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It’s all mine, it’s my fantasy
my fantasy in my embrace will stop everything.

TENUE ✑ Mes articles, mes articles, toujours mes articles. J'en ai des tonnes d'articles, dans mon macbook, dans mon portable, dans ce magazine, sur le web. Je ne vis quasiment que pour ça, trouver des informations véridiques, interroger des gens, écrire encore et encore. Ma vie serait ennuyante à mourir si je n'avais pas ce boulot-là. Même quand j'ai assisté à la course de Midoriya, je n'ai rien trouvé de mieux qu'écrire mes ressentiments par rapport à ce que j'ai vécu ce jour-là, en regardant les voitures filer à toute vitesse à faire trembler les gradins. D'ailleurs, je n'ai pas pu poser davantage de question à Midoriya, même si j'ai pu écrire pas mal de chose sur lui. Je veux en savoir plus. C'est dingue comme je veux connaître davantage sur sa vie, pas seulement sur son passé qu'il a noté dans sa biographie, mais sur toutes les choses qu'il garde pour lui. Les secrets, c'est ça qui m'attire chez cet homme. C'est étrange, parce qu'aucune autre personne avant lui m'aura autant intrigué à ce point. Jusqu'à lui envoyer un sms sous prétexte qu'il me manque quelques détails pour clôturer mon article. Midoriya a été sympa, puisqu'il m'a invité à passer chez lui, après m'avoir envoyé les coordonnées de sa maison, dans le quartier de Ginza. Celles-ci notés sur mon gps, je prends la route jusqu'à chez Midoriya. Vu l'heure, la circulation est raisonnable, ce n'est pas bouchonné, ni totalement vide non plus. Juste de quoi passer et rouler à allure régulière. Une fois garé, je récupère mon sac avec mon macbook et une pochette avec une bouteille de vin. Je ne savais pas quoi ramener, ni ce qu'il aime vraiment. C'est l'intention qui compte, comme dit le proverbe. Devant sa porte, je donne trois coups, attendant patiemment qu'il ouvre en observant l'extérieur. C'est beau, rien à voir avec l'immeuble où se trouve mon appartement. Je ne vis pas dans un placard à balais, ni dans un palais, mais c'est suffisamment grand et moderne pour me sentir bien. évidement, je ne pouvais pas inviter Midoriya chez moi, puisque je loge avec quelqu'un. Il ne faudrait pas non plus que je prenne la mauvaise habitude de m'inviter chez lui, me connaissant j'en serais parfaitement capable. La curiosité est un vilain défaut et je crois que c'est mon talon d'achille, ma petite faiblesse.

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TENUE ✑ Après la course de l’autre fois j’ai dû me replonger dans mon travail, bien sûr je ne me coupe pas totalement du monde comme beaucoup d’écrivains, je sors prendre l’air aussi car c’est important, j’ai besoin de laisser mon esprit se vider même lorsque j’écris, de pouvoir échanger les anciennes idées par des nouvelles plus pertinentes et intéressantes que celle de base. Un roman est un rassemblement d’inspiration qu’on fait en sorte de concorder pour former une histoire, trouvant le fil conducteur qui fait d’un livre un succès. C’est alors que j’ai pris une pause dans mon jardin pour fumer une cigarette que mon portable sonne sur la table du salon, un SMS venant de Kirisame. J’ignore quels détails il manque à son article mais je lui envoie mon adresse en lui disant simplement de venir chez moi, je suis trop occupé pour sortir le rejoindre dans un café ou je ne sais où, disons aussi que ce sera plus simple et peut-être aussi moins professionnel de le laisser entrer sur mon territoire. Peu de personnes savent où je vis, bien que j’aime m’enfermer dans une chambre d’hôtel pour le calme et l’isolation. Terminant ma clope j’entends frapper à la porte, assis sur ma terrasse je me dirige vers l’entrée pour lui ouvrir, les lunettes encore sur le net et la chemise ouverte. Je lui offre un sourire amical avant de l’inviter à entrer. « Vous avez trouvé rapidement. » Refermant derrière je me dirige vers la cuisine, ma maison est assez espacé et épuré, de manière à avoir de l’espace et ne pas se sentir oppressé ou compensé. « Installez-vous où vous voulez, je vais nous prendre des cafés. » Je n’ai pas tout de suite vu la bouteille de vin. « C’est pour moi ? » J’imagine, ça paraît logique. « Je vais la mettre au frais, merci. » Il n’était pas obligé d’emmener un truc vu qu’il vient pour le boulot, mais c’est une agréable attention.

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TENUE ✑ C'est rare que l'on m'invite directement chez soi pour le boulot ou pour répondre à quelques unes de mes nombreuses questions. Généralement les gens me font venir à leur travail, dans des lieux publiques ou dans un café, un sale de thé ou un endroit de ce genre-là où ils servent à boire et à manger. C'est plus simple d'être bossé autour d'une tasse ou d'une part de gâteau, sans devoir être entièrement dans l'intimité. Là, je ne risque pas d'être interrompu par qui que ce soit. L'adresse entrée dans mon gps, je prends la route jusqu'à chez lui puis gare ma voiture là où je peux, prenant mes affaires pour aller frapper à sa porte. J'ai dû faire vite, bien trop vite pour quelqu'un qui vient seulement pour des détails futiles. La porte ouverte et face à face avec Midoriya, je lui redonne son sourire en entrant et en retirant mes chaussures pour ne pas salir. « J'ai un gps assez performant. » Plaisantais-je, le suivant dans la cuisine pour ne pas faire le pilier dans l'entrée. M'installer ? Où ça ? Je regarde autour de moi, le temps d'examiner la décoration. « Ah, oui. Je ne voulais pas venir les mains vides. » ça me paraissait beaucoup plus amical d'emmener un petit quelque chose plutôt que me ramener sans rien. La bouteille en sa possession, je me permet de m'asseoir sur l'une des chaises autour de la table, déposant mon sac au sol à côté de moi. « Je ne vous dérange pas, au moins ? Ce n'est pas habituel pour moi de venir directement chez la personne. » Après tout, je ne suis pas reporteur de porte à porte, mais bel et bien journaliste. C'est chic chez lui, j'aime beaucoup. Mes yeux se posent un peu partout, observant chaque chose que je vois. « C'est beaucoup plus grand que mon appartement. » Même si je l'adore, mon appartement. Il est moderne et chaleureux, de quoi se sentir chez soi même pour le premier venu.

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TENUE ✑ Je ne suis pas vraiment du genre à inviter quelqu’un chez moi, mais vu la situation je préfère qu’il se déplace jusqu’ici que perdre du temps dans un café, puis bien que je ne sois pas en mauvais terme avec les journalistes, ce Kirisame a déjà mis un pied dans mon univers et je pense pouvoir lui faire confiance vu qu’il aime infiniment sont boulots. Je répondrais à ses questions et une fois l’article bouclé se sera parfait, il n’y a rien de plus facile. Lui ayant donné l’adresse j’ai à peine le temps de fumer une clope qu’il arrive, il a été rapide et sa petite remarque me fait sourire. « Tant mieux, ça serait bête de se perdre. » Du temps perdu surtout, encore et toujours. L’invitant à s’installer, il y a des chaises comme un canapé dans la pièce voisine, c’est comme il préfère, bien que la dernière option soit à mon avis bien plus confortable. Je prends les devants en voyant la bouteille, le remerciant je la mets au frais, avant de le rejoindre autour de la table, la machine a café en route. « Ce n’est pas habituel pour moi d’inviter quelqu’un chez moi non plus. » Surtout pour le boulot, tout se fait à l’agence ou dans les lieux de rencontre officiels. Me levant pour prendre les tasses et appuyer sur le bouton, je dépose l’une d’elles devant le jeune homme et porte la suivante à mes lèvres pour en boire une gorgée. « Mais si vous me dérangiez je ne vous aurai pas demandé de venir directement ici, bien que je sois en effet occupé avec mon livre, je peux prendre une pause. » Ah, c’est vrai que la maison est certes traditionnelle, mais grande pour une seule personne surtout, m’enfin je n’ai pas très envie de déménager, j’aime l’ambiance et la déco, puis j’ai mes petits secrets bien garder dans ces lieux. « Parfois c’est un peu trop grand justement, du coup je m’isole dans une chambre d’hôtel pour écrire. » Expliquais-je. « Bien, pourquoi est-ce qu’il fallait qu’on se voit ? »

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TENUE ✑ Ce serait dommage de se perdre, effectivement. J'ose espéré qu'il serait venu me chercher, si jamais je n'aurai pas trouvé mon chemin, mais nous sommes en 2016 et même les téléphones possèdent un gps. La bouteille offerte à l'hôte, je me permets de m'asseoir autour de la table, ayant tout mon temps pour bouger plus tard vers le canapé. Ce n'est pas tous les jours que je vais directement chez la personne que j'interroge, mais c'est apparemment son cas aussi. Sa remarque me fait sourire, lui lançant un regard pour dire « comme quoi ». Midoriya s'occupe de faire les cafés, déposant une tasse fumante devant moi. Le temps qu'elle soit moins bouillante, je m'excuse à ma manière de le déranger pour si peu, alors que ça pouvait attendre demain ou plus tard. Malgré ses paroles, je n'ai pas tout à fait tord en disant qu'il est très occupé, mais ça ne l'a pas empêché d'accepter ma visite comme une pause dans son travail. « Je suis ravi de vous tenir compagnie durant votre pause. » ça non plus, je n'ai pas l'habitude. En même temps, je prends pas souvent du temps pour moi, du coup je ne partage pas celui des autres. Son appartement me laisse une bonne impression, du moins pour ce que j'ai vu. « Une chambre d'hôtel ? C'est peu commun. » Je peux en dire autant à squatter les cafés près de chez moi. Ce sont des endroits bruyants, pourtant ils m'inspirent à chaque fois. Ah! Je me penche de côté pour récupérer mon macbook dans mon sac et le déposer sur la table. « Le trois quart de mon boulot se trouve là-dedans. Je dois terminer un article sur vous. » Bidouillant avec mon pad, je cherche le fameux document où j'ai noté pleins d'information sur lui. « J'ai reçu des questions d'internautes suite à mon dernier article, vous êtes vraiment célèbre. Je me suis dit que ce serait bien de prendre quelques unes de leurs questions pour vous les poser directement. Vous n'y voyez aucun inconvénient ? Promis, rien de bien dérangeant. » Je ne lui demanderai rien d'intime, ni de personnel, même si j'ai eu quelques interrogations là-dessus. Je ne suis pas là pour faire du gossip, mais pour développer l'intérêt des gens sur sa carrière, ce qu'il aime, des choses dans le genre.

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TENUE ✑ Si vraiment il aurait perdu son chemin je l’aurais retrouvé pour le guider, ça va de soi. Mais heureusement ce n’est pas le cas et il est arrivé même rapidement chez moi, bien que ce soit la première fois que je reçois un journaliste chez moi cela ne me dérange guère, je pense que Kirisame n’ira pas raconter de choses inutiles dans son article, si j’avais cru le contraire je ne l’aurais en aucun cas accepté ici. Je ne vais pas mentir en disant que je n’ai rien à faire, mon boulot me demande du temps jour et nuit et forcément mes moments de pause lorsque je suis plongé dans un ouvrage sont rares et minces, j’en prends toujours car je ne veux pas me laisser bouffer par mon boulot aussi passionnant soit-il, mais je veux surtout rentre le travail dans les délais et ne pas m’encombré des mois sur un seul projet. Mes livres suivent mon inspiration et pas chance je n’en manque pas. Un simple sourire, je regarde la tasse de café fumante, dévoilant ma manie de parfois m’isolé dans une chambre d’hôtel pour m’enfermer dans un cocon plus petit et moins bruyant. « Je ne suis pas commun. » Plaisantais-je un peu, en portant la tasse à mes lèvres le questionnant sur sa venue, curieux de savoir ce qu’il manque à son article pour qu’il se soit déplacé jusqu’ici. Regardant le pad, je l’écoute parler en haussant les épaules. « Puisque vous êtes là je ne vais pas refuser, ça ne me dérange pas vraiment. » Même sur ma vie personnelle je n’aurais rien à cacher, du moins en apparence car je ne vis avec personne, ne suis amoureux de personne, mais d’un autre cas je ne suis pas du tout le genre de gentleman que les gens peuvent voir en moi. C’est surement aussi ce qui est marrant, avoir une partie cachée que personne n’est apte à découvrir ou à imaginer.

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TENUE ✑ Nous avons chacun nos petites habitudes, parfois ça peut paraître étrange ou hors du commun, mais pour nous c'est un quotidien si banal qu'on ne pourrait comprendre où est le mal. Midoriya n'a pas tord sur ce point-là, il n'est pas commun. C'est sûrement pour cela que j'en ai toujours après lui, pour mes articles principalement, mais je commence à me demander si ça ne va pas au-delà de mon boulot. Il m'apporte un intérêt plus fort qu'un simple article dans un magazine. Ce ne sont pas des informations anodines que je voudrais savoir, mais certaines un peu plus personnelles. évidement, je ne vais pas le formuler ainsi et me contenter d'un minimum afin de ne pas paraître indiscret ou étrange aux yeux de l'écrivain. Quand il me questionne sur la raison de ma venue, je sors mon macbook et lui montre l'écran après avoir bidouillé deux trois trucs dessus. J'expose l'idée de répondre aux questions de nos lecteurs, pour assouvir la curiosité, sans partir dans l’extrême pour autant. « Je suis ravi que vous acceptiez mon offre. » Ce n'est pas tous les jours qu'on me dit oui sans rechigner. Ramenant l'écran face à moi, j'ouvre mon compte avec les messages des internautes et entreprend de lire les derniers reçu pour les trier. Il y en a pas mal, mine de rien. « Je le ferais directement à l'écrit cette fois-ci, vous êtes prêt ? » Demandais-je, tout en ouvrant une page word sur mon macbook. Le temps de boire une gorgée de café et de relire ma question, avant de la poser de vive voix. « Alors, je commence. Avez-vous beaucoup voyagé ? » Ce ne sont pas mes interrogations, tout vient des gens qui s'intéressent aussi à lui.

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TENUE ✑ Comme tout le monde j’ai mes secrets, mais ce sont des choses qui sont inavouables, des manies personnelles que seule peu de gens sont destinés à découvrir, un côté de ma personnalité sombre et obscure que je ne me permets pas de dévoiler à la première personne que je croise. Surement que c’est aussi un vestige du passé, mon histoire peu commune n’a en apparence laissé aucune trace, pourtant je sais que ce n’est pas aussi simple. Mon père était un violeur, bien que cela ne se transmît pas de gènes en gènes, la vérité est là et mon fantasme suis le miroir de mes souffrances, une blessure intense et enfouie que je garder emprisonné derrière des portes fermées à clefs. Kirisame peut me poser toutes les questions qu’il souhaite, si je ne peux répondre alors je ne le ferais pas, sinon il aura de quoi marquer sur sa feuille des mots cités. Hochant la tête lorsqu’il me demande si je suis prêt, je bois une gorgée également en entendant sa question finalement énoncé, voyagé ? Je souris légèrement en posant ma tasse sur la table. « J’étais dans la marine. » Dis-je simplement avant de reprendre. « J’ai vu plusieurs continents avec l’armée, mais sinon je suis trop occupé pour m’envoler aux quatre coins du monde, le Japon me convient parfaitement. » Ça remonte déjà à 5 ans, le temps passe vite, mais les 22 mois passés dans le corps des marines étaient vraiment difficiles et au final j’étais quand même contente d’être revenu chez moi, être coupé entièrement du monde, avec des règles et un comportement strict, moi qui aime la liberté c’était comme avoir mis un oiseau en cage et j’aurais pu craquer à plusieurs reprises si je n’avais pas eu un mental assez fort pour tenir le cap.

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TENUE ✑ J'ignore beaucoup de chose à son sujet, même si j'ai relu son autobiographie, celle s'arrête à une certaine époque de sa vie. Il ne mentionne pas non plus une sombre passion ou un quelconque désir malsain à assouvir. évidement, ce n'est pas le genre de chose que l'on peut balancer sur la toile sans se voir critiquer ou accusé. étant dans l'ignorance, je ne peux faire aucun commentaire et même si je savais, je n'aurai aucun droit d'en faire si c'est cela lui plait. Je ne suis pas fermé d'esprit, ni mal jugeant. Chacun fait ce qu'il lui plait, même si cela peut nous dégoûter ou nous fasciner. ça ne changera pas l'avis de l'autre, ça ne le fera pas arrêter non plus. Buvant une gorgée de ma boisson, je commence donc par la première question. Je suis autant curieux que mes lectrices, alors ce sont des questions qui m'intriguent aussi. La marine ? Ce n'est pas facile comme épreuve ou comme métier. « Combien de temps êtes-vous resté dans les marines ? » Est-ce qu'il a tenu jusqu'au bout, surtout. D'apparence, Midoriya est quelqu'un de solide et d'imposant, il donne l'impression de pouvoir tout réussir, même l'impensable. Je n'ai presque pas besoin qu'il réponde à cette pensée, car je sais ce qu'il me dira. Tout en l'interrogeant, je note ce qu'il vient de me dire, avant d'écrire la question suivante. « Que pensez-vous de votre "géniteur" ? » ça m'aurait brûlé la langue de le nommer « père » alors qu'il n'était rien de cela. Je n'éprouve aucune haine envers le miens, mais il n'a jamais violé ma mère en la laissant dans l'angoisse et la peur. En relevant les yeux vers lui, un bruit étrange parviens à mes oreilles. Un mot qui se répète, puis un petit cri. Il me faut plusieurs secondes avant de voir le perroquet, que je n'avais pas vu plus tôt. « Oh, il est magnifique. » Disais-je, les yeux rivés sur l'oiseau.

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TENUE ✑ Une autobiographie est faite pour raconter son histoire, une chose qu’on a besoin d’extérioriser, de laisser derrière nous, c’est pourquoi les gens la font souvent quand ils ont du vécu. Je suis l’exception à la règle, mon histoire conté aux citoyens dans mon livre se passer avant mes quinze ans. Que pouvons-nous dire au fond sur une vie d’adolescent ? La preuve que je ne suis pas commun est encore là, bien avant l’âge de la puberté et de la majorité j’avais de l’expérience et un mal-être que je devais exprimer et c’est ce qui m’a sauvé. La suite n’est pas connue, mes années dans la marine ou même ma vie actuelle, je ne suis pas du genre à m’afficher et reste tout de même assez discret, je vais ce qui me plaît sans rechercher le besoin d’être sur le devant de la scène et c’est pourquoi au final mes fans sont surement curieux à mon sujet. Je ne refuse pas de répondre aux questions de Kirisame, mais je compte sur lui pour filtrer les interrogations inutilement posées. « Le temps imposé pour son service militaire. Bien qu’en marine ce soit 22 mois. » Ce fut une période calme, mais je l’ai fait il y a 5 ans donc ce n’est pas grave, je suis content de l’avoir exécuté dès ma majorité, avant que cela ne joue sur mon boulot ou ma vie privée. « Vous n’avez pas encore fait le vôtre ? » Je me retrouve à le questionné aussi tout a coup. Surement un peu curieux sur ce jeune homme, ce qui est assez rare venant de ma part. Mon géniteur ? Je ris à cette question, un rire loin d’être positif pour cet homme, c’est une question assez difficile au fond. « Que pouvons-nous penser d’un violeur ? » Dis-je en reprenant soudainement mon sérieux. « Il n’y a rien à dire dessus, je ne ressens que de l’indifférence. » Je pourrais le haïr, vouloir le tuer, mais je n’ai jamais pris la peine de le chercher, ma mère m’a rejeté elle aussi, devrais-je la venger pour obtenir grâce à ses yeux ? Elle ne m’aimera pas plus, ne me regardera pas plus si je tue cet homme et je n’ai aucun esprit de vengeance malgré mes souffrances avec cet enfoiré, qu’il vive heureux ou soit mort m’indiffère complètement. Je souris quand il remarque au son nom perroquet, il était calme ce qui m’a presque fait oublier sa présence, ça aussi c’est rare. « Book. » Je garde le sourire en plongeant mon regard dans celui du journaliste. « Original pour un écrivain non ? » Je me lève pour tendre mon bras vers l’oiseau, je ne l’enferme pas en cage, il est seulement perché sur son truc et rentre quand il a faim ou soif. Une fois sur mon avant-bras je prends une friandise pour la lui donner et m’approcher de Kirisame. « #%@#&% » « Hey. » « Hey. » Il me répète ce con, mais il était en train de dévoiler quelques infos sur mon bouquin. « C’est mon bloc note, au moins je ne risque pas de le perdre. » Je donne une friandise à Kirisame pour qu’il la donne lui-même à book. « Vous avez des animaux ? » Je n’aurais pas le temps de m’occuper d’un chien ou d’une bête trop dépendante, mon boulot me demande déjà bien assez de temps si en plus j’y inclus mes passions et mes occupations.

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TENUE ✑ Mon vécu est différent du siens, je ne me souviens pas des premiers mois où j'ai vécu avec mon père négligeant, ni quand cette famille aux origines Allemandes m'ont adoptés pour faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Je me souviens des brimades sur mes yeux, parce qu'ils sortaient de l'ordinaire et ne plaisaient pas à tout le monde. Je me souviens du collège, quand j'ai voulu rejoindre ce groupe de personne sans réfléchir aux conséquences qui m'ont valu un renvoie pure et simple. Je me souviens de beaucoup de chose, mais rien qui ne vaut véritablement une autobiographie sur ma petite personne. Je pourrais le raconter à qui voudrait l'entendre, me confier ou vider mon sac, mais ce ne sera pas dans un livre publié dans le monde entier. De toute évidence, je ne tiens pas non plus à ce qu'on sache pour mes yeux bicolores. Tout ce qui m'intéresse dans l'immédiat, c'est d'en savoir davantage sur Midoriya, sur le fait qu'il est rejoint la marine assez jeune, pour 22 mois. C'est long, très long. Le miens ? Ce n'est pas obligé au Japon d'entrer à l'armée, donc je n'ai rien à craindre là-dessus. « Non, ce n'est pas une chose qui me passionne. » Transpirer, obéir à quelqu'un, être droit. Je ne suis pas un rebelle, ni un mauvais garçon, mais j'aime être libre de faire ce que je souhaite de mes journées, de ma vie, de chaque heure qui s'écoule. Ma prochaine seconde est plutôt compliqué, mais je n'attends pas une bonne ou une mauvaise réponse de sa part, juste savoir ce qu'il en pense. « Je pense que c'est une bonne chose, de ressentir de l'indifférence. » Même si c'est son « père », ce n'est pas vraiment une personne qui mérite de l'amour, ni de la haine, ni rien du tout qui pourrait lui donner de l'importance. Le cri du perroquet attire aussitôt mon attention, coupant un peu le sujet. Book ? Quel étrange nom pour un oiseau. « J'avoue, son nom est tout autant original que son maître. » Dis-je de façon légère, comme une petite plaisanterie. Le perroquet se laisse docilement faire, venant se percher sur le bras de l'écrivain qui lui donne une friandise. Je ne comprends rien à ce qu'il raconte ensuite, mais son maître le reprend aussitôt. « Vous ne craignez pas qu'il s'échappe par la fenêtre et aille tout répéter aux passants ? » Ce serait comique, mais je crains que cela plaise à Midoriya. Récupérant la friandise, je m'approche de lui et de l'oiseau pour lui donner. « Un chat. Il se nomme Ciel à cause de ses grands yeux bleus. » J'aime toujours autant parler de mon chat, bien que je ne le fasse pas souvent. Mon boulot me prend beaucoup de mon temps mais ma boule de poil semble être habitué, il a toujours vécu dans mon appartement et cela ne semble pas le déranger de me voir rentrer qu'une fois par jour. « J'aime beaucoup Book. » Dis-je en caressant doucement l'oiseau, appréciant la douceur de ses plumes.

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TENUE ✑ L’armée n’est pas obligatoire au Japon, mais honnêtement si j’y suis allé c’était aussi pour sortir du mode de vie dans lequel j’étais, bien que j’avais déjà commencé ma carrière je voulais « oublier » à changer d'air et découvrir de nouvelles choses. Je n’ai pas aimé être sous les ordres de quelqu’un, mais cette période de 22 mois m’a forgé physiquement et mentalement de manière à ce que je ne laisse plus jamais personne s’immiscer dans mes choix. La vie de chacun est différente, il faut savoir pourtant agir avec ce qu’on a, je n’ai pas une enfance facile, ma naissance était loin d’être joyeuse, je ne sais pas ce que c’est d’avoir une famille, mais au final je me suis quand même pas mal débrouillé à voir la vie que je mène aujourd’hui. Comme quoi il ne faut jamais s’arrêter à ce qu’on semble avoir, mais aller chercher ce qu’on souhaite avoir. Rien ne guide notre futur si ce n’est « nous ». Quant à celui qui est mon « géniteur » je ne ressens rien à son égard, ce que je réponds à la question de Kirisame. Je hausse les épaules en ajoutant. « Je n’aime pas m’encombrer de choses inutiles. » Que ce soit matériel ou sentimental. Book fait des siennes et attire l’attention du journaliste, je lui présente l’oiseau sans tarder en profitant de lui donner une friandise. « Je dois prendre ça comme un compliment ? » J’apprécie assez d’être original, être commun c’est ennuyant. « Non, book est un oiseau d’intérieur, il a peur d’aller dehors, donc ça m’arrange. » Puis bon, je n’y ai pas vraiment pensé avant, mais je ne m’inquiète pas de ce genre de détail. Je laisse Kirisame donner son gâteau au perroquet tandis qu’il me parle de son chat. « J’espère que je pourrais le voir un jour. »Lançant un sourire amical. « Moi aussi, quand il n’est pas bruyant surtout. » Plaisantais-je, quand je bosse il me faut du calme, donc quand il se sent d’humeur bavarde ça ne m’arrange guère. Reposant l’animal sur son perchoir, je reprends ma place et termine mon café qui a un peu refroidi. « On continue ? »

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TENUE ✑ Nous pouvons choisir de faire certaine chose dans la vie qui nous serons bénéfiques, c'est à nous uniquement de le décider et de le faire, comme faire la marine ou partir à l'armée qu'elle soit de terre ou d'air. Ce sont des choix qui n'appartiennent qu'à nous, dans la mesure du possible. Il est sûr que si j'étais dans un pays obligeant le service militaire tel que la Corée du sud, je n'aurai pas hésité à le faire dès que possible pour être ensuite soulagé d'un énorme poids. ça fonctionne aussi pour des valeurs sentimentales, comme se séparer de certaines personnes qui nous ralentissent ou n'en valent pas la peine. Midoriya juge son père d'inutile ou du moins, les sentiments qu'il ressent à son égare. Je suppose qu'il a raison, l'indifférence n'est pas réellement importante en soi. Le perroquet de l'écrivain coupe court à cette discussion et je m'intéresse aussitôt à l'oiseau. « C'est un compliment. » Repris-je avec un sourire conquis, pour l'oiseau. Non pas que Midoriya soit à part. ça me rassure de savoir que Book ne quitte pas son appartement, sait-on jamais les dangers qui se trouvent dehors pour un perroquet aussi beau. « C'est bien, faudrait pas que quelqu'un vous le vole. » C'est possible de nos jours, tout se vole. En tout cas, il me plait bien et j'en viens à parler de mon chat, que j'adore. « Vous pouvez venir quand vous voulez. » Répondis-je naturellement, comme si nous étions des amis ou des connaissances à en devenir. Son commentaire me fit rire, c'est toujours ce que l'on pense des animaux ou des enfants, c'est quelque chose d'agréable, mais c'est tellement mieux quand c'est silencieux. Le perroquet de retour sur son perchoir, je me dois de revenir à ce pour quoi je suis là. « Oui ! Alors. » Je regarde rapidement mon écran, ayant un peu perdu le fil. « Quel a été votre plus beau souvenir jusqu'à présent ? Une personne en particulier qui a marqué votre histoire ? » D'un coup, les questions me paraissent si risible que je ne peux m'empêcher d'étouffer un rire léger. Y a deux secondes, nous parlions encore d'animaux et là, j'en reviens à lui avec des interrogations parfois étranges, surtout pour la prochaine. « Excusez-moi, je viens de lire la prochaine question ... Apparemment, vos lectrices cherchent à savoir vos goûts. Des idées cadeaux ? » C'est mignon, puis ça donne l'occasion d'avoir un aperçu de ses envies.

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TENUE ✑ Book est un animal qui peut s’avérer très utile, mais aussi très bruyant, du coup c’est à double tranchant, surtout quand je travaille, mais je ne peux pas m’en séparer, c’est un peu mon partenaire de route et il me permet parfois justement de souffler et de prendre une pause quand je ne vois pas le temps passer perdu dans mes pensées et dans mes écrits des heures durant. « Celui qui tente de le voler aura affaire à moi. » Je prends un air faussement menaçant, mais jusque-là je n’ai pas connu de mésaventure le concernant et j’espère que cela continuera ainsi. « Vous m’invitez chez vous ? » Je souris, ça semble tellement naturel en plus. Bon, je l’ai bien invité à une de mes courses, mais ce n’est pas vraiment la même chose, maintenant il a carrément mis les pieds dans ma demeure, c’est un drôle de journaliste que je laissais pénétrer dans ma vie. Je propose qu’on reprenne où nous en étions pour rapidement en finir, pas que cela me dérange, mais plus vite c’est fait et mieux c’est. Je tourne ma tasse de café en attendant la prochaine question, puis je dois réfléchir avant de répondre. « Peut-être la première fois que je suis monté dans une voiture de kart. » Riant un peu, je repris. « Je ne faisais pas beaucoup de sortie à l’époque, j’étais jeune et assez renfermé, puis je n’avais pas une bonne relation avec ma mère ou même ma famille. » Je ne cherche pas la pitié, j’explique simplement, de toute façon mes sentiments sont décrits dans mon bouquin. « La vitesse du paysage défilant sur les côtés, mes mains tenant le volant, le moteur dans mon dos qui me réchauffé tout en faisant un bruit d’enfer, la combinaison qui me faisait transpirée, le casque, tout ce que je portais ce jour-là je m’en souviens encore, tout comme des sensations, des émotions, les odeurs. J’ai vraiment aimé ce moment. »  Je souris doucement. « En ce qui concerne une personne ayant marqué mon histoire, il n’y en a pas. » Parce que je ne m’attache pas justement. Je l’entends rire, me rendant curieux sur ce qu’il vient de lire, quand la question tombe je garde mon esquisse en haussant les épaules, tapant mon dos contre le siège en croisant les bras. « J’aime les choses faites mains. Que ce soit une écharpe, un gâteau, un vêtement, j’apprécie l’effort et trouve ce genre de cadeau beaucoup plus personnel et intéressant. » Parce qu’il faut donner de soi pour faire plaisir, en tout cas c’est ce que je pense, bien que de mon côté tout ce que je puisse donner c’est un bouquin, une signatures ou un sourire.

exhausted, I’ve lost my way, please take me anywhere
It’s all mine, it’s my fantasy
my fantasy in my embrace will stop everything.

TENUE ✑ Je pourrais en dire autant pour mon chat, celui qui chercherait à me le prendre aura affaire à moi. Ce sont des animaux, mais on s'attache tellement vite à eux qu'une fois qu'ils ne sont plus là, l'endroit semble soudainement vide. à sa question, je fais genre de réfléchir, comme si je pesais le pour et le contre. « Bien sûr. » Terminais-je par répondre avec un sourire amusé. Mon appartement est modeste, mais je n'ai aucune raison de ne pas l'inviter. éloignant le sujet de l'invitation, je reprends avec mes questions, tout en écrivant ce qu'il me dit sur mon clavier. Mes yeux voyagent entre mon écran et lui, sans perdre le rythme de mon écriture. ça devait vraiment valoir le coup pour que cet épisode est marqué sa vie à ce point-là. Ai-je un moment plus ancré qu'un autre dans mon esprit ? Je dirais même plusieurs, mais ceux-ci ne sont pas réellement joyeux. Être diplômé de mon université a sûrement était la meilleure chose dont je me souvienne, avant d'être officiellement un journaliste. Comparé à lui, j'étais beaucoup plus ouvert avec les gens, mais c'est justement cela qui m'a joué des mauvais tours à l'école. Aujourd'hui je gère ça de manière à être sympathique, sans me laisser embarquer dans des histoires compliquées ou dangereuses. « Ce n'est pas un mal. J'ai souvent entendu qu'il était préférable d'être seul plutôt que mal accompagné. » Et ceux qu'ils le disent ont sûrement raison. à la manière dont il me décrit ce souvenir, je peux facilement me mettre à sa place et imaginer le décor, le bruit, la sensation du vêtement ou même les odeurs. ça me fait sourire, tendrement sourire. Personne ? C'est assez étonnant. Mes propres parents adoptifs ont marqués ma vie, puisqu'ils m'ont donnés envie d'être comme eux. évidement, fallait que je lise la suite des questions et rigole sur l'une d'elle, même pas marrante en plus. « Je prends note. » Le coin de mes lèvres s'étirent davantage. « ça ne vous dérange pas si je divulgue l'information ? Les fans pourraient vouloir vous offrir des cadeaux faits mains. » En soi, ce serait amusant. Je ne suis pas très habille de mes doigts, surtout pas en couture ou en tricot. « Une dernière question. Si vous n'étiez pas écrivain, ni pilote, que feriez-vous ? » S'il n'était pas célèbre, en gros. C'est intéressant d'imaginer un monde en parallèle à celui-là, avec un Midoriya banal, pas connu, dont le métier est quasi inintéressant, même si dans mon cas, tout paraît attirant.

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It’s all mine, it’s my fantasy
my fantasy in my embrace will stop everything.

TENUE ✑ J’ai souvent entendu ça aussi, mais pour ma part ce n’était pas un choix, j’ai dû grandir comme ça et je me suis ouvert par la suite, ma situation a été un frein autant qu’un moteur, j’ai su en prendre avantage pour m’élever et je ne le regrette pas et surtout... Je ne le dois qu’à moi. « Je suis d’accord. » Répondis-je pour approuver ses dires sans rien ajouté de plus, je parle beaucoup avec lui, bien que ce soit un journaliste et que je ne devrais pas me sentir aussi à l’aise avec ça j’ai un bon feeling le concernant qui me laisse m’ouvrir plus aisément qu’avec n’importe qui d’autre, je ne suis normalement pas une personne qu’on approche facilement ou plutôt que je laisse m’approcher. La confiance je ne la donne jamais ou rarement, seules quelques personnes en dispose. En tout cas je parle honnêtement et sans retenue c’est tout de même plus agréable, Kirisame sera capable de savoir quoi mettre ou omettre dans son article. « Non bien sûr, même si je ne suis pas gourmand sur les cadeaux des fans. » Retrouver ma maison transformée en veille de Noël toute l’année c’est assez embêtant à déballer et ranger. Heureusement mes fans sont un peu plus matures avec moi qu’avec les idoles, la littérature a son lot de bénéfice. Je réfléchis un bon moment à sa dernière question, c’est assez difficile de répondre honnêtement. « Pourquoi pas tatoueur ? » Je ris en m’imaginant dans un salon, j’y vais seulement pour me faire tatouer, mais j’ai pensé à ça bêtement ne sachant pas trop ce que j’aurais pu devenir sans l’écriture ou ma passion pour la vitesse et l’adrénaline. « J’aurais pu aussi devenir un voyou. » Vu ma vie cela n’aurait pas été impossible, mais je préfère me droguer au café perso.

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It’s all mine, it’s my fantasy
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TENUE ✑ Midoriya sait qu'avec moi il ne risque pas d'être injuré ou détesté, puisque j'écris seulement ce qu'il me dit, sans inventer quoi que ce soit. Ce sont ses paroles et si jamais il dit un truc qu'il ne veut pas que l'on sache, alors je ne le noterai pas. Je suis peut-être le journaliste, mais ce n'est pas ma vie que je raconte. Je n'ai aucun droit sur mes articles, même si c'est mon boulot. Tout le mérite revient à la personne que j'interroge, puis les lecteurs lisent parce que ce sont eux, pas parce que c'est moi. Il peut me fournir un pour-cent de sa confiance, que je ne la trahirai jamais. « ça aussi, je peux le noter ? » Plaisantais-je, même si je garde une part de sérieux dans ma question. Je peux effectivement ajouter qu'il n'est pas friand des cadeaux. Je serais content d'avoir des cadeaux, en dehors de mon anniversaire, de noël ou de ce que m'offre mes parents adoptifs. ça ne veut pas dire que je vais réclamer quoi que ce soit à qui que ce soit, bien sûr. « Tatoueur, c'est un très bon choix. » ça me fait penser à ce tatouage que j'ai sur la main, au départ je le cachais un maximum, mais désormais j'oublie presque qu'il est là. Par réflexe, je tourne ma main, dos vers le bas, comme pour le dissimuler un instant. Ce n'est pas un tatouage intéressant, disons qu'il marque d'assez mauvais souvenirs dans mon adolescence. Je n'ai pas voulu le retirer ou le recouvrir parce qu'il me rappelle à quel point ce genre d'erreur ne dois pas être refaite. Voyou ? Cette réponse me fait rire. « Quel genre de voyou ? » Il y a différent type de voyou, du plus léger au plus lourd. Il n'a pas une tête de gros méchant, même si aux premiers abords, il paraît froid et distant, presque inaccessible. « Je vous remercie pour vos réponses. » ça m'a permis d'écrire à nouveau sur lui, qui c'est quand est-ce que j'aurai la chance de pouvoir le refaire encore. Midoriya est un bon sujet d'interview, mais je ne peux pas me permettre d'interroger que lui à chaque fois. ça m'a fait plaisir de parler avec lui, c'est une certitude. « Dommage que je ne puisse n'interroger que vous. » Parce que forcément, j'aimerai le revoir à d'autres occasions.

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It’s all mine, it’s my fantasy
my fantasy in my embrace will stop everything.

TENUE ✑ Si je doutais de sa passion et de son honnêteté je ne me livrerais pas ainsi aussi facilement et c’est pourquoi je suis bien content qu’il existe ce genre de journaliste qui ne cherche pas à briser une carrière ou que sais-je juste parce que des réponses ne conviennent pas. La presse peut être dangereuse, bien que j’ai été épargner surement parce que je ne suis pas le genre de personne à qui aime s’attaque, trop intimidant ? Ou tout simplement parce qu’avec ce que je raconte dans mon livre les gens sont capables d’en savoir déjà énormément et de me cerner plus que certains papiers mal intentionnés ? J’en sais rien et ça m’est égal pour être honnête. « Je doute que cela empêche les fans de m’en emmené pour autant. » Même s’il venait à écrire que je n’étais pas friand des cadeaux, au fond ça faisait quand même plaisir et je n’étais pas assez cruel pour briser les intentions de ses centaines de personnes venant me voir. Tatoueur oui, ce n’était pas mal. « Vous avez des tatouages ? Enfin, autre que celui sur votre main. » Montrais-je d’un signe de la tête, je l’ai déjà remarqué, bien que je n’ai pas été curieux là-dessus jusque-là. Il tente de le dissimuler, je comprends donc qu’il ne souhaite aucune question et ne m’aventure donc pas à en poser. « Je l’ignore, j’ai assez d’imagination pour avoir des tas de scénarios dans ma tête, mais je ne sais pas lequel aurait bien collé avec moi, ce que je sais, c’est que je ne serais pas devenu un violeur. » Ce n’est pas parce que mon père l’été que je dois prendre sa route et utiliser les gênes comme excuse. « De toute manière je ne compte pas en devenir un. » Souriant pour conclure. « Avec plaisir. » J’ai répondu sans chercher à fuir ses questions, j’espère que cela aura été utile.  « J’aurais aimé aussi que cela soit le cas. » Je ne suis pas aussi ouvert avec les autres journalistes. « Je pourrais faire en sorte que cela le devienne. » Plaisantais-je tout en étant sérieux, on a aussi des avantages, il suffirait que je demande après lui pour qu’il soit mon journaliste exclusif.  

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TENUE ✑ Effectivement, non. Quoi que je dise dans mon article, ses admiratrices ne m'écouteront et feront quand même des siennes. Elles ne sont pas raisonnable ou elles se disent qu'un cadeau n'a jamais fait de mal à personne. Faut savoir quand s'arrêter et limite la casse. Une fois, c'est bien. Deux, ça passe. Trois, c'est abusé. Je pourrais en dire autant de moi, puisque c'est la troisième fois que je le rencontre pour mon boulot. Est-ce que je n'abuse pas un peu des bonnes choses ? Midoriya ne m'a jamais refusé un interview, jusqu'à présent. De toute évidence, les fans lui feront quand même des cadeaux, qu'elles soient au courant ou non pour ses préférences. Tant qu'à faire, autant recevoir quelque chose qu'il apprécierait forcément. Parler de tatouage ne me dérange pas, même si le mien n'est pas très glorieux dans son histoire. « à part celui-là, non. Et vous ? Combien en avez-vous ? » Je sais qu'il en a, mais est-ce qu'il en cache un ou deux ? Cacher ce dessin est un pur réflexe, je n'ai contre le fait de parler dessus. Midoriya peut facilement se comparer à un voyou, sans savoir lequel à part un violeur. C'est compréhensible, à cause de son père. « Je vous préfère de loin en écrivain. » C'est ce qui lui colle le mieux à la peau. Une chance qu'il ne compte pas céder à la mauvaise tentation. Je le remercie pour son attention et le temps qu'il m'a accordé, ayant terminé avec mes questions. « Comment ? » Je suis curieux, comment compte-t-il faire pour que l'on puisse se voir plus souvent ? Je suis plutôt sérieux sur le sujet, même si nous l'abordons par plaisanterie. « Je modifie mon souhait. J'aimerais vous revoir en dehors du boulot. » C'est clairement une invitation à se rapprocher, par comme un artiste et un journaliste, mais comme deux êtres humains. Je souris à mes paroles, jouant la carte de l'honnêteté, en étant direct et un peu sans tact. « Je ferais mieux de rentrer, il se fait tard. » Si jamais il me prend au sérieux, je lui laisse le temps d'y réfléchir. Quoi qu'il réponde, je ne le prendrais pas mal.

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TENUE ✑ Les tatouages c’est un peu une passion pour moi, certes ça ne colle pas forcément a mon métier, surtout que certain sont souvent visible, sur mes bras, mains, je ne suis pas du genre à les cacher, chacun d’eux a une signification dessins, phrases, je trouve ça intéressant à laisser son corps devenir une forme d’art en soi. « Plusieurs. J’ai commencé à en faire assez jeune, j’aime les tatouages. » Je souris simplement, il finira bien par voir les autres si on se rencontre de nouveau, je ne les cache pas dans des endroits intimes donc ce n’est en aucun cas tabou. « C’est rassurant. » Je me préfère aussi en écrivain, c’est beaucoup moins dangereux, même si on ne peut pas en dire autant des courses de voitures, c’est risqué, mais tellement le pied que même ça je ne pourrais arrêter. Je pourrais demander à ce qu’il soit mon journaliste exclusif, mais avant que je ne réponde il réitère son souhait et je ne fais que le regarder durant quelques secondes. Je garde mon esquisse. « C’est tentant. » Dis-je simplement, je ne suis pas contre, puis je n’ai pas tellement d’amis en dehors de Gareki ou quelques gars du métier et du circuit, pas le temps pour de nouvelles fréquentations ou même des sorties quotidiennes. Me relevant pour le reconduire jusqu’à la porte, je l’ouvre simplement en ajoutant. « Je vous appellerai, dès que j’ai terminé mon livre, j’aurais du temps libre. » Il faudra être un peu patient, mais je veux en finir avec mes « obligation » pour pouvoir réellement profiter d’un moment « hors boulot. » « Soyez prudent. » Sur la route forcément. Le laissant ainsi partir je referme en repensant à la phrase qu’il a dite. Cette franchise me plaît vraiment et je suis étrangement impatient de le revoir dans d'autres circonstances.