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 Tell me, what can I do ?

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Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 23 Juin - 18:49

tell me,  what can I do ?
♪ ♫ Ses écouteurs grésillent depuis qu'il a mis un pied au Japon et Duck Hwan est persuadé que c'est un signe du destin. Un mauvais présage plus exactement. Il sait très bien qu'ils vont lâcher, mais il sait surtout qu'il n'a rien compris aux indications qu'une femme en tailleur et escarpins lustrés lui a données quand il a maladroitement demandé son chemin dans la langue du pays du soleil levant. Son sac à dos paraît dérisoire face à l'idée de passer la nuit dehors et il regrette sans que cela soit vraiment véridique, de ne pas avoir pris une valise avec lui. Ses affaires ont déjà été livrées à la Royal Private School et entassées dans sa chambre (dortoir n°9 selon les papiers froissés au fond de son sac), tandis que lui n'a pas de bagages à porter contrairement aux étudiants qu'il a pu apercevoir dans le métro, deux fois de suite puisqu'il a pris la ligne dans le mauvais sens.

Excédé il tente d'arrêter un homme au téléphone qui le regarde de travers et s'écarte pour le contourner, parlant à un rythme rapide dans l'appareil à la pointe de la technologie qu'il tient serré dans son poing. Duck Hwan soupire lourdement et racle le bitume de la pointe de ses vans noires et blanches. Où peut bien se trouver cette fichue université ?! Elle est censée être renommée, mais depuis le temps qu'il tourne dans le quartier, elle s'avère introuvable. La musique se coupe brutalement dans ses écouteurs et il grogne, désespéré, les arrachant de ses oreilles et les jetant dans la première poubelle venue avant de s'engouffrer dans un supermarché pour s'emparer de la première paire venue et passer en caisse, l'air patibulaire. Lorsqu'il sort de la superette un énorme bâtiment se profile sous ses yeux grognons et ses lèvres s'entrouvrent dans une exclamation de surprise.

Comment a-t-il pu la rater cette fichue école ?! D'un pas furieux il se précipite entre les bâtiments, trouvant avec une facilité agaçante le secrétariat afin de signaler son arrivée et récupérer les derniers papiers pour des formalités dont il aimerait se passer, apprenant au passage qu'on lui a attribué un parrain qui ne devrait pas tarder à arriver pour lui faire visiter l'université. Duck Hwan s'affale sans aucune grâce sur l'une des chaises mises à disposition, les bras croisés sur son torse et quelques mèches dans ses yeux, soufflant bruyamment pour tenter de les dégager de son champ de vision. Si la femme de l'administration parlait parfaitement coréen, il doute que ce soit le cas de son parrain, et sait très bien que les cours seront dispensés en japonais. Autant dire que son mauvais pressentiment ne semble que se confirmer depuis qu'il est arrivé, bien qu'à présent, sa paire d'écouteur fonctionne et diffuse agréablement l'une de ses chansons favorites.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 23 Juin - 20:57

tell me,  what can I do ?
♪ ♫ Pendant que Ryoma et Natsu profitent des vacances en amoureux, moi je dois continuer à travailler. Je ne suis pas fâché envers mes deux coéquipiers car ils ont mérités leur repos mais qu’est ce que je les envie. Moi aussi j’aimerai partir en vacances et partir sur un paquebot de luxe. Je n’ai pas eu de telles vacances depuis un bon moment et ça me manque. Enfin, ce n’est pas comme si je pouvais tout lâcher et quitter le Japon parce que je veux être en vacances. Si seulement je pouvais, mais non, je suis coincé dans ce photoshoot. Il ne faut pas croire que je n’aime pas ce que je fais, mais c’est juste que ça devient fatiguant quand ça s’enchaine ainsi. Dernière pose et je salue respectueusement l’équipe de photographie. Je m’étire un coup avant de retourner dans la loge pour qu’on me démaquille et que je puisse me changer. Pendant que je laisse les maquilleurs faire leur boulot, je lis les messages que j’ai manqué lors du shoot. Ce petit démon de Ryoma me nargue avec ses photos de vacances, je ne tarde pas à lui envoyer mon « mécontentement » par sms. Sale petit veinard ! Mais même si je râle, ça me détend de le voir si bien. Bref, je file enlever les vêtements du shooting et les donne à mon manager.

Un de ses assistants me donne mon verre de café et je me dirige vers le parking pour prendre la voiture. Pendant le trajet, je discute avec mon manager sur les projets que je vais avoir par la suite. Je suis surpris d’apprendre que je dois devenir une espèce de parrain pour un étudiant à Royal. Je ne cache pas mon mécontentement. Je râle, je joue ma diva, je boude, mais il ne veut rien entendre. Il m’explique calmement que c’est pour mon bien. Je roule les yeux et soupire. Je sais que c’est un « ordre » et que je ne vais pas avoir le choix. Je lui demande quand est ce que ce système de parrainage commence. « Maintenant ?! » Wow, je suis choqué. Moi qui me demandais qu’est ce que j’allais faire cet après-midi, maintenant je comprends pourquoi je n’avais rien de prévu. Assis dans la voiture, je fais toujours la tête à mon manager. Il aurait pu mieux gérer la chose et me laisser le temps de digérer la nouvelle. Ou alors, il me connait si bien qu’il a pensé que ce serait la meilleure chose à faire pour pas que je fuis les responsabilités.

Après plusieurs minutes de trajet, la voiture s’arrête devant Royal. Cette histoire me saoule déjà. Le manager me parle et je n’écoute qu’à moitié puisque je le boude. J’hoche nonchalamment la tête pour qu’il parte le plus vite possible. Tout ce que je dois faire c’est de lui faire visiter l’établissement non ? Je me dirige vers le secrétariat avec un pas non motivé. Je préfère limite danser pendant 5 heures d’affilés que de devoir faire ça. Je remarque rapidement un gars assis devant mais je ne prête pas plus attention à lui. « Bonjour, je suis ici parce qu’on m’a attribué un filleul. » dis-je avec toute la motivation au monde. La dame me désigne le gars assis  comme étant mon filleul. Génial, il a l’air fort sympathique en plus. Je m’approche de lui. « Suis moi. » Je ne cherche pas à savoir son nom mais cette situation m’énerve tellement que je n’ai pas envie d’être gentil avec lui. Il n’a pas de chance mais c’est comme ça, fallait pas m’avoir en tant que parrain.  

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 23 Juin - 21:54

Duck Hwan remarqua bien un garçon qui entrait dans le secrétariat, mais n'y fit pas plus attention que ça, trop occupé à broyer du noir sur son entrée à l'université qui ne faisait que concrétiser ses pires cauchemars, et tenter de résister à l'envie de se demander si son parrain était en retard. Parce que si c'était le cas, il allait vite atteindre sa limite et décider de retourner en Corée pour se cacher sous le lit d'Eun-Mi et vivre dans la maison quand le reste de la famille n'y serait pas. L'appartement placé au sommet de l'un des grattes ciels les plus huppés de la ville lui avait toujours plu et il le regrettait déjà, craignant la vie dans le dortoir et la solitude de son immigration au Japon. Il avait tout abandonné pour ses études et n'était pas certain que cela en vaille la peine s'il prenait en compte toutes les difficultés. D'un autre côte cependant, il ne pouvait pas se résoudre à échouer lamentablement. Il valait mieux que ça. Peut-être que s'il faisait assez bien, l'attention de ses parents se détournerait d'Eun-Mi. S'il était assez satisfaisant, sa soeur pourrait peut-être reprendre son souffle et cesser de vivre dans son ombre.

Ses pensées furent interrompues par une ombre qui vint recouvrir sa silhouette affalée sur la chaise et il leva les yeux sans entrain, reconnaissant vaguement la personne qui était entrée peu avant, avant d'avoir le réflexe presque tardif d'enlever ses écouteurs pour entendre ce qu'il avait à lui dire. Pas une seule seconde il ne lui vint à l'esprit qu'il aurait pu s'agir de son parrain, sûrement à cause du manque d'entrain qui se reflétait chez son interlocuteur, et Duck eut besoin d'un instant de flottement pour faire le lien entre le japonais qui avait résonné à son oreille et le sens qui se cachait derrière les mots. Les gestes de l'autre garçon restaient assez explicites et il le suivit presque bêtement, se redressant et venant à ses côtés en quelques foulées. Au bout de quelques mètres les connexions se firent et il jeta un regard en coin à l'autre garçon, intrigué. Quel était son problème ? Ce n'était pas lui qui sortait d'un avion et s'était perdu dans un pays sans aucun moyen de se faire comprendre, intégrant une université où le problème devenait toujours plus handicapant. Grognant, il laissa passer quelques mots entre ses dents serrées, sans se rendre compte qu'il s'était exprimé dans sa langue maternelle.

« Ce serait trop te demander de savoir ton nom ? » il se reprit quelques secondes plus tard, soudain moins sûr de lui. « Je... je ne parle pas très bien japonais... ni anglais... est-ce que tu comprends le coréen ? »

Duck Hwan attendit un peu avant de se décider, dégageant quelques mèches de cheveux de son visage d'un mouvement sec du menton et continuant, plus assuré.

« Pourquoi es-tu mon parrain si c'est pour être comme ça ? » il ne savait pas comment détailler sa pensée, peinant déjà à poser sa question pour savoir les raisons qui poussent l'inconnu à être désagréable alors qu'ils viennent de se rencontrer.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 24 Juin - 1:38

Je n’ai déjà pas assez de temps pour moi alors je ne comprends pas pourquoi je dois m’occuper de quelqu’un d’autre. Et puis je n’ai jamais été une personne gentille, ni de particulièrement agréable - enfin, si je peux l’être quand j’en ai envie sauf que là, je n’ai aucune raison de vouloir l’être. Je n’ai pas la patience de notre leader Shojiro, ni la convivialité de cet imbécile de Natsu alors pourquoi est ce qu’on m’a choisi moi pour assister un inconnu ? Lorsque je vais raconter ce qui m’arrive aux membres du groupe, je sens qu’on va en rire. Je ne suis pas le seul qui manque les cours à cause de notre emploi du temps mais il a fallu que ça tombe sur moi. Je râle toujours et encore mais au fond, je sais que je n’ai pas le choix. La preuve, je me dirige vers le secrétariat où je suis sensé accueillir le petit nouveau. Je le maudis sans même le connaitre puisque c’est lui qui a ruiné mon après midi de temps libre. Je ne calcule pas la personne assise et signale ma présence à la dame. Quoi ?! Je suis en retard ?! Bah j’aurai du carrément ne pas venir tiens ! La dame m’informe que le petit nouveau est déjà arrivé et qu’il est assis sur le banc.

Sans attendre une seconde de plus, je m’approche du nouveau et l’ordonne de me suivre. J’aurai pu me présenter mais je n’ai pas la tête à ça. En plus, en ignorant qui je suis il ne pourra pas venir me chercher en cas de besoin. C’est méchant et j’en suis conscient. Mais ce gars n’est pas innocent pour autant puisqu’il est le responsable de cette histoire. J’ai envie de lui en faire voir de toute les couleurs pour me venger. Je ne vérifie même pas s’il est toujours derrière moi et j’ignore en réalité où est ce que je veux l’emmener. Je suis tellement énervé que je n’arrive pas à réfléchir calmement. Ce garçon pourra se plaindre autant de fois qu’il voudra, le plus malchanceux ici, c’est moi. Qu’il demande à la première personne qu’on croisera et il verra à quel point il est chanceux d’avoir une idole en tant que « guide ». Je connais beaucoup de personnes qui rêveraient d’être à sa place. Je suis tellement dans mon monde que je ne l’entends pas râler en coréen. Le jeune homme rompt le silence en me parlant. Je m’arrête et me tourne vers lui pour l’écouter, intrigué par ce qu’il compte me dire. Génial, en plus il ne sait parler japonais. Pourquoi parmi tous les nouveaux possibles, il a fallu que je tombe sur un qui ne parle pas la langue. J’ai déjà eu l’occasion de faire des concerts en Corée et comme nous avons un beau public là-bas, on nous a forcé à apprendre cette langue. Nous sommes toujours au stade d’apprentissage et je n’ai pas encore le niveau à entretenir une discussion en coréen même si je me débrouille déjà pas mal.  « Murasakibara Miyuki. C’est mon nom. Et non je ne comprends pas le coréen alors tu devras faire un effort pour apprendre le japonais si tu veux que je te comprenne. » Je suis mesquin car je suis persuadé que je pourrai comprendre s’il me parlait en coréen (si ce n’est pas trop compliqué). Mais bon, je fais ça aussi pour lui, s’il veut apprendre une nouvelle langue, il faut se détacher de celle qu’il connait. Et c’est le polyglotte en moi qui parle.

Je m’apprêtai à reprendre le chemin mais il m’interrompt une nouvelle fois. Je souffle d’exaspération devant sa remarque. Et il ose me demander pourquoi je fais cette tête. « Ecoute moi bien… » Je ne connais pas son prénom mais ce n’est pas bien grave. « le nouveau. Je n’ai jamais voulu être ton parrain. Alors si je suis « comme ça », c’est normal. Estime toi heureux d’avoir quelqu’un pour te montrer les lieux. » Je reprends la marche avant de m’arrêter deux secondes. « Je te signale que c’est très grand ici, alors si tu ne veux pas te perdre, tu as intérêt à bien me suivre. » J’ignore toujours où est ce que je vais. Je suis la « maman » du groupe, mais je n’ai nullement envie d’être sa « maman » à lui alors tous mes « réflexes » sont perdus. « T’es en quoi ? » Je parle de sa matière afin de savoir par où commencer.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 24 Juin - 3:09

Outré, et le mot était faible pour décrire l'expression de Duck Hwan lorsqu'il croisa le regard de son guide et parrain imposé, voilà ce qu'il était en comprenant qu'il n'était pas le seul à n'avoir rien demandé dans cette histoire. L'expression de l'inconnu était presque plus parlante que les mots hachés qui résonnaient dans ses oreilles, un rythme de cuisine qui l'effraye dès que ton monte parce qu'on dirait un couteau qui s'abat sur sa destinée. Il ne comprit pas tout de suite le nom de son interlocuteur, déstabilisé par la différence culturelle et le flot de paroles qui se déversa de la bouche grimaçante de l'autre garçon. Enfin, de fil en aiguille, il reconstitua la phrase, les mots qu'il connaissait, et compris assez clairement qu'elle allait de paire avec la tronche de ce Musarahibiki, bikini, musaraigne, Musarakibara.

Il n'avait pas l'intention de lui parler autrement qu'en japonais. Dans le fond, Duck Hwan savait que c'était pour son bien, et la meilleure façon de le faire apprendre rapidement, mais à cet instant ce ne fut qu'une raison de plus pour regarder l'autre bikini ou il ne savait quoi de travers, la mèche devant son regard noir et des éclairs dans les yeux tandis qu'il s'imaginait très précisément entrain de l'assommer avec l'une de ses rames. Dans le sang et les larmes. S'il se noyait, il ne plongerait pas pour aller le chercher, ou alors il irait pour le couler !

Fort de ses images mentales, Duck Hwan eut une moue mécontente mais ne répondit pas, n'ayant aucune envie de faire l'effort de formuler sa pensée en japonais. Donnant tout de même son attention au bikini lorsqu'il la réclama, il eut du mal à suivre, comprenant vaguement qu'il aurait dû s'estimer heureux et faisant encore plus la tête, reprenant cependant lui aussi sa marche et manquant de percuter Murasakibara lorsqu'il s'arrêta à nouveau. Faisant exprès de lui mettre un coup d'épaule en repartant pour lui signifier qu'il l'avait suivi dès le début, le sportif fut tout de même contraint de le laisser ouvrir la marche, totalement perdu entre les bâtiments. Un rictus étira douloureusement ses lèvres lorsque son parrain l'interpella sans faire l'effort de lui demander son nom et il répondit sèchement, oubliant un peu ses difficultés.

« Park Duck Hwan, je m'appelle Park Duck Hwan ! Je suis en sciences mais je fais du sport aussi. Et je n'ai rien demandé non plus, je me serais bien passé d'un parrain, surtout comme toi ! »

Il savait que sa phrase était bourrée de fautes mais honnêtement, si cela écorchait les oreilles du bikini, c'était tant mieux, tout bénef, jackpot. Il voulait qu'il parle japonais ? Qu'il apprenne ? Qu'il s'y colle et le reprenne alors, il serait ravi de parler à tort et à travers pour l'agacer ! Fort de cette décision Duck Hwan s'appliqua surtout à bien mémoriser les lieux, ne voulant pas faire une seconde visite avec ce désagréable étudiant. Il fut bien obligé de poser une question quand même, demandant de mauvaise grâce.

« Où est le dortoir n°9 ? »

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Ven 24 Juin - 21:58

Quand je n’aime pas quelque chose, je le montre haut et fort et ce nouveau doit vite l’avoir compris. Faute à pas de chance, c’est tombé sur lui. Je ne le connais pas mais je sais que je ne l’aime pas. Tout n’est pas que question d’affinité, le timing est aussi  très important. Je dirais même que c’est ce qu’il y a de plus important. Ça se voit qu’il est nouveau puisqu’il me demande mon nom, à moi, une des idoles les plus connus du Japon voire de l’Asie. J’ignore d’où est ce qu’il vient mais il a forcément du voir ma tête affichée dans les rues ou dans les publicités de la télévision. Mais je suis tellement désespéré que je ne relève pas son ignorance et me daigne tout de même à lui répondre. Je trouve que c’est dommage car j’aurai pu rester le « parrain » sans nom et fuir toutes les responsabilités. Même si je sais qu’il finira par découvrir mon identité tôt ou tard alors puisqu’il me l’a demandé, je vais le lui dire. Par contre, qu’il ne compte pas sur moi pour faire un effort pour le comprendre en coréen. Je n’ai que faire de ses regards noirs, si je me laissais intimidé par ça, je ne serai pas Miyuki.  

Par contre, qu’il me parle autrement car sinon il risque de m’énerver encore plus qu’il ne le fait déjà. J’estime que je suis déjà fort sympathique de faire acte de présence alors qu’il n’en demande pas plus. Il est sérieux ? Il me fait venir ici et il n’est pas content. Mais où va le monde ?! Je le juge du regard tout en lui expliquant qu’il devrait éviter de me parler ainsi. S’il est coréen, il doit bien savoir qu’on doit respecter ses ainés. J’ignore son âge mais le fait qu’il soit un nouveau prouve qu’il doit être un peu plus respectueux avec moi. Il reste silencieux et semble avoir compris que ça ne servirait à rien d’en discuter plus. Au moins, il n’est pas bête, c’est déjà ça de gagné. Quoi que, je retire ce que je viens de penser car il me rentre dedans et je suis persuadé qu’il a fait exprès. Je râle mentalement mais comme je suis quelqu’un d’assez expressif, ma frustration doit se lire sur mon visage.

J’arque un sourcil tout en l’écoutant débiter dans une langue qui me semble être le japonais. Bon, j’exagère car sa phrase est compréhensible, si on omet le fait que les verbes ne sont pas bien conjugués et que l’ordre des mots est inversé, sinon tout est nickel. Qu’est ce que je peux être mesquin par moment. Je claque de mains tout en souriant joyeusement comme s’il venait de dire quelque chose d’intelligent. « C’est parfait !  Tu ne me veux pas, je ne te veux pas, alors il n’y a aucune raison pour qu’on reste ensemble. » Voilà la solution miracle et parfaite et si jamais il acceptait, je songerai peut être à changer mon avis sur lui. Il apprendra le japonais avec une autre personne et moi je pourrai aller faire mon shopping. Mais sa question vient de briser tous mes espoirs. Je soupire avant de me masser la tempe. « Les dortoirs se trouvent dans un bâtiment à part de l’université. » Je dis ça, mais je n’y suis jamais allé. Je ne vis pas au dortoir puisque j’ai un appartement à Shibuya avec le reste du groupe. Je sais où le bâtiment résidentiel se trouve alors je pourrai l’y emmener si je le voulais. Alors la question que je me pose est ce que j’en ai envie. Mais en y réfléchissant, plus vite je me serai débarrassé de lui, plus vite je pourrai avoir mon temps libre. Je me masse la nuque avant de lâcher un autre soupire. « Bon Donald, on va se mettre d’accord, je t’emmène là où tu veux, c’est à dire à ton dortoir et on oublie cette histoire de « parrainage » pour la journée. [/color][/b]» Ça me parait équitable comme marché. Et s’il accepte, je fonce direct au dortoir pour en finir avec cette journée.

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 24 Juin - 23:19

Duck Hwan était parfaitement conscient que son comportement était irrespectueux et clairement malpoli. Il se doutait aussi que Bikini était très probablement ce qu'il aurait appelé sunbae. Et surtout qu'il aurait dû lui témoigner un minimum de respect, ou du moins d'hypocrisie. C'était d'ailleurs bien pour ça qu'il s'était réfugié dans son attitude passive agressive, n'osant pas vraiment l'insulter directement mais osant tout de même le bousculer. Lançant un énième regard noir à l'autre étudiant, il s'attarda un peu plus longtemps sur les traits de son visage, remarquant qu'ils lui étaient vaguement familiers sans vraiment s'y intéresser, trop préoccupé par les allures de diva capricieuse que se donnait l'autre garçon. Son temps était-il si précieux ? Croyait-il que le sien ne l'était pas ? Ils étaient tous très pris par leur activités ici d'après la brochure qui vantait les mérites de Royal. Célébrités ou enfants de ces dernières, rejetons de politiciens et autres pdgs, sportifs de haut niveau et intelligents boursiers, quelques génies pour parsemer le tout, tous avaient leur emploi du temps serré et leur spécialité à faire passer avant le reste. Il ne se demanda pas vraiment quelle était la priorité de cet odieux personnage, pas franchement intéressé par ce qu'il pouvait bien lui faire rater. Duck Hwan aurait bien insisté pour prolonger la visite et le frustrer un peu plus, mais pour cela il aurait dû se farcir sa présence plus longtemps et honnêtement, il n'avait qu'une envie, se débarrasser de Bikini et le plus vite possible.

Les paroles de ce dernier ne furent qu'un flou auditif dans ses oreilles bien qu'il n'eut pas besoin de vraiment comprendre les phrases pour saisir qu'il lui rendait le sentiment, aucun d'eux n'avait demandé à avoir l'autre dans les pattes. Fronçant les sourcils en le voyant se masser la tempe, le traitant mentalement de diva capricieuse, Hwan ne fit cependant pas de remarque, un peu apaisé par l'idée que son parrain n'avait rien demandé non plus. Mais quand même, ce n'était pas de sa faute à lui ! Contrarié, il hocha sèchement la tête lorsqu'on lui expliqua que les dortoirs étaient à part de l'université, trouvant le choix plutôt logique. Il savait qu'il serait logé confortablement et disposerait même d'une femme de ménage, mais il restait inquiet de son déménagement au Japon, craignant d'avoir le mal du pays et surtout de se sentir mal dans son petit deux pièces.

Allait-il se faire des amis ? Sûrement pas s'ils étaient tous comme Bikini ! Grincheux, Duck se retrancha définitivement dans le silence, piétinant rageusement le sol sous ses pas lourds, à la limite de traîner des pieds. Peut-être que lui aussi devait se comporter comme un enfant capricieux, afin de mieux se fondre dans le décor. La pensée eut le mérite de lui tirer un sourire torve et une idée fit son chemin dans son esprit. Peut-être qu'il pouvait se venger de Bikini et son accueil désagréable en se montrant parfaitement agréable et revenant sans cesse vers lui pour des questions stupides qui lui feraient perdre du temps. Comme ça, il pourrait même avoir ses réponses si quelque chose lui manquait ! Fier de cette idée lumineuse il écrasa sous sa semelle un magazine tombé d'une poubelle remplie à ras bord et se pencha tout naturellement pour le ramasser, prêt à le reposer sur le tas d'ordures.

La photo étalée sur la couverture attira tout de même son regard, sûrement à cause du fond rose et des paillettes qui entouraient les cinq hommes qui posaient sur Popteen. Si on pouvait appeler ça des hommes, grimaça-t-il en étudiant leurs tenues, parvenant à lire le nom du groupe de musique -il ne pouvait s'agir que de ça et il lui semblait bien avoir entendu parler de Colorful Diamonds, un boysband qui faisait de l'ombre aux groupes de kpop qui passaient à longueur de journée à la radio, lorsqu'il était en Corée. Il n'avait pas été dépaysé par la radio japonaise, qui passait le même type de pop commerciale bien éloignée du reggae qui résonnait souvent dans ses oreilles. Duck Hwan lança un dernier regard dédaigneux aux flower boys du magazine, espérant que l'environnement privilégié de Royal lui épargnerait les fangirls dont il avait échoppé au lycée grâce à ses nombreuses médailles d'or, et s'arrêta brutalement sur le visage de l'un des cinq garçons, croyant le reconnaître. Il ressemblait à Bikini... Tournant lentement la tête vers le concerné, le sportif le détailla sans vraiment y croire, essayant de l'imaginer pouponné comme sur la couverture de Popteen. Impossible...

Parmi tous les étudiants de Royal, il fallait qu'il tombe réellement sur un diva à la surpopularité affriolante, pour lui faire visiter l'université et se prétendre son parrain ? Le gars ne faisait même pas semblant d'essayer ! Bouchée bée Duck Hwan s'empressa de froisser le magazine et de le fourrer dans la poubelle, encore moins disposé à se montrer sympathique avec l'idole japonaise. En plus de ne pas franchement représenter son idéal en terme de parrain, Bikini était le vrai stéréotype de la superstar insupportable ! Quelle poisse ! Le regardant encore plus de travers qu'avant si c'était possible, The Duck ne releva cependant pas l'appellation dont l'avait gratifié Bikini, conscient que cela aurait été très hypocrite de sa part compte tenu du fait qu'on le surnommait comme le personnage de cartoon qui ornait d'ailleurs l'un de ses boxers favoris. Il n'allait en tout cas pas dire ça à son insupportable parrain ! Sur le point d'accepter sa proposition pour se débarrasser de lui au plus vite, il se retint à la dernière seconde, repensant à son plan machiavélique. Mais si Bikini était une superstar, le parrainer lui posait REELLEMENT problème puisque cela empiétait sur son emploi du temps... et pour préserver sa réputation il avait sûrement tout intérêt à être exemplaire en public... il avait sûrement un conflit avec l'administration si il était contraint de s'occuper de lui... Un sourire étincelant vint orner les lèvres de Duck Hwan tandis qu'il se faisait soudain très agréable, s'efforçant même de faire la phrase la plus correcte possible.

« D'accord. Je pense que j'ai appris assez de choses pour aujourd'hui, je pourrais toujours venir te voir... si j'ai des questions. Merci à toi pour la visite, c'est très pratique ! »

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Sam 25 Juin - 13:23

Les soucis de ce Donald ne m’intéressent pas. Je suis quelqu’un qui peut s’avérer être très protecteur mais je ne le suis qu’avec les personnes que j’apprécie. Or Donald ne fait pas parti de ces gens alors je n’ai aucun intérêt pour sa vie. La preuve, je ne lui ai jamais demandé son prénom, ni de se présenter. C’est lui qui l’a fait de manière spontanée. Et si je lui ai demandé ce qu’il faisait comme étude, c’était pour mieux centrer la visite. Je ne vais pas perdre mon temps à lui présenter le centre culturel alors qu’il est en sport. Je ne veux pas passer une seconde de trop lors de la visite car le temps gagné avec lui est du temps libre pour moi. Je meurs d’envie d’aller faire les boutiques, surtout que la nouvelle collection arrive et que je ne veux pas rater les nouveautés. Ça a du bon de pouvoir imposer sa manière de penser, au moins il partage le même avis que moi, celui de rester le moins de temps ensemble. En fait, je ne fais même pas attention à parler moins vite pour qu’il comprenne. Nous utilisons un langage universel qui est celui des émotions. Il n’a pas besoin de comprendre mes mots car j’extériorise tout par mes expressions. Je suis ce qu’on appelle une Diva et je me moque de comment les autres me voient. Je fais ce dont j’ai envie. Et puis, je ne trouve pas que vouloir son temps libre soit une demande si difficile à comprendre. Il n’y a rien de mal à ce que je souhaite prendre du repos. Je le mérite après tous ces efforts.

Car oui, tous les membres des Colorful Diamonds ont travaillé dur pour arriver à cette popularité. Nous en avons bavé et je ne compte plus le nombre d’heures qu’on a passé dans la salle de danse pour améliorer nos performances, nos capacités vocales. On a tout donné pour atteindre cette position. Etre des idoles n’est pas facile, être les premiers non plus et le rester l’est encore moins. Pourtant, aucun de nous lache l’affaire. Nous le faisons parce qu’il s’agit de notre rêve. Je suis reconnaissant envers nos fans qui nous supportent sans relâche et sans eux, les CD n’existeront pas. Et ça, même si je suis une personne capricieuse, j’en suis conscient. En plus de notre emploi du temps surchargé, nous suivons des cours. Pour ma part, je m’intéresse à la mode. Certes, il arrive par moment de rater des cours mais j’ai toujours fourni beaucoup d’effort pour ne pas être à la traine. Alors je trouve ça injuste qu’on me confie une telle tâche. Je ne veux pas devenir parrain, je ne veux pas perdre mon temps pour ça. Ce Donald n’a pas besoin de moi. Il est bien assez grand pour se débrouiller tout seul. Même s’il vient d’un autre pays, il faut qu’il apprenne à devenir autonome et indépendant. Il a de la chance d’être tombé à Royal où il y a ce système de parrainage. J’ai changé plusieurs fois d’écoles au cours de ma jeunesse et je peux dire que ce n’est pas du tout comme ça dans les pays occidentaux. Je ne pouvais compter que sur moi même pour apprendre la langue et apprendre à vivre dans ces écoles. Bien sur que je peux comprendre qu’on est perdu le premier jour, mais ce n’est pas une raison d’en faire tout un plat et déranger une innocente personne.

Je ne le calcule pas, ignorant ce qu’il fait derrière mon dos. Il pourrait se perdre je m’en ficherai. Enfin, c’est faux car je serais dans le pétrin si jamais je le perds dès le premier jour. Ce n’est qu’en sentant son regard sur moi que je tourne la tête pour le regarder avec la plus grande incompréhension du monde. Qu’est ce qu’il a à me toiser du regard ? Je ne remarque pas le magazine car mon intérêt pour sa personne disparait aussitôt qu’il est apparu, ne me laissant pas le temps de voir ce qu’il avait dans les mains. Je lui propose le marché, tout en sentant son regard désagréable sur moi. Je ne veux pas savoir pourquoi une soudaine « haine » à mon égard, enfin, plus que celle de tout à l’heure je veux dire. Il ne prononce pas un mot. Je souris discrètement, c’est un bon point, il sait où est sa place. Je l’emmène au dortoir 9 sans dire un mot pendant le trajet. Il n’y a pas besoin qu’on se parle, je ne veux pas être son ami. Arrivé devant la porte de son dortoir, je lui montre la plaque qui indique le numéro du dortoir. D’un geste de la main je lui dis de rentrer sans faire d’histoire. « Non, ne reviens jamais me voir. » Je lève la main en guise de salut et sort du bâtiment.

Toute cela m’aura bien épuisé mais maintenant que le nuage noir est parti, le beau temps est de retour ! Je vais pouvoir aller faire ce dont j’ai envie, à commencer par aller me rafraichir un coup. J’aurai pu aller dans un café le plus proche mais pour éviter de rencontrer mes fans - puisque je n’ai pas ma casquette sur moi, je choisis d’aller à la cafétéria de Royal pour me prendre une boisson. Je sors mon portable pour voir si on ne m’a pas cherché à joindre pendant ce temps. Mon manager doit penser que je ne dois pas être dérangé pendant que je m’occupe du nouveau, Ryoma et Natsu sont en vacances, Shun et Shojiro sont occupés par leurs activités individuelles. Après avoir commandé mon ice americano, je me pose sur une table, un peu en retrait de celle des autres. J’envoie un message groupé au reste des membres pour leur faire comprendre que je n’ai pas envie de faire à manger ce soir et qu’il faut que quelqu’un se dévoue pour aller acheter le diner. Je mordille la paille tout en défilant les informations concernant le monde du divertissement. C’est mon côté curieux qui ressort, mais c’est aussi dans le but du travail que je me dois d’être au courant des derniers potins, nouvelles.

Par simple réflexe, je relève la tête pour voir autour de moi. Mes yeux s’agrandirent en voyant Donald présent. Je replonge tout de suite ma tête sur mon portable pour faire semblant de ne pas l’avoir vu. Qu’est ce qu’il fait là ? Je croyais qu’il devait rester dans son dortoir ?! Je prie mentalement pour qu’il ne me remarque pas, en même temps, il n’aurait aucune raison de venir me voir non ?  

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Ce message a été posté Dim 26 Juin - 22:22

Le trajet jusqu'au dortoir fut lourd de silence et allégé en acidité, Duck Hwan se gardant bien de relancer la tension qui s'était nouée entre eux dès leur premier échange. S'il n'en avait pas tant voulu à Bikini de déverser sa colère sur lui qui n'avait rien demandé et se serait bien passé de son sale caractère après un voyage difficile, Hwan n'aurait même pas eu le courage de le calculer. Une idole, capricieuse qui plus était, ne valait pas la peine qu'il perde son propre temps pour le contrarier. Mais il voulait lui rendre la monnaie de sa pièce, lui donner une vraie raison de lui en vouloir, et comptait bien le menacer de se plaindre à l'administration s'il ne se montrait pas assez serviable à son goût. Duck n'avait pas d'exigences particulières car il ne voulait pas non plus subir plus que nécessaire les foudres de son parrain réticent, mais il comptait bien lui faire payer son accueil désagréable. De toute façon, autant s'entraîner à être sans pitié au cas où tous les japonais étaient comme ça. La pensée le fit grimacer et il fut soulagé d'arriver devant le bâtiment qu'il devinait être son dortoir, la chose confirmée par la plaque indiquant le numéro 9 et y entrant sagement, remarquant surtout la position de Bikini, déjà prêt à partir. Riant à sa remarque et lui offrant son plus beau sourire juste assez insolent pour rester passable, il marmonna en coréen, pas très inquiet que son parrain l'entende.

« T'aimerais bien que ce soit si facile hein... »

Secouant la tête avec une grimace de dégoût, Duck Hwan s'attela à la tâche relativement simple de trouver sa chambre, insérant une clé flambant neuve dans la serrure pour ouvrir la porte et découvrir ses nouveaux appartements. Il n'y avait pas à dire, c'était grand et de qualité. Mais ce n'était pas chez lui. Pensivement il poussa sa valise vers son armoire pour penser à la défaire plus tard, et contempla la fenêtre en se disant que là où il se sentirait sûrement le plus chez lui serait sur un rameur. Bien décidé à se jeter dans le sport pour évacuer toute la frustration accumulée par le déménagement, il se changea rapidement dans sa tenue de sport, agrippant ses écouteurs et clapsant son baladeur à son haut avant de s'élancer vers la sortie du dortoir, se trompant de sens et se retrouvant vers la cafétéria au lieu du centre sportif qu'il avait vaguement aperçu pendant sa visite. Se disant qu'il allait rendre le détour utile en prenant une bouteille d'eau au réfectoire, Duck Hwan en profita pour prendre ses marques, bien décidé à ne pas réellement avoir besoin de son parrain. S'il allait le voir, ce serait uniquement pour l'ennuyer !

Comme si penser à lui le faisait apparaître, il crut apercevoir la silhouette de Bikini et fronça les sourcils, n'osant pas l'approcher mais le détaillant avec curiosité. Le garçon baissa rapidement la tête sur son portable comme pour éviter d'être reconnu et un sourire puéril étira les lèvres de Duck Hwan qui sautilla jusqu'aux bouteilles d'eau pour en attraper une, découvrant au passage les menus de la semaine et haussant un sourcil (enfin deux, il n'était pas d'une souplesse faciale très développée) faussement surpris devant les plats proposés. Bandes de richards, ça ne risquait pas de calmer les caprices de divas comme Bikini. Se dirigeant résolument vers lui en cherchant une question stupide à lui poser, il finit par se résoudre à allier l'utile à l'agréable (ou désagréable, tout dépendait du point de vue), posant sa bouteille sur la table le temps d'interpeller son parrain, un sourire faussement joyeux aux lèvres.

« Hey. Je me demandais, à quelle heure ferment les infrastructures sportives et la bibliothèque ? »

Jouant avec sa bouteille en attendant qu'on lui accorde de l'attention, il la fit tournoyer sur la table, amusé par le petit bruit que produisait chaque tour de la bouteille en plastique.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 28 Juin - 3:01

Mon rôle de parrain s’est achevé, je l’ai emmené jusqu’à son dortoir et c’est tout ce dont Donald voulait. Je ne vois pas d’autres raisons qui me poussent à rester avec lui. Je ne vais tout de même pas aller jusqu’à ranger sa chambre pour qu’il se sente bien. Je ne me sens pas responsable de lui. Il est bien assez grand pour gérer son intégration tout seul. Il croit que j’ai fait comment lorsque je suis arrivé ici ? Les gens m’apprennent rien lorsqu’on les aide. Il faut que Donald expérimente par lui même le nouveau décor qui l’entoure. Ma présence auprès de lui ne sert à rien et je n’ai nullement l’envie de faire des choses inutiles. Alors lorsque ma mission du jour se termine, je me vois libéré de toutes entraves et de nuisances. Je ne cherche pas à attendre une moindre réponse de sa part, je veux le quitter le plus rapidement possible afin d’être définitivement débarrassé de lui. J’entends vite fait qu’il marmonne quelque chose en coréen, mais je ne prête pas attention au sens de sa phrase. Maintenant, ce Donald est de l’histoire ancienne.

Enfin, c’était ce que je croyais avant que je ne le vois débarquer à la cafétéria. Je râle dans ma tête. N’était-il pas sensé rester dans son dortoir et ranger sa chambre ? Pourquoi faut il que je revois à nouveau sa tête ? Mais s’il respecte ce qu’on a convenu, c’est à dire me laisser tranquille après l’avoir emmené au dortoir, il ne devrait même pas me calculer. En tout cas, moi je l’évite du regard, préférant plonger mon attention sur mon téléphone ou dans ma boisson.  C’est bizarre car je n’ai rien fait de mal, mais j’agis comme un « fautif ». Inconsciemment, je sais que la direction me l’a confié pour que je l’aide à mieux s’en sortir, je suis responsable de son accueil et je dois remplir ma part du marché si je ne veux pas me faire réprimander. Mais que voulez-vous, j’ai décidé que ça allait se passer différemment et j’ai déjà prouvé plus d’une fois qu’il est difficile de me faire changer d’avis. Je suis ferme et je ne l’aiderai pas.

Mais cet imbécile de Donald ne respecte pas sa promesse, il vient poser sa bouteille sur ma table et ose venir me parler. Je lui lance un sale regard avant de retourner à mon occupation, à savoir faire défiler des nouvelles sur mon portable. Je ne lui réponds pas. De toute façon, je n’ai aucune idée de quand est ce que les locaux sportifs ferment. Je n’ai pas une tête à faire du sport, sauf pour mon club d’athlétisme mais c’est une autre histoire, alors je ne vois pas pourquoi je devrais être au courant des heures de fermetures. Mais avec un peu de réflexion, je serais capable de le lui dire car après tout, les heures de fermetures sont les même partout à Royal, à savoir jusqu’à très tard le soir. Le bruit de sa bouteille commence à me taper peu à peu sur le système. D’un geste rapide de la main, je la prends. « Confisqué. » Bah quoi, je suis son parrain, j’ai le droit non ? Je lui lance un sourire malicieux digne des plus grandes diva mais qui disparait aussi tôt. Le vibreur indiquant que ma commande est prête se met à bouger. Je lui tend l’objet. « Rends toi utile, tu peux m’apporter le pancake qui est au comptoir. » S’il veut que j’agisse comme son parrain, il faut d’abord, qu’il me considère en tant que tel, cela va de soi.

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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 0:45

Duck Hwan n'était pas quelqu'un qui ne tenait pas ses promesses habituellement. Il avait même eu l'intention de tenir celle soigneusement faite à Bikini (à savoir le laisser tranquille pour la journée) mais l'occasion avait été trop belle et il avait même eu une question à poser. Et puis, pourquoi tenir une promesse faite à un être qui avait pour le moment tout fait pour être détestable ? De toute façon il n'avait jamais rien promis, il avait seulement dit "d'accord", pas de formulation en "je te promets", ça ne comptait pas... Et il était de mauvaise foi sur ce coup là mais Hwan ne s'en voulait vraiment pas d'avoir rompu le pacte, surtout en voyant le sale regard que lui adressait Bikini. Le mieux fut sûrement de l'agacer avec sa bouteille, ce qu'il avait plus ou moins fait volontairement, et Duck eut du mal à contenir un sourire mauvais quand son parrain contraint et forcé s'empara de la bouteille pour mettre fin au bruit gênant. Tout de même contrarié d'être traité comme un enfant auquel on confisquait son jouet, surtout qu'il n'avait pas obtenu de réponse, le sportif fronça les sourcils devant le sourire malicieux que lui adressa Bikini, admettant silencieusement qu'il l'avait mérité.

Haussant les sourcils en le voyant lui tendre un buzzer et comprenant que sa commande était prête, Duck Hwan fut plus désarçonné par le geste assuré que par l'ordre qu'il lui donnait plus ou moins, se demandant si l'idole était assez confiant pour lui laisser entre les mains quelque chose qu'il allait avaler. Cela eut le mérite de calmer ses instincts désagréables pour le moment et Duck Hwan s'exécuta sagement, attrapant l'appareil pour aller récupérer le pancake et le déposer devant son propriétaire sans aucune tentative de piéger son parrain. Se laissant tomber sur la chaise en face de lui, Duck Hwan le dévisagea avec curiosité, un peu frustré de ne pas pouvoir le questionner à sa guise.

« Tu... tu m'as fais confiance alors que tu ne m'aimes pas... » formula-t-il finalement, difficilement, en désignant le pancake du menton. « J'ai vu que tu es une célébrité, tu... tu n'avais pas peur que je mette du poison ? Ce serait mauvais pour ta carrière. » il se sentait comme un enfant soudain, obligé d'employer des mots simples par manque de vocabulaire.

Soupirant il préféra se taire, tendant plutôt la main pour récupérer sa bouteille d'eau et considérant l'idée d'être un peu plus aimable. Peut-être que s'il était sympathique Bikini y mettrait du sien aussi ? Il n'en était pas persuadé, pensant plutôt que l'idole allait le prendre de haut, imbu de lui-même et capricieux comme l'étaient souvent les célébrités. Duck Hwan ne comprenait vraiment pas pourquoi et surtout comment certaines personnes pouvaient se complaire dans la célébrité, ne trouvant rien d'agréable à être adulé pour sa réussite et son physique, dégoûté aussi des écervelées qui avait pu lui courir après au lycée en apprenant qu'il remportait médailles d'or sur médaille d'or dans des championnats nationaux. La gloire n'attirait rien de bon et plus de pression que de satisfaction lorsqu'on prenait en compte les sacrifices qu'elle imposait.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 29 Juin - 20:36

Je ne suis pas non plus quelqu’un qui respecte toutes les promesses que j’ai faites, je ne prends que celles qui m’arrangent. Enfin, ça dépend aussi des personnes avec qui je les fais. Car oui, je suis quelqu’un qui fonctionne à la tête des gens. Si j’aime une personne, je serais capable de trouver toutes les excuses au monde pour le justifier. En revanche, si sa tête ne me revient pas, la personne aura beau à faire toutes les bonnes actions au monde, je serai persuadé qu’il s’agirait d’un complot et à la voir d’un mauvais oeil. Je le reconnais, je suis carrément une personne impartiale. Ce nouveau n’a pas de chance, car pour l’instant, il est catégorisé dans le deuxième groupe de personnes. D’autant plus qu’il n’arrange pas son cas lorsqu’il vient me parler alors qu’on s’est promis de ne plus se voir. Je ne le calcule pas et ignore sa question. Sauf que le Canard s’amuse avec sa bouteille et le bruit m’énerve de plus en plus. Sans craindre ce qu’il va en penser, je chope la bouteille afin de retrouver le calme et je lui confie même la tache de me récupérer mon plateau.

J’ignore ce qu’il se trame dans sa tête mais il a l’air de réfléchir à quelque chose de compliquée. Je ne vois pas ce qu’il a de difficile à aller me chercher ma commande. Je suis une idole depuis quelques années et j’ai pris quelques réflexe pour gérer ma popularité montante, par exemple, sortir avec un masque et toute la panoplie de ninja qui va avec). Mais je pars sur le principe que personne ne me cherchera à me nuire. C’est peut être naïf de ma part, mais je fais confiance à l’humanité. Je baisse d’autant plus ma garde lorsque je suis à Royal, puisque les étudiants ne sont pas tous « ordinaires ». Et même si je n’apprécie pas trop Donald, je n’ai jamais douté de lui sur son côté humain. Ne pas aimer une personne ne signifie pas forcément vouloir la blesser. C’est pourquoi, je ne le regarde même pas lorsqu’il va me chercher mon plateau. La seule chose qu’il pourrait faire serait de jeter le plateau, et encore, il me donnerai une vraie raison pour me plaindre auprès de l’administration et j’en ressortirai gagnant. Alors ça ne me dérange pas s’il finit par se « rebeller ». Finalement, il dépose le plateau sur la table et vient s’asseoir à mes côtés. Je m’apprêtais à manger mon immense pancake mais son regard m’empêche d’apprécier mon plat. Je soupire avant de le questionner du regard.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qu’il veut dire. Enfin, j’ai compris les mots mais pas  de quoi il parle. Ce n’est que lorsqu’il me désigne mon pancake que je finis par comprendre. Je lâche un rire moqueur. «  Si tu mets du poison dans mon plat, ce sera surtout mauvais pour toi ! Car crois moi, je ne te laisserai pas filer sans problème, mon agence non plus et mes fans non plus. » Je fais un effort en parlant lentement pour qu’il comprenne ce que je lui dit. Car après tout, il faut qu’il sache à qui il a affaire s’il voulait m’attaquer. Je ne sais par quel moyen mais Donald a vu que j’étais une célébrité. Au final, ça ne me surprend pas tant que ça puisque c’est le contraire qui m’aurait surpris. Il me tend sa main et je mets deux secondes pour savoir ce qu’il veut. Je lui rends sa bouteille mais lui donne un avertissant par le regard. Je n’hésiterai pas à la re confisquer s’il n’en ferait pas bon usage.

Mais avant de déguster mon gouter, je soupire une nouvelle fois et me lève en prenant mon assiette. Je me dirige vers le comptoir et reste dos au nouveau pendant tout le long. Je reviens à ma place avec deux assiettes contenant la moitié du pancake. Je pose une assiette devant lui avant de m’installer à ma place d’origine. «  Je te propose la moitié de mon pancake. Mais me fais tu assez confiance pour croire qu’il est clean ? Réfléchis bien car je ne t’aime pas. » Je le regarde avec un air confiant. C’est une manière à moi de lui montrer que sa façon de penser peut être idiote car au final, à part couper le plat en deux, je n’ai rien fait d’autre mais est ce qu’il en sera convaincu ? Oui, c’est une manière assez subtile de le traiter d’idiot, mais disons que je joue bien mon rôle d’aîné puisque je suis en train de l’éduquer.


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Ce message a été posté Sam 2 Juil - 22:17

Duck Hwan n'avait pas subi de bizutage ou de harcèlement malgré sa réussite au sein du monde un peu fermé qu'était l'aviron. Peut-être était-ce dû à son caractère, ou bien à de la chance, mais il n'en avait pas bavé parmi ses coéquipiers et le club dans lequel il s'était illustré ne lui avait laissé aucun mauvais souvenir, au contraire. Il se languissait dans la brûlure qui enflammait ses bras à l'entraînement, nageait avec le même plaisir qu'il ramait et courrait de bonne volonté bien qu'il préfère se relayer sur ses bras plutôt que ses jambes. Pour autant, il n'avait jamais considéré ses capacités comme acquises et avait toujours respecté un entraînement strict, se doutant bien que ses rivaux ne relâchaient pas leurs efforts et au contraire s'acharnaient toujours plus après chaque défaite. Sans être paranoïaque, il avait aussi conscience que leurs efforts pourraient aussi consister à saboter les siens. Une blessure, un accident était si vite arrivé, et il suffisait qu'un rien pour qu'il ne puisse pas participer à une compétition, ruine sa réputation et surtout, prenne du retard face à ses adversaires. Si on n'avait jamais glissé de laxatif dans sa nourriture, ni saboté son matériel, Hwan se rendait compte que cela pouvait arriver, et qu'on pouvait très facilement être tenté.

C'était à cause de cela qu'il avait vu en la confiance de Bikini un risque. Lui se serait peut-être méfié, à la place de l'étudiant. Pas forcément de lui en particulier, mais si un jour il participait aux Jeux Olympiques il se méfierait de ses adversaires et n'accepterait pas forcément de nourriture de leur part. Les JOs... Hwan en rêvait, sans tout à fait oser en parler. Il savait que s'il devait y participer, ce serait sûrement dans les années à venir, proches et si lointaines à la fois, une pression en plus sur ses épaules encore frêles de l'adolescence bien qu'il se croit déjà adulte. Malgré son peu d'entrain vis à vis de son entrée à l'université, il avait déjà oublié ses années lycée et se voyait plus comme un jeune adulte que comme l'adolescent qu'il était encore, fraîchement sorti du cocon familial et de l'environnement scolaire strict qu'avait été celui de l'enseignement secondaire.

Relevant lentement les yeux sur son parrain qui parlait lentement pour lui l'aider à le comprendre, il n'eut pas non plus conscience de la puérilité de son idée, empoisonner un inconnu qui se montrait un peu odieux, et se contenta de légèrement hocher la tête, comprenant tout de même son raisonnement en somme tout à fait logique. Un grimace déforma tout de même sa mâchoire à la mention des fans tandis qu'il se demandait si au Japon aussi ils avaient des sasaengs. Peut-être que lui n'empoisonnerait pas Bikini, mais ces filles là en seraient capables, juste pour qu'il remarque leur existence. Tarées. Secouant négativement la tête à cette pensée, Duck Hwan ne tenta pourtant pas de l'exprimer, doutant de réussir et ne voulant pas entrer dans ce débat avec une idole. Sûrement pas.

Récupérant plutôt sa bouteille il ne réagit pas visiblement au regard d'avertissement de Bikini, le prenant cependant en compte et gardant ses mains sur la table plutôt que sur la bouteille, peu disposé à lancer un conflit. Duck fronça les sourcils quand l'autre étudiant se leva, pensant qu'il allait le planter là, mais le temps qu'il forme une phrase cohérente en japonais il s'était déjà éloigné avec son assiette, revenant cependant assez rapidement avec une seconde. Haussant cette fois des sourcils intrigués, le sportif contempla celle qui avait trouvé place devant lui, observant la part de pancake sans trop comprendre pourquoi Bikini partageait. L'explication vint bientôt et il leva les yeux pour soutenir le regard de son aîné. Honnêtement, il ne craignait pas grand chose, mais n'avait pas envie de partager un pancake avec lui. Cependant, son parrain était loin d'être irréprochable et si il pouvait lui soutirer un peu de nourriture Duck Hwan n'allait pas s'en priver.

Soutenant donc son regard encore quelques secondes pour la forme, il finit par se servir une part, goûtant sans méfiance au contenu de son assiette et ne découvrant rien de suspect au goût. Un petit sourire désabusé étira ses lèvres tandis qu'il s'exprimait soigneusement, faisant l'effort de ne pas écorcher les oreilles de son parrain.

« Tu es quelqu'un de décent apparemment. » il hésita, ajoutant finalement. « Merci de... partager. »

En parlant de rendre Bikini utile, il n'avait jamais répondu à sa question !

« Tu ne m'as pas répondu, à quelle heure ferment les infrastructures sportives et la bibliothèque ? »

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Ce message a été posté Mer 6 Juil - 16:23

Est-ce parce que je n’ai pas encore été victime d’un grand coup que je ne me méfie pas assez des gens ? Pourtant, j’en ai connu des cas anodins, entre celle qui a voulu me présenter un acte de mariage pendant une cession d’autographe, une autre qui a mis une petite caméra dans une des peluches offertes… Bref, l’originalité ne manque pas et notre manager fait bien attention à tout ce qu’on reçoit. Mais je n’ai pas envie de ranger tous mes fans ou mon entourage comme étant des personnes à « risque ». C’est le boulot de notre manager de gérer tout cela. Certes, il n’est pas présent avec moi donc je devrais me méfier, mais je n’ai pas ce réflexe là. Et puis, même si ça nous est arrivé, ce n’est pas aussi fréquent que ça. Les gens ne sont pas tous fou. Sans oublié que si quelqu’un ose s’en prendre à moi, je lui montrerai les crocs et il regrettera de m’avoir voulu du mal. Je ne suis pas du tout le genre de personne à se laisser marcher sur les pieds. Si on m’attaque, je rendrais la pareille. Donc j’ai à la « confiance » en eux, mais aussi parce que je doute de leur audace. Et c’est pareil pour Donald. S’il rajoute quelque chose de pas net dans mon pancake, il en subira les conséquences. Sa question me parait donc très idiote. Surtout que s’il comptait mettre du poison, il aurait très bien pu le faire en silence. En tout cas, cette question prouve qu’il reste un gamin dans sa tête.

En un admirable ainé, je lui explique mon point de vue qui est tout à fait légitime. Même si j’ai beau râlé, je ne suis pas bien méchant. Enfin, pour l’instant, Donald n’a pas encore fait de chose qui pourrait augmenter le degré de « méchanceté » envers lui. Enfin, même si je lui explique, je ne le ménage pas pour autant, car je lui ai fait une pseudo menace. Il est tout seul contre des milliers de personnes alors je pense qu’il va vite comprendre. J’esquisse un sourire victorieux en voyant sa grimace. Ce Donald semble avoir retenu la leçon alors je lui rends sa bouteille en guise de « récompense ». De toute façon, je ne compte pas la confisquer encore longtemps. Par contre, s’il recommence à refaire du bruit là, je jetterai sa bouteille à la poubelle pour qu’il arrête définitivement. Heureusement pour lui, je n’ai pas eu à faire cela. Il a laissé sa bouteille de côté pour éviter de s’amuser avec.

Sans le prévenir, je me lève d’un coup en prenant mon assiette. Je ne le calcule pas pendant que je fais mes petites magouilles. Enfin, je ne fais que couper mon gros pancake en deux avant de revenir vers le nouveau pour lui poser une des assiettes devant lui. De toute façon, je culpabilisais de manger un pancake entier alors que je suis en régime. Cette occasion me permet non seulement de me débarrasser de la moitié de mon gouter mais aussi de montrer à quel point il a été puéril de voir le « mal » partout. Après, qu’il le mange ou pas, c’est une autre histoire. Ce sera tant pis pour lui s’il n’y touche pas. Ce n’est pas tous les jours que je vais me montrer généreux alors c’est à prendre ou à laisser. Après un petit moment d’hésitation, il décida de manger sa part. Un petit rictus se forme à mes lèvres avant de commencer à manger.

Je passe mon doigt sur le coin de ma bouche pour enlever une éventuelle trace de mon gouter avant de secouer négativement la tête. Bien sûr que je suis quelqu’un de décent mais je me retiens de le dire. « C’est rien, je voulais pas le manger en entier.   » Qu’il ne se fasse pas de fausses idées. Pour une fois que son timing peut s’avérer bon, autant en profiter. Je termine ma bouchée avant de le regarder. Je réfléchis deux secondes pour réfléchir. «   23h. Maintenant, finis ton assiette et laisse moi tranquille.   » Il me semble que c’est ça, je ne suis pas sûr, mais ce n’est pas bien grave.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 12 Juil - 22:30

C'était étrange de partager un repas avec ce parrain qui mettait si peu d'entrain dans sa tâche, se dit Duck Hwan. Repas était un bien grand mot, se corrigea-t-il d'ailleurs, contemplant la dernière part de pancake qui trônait dans son assiette qu'il s'empressa de vider sans laisser de trace de ce qui l'avait occupée peu avant. Même l'excuse de Bikini comme quoi il ne voulait pas le manger ne passait pas aux yeux du sportif, qui n'arrivait pas à croire à un potentiel régime de l'idole, ni-même à de la générosité. Un bon timing et la tourne étrange qu'avait pris leur conversation dont le seul but avait été de contrarier son aîné, résultant finalement sur un goûter improvisé et la découverte qu'il n'était pas si terrible même si le jeune étudiant ne l'aimait toujours pas.

Hwan haussa un sourcil en obtenant enfin la réponse qui lui avait permis d'accoster Bikini, désignant finalement son assiette déjà terminée avant de marmonner un remerciement de mauvaise grâce, ne s'inclinant pas plus que nécessaire. Buvant une gorgée d'eau avant de reposer sa bouteille en silence, il sourit innocemment, prétendant n'avoir jamais fait de bruit avec cette dernière pour agacer le chanteur, et finit par se lever, saluant respectueusement Bikini avant débarrassant son plat non sans faire exprès de laisser à son parrain le soin de s'occuper de sa propre assiette. Il n'était pas décidé à jouer les boniches tant qu'il pouvait y échapper.

S'éloignant sur un dernier regard vers Bikini qui paraissait bien seul pour une célébrité, Duck Hwan se fit la réflexion que l'idole faisait un peu pitié à être aigri et imbu de lui-même comme il l'était, se retrouvant au final isolé, et parti courir sur la pensée que lui au moins, il était bien entouré dans sa maigre célébrité de sportif de haut niveau, et qu'il préférait ça que des foules de fans en folie qui n'appréciaient que le côté superficiel et artificiel d'un groupe de poupées dansantes au son d'un autotune.

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