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 [terminé] Forever Alone! [NIKO&AKIRA]

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Anonymous
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Ce message a été posté Mer 4 Juin - 23:46
J’ai décidé de faire une petite pause dans mes études afin de prendre un peu de temps pour moi. C’est donc décidé : pas de révisions ce soir, même si j’en aurais bien besoin ces derniers temps. Après tout, nous avons abordé un chapitre plutôt difficile à comprendre pour les étudiants que nous sommes et il faut avouer qu’il m’intéresse plutôt bien. Comme je n’aime pas sortir seul, j’ai décidé d’emmener des amis avec moi, leur proposant donc de me rejoindre au manga café du coin, lieu où il nous arrive de nous retrouver afin de lire un peu, tous ensemble. Je n’ai pas invité mon frère car j’ai comme l’impression qu’il n’allait pas venir. Après tout, passer du temps avec Kenta semble bien plus amusant que profiter avec son frère d’un petit moment auquel il ne travaille pas. Je souris un peu à cette idée ; je suis un peu déçu à cette idée mais, si mes impressions sont bonnes, je comprends en partie pourquoi mon grand frère est plus préoccupé par la présence de son collègue que par la mienne.

J’arrive sur place au bout d’un bon moment de marche – j’ai décidé d’y aller à pied, je n’avais pas réellement envie de me faire conduire aujourd’hui et j’estime qu’il est plus bénéfique à ma santé de faire ainsi – et je réalise que mes camarades de classe ne sont pas encore arrivés. C’est plutôt étrange car, techniquement, ceux que j’ai invités sont toujours à l’avance sur l’horaire convenu. Peut-être un imprévu ? Un contretemps ? Je m’en moque un peu en réalité, tant qu’ils arrivent avant l’heure de rendez-vous et ne s’absentent pas tout simplement… Je rentre dans le manga café sans trop attendre et je cherche un endroit où je pourrai passer un peu de temps avec mes amis. Il est assez tard, mais ce n’est pas forcément une mauvaise chose car les études prennent du temps.

Je commence à déchanter quand vient l’heure convenue… Ils ne sont pas encore arrivés et j’ai comme l’impression qu’il y a eu un gros problème. Je sors donc mon téléphone et me rend à l’endroit où s’affichent normalement les messages envoyés. C’est alors que je constate avec effroi que mon message n’est pas passé à cause d’une erreur de communication réseau le jour où je l’ai envoyé. Ô joie. J’attends donc comme un idiot depuis environ une vingtaine de minutes après des gens qui ne viendront pas puisque ils n’ont pas reçu mon invitation, qui pourtant avait été envoyée de bon cœur.

Je pousse un petit soupir en remarquant cela, mais je me replonge dans ma lecture. Après tout, je suis venu pour me reposer un peu, prendre un peu de temps pour moi, alors je n’ai pas raison de partir avant d’être totalement détendu… si ? Un léger sourire se dessine sur mon visage pendant que je lis. Ce n’est pas forcément intelligent de ma part, mais je n’ai absolument pas regardé le nom du manga que j’ai pris, me contentant de saisir le premier tome d’une série qui m’est passé sous les doigts. L’histoire avait l’air plutôt intéressante alors je n’avais pas de raison de changer.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 10 Juin - 16:16
Vivre dans la rue, même en étant habitué depuis le temps, est toujours aussi difficile. Vivre au jour le jour, sans pouvoir se projeter dans l’avenir, sans savoir juste où dormir le soir même, mendier pour simplement pouvoir survivre. Pour quelqu’un qui avait tout, ne plus rien avoir est vraiment rude. Maintenant j’ai plus ou moins pris mes habitudes, j’ai même des « amis » dans la même situation que moi, si on peut les appeler amis, plutôt compagnons de galère je dirais, et parmi eux, je suis le plus jeune. Du coup, je suis le pauvre petit, bien trop jeune pour être à la rue. Les « anciens » me donnent quelques conseils, les endroits où aller pour avoir quelques pièces de plus, ceux à éviter pour ne pas se faire encore plus dépouiller ou tabasser, pour éviter la police et les êtres trop bien pensant qui voudraient nous virer parce qu’on gâche « l’image » de leur quartier. Comme si on avait choisi de vivre ainsi, je n’étais pas destiné à vivre ainsi, mais le sort s’est acharné sur nous, sur ma famille, jusqu’à déshonorer notre nom, je ne peux même plus l’utiliser à présent. Quand je cherchais du travail, dès que je mentionnais mon nom, toutes les portes se fermaient brusquement. Comment faire à présent alors ?

A présent ? Je fais les rares petits boulots que je peux trouver et que ne demandent pas le nom de famille, ni de contrat de travail, ni de fiche de paye. De toute façon à quelle adresse l’enverraient-ils ? Le manga-café ? C’est encore l’endroit où je « vis » le plus. Mais allez expliquer ça à un employeur ? Du coup, entre les petits emplois que je trouve de temps en temps, la façon que j’ai trouvé de me faire quelques pièces nécessaires pour survivre, c’est de danser. J’aimais bien danser, avant, dans les boites de nuit. Mon déhanché en a déjà fait craqué plus d’une, autant dire que je ne me débrouillais pas mal, pour une soirée en boite. Mais pour attirer les gens dans la rue, les pousser à me regarder plus longtemps et à donner quelques pièces, j’ai dû me perfectionner, rajouter quelques acrobaties, transformer de la danse de boite de nuit à de la danse de rue.

Aujourd’hui c’est ce que je fais, je danse sur une place assez fréquentée. Avec mon vieux poste cd récupéré, les chansons des idoles à la mode, Kenta et Akihiro entre autres, résonnent dans mon petit coin et j’enchaine les pas de danse. Mais cette fois, ils sont moins précis, moins bien que ce que j’ai l’habitude de faire. Je me sens las, fatigué. J’aurais dû rester plus longtemps, mais je ne tiens plus. Rangeant soigneusement les quelques pièces, je prends mon sac, mon petit poste et rentre au manga-café, je ne me sens pas du tout de dormir dehors cette nuit. Surtout que je tousse déjà depuis quelques jours. Après avoir payé le manga-café, il ne me restera pas grand-chose pour manger, mais pas grave, je me serrerais la ceinture, là j’ai surtout besoin de dormir, au chaud si possible.

Je resserre mon vieux pull autours de moi, j’ai froid bizarrement, pourtant le temps est plutôt clément. Arrivant à la boutique où je vais passer la nuit, je me dirige vers le comptoir. Je sens alors mon sac cogner contre quelque chose, me retournant, je remarque c’est plutôt quelqu’un, un jeune homme blond qui est en train de lire un manga. Je m’incline alors un peu pour m’excuser, mais rien que ce mouvement me fait mal à la tête. Vivement que je puisse dormir. Je continue alors mon chemin vers le comptoir. Le responsable du moment me regarde alors, surpris de me voir arriver si tôt. Depuis le temps que je viens ici, ça ne les étonne plus de me voir, ils me connaissent même presque tous. Il me donne les sacs, qu’ils ont la gentillesse de me garder lorsque je ne suis pas là, mais m’indique que je ne peux encore pas m’installer dans le box que j’aurais pour la nuit et que je ferais mieux de m’installer sur une table en attendant.

Me voici donc, affalé sur la table non loin de celle du blond. L’heure étant assez avancée, mais pas trop, ceux qui viennent habituellement en journée sont presque tous partis, mais ceux qui viennent ici la nuit, comme moi, ne sont encore pas arrivés. De ce fait, le manga-café est presque vide. Les bras croisés sur la table, la tête posée dessus, je me sens si fatigué et je frissonne de froid. Brrrrr qui a mis un marteau-piqueur dans mon crâne ?

Anonymous
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Ce message a été posté Ven 13 Juin - 19:10
Je lis avec attention ce que j’ai trouvé un peu plus tôt. C’est réellement intéressant, même si cela peut sembler stupide aux plus rationnels d’entre nous. Personnellement, j’ai toujours adoré me laisser porter par les histoires que je lis, même lorsque celles-ci sont aussi invraisemblables que la présente. Je ne suis pas du genre à me prendre la tête avec des bêtises, du moins pas ce genre de bêtises, alors je profite des petits moments d’évasion que m’offrent mes lectures. J’aime à penser, l’espace de quelques lignes, que je ne suis plus moi-même, plus le frère fragile d’une idole montante, plus le meilleur ami d’un garçon à propos duquel je me pose de nombreuses questions… Des questions qui se font assez difficiles à assumer et que je devrai lui poser un jour si je veux pouvoir dormir en paix. Si je suis venu aujourd’hui, c’est pour sortir de mes études et oublier les futilités qui me préoccupent, Enfin, à mes yeux, ce ne sont rien moins que des futilités, car je pense réellement avoir besoin de cette conversation avec Akihiro, un jour, histoire de savoir de quoi il retourne… Ma jalousie n’a pas de limite, mais celle-ci est encore pire lorsque j’ai l’impression qu’une chose se trame entre mon frère et une autre personne.

Comme toujours, j’ai un peu peur que l’on me confonde avec mon très cher frère. J’ai toujours cette peur étrange de faire quelque chose de travers et que cette chose soit remise sur le dos de mon frère adoré, comme si j’avais toute la responsabilité du monde sur les épaules alors que je n’avais, en réalité, rien de plus à faire que me comporter correctement en société, comme je l’ai toujours fait. Je continue ma lecture en silence, faisant attention à ce que l’on ne me reconnaisse pas, afin de ne pas causer de problèmes à Akihiro. Il ne faudrait pas que des fans entrent ici et me trouvent, me confondant sans doute avec mon frère. Ces filles… Elles pensent le connaître, elles pensent savoir ce qu’il ressent et ce qu’il aime, mais je suis le seul capable de réellement énoncer ces choses… même Kenta ne le peut pas, j’en suis persuadé. Un léger sourire se dessine sur mon visage à cette idée tandis que je tourne la page que je viens de terminer. Penser de la sorte me soulage grandement. J’aime me dire que je suis le seul capable de rendre mon frère pleinement heureux, le seul à posséder toutes les clés pour le faire, mais je sais aussi que je me leurre, surtout ces derniers temps.

Un homme entre dans la boutique et m’arrache à ma lecture. J’ai l’impression de connaître ce visage ; il m’est tellement familier. Malheureusement, je n’arrive pas à mobiliser mes souvenirs et son identité ne me revient pas sur l’instant. Je souris un peu à nouveau et reporte mon regard sur ma lecture pendant quelques secondes après m’être légèrement incliné, puis je le vois s’installer non loin de moi, ou plutôt s’affaler totalement sur la table qui se trouve juste devant lui. Un petit sourire éteint prend place sur mon visage : je viens de le reconnaître. Ce garçon, c’est Niko, un ancien élève de la Royal Private School… Un élève qui ne m’apprécie pas réellement, si mes souvenirs sont exacts. Il a l’air plutôt mal en point. Je continue ma lecture sans rien dire, sans prêter attention à la clientèle qui, doucement, s’en va. Quelques instants plus tard, j’ai l’impression que Niko est plutôt pâle…plus que d’habitude en tout cas… Je réfléchis un peu, tandis que je l’observe, je le vois trembler légèrement. Pour cette raison, je prends mon courage à deux mains et, au risque d’essuyer une méchanceté de sa part, je prends la parole à son adresse.

« Je pense que vous devriez aller consulter un médecin, vous semblez malade.»

Je préfère le vouvoyer, sait-on jamais que cette ordure me prenne encore de haut, et j’ai la conscience soulagée maintenant que je lui ai donné mon conseil. Quelques instants plus tard, je reprends ma lecture avec attention. J’ai bien quelques médicaments dans mon sac à bandoulière, mais je doute qu’il les accepte, alors je préfère me taire et continuer à lire, comme si je n’existais pas, comme si ce garçon si désagréable n’était pas là. Au fond, je n’ai jamais rien eu contre lui et je n’ai jamais compris pour quelle raison il a été odieux avec moi, et la preuve de mon manque de rancune est bien évidemment les paroles que je viens de prononcer.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 17 Juin - 22:26
A l’intérieur, il fait moins froid que dehors. Pourtant le temps est plutôt clément en ce moment, mais j’avais l’impression que le vent glacial s’engouffrait dans mes minces vêtements à chaque bourrasque, me gelant sur place. Ici il fait plutôt bon, presque chaud même, et pourtant j’ai froid. Je suis tellement frigorifié que j’en tremble, c’est tellement désagréable. Je me sens aussi étrangement fatigué, éreinté. Quand on est dans la rue, on est toujours plus fatigué que la moyenne. La journée on se fatigue à essayer de trouver quelques pièces, on ne mange que très rarement à notre faim et la nuit on ne dort jamais bien. Mais à force, on s’habitue à cette vie et on ressent moins la fatigue, on devient plus résistant même si on s’use probablement plus vite. Rares sont les vieillards dans la rue, ils ne survivent généralement pas jusqu’à un âge aussi avancé. Toujours est-il que ce soir, je me sens complètement éreinté, fatigué, vidé de toutes mes forces. Ca fait vraiment longtemps que je ne me suis pas senti aussi fatigué, à une heure aussi peu avancée de la journée encore.

Affalé sur la table, je ne rêve que d’une chose, pouvoir dormir, m’enrouler dans ma couverture et dormir. Je resserre les pans de mon manteau, bien trop mince pour être réellement efficace, autours de moi pour essayer de gagner un peu de chaleur, mais rien n’y fait. Sans doute devrais-je sortir la petite couverture que j’ai dans mon sac pour me couvrir avec, mais trop fatigué pour bouger, ne serait-ce que pour tendre le bras pour attraper mon sac. Je tente de bouger toute de même un peu, mais j’ai l’impression d’avoir mal partout, dans tous les muscles, des courbatures. Même si je ne suis jamais devenu médecin, je reconnais tout de même sans mal que j’ai de la fièvre, elle doit même être assez élevée, mais de toute façon, je ne peux rien y faire à part espérer que dormir l’atténuera.

Un soupir m’échappe alors que je me recroqueville un peu plus sur moi-même. Mon estomac se met alors à grogner bruyamment. Aaaah j’ai faim… Ca fait plusieurs jours que je n’ai pas grand-chose à me mettre sous la dent, mais je dois généralement choisir entre manger et dormir au chaud, ici. Ces derniers temps, je préfère dormir au chaud, je me sens tellement fatigué que je n’ai pas la force de dormir dehors. Mais à présent, j’ai vraiment faim, tellement que j’en ai même mal au ventre. Bah si j’arrive à dormir, je ne le sentirais plus. Une voix résonne alors près de moi, me forçant à rouvrir les yeux. Je n’avais même pas remarqué que quelqu’un était installé à la table toute proche.

« Je pense que vous devriez aller consulter un médecin, vous semblez malade. »

Aller voir un médecin, Il en a de bonnes lui. Si je le pouvais, ça ferait longtemps que j’y serais allé. Dire qu’avant, j’avais un médecin personnel qui ne s’occupait presque que de notre famille. A présent, je ne peux même plus aller en voir un, trop cher. Il y a bien parfois des organismes d’aide qui donnent quelques soins aux personne vivant comme moi dans la rue, mais bien trop peu. C’est ainsi qu’on se rend compte que ce sont les personnes qui en ont le plus besoin, ne pouvant manger à leur faim, vivre sainement, qui ne peuvent avoir accès aux soins dont ils auraient besoin. Triste réalité. Pour répondre au jeune homme, je hausse difficilement les épaules alors que ma voix, plus rauque et cassée, de fait entendre assez faiblement.

« Encore faudrait-il pouvoir consulter… »

Rien que de dire ces quelques mots semble m’avoir asséché la gorge et une quinte de toux me prend. Fermant les yeux, j’essaie de me calmer pour la faire passer et me reposer un peu. Peut-être que je pourrais tenter d’amadouer l’employé pour avoir accès à mon box plus tôt ? Même pas la force de bouger pour aller demander… Autant essayer de dormir ici, cette chaise n’est pas si inconfortable après tout…


Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 19 Juin - 15:12
Un sourire retenu prend place sur mon visage. Est-il démuni au point de ne pas pouvoir se payer les soins qu’il nécessite ? Cette idée fait disparaître le sourire qui naissait au coin de mes lèvres. Quelle boulette viens-je encore de faire là ? Il est vrai qu’il a perdu beaucoup de choses… Euphémisme, bien entendu. Je me souviens de son nom dans les journaux, à la télé et, soudainement, je me sens coupable : lui aussi voulait devenir médecin et il a du arrêter par la force des choses. Cette culpabilité peut paraître stupide, injustifié, mais elle fait pleinement partie de moi, de ce que je suis. Asano Akira.

Parfois, je me demande si mon frère la ressent lui aussi, lorsqu’il fait des choses que je ne m’explique pas. Le problème avec un jumeau, c’est que l’on est plus proche de lui que n’importe qui d’autre et que l’on comprend ses sentiments… Alors, on est moins dupe. Je sais ce qu’il ressent quand Kenta est dans les parages ; je le sais parfaitement. D’ailleurs, je ne sais pas trop comment prendre la chose. Entre mon meilleur ami et mon frère jumeau, me voilà abandonné sur deux fronts, le pire étant sans doute que j’ignore les sentiments de Kenta dans toute cette histoire… Avec un peu de chance, ils sont occupés à des activités bien différentes de celles que je leurs prêtes...

Comme je me suis perdu dans mes pensées, je secoue un peu la tête pour en sortir. Je deviens presque paranoïaque lorsqu’il s’agit du bien être de mon frère… Un nouveau sourire naît au coin de mes lèvres, honnête et compatissant.

« Vous savez, je peux peut-être vous aider. » Dis-je en souriant un peu plus franchement. « Je suis étudiant en médecine. »

Je ne suis pas le moins bon de ma promotion, sans pour autant être le meilleur. Niko doit s’en souvenir, du moins je le pense… Comme je suis prêt à l’aider sans frais, il devrait accepter, non ? J’avoue avoir un sérieux doute sur la question puisqu’il ne m’a jamais apprécié… mais il est quand même question de sa santé, là !

Pendant un moment, je me surprends à imaginer un monde dans lequel les médecins ne soigneraient pas les personnes qui leur auraient fait du tort… J’imagine difficilement la chose, mais j’ai pleinement conscience des conséquences fâcheuses que cela entrainerait… Je me retiens de sourire : un monde comme celui-là serait totalement désorganisé et tout simplement horrible.

« C’est toujours mieux que de tousser à s’arracher les poumons comme un vieil homme en fin de vie, vous ne pensez pas ? »

Je ne peux pas lui faire de prescription, mais je connais des remèdes homéopathiques efficaces, s’l n’a pas quelque chose de trop sérieux.

Bien évidemment, s’il n’a pas les moyens de se les payer, je lui en offrirai peut-être… Après tout, je le connais et je ne peux décemment pas l’abandonner en mauvaise posture… Reste à voir si, désormais, il me répond positivement ou pas. Avec ma chance, il va me dire d’aller me faire voir et préférer tousser comme cela…

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Juil - 15:28
C’est tellement douloureux. J’ai l’impression d’avoir la tête enserrée dans un étau, incapable d’arrêter les marteaux piqueurs qui résonnent dans mon crâne. C’est comme ces courbatures que je ressens partout. Je sais bien que je dois avoir de la fièvre, et forte en plus, je me souviens en avoir déjà eu avant et comme ça faisait mal. Mais avant, lorsque j’étais malade, je restais au chaud dans ma chambre, le médecin venait directement à mon chevet, j’avais de bons petits plats à manger, du bon thé bien chaud à boire. Tout le monde était aux petits soins pour moi, et je guérissais rapidement. Maintenant, je suis au froid, à dormir sans confort, ne mangeant presque rien, ne buvant même pas assez d’eau. La malnutrition et la déshydratation n’aident pas à se soigner, ni même le froid ou la fatigue. Les symptômes, à la place de disparaitre rapidement, augmentent avec les jours qui passent. Fichue maladie, pourtant bénigne, qui se transforme en calvaire.

Tout ce que je veux, là, tout de suite, c’est dormir pour ne plus sentir ces douleurs, ou manger d’abord, mais je n’ai rien à manger, donc dormir est encore le mieux. La vois s’est arrêtée à côté de moi, forcément je ne suis pas très reluisant, encore moins dans mon état présent, donc ça ne donne pas envie de faire la conversation. Et tant mieux en fait, parce que sa voix, même plutôt douce et sans doute agréable, résonne douloureusement dans ma tête. Il me semble reconnaitre un peu ce timbre de voix, mais trop mal pour y réfléchir, et tout ce que j’ai vu quand j’ai ouvert les yeux pour le regarder, c’est un visage flou surmonté d’une tignasse blonde.

La voix reprend alors, me proposant de l’aide, m’indiquant qu’il est étudiant en médecine. Je l’étais moi aussi, sans doute pourrais-je l’être encore si je n’avais pas tant déconné et bossé un peu plus. Peut-être aurais-je suivi une autre voie si je m’étais posé les bonnes questions sur mon avenir, mais à l’époque, rien ne me semblait important, je vivais comme bon me semblait, me fichant de tout. A l’époque c’était évident pour moi d’obtenir toujours tout ce que je voulais d’un claquement de doigt. Alors pourquoi se fatiguer à étudier ou à réfléchir ? Pour éviter de se retrouver dans la situation dans laquelle je suis actuellement, mais quand on a tout, on ne s’imagine pas de rien avoir.

J’essaie de relever la tête pour le regarder et lui répondre, mais ça me semble être un trop gros effort et ma tête retombe sur mes bras croisés sur la table. J’ai l’impression de ne m’être jamais senti aussi faible. Là j’ai vraiment besoin de son aide, mais je ne sais même pas comment la demander, ma voix ne veux même plus sortir. Depuis que je suis à la rue, je n’ose généralement plus aborder les gens, faire face à leurs regards de mépris ou de pitié. Si je n’étais pas malade, sans doute me serais-je éloigné, pour ne pas être une nuisance de plus pour cet homme. Mais pour l’instant, j’ai juste, besoin de lui… Mais comment lui faire comprendre ?

Une de mes mains sort doucement de sous ma tête et s’avance lentement vers lui. Le moindre petit mouvement me fait mal, mais c’est encore moins douloureux que si je devais relever la tête et parler. J’espère qu’il comprendra le sens de cette main tendue vers lui, je suis incapable d’en faire plus. Un geignement douloureux m’échappe alors, suivi d’une quinte de toux et de mon estomac qui grogne méchamment. Quelle vision pitoyable je dois donner, une loque humaine. Si je n’étais pas si mal, j’en aurais sans doute pleuré d’être tombé si bas.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Mar 8 Juil - 2:56
Je ne sais pas si c’est parce que je le connais ou simplement parce que j’en ai l’impression, mais voir ce garçon dans un tel état me fend le cœur… S’il a fréquenté l’école dans laquelle je me rends chaque jour, c’est bien parce qu’il en avait les moyens, non ? Sinon, il devait au moins avoir une bourse… Voilà donc à quoi ressemblait la déchéance d’un homme ? Je frissonne presque à cette idée, effrayé quand je pense qu’une telle chose pourrait m’arriver… Si mon père perdait son emploi, si ma mère en faisait de même… Qu’aurais-je en attendant ‘avoir un diplôme ? Serais-je considéré comme suffisamment doué pour obtenir une bourse d’étude afin de continuer celles que j’aime tellement ? J’ai tellement peur de me retrouver privé de tout ce que j’ai que je n’arrive pas à imaginer la situation une seule seconde.

Je suis là à observer mon ancien camarade (je suis presque certain que c’est bien lui) en me demandant si je peux l’aider. Je lui propose même mon aide tout ne sachant qu’il pourrait très facilement la refuser, et je me demande si je ne ferais pas mieux d’appeler une ambulance… Il faut dire que ce garçon a l’air réellement mal en point et que, malheureusement, je n’ai pas le droit de faire une prescription… Pourtant, je suis persuadé qu’il couve quelque chose d’assez dangereux, vu les complications qu’il a… Son comportement n’est clairement pas normal et je peux comprendre qu’il ne va pas bien.

Après quelques instants, je le vois réagir à ma proposition d’aide et, quand je le vois tendre fébrilement la main vers moi, je grimace un peu… Il a vraiment l’air faible… Je ferme les yeux avant de sortir mon téléphone et de regarder si l’hôpital est loin de l’endroit où nous nous trouvons en cet instant… Avec un peu de chance, je ne devrai pas traverser toute la ville pour trouver un poste de soin. Le plus rapide sera sans doute de l’emmener aux urgences. Je me lève donc et paie le temps que j’ai passé là au tenant des lieux, puis je prends mon ancien camarade par le bras et je l’emmène à l’extérieur… Puis je comprends que j’ai oublié que je n’ai pas pris ma voiture… Génial.

Un petit soupir plus tard, je tente d’appeler un taxi et, quand l’un d’entre eux s’arrête, je fais monter l’autre garçon à avec moi et je demande à ce que l’on nous emmène à l’hôpital le plus proche. Bien évidemment, je paie la course et, une fois sur place, je prends la direction des urgences. Je reste sagement assis près du principal concerné tandis que le médecin m’explique ce qu’il se passe et le traitement qui doit lui être donné… Une grande fierté m’envahit d’ailleurs : j’aurais pratiquement prescrit le même, si je l’avais pu, et je dispose de tout à la maison…

Quand nous quittons les urgences, une évidence d’impose à moi : je ne peux pas le ramener au manga café sans être certain qu’il va mieux… Hm. Je soupire un peu et, comme je sais que je peux faire quelque chose pour lui, j’arrête un nouveau taxi et le demande de me ramener chez moi, où je fais allonger mon camarade dans le canapé avant d’aller chercher de quoi faire baisser sa fièvre… Je lui prépare également une tisane, espérant qu’il puisse s’hydrater un peu pendant que je cherche les médicaments à lui donner.

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 9 Juil - 23:46
Je ne comprends pas trop ce qu’il se passe, trop déconnecté pour vraiment me rendre compte, mais je sais juste que quelqu’un me fait me relever et avancer jusqu’à ce que je me retrouve dehors. Est-ce donc que l’employé du manga-café me trouve trop malade pour pouvoir y rester ? Je contaminerais sûrement les lieux et les autres clients. Je me sens soudain triste de penser à ça, je les pensais aimables et prévenants. Bizarrement, même après être arrivé dehors, une personne me soutient toujours. S’ils voulaient me mettre dehors, une fois dehors justement, ils m’auraient laissé non ? Chaque mouvement me fait tellement mal, et ma fatigue est telle qu’à chaque pas je manque de tomber. Sans doute serais-je déjà par terre si je n’avais pas ce soutien.

Mais soudain, je me sens un peu mieux, l’autre m’a fait monter dans une voiture. Un taxi ? Je ne me rappelle même pas y être déjà monté avant, j’avais un chauffeur particulier qui m’emmenait où je voulais, quand je voulais, et ensuite… Bien trop cher les taxis. Les sièges sont plutôt confortables et les faibles ballottements de la voiture ont raison de moi, je m’endors sur l’épaule de mon voisin. Il me réveille pour sortir du Taxi et entrer dans un hôpital. Il m’a donc emmené à l’hôpital. Ensuite ils m’ont sans doute fait passer des examens, mais je ne me rappelle plus trop, n’étant que semi-conscient tout du long. Je sais juste qu’après on est remontés dans une voiture, et ensuite… Trou noir.

Le brouillard s’étiole à présent autour de moi et dans mon esprit. Je me rends compte que je suis allongé sur quelque chose de moelleux et confortable, plus que les futons du manga-café. Je me sens mieux, bien au chaud sous une épaisse couverture apparemment, une sensation de fraicheur sur le front. Ou est-ce que je suis ? Difficilement, mes yeux s’ouvrent et je regarde autour de moi, sans rien reconnaître. Où est-ce que j’ai atterri ? J’essaie de me relever pour en savoir un peu plus, mais ma tête se met à tourner rien que de m’asseoir. Je me rallonge alors, mais en tentant de voir s’il y a quelqu’un à côté.

« Ano… Sumimasen… »

J’espère que ma voix cassée a tout de même été entendue. Il me semble entendre du bruit dans la pièce d’à-côté. Je me demande qui peut bien être cette personne.

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Jeu 10 Juil - 0:50
L’avantage avec moi, c’est que j’ai toujours peur d’être malade ou d’avoir un proche en mauvaise santé. Pour cette raison, la pharmacie de la maison est toujours pleine de produits et de cachets utiles en cas de maux de têtes, de coliques ou d’autres petits problèmes qui ne voudraient pas passer. D’ailleurs, je suis toujours le premier à en avoir besoin, avec mes allergies et ma fragilité naturelle assez grande. Akihiro a toujours eu plus de chance que moi à ce niveau, si ce n’est au niveau du cœur, car il a un problème avec cet organe, et je suis resté le plus frêle de la paire, si l’on peut présenter les choses ainsi.

Un petit sourire se dessine sur mon visage quand j’entends une voix au loin : mon « invité » serait-il réveillé ? Ce grand dadais a perdu connaissance sur le chemin de la maison et je ne savais pas trop comment réagir face à cela… C’est dingue quand même, un futur médecin qui oublie les bases. À mon avis, j’étais un peu anxieux car je savais qu’il avait perdu connaissance à cause de la fièvre… J’ose d’ailleurs croire que mes efforts pour la faire chuter ont porté leurs fruits puisqu’il a recouvré connaissance !

Après quelques minutes passées à chercher les médicaments, je retourne au salon et je m’approche de mon pseudo-patient qui semble être encore un peu dans les vapes à cause de son malaise. Comme c’est dans mes habitudes, je lui adresse un large sourire avant de lui tendre une série de cachet ainsi qu’un verre d’eau plein que j’ai ramené de la cuisine au passage. Bien évidemment, l’hygiène est importante alors j’ai soigneusement lavé mes mains avant de prendre les médicaments, mais j’espère qu’il ne fera pas d’histoire et les prendra docilement.

« Vous devriez les prendre. Ils vont aider à faire passer la température et les courbatures. Pour le reste, il faudra attendre demain, je n’oserais pas vous laisser seul ici pour aller à la pharmacie, pas dans votre état. » Dis-je, sans cesser de vouvoyer mon ancien camarade de classe.

Je n’aurais jamais imaginé ce garçon en train de souffrir autant un jour. D’habitude, c’est lui qui m’en mettait plein la figure et qui me menait la vie dure… J’ai beaucoup de mal à imaginer que les choses soient inversées désormais mais, franchement, j’ai envie d’accorder le bénéfice du doute à Niko… Je ne crois pas qu’il soit un monstre. J’attends un instant, puis je pose les médicaments sur le bord de la soucoupe qui se trouve sous la tasse de la tisane que j’ai apportée avant d’aller chercher les médicaments. Je pose le verre à côté et, souriant, je lui désigne le liquide jaunâtre qui se trouve dans la tasse et dont s’élèvent de fins volutes de fumées.

« Et j’ai préparé cette tisane pour vous aider aussi. C’est toujours bon, mais je vous conseille de la boire avant qu’elle ne devienne froide. »

Anonymous
Invité
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Ce message a été posté Jeu 10 Juil - 10:57
J’entends toujours du bruit dans la pièce d’à-côté, mais personne ne me répond. Ma voix était-elle assez forte pour que cette personne l’entende ? D’ailleurs, qui peut-elle être ? Et si c’était un pervers ou un psychopathe qui voulait profiter de mon état de faiblesse pour… Bah je sais pas moi… Mais mon cerveau est trop embrumé pour réfléchir à ça, je sens juste comme un élan de panique s’emparer de moi. Mais vu mon état, je ne peux même pas me lever pour m’enfuir. Au bout de quelques minutes pourtant, mais qui semblent une éternité quand on se fait des films bizarres en n’étant pas en capacité de réfléchir, une personne apparaît à côté de moi.

Des cheveux d’un blond éclatant, un sourire qui l’est tout autant, ce jeune homme ne semble pas ressembler à un pervers, ni à un psychopathe. En plus il me semble reconnaître ce visage, mais incapable de me rappeler où j’aurais pu le voir. Mon regard reste fixé sur lui, mais mes yeux ont du mal à rester bien ouverts. Ce mal de tête atroce me donne juste envie de dormir, pour échapper à cette torture. Je fixe sa main qu’il tend vers moi, sans comprendre ce qu’il veut que je fasse. Il me dit alors de les prendre pour faire baisser la température et les courbatures. Mes sourcils se froncent alors que j’essaie de comprendre de quoi il parle, mais lorsqu’il parle de pharmacie, je remarque enfin ce qu’il a dans la main. Des petits trucs ronds ou allongés, blanc ou d’autres couleurs plus vives, des médicaments.

C’est vrai que des médicaments ne pourraient que m’aider dans mon état. J’aurais probablement dû en prendre avant, mais je n’en ai pas les moyens. Il est donc mon sauveur n’est-ce pas ? Je le regarde poser les médicaments sur la soucoupe d’une tasse fumante. Une tisane qu’il m’a préparée. Très gentil de sa part. Ca fait longtemps que quelqu’un n’a pas eu ce genre d’attention à mon égard. De ma voix rauque, je murmure un « Merci » avant de me mettre à tousser. Arf, foutu mal de gorge.

J’essaie alors de me relever et de tendre le bras vers la petite table, mais ma tête se remet à tourner de plus belle et je préfère me reposer sur le canapé. Tant pis pour les médicaments, mais là je n’y arrive pas. Un soupir, ressemblant à un petit grognement, m’échappe, je déteste me sentir aussi faible.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 10 Juil - 15:19
J’espère qu’il va prendre ces médicaments sans se faire prier… Franchement, cela me fendrait le cœur de voir son état empirer alors que nous revenons de l’hôpital. Je souris un peu après avoir posé les médicaments sur le bord de la soucoupe et j’attends de voir s’il est capable de se débrouiller tout seul. Il me murmure ce qui ressemble à un merci et j’esquisse un petit sourire : son état à quand même l’air assez grave, j’ai bien fait de l’emmener chez un médecin avant que les choses n’empirent encore… Je souris, un peu inquiet malgré tout, et je constate qu’il n’arrive pas à se débrouiller… Je pousse un petit soupir, non pas par agacement mais par incompréhension : comment des gens peuvent-ils l’avoir laissé dans un tel état au lieu de lui conseiller d’aller aux urgences ? Il y a beaucoup de gens qui le font parce qu’ils n’ont pas les moyens de payer une consultation, pourtant.

« Attends, je vais t’aider… »

Je m’assois sur le bord du canapé et je souris un peu avant de me pencher vers la table pour prendre un des médicaments que j’ai déposé là et j’aide un peu Niko à se redresser. Ensuite, je prends le verre d’eau et je viens mettre le médicament devant ses lèvres en l’observant d’un œil inquiet.

« Ouvre la bouche… »

Je le tutoie car j’ai bien compris qu’il ne pourrait pas me faire grand-chose dans cet état. Je suis réellement inquiet à l’idée qu’il ne guérisse pas… Après tout, je le connais, même si c’était un imbécile fini qui passait son temps à m’ennuyer… C’est cela, être un futur médecin, c’est aider n’importe qui, ne pas sélectionner ses patients, ne pas faire de favoritisme et risquer de mettre en danger la vie des autres.

J’attends qu’il entrouvre un peu la bouche et j’y glisse le premier médicament avant de mener le verre d’eau à ses lèvres pour qu’il en prenne une gorgée. Je n’ai pas l’habitude de devoir gérer une personne malade comme cela mais, au moins, je suis certain qu’il a pris les médicaments et c’est un bon exercice pour plus tard, si jamais je rate mes études actuelles… Je n’exclus pas cette possibilité, mais j’aimerais quand même réussir et devenir un grand chirurgien… Au pire, je me rabattrai sur la profession d’infirmier… Non pas que cela soit mal, mais disons que cela serait un peu différent de mes espérances…

« Avale-le maintenant Essaie au moins. » Dis-je en lui jetant un regard inquiet.

S’il ne le fait pas, je suis prêt à lui boucher le nez pour le forcer à le faire… Il ne pourra plus respirer alors il devra bien avaler ce médicament… M’enfin, j’imagine qu’il sait qu’il en a besoin et qu’il est plus mature que cela… En tout cas, je le trouve bien différent de la dernière fois où je l’ai rencontré… Comme s’il avait changé du tout au tout. Pendant que je lui laisse le temps d’avaler le premier cachet, je prépare le deuxième, l’observant toujours d’un œil inquiet.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 21 Juil - 12:06
Ah comme j’ai horreur de me sentir si misérable. Pourtant depuis le temps je devrais être habitué… Hum, disons plutôt aussi faible alors. Depuis que je suis à la rue, j’ai réussi à tenir en ne comptant plus ou moins que sur moi-même. Avant, il y avait toujours quelqu’un, un domestique, un larbin, un soi-disant ami, pour faire tout ce dont j’avais besoin ou envie et plus encore. Mais quand on vit dans la rue, plus personne ne s’occupe de nous, la majorité des gens nous ignorent, passent devant nous sans même nous voir. Malgré les quelques personnes qui nous aident, les associations qui font quelques gestes parfois, nous sommes généralement livrés à nous-mêmes face à la dureté de la vie et les problèmes quotidiens, bien plus difficile à surmonter que de savoir à quelle fête se montrer et avec qui, quelle voiture prendre pour aller en cours, avec quelle fille sortir, comme tels étaient l’essentiel de mes problèmes dans mon ancienne vie.

Mais là… Ne même pas arriver à s’asseoir pour prendre un médicament… Quelle image misérable je dois renvoyer, surtout face à quelqu’un qui a la gentillesse de m’aider, ce qui est une chose rare il faut avouer. J’entends alors d’autres paroles de cette personne, sans vraiment les comprendre, mon cerveau doit être trop embrumé. Je sens surtout ses mains qui m’aident à me relever. J’essaie de me tenir assis seul, pour ne pas m’affaler trop sur lui, mais surtout j’essaie de me concentrer pour comprendre ses prochaines paroles, s’il en dit encore. Effort vraiment difficile, mais qui semble marcher car je crois comprendre qu’il veut que j’ouvre la bouche. Mais… euh… pourquoi donc ? Mes yeux se posent sur le petit truc blanc entre ses doigts qui se trouvent devant ma bouche. Ah… Médicament… J’ouvre alors un peu la bouche et je sens qu’il y glisse le cachet. J’avale ensuite une gorgée d’eau pour le faire passer. L’eau est presque une renaissance pour ma gorge desséchée, mais je ne peux m’empêcher de tousser par la suite. Arf ça fait mal.

Pour les autres cachets qui suivent, ça se passe pareil. J’essaie d’ouvrir la bouche quand il me le demande, avale le cachet avec un peu d’eau, l’eau me fait du bien à la gorge, mais je ne peux m’empêcher de tousser. Je ne sais même pas quel genre de médicaments il me fait prendre, et je ne cherche même pas à savoir. Je suis juste fatigué, dormir. J’ai alors l’impression bizarre de glisser, c’est probablement le cas car je me retrouve appuyé contre mon sauveur, la tête posée sur son épaule. D’ailleurs, je ne sais toujours pas qui il est, bien que son visage et ses cheveux blonds me disent quelque chose. Des blonds comme ça au Japon, il n’y en a pas tant que ça. J’ai l’impression qu’il ressemble à celui qu’on voit parfois dans les magasines qu’il m’arrive de trouver, l’idole Akihiro. D’ailleurs, il m’arrive de danser sur ses musiques dans la rue. Mais pas possible que ce soit lui, un fan voulant ressembler à son idole ?

Arf trop difficile de penser à toutes ces questions, même le simple fait de réfléchir est un trop gros effort. Je sens mes yeux se fermer et je lute pour rester éveillé. Mais la douce chaleur qui m’entoure est apaisante et me donne encore plus envie de dormir. J’arrive tout de même à murmurer un « Merci » de ma voix rauque.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 22 Juil - 16:37
Normalement, ses maux seront légèrement apaisés lorsqu’il aura pris les médicaments. Je ne sais pas réellement qui appeler pour prévenir de son état, ni même s’il a quelqu’un chez qui rentrer… En fait, j’ai quelques doutes à ce sujet : se peut-il qu’il soit seul et que, pour cette raison, il ne possède pas le moyen de se soigner correctement, ce qui aurait causé la situation dans laquelle il se trouve actuellement ? Je fronce un peu les sourcils et m’occupe de lui faire prendre tous les médicaments que j’ai préparé, m’assurant de ne pas créer un mélange malsain qui pourrait le mettre encore plus mal en point. J’espère juste qu’il n’a pas d’allergie aux composants des comprimés… Hm. Je resterai là pour surveiller, au pire. Quoique, je suis trop intrigué pour rester là sans rien faire.

Je le sens tomber un peu contre moi et, naturellement, je l’empêche de tomber totalement le retenant un peu afin de l’installer un peu mieux dans le canapé. Son état me rend un peu triste, mais je sais que c’est normal pour une personne malade comme il l’est, aussi, j’affiche simplement une mine un peu inquiète avant de lui donner le reste des médicaments. Je souris un peu en l’entendant me remercier et je m’assure qu’il ne tombera pas, l’aidant même à s’allonger totalement… Je ferme les yeux pendant quelques secondes et je reprends la parole après un instant, certain qu’il a besoin de beaucoup de repos maintenant.

« Je vais te laisser dormir un peu maintenant, d’accord ? »

J’attends un peu, histoire de voir si sa toux se calme et, une fois que je le vois s’endormir, je pousse un petit soupir avant de parler, pour moi-même.

« Je me demande pourquoi il se laisse aller ainsi… »

Je garde cette pensée à l’esprit et j’attends qu’il se soit totalement endormi avant de me lever pour aller chercher mon notebook, histoire de faire quelques recherches. Dans la barre de recherche, je tape simplement le nom de mon ancien camarade de classe, m’assurant de l’avoir bien écrit, et je surveille, pendant le chargement, qu’il n’a pas de problème à cause des médicaments que je lui ai donné… Quand ma page est totalement chargée, je repose mon regard sur l’écran et, derrière mes lunettes (que j’ai attrapées au passage dans ma chambre), je n’en crois pas mes yeux. Ce garçon est donc un sans –abri désormais ? Je n’en étais pas sûr jusqu’à maintenant, mais visiblement les choses sont pires que ce que j’imaginais… Je referme le notebook et le pose sur la table sans un mot, mon regard se posant à nouveau sur mon « invité » du jour…

Comment osé-je le laisser dormir dans mon canapé ? Il doit ne pas pouvoir profiter de beaucoup de confort à l’heure actuelle… Je me redresse presque aussitôt et je m’excuse mentalement de risquer de réveiller Niko et je m’approche de lui afin de le saisir aussi fermement que je peux, de manière à ne pas le blesser et ne pas risquer de lui faire de mal… Je ferme les yeux en remarquant qu’il est beaucoup plus lourd que je le pense et, au prix de lourds efforts, je parviens à le monter à l’étage de la maison, jusqu’à ma chambre, car même si je partage souvent la chambre de mon frère, nous avons deux pièces séparées. Là, je le porte jusqu’à mon lit où je le dépose et, un peu inquiet, je cherche à voir si je l’ai réveillé ou non… Par réflexe, je sens un peu son front pour vérifier qu’il n’a pas trop de température et, constatant que celle-ci semble encore un peu haute, je vais chercher le thermomètre que j’ai laissé au rez-de-chaussée afin de vérifier mes pensées…Effectivement, c’est encore un peu haut, en dépit des médicaments… Je soupire un peu et, sans le déshabiller (je ne veux pas qu’il pense des choses fausses de moi), je l’installe sous les draps et pose une serviette fraîche sur son front…

C’est une soirée réellement agitée et, plus ça passe, plus je sens la fatigue arriver. D’ailleurs, je finis par m’endormir, les bras appuyés sur le lit, les genoux au sol, tête posée sur mes avants bras croisés, alors que je surveille le sommeil de mon patient improvisé… Je ne sais pas s’il ira mieux demain, mais je ne compte pas le laisser repartir tant qu’il ne va pas mieux… Cela ne me ressemblerait pas du tout.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 28 Juil - 17:57
Je ne sais pas qui est cette personne qui m’aide, mais ça me fait chaud au cœur. C’est vraiment rare pour moi de rencontrer des gens qui se soucient de moi comme ça, je me demande même pourquoi il fait ça, alors que je suis un inconnu devenu ce que certains appellent un parasite ou un nuisible souillant l’image parfaite de leurs rues. Mais lui n’est pas du tout comme eux. Même si son visage ne me semble pas inconnu, je n’arrive pas à me rappeler de qui il est. En tout cas, près de lui, je me sens presque en sécurité, sa chaleur est apaisante, et son canapé confortable.

Je crois que j’ai réussi, tant bien que mal, à avaler tous les médicaments qu’il m’a donnés, malgré ma toux qui ne semble pas vouloir se calmer. J’espère qu’ils feront vite effet, je déteste me sentir si faible. Mais maintenant je me sens tiré vers le sommeil, j’entends juste une voix douce me parler avant de me faire happer dans le noir. Je ne sais pas si c’est parce que je suis malade, mais j’ai de drôles d’impressions dans mon sommeil, la sensation d’étouffer, de mourir de soif dans un désert hostile, de luter pour parvenir à respirer. Mais la plus flippante est l’impression que le monde se met à bouger tout autour, donnant même des à-coups, déplaçant même les murs ou les meubles pour qu’ils viennent nous cogner, d’entrouvrir les yeux pour voir l’environnement changer, et gémir de douleur car ça a réveillé en même temps le mal au crâne etc… Avant de me glisser couler dans une douceur encore plus moelleuse et chaude qu’avant. Le paradis ?

Quand mes yeux s’ouvrent de nouveau, j’ai l’impression d’aller mieux, enfin un peu mieux. J’ai l’impression d’avoir moins mal partout, ma tête aussi s’est calmée et j’ai moins froid aussi, même si je me sens encore drôlement faible. En levant ma main jusqu’à ma tête, je découvre une serviette, sans doute était-elle humide et froide au début, mais à présent elle est presque sèche. En ouvrant un peu mieux les yeux, je découvre un plafond que je ne reconnais pas, si même les murs qui m’entourent. Je remarque aussi que je suis dans un lit, un vrai lit avec un matelas agréable et confortable, des vrais oreillers moelleux, des draps propres, une couverture chaude. C’est vraiment agréable, mais comment je suis arrivé ici moi ? J’essaie de me relever pour voir si je reconnais quelque chose, mais la fatigue me terrasse encore et je retombe sur l’oreiller dans un petit gémissement douloureux.

Ma main retombe sur quelque chose de plus dur et plus chaud que le matelas. Je remarque alors qu’elle est sur le bras d’une personne endormie à mon chevet. Ces cheveux blonds me rappellent l’image de la personne qui m’a aidé quand j’étais au plus mal. Suis-je donc chez lui ? Dans son lit ? Je ne sais pas qui il est, enfin je n’arrive pas à me rappeler si je le connais ou non, mais il a vraiment une bouille adorable quand il dort, il dégage une telle innocence et une telle douceur. Ma main, comme attirée par lui, glisse doucement sur ses joues, son nez, avant de glisser dans ses cheveux. Je me rends alors compte de la position dans laquelle il est, à genoux, endormi, la tête sur le lit. Ca ne doit vraiment pas être confortable non ?

« Hey »

J’essaie de lui parler, mais le moindre mot entraine une quinte de toux, vraiment désagréable. Mais il ne peut pas rester à dormir ainsi, il aura mal partout quand il se réveillera. Je n’ose pas le réveiller, en plus il semble avoir le sommeil lourd, sans doute très fatigué. Au pris de gros efforts, j’arrive à me mettre assis dans le lit et à placer mes bras sous les siens. J’entreprends alors de le tirer pour le soulever du sol et l’installer sur le lit. Si j’arrive à faire ça sans le réveiller je suis un maître. Mais si j’avais réfléchi, je n’aurais sans doute pas fait ça, pas avec le peu de force que j’ai à présent. J’arrive quand même à le lever pour qu’il soit à moitié sur le lit, mais je perds l’équilibre et je me retrouve à nouveau le dos sur le matelas. Mais je l’ai entraîné dans ma chute et le voilà à moitié avachi sur mon torse. L’effort a eu raison de moi, la fatigue m’emporte à nouveau dans le sommeil, et je m’endors comme ça, lui avachi sur moi.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 28 Juil - 20:10
Je n’ai même pas réalisé que je m’étais endormi. La fatigue est venue, d’un coup, d’un seul, après que j’aie emmené Niko dans ma chambre afin de lui offrir un repos un peu plus confortable que celui proposé par le cuir encore un peu dur de notre canapé relativement neuf. Il a suffit que je ferme les yeux pour partir rejoindre Morphée qui, traîtreusement, m’a attiré avec lui vers le pays des rêves. J’ai le sommeil lourd, très lourd même, c’est pourquoi je réalise à peine que l’on me fait bouger dans mon sommeil, tout comme je ne remarque même pas que je ne suis plus appuyé sur le sol de la chambre, mais bien à moitié avachi sur le lit dans lequel j’ai allongé Niko, voire plus précisément à moitié allongé sur lui.

Je ne me réveille que quelques heures plus tard, une fois que j’ai à peu près récupéré la fatigue qui me manquait. Je me tortille légèrement, ne réalisant pas directement la position dans laquelle je suis, mon manque affectif se repaissant totalement de la chaleur qui se trouve juste sous moi en cet instant. Je souris un peu, sans même m’en rendre compte, et j’entrouvre légèrement les yeux quand je perçois de la lumière qui vient de l’extérieur… Il fait déjà jour ? Je cille légèrement et m’étire à nouveau à l’endroit où je suis, me retournant paresseusement sur le lit, jusqu’à réaliser que je suis en train de m’agiter au dessus d’une autre personne. Je l’avais totalement oublié ! Comme je réalise que je suis presque allongé sur lui, je me redresse aussi discrètement que possible, frottant mes yeux fatigués et bouffis en un bâillement qui trahi mon épuisement… Mes réveils ont toujours été très difficiles et je fais beaucoup d’efforts afin de me réveiller au plus vite… habituellement, la douche est le moyen le plus efficace, mais cette fois, il y a un patient dont je dois m’occuper correctement.

Je prends sa température, profitant de son sommeil, et je remarque qu’elle a un peu diminué… C’est une bonne nouvelle, même s’il n’est pas réellement revenu à la normale. Malheureusement, je sais que c’est temporaire et que la fièvre risque de revenir rapidement si je ne lui donne pas de nouveaux médicaments pour la maintenir assez basse, pour atténuer ses mots et soigner sa toux… D’ailleurs, à propos de la toux, je devrais lui donner un médicament pour lui permettre d’expectorer un peu plus facilement… Je pense qu’il devrait faire sortir les vilains microbes qui trainent dans son organisme et pensent pouvoir y faire la fête en toute impunité. Souriant un peu, je range le thermomètre et je prends la direction de la réserve de médicaments afin de reprendre un assortiment de ceux que j’ai donné à mon patient hier… Il n’y échappera pas. Surtout que je suis persuadé que le nombre d’heures nécessaire est passé désormais…

Après un instant, je m’installe à nouveau sur la chaise, quand j’ai soigneusement déposé le verre d’eau et les comprimés et gélules sur la table de nuit. Il ne me reste qu’à attendre qu’il se réveille maintenant… Je pousse un petit soupir à cette idée : combien de temps mettra-t-il exactement ? Oh…Et les médicaments ne sont pas bons à prendre le ventre vide… J’y pense alors que je regarde les médicaments et je me redresse en souriant un peu : je vais lui préparer un bon petit déjeuner ! Au moins, personne ne pourra dire de moi que je suis un égoïste ou un mauvais médecin… Au contraire, je veux faire tout mon possible pour aider la personne que j’ai « sauvée ».

Ni une, ni deux, je souris un peu plus à cette idée, et prends la direction de la cuisine où je prépare un plateau, comme lorsque je prépare un petit quelque chose à mon frère, quand je suis réveillé avant lui, afin de lui faire plaisir. J’ignore tout des goûts de Niko, mais j’imagine qu’il ne se fera pas prier pour avaler quelque chose s’il est dans la situation rapportée par les médias… J’ouvre le frigo afin d’en sortir de quoi lui préparer un petit déjeuner à l’occidentale… Je ne suis pas très respectueux de la diététique en cet instant, mais je pense que ce garçon a besoin de sucre, et pas uniquement des sucres lents.

Sur le plateau, je pose un bon bol de céréales, évitant les céréales trop sucrées ou chocolatées car j’ignore à quel point l’organisme de Niko supportera toute cette nourriture s’il a été au régime sec pendant des mois, ainsi qu’un grand verre rempli de lait. Comme à mon habitude, je lui prépare un thé, prenant également en compte le fait qu’il n’a pas réussi à boire celui de la veille, et un grand verre de jus d’orange que je presse à la main pour les vitamines… Oui, je pense que cela sera suffisant… Je regarde le plateau et le carton de lait vide juste à côté de moi, j’espère qu’il n’est pas allergique, comme moi… Au pire, j’ai bien une boîte du lait que je bois moi-même en réserve. Je souris un peu en contemplant fièrement tout ce que j’ai préparé et, quelques instants plus tard, j’ajoute un bruit entier, une pomme, histoire d’être certain qu’il ne manquera de rien une fois qu’il aura terminé de manger tout ça.

C’est chargé de ce plateau bien garni que je remonte les escaliers qui mènent à l’étage. Je pousse la porte restée entre-ouverte avec mon dos et je pose le plateau sur la table de nuit, à coté des médicaments, une fois que j’ai retiré ce qui s’y trouvait en posant le plateau ailleurs. Je retourne ensuite fermer la porte et je m’approche du lit afin de m’installer sur la chaise qui n’a pas bougé… Je l’observe ainsi pendant de longues secondes, les bras croisés sous mon menton, et mon regard se perd un peu sur ses traits… Il a l’air sale…mais j’imagine que c’est à cause du temps qu’il passe dans la rue… Un petit soupir m’échappe : c’est plutôt dommage car il est plutôt bel homme, je l’ai souvent pensé quand je le voyais à l’école, parfois au point de trouver cela légèrement gênant.

Je ferme les yeux pendant un instant et je lutte pour ne pas m’endormir à nouveau. Je ne suis franchement pas en forme… Quelques instants plus tard, mon estomac émet un bruit pour me faire comprendre qu’il est vide et je souris un peu. Bon, Niko ne va pas s’envoler, alors je pense que je peux descendre afin de déjeuner, moi aussi… En plus je doute qu’il manque le plateau chargé que j’ai déposé à côté de lui il y a quelques minutes. Je me lève donc afin d’aller déjeuner à mon tour, espérant que tout ira bien pour mon pseudo-patient.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 5 Aoû - 15:58
Après ce qui doit probablement représenter quelques heures, je me sens glisser vers la conscience et je parviens à ouvrir les yeux, malgré la trop grande fatigue que je ressens encore. La pénombre est encore très présente malgré les premières lueurs du jour qui passent à travers la fenêtre, et je ne reconnais pas ce qui m’entoure. Où est-ce que j’ai atterri ? Je sens quelque chose posé sur moi, comme une masse chaude m’appuyant sur le torse. Qu’est-ce donc ? Un édredon ? Il me donne presque chaud, mais d’une chaleur agréable. De ma main, j’essaie de l’attraper pour l’écarter un peu, mais elle rencontre une autre matière, douce et chaude aussi, mais pas ce que je m’attendais. Ma main explore un peu, doucement, et je me rends compte que ce sont des cheveux, avec de la peau toute proche, c’est quelqu’un qui dort juste sur moi. Qui ? En tout cas c’est agréable. Ma main glisse un moment dans les cheveux avant que la fatigue ne m’emporte de nouveau pour rejoindre Morphée.

Dans mon sommeil, il me semble sentir une personne se frotter lascivement sur moi. Douce sensation, agréable, que je n’ai pas connue depuis longtemps. J’essaie alors de refermer mes bras sur la personne afin de renforcer l’étreinte, mais ils ne rencontrent que le vide. Pourtant je sens encore cette chaleur bouger sur moi un moment avant de disparaitre, mes rêves m’emportent alors vers un autre monde dont je ne saurais me rappeler aucun détail. Cependant, la sensation de froid est toujours là, alors dans mon sommeil, me je tourne sur le côté, resserrant la couette étroitement autours de moi, cherchant de nouveau cette chaleur.

C’est ainsi que je me réveille un moment plus tard, étroitement enroulé dans la couette. Combien de temps, Je ne sais pas. Quelle heure est-il ? Je ne le sais pas non plus, tout comme je ne sais pas où je me trouve. Malgré tout, je me sens mieux qu’avant, la personne chez qui je suis m’a donc soigné ? J’essaie de rassembler mes souvenirs, mais à part quelques images floues, rien ne me vient qui pourrait m’aider à répondre à mes questions.

Alors que mon regard se promène sur ce qui m’entoure, il tombe soudain sur un plateau rempli de nourriture. Mon estomac se met alors à gronder férocement, me rappelant qu’il est désespérément vide. Je me relève, m’asseyant dans le lit, essayant de faire rapidement disparaitre ce tournis qui me désoriente. Ensuite, je reprends mon observation, sur le qui-vive, prêt à réagir au moindre bruit. Personne n’est présent dans la pièce, ni dans les pièces adjacentes au vu du silence qui y règne. Ce plateau de nourriture est donc pour moi ? Qui nourrirait ainsi une personne telle que moi ? Peut-être y aura-t-il une contrepartie ? Ou peut-être qu’il y a quelque chose dans la nourriture et que je ne devrais pas manger ? Un grognement plus fort de mon estomac me rappelle à l’ordre et je zappe toutes mes questions.

Je me jette sur le plateau pour commencer à manger. A me voir, on pourrait probablement me comparer à un animal affamé qui se jette sur une proie providentielle. Je mange rapidement, comme si quelque chose me pressait, ingurgiter le plus possible de nourriture avant la fin du temps imparti. J’ai tellement faim que je ne me rends même pas compte que je mange n’importe comment. D’ailleurs ça ne manque pas, à un moment je manque de m’étouffer en avalant trop vite, et donc mal, une bouchée. Après une violente quinte de toux, je parviens à retrouver une respiration normale. Une crampe à l’estomac me rappelle alors à l’ordre, m’indiquant que j’ai vraiment mangé trop vite, surtout qu’il n’était plus habitué à manger autant. Je bois alors un peu du thé, pour essayer de faire passer, et m’allonge sur le côté, massant doucement mon ventre pour essayer de faire passer plus vite cette crampe. Au moins maintenant je saurais qu’il ne faut pas manger si vite…

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 5 Aoû - 23:05
Je suis descendu au rez-de-chaussée, à l’endroit où se trouve la cuisine même, afin de prendre mon petit déjeuner, moi aussi. Je prends quelques céréales et un peu de lait de soja, histoire de ne pas me mettre dans un mauvais état avec du véritable lait, compte tenu de mon intolérance aux lactoses qui, dans ce genre de cas, se fait quelque peu handicapante, et je ferme les yeux pendant quelques secondes tandis que je mange.

Sans un mot, je profite du silence qui règne actuellement à l’intérieur de la maison pour écouter ce qu’il se passe à l’étage. Pas un bruit, du moins pour l’instant, mais je ne pense pas que cela soit un mal en soi… Sans doute mon patient dort-il encore à l’heure qu’il est… je pense qu’il a besoin de repos, alors je préfère qu’il dorme… De toute façon, la simple idée de le remettre à la rue me rend malade car, ce gars, aussi con ait-il pu être, il fait partie de mes connaissances, des personnes que j’ai rencontrées un jour, des personnes à qui j’ai parlé, bref… Puis-je réellement le laisser retourner à la crasse et à la vermine ? Quand on sait que les autorités ne sont pas toujours clémentes envers les personnes comme lui… Un petit soupir traverse mes lèvres tandis que je pose mon verre de lait sur le plan de travail.

Je suis en train de prendre une nouvelle cuillerée de mes cornflakes quand j’entends de l’agitation à l’étage. Mon « invité » serait-il réveillé ? Je réalise bien vite qu’il est en train de tousser d’une manière peu rassurante, ce qui fait monter un semblant de panique en moi. Ni une, ni deux, je monte les marches quatre à quatre afin de rejoindre la chambre dans laquelle j’ai laissé Niko… je m’approche de lui, assez inquiet… Il a l’air calmé… c’est rassurant, quelque part, mais je pense que je ferais mieux de demander comment il va.

« Tout va bien ? Je t’ai entendu tousser… Tu t’étouffais ? » Demandé-je avec inquiétude.

Je me sens réellement concerné par l’état de Niko. Après tout, s’il est ici, c’est parce que j’ai pris l’initiative de le soigner, je serais bien triste s’il lui arrivait malheur par ma faute… Imaginez un peu, si je le laissais mourir comme ça, aussi bêtement, ne serais-je pas le pire des futurs médecins qui soit ? Je souris un peu quand je remarque qu’il a l’air d’aller mieux, mais je vois qu’il se tient légèrement au ventre…

« Quelque chose ne va pas ? Tu as mangé trop vite ? » Demandé-je calmement à mon ancien camarade.

L’avantage avec moi, c’est que je sais réagir vite et que je gère assez bien mon stress… Je ferme les yeux pendant quelques secondes et je pose mes mains à l’endroit qu’il masse… Je réfléchis un peu… Qu’est-ce qu’il peut avoir là ? Un ulcère ? Ca m’étonnerait… Je laisse quelques secondes passer et, quelques instants plus tard, je lève les yeux vers les siens : je crois que j’ai compris.
« Tu as une crampe ? »

Je ne sais pas trop comment on fait partir une crampe… Peut-être que je devrais lui donner un cachet pour cela également ? Il ne doit plus être réellement habitué à manger autant. Je souris un peu avant de reprendre la parole.

« Je vais aller te chercher quelque chose contre les maux de ventre. Mais si tu veux mon avis, tu devrais prendre le temps de manger, pas te précipiter comme tu le fais, ce n’est pas bon. Quand tu auras terminé, tu pourras aller te doucher si tu le souhaites…Ça te fera beaucoup de bien également. »

Je dis cela en allant vers ma garde robe dont je sors une grande serviette propre et un gant de toilette, avant de les poser au fond du lit.

« Ça te va ? »

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 2 Sep - 18:50
S’étouffer et tousser ainsi n’est pas la meilleure des choses a faire lorsqu’on a la gorge déjà bien irritée. A présent elle me fait encore plus mal, j’ai l’impression qu’elle est en feu. Mon ventre aussi me fait mal, mon estomac se révolte on dirait. Pourtant il devrait être content d’avoir de la nourriture à digérer non ? Peut-être en a-t-il trop d’un coup. En tout cas, j’ai laissé la nourriture qui reste, peut-être pourrais-je en reprendre plus tard, et je me suis allongé sur le lit, roulant sur le côté pour essayer de trouver une position plus confortable. J’entends alors la voix de mon hôte résonner près de moi, me demandant si je vais bien et qu’il m’avait entendu tousser. Je grogne une réponse.

« Avalé de travers… »

La main toujours sur le ventre, j’essaie de faire passer cette sensation désagréable. Une autre main vient alors de poser dessus, une main douce. C’est agréable comme touché mais ça ne semble pas faire partir la douleur plus vite. Il fait alors quelques suppositions pour savoir ce qu’il se passe et semble tomber juste à chaque fois. Oui je dois probablement avoir une crampe parce que j’ai mangé trop vite. Mais déjà après quelques minutes ainsi, ça commence à aller mieux. Peut-être n’aurais-je même pas besoin du nouveau médicament qu’il veut me donner. Je crois que je n’ai jamais pris autant de médicaments en si peu de temps que depuis que je suis ici, depuis hier en fait… C’est ça ?

J’acquiesce lorsqu’il me dit que je ne devrais pas manger aussi vite, je l’ai bien remarqué en fait… Mais quand on a le ventre vide depuis un si long moment, il est parfois difficile de retenir ses instincts primaires et de manger raisonnablement. J’acquiesce une nouvelle fois lorsqu’il me dit qu’une douche me ferait le plus grand bien, je suis bien d’accord avec lui. Je me relève alors et m’assois dans le lit avant de me tourner pour poser les pieds par terre. Après l’avoir remercier, je récupère la serviette et le gant et me lève pour aller ers la porte. Je tangue un peu et m’appuie sur les meubles pour ne pas tomber en avançant.

« Euh… où est la salle de bain ? »

Lorsqu’il me l’a dit je m’avance vers l’endroit indiqué et ferme la porte avant de me déshabiller. Mes habits tombent en un tas informe et sale sur le sol, ce sont les vestiges usés et miteux des riches vêtements de marque que j’avais dans mon ancienne vie. J’avoue avoir parfois honte de me présenter dans des fripes pareilles, enfin vu les personnes que je rencontre habituellement, ça ne dérange pas trop… Mais quand même…

Dans un soupir, j’entre dans la douche. L’eau chaude qui glisse sur mon corps est vraiment agréable, ainsi que le gel douche bien parfumé et le shampooing. Ca change des trucs très bon marché qu’il y a dans les douches du manga-café. C’est si agréable que je prélasse un moment sous l’eau, mais pas trop pour ne pas consommer toute l’eau. Une fois sorti, commence à m’essuyer avant d’hésiter un moment. Dois-je remettre mes vêtements sales ? Les quelques autres vêtements que j’ai sont restés dans mon sac au manga café je pense. Mais remettre ces trucs immondes après avoir profité d’une si bonne douche… Ce serait vraiment dommage non ?

Je noue alors la serviette autours de ma taille avant de sortir de la salle de bain. Pieds nus, des goutes coulant de mes cheveux, je m’avance vers la chambre en espérant que mon hôte y soit encore. Une fois entré, je m’arrête pour demander.

« Ano… Il n’y aurait pas quelques vêtements que je pourrais mettre ? Les miens sont vraiment trop sales… »

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 2 Sep - 22:07
J’ai bien remarqué que Niko avait failli s’étouffer avec la nourriture. La faute, sans doute, à cette trop grande hâte dont il a fait preuve au moment de manger. D’un côté, je peux le comprendre, s’il n’avait pas mangé depuis longtemps mais cela reste dangereux et la faim ne justifie clairement pas le besoin de manger plus vite : il ne s’en sentira pas plus repu ! Après lui avoir fait remarquer qu’il devait faire attention, je me débrouille pour faire passer sa crampe et lui propose d’aller prendre une douche une fois qu’il aura terminé de manger. Je ne suis pas un garçon difficile, je ne suis pas du genre à priver les autres d’une chose quasi-essentielle, alors cela me semble couler de source et, souriant, je lui prépare de quoi aller se laver, indiquant ensuite, à sa demande, l’endroit où se trouve la salle de bain dans laquelle il doit se rendre.

Quand Niko s’est rendu à la salle de bain, je vais faire le peu de vaisselle qu’il y a maintenant que nous avons déjeuné et, après un moment, je remonte doucement à l’étage afin d’aller voir si tout se passe bien pour mon invité-patient. Je ne sais pas s’il s’en sort avec la douche, puis il a peut-être fait un malaise avec sa fièvre et… Bon, je suis en train de faire des minis crises de panique au fond de moi-même, mais c’est parce que j’ai peur pour lui, quelque part, comme au moment où je l’ai vu dans un si mauvais état et que j’ai décidé de l’emmener à l’hôpital… Pourtant, il n’a jamais été des plus agréables avec moi, lorsqu’il était à l’école avec moi… C’était un crétin fini, un imbécile qui ne pensait qu’à sa pomme… Cette pensée me fait bizarre et j’essaie de l’oublier car, dans le fond, je passe mon temps à l’aider pour, peut-être, ne jamais avoir de réelle gratitude de sa part…

Je rentre dans ma chambre, pensant qu’il y est peut-être retourné, mais je ne le vois pas. Cependant, une voix se fait entendre derrière moi et, naturellement, je me retourne afin de l’écouter correctement… Je me fige néanmoins et, au bout de quelques secondes, je sens une douce chaleur au niveau de mes joues : je rougis… Sérieusement ? Pourtant, ce n’est pas dans mes habitudes… Je me dis que, peut-être, je suis un peu trop pudique par rapport aux autres et que le voir là, à moitié nu devant moi, me donne ce sentiment étrange de timidité… Hm… Ce n’est pas franchement agréable, mais je ne m’y attendais pas, alors mettons cela sur le compte de la surprise.

Quand cette dernière est passée, je réfléchis un peu avant de reprendre la parole en un petit sourire gêné, essayant de faire comme si de rien n’était.
« Euh… Sans doute. Suis-moi… »

Je passe à côté de lui, souriant, afin de l’emmener vers la chambre de mon père, dans laquelle je pense qu’il pourrait trouver une tenue à peu près à sa taille… Il est clair que ce n’est ni dans ma garde-robe ni dans celle de mon frère qu’il trouvera la tenue adéquate… Je ferme les yeux pour réfléchir et, après m’être dit que c’était une bonne idée, je sors quelques ensembles qui, selon moi, pourraient aller à Niko au niveau de la taille.

« Ils sont à mon père. Je pense que mes tenues seraient trop étroites pour toi… Si tu veux, je laverai tes vêtements quand tu me les donneras… »

Autant le dire directement, je ne compte pas le laisser retourner à la rue, quand bien même il s’est moqué de moi quand il allait encore à la Royal Private School… D’ailleurs, je me demande s’il se rappelle de moi...

Anonymous
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Ce message a été posté Dim 26 Oct - 4:32
Il n’y a pas à dire… Manger, dormir au chaud et prendre une bonne douche, il n’y a rien de mieux pour se sentir mieux. Déjà j’ai l’impression de me sentir moins faible qu’avant, je me sens même presque en forme après cette douche. Mais après, ne pouvant remettre mes vieilles fripes immondes, je n’ai d’autre choix que de sortir en serviette de la salle de bain. En passant devant le miroir, je jette juste un petit coup d’œil. Moi qui avant étais plutôt fier de mon corps qui séduisait sans mal tout le monde, à présent, j’en ai plutôt honte. La belle musculature n’est plus qu’un souvenir, la peau hâlée et soyeuse n’est plus que pâle, blafarde même et pas belle. Les cheveux, ternes, fourchus, emmêlés, des valises sous les yeux, le teint blafard… Que suis-je donc devenu… Mais je ne peux pas rester dans cette salle de bain.

Arrivé dans la chambre, je vois mon sauveur de dos. Alors je lui demande s’il a des vêtements à me prêter et il se retourne. Je le vois se figer un moment en m’observant et en rougissant légèrement. Que peut-il penser de mon corps tel qu’il est maintenant ? Je voudrais juste aller me cacher sur le moment pour échapper à son regard. Depuis que ma vie a changé, ça me gêne quand quelqu’un m’observe ainsi. Je le suis ensuite dans une autre pièce, la chambre de ses parents apparemment. Il me propose des vêtements de son père d’après ce qu’il a dit. C’est un peu vieillot j’avouerais, mais ils sont sans conteste mieux que mes immondes trucs qui me servaient de vêtements.

« Merci… »

Je prends les vêtements, mais quand je retourne vers la porte pour aller dans la chambre où j’ai dormi, un vertige s’empare de moi et je vacille un peu, me rattrapant au mur. Apparemment je ne suis pas vraiment guéri. Je continue tout de même mon chemin et m’assoie sur le lit et essaye difficilement de me changer avant de me rallonger.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 27 Oct - 1:33
Je suis désolé de n’avoir pas mieux à offrir à Niko que les vêtements de mon père. Ils ne sont clairement pas de la même génération et j’imagine que cela doit se ressentir, mais je pense également que les vêtements qu’il portait en arrivant ne sont pas mieux que ceux que je lui propose maintenant… J’espère d’ailleurs qu’il s’en rendra compte et qu’il les acceptera, même si ceux-ci ne correspondent pas vraiment à ses goûts…

Après un petit moment, je le laisse s’habiller et je retourne voir si tout va bien. Je ferme les yeux pendant quelques longues secondes et retiens un éternuement qui m’est soudainement venu… J’avoue que cela m’inquiète un peu, compte tenu de ma fragilité au niveau de la santé, car avec un peu de malchance j’aurai attrapé son gros rhume… si pas sa grippe.

Comme il est retourné dans ma chambre, je n’ai pas trop de difficultés pour le retrouver et, quand il s’est habillé, je lui demande ce qu’il veut faire et essaie de lui présenter un peu la maison, lui faisant clairement comprendre qu’il n’est pas question qu’il reparte avant d’être totalement remis de ses maux. Je ne suis pas du genre de personne qui abandonnent les autres lorsqu’ils ne vont pas bien ou lorsqu’ils sont un minimum plus heureux ou de meilleure santé qu’auparavant… Non, je veux toujours que les résultats soient les meilleurs possibles.

Malheureusement pour moi, j’ai l’impression qu’il va m’être difficile de le retenir longtemps car, au fur et à mesure que le temps passe, j’ai l’impression d’avoir froid et je commence à éternuer à intervalles de plus en plus réguliers… Peut-être que j’ai attrapé ce qu’il avait ? Dans tous les cas, je pense que je vais avoir quelques petits problèmes de santé dans les jours qui viennent, ce qui n’est pas franchement la chose que je souhaitais lorsque j’ai commencé à aider Niko… Mais on ne me changera pas, pas vrai ?

En fait, je me demande même si Akihiro aura le temps de s’occuper de moi si je tombe malade. Entre ses études et le reste, je crois qu’il n’aura pas vraiment l’occasion de rentrer régulièrement, ou qu’il aura beaucoup de mal à s’occuper de moi si les choses vont vraiment mal… M’enfin, ce n’est pas grave… C’est moi, le médecin dans l’histoire. C’est moi, celui des deux qui ai décidé d’étudier la médecine afin de protéger l’autre… Donc c’est ainsi que ça doit se passer.

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[terminé] Forever Alone! [NIKO&AKIRA]

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