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 Don't run from me please [Pv Misa] Finit

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 15 Mar - 18:13
J'étais content d'avoir été prit pour ce contrat. Vraiment. Simplement quand j'ai vue qui était ma partenaire de shooting, je crois bien que je me suis mis à jurer en chinois assez fort pour que cela résonne dans quasiment tout mon immeuble.  Sonoda Misa. Ce n'était pas que je ne l'aimais pas, loin de là, elle avait l'air sympathique mais... elle avait l'air incapable de pouvoir me parler ou supporter ma présence. Je m'étais demandé un certains nombre de fois ce qui pouvait bien chez moi déclencher une telle réaction de rejet. Je n'étais pourtant pas si moche non? Ou bien était-ce mon parfum qui la dérangeait. La seule personne a avoir été aussi... froide avec moi était très certainement ce fichu frère biologique qui me tapait sur les nerfs. Si je lui vomissais du sang dessus, peut-être qu'il serait un peu plus compréhensif. Ou bien il prendrait un malin plaisir à me regarder crever comme un chien. Laissons de côté ce problème pour l'instant, j'avais quelque chose de plus urgent à faire. J'étais capable de faire que mon état n'entrave pas encore le peu d'activité professionnelle que je conservais mais, je n'avais aucun contrôle sur le comportement des autres. Et encore moins sur celui de Mademoiselle Misa. Je sentais déjà une vague de fatigue profonde s'insinuer en moi tandis que je commençais à chercher la jeune femme. Elle était arrivé ce matin pour se préparer pour le shooting, tout comme moi, mais elle m'avait diligemment évitée. Mon agent était persuadé que j'avais fait quelque chose de mal. Comme d'habitude, quand il s'agissait de femmes, il partait du principe que j'avais du la draguer ou quelque chose dans le genre. M'enfin... Je ne me jetais pas comme un loup affamé sur toutes les jolies demoiselles qui croisaient mon chemin. Si même mon agent le faisait une telle réputation, comment étais-je supposé m'en sortir franchement... Je déambulais dans les couloirs de l'hôtel où se déroulait le shooting photo comme un poisson dans un bocal. Je ne savais pas où aller, j'avais l'impression d'être continuellement au même endroit. Finalement, je croisais un membre du staff et lui demandait où se trouvait Sonoda Misa. Une fois ma réponse obtenue, cela devint nettement plus simple. Je rentrais dans la pièce avec un grand sourire. Elle n'allait pas s'échapper. Je regardais les autres personnes de la pièce et dit:

-"J'ai besoin de parler avec Mademoiselle Sonoda, s'il vous plait pouvez-vous sortir?"

Les rumeurs risquaient de courir mais, pour l'instant, je n'en avais pas grand chose à faire. Quand il y avait quelque chose à faire impérativement, mieux valait se jeter à l'eau le pus rapidement possible, sinon cela s'appelait procrastiner. Je n'aimais pas vraiment remettre toujours tout à demain. Encore moins depuis que je suis malade. Par ce que la probabilité qu'il n'y ai pas de demain était devenue encore plus réaliste. Je m'assis sur une des chaises, attrapant une des bouteilles d'eau qui était à porté de mes mains. J'avais couru un peu dans tous les sens et je me sentais déjà fatiguée. Nous n'avions même pas commencé à travailler que j'avais déjà utilisé toute une partie de mon énergie à la chercher. Je savais pourtant que je devais m'économiser mais, je me contentais toujours de faire comme je le sentais. Je la fixais, un instant, avant de finalement prendre la parole. Nous n'avions pas toute la journée et je voulais régler cela le plus rapidement possible.

-"Mademoiselle Sonoda, je pense qu'il serait temps que vous appreniez à me regarder en face, sachant que nous allons devoir prendre des photos ensemble dans les heures qui suivent. Je ne sais pas si je vous ai offensé d'une quelconque manière mais, si c'est le cas, dite le moi!"

Oui, je sonnais un peu sirupeux. En même temps, je ne cherchais pas non plus à l'insulter, je voulais simplement une réponse parce que le temps pressait et que j'avais beau chercher, je ne voyais pas ce que j'aurais pu lui faire. J'étais certains qu'elle ne faisait pas partit de mes conquêtes. Il faut dire que je n'étais jamais soul alors cela aidait pour se souvenir de qui venait dans mon lit par la suite.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 18 Mar - 17:46
Don't run from me please


La journée d'aujourd'hui serait réservée à mon travail de mannequin, j'en étais contente puis lorsque je vis le nom de mon partenaire, mon estomac se noua juste en lisant son nom.  Il se nommait She Fu Hai, c'était un mannequin avec qui j'avais déjà eu le plaisir, ou non, de travailler. Beaucoup de demoiselles seraient ravies de travailler avec lui, mais moi, ce n'était pas réellement mon cas. Pas qu'il soit désagréable ou qu'il soit mal élevé, je ne le connais pas assez pour oser dire ça. Mais son visage me rappelle beaucoup trop cet être qui a compté pour moi et qu'on m'a arrachée du jour au lendemain. Je ne voulais pas qu'un visage me rappelle tous les jours ce pourquoi je me lève tous les matins, je voulais pas me donner de faux espoirs avec lui, cela pourrait me coûter de rester dans une pièce enfermée avec lui, je le savais il ne fallait pas que je sois proche de lui. Je l'évitais donc pour ne pas qu'il apprenne ce terrible secret que j'avais en moi, en ma possession. Ca serait dommage que qu'un inconnu apprenne l'existence de mon frère, ce secret que je cache depuis ce fameux jour, même à ma propre famille. J'entendais des rumeurs se faire sur le pauvre Fu Hai à cause de moi car je l'évitais, certains parlaient d'harcèlement, d'autres parlaient de mauvaise drague ou de lourdeur. J'en étais légèrement désolée au fond je le savais, mais bon je ne pouvais me résigner à me soustraire à l'emprise qu'il pourrait avoir sur moi juste avec son visage. Ses airs familiers d'un être qui m'a été cher et qui l'est encore. Je me souviens que la première fois qu'on s'est parlé, il ne m'a fallut que quelques mots pour que je fuis à grandes enjambées en paraissant inintéressée et froide. Le choc avait même été très intense au fond de moi, mais dans mes yeux il n'y avait rien eu pour lui indiquer mon choc bien heureusement pour moi.

Je me rendais donc au lieu du fameux rendez-vous pour le travail. Devrais-je être aimable avec lui pour cette fois ou continuer d'être froide et insensible face à lui ? La deuxième option me semble plus favorable. J'espèrais juste qu'il n'était pas d'humeur à qu'on soit amis, ce n'était vraiment pas dans mes projets actuels, encore moins si ce dernier a toujours ce même visage, faudrait peut-être qu'il songe à faire de la chirurgie même s'il ne devrait toucher à rien vu que son visage est très bien comme ça. Mais bon, pour avoir une relation positive avec moi, il faudrait faire quelque chose. Mais quoi ? Tel était la question. Je soupirais donc en étant dans l'hôtel où nous devions être avant ce fameux shooting collectif qu'on devait faire tous les deux. Je m'étais recluse dans une pièce avec d'autres gens du staff et des mannequins et d'autres touristes dans l'hôtel. J'étais bien installée dans un canapé entrain de prendre des photos avec mon téléphone sans que personne ne me dérange. Quand soudain j'entends une voix masculine se distinguer des autres qui prononçait mon nom de famille. Je pensais dans un premier temps que c'était le staff qui voulait que je commence mon travail. Mais à ma plus grande stupéfaction, ce n'était pas un membre du staff, ou du moins pas tout à fait. C'était mon fameux partenaire pour ses photos. Quand je l'assimilais, j'avale ma salive avec une certaine appréhension, pas qu'il me faisait peur. Juste l'idée de me retrouver seule avec lui m'effrayait. J'avais peur de mes réactions, il fallait que je me contrôle. Je me levais donc de l'endroit où j'étais pour me diriger vers ce dernier sans grande confiance en moi dans mon fort intérieur, mais en apparence j'adoptais une démarche assurée. Les gens commençaient à jaser autour de moi et je l'entendais bien. Les rumeurs allaient se faire, j'aurai pu prendre l'option fuite après tout mais autant affronter tout ça. Du moins, là je ne pouvais pas trop l'éviter, il aurait pu m'attraper après le shooting. Je m'assois donc en face de lui, j'essaye de ne pas trembler et de ne pas perdre le contrôle sur moi-même. Je suis tellement concentrée à regarder son visage et ses ressemblances avec mon frère disparu que j'ai faillit louper le coche et ne pas comprendre qu'il m'adressait la parole.  Il veut savoir ce que je lui reproche, j'avais un air désintéressé et assez distant de prime abord, il fallait pas que je lui montre que j'étais quelque peu déstabilisée. Je laissais un soupir s'échapper d'entre mes lèvres avant de croiser mes jambes, je posais mon regard sur ce fameux Fu Hai, me disant que ça pouvait pas être si horrible de toute façon.

- Je suis au courant de cela. Je resterai professionnelle avec vous, je ne comptais pas me défiler juste parce que vous êtes mon partenaire. Débutais-je d'un air convainquant et calme alors qu'au fond j'avais juste envie de bégayer. Vous ne m'avez pas offensé, je ne mélange simplement pas travail et vie privée. Ajoutais-je pour me montrer quelque peu convaincante quand à mes multiples esquives quand il était là. En espérant qu'il me croit. J'espérais vraiment qu'il n'allait pas vouloir poursuivre mais je me suis dit que ce n'était pas fini pour moi et que j'allais pas encore pouvoir reprendre ma respiration de manière tranquille.

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 25 Mar - 13:15
Je ne m'étais jamais considéré comme quelqu'un de particulièrement compliqué, on pouvait même dire que je restais assez simple quand j'en venais au travail. Il s'agissait d'être poli, de faire son job et puis c'est tout. J'avais toujours mis cela en pratique et j'agirais sans doute toujours de cette manière. Je pouvais ne pas apprécier celui ou celle avec qui je devais travailler mais, cela ne m'empêchait pas de le saluer, d'offrir les politesses d'usage. Elle, elle ne faisait même pas un tel effort. Dans ce genre de cas, je n'avais même pas envie de travailler avec elle. Et j'aurais presque pu me le permettre si ma philosophie du travail ne m'en empêchait pas. Même si cela ne se voyait pas toujours, j'étais un peu connu dans mon domaine. Connu justement pour ne faire quasiment aucun caprice, pour n'exiger presque rien. Je n'étais pas une diva, et j'avais déjà travaillé avec le client en Chine. Je ne demandais pas grand chose, simplement quelqu'un qui me respectait. Étrangement j'avais toujours été très attaché à la politesse, surtout dans le milieu du travail. Peut-être que cela venait de la manière dont j'étais devenu mannequin,  par hasard, sans faire exprès, au détour d'une ruelle. Lorsque j'avais commencé à travailler, je ne m'étais jamais douté que j'aurais un tel succès, pour moi cela n'était qu'un travail parmi tous ceux que je faisais. Mais rapidement, je m'étais retrouvé à devoir abandonné tous mes autres jobs pour devenir mannequin à plein temps. Beaucoup de mes amis m'ont dit que la chance avait frappé à ma porte. Moi, je me disais simplement que je n'aurais pas réussit sans ma mentalité à toujours faire tout ce qui se présentait à moi jusqu'au bout. Elle était calme, posée, et elle me répondait sur ce même ton qu'elle tentait de faire sonné assuré. Je n'y croyais pas un seul instant. Pour qu'elle me fuit de cette manière, c'est qu'elle avait une raison, une raison suffisamment gênante pour qu'elle soit incapable de me saluer. Je me sentais insulté, vraiment insulté. Avait-elle quelque chose contre les chinois? Cela arrivait de temps en temps, on y pouvait rien mais, si c'était le cas, j'allais vraiment refuser tout prochain contrat avec elle. J'aimais mon pays avec ses défauts et ses qualités. Je ne comptais pas m'associer dans un projet professionnel avec quelqu'un qui se permettait de stigmatiser mes semblables. En réalité, comme je n'avais aucune idée de ce qui pouvait se passer dans sa tête, je m'imaginais des tas de raisons parfois les plus improbables. Et cela en devenait pratiquement gênant, rien que pour ma conscience personnelle. Je n'aimais pas médire sur des personnes que je ne connaissais pas mais Mademoiselle Misa me poussait dans mes retranchements spirituels et intellectuels.

-"Mélanger vie privée et vie professionnelle n'a rien à voir avec le fait de saluer un collègue avec qui l'on s'apprête à travailler. Mademoiselle, la politesse reste la base de toute relation même exclusivement professionnelles. Je considère avoir été assez compréhensif jusque là pour me permettre de demander une explication. Vous aurais-je fait quelque chose dont je ne me souviens pas? »

Heureusement que j'étais déjà prêt pour le shooting, parce que sinon cette discussion aurait sans doute tournée court. Mais, je n'allais pas lâcher cette fois-ci. Si elle avait été quelqu'un de ma connaissance, je n'aurais pas été aussi gentil. J'avais un caractère de chien quand les personnes proches de moi étaient insupportables, ou quand on me manquait de respect. Ma patience arrivait tranquillement à bout, j'étais sur le point d'exploser. J'avais envoyé des gars à l'hôpital pour ce genre de choses précédemment. Pas des collègues mannequin mais des personnes qui s'étaient permises ne me regarder de haut et de me prendre pour un petit freluquet. Même chose quand je me trouvais dans un restaurant et que le service laissait à désiré. Je n'avais aucun scrupule à dire le fond de ma pensée. A vrai dire, quand j'étais adolescent, lorsque mes amis avaient quelques soucis , j'étais souvent le premier qu'ils appelaient à la rescousse. Ma langue était aussi acérée et efficace que mes poings. Une chance qu'elle soit une femme, j'avais un peu plus de mal à être aussi violent avec une femme. Ma mère et ma petite sœur n'avaient jamais cessé de me rabâcher les principes de la galanterie et du respect envers les femmes. Disons que cela était resté coincé dans ma petite caboche et que je n'arrivais pas à l'en sortir. Mais il y avait toujours une limite à ce que je pouvais accepter. Elle rognait sur cette limite très rapidement, presque un peu trop à mon goût. Je n'aimais pas me faire détester sans raison, même s'il s'agissait simplement du fait que ma tête ne lui revenait pas.

-" Je n'ai pas l'habitude d'être curieux, ou bien même de me lancer dans ce genre de discussion, si je ne considère pas que le comportement auquel je fais face est un peut... too much. J'aimerais savoir si je dois prendre votre attitude comme une insulte?"

J'étais plutôt calme extérieurement, intérieurement je bouillais. J'avais le sang chaud et du mal à le calmer. Si je continuais comme ça, j'allais finir par ruiner mon maquillage. Cela serait dommage, nous perdrions encore plus de temps que nous le faisions déjà.


Anonymous
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Ce message a été posté Ven 8 Avr - 19:12
Don't run from me please


Je pensais pas qu'il méritait un tel "traitement" de ma part mais je ne pouvais pas me résoudre à m'attacher, me rapprocher de lui même en paraissant désagréable, hautaine et impolie avec lui, je n'avais pas la force de voir continuellement ce visage qui me rappelait mon petit frère perdu ; mais ça il l'ignorait bien évidemment, j'étais quelqu'un qui avait des secrets, et le secret de mon petit frère était sûrement le plus lourd et le plus "facile" à cacher derrière mes sourires, mes airs de peste et tout ce qui s'en suivait. Je ne faisais pas d'effort avec mon collègue et il s'en rendait compte, ou du moins il ne voyait pas à quel point je prenais sur moi pour ne pas craquer à chaque fois que je le vois, pensant que c'est mon frère. Bien qu'au fond je savais pertinemment qu'il ne l'était pas. Je n'étais pas quelqu'un qui était raciste ou de désagréable, mais pour me protéger il fallait que je ne plaise pas parfois même si ça pouvait être avec cet homme, j'avais essayé de trouver une excuse pour qu'il me laisse pour que je garde ce semblant de contrôle que j'avais. Je me disais qu'en même temps cet homme pouvait me stimuler comme me détruire rien qu'en regardant son visage, je ne voulais en aucun cas tenter le diable et ce ne serait pas avec lui que je parlerais pour la première fois de mon frère, je préfère encore rester silencieuse sur ce sujet au lieu d'ahaner 150 ans sur le sujet, je n'aimais pas confier mes secrets à n'importe qui, même s'il pouvait devenir quelqu'un de mon entourage je préférais qu'il reste n'importe qui pour le moment le temps que je trouve une solution à mon mal-être intérieur que personne ne distinguait car je le cachais avec une bonne technique. Je le fuyais en seul remède pour ne pas chavirer ni tomber et ce à chaque fois que je le croisais, mais cette fois-ci je n'ai pas pu il m'avait attraper sans que je ne puisse esquiver l'entrevue.  Je l'écoute donc, pensant qu'il avait entendu ce que j'avais dit mais au fond il avait raison, je ne lui accordais même pas un simple bonjour ça pouvait vraiment paraître bizarre, devrais-je encore davantage prendre sur moi et le côtoyer un peu ? En serais-je capable ? J'en avais aucune idée mais je ne voulais pas passer pour ce que je ne suis pas, malgré le fait que je sois une peste, je n'étais pas méchante sans raison. Il me redemande s'il m'a fait quelque chose qui m'aurait déplue. Comment lui expliquer que si je le fuis de la sorte c'est parce que j'ai peur de m'effondrer devant lui sans qu'il puisse comprendre car je ne pourrais même pas lui en parler ? Je réfléchissais, je cherchais des réponses pour le satisfaire, mais je ne voyais pas d'autres solutions que de mentir, encore et toujours c'était la seule solution avec lui de toute façon, je ne pouvais pas lui dire la vérité de but en blanc alors qu'il m'est totalement étranger et pourtant si familier à la fois. J'aurais voulu le serrer dans mes bras en pensant que c'est mon frère disparu, mais il ne l'était pas. J'opte pour une solution de facilité pour certains, pour moi ça allait être la plus difficile à réaliser. Je me courbe donc légèrement devant lui avant de prendre la parole.

- Je suis désolée si je vous ai froissé ou si je vous ai blessé avec mon comportement. Je n'ai pas pour habitude de côtoyer mes "collègues" et je peux paraître assez... Distante ? Et parfois les gens le prennent mal, mais la plupart du temps les gens s'en fichent d'être bon ami avec un collègue mannequin. Je pensais pas que ça ait pu autant vous atteindre, donc j'en suis réellement désolée. Je tâcherais de paraître moins... Impolie à votre égard ? Je n'ai pas fait exprès, je suis juste habituée à le faire. Rétorquais-je avant de relever ma tête pour le regarder dans les yeux, lui souriant de manière au plus sincère possible. Alors qu'au fond, cette simple action m'avait value toutes mes forces morales.

C'était compliqué de me protéger et en même temps de pas le blesser mais je pensais que je le blesserais sûrement dans un futur proche/lointain car je serais obligée de m'éloigner de nouveau de lui, avec ou sans explications et je devrais trouver une bonne excuse dans l'éventualité où on se rapprocherait. A sa question suivante, je plissais les yeux avant de laisser échapper un léger rire nerveux ; c'était la réaction que je laissais échapper qui pouvait laisser transparaître un bref de ma nervosité et de mon stress grandissant face à cet homme c'était la seule réaction que je pouvais adopter, elle était sortie sans que je puisse la contrôler et ce serait la seule ; du moins je l'espérais.

- Encore désolée, mais non ce n'était pas une insulte je n'ai rien contre personne, parfois j'évite les gens et je peux paraître hautaine mais c'est une façon de survivre, je suis pas du genre à m'attacher mais ne vous en faite pas, maintenant ça ira mieux je vous saluerais si c'est ce que vous souhaitez. Disais-je d'un air désolée et doux et sans m'en rendre compte, je lui proposais une chose qui allait sûrement me tuer et je regrettais presque déjà mes paroles mais il aurait semblé que mon esprit était pas en accord avec moi. Si vous voulez, on peut même se tutoyer, je n'ai pas l'habitude d'avoir des amis mannequins si ça ne vous dérange pas maintenant. Et pour me faire pardonner on pourrait aller manger quelque chose ou boire avant ou après notre shooting vous en pensez quoi ? Je suis encore désolée, vraiment.

Je perdais un peu le contrôle une sortie avec lui, maintenant ? Alors que je peux perdre le contrôle à tout moment, qu'est ce que je pouvais être idiote parfois. Au fond de moi, je savais ce qui m'avait poussée à faire ça c'était une sorte de masochisme latent qui voulait que je vois le visage de mon frère en souffrant de savoir que ce n'était pas lui. J'allais le regretter si je craquais, il allait falloir que je prenne sur moi s'il acceptait, je me montrais humaine et adorable face à lui maintenant qu'il semblait blessé et au fond quand quelqu'un ne me faisait rien, je n'aimais pas être blessante. J'espérais maintenant que c'était lui qui allait me fuir au lieu de moi.

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Anonymous
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Ce message a été posté Ven 22 Avr - 11:48
Je dois bien le dire qu'elle avait réussit à me mettre en rogne. Mais, plus je regardais son visage, moins j'avais envie de continuer à m'énerver. Les femmes étaient franchement ma faiblesse. Pas parce que je tombais pour une nouvelle personne tous les jours. Bon, il était vrai que je pouvais être considéré comme un joueur. J'avais une tendance à changer d'amant ou d'amante assez facilement. Mais, j'étais le fils de ma mère et le frère de ma sœur. Je respectais les femmes, j'avais toujours plus de mal à me comporter de manière franchement agressive avec elles. Et puis... en devenant mannequin, en devenant possiblement une figure publique j'avais du apprendre à retenir mon sale caractère. A être un gars conciliant et souriant. Le côté souriant n'avait pas été un soucis mais, le premier, par contre, était franchement difficile. Je préférais largement laisser cours à mes pulsions que les retenir mais, je pensais de plus en plus à prendre des cours de gestion de la colère. Enfin... Seulement si je réussissais à survivre et à guérir. Sinon, je n'allais pas jeter de l'argent par les fenêtres sur le cadavre vivant que j'étais entrain de devenir. Et puis, je me disais que quittes à mourir, autant être correct avec tout le monde et apprendre aux vivants à être polis eux aussi. C'était idiot comme raisonnement, je le savais pertinemment mais, j'avais besoin d'une raison pour continuer à être en colère. Sauf que bien entendue, elle faisait ses excuses et à partir de ce moment là, j'avais du mal à être énervé. Je ne pouvais pas lui en vouloir quand je comprenais parfaitement cette difficulté à sympathiser avec ses "collègues". J'avais fait mes débuts sans penser réussir alors, dans un premier temps, je m'étais un peu tenu à l'écart des autres, j'avais préféré me marginaliser, rester proche de mes amis d'enfances. Même en étant à Pékin, j'avais eut du mal à me faire à l'idée que je devais changer ma vie, que je devais maintenant ouvrir mon cœur et me laisser approcher par des personnes nouvelles. J'avais l'habitude d'être sociable. Mais être sociable et se faire des amis était quelque chose de différent. Maintenant que nous en étions là, j'étais gêné. Ras... et bas merde. Tant pis, autant faire avec, et profiter de cette gentillesse et de cette proposition subite. J'étais un peu solitaire au Japon, un peu beaucoup même. Survivre, je connaissais, sans doute mieux que personne.

-"Et bien, maintenant, je ne sais plus quoi dire. J'ai presque l'impression d'avoir légèrement abusé. Je m'excuse si j'ai pu être un peu... indiscret. J'aurais du me douter que vous aviez une raison pour agir d'une telle manière. Pour ce qui est d'aller manger un morceau, pourquoi pas après le shooting."

Quelqu'un rentra pour leur annoncer qu'il était tant d'aller prendre leurs photos. Et bien avec tout cela, je n'avais pas vu le temps passer. Je me levais, me penchais vers le miroir et réarrangeais mes cheveux avec un coup de main expert. Mon maquillage ne s'était pas effacé. Tant mieux, ce matin mon visage n'avait pas été dans un état particulièrement grandiose. Et pourtant, j'espérais franchement que cela ne se verrait pas. Après avoir chéquer l'ensemble de mon look et lissé les vêtements pour lesquels j'avais été engagés, je tentais une petite courbette dans la direction de Misa. Mon humour était de retour et surtout ma bonne humeur. J'avais envie de travailler et de faire du bon travail. Misa était une bonne mannequin alors ce shoot allait être parfait. J'en étais persuadé. Dans tous les cas, je faisais toujours mon maximum quoi qu'il arrive. Sans avoir peur, sans même me retourner sur notre discussion, je décidais de passer en mode boulot. Du sérieux, du charisme, de l'envie, du sex-appeal. Il suffisait de savoir mettre en valeur le produit et de présenter quelque chose qui donnait envie d'acheter.

-"Mademoiselle, je pense qu'il est tant d'aller faire ce pourquoi nous sommes réunis ici. Je vous laisse et je vous retrouve sur la scène du crime."

Je sortis et suivais le staff qui tentait une fois de plus de remettre tout à sa place. Une espèce de salle de réunion, décorée dans un style assez... ancien s'offrit à mon regard et j'écoutais les demandes du photographe. Pour l'instant, je devais poser mon cul sur une chaise. Quoi de plus simple en attendant qu'elle arrive. Quelques photos individuelles. Les flashs, les poses, le tout s'enchaînait sans trop d'accro. J'étais du genre à aimer faire tout correctement du premier coup. Finalement, la jeune femme arriva et je lui offris un grand sourire.

-"Tâchons d'avoir l'air complice et de réussir ce contrat!"

J'essayais de la mettre à l'aise en espérant qu'elle ne s'enfuit pas aux premières difficultés. Ou qu'elle me prenne pour un fou. Ce qui arrivait de temps en temps. Pas toujours mais, je préférais prendre des pincettes avec mademoiselle Sonoda. On ne pouvais pas contrôler une personne comme une machine malheureusement.

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Ce message a été posté Jeu 12 Mai - 6:25
Don't run from me please


Je n'étais pas à l'aise je devais l'avouer, la situation me semblait vraiment des plus étranges avec mon interlocuteur, ce n'était pas la situation des plus agréables que j'ai pu avoir avec quelqu'un. Même la présence de mes deux autres anciens " frères"me mettaient pas dans un tel état de panique profonde et de malaise. Je crois que si j'avais pu j'aurai pris la fuite en courant de toutes mes forces. Mais j'avais peur que mes jambes s'écroulent et ne puissent pas soulever le poids de mon corps pour me transporter à un endroit loin de celui qui me rappelle mon véritable petit frère, enfin je l'imagine car il a a peu près les mêmes traits que lui. Je n'en revenais pas mes yeux de pouvoir articuler correctement devant lui sans m’effondrer et pouvoir garder un certain contrôle et sang froid alors que je pensais ne pas pouvoir, alors j'étais en quelque sorte fière de moi. J'aurai très bien pu jouer la carte de la peste mannequin qui pète plus haut que son cul mais je ne voulais pas faire des histoires sur ce projet professionnel, en plus sans raison apparente puisqu'il m'avait rien fait. Quoi que j'aurai pu inventer une histoire complètement tirée par les cheveux mais non je ne l'avais pas fait. En plus j'étais dans l'un des hôtels que mon père avait racheté avec sa fortune, alors je préférais pas lui causer du tort même si on était pas si proches que ça. Je m'étais excusée, j'avais été polie et courtoise, la moindre des choses et j'avais dit ne pas avoir l'habitude de sympathiser avec mes collègues ; ce qui n'était pas totalement faux à part deux trois exceptions je préférais rester dans l'authenticité plutôt que faire genre je suis amie avec un tel pour grappiller de sa popularité ou de ses fans. Je préférais avoir des gens qui m'aiment pour ce que je fais, c'était plus gratifiant dans un sens de se sentir aimée pour ce qu'on aime faire et non par ce qu'on se force à faire. Quoi que ça pourrait être intéressant à vivre en un sens, est-ce que ça m'apporterait plus de fierté de faire un truc que j'avais pas prévu de faire à la base et que j'ai réussi ? Trêve de questions dans ce style ça n'allait pas m'aider de toute façon. Il reprenait ainsi la parole pour s'adresser à moi et me rétorquer qu'il ne sait plus quoi dire, il semble moins en colère qu'auparavant. Il semble avoir abusé ? Non je le comprends, je n'aimerai pas qu'une personne ait le comportement que j'ai avec lui, ça aurait pu me mettre en colère ou je m'en serai foutue, au choix mais j'aurai sans doute favorisé la deuxième option, mais vu la raison du pourquoi je le fuis, il pourrait trouver ça bizarre et stupide.  Je lui souris alors gentiment en faisant mine qu'il ne pouvait pas savoir les raisons qui me motivaient, après tout il ne savait pas encore l'entière vérité à ce stade, il en était même plutôt loin. J'avais presque oublié que je lui avais proposé de manger quelque chose après le shooting, aie. Je me disais au fond de moi qu'il aurait quelque chose à faire mais non, il est libre. Je vais devoir encore prendre sur moi après le shooting, je soupirais mentalement en me disant que j'allais peut-être le regretter mais bon.

- Ne vous en faite pas, c'est tout pardonné, encore désolée. Et d'accord, on verra après le shooting dans ce cas. Disais-je avec un petit sourire amical.

C'était ainsi l'heure de prendre les photos, j'avais un peu la pression mais pas parce que je pensais rater mes photos, non j'avais peur d'avoir des mauvaises réactions à côté de lui, et ça me stressait de pas pouvoir contrôler ma tête ou mes regards sur les photos, il faut vraiment que je fasse abstraction de mes connaissances extérieures et me dire que ce n'est qu'une personne du travail avec qui je vais prendre des photos... Et manger par la suite. Je me frappais mentalement, quelle idiote des fois, des mots m'échappaient et des fois je me soupçonnais d'être maso à mon plus grand malheur. Il reprenait ainsi la parole me sortant de ma canalisation profonde, il me dit qu'il faut y aller et qu'il me laisse le rejoindre sur "la scène de crime" cette expression me fait légèrement rire. Parce qu'au fond c'était vrai, soit je survivais soit je finissais au sol et je pouvais dire adieu à ma carrière.

- Oui, à tout de suite.

Peu après lui et après avoir pris une grande inspiration, je sortais et je suivais le staff qui nous emmenait dans une pièce destinée au réunion ce qui donnerait sûrement un côté assez sérieux au photoshoot.  Mon collègue me vit entrer et m'offrit un grand sourire, il faisait en sorte de me mettre à l'aise mais au fond ça me crispait mais je tentais de faire bonne figure. Je hochais donc la tête en me disant que ce n'était qu'un photoshoot, j'essayais d'avoir du sang froid et une grande détermination pour réussir ce photoshoot, mieux vaut ne pas lui faire une sale réputation pour rien. J'écoutais donc les attentes du photographe en lui offrant un sourire poli, il m'invitait donc à faire différentes photos individuelles comme si je pouvais contrôler cette salle de réunion et je donnais mon maximum pour me lier à cette pièce et absorber l'ambiance que le photographe voulait faire ressortir sur ses photos. Et vint ainsi, les photos que je devais faire avec monsieur She, ça me stressait légèrement j'espérais franchement que le photographe n'allait rien demander de trop bizarre ou de trop osé ou que sais-je mais vu l'ambiance du photoshoot, il n'allait sûrement pas me demander de me mettre à califourchon sur lui sur la table de réunion, ça serait un peu insensé tout de même. Mais de ce que j'entendais, j'allais devoir être complice avec lui.

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hors rp:

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 2 Juin - 19:35
Poser, c'était devenue une chose naturelle pour moi. Je le faisais, comme je respirais. Parfois je me retrouvais entrain de poser en public ou avec des amis à moi dans des discussions privées. Franchement, cela pouvait même devenir embarrassant puisque je le faisais sans m'en rendre compte. Certains me disaient que j'avais choppé la bosse du métier. Moi, je pense que j'étais simplement trop absorbé par ma carrière pour réussir à totalement m'en détacher, même lorsque j'étais entrain de me divertir, donc supposément hors des flash-photos et des podiums. Bref, tout ça pour dire que je prenais très au sérieux la séance qui était entrain de se faire. Après les photos individuelles, celles en couple arrivèrent rapidement. Il lui fallut écouter les directives, prendre en note ce qu'on attendait de lui et il eut un petit sourire. Parfois, les photographes japonais le prenaient pour un véritable débutant. Ils avaient tendance à accentué les syllabes comme si je ne les comprenait pas. Il est vrai que certains mots pouvaient me passer au dessus de la tête mais, en général, je m'en sortais plutôt pas mal. Je pouvais bien dire quoi que ce soit de toutes les manières, les réactions seraient les même. Ils avaient trop peur que le petit chinois que j'étais soit un incapable de premier ordre. Je me sentais un peu diminué mais, tant pis. On faisait avec, on souriait et on s'appliquait. La proximité avec d'autres mannequin ne me gênait pas, cela faisait partit du job et j'étais quelqu'un de naturellement à l'aise avec ce genre de choses. Peut-être que ce n'était pas le cas de la demoiselle mais, je ne pouvais pas me permettre de prendre en compte ses états d'âmes. Il fallait qu'on ait l'air proche, que l'on transmette une forme de complicité. Complicité qu'évidemment nous n'avions pas mais, jouer le jeu était le principal. Des sourires, des regards, des skinships léger. Il fallait avoir l'air heureux, aérien, angélique. Facile. Le temps s'écoula rapidement, les photos s'enchaînaient sans trop de soucis. Finalement, la séance se termina rapidement. Le photographe était content, le client qui était arrivé entre temps aussi. C'était le principal. Je passais ma main dans mes cheveux, esquissais une courbette de politesse avant de me retourner vers la jeune femme.

-"Manger ou boire, votre choix. Je vous attendrais dans le hall d'entrée."


Et je me dirigeais tranquillement pour changer mes vêtements. Je n’enlèverais qu'une partie du maquillage, histoire de rester vivant. Je sentais bien que la fatigue commençait à arriver et je préférais que cette dernière ne finisse pas par se voir sur mon visage. Cela avait tendance à m'exaspérer et je préférais ne pas avoir à mentir en répondant à des questions idiotes sur lesquels je dois faire semblant. J'essayais de changer ma coiffure, allégeais le maquillage au niveau des yeux et enfilait la tenue dans lequelle j'étais arrivé. Tokyo était plutôt agréable en ce moment. Quoi que je regrettais de ne pas avoir pris d'écharpe et de foulard pour me couvrir le cou. Les lunettes de soleil faisait certainement trop mais, j'avais une mauvaise manie de toujours en avoir sur moi. C'était idiot mais, c'était comme ça. Il ne fallait pas chercher plus loin. Je pris mon temps pour descendre en bas, arrangeant mon apparence dans tous les miroirs que je croisais. J'étais légèrement narcissique, très légèrement. Et cela me rendait parfois un peu débile. Que voulez-vous, on ne pouvait pas tout avoir dans la vie. Rangeant mes lunettes dans la poche intérieur de mon bombers, je me tenais debout tout en consultant mes sms. Je regardais des endroits sympathiques aux alentours et en repérait deux. Je n'avais aucune idée de comment cette entrevue allait se passer. Finalement, elle arriva et je lui offris mon bras, en gentleman que j'avais l'habitude d'être.

-"Mademoiselle, vous seriez-vous décider? A boire ou à manger?"

Parfois j'étais trop direct, parfois je mettais mal à l'aise. Mais, je n'y pouvais rien, je ne perdrais pas de temps à changer mon caractère. Je savais trop combien la vie était précieuse pour faire ce genre de chose.

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Ce message a été posté Sam 4 Juin - 1:17
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Il était difficilement négociable dans le monde du mannequinat de ne pas vouloir faire tel ou tel chose, il était même plutôt récurrent que les mannequins se plient à la volonté du photographe jusqu'à ce qu'il soit satisfait du résultat. Même les plus grands mannequins ont encore certainement du mal à négocier des contrats qu'ils ne veulent pas ou leurs agents font impasses dessus mais se récoltent un savon maison de la part du staff qui organisera le photoshoot. Je n'étais pas non plus très résignée ou en désaccord avec les photoshoot on m'avait pas encore proposée de choses trop trash, et encore heureux j'aime peut-être l'objectif de l'appareil photo mais je ne voulais pas entrer dans le vulgaire à tout prix pour faire ce que l'on appelle en règle générale du buzz, du bad buzz pour être plus précis. Après chacun faisait sa vie comme il l'entendait je m'en fichais après tout, c'était à moi de mener la vie que j'entends. Venait les photos individuelles qu'on faisait chacun à notre tour dans le plus grand professionnalisme et vint ensuite un moment que je redoutais beaucoup ; les photos de couple, même si c'était du travail j'avais dû beaucoup prendre sur moi, plus que d'habitude à vrai dire et mon sort n'était pas encore terminé, j'allais encore devoir prendre sur moi après ce shooting. Parce que j'avais eu la brillante idée de lui proposer une sortie tous les deux après le shooting. Quelle idée de proposer ça franchement ? Je ne savais toujours pas ce qu'il m'était passée par la tête mais je pense que je devais être masochiste, pas que sa compagnie était désagréable mais je n'oublias pas du tout, pas une seule seconde qu'il ressemblait assez à mon frère. Mais bon, business is business après tout alors je m'engageais à jouer mon rôle de "petite amie" pour ce photoshoot sans penser à qui j'avais en face, je me disais que ce n'était qu'un photoshoot et qu'il ne fallait que je pense qu'aux expressions et de la complicité qu'il devait y avoir entre nous. Même si nous n'en avions pas puisque je passais mon temps à le fuir auparavant. Les photos s'enchaînaient rapidement, le job semblait rempli des deux côtés alors c'était tant mieux en un sens, on avait pas trop à refaire les prises car on savait jouer le jeu des mannequins semble-t-il, le photographe nous félicitait même d'aussi bien jouer le jeu et nous avait fait remarquer qu'on pouvait lire une vraie complicité entre nous, mais il semblait pas être au courant de la vérité, je me contentais alors de lui sourire en le remerciait, me courbant légèrement avant de voir mon collègue se tourner vers moi, il me disait alors qu'il m'attendrait dans le hall d'entrée. L'heure fatidique arrive donc bientôt, j'hochais alors la tête en souriant.

- Très bien je vous rejoindrais là bas dans ce cas à tout de suite.

Je le voyais s'éloigner petit à petit et mon coeur se soulagea un peu, je soupirais légèrement d'aise de ne plus avoir à jouer la comédie et pouvoir souffler un peu loin de son regard, tant mieux j'avais encore un peu de temps avant de le rejoindre. Je partais donc dans la direction opposée pour aller changer de vêtements à mon tour, puisque ce n'était pas les miens à la base je n'allais pas les garder même s'ils étaient très beaux il faut l'avouer. Je lâchais ainsi mes cheveux précédemment attachés, les préférant détachés sur mes épaules, je prenais mon temps quand même afin d'ajuster ma tenue et de repousser un peu ce moment où j'allais devoir prendre sur moi sans lui révéler la vérité sur le sujet. Finalement je sortais de la pièce apprêtée pour une sortie tout à fait normal, avec un garçon normal qui ne me rappelait personne ; oui c'était le jeu qu'il fallait que je joue pour le reste du rendez vous. Je me dirige ainsi en direction du hall d'entrée. Je le voyais entrain de m'atteindre, j'étais assez anxieuse peut être qu'il allait me faire cracher le morceau et me refaire penser à trop de moments avec mon frère, je n'en savais rien. J'attendais de voir à vrai dire peut-être que ça allait pas se passer si mal que ça ? Je lui souriais donc en le voyant m'offrir son bras tel un gentleman, je le prenais ainsi avec le mien.

- Hum manger, je dois vous avouer que j'ai un petit creux après ce shooting et je voudrais pas tomber dans les pommes si ça vous dérange pas bien sûr. Rétorquais-je assez naturellement. Vous avez une idée d'où aller du coup ? Je vous laisse choisir.

Je le laissais donc me guider tranquillement hors de l'hôtel et ainsi me diriger en direction du lieu choisi par ce dernier pour aller manger un bout et discuter je suppose, je ne savais pas trop encore ce que j'allais pouvoir lui demander, j'espère ne pas instaurer un blanc et que mes émotions allaient rester neutre et stable et pas me faire faux bon.


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Ce message a été posté Mer 15 Juin - 18:57
J'étais plutôt d'humeur allègre. En même temps, je ne pouvais que me sentir bien. Mon corps semblait bien vouloir suivre mon rythme de vie et je m'apprêtais à aller bien manger, en compagnie d'une jolie jeune femme. Je ne comptais pas tenter d'user de mes charmes sur elle puisque nos débuts avaient été quelque peu complexe et que je trouvais dommage de retourner à la case départ simplement parce que j'avais été incapable de contrôler mes réflexes de Don Juan. Au moins, le fait qu'elle ait accepté de prendre mon bras signifiait qu'elle n'était pas revenu sur ma proposition. Nous étions à Chuo, le choix était large mais, mieux valait suivre l'indication de mon téléphone pour atterrir dans un espèce de restaurant/café, un peu à l'américaine qui servait des plats où tout le monde trouvait son choix. Cuisine du monde en somme. Je pensais que c'était parfaite pour pouvoir grignoter en toute tranquillité, sans que personne ne nous dérange. L'endroit était lumineux et vert, ce qui était très appréciable. La serveuse nous apporta la carte et je me penchais dessus pour en étudier la composition. Les modèles femmes, comme hommes devaient faire attention à leur ligne et à ce qu'ils ingurgitaient. Moi, encore d'avantage. Mon médecin m'avait fait quelques recommendations quand à mon régime alimentaire par rapport à ce dont je souffrais. Finalement, mon regard se posa sur une salade mélangeant du Quinoa et de la viande rouge, sans oublier des crudités ce qui serait bon pour moi. Sachant que j'en était à mon premier véritable repas de la journée puisque l'on ne pouvait pas considérer des barres de céréales, une pomme et un thé comme un repas. J'ajoutais à cela un jus de fruit et passais commande puisque la jeune femme avait-elle aussi choisit. Concrètement, la situation n'était pas des plus simples. Nous ne savions pas quoi nous dire, nous ne semblions pas avoir grand chose en commun si ce n'est notre métier et nous sortions d'un différent quelque peu étrange. Je dois bien avouer que j'étais toujours curieux de savoir ce que cela caché. J'étais doué pour analyser les gens et savoir ce qu'ils attendaient de moi. Et j'avais bien vu un regard étrange que je n'arrivais toujours pas à interpréter. Enfin, nous y reviendrions sans doute plus tard. Pour l'instant, lançons la conversation.

-"Depuis combien de temps êtes-vous dans le mannequinat? Je dois avouer que je suis encore peu familier avec les modèles japonais."

J'avais travailler avec de nombreuses stars chinoises, j'avais fait de nombreux envieux et je continuais à en faire. Je réussissais bien, même au Japon. Alors effectivement, on ne comprenait pas toujours ce que les créateurs me trouvaient. Quant à moi, concrètement, je m'en fichais tant que j'avais du travail. C'était ma seule source de revenus, je n'avais pas des parents ultra-riches. Enfin... découvrir que mon père biologique n'était pas celui qui m'avait élevé et que le biologique se trouvait être milliardaire ou millionaire ne changeait rien à la situation. Je n'avais pas l'intention de me déclarer à lui. Rien que l'avouer à ce frère aîné que je n'avais jamais connu n'était pas une mince affaire et surtout, je comprenais bien qu'il y avait un pan entier de l'histoire qui m'échappait. Un pan tellement immense que cela m'effrayait trop de poser la question, que ce soit à Ethan ou à ma mère. Nos boissons arrivèrent et j'avalais consciencieusement une gorgée de jus d'orange frais, essayant de me remettre dans l'ambiance du moment. Je lui offrais un sourire supplémentaire, essayant de montrer le bon côté de ma personnalité, histoire de ne pas l'effrayer d'avantage.

-"Au fait, vous pouvez m'appeler Fu Hai, au moins le temps de notre discussion, ce sera beaucoup plus simple."

Je déployais tous mes trésors d'amabilité pour qu'elle ne me reprenne pas en grippe. Se serait franchement dommage alors que nous venions seulement de mettre les choses à plat. Et j'étais sûre que ma petite sœur se serait fichue de moi en voyant tous ces efforts. Cela en était presque anormal pour moi.

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Ce message a été posté Ven 17 Juin - 6:04
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C'était déjà un bon point, j'arrivais à prendre son bras et à rester en sa compagnie mais ce soir j'allais sûrement voir le retour de la médaille apparaître. Enfin bon, autant profiter et tenter d'en savoir plus sur lui, peut être qu'en apprenant à le connaître ça m'incitera peut-être à oublier le fait qu'il ressemble beaucoup à mon frère.  Peut-être que c'est que physique et que ça passera et que si je vais plus loin que le physique j'y penserai plus. J'espérais vraiment que ça arrive, au pire des cas je recommencerai à le fuir, même si je pense que ça sera pas efficace encore très longtemps comme option. Je le suis donc en direction d'un restaurant/café aux allures américaines, une fois attablés, une serveuse nous donnait les menus et on pouvait dire qu'on avait le choix parmi tous les choix proposés.  Fu Hai prenait une salade qui mélangeait du Quinoa et de la viande ainsi que toute sorte de crudités, très peu pour moi en ce qui concerne la viande. Pour ma part, autant j'avais faim comme j'avais pas faim c'était bizarre. Je décidais quand même de prendre un gratin de légumes, au moins c'était fait et puis si j'avais pas trop faim ça pouvait me caler. Une fois que la serveuse prenait nos commandes en ajoutant un ice tea en boisson, je lui souriais en retard avant de reporter mon attention sur mon interlocuteur. Bon interlocuteur c'était encore vite dit, on ne savait pas trop par où commencer ni quoi se dire, déjà le fait que je l'évitais c'était pas un bon commencement, mais je savais pas par où réellement commencer en fait. Je reporte mon attention sur lui lorsqu'il m'adresse la parole pour me demander si je suis dans le mannequinat depuis longtemps, je fais alors mine de réfléchir, ne sachant pas vraiment la date exacte de mon commencement, je pense que les internautes sont plus au courant que moi sur ce sujet et ont plus de mémoire là-dessus, mais je savais que ça faisait déjà un petit moment que je travaillais dans ce milieu en plus de mes études.

- Hum, je dirais quelques années en plus de mes études. Pas non plus 10 ans, vu que j'ai que 21 ans mais déjà un petit moment. Et vous depuis combien de temps vous êtes dans le mannequinat ? Vous avez commencé en dehors du Japon ? Demandais-je d'un air curieux. Je n'avais même pas fait attention qu'il était un mannequin étranger, enfin c'était surtout que j'étais plus occupée à le fuir qu'à me renseigner sur ce qu'il faisait.

Lorsque la serveuse nous apportait nos boissons je m’efforçais à ne pas me jeter dessus comme si j'avais été en manque d'eau depuis trois jours mais je trouvais bizarrement ma gorge soudain sèche sans raison apparente, bon c'était pas trop alarmant quand même. Je buvais alors une gorgée à la paille de mon Ice Tea, il me disait que je pouvais l'appeler Fu Hai désormais pour faciliter la conversation, c'est sûr que ça allait être plus facile pour nous deux. Je lui souriais donc amicalement.

- D'accord, Fu Hai. Moi c'est Misa, j'ai pas vraiment de surnom vu que Misa c'est court. Je sais pas pourquoi je dis ça, c'était sûrement pour faire comme dans les films.. Disais-je en secouant légèrement la tête en riant légèrement.

Je vérifiais alors la notification sur mon portable qui l'avait allumé en m'excusant au préalable de mettre mon attention ailleurs mais bon on sait jamais, je pouvais bien avoir une petite pause sait-on jamais je pourrais bien pleurer en plein milieu du repas sans raison juste parce qu'il me fait penser à mon frère. Je repose alors mon téléphone sur la table en redirigeant mon regard en direction de Fu Hai en souriant légèrement, je suis sûre que ça va aller pour moi, c'est qu'un petit repas rien de grave je peux le faire j'ai surmonté pire.

- Du coup vous vous plaisez au Japon, vous avez pu faire le tour de Tokyo et voir des monuments et autres choses ? Demandais-je par curiosité. Après tout il faisait des efforts avec moi, je peux aussi en faire un petit peu plus.

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Ce message a été posté Dim 10 Juil - 0:04
J'avais l'habitude d'être entouré de jolie femme, surtout depuis ces deux dernières années. En Chine, mes collègues féminines m'appréciaient ,principalement parce que j'étais un véritable gentleman avec elle. Ma mère et ma sœur étaient deux femmes qui avaient eut beaucoup trop d'impact dans ma vie. J'avais beau être ce qu'on pouvait appeler un Don Juan, cela ne m'empêchait pas d'avoir appris la politesse. Mais, il fallait bien l'avouer, cette manière d'agir se limitait souvent aux jeunes femmes. Les hommes n'étaient pas sensible au même genre de charmes. Et puis surtout... je rencontrais tout de même peu d'hommes qui s'intéressaient à ce genre de choses. D'autant plus depuis que j'étais au Japon. Heureusement pour Misa, nos difficultés précédentes m'empêchaient pour l'instant de penser à quoi que ce soit de ce genre avec elle. Cela ne m'empêchait pas de faire preuve de manières à son égard. C'était un bon moyen d'effacer quoi que ce soit qui l'ait chagriner à mon sujet précédemment. Je ne me lancerais pas dans un travail de détective et si un jour, elle décidait de me donner plus de précisions quant aux raisons de son rejet, c'est parce qu'elle en aurait décidé d'elle-même. Alors, pour l'instant, je me contentais de manger ma salade et d'être curieux à son sujet, dans les limites de l'acceptable. C'était plaisant pour moi de discuter de manière aussi normale avec quelqu'un. Je ne l'avais pas fait depuis... que j'avais quitté la Chine. Lorsque je travaillais, surtout les premières semaines, mon japonais n'était pas encore suffisant pour que je puisse tenir une véritables conversation et tous les mannequins ne parlaient pas anglais. Mais, depuis, mon japonais c'était nettement améliorer. Je n'étais pas doué en beaucoup de choses, mais apprendre de nouvelles langues n'avait jamais été un gros problème pour moi. Je notais au passage qu'elle était plus âgée que moi. Seulement d'un an mais, c'était déjà quelque chose. Quand à moi, la réponse était rapide. Deux ans très exactement depuis que j'avais commencé ma carrière, deux ans où j'avais touché le haut pratiquement immédiatement, surtout en Chine. Allez savoir pourquoi je plaisais autant, j'étais simplement bien content d'être doué dans mon job. Et dire que rien de cela n'avait été mon rêve et que maintenant que j'y étais, je ne l'abandonnerais pour rien au monde.

-"Cela fait deux ans que je suis dans le milieu. J'ai commencé en Chine, disons que là-bas, je suis tendance. Et puis, mon agence a décidé de m'envoyer au Japon et j'ai suivit."

La vérité était que j'avais décidé de partir au Japon pour des raisons de santé. Mais, je ne comptais pas le lui dire, cela ne la concernait pas. Et de toutes les manières, je comptais bien garder cela aussi secret possible. Si cela ne sortait jamais au grand jour, ce serait encore mieux. Mais, garder un secret n'était pas chose facile, surtout sachant que je devais me rendre à l'hôpital au moins une fois par semaine pour des transfusions. Enfin... La jeune femme m'arracha un sourire, me faisant oublier un instant les pensées légèrement macabre dans lesquelles je m'enfonçais inconsciemment. Lorsqu'elle me parla d'avoir visiter Tokyo, je me rendis compte qu'en réalité, je ne connaissais rien de la ville en dehors des locations de mes rendez-vous pros, l'hôpital et mon appartement. Sans oublier les endroits où je sortais faire la fête bien entendu mais, en dehors de ça, rien.

-"Je n'ai pas vraiment eut de temps pour ça, il faut bien l'admettre. Et surtout, je trouve que faire ce genre de visites seul est légèrement déprimant. Donc, je n'ai jamais pris le temps de visiter. J'imagine que Tokyo doit être une ville magnifique."

Je le regrettais un peu mais, c'était bien trop triste d'être seul. Et je voyais mal mon manager me suivre dans ce genre d'excursions.

-"J'imagine que tu n'aurais pas quelques endroits à me conseiller où apparaître seul ne semblerait pas trop pitoyable."

Autant demander puisque nous en étions là. Ce n'était pas comme si nous avions autre chose à faire après tout.

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Ce message a été posté Lun 18 Juil - 22:25
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Pour le moment je passe du bon temps avec quelqu'un que j'avais évité, au final je le connais pas tant que ça et je sais pas depuis combien de temps il est entré dans le monde du mannequinat, j'écoute donc de ce qu'il a à dire et j'apprends que ça fait donc deux bonnes années qu'il est dans le métier, ça fait un petit bout de temps et en même temps c'est plutôt assez récent pour lui j'imagine. Il a donc été muté ici, enfin envoyé. Pour le coup la Chine m'a envoyée la réplique de mon petit frère physiquement, enfin ils ont des traits de ressemblance donc je sais pas si je dois les remercier ironiquement. J'hochais donc la tête tout en écoutant son histoire, buvant une gorgée en même temps avant de poser mon verre en posant mon regard sur lui pour reprendre la parole.

- Je vois. Et tu t'en sors avec les contrats au Japon c'est pas trop dur pour en avoir ? Rétorquais-je en l'interrogeant sur sa situation, mais ça m'étonnerait qu'il ait du mal après tout il est pas moche ou atypique ; ce qui pourrait déplaire aux bookeurs.

C'était vraiment que le milieu du mannequinat pouvait se faire assez cruel et difficile surtout si on arrivait pas à s'imposer et se donner un style spécifique pour attirer les bookeurs, photographes et tout ce qui allait avec, parce que sans contrat un mannequin n'est pas grand chose. Heureusement pour moi je n'avais pas ce problème et avait des contrats assez régulièrement et pour le moment le monde du mannequinat et de la mode ne semblait pas se lasser de moi, tant mieux même si j'ai encore des éventualités à côté après tout avec l'entreprise de mon père, je l'aurai en héritage et pourrait parfaitement continuer à faire vivre l'entreprise derrière. Mais bon je me sens pas encore assez responsable pour prendre une entreprise en charge. Enfin bref, je lui demande alors tout en continuant de manger mon plat qu'on m'a servie au préalable entre temps avec sa salade, il me dit alors qu'il n'a pas vraiment eu le temps de faire le tour ni de vraiment visiter le Japon mine de rien depuis le temps qu'il y est. Je grimace légèrement en secouant la tête. Ca doit être triste de faire ce genre de visites tout seul en effet, quand j'y réfléchis mais bon je me demande si je serai capable de le revoir et de supporter de faire une nouvelle visite avec lui ? Bonne question, mais j'ai pas réellement de réfléchir à la question qu'il m'interroge sur le fait si je sais s'il existe des lieux qu'il pourrait visiter seul.

- C'est un peu triste de visiter une ville seul. Tu n'as pas de proches ici, des amis ? Demandais-je en penchant la tête sur le côté. Au pire, si tu n'as vraiment personne pour t'accompagner je veux bien te faire visiter deux trois endroits sympathiques de la capitale. A moins que tu aies déjà des idées de par où tu voudrais commencer ta visite de la ville ? C'est parti je suis tombée dans un tourbillon infernal qui voulait dire que je lui avais proposé une visite, donc plus de temps ensemble, donc plus de chance de me mettre dans tous mes états, bon reste calme Misa. Je prends une bouchée de mon plat en attendant le verdict, peut être que ça sera pas si horrible que ça et que je dramatise un peu trop la chose.

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Ce message a été posté Sam 24 Sep - 11:47
Il fallait bien l'avouer, m'exporter au Japon avait été une grosse prise de risques. Un coup à jouer quittes ou doubles. Mais, j’avais été obligé de le faire. Pour ma propre survie. Heureusement pour moi, il semblait que mon apparence séduisait autant ici que cela ne l'avait fait en Chine. Je n'étais pas dans le besoin, j'avais de bons contrats, de bons clients, de quoi vivre confortablement. Il ne manquait plus qu'une greffe de moelle osseuse pour que ma vie soit parfaite. Quoi? Comment ça on ne peut pas tout avoir dans la vie. Auprès de ceux qui connaissaient mon état, je prenais souvent cela comme un blague. C'était plus simple que de le prendre au sérieux. Je n'avais pas besoin que l'on s'inquiète pour moi. Misa, elle n'y connaissait rien, elle s'inquiétait parce que je lui disais que j'étais solitaire. Pas parce que j'étais sur le point de mourir. Et c'était presque rafraîchissant. Il fallait vraiment que j’élargisse mon cercle de fréquentation. Je me sentirais peut-être moins mal parfois. Collectionner les personnes dans mon lit ne signifiait pas avoir beaucoup d'amis. Surtout beaucoup de conquêtes. Il s'agissait de combler le vide, de passer le temps. Je ne savais que faire ça. Je ne voulais pas blesser quelqu'un d'autre. Quelqu'un de supplémentaire. Ce serait comme vouloir enfoncer encore d'avantage le couteau dans la plaie. Il y avait tellement de choses que j'aimerais faire. Tellement de choses que je savais que je ne ferais pas. Ma bucket list, je la laissais dans un de mes tiroirs. Tant que j'avais toujours un espoir, je ne comptais pas la réaliser. Mais, cela ne devrait pas m'empêcher de profiter de la vie que j'avais actuellement. Et lorsqu'elle me proposa de m'accompagner visiter, c'était une offre réellement tentante. Elle était agréable. Pas prise de tête et nous étions dans le même business, ce qui voulait dire que nous comprenions les différents problèmes auxquels nous pouvions être confrontés. Est-ce que cela serait si désagréable de passer un peu plus de temps ensemble? Pour moi non, pour elle... je n'en étais pas si sur. Mais, en même temps, elle le proposait de son propre chef. Alors pourquoi refuser. Je voulais lui prouver que je n'étais pas un mauvais gars. Mais, en même temps... me lancer dans une journée excursion avec une quasi-inconnue. Était-ce vraiment une bonne idée avec un secret à protéger? J'eus un petit sourire avant de finalement ajouter:

-"A part mon manager, je ne connais personne. Et si tu as quelques endroits à me montrer; j'en serais ravis. Je n'ai pas d'envie particulière, je suis curieux par nature et j'aime découvrir de nouvelle chose. Alors, si jamais tu as du temps à me consacrer, je t'en serais reconnaissante."

Je ne voulais pas qu'elle se sente forcée de quoi que ce soit. Alors, je cherchais un moyen de lui laisser une porte de sortie. Mon téléphone se mit à sonner furieusement et je regardais l'heure en soupirant. Mon manager venait déjà aux nouvelles. Ce fou... il était toujours entrain de me fliquer. Je fis un signe à Misa pour m'excuser et répondis. Je le laissais me baratiner pendant quelques minutes. Mais, je savais que cela n'allait pas durer. Finalement, je pu raccrocher en soupirant. Il allait falloir que je partes bientôt. Un autre ultimatum qui venait de tomber. Attrapant une serviette et griffonnant mon numéro sur la serviette, je le glissais dans sa direction.

-"Je suis vraiment désolé, il va falloir que j'y aille! Voilà mon numéro! Tu n'auras qu'à me téléphoner quand tu auras un moment. Ou envoie moi un sms. Ne t'inquiète pas pour le repas, il est sur moi, je payerais en partant!"

Je lui offrais un dernier sourire avant de me lever et de faire une courbette. Malheureusement pour moi, la pause s'arrêtait là. Il était temps de me remettre au travail. J'allais payer la note à la caisse avant de m'échapper dans Chuo. Qu'est-ce que c'était cette fois? Aucune idée. Je verrais bien en arrivant!
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Don't run from me please [Pv Misa] Finit

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