elle ne mangeait qu’un bol de riz ou deux. Après tout de plus en plus de personne mangeait deux bols de riz et non qu’un seul. « J’aviserais plus tard, et puis, le second bol sera chaud au moins » Il hocha simplement la tête, avant de prendre une cuillère de son riz, orné d’un morceau de viande pour le mettre en bouche. « 잘 먹겠습니다 ! » Le coréen, ne laissa rien transparaitre dans son expression à ces paroles. Prenant un morceau de viande pour le mettre dans une feuille de salade. Il ajouta du riz et de la sauce pimenté, et le mit en bouche. « Je vois que tu te régales. » Comme quoi, le petit restaurant du coin suffisait dans le fond. « c’est délicieux ! » Un faible sourire s’orna sur ses lèvres, alors qu’il continuait de manger. « Doucement. Je n’ai pas envie de t’entendre vomir cette nuit. » A ses paroles, on pourrait croire qu’ils vivaient ensemble, mais pas du tout. Les murs, parfois pouvaient s’avérer bien trop fin. C’est bien pour ça d’ailleurs, qu’il détestait ses gosses. Quelle idée d’en avoir autant… D’ailleurs, il n’avait jamais vu le père. Soupirant, il but un peu d’alcool avant de se frotter les lèvres du revers de sa main. « comment ça se fait que tu sois seule avec les enfants ? Il t’a abandonné ? » C’était plus pour faire la conversation que la curiosité. Dans le fond, il s’en fichait un peu, ça n’allait pas changer sa vie de savoir. Après tout, c’était sa vie, pas la sienne.


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Ce message a été posté Sam 4 Juin - 15:51
Robe Cette conversation, il le faisait que la guider par quelque question comme pour la nourrir et c’était presque à elle d’en fournir des réponses car lorsqu’elle les lui retournait, elle avait droit à son silence. Il prenait ses précautions, et ce simple fait qu’il n’arrive à se défaire de son rôle de la même façon qu’elle avait posé son veste sur le tabouret libre, suffisait pour Sōren pour deviner qu’elle touchait une surface fragile. Dans ses silences, elle devinait les réponses qu’il aurait pu lui fournir, pour taire ses soupçons. Il ne disait rien, elle ne faisait que supposer, comme d’habitude. Il ne lui manquait plus qu’à creuser un petit peu, mais cela ne l’intéressait pas. Du moins, pas tout de suite, elle se disait qu’avant de pouvoir tenter quoique ce soit, il fallait déjà qu’il accepte d’ouvrir cette porte, ou simplement de la déverrouiller et pour le moment, c’était loin d’être gagné. Il n’était pas forcément sa cible principale, mais il n’était pas du même niveau que les autres. Pour le moment, elle n’avait pas entrevu la moindre faille commune aux hommes. «Doucement. Je n’ai pas envie de t’entendre vomir cette nuit. » Pourtant, ce qui la dérangeait au fond, c’était le fait qu’il jouait sur deux plans, par moment il aimait imposer une distance entre eux, et parfois, il jouait la carte de la proximité, rappelant qu’ils étaient voisins et qu’ils avaient de ce fait, une relation déjà différente par rapport aux autres. Il était difficile de le suivre, elle en avait conscience, mais au final, il imposait certes le tempo mais il l’invitait, d’une certaine façon, à le suivre. «Moi, vomir ? Ce n’est pas ce soir que tu m’entendras » murmura-t-elle avant de prendre une nouvelle bouchée, ignorant parfaitement les conseils de son interlocuteur. Il l’avait invité, elle comptait bien profiter de ce repas car ce n’était pas tous les jours où elle avait un véritable dîner. En travaillant à pas d’heure, la première chose qu’elle faisait en rentrant, après avoir embrassé ses bambins endormis, c’était de s’affaler dans son lit et sombrer dans un profond sommeil. «Comment ça se fait que tu sois seule avec les enfants ? Il t’a abandonné ? » Parfois, la jeune femme ne pouvait pas s’empêcher de se demander s’il n’était pas un peu schizophrène sur les bords, ou s’il s’entendait parler. Il devait certainement vouloir continuer ce semblant de conversation qui ressemblait davantage à un interrogatoire, histoire de faire continuer le bruit en se disant qu’au fond, les réponses qu’elle avait à lui donner ne l’intéressaient pas. Peu de chose l’intéressait, si ce n’est d’agrandir son territoire, grimper l’échelon social dans le sens inverse, devenir la pire des vermines pour l’argent, la réputation, le pouvoir ou peut-être les femmes. « Est-ce que tu imagines ma petite histoire ? » Répond-t-elle d’une voix calme, laissant durer ainsi le suspens. Les gens lui donnaient parfois un mari, ou alors un amant, ou alors juste une pauvre fille qui s’étaient faite duper. « Je n’ai pas été désespéré pour le retenir alors », d’une certaine façon, c’était le cas. Pas assez désespéré pour retenir, non pas un homme, mais une amie. Alors oui, elle avait été abandonné, les enfants avec. « Pourquoi ? Serais-tu capable de le retrouver ? » lança-t-elle sur un ton plaisantin avant d’attraper une feuille de salade et recommencer à faire son presque nem. Il n’avait pas ce genre de relation, d’amitié pour qu’il puisse la venger ou retrouver quiconque pour elle. Il n’avait pas de temps à perdre avec ce genre de chose.



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Ce message a été posté Mar 7 Juin - 16:07
Tenue « Moi, vomir ? Ce n’est pas ce soir que tu m’entendras » Tant mieux. Il détestait ce genre de bruit. C’était un peu bizarre, mais ça lui donnait envie de vomir rien que d’entendre le bruit. C’était surement un syndrome quelconque que beaucoup de gens avaient. Sentir l’odeur, ou entendre le bruit, donnait envie à son tour d’accompagner la personne dans sa souffrance. Un instinct un peu bizarre de la part du corps humain. Et il voulait bien y échapper. Histoire de ne pas se faire mal inutilement. Il avait autre chose à faire que d’entendre des gens vomir et vomir à son tour. Il n’avait pas le temps pour ce genre de futilité. « Tant mieux. » Sans attarder bien plus, il continuait simplement à manger, prenant son temps. Il n’aimait pas manger rapidement. Ce n’était pas bon pour la santé, mais en plus, ça lui filer des maux de bide qu’il ne supportait pas. Et puis, il n’était pas pressé. S’il se passait quoi que ce soit, on pouvait le contacter à tout moment. Ce n’était plus lui qui gérait ce sale boulot. Il était au-dessus et avait ses sous fifres. Il pouvait se poser enfin. Soupirant quelque peu, il but un verre rapidement avant de la regarder elle et la questionner sur ses gosses. Des triplés. Fallait le faire… Ce n’était pas une chose facile à sortir. Enfin. Il s’en fichait, ce n’était pas lui qui avait dû les sortir de là. « Est-ce que tu imagines ma petite histoire ? » Est-ce qu’il imaginait son histoire ? Pas vraiment. La plus part des couples vivaient la même chose. L’un des deux partait, abandonnant les enfants au passage, comme un acte de non responsabilité. Ce qu’il trouvait puéril. Même si était pas prêt à devenir parent, c’était quelque chose qui s’apprenait et on avait tous un instinct de protection. « Je n’ai pas été désespéré pour le retenir alors » C’était surement mieux ainsi alors. Si elle n’avait pas eu cette niaque que de le retenir. C’est qu’il valait mieux qu’il se soit barré. Sae Hoon la regardait sans parler, continuant de manger tranquillement. « Pourquoi ? Serais-tu capable de le retrouver ? » Un bref souffle s’échappa d’entre ses lèvres. Signe qu’il venait de rire doucement. « Je n’ai pas de temps à perdre sur ce genre de futilité. » Et c’était la stricte vérité. Après, si elle voulait le retrouver, il pouvait s’arranger pour employer quelqu’un, afin de mener l’enquête. Ce n’était pas bien compliqué, surtout dans son monde. « Pourquoi ? Tu veux le retrouver maintenant ? Tu veux te venger ? Lui poser des questions ? » Pas qu’il soit sincèrement curieux, mais ça l’amusait dans un sens. De voir à quel point l’amour pouvait changer une vie, pouvait rendre faible en quelque sorte. C’est bien pour ça qu’il se cantonnait à sa vie de célibataire. Couchant quand il en avait envie, histoire de soulager des pulsions typiquement masculine. Et encore.


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Ce message a été posté Ven 17 Juin - 21:22
Robe Bien qu’elle s’efforçait de sourire davantage, à sa réponse, la demoiselle ne pouvait pas se cacher de ressentir une pointe de déception. «Je n’ai pas de temps à perdre sur ce genre de futilité. » Elle s’y attendait, c’était même une évidence qu’il allait lui sortir une telle réplique mais pourtant, elle nourrissait l’espoir naïf d’avoir un lien particulier avec lui. Mais il restait froid, insensible et distant, cela faisait son charme et d’une certaine façon, Sōren n’en était pas insensible. Pas en tant que femme, mais c’était davantage la curiosité à son égard qui s’accroissait. Plus un homme portait ce genre d’armure, et plus il cachait des choses. Néanmoins, lui, chef des gorilles, dégageait une certaine aura et prestance. Autant il jouait la carte de l’inaccessibilité, autant il s’amusait à l’inviter dans son monde ou presque, comme ce repas. Un peu frustrée, elle mit la bouchée double et l’engouffra dans sa bouche. Maudite bouche qui disait des bêtises, la brune avait sa fierté, elle n’aimait pas qu’on lui refuse des choses, même pour plaisanter. «Pourquoi ? Tu veux le retrouver maintenant ? Tu veux te venger ? Lui poser des questions ? » Manquant de s’étouffer en voulant rire, Sōren avalait tant bien que mal son wrap et attrapa son verre d’eau pour tenter qu’il passe. En fait, plutôt que de le trouver aussi attirant par cette aura un peu glaciale, elle le trouvait bizarre amusant et surprenant. Il avait le don de pouvoir repousser les gens d’une phrase et de s’en montrer, d’une certaine façon, curieux. Il était vraiment difficile de le suivre parfois, et elle était peut-être la première à pouvoir le dire et le clamer. Enfin, d’autres penseront la même chose, mais il devenait en un instant, l’exemple même d’une certaine bipolarité. « Pardon » peina-t-elle à dire, en essayant de cacher son hilarité grandissante, en se servant un deuxième verre qu’elle but d’une traite. Avec lui, elle réfléchissait bien trop. En voulant le ranger dans un panier, il s’avérait qu’il correspondait à un autre, et dès lorsqu’elle s’y fixait, il lui échappait encore. « Le retrouver ? Pft. J’espère juste qu’il est tombé encore plus bas que je ne pourrais l’être. » D’une certaine façon, elle souhaitait que son amie se trouve dans cette situation, désespérée, pour que celle-ci ne puisse faire qu’une chose, la retrouver, lui revenir. C’était une forme de vengeance comme une autre, que de souhaiter le pire à son très cher ami. « Je ne sais pas, ça m’avancerait à rien de le voir... Pourtant, y’a des choses qu’on ne peut contrôler. » Les pensées, les sentiments, le destin, bien trop de chose échappe aux contrôles des gens, et parfois-même, soi-même. C’est pour cela qu’existe des sentiments comme le regret, la nostalgie. « Existe-t-il quelqu’un que tu souhaites retrouver peut-être ? Non pas que je te le souhaite, mais c’est difficile à décrire si on ne le ressent pas soi-même. »


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Ce message a été posté Sam 25 Juin - 12:01
Tenue Il l’a fixé sans trop comprendre. Voilà qu’à présent mademoiselle s’étouffer pour x raisons. Qu’est-ce qu’il avait bien pu dire de si drôle ? Même lui ne comprenait pas. Il n’y avait rien de comique dans ses paroles. Justes des banalités, de la politesse. Peut-être de la maladresse. Après tout ils étaient en train de parler du père des enfants qui s’était barré de toute évidence sans même un regard en arrière. Triste, mais ce n’était pas la seule à vivre ce genre de peine. « Pardon » « Non, non, vas y continue. Enfin. Ne t’étouffe pas. » Mais il voyait bien qu’elle ne s’était pas étouffé de façon innocente. Il l’avait provoqué. Mais soit. Il s’en fichait dans le fond. Il était là pour manger. Avec sa voisine… « Le retrouver ? Pft. J’espère juste qu’il est tombé encore plus bas que je ne pourrais l’être. » Hum. Elle le maudissait. Il ne comprenait pas trop les sentiments des gens. Il n’avait jamais aimé ou rien qui puisse se rapprocher de l’amour. Du coup, il ne comprenait pas vraiment ce que pouvait être se ressentiment. C’était l’inconnu pour lui. Et il devait bien avouer, que l’inconnu lui faisait tout de même assez peur. Ce n’était pas intéressant. Ni plus ni moins. Il n’avait pas le temps pour ce genre de futilité. Encore moins dans la procréation de mômes chiant qui pleurent constamment comme ceux de sa voisine. « Je ne sais pas, ça m’avancerait à rien de le voir... Pourtant, y’a des choses qu’on ne peut contrôler. » Est-ce qu’elle l’aimait toujours ? Est-ce qu’elle venait de lui dire qu’elle l’aimait encore ? Ou est-ce qu’il avait mal compris ? « Tu l’aimes encore ? » Une question banale pour lui. « Existe-t-il quelqu’un que tu souhaites retrouver peut-être ? Non pas que je te le souhaite, mais c’est difficile à décrire si on ne le ressent pas soi-même. » Personne. Il était seul depuis toujours, il n’avait plus de famille rien, alors il n’avait personne à retrouver. « Personne, donc je ne sais pas ce que c’est. » Il haussait les épaules avant de prendre deux morceaux de viandes pour les manger comme ça, sans salade sans rien. Soupirant, il se mit à manger rapidement avant de remettre de la viande sur le grill. « Je suis pas sentimental. Ceux qui partent de ma vie, partent. Je ne vais pas leur courir après. » En général, ils étaient soit mort, soit… Porté disparu.


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Ce message a été posté Sam 2 Juil - 19:00
Robe Une nouvelle fois, elle manqua de s’étouffer par les propos tenus par son interlocuteur. Elle, l’aimer ? Impossible qu’elle puisse éprouver pareille sentiment envers son amie. Leur amitié était particulière mais ne revêtait pas un tel aspect, ni aujourd’hui, ni demain. Elle l’aimait de façon inconditionnelle, suffisamment pour deux au point où les blessures laissées par cette dernière semblait dérisoire comparé à ce qu’elle éprouvait.  Il se méprenait sur le sexe de la personne   mais elle ne tenait pas spécialement à le rectifier, lui dire la vérité était sans intérêt si ce n’est susciter d’infini question. Cette discussion n’était qu’un trompe-œil, une façade d’échange entre lui et moi car il se gardait bien de répondre à ses interrogations, préférant lui en poser plutôt qu’en subir. « Personne, donc je ne sais pas ce que c’est. » Soudainement, elle ne put s’empêcher de le trouver particulièrement innocent. Le mot semblait être un oxymore, posé sur pareil personnage, et pourtant Sōren s’en trouvait quelque peu désarmé par la déclaration. Aussi simple fut-elle, cela ne faisait qu’éveiller davantage l’attention de la demoiselle. « Je suis pas sentimental. Ceux qui partent de ma vie, partent. Je ne vais pas leur courir après. » L’amusement de la jeune femme se devinait par la façon dont elle essaya de contrôler son expression, mais son regard et ses  lueurs rieurs suffisaient à deviner son état d’esprit. « Si tu n’as jamais aimé quelqu’un, comment peux-tu savoir si tu es un sentimental ou non ? » Forcément, il devait être cette image qu’il imposait : le genre froid, dénué d’émotion, manipulateur, opportuniste, ne se souciant de rien si ce n’est pas de son intérêt, s’il n’y a pas un profit à en tirer. Pour elle, il était ce genre de raclure, de pourriture mais parfois, elle se posait des questions. Comme aujourd’hui, le simple fait d’être assise ici, en face de lui, alors qu’il aurait pu la laisser derrière et profiter de son train de vie. « Enfin, peut-être que c’est une bonne chose. Tu n’as pas à t’encombrer de sentiments inutiles. » Tout semblait éphémère dans ce bas monde, et davantage dans cet envers du décor. Les vies se faisaient faucher aussi simplement qu’une personne souffle sur la flamme d’une bougie. Une personne pouvait disparaître, sans jamais laisser de trace, comme si son existence n’était qu’un vent ayant fait bruisser un instant le feuillage d’un arbre. « Mais tu dois juste redouter le jour où ça arrivera, car là tu ne  le verra pas venir. » D’une certaine façon, elle était curieuse de découvrir qui serait cette malheureuse personne, embarquée dans la vie plus que compliqué de cet homme.  « C’est bien la seule chose que tu ne pourras acheter. »


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Ce message a été posté Mer 6 Juil - 15:53
Tenue « Si tu n’as jamais aimé quelqu’un, comment peux-tu savoir si tu es un sentimental ou non ? » Elle marquait un point. Comment savoir si on ne connaissait pas ? C’était toujours la même chose. Il n’avait jamais aimé personne mais il avait tout de même eu ce qui pouvait lui sembler de la famille, des amis. N’était-ce pas la même chose à un degré différent ? Il se posait la question, sans réellement se la poser. Il ne voulait pas avoir de réponse pour autant. Il n’était pas le moins du monde curieux. Absolument pas. « Je ne me pose pas ce genre de question. Je sais que je ne le suis pas. On verra plus tard, si je le deviens ou pas. » Il n’avait pas envie de le devenir. Parce que devenir sentimental dans son monde c’était un peu signer son arrêt de mort. La moindre faiblesse pouvait lui être fatale. Il le savait. Voilà pourquoi sa vie était terne, monotone, sans aucune once de gaité. « Enfin, peut-être que c’est une bonne chose. Tu n’as pas à t’encombrer de sentiments inutiles. » Il se permit de rire doucement. « Exactement. Ça a du bon. Beaucoup devrait prendre exemple je trouve. » Peut-être pas sur lui, mais sur le comportement à adopter. Au moins on ne souffrait pas et on ne se souciait pas de ce genre de merde. Sae Hoon était vraiment tranquille de ce point-là. Personne pour le faire chier ni rien. Le paradis en quelque sorte. « Mais tu dois juste redouter le jour où ça arrivera, car là tu ne le verra pas venir. » Elle avait peut-être raison. Le jour où ça arrivera, si jamais ça arrive il se démerderait. Comme un grand. Après tout c’était le courant de la vie. « C’est bien la seule chose que tu ne pourras acheter. » Il la regarda sans trop comprendre au début avant de soupirer, un léger rictus au coin des lèvres. « Je ne compte pas acheter une femme pour mon propre plaisir. Ou l’amour tout court. » Sae Hoon pouvait être masochiste ou timbré, ou tout ce que vous voulez, il n’était pas le genre de gars à forcer une fille à sortir avec lui ou à l’aimer. On n’était pas dans un drama, mais dans la vraie vie. « Les gens qui font ça, sont simplement con. » 


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 6 Aoû - 23:03
Robe Le repas prenait une drôle de tournure, mais la demoiselle ne broncha pas. C’était l’occasion pour elle de sortir de son cadre monotone de travail, et de découvrir un peu plus, ce personnage qu’était son voisin de table. Sans aucun doute, il avait attiré son attention à plusieurs reprises, après tout c’était son devoir que de s’intéresser aux hommes de ce milieu, mais pour autant elle avait l’impression d’être spéciale. Le sentiment était certainement une chimère et l’impression erronée, pour autant, il avait ces gestes et attentions qui portaient confusion. Loin d’être la première à le remarquer, c’est plutôt les remarques soufflées à mainte reprise par ses collègues qui fit que Sōren fit plus attention. « Mais tu ne t’es jamais senti seul ? » Elle l’écoutait et s’étonnait de ce qu’elle découvrait. Terre à terre, lucide, sa vie semblait être planifié, no pas à l’échelle d’une journée, ni d’une semaine, mais presque du début jusqu’à sa fin.  Ne s’ennuyait-il pas, les jours où il n’avait rien à faire ? Les jours de pluie, les jours gris, les jours où on avait ce blue qui arrache à longueur de journée des soupirs fendant les cœurs. « Oublie l’amour et ses côtés roses, un instant » fit-elle en posant ses baguettes sur le bol, et se penchant sur le table, posant ses coudes sur la surface. « N’as-tu jamais eu envie d’avoir quelqu’un avec qui discuter ? Partager ce que tu ne peux dire à ta bande de singe ? » Curiosité, et surtout elle en avait assez de tourner autour du pot. Le verre de soju n’y était pour rien, il y avait toujours un moment où elle fonçait dans le tas et posait les questions qui lui tracassaiten l’esprit. Il y avait en Sae Hoon, quelque chose qu’elle ne comprenait pas, cette forme de fatalité. Il ne manquait pas d’ambition et était prêt à tout dans cette ascension sociale et pour autant, il se montrait aux antipodes des hommes de son genre. Derrière sa froideur, il y avait un cœur. Un cœur qu’elle ne saurait réellement qualifier.


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