if one day the speed kills me don't cry because i was smiling

TENUE ✑ Qu'importe comment il est vêtu, Midoriya est toujours classe et séduisant. Je suis sûr qu'il a des tonnes de femme après lui, pas seulement pour des autographes ou une photo. Mes compliments sont sincères, je le trouve bien quoi qu'il puisse porter sur lui. Sa tenue de la soirée dernière était superbe, sa combinaison était formidable et là, en tant que simple citoyen, il est parfait. C'est un homme qui doit plaire à beaucoup de personne, et j'ai l'impression que c'est ça qui le rend si intouchable, parce qu'il peut être clairement désirable. Je souris sincèrement à son « vraiment » pour le confirmer, puis lui demande de prendre la pose, le temps d'une photo. C'est très réussi! Même si c'est étrange d'avoir une photo de lui dans mon portable, haha. On dirait un fan ou un truc dans le genre, qui cours après son idole. Photogénique ? Le mot est faible. ça donne l'impression que mon portable n'est pas assez bien pour lui, pour le photographier. « Je n'ai jamais vu aussi photogénique dans ma carrière. » Bien qu'elle soit courte. Tenter une carrière ? Je relève mes yeux de mon écran pour regarder le vrai Midoriya. Il pourrait, avec un tel physique, mais le domaine du mannequinat est traître. Il n'a pas tord, sa liberté prendrait fin, il serait dicté dans ses mouvements, son emploi du temps et à la fin, ce serait seulement un oiseau en cage. « J'ai toujours trouvé dommage d'enfermer des oiseaux comme des faucons ou des aigles dans des cages. » Ce sont des bêtes magnifiques et pourtant l'homme les traitent comme des objets, comme des animaux de compagnie. Un chat ou un chien, ça ne pose aucun problème, mais des oiseaux. « Dois-je en conclure que vous n'êtes pas au régime et que vous ne l'avez jamais été ? » Demandais-je sur le ton de la plaisanterie, avant d'ajouter: « Moi non plus. » Je mange comme bon me semble, bien que je ne sois pas un gros mangeur non plus.

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TENUE ✑ Je ne suis pas vraiment intéressé par les relations sérieuses, celles qui me connaisse dans la vie privée ont du mal à me comprendre ou à supporter mes tendances étranges, donc pour m’engager c’est plus compliqué. Si je suis « classe » aux yeux des gens, séduisant, attirant, tout ce que je peux entendre autour de moi où toutes les déclarations qui peuvent m’être données d’entendre j’y réponds souvent négativement en toutes sincérités, je passe donc encore plus pour un mec intouchable ou désintéressé, mes conquêtes sont souvent des personnes extérieures au métier ou des habitués, de toute façon ce n’est pas comme si j’avais le temps pour ça. Une fois qu’il a pris la photo je demande si c’est assez photogénique et son compliment toujours au rendez-vous me fait sourire, croisant les bras sur la table. « En tout cas vous ne vous êtes pas trompé de voie. » Lançais en gardant mon esquisse. « Vous êtes doué avec les mots. » Ce n’est pas un reproche, au contraire, si je ne croyais pas a sa sincérité je ne serais pas là, j’en ai vu des journalistes qui faisaient comme lui, complimentant encore et encore, mais ne m’inspirais en aucun cas confiance et j’avais toujours raison, faut croire qu’avec mon passé j’ai un sixième sens pour ses choses-là. « Malheureusement si on pouvait changer quelque chose à la mentalité des gens ça se saurait. » Je n’aime pas non plus, mais au fond je suis content d’être libre moi-même, c’est égoïste, mais c’est la vie qui est comme ça. « Exact. » Je me redresse sur mon siège. « Pourquoi, je donne l’impression d’en avoir besoin ? » Les régimes ce n’est pas pour moi, je préfère laisser ça aux personnes qui aiment se priver, pour ma part sans être un gros mangeur, j’aime les bonnes choses. « Ce n’est pas comme si vous en aviez besoin également. » Qu’on se muscle je comprends, mais perdre du poids, aucune raison.  

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TENUE ✑ Être positif est une qualité chez moi, complimenter positivement les gens l'est aussi. Midoriya n'échappe pas à la règle, mais je le complimente de cette manière parce que je le pense vraiment. Pour moi il est beau, qu'importe sa tenue ou son allure. Ce n'est pas une question d'être bien habillé, ni bien coiffé, tout lui irait bien, j'en suis sûr. à sa remarque remarque, j'hausse les sourcils comme si je ne comprenais pas bien là où il voulait en venir. Oh! Doué avec les mots! Oui, ça je sais faire. « Les mots sont ma meilleure arme. » Plaisantais-je, prenant ma main comme si c'était une arme à feu et que je tirais avec, soutenu par ma seconde main. Après mon « tir » dans le vide, je fais genre de souffler sur le canon avec un clin d'oeil. à ce moment-là, je crois avoir franchi un certain palier avec lui, comme si le cadre n'avait plus rien à voir avec nos métiers. Malheureusement, j'ai beau avoir les mots, cela ne changera rien au monde, ni aux gens. Quand je parle d'enfermer des oiseaux dans une cage, c'est une image qui me laisse une triste impression. Pour moi, Midoriya est tel un faucon volant à toute vitesse, ce serait dommage qu'on le capture et le laisse dépérir derrière des barreaux. Parlant ensuite de régime, mon vis-à-vis ne semble pas en avoir réellement besoin et c'est ce qu'il confirme. Pareil pour moi, je n'ai jamais été ce genre de personne à me goinfrer, mais je ne fais pas attention pour autant. « Non, du tout. » Il est bien comme ça, d'un point de vue masculin. « C'est vrai, je ne me suis jamais pris la tête avec ça et ça me va très bien. » Souriais-je, loin d'être déconcerté. Buvant ma boisson, j'observe le café avant de rapporter mon attention sur lui. « Quand serons vos prochaines courses ? » Simple question, par curiosité.  

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TENUE ✑ On a tous une facilité pour certaines choses, quand j’étais enfant je pensais être un défaut, ma mère m’a gardé enfermé sans dire à personne que j’étais né, même l’État n’avait aucune idée de mon existence, j’étais un fantôme, un intrus, sans identité, sans importance. Si je n’avais pas trouvé le moyen de me relever et de devenir celui que je suis aujourd’hui j’ignore où je serais, mais je n’aurais pas cette vision en tout cas, ce besoin de liberté, cette aisance pour tout réussir et positiver, voyant la vie comme un immense terrain de jeu, sans barrière, sans frein, je traverse toutes les tempêtes et tous les murs pouvant se mettre sur ma route. Lui semble avoir également trouvé ce qu’il était destiné à faire, sa façon de s’exprimer, ce qu’il dégage, tout montre que c’est un journaliste qui a du potentiel et avec l’expérience et du temps il sortira surement du lot, il a déjà réussi à captiver mon attention là où des centaines de personnes dans le métier n’ont jamais eu cette chance. Je souris devant son acte mimer, c’est presque mignon. Aucun de nous n’a besoin d’être prisonnier dans des cages ou priver des joies de la vie avec des régimes ou ce genre de connerie, nous ne sommes en rien comme ses femmes toujours à paniqué pour un gramme de plus. Mes prochaines courses ? « Je ne sais pas encore, je dois terminer un bouquin prochainement donc vais falloir que je me concentre dessus pendant les prochaines semaines, mais je compte bien participer à la course programmée au mois de septembre. » Buvant mon café, je lève les yeux seulement dans sa direction. « Pourquoi ? Vous comptez revenir me voir ? » Je souris en reposant ma tasse. « Est-ce la course qui vous intéresse ou moi ? » Je le taquine un peu, curieux de cette attention qu’il semble avoir envers moi.

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TENUE ✑ Ma vie n'a pas été simple non plus, je ne me souviens clairement pas de ce temps où mon père ne s'occupait pas de moi en m'accusant de la mort de ma mère, ni de cette époque où j'apprenais en m'éveillant mais je suis sûr que celle-ci était bien puisque ma famille adoptive à fait de moi un garçon heureux. J'ai eu une mauvaise période à cause de cette secte à l'école, mais quand j'ai pu m'en défaire, j'ai su revenir dans le droit chemin et suivre les pas de mes parents. Mes yeux ont été un soucis aussi, mais aujourd'hui c'est comme si ils étaient normaux. Personne ne peut voir la différence de couleur sous ces lentilles et j'en suis plutôt fier. Pas que je déteste mes yeux vairons, mais cela note un écart entre le jugement des gens et je déteste qu'on me regarde comme un étranger ou une bête de foire. Je suis humain malgré ce défaut physique. Grossir ne me fait pas peur, j'aurais plus tendance à craindre de maigrir. L'anorexie est la pire chose qu'on puisse vivre, pour la santé. L'obésité n'est pas à part non plus, mais faut savoir gérer et être bien. « Un bouquin sur quoi ? »  Je suis curieux, sur quoi peut-il écrire en ce moment ? Je voudrais aussi voir sa prochaine course, et l'encourager davantage pour une meilleure place dans le classement. Sa question me fait rire, et je hoche positivement la tête. « Bien sûr, je veux vous encourager pour que vous soyez sur le podium. » Même la troisième place, ça m'irait parfaitement. C'est lui qui conduit, mais c'est moi qui suis fier. « Les deux ? » Autant ne pas le cacher, il m'intéresse d'une certaine façon, sûrement par rapport à mon métier. « Vous participez à cette course, alors elle m'intéresse. Vous êtes une personne vraiment intrigante, j'ai toujours envie d'en savoir plus sur vous. » Souriais-je en prenant ma tasse de café pour la terminer, loin d'être gêné de dire ce que je pense.  « Cela ne vous dérange pas que je sois si curieux à votre sujet ? » ça pourrait le gêner ou l'agacer, et je comprendrais parfaitement qu'être sans arrêt questionné ou regardé, l'ennui.

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TENUE ✑ On ne peut jamais savoir ce que les gens ont vécu, pour ma part j’ai décidé de la mettre sur papier, de la raconter pour me libérer de certaines blessures du passé, quand personne ne fait attention à vous au point d’être invisible aux yeux des gens cela donne ce sentiment que vous serez mieux mort. Pour survivre j’ai vidé mon sac et ça m’a permis de me prendre en main et de grandir seul, de me forger une personnalité, un caractère, une vie dans laquelle je n’aurais besoin de personne et où je ne compterai que sur moi-même. Si je n’avais pas mis ça dans ma biographie personne n’aurait deviné mon passé, tout comme je ne peux connaitre celui de Kirisame ou des personnes présentes autour de moi que ce soit en permanence ou occasionnel. Apprendre à se connaitre c’est ça qui forge des relations et une base solide, mais au final je suis un livre ouvert, bien que ce ne soit plus vrai aujourd’hui, mon histoire est écrite dans les livres, tel un conte qu’on pourrait lire avant de s’endormir, sauf que cela n’a rien d’un conte de fées ou que la fin ne se terminera jamais en « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » ce n’est pas dans mes intentions ni dans mon tempérament de croire à des choses aussi naïve. Il est curieux, mais c’est normal vu son métier aussi. « Vous le découvrirez bien assez tôt. » Dis-je avec une pointe d’amusement, il ne saura rien avant l’heure. Je ne spoil aucune de mes œuvres si ce n’est à mes éditeurs qui lisent chaque chapitre. « Peut-être que j’y serais la prochaine fois alors. » Bien que je continue de courir pour moi avant la de courir pour la victoire. Curieux à mon tour je demande ce qui l’intéresse vraiment, la course ou moi. « Je vois. » Un simple sourire répond parfaitement à ses paroles, qu’il soit intrigué est amusant, je vais surement le pousser inconsciemment à vouloir en savoir davantage, vu qu’il semble avoir une curiosité débordante. « Ça devrait me déranger ? » Je suis habitué à attirer les regards, bien que ma célébrité ne soit pas identique à celle des idoles, j’ai mon fan-club en tant que romancier, mes fans, des interviews, la curiosité à mon égard est présente partout. « À vous de me convaincre d’être coopératif pour vous apporter des réponses. »

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TENUE ✑ Midoriya garde une grande partie de mystère, malgré que sa vie ou du moins une partie de sa vie, soit écrire dans un bouquin. Peut-être qu'ainsi nous pouvons savoir qui il est, ce qu'il a vécu ou ressenti, mais nous ignorons ce qu'il compte faire après. Il n'y aura sûrement pas de volume deux et si cela doit se faire, ça ne sera pas de suite, pas avant un bon nombre d'année. Est-ce que ma vie serait différente si moi-même j'écrivais une auto-biographie à mon image ou serais-je exactement le même ? Ce n'est pas le genre de question que je me suis posé jusqu'à présent, jusqu'à le rencontrer, mais je me demande ce qui changerait en sachant par quoi je suis passé. On saurait que je suis orphelin d'un père qui n'a pas su me gérer, que j'ai une particularité physique mal vu à l'époque où j'étais enfant mais que malgré tout, j'ai su trouver ma voie et croire en des gens qui le méritent. « J'attendrai. » Ce n'est pas comme si j'avais réellement le choix, puis ça ne me gâchera pas ma lecture comme ça. Ce serait bien qu'à la prochaine course, il soit sur le podium. « Ne vous sentez pas obligé seulement parce que j'en parle. » Disons que je suis plutôt ambitieux et que tant qu'il y a une première place à gagner, je ferais en sorte de l'avoir ou d'être le plus proche possible. Ce n'est pas uniquement la course qui m'intéresse, mais aussi le pilote. Là, je ne le vois qu'à travers mes yeux de journaliste mais ça ne serait tardé avant que je ne le regarde avec mes yeux de simple citoyen. « Pas particulièrement. » Je suppose que ça ne le dérange pas s'il demande. Coopératif ? Que veut-il dire par là ? « Et comment puis-je l'être à votre avis ? » Il doit bien avoir des critères pour cela, à moins qu'il est dit ça juste pour parler.

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TENUE ✑ Je ne suis pas du genre à dévoiler des indices sur mes projets, j’aime laisser la surprise à mes lecteurs, juger de mes écrits et pouvoir avoirs des avis et des critiques justifiés. Écrire est une passion, j’aime ça autant que j’aime courir un volant entre les mains à toute vitesse, mais ce que j’affectionne le plus c’est ma liberté, je ne fais rien pour les gens, je le fais pour moi égoïstement. Je ne suis pas généreux, loin de là car vivre pour d’autres je n’en suis pas capable. Hochant la tête quand il dit qu’il attendra, de toute façon comme il le sait il n’a pas le choix, je ne dévoilerai rien avant la parution dans les librairies. « Je ne me sens obligé de rien, je ne peux simplement pas savoir à quelle position je terminerai la course. » ça paraît logique non ? Si je n’avais pas eu cet accident aujourd’hui j’aurai surement été sur le podium, je ne cours pas pour gagner, mais ça ne veut pas dire que je ne sois pas capable de gagner. Il peut-être curieux à mon sujet j’ai l’habitude qu’on le soit, mais je suis le seul qui acceptera de donner de réponses, généralement je ne suis pas difficile tant que cela ne touche pas un sujet sensible ou personnel, j’aime encore avoir mon intimité intacte. « À vous de voir. Vous ne vous débrouillez pas trop mal jusqu’à maintenant non ? » Je souris et ayant terminé mon café, je regarde l’heure. « Je vais devoir vous abandonner, j’ai encore du boulot. Mais j’ai été heureux que vous soyez venue, on se reverra très bientôt j’en suis sûr. » Je garde mon expression amicale et le salut avant de quitter le café pour rentrer chez moi, ce fut agréable, mais je sais que je vais le recroiser bien assez vite.

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