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 B*tch, please. [ SAYURI&KENTA ]

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Anonymous
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Ce message a été posté Mar 3 Juin - 20:35
Aujourd’hui est un jour mémorable, chers amis. Aujourd’hui, c’est le jour de mon rendez-vous habituel au centre esthétique. Quoi ? Un homme n’a pas le droit de vouloir prendre soin de lui ? De vouloir être sûr de plaire aux personnes qui l’entourent (et à sa propre personne, au passage) ? Je suis de ces gens qui apprécient l’idée d’être parfaitement propre sur eux, qui aiment faire plaisir à l’œil et se préparer correctement, même lorsqu’il vente, même lorsqu’il pleut des cordes, même lorsque la canicule est tombée sur le pays. En clair, j’aime être parfaitement apprêté, peu importe ce qu’en disent les gens qui estiment que c’est là une pratique bien étrange pour un homme : les choses ne sont plus ce qu’elles étaient à ce niveau.

Mettons donc de côté pour conter ce qu’il va se passer aujourd’hui. Je n’ai pas prévu grand-chose, à vrai dire. Je risque d’aller là-bas et de m’entendre dire que je n’ai besoin de rien car j’ai suffisamment entretenu le travail de la dernière fois, ou alors l’inverse puisque j’ai raté mon dernier rendez-vous pour une raison dont il ne sera pas fait mention ici. Dans tous les cas, je les paie pour s’occuper de moi alors ils ont tout intérêt à m’écouter et à faire leur travail correctement, sinon ils ne me compteront plus parmi leurs clients.

Tout ça pour dire que les choses vont bien. Je suis de bonne humeur, les cours m’énervent mais j’ai encore pas mal de temps pour moi à côté alors je ne vais pas réellement m’en plaindre. Il y a certes de petites choses qui viennent perturber ma vie (comme ma visite récente aux Onsens, mais pas besoin d’en faire mention, une fois encore, j’ai suffisamment de réflexions difficiles comme cela) mais ce n’est jamais quelque chose de très important alors je parviens à lutter contre ces préoccupations qui n’ont, en vérité, pas vraiment lieu d’être.

De bonne humeur, je quitte la maison familiale. Je n’ai pas cours en cette période alors j’en profite pleinement pour faire des choses que je n’ai pas l’occasion de faire habituellement. Il y a bien ma carrière musicale, mais je suis occupé sur un projet qui, pour l’instant, me laisse du temps à prendre à côté. Autant de raisons pour lesquelles j’ai pu me libérer une bonne heure de temps afin d’aller faire ma petite visite au centre de beauté. Bon, nous dirons esthétique, comme au début, car ce nouveau mot arrache violemment un peu de ma virilité, il faut l’avouer.

Après un moment de route, j’arrive au centre esthétique et je suis fort heureux de constater qu’il n’y a pas grand monde ici. Une chance ! Cela veut donc dire que je n’aurai pas trop de risques de tomber sur un boulet, sur un incapable ou sur une personne qui aurait, par hasard, décidé de me pourrir la vie pour une raison stupide. Cette journée me met réellement de bonne humeur, tant par son commencement que sa continuité, alors j’ai décidé d’en profiter avec un grand P comme dans… Poteau.

Passons sur les blagues douteuses, je m’approche tranquillement de la femme présente non loin de l’accueil et je m’adresse à elle en souriant, pensant qu’elle travaille sans doute là.

« Bonjour madame ! J’ai rendez-vous, vous travaillez ici ? »

Si ça tombe, elle est stagiaire, ou tout simplement nouvelle, alors ma question est parfaitement justifiée. Puis peut-être que c’est elle qui va me prendre en charge aujourd’hui ?  Me prendre en charge… Dit comme ça, on pourrait presque croire que je suis un boulet difficile à supporter ; ce qui est faux, bien entendu.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 4 Juin - 14:48
Ce soir, j'enregistrai mon émission, alors le rendez-vous au salon de beauté n'était pas à négliger. À force, je crois que je connaissais parfaitement les lieux et que ce salon un peu « luxueux » de Bunkyô était le seul auquel j'aimais me rendre. J'essayais d'y aller à des moments stratégique, c'est à dire quand il n'y a pas trop de monde. À force, je connaissais presque tout le personnel. J'aimais bien mon esthéticienne, elle avait toujours tellement de chose à raconter, cependant, la coiffeuse n'était pas trop mal dans son genre non plus. C'était compliqué d'avoir un véritable dialogue avec elles, puisque je ne pouvais pas dire tout ce qui me passait par la tête. Je ne pouvais pas me « confier » ou évoquer des problèmes personnels parce que je savais que ça pouvait très facilement s'ébruiter et que j'en subirais les conséquences ensuite. Alors je me sentais un peu comme une psy, à hocher doucement la tête et sourire quand elles me parlaient, faisant preuve de compassion parfois, parfois non.

Je venais de finir une manucure que je trouvais plutôt réussite. C'était discret mais plutôt mignon. Je les admirais, fière quand une voix me sorti de mes rêverie. On me demandait si je travaillais ici, et automatiquement cela me fit rire. Je secouais la tête avant de répondre par la négative. Je ne m'éternisais pas vraiment dans ce genre de conversation, je ne voulais pas qu'on me reconnaisse mais je finis par lever la tête et mon cœur manqua un battement quand je le reconnus. Ça devait faire deux ans que je ne l'avais plus vu, et il n'avait pas beaucoup changé. Malgré moi, tout le revenait en mémoire, le « scandale » qui avait éclaté, les accusations qu'il m'avait lancé à la figure sans me laisser dire quoique ce soit. Sans me permettre de me justifier, de lui expliquer que je n'y étais pour rien. Je perdis automatiquement mon sourire en le regardant, reculant d'un pas à la place en gardant mes bras contre moi. Je ressentais toujours un froid immense face à lui, ou simplement quand je voyais une de ses photos.

-Bonjour... Kenta, dis-je sur un ton neutre en me courbant un peu.

Loin de moi l'envie de lui parler, mais j'avais appris la politesse. À vrai dire, je ne savais pas quoi lui dire. Même parler de ce qui s'était passé, ou être mauvaise avec lui, j'en étais incapable. D'ailleurs, j'étais étonnée qu'il ne m'ait pas reconnu. Décidément, je dois être réellement quelconque pour que tous le monde oublie mon visage. Mais je n'allais pas pleuré parce que j'étais une magnifique femme, forte et indépendante qui n'a pas besoin de la reconnaissance d'un homme comme Kenta ou de n'importe quel autre. Oui, parfaitement ! Armé d'un nouveau sourire que je voulais chaleureux, je continuais de le regarder pour reprendre avec plus d'assurance.

-Je ne savais pas que tu venais ici, quelle coïncidence.

Quelle mauvaise coïncidence. J'avais envie de partir et de me trouver une nouvelle adresse pour mon salon de beauté, mais j'étais mitigée. J'aimais vraiment les services ici. En attendant, je devais lui faire face et rester digne. Ce n'était qu'un ex-petit-ami. Avec lequel cela s'était très mal terminé. Mais le passé appartient au passé... Du moins, c'est ce que j'adorerais pouvoir me dire actuellement.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 14 Juin - 15:07
Je ne l’ai pas reconnue, mais si je l’avais fait j’y aurais réfléchi à deux fois avant de lui adresser la parole. Comment peut-on ne pas reconnaître son ex, surtout lorsque l’on ne porte pas celle-ci dans son cœur ? Hm. Me voilà bien embarqué maintenant, que vais-je lui dire ? Pas grand-chose, j’en suis sûr. Ou alors rien de sympathique. Un sourire légèrement amer se dessine sur mon visage tandis qu’elle s’éloigne de moi. C’est ça. Prends tes distances, je n’ai pas envie d’avoir quelque chose à faire avec toi, tu m’as apporté assez de problèmes. Quand elle m’adresse la parole, je ne me courbe même pas pour répondre à son petit salut. Elle ne mérite pas mon respect, pas après ce qu’elle a fait.

« Oh, c’est toi. »

J’ai appris la politesse, mais je ne suis pas réellement prêt à faire preuve de courtoisie face à Sayuri. Elle a failli causer la perte de ma carrière, elle a détruit mon image en révélant notre relation à tout le monde alors non, je n’ai pas envie d’agir envers elle comme si de rien n’était. Néanmoins, je souris un peu, même si ce sourire n’a strictement rien de sympathique et est même plus que forcé.

« Coïncidence en effet, et pas des meilleures. Je pensais que cet établissement avait une clientèle respectable. »

Si je le pense ? On va dire que c’est ce que je fais croire, car dans le fond j’ai été plus blessé qu’autre chose lorsque j’ai appris que tout était de sa faute. Je ne déteste pas Sayuri, mais j’ai trop peur qu’elle me cherche encore des problèmes et, de ce fait, je me sers de la carapace que je me suis forgée à cause d’elle. Pourtant, je ne suis pas une mauvaise personne et il n’est pas dans mes habitudes d’être aussi méchant… pas volontairement en tout cas… Il faut dire que notre histoire a tellement mal fini que j’ai du mal à croire que nous allons nous entendre à nouveau un jour. Le pire serait sans doute, maintenant, qu’elle apprenne ce qu’il m’est arrivé récemment. Elle irait peut-être le raconter aux médias, ça aussi ? Une bonne pub pour elle, une vengeance contre moi. Non, il faut que tout reste secret.

« Tu as déjà fini j’espère ? Non, parce que j’ai rendez-vous dans quelques minutes et à la base je viens ici pour me détendre. »

Oui, je suis méchant. Oui, je suis cassant. Oui. Mais après tout qui ne le serait pas dans mon cas ? Je l’observe sans rien dire et je croise les bras. Réaction défensive mes chers, mon non-verbal est sans appel. Je ferme les yeux pendant quelques secondes et pousse un petit soupir. Pourquoi, parmi tous les salons de beautés de la ville, a-t-il fallu que je sois un habitué du même salon qu’elle, hein ? Je suis légèrement agacé, mais je n’y peux rien si les choses qui m’arrivent ces derniers temps son troublantes. Ce retour soudain dans ma vie en est la preuve : les forces divines sont contre moi.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 28 Juin - 12:28
Kenta était juste… Odieux. Et moi, j’étais plantée là à la fixer sans savoir quoi lui répondre. J’avais envie de le frapper, de lui dire sèchement que je ne méritais pas ce qu’il était en train de me dire et que désormais, la seule personne qui n’était pas « respectable » ici, c’était lui. Il n’avait pas le droit de me parler ainsi, surtout qu’il ne m’avait jamais laissé le droit de me justifier, de lui expliquer que je n’y étais pour rien. Certes, je n’étais plus une « idole », je ne risquais rien à ce que notre relation soit exposée dans les médias. Mais je savais ce que c’était pour lui. J’avais toujours fait attention, n’en parlait vraiment qu’à mes amis les plus proches, en qui j’avais une confiance aveugle. Je tenais à Kenta et je savais que sa carrière était importante pour lui. Pourquoi aurais-je voulu lui nuire ? Pour m’aider à retrouver une certaine notoriété ? J’étais beaucoup trop fière pour réussir grâce à un homme, il aurait dû le savoir. C’était sûrement qu’il ne me connaissait pas assez.

Comme si cela n’était pas suffisant, mon ex-petit-ami jugea bon d’ajouter encore une couche à ses paroles méprisantes. Se détendre ? Il voulait se détendre ? N’était-il pas assez détendu actuellement pour parvenir à me parler ainsi ? Je le trouvais plutôt en forme, personnellement. Je pinçai mes lèvres entre elles, bouillonnant au fond de moi de rage et de peine. Sans pouvoir me contrôler plus longtemps, ma main s’élança avec violence contre sa joue alors que mon regard se leva vers lui, brillant sans pour autant tolérer qu’une seule larme ne coule.

-Tu veux du scandale ? Je peux t’en donner si tu veux ! Lançais-je sèchement. Je ne vais pas m’abaisser à toi, Kenta. Je ne vais pas m’excuser pour quelque chose que je n’ai pas fait. C’est toi l’idiot dans l’histoire. N’as-tu jamais réfléchi ? J’y gagnais quoi, moi, là-dedans ?

Super, une ex-idole qui sort avec un petit idole newbie. Génial. J’avais tout fait pour fuir le monde des idoles, ce n’était pas pour sortir avec l’un d’eux. Rien n’aurait dû m’attirer vers lui. Déjà il était plus jeune que moi d’un an, ensuite… C’était un idole. Je ne faisais pas confiance à ce genre de garçon, mais je l’avais bêtement fait, parce qu’il était intéressant, sympa, drôle. Maintenant, je sais que c’était une bêtise.

-Mets-toi bien en tête, repris-je en le regardant gravement, que si j’avais eu envie de me refaire une notoriété avec un homme, j’aurais pris quelqu’un de réellement célèbre et intéressant. Un acteur ou un chanteur ayant une carrière sérieuse. Un idole, c’est plus dégradant qu’autre chose.

Certes, j’étais méchante à mon tour, mais ce n’était pas totalement faux. Les idoles avaient mauvaise réputation. Des playboys, écervelés, qui étaient infidèles et superficiels. Les filles qui sortaient avec eux n’étaient pas mieux, parait-il. En m’engageant dans ça, j’aurais pu en pâtir également, ma carrière aurait pu s’écrouler et personne n’aurait pris mon émission au sérieux. Heureusement, ce n’est pas arrivé. Baissant un peu les yeux après ce surplus d’émotion, j’allais vers le comptoir pour payer. J’allais partir d’ici, sa vue m’insupportait plus qu’autre chose, même si au fond de moi, je n’avais envie que d’une seule chose : pleurer. Mais je n’allais pas lui donner cet honneur.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 1 Juil - 1:32
Ouh...Celle-là est plutôt douloureuse, pour ne pas dire qu'elle est simplement horrible. Je ne m'y attendais pas le moins du monde, autant le dire directement, mon égo en prend un sacré coup. Moi. Katase Kenta. Giflé par une femme en plein milieu d'un lieu public. S'il y avait du monde, je pense que ma fureur serait des plus terribles... Si j'étais seulement capable de réellement m'énerver... Car oui, sous le masque de méchanceté, derrière ces commentaires acerbes et la virulence de mes paroles, je cache des sentiments bien moins piquants. La réalité, pour ne pas dire qu'elle est triste, est que j'ai encore beaucoup de peine à croire que Sayuri ait voulu se servir de moi pour remonter sa cote de popularité... C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles ses paroles me vont droit au cœur et me font, même si je ne l'admettrai pas, beaucoup de mal.

« Je ne sais pas, mais il devait bien y avoir une raison.  » Dis-je simplement, me réfugiant une nouvelle fois derrière une barrière invisible d'auto-conviction.

Quelqu'un de réellement célèbre et intéressant ? Depuis que je suis tout jeune, on m'a dit que j'étais quelqu'un de respectable, que j'étais poli, aimable, courtois, tout ce que l'on pouvait imaginer et, en plus, on avait dit de moi que j'étais talentueux... Rien de plus mauvais pour mon égo, pas vrai ? Rien de mieux pour renforcer mon aversion envers les femmes... Un léger sourire se dessine sur mon visage tandis que j'essaie de faire semblant de rien... Difficile de faire comme si l'on n'est pas touché alors que l'on a simplement l'impression de s'être pris une baffe en pleine figure... Ah, pardon ! C'est le cas.

« C'est vrai, c'est dégradant, à se demander pourquoi on était ensemble. »

On dirait que quelqu'un a mal pris quelque chose... Je croise les bras, sur la défensive. Non. Je ne partirai pas. C'est elle qui le fera... De toute façon elle a fini, non ? En fait je ne sais pas si j'ai réellement envie d'aller à mon rendez-vous maintenant. Je me sens tellement pitoyable : une vraie fille ! Un peu comme... hm...Oui ! Une vraie fille, comme dans les films américains. Je vais rentrer chez moi et noyer mon chagrin dans un pot de glace en regardant des films romantiques... Bon, je crois que mon manque d'affection atteint des sommets inexplorés ! Je laisse quelques nouvelles secondes de silence, comme pour lui laisser le temps de répondre…

Si j’étais un spectateur de la scène, je nous trouverais bien pitoyable. Après tous, nous nous sommes aimés, non ? J’ai parfois une pensée pour elle, dans certains situations, et je me demande comment les choses se seraient passées si tout avait continué mais, en cet instant, je réalise plus que jamais que les choses n’auraient jamais pu durer, surtout si elle pense réellement que j’ai un métier dégradant… Car oui, sensible comme je suis, je ne prends pas la peine de me poser la question des mots prononcés sous le coup de la colère…

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 9 Juil - 15:54
Je n’arrivais pas à croire que cet idiot – oui, idiot, parfaitement – campait sur ses positions en restant persuadé que j’avais utilisé sa personne. Un raison ? Mais quelle raison ! Qu’il me la trouve et j’y réfléchirais. Moi-même je n’avais pas la réponse quant à qui nous aurait « trahi » en révélant notre relation. Peut-être avions-nous été surpris par un journaliste alors que nous n’étions pas discrets ? Je n’en savais pas plus que lui mais je trouvais cela tellement grossier de sa part de m’accuser de fait que je n’avais pas commis. Et je ne supportais pas cette injustice de sa part, je le trouvais tellement méprisable. J’avais l’impression qu’il se cherchait des excuses, qu’il cherchait à m’accuser dans le seul but de garder une certaine dignité. Qu’il était pitoyable.

Sans répondre, je lui lançais un regard noir tout en terminant de payer ma consultation, échangeant quelques banalités et quelques sourires avec l’esthéticienne. Elle semblait interloquée par ce qui venait de se passer, notamment cette gifle que personne n’avait pu manquer, mais je ne regrettais pas. C’était amplement mérité. Dans mon esprit, je ne pouvais m’empêcher de ressasser les paroles narquoises de Kenta quant aux raisons qui faisaient que nous nous étions mis ensemble. Oui, sortir avec un idole alors que la seule chose que je voulais était sortir de ce monde-ci, c’était dégradant pour moi ! Un peu comme si je m’entêtais à rester dans cette bulle. Mais dans ce cas, ne pouvait-il pas comprendre que j’étais avec lui parce qu’il était lui et non pas parce qu’il était un petit idole qui était un véritable appât à filles ?

Au fond, je me disais qu’il ne devait pas avoir confiance en lui et en la personne qu’il était réellement pour s’imaginer que ma seule motivation à m’intéresser à lui était sa carrière. L’image qu’il donnait à l’extérieur, celui de l’idole et non pas celui de l’homme qu’il pouvait être. Je savais bien que dans ce milieu, on devait se forger une image qui n’était pas forcément la nôtre, mais tout de même, chez lui, c’était maladif. En tout cas, c’est l’impression que malheureusement il me donnait actuellement.
Une fois terminée, je souhaitais une bonne journée à la dame, allant vers la porte avant de m’arrêter, comme si j’avais oublié quelque chose et de retourner vers Kenta. Je me plantai face à lui, levant mes yeux vers les siens pour lancer d’une voix des plus neutres :

-Si tu veux tout savoir, Super Idole, et puisque tu sembles te demander ce qu’on foutait ensemble, pour ma part c’est parce que j’étais tombée amoureuse de l’idiot complètement immature que tu es. Il ne faut jamais regretter d’aimer quelqu’un mais quand je vois l’homme face à moi aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est une toute autre personne. Et c’est ça le plus difficile.

Quand j’y songe, je crois que même Yano ne m’avait pas autant déçu que lui. Parce qu’avec ce premier, j’aurais dû savoir à quoi m’attendre et que j’étais jeune. Kenta, il n’était pas ainsi. Ce n’était pas cet homme que j’avais connu au début, avec qui nous avions ris et passé des moments inoubliables. Je ne m’étais pas posée davantage de questions à l’époque quand il avait mis fin à notre relation sans préavis. J’en avais souffert, mais j’étais loin du compte lorsque tout fut régler entre nous plus tard et qu’il m’avait accusé de tout cela. Encore aujourd’hui, j’avais du mal à y croire. Comment avait-il pu devenir ainsi ? Je crois que, plus que de regretter mes sentiments, je regrettais l’homme que j’avais connu. Et c’est sans ajouter quoique ce soit que je le contournais à nouveau, ouvrant la porte du salon pour en sortir afin de mettre un terme au spectacle navrant que nous étions en train d’offrir aux autres clients. Il fallait que je me remette de mes émotions, que je pense à autre chose. Mais pour l’instant, je crois que cela m’était impossible.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 9 Juil - 18:00
Oui je suis un gamin. Oui, j’ai peur d’avoir de nouveaux problèmes et je suis vachement sur la défensive lorsqu’il s’agit de sentiments et de choses qui y ressemblent mais, quelque part, est-ce que j’ai réellement le choix ? Je pousse un petit soupir et ferme les yeux après quelques secondes. Bon. Ce n’est pas grave. Je suis toujours énervé, de toute façon, et je sais que rien ne s’arrangera avant un bon moment désormais. M’enfin, ce n’est pas comme si elle me manquait… ca a été le cas pendant un moment mais je ne dois pas en faire toute une vie : maintenant, c’est terminé, alors je n’ai plus à chercher des moyens de changer les choses.

Sa réponse me choque un peu, je dois bien l’avouer. Pour tout dire, me faire « insulter » d’une telle manière ne m’a jamais plu et ne me plaira très certainement jamais… Je ferme les yeux pendant quelques secondes quand j’ai entendu ses paroles et, quand je la vois partir, je ne sais pas trop comment me comporter… C’est, comment dire, une véritable claque en plein visage qu’elle vient de me mettre à deux reprises ? Entre la vraie et ces mots qui sont comme des couperets, autant dire que j’ai beaucoup de mal à accepter de voir mon amour propre se faire taillader ainsi.

Je pousse un petit soupir avant de me rendre dehors, la suivant presque, et je la retiens par le poignet. Elle se prend pour qui là, en fait ? Le pire, dans toute cette histoire, c’est que je ne sais pas si je dois être en colère ou tout simplement blessé, susceptible comme je le suis. Je ferme les yeux pendant quelques secondes et je cherche mes mots stupidement, la lâchant quelques secondes plus tard.

« Si tu étais réellement amoureuse et que tu n’as vraiment rien dit, alors comment tu expliques les problèmes que j’ai eu à cause de ma relation avec toi ? »

Franchement, j’ai du mal à la croire. Pourtant, je l’aimais réellement… J’ai été incroyablement blessé lorsque j’ai eu des problèmes par sa faute et cette blessure s’est malheureusement changée en aversion… reste à savoir si je suis rancunier, chose que je ne sais pas réellement à vrai dire. Je ferme les yeux pendant quelques secondes et je pousse un petit soupir avant de reprendre.

« Tu ne penses pas que j’ai de bonnes raisons de douter après toute cette histoire ? J’ai pratiquement perdu mon travail à cause de ça. » Demandé-je avec sérieux, mais avec une certaine nervosité.

À cause de « ça ». Pas à cause de « toi », là est toute la nuance. Je fais le fort, je fais le dur, mais j’ai tellement de choses qui me perturbent actuellement que je suis incapable de garder mon calme et de jouer au mur infranchissable… Au contraire, j’ai beaucoup de mal à mettre de l’ordre dans mes idées et tout me semble inaccessible… Je reprends mon calme autant que possible avant de fermer les yeux.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Juil - 23:25
Mon poignet venait de se faire attraper et je me doutais qu’il ne pouvait s’agir que de Kenta. Ou d’un fan pervers et déluré qui allait me faire du mal. Mais vu ainsi, je priais pour qu’il s’agisse de Kenta. Et effectivement. Froidement, je posais mon regard sur lui, songeant que je n’avais plus envie de le voir ou de lui adresser la parole. Néanmoins, il avait l’air plus calme et ne semblait plus m’accuser directement, ce qui me calma un peu et je pus le regarder plus sereinement. Je n’avais pas réellement de réponse à sa question. Je ne savais pas comment est-ce que cela pouvait être possible. S’il a eu des problèmes à cause de notre relation, c’est parce qu’il était idole et que c’était un métier vraiment abominable. Et je parlais en connaissance de cause. Mais je n’avais pas d’autres explications actuellement. Je ne pouvais rien dire de plus que cela.

-Je ne sais pas, Kenta, répondis-je calmement. Mais je n’y suis pour rien. Et je doute qu’un jour tu trouves une réponse à cela, sauf si le coupable se dénonce.

Je doutais fort que cela arrive un jour. Mais sa carrière n’avait pas pris fin et maintenant tout allait bien. Pourquoi restait-il obsédé par cela ? La vie n’est-elle pas plus simple si on ne rumine pas le passé ? J’avais été comme lui récemment avec Yano, à lui en vouloir, à le détester pour ce qu’il m’avait fait dans le passé. Mais j’avais eu tort, j’avais été stupide d’agir ainsi. La différence, c’est que moi, j’avais eu des raisons de lui en vouloir alors que Kenta m’avait accusé injustement.
Délicatement, presque avec précaution, je posai ma main sur son bras tout en le regardant après qu’il m’ait dit qu’il avait pratiquement perdu son travail à cause de cela.

-Tu sais, j’étais consciente que ta carrière aurait pu prendre fin si ça s’était su, et je savais aussi combien tu tenais à cette dernière. Jamais je n’aurais fait en sorte qu’une chose pareille t’arrive.

Et j’étais sincère. Même si je n’approuvais pas vraiment son choix de carrière, je savais que ça lui tenait à cœur et jamais je n’aurais fait en sorte de briser son rêve. C’était sa vie, et si ça le rendait heureux, je m’étais toujours dit que c’était tant mieux pour lui. Alors il n’avait pas le droit de douter de moi, parce que j’avais été là pour lui, et que mes sentiments avaient toujours été sincères. Mais ça, fallait-il encore qu’il accepte de le reconnaitre.

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 20 Juil - 23:27
Le regard que Sayuri posa sur moi me refroidi encore un peu plus… Rude. Je lui pose une question simple. Si ce n’est pas elle, qui ? J’ai beaucoup de mal à croire qu’elle n’est en rien responsable de ce qui nous est arrivé. Je garde le regard posé sur elle et elle me répond enfin… Elle ne sait pas. Je peux comprendre la suite de ses mots, mais cela me fait de la peine… Ni elle ni moi ne le saurions un jour… je ferme les yeux pendant quelques secondes et je pousse un petit soupir, ennuyé par cette absence de réponse. Le coupable ne se dénoncera jamais, bien évidemment.

Quand Sayuri pose sa main sur mon bras, je pose mon regard sur elle, sans savoir ce que je dois dire… Je ferme les yeux pendant quelques secondes. Je m’en veux réellement de tout ce que j’ai pu dire sur elle désormais… Je préfère me taire, de peur de dire une bêtise, et j’écoute simplement ce qu’elle a à ajouter, levant les yeux vers les siens quand elle a terminé de parler. Est-ce qu’elle me dit la vérité ? Est-ce qu’elle se joue de moi ? J’ai beaucoup de mal à le savoir… Dans tous les cas, de toute façon, ma confiance a été trahie…

« Je suis désolé Sayuri… »

Je suis peut-être susceptible, je peux être méchant lorsque je suis blessé, dire pas mal de conneries, mais j’ai toujours su reconnaître mes torts lorsqu’il le fallait. Aussi, je viens de m’excuser pour tout ce que j’ai pu dire au sujet de mon ex petite amie depuis quelques temps… J’ai été très en colère, révolté, tout ce que l’on peut imaginer, j’ai même refusé d’adresser la parole à certaines femmes pour éviter les problèmes, j’ai fait…des choses étranges. Bien évidemment, je pense une fois de plus à Akihiro, envers qui mes sentiments me semblent plus que flous en cet instant… Je ferme les yeux pendant quelques secondes avant de reprendre la parole poliment.

« Je vais te laisser tranquille… » Dis-je simplement, prêt à repartir à l’intérieur.

Je sais qu’un jour de devrai avoir une conversation sérieuse avec Sayuri… J’aurai des choses à lui dire car, malgré tous les problèmes, les choses n’ont pas été terminées directement à mes yeux lorsque nous avons été séparés… Mais je ne peux pas… Là, tout de suite, c’est impossible…

« Il faudra qu’on discute… un jour. Je sais pas quand… » Dis-je simplement, sans savoir quoi ajouter… Au moins, elle sait que je dois lui parler.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 21 Juil - 20:35
Face à moi, je le retrouvais enfin. Le Kenta que j’avais connu, un peu fragile, moins arrogant et sûr de lui. Je souris, heureuse malgré moi de voir qu’il existait toujours, que c’était bien lui. J’étais heureuse aussi de l’entendre s’excuser, quand bien même il avait été odieux, méchant et injuste. Je ne pouvais pas lui en vouloir éternellement, surtout qu’il s’était mépris grossièrement sans chercher davantage à comprendre. Doucement, je hochais la tête, comme pour lui signifier que j’avais bien compris ce qu’il était en train de me dire.

-Excuses acceptées.

Ah, que j’étais gentille quand même. Un ange. Mais avec sa bouille, je n’arrivais pas vraiment à lui en vouloir. Puis, c’était quelqu’un à qui j’avais tenu, c’était toujours plus compliqué et difficile de rester prostré sur ses positions. Quand il me dit qu’il allait me laisser tranquille, je ne protestai pas, me contentant de rester figée devant lui sans dire le moindre mot. Je n’avais pas forcément envie de continuer davantage la conversation. Je crois que ça avait été assez d’émotion pour aujourd’hui.
Que Kenta me dise qu’il faudra qu’on discute un jour me surpris, puisque j’imaginais qu’après cela, nous couperions tout contacte. Cela ne me dérangeait pas, j’étais curieuse de savoir ce qu’il avait à me dire, alors j’acquiesçais, sortant un petit bout de papier de mon sac pour y écrire mon numéro que je lui tendis.

-Si tu veux. J’ai des semaines assez chargées, je suppose que toi aussi. En soirée, ça m’irait mieux. N’hésite pas à m’appeler.

Un dernier sourire accordé à mon ex-petit-ami, et je tournais les talons pour rentrer chez moi avec mon chauffeur. Fiou. Ça avait été le rendez-vous au salon de beauté le plus intense de toute ma vie. Je dois avouer que je n’aurais jamais pensé revoir Kenta, et encore moins le voir agir ainsi. Mais j’étais contente d’avoir pu plus ou moins m’expliqué avec lui, lui avoir fait comprendre que non, je n’y étais pour rien et que oui, j’avais été sincère. Désormais, il me tardait d’avoir cette fameuse conversation avec lui, afin que tous les points sombres soient enfin mis en lumière.

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