Tenue † Je m’étais débrouillée, comme j’avais pu pour savoir où vivait Emon. Et maintenant que je savais quoi ? Je me devais d’y aller. Oui, c’est ce que je me disais depuis quelques jours, mais il serait surtout temps que je me bouge. Sinon, on ne se reparlerait pas. On ne s’était pas vu depuis ce jour-là. Depuis qu’il avait claqué la porte de l’appartement. Bon j’avais été assez méchante aussi. Je pouvais comprendre… Sursautant en entendant Neji brailler je soupirais avant d’aller dans la chambre et l’attraper. Le prenant dans mes bras je le fis sursauter un peu contre moi en tenant sa tête. Pourquoi il pleurait ? Regardant l’heure, je secouais la tête. Il avait faim. Allant dans la cuisine j’attrapais de quoi faire son biberon, faisant chauffer le lait. Attendant tout en le gardant dans mes bras, je reniflais avant de plisser le nez. « Tu pues putain. » Une vraie horreur. Enlevant le lait du feu, je posais le petit sur la table pour lui enlever la couche en me pinçant le nez. Manquant de vomir je jetais la couche à la poubelle avant de l’essuyer et aller chercher une autre couche. Enfilant la neuve, je pris le biberon pour voir si ce n’était pas trop chaud. Soupirant, j’attendis la fin du biberon avant de l’habiller et prendre mon sac. Partant avec lui dans mes bras, parce que la poussette ça prenait trop de place, je parti en direction de chez Emon. Ce n’était pas bien loin alors… Arrivant devant son immeuble, je montais à son étage avant de sonner à sa porte. Sortant de devant le judas, afin qu’il ne me voit pas, j’attendis que la porte s’ouvre pour mettre mon pied afin qu’il ne me referme pas totalement la porte au nez. « Emon… C’est moi. » Je le regardais tout en essayant de ne pas avoir ma vue cacher par le petit qui ne faisait que gigoter dans mes bras. « Je peux entrer ? S’il te plait. »

Tenue † Cela faisait un petit moment que je n’avais pas vu Sakura, ce n’était pas plus mal après notre dernière rencontre. Je sais que je l’ai blessé en lui faisant comprendre qu’il fallait qu’elle trouve quelqu’un de mieux que moi, pour qu’elle soit enfin heureuse. Je n’étais pas sorti de chez moi, juste pour aller rendre visite à ma fiancée et lors de mon emménagement. C’était encore trop impersonnel. J’étais en train d’étudier assis sur ma table à manger mon ordinateur sur la table et une tasse de café fumante dans ma main. Je remontais mes lunettes sur mon nez avant de laisser mes doigts taper sur le clavier. Je n’avais pas entendu le bruit de quelqu’un qui toque contre la porte. Je soupire doucement avant de me lever finalement laissant mes affaires en plan. Qui pouvais bien venir me saouler aussi tôt ce matin, je ne me souviens pas avoir donner mon adresse à qui que ce soit. J’ouvris la porte en soupirant avant de vouloir la refermer rapidement quand je vis son visage en face de moi. « Emon… C’est moi. » Sans déconner, je ne l’avais pas reconnu. Je grogne de mécontentement avant d’ouvrir la porte pour lui faire face. Je remarque finalement que le petit était avec elle, c’était la première fois que je le voyais et mes yeux ne pouvaient pas se détacher de cette bouille. « Je peux entrer ? S’il te plait. » Je soupire et me recule pour la laisser entrer, je referme la porte derrière elle. « Je peux savoir ce que tu fais là ? Je pensais qu’on était d’accord lors de notre dernière discussion. » dis-je en retournant à ma place initiale sans vraiment m’occuper de sa présence. J’avais encore en travers de la gorge ces dernières paroles, difficile de lui parler maintenant.

Tenue † Est-ce qu’il allait me laisser entrer ou pas ? Telle était la question. Je fronçais légèrement les sourcils, alors que le gosse bougeait pas mal dans mes bras. La porte s’ouvrant enfin totalement je souriais légèrement. Entrant, alors qu’il me laissait la place de le faire, je regardais son appartement rapidement. « Je peux savoir ce que tu fais là ? Je pensais qu’on était d’accord lors de notre dernière discussion. » D’accord sur quoi ? Qu’il parte oui. Mais pas qu’on ne se voit plus. Quel rabat joie. Je le regardais faire tout en le suivant tranquillement. Tirant une chaise à côté de lui, je posais mes fesses dessus, tout en gardant la chose dans mes bras. « J’ai jamais dit qu’on ne devait plus se voir. Ne dramatise pas. » J’essayais de me la jouer cool, afin qu’il déstresse un peu et arrête de faire la gueule. Soupirant, je posais le gosse sur la table, face à moi, en lui tenant les mains. Il fixait Emon, comme si c’était un alien. « Il te regarde… Tu dois lui plaire. » Après tout, c’était son frère… alors peut-être que le lien du sang y jouait… Allez savoir. Soupirant, j’observais Neji avant de lui caresser la joue. Il était tout de même mignon, je ne pouvais pas le nier… Même s’il ressemblait un peu trop, à mon goût, aux Abaraï. Ce qui plus tard, allait causer pas mal de souci… Du moins… Pour ceux qui se reconnaitront en lui. A savoir Emon ou Raito… « Qu’est-ce que tu fais sur ton ordinateur ? Tu regardes une série ? » C’était ce qu’il faisait en général quand il était sur un pc.. ça, ou surement un porno. Enfin, de bon matin… J’espérais que ça ne soit pas ça. C’était bizarre sinon…

Tenue † J’aurais peut-être mieux fait de la laisser dehors, mais j’étais encore une fois trop con. Elle avait également son enfant et celui-ci ne semblait pas vouloir rester en place. Je ne m’occupais pas d’elle, me réinstallant sur la chaise haute. Je reprenais ma lecture mais autant dire qu’avec elle à mes côtés, ce n’était pas facile. Je ne pus m’empêcher de lui demander la raison de sa présence. Après tout, elle avait été très clair la dernière fois. « J’ai jamais dit qu’on ne devait plus se voir. Ne dramatise pas. » Je tourne la tête vers elle et la fixe, mon regard était tout sauf agréable autant l’avouer. « Je l’ai pas vu comme cela et je ne le prendrais sûrement pas comme ça. » dis-je en grognant. Cela voulait clairement dire pour moi qu’on ne se reverrait plus et c’était clairement sa décision pas la mienne. Mon regard se pose finalement sur le fameux Neji, il était mignon vraiment très mignon. « Il te regarde… Tu dois lui plaire. » Je penche la tête mes yeux plongés dans celui du bébé, il est vrai que je semblais vraiment l’intéresser. « Qu’est-ce que tu fais sur ton ordinateur ? Tu regardes une série ? » Mon attention se reporte sur elle, j’arque un sourcil avant de secouer la tête. « J’étudiais avant que tu ne t’invites ici… Comment tu as eu mon adresse d’ailleurs ? » demandais-je en fronçant les sourcils. Personne n’est au courant de ma nouvelle adresse donc il est normal que je m’interroge. « Pourquoi tu es venue honnêtement ? » demandais-je en soupirant alors que le bébé tandis les bras vers moi. Je pousse mon ordinateur et attrape le petit bout que je dépose en face de moi. On ne se ressemblait plutôt pas mal tous les deux bizarrement. « Il te ressemble tout de même. » dis-je en attrapant les petites mains de Neji.

Tenue † « Je l’ai pas vu comme cela et je ne le prendrais sûrement pas comme ça. » Je pinçais mes lèvres en le regardant. C’était Emon après tout. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je l’aimais comme ça de toute façon. Il avait toujours été ainsi. « Arrête d’être grognons. » Je le lui disais d’un air mignon pour le faire un peu sourire. Il ne devait pas rester là à bouder pendant cent ans non plus. M’installant à côté de lui, je regardais son ordinateur. Il devait surement regarder un film, un anime ou autre. « J’étudiais avant que tu ne t’invites ici… Comment tu as eu mon adresse d’ailleurs ? » Il étudiait ? Sérieusement ? Je le regardais comme si ce n’était pas Emon. Genre, il avait reçu un coup sur la tête ou quoi ? « Toi ? Tu étudies ? Eh ben. Qui l’eut cru. » Je le narguais bien évidemment, mais c’était tout de même choquant. Fallait dire la vérité aussi. « Pourquoi tu es venue honnêtement ? » « Parce que tu me manquais tête de linotte ! » Je lui pinçais la joue l’air de rien. Le voyant prendre le petit, je le laissais faire en les regardant. Il était calme, attentif, il regardait son frère. Sans que l’un et l’autre sachent leurs liens de parenté. « Il te ressemble tout de même. » « Si tu le dis. » Je posais mon coude sur la table. Il ressemblait aux Abaraï. C’était un garçon alors forcément… Soupirant, je tendis ma main pour caresser légèrement la joue du petit. « Vous êtes mignons ensemble. Son anniversaire c’est le vingt-deux mai. » Parce que je ne lui avais pas dit quand il était né alors autant le lui dire à présent. Me levant je filais en cuisine pour fouiller et prendre de quoi boire et manger et le poser sur la table. Oui, je faisais comme chez moi.

Tenue † « Arrête d’être grognons. » elle était bien à me dire cela, mais c’est tout de même moi qui ait subi le reste de ses hormones à la con. Je la fixais avant de soupirer détournant finalement le regard. Elle pouvait penser et dire ce qu’elle voulait, je n’étais pas prêt à oublier cela même après qu’elle m’est couru après alors que je la fuyais. « Toi ? Tu étudies ? Eh ben. Qui l’eut cru. » Je soupire d’ennuie avant de croiser mes bras sur mon torse, mon regard posé sur elle. « C’est sûr que quand on parle de toi, difficile de lier ton prénom avec les études. » dis-je en la regardant de haut en bas. Ouais, j’étais du genre rancunier et je n’aimais clairement pas qu’on se foute de ma gueule, mais elle le savait déjà. Je me demandais vraiment pourquoi elle était venue, avec son fils en plus de cela. « Parce que tu me manquais tête de linotte ! » Je ne pus m’empêcher de rire légèrement d’une façon sarcastique. « Je t’ai aussi manqué quand tu m’as foutu dehors ? » dis-je en plongeant mon regard dans le sien. Elle n’avait pas le droit de dire cela, cela ne se faisait pas. Je dégage sa main qui me pinçait la joue et me recule légèrement pour ne pas qu’elle me retouche une nouvelle fois. Pour éviter qu’elle me retouche, je pris le petit dans mes bras pour l’observer, ce qu’il faisait également. Il ressemblait tout de même à Sakura, mais j’ai du mal à voir la ressemblance avec Sasuke. « Si tu le dis. » J’hausse les épaules alors que je caressais les mains du petit bout en face de moi. « Vous êtes mignons ensemble. Son anniversaire c’est le vingt-deux mai. » Je ne la regarde pas, me remémorant la date d’anniversaire de l’enfant alors qu’il bavait légèrement à force de me regarder. Je lui fais un sourire alors que je le mis légèrement debout sur mes genoux, le faisant sauter légèrement. « J’aime l’idée qu’il ne ressemble pas à Sasuke, on va espérer qu’il n’a pas non plus son caractère et il serait parfait. » dis-je en voyant que la gamin était content qu’on joue avec lui.

Tenue † « C’est sûr que quand on parle de toi, difficile de lier ton prénom avec les études. » Je claquais ma langue contre mon palais en le foudroyant du regard. « Tu peux parler. Ce n’est pas parce que tu t’es mis à bosser pour suivre et écouter ton pauvre paternelle que ça y est t’es un intello. Ne fait pas genre Emon. Ça ne marche pas avec moi. » Qu’on soit clair. Les études et lui ? C’était surement pire que les miennes. Et pour mon cas j’étais allée bien loin. Scolarisée seulement à partir de l’âge de dix ans on pouvait clairement dire que oui, je m’en sortais bien. Est-ce qu’il pourrait l’ouvrir s’il avait été dans mon cas. Le connaissant, j’en doutais. « Je t’ai aussi manqué quand tu m’as foutu dehors ? » Je soupirais en détournant le regard. « Tu me manques même quand je suis avec toi. De toute façon, c’est mieux ainsi. On allait finir par se disputer à force de parler de cette situation. » Pas besoin de citer sa pseudo fiancée. Je la haïssais avant même de pouvoir la connaitre. Et d’un côté je ne voulais pas la connaitre. Elle me volait tout ce que j’avais toujours voulu. Emon, tout simplement. Prenant le gosse avec lui, je le regardais faire en posant mes bras sur la table pour m’accouder contre celle-ci. S’il pouvait le prendre et le garder pour toujours ça m’arrangeait en fait. « J’aime l’idée qu’il ne ressemble pas à Sasuke, on va espérer qu’il n’a pas non plus son caractère et il serait parfait. » Un faible sourire se logeait sur mon visage. « Et s’il te ressemble quoi ? Tu ferais quoi ? » Ouais… Tu ferais quoi… Parce qu’il allait malheureusement lui ressembler… Et c’était parti pour.

Tenue † Je n’étais pas agréable, je le faisais exprès d’ailleurs. J’étais toujours blessé de notre dernière rencontre alors forcément, je lui faisais bien payer. « Tu peux parler. Ce n’est pas parce que tu t’es mis à bosser pour suivre et écouter ton pauvre paternelle que ça y est t’es un intello. Ne fait pas genre Emon. Ça ne marche pas avec moi. » Je la fixais sans rien dire, elle pensait que j’étais si con que cela. C’était justement pour faire chier mon père que j’avais des notes de merde, mais je comprenais honnêtement tous les cours que j’avais. « Tu ne regardes jamais plus loin que le bout de ton nez. » dis-je en haussant les épaules. Je n’avais rien d’autre à ajouter, il suffisait qu’elle réfléchisse à ceux-ci. Elle osait me dire que je lui avais manqué alors qu’elle m’avait foutu dehors. Je ne la comprenais pas, enfin je ne la comprenais plus. Je ne sais pas si c’est moi qui ait autant changé ou elle. « Tu me manques même quand je suis avec toi. De toute façon, c’est mieux ainsi. On allait finir par se disputer à force de parler de cette situation. » J’hausse les épaules avant de venir m’intéresser un peu à son petit garçon qui était adorable, je dois bien l’avouer. « Tu allais t’énerver pas moi. » dis-je simplement avant de bénir Dieu puisque le petit ne ressemblait pas à Sasuke. « Et s’il te ressemble quoi ? Tu ferais quoi ? » Je tourne la tête vers elle avant d’arquer un sourcil quelque peu surpris. Techniquement, il ne pouvait pas me ressembler physiquement puisque je n’étais pas le père mais mentalement c’est possible s’il me prend pour son père et que je déteins sur lui. « Il serait parfait s’il me ressemblait. Cela voudrait dire que je déteins sur lui si c’est le cas. Deux Emon pour le prix d’un. » J’allais dire une connerie par la suite mais je décide de ne rien dire. J’allais clairement lui parler de ma futur femme -et je ne parle pas spécialement de ma fiancée actuelle.

Tenue † « Tu ne regardes jamais plus loin que le bout de ton nez. » Un bref rire s’échappa d’entre mes lèvres. Et c’est lui qui parlait. Lui qui n’avait jamais fait gaffe durant toutes ces années, ce que son pauvre père me faisait subir. Ça me donnait des envies de meurtres. Ça me donnait des envies de tout abandonner. De ne plus faire d’effort. Même pour lui. « Quand je t’entends dire ça, j’ai envie de tout abandonner. Je n’aurais pas dû garder contact avec toi, ni ton frère. Après tous les liens du sang sont bien trop puissant. » J’étais surement méchante. Mais je m’en foutais. Personne. Personne n’avait pu voir mon mal être, mon désarroi. Et lui, osait me dire ça, pour de simple putain d’étude. « Au moins Sasuke lui, il voit plus loin que le bout de son nez. » Bim. Je savais qu’il n’aimerait pas mais tant pis. J’avais besoin de le dire. Et encore, je me retenais de ne pas en rajouter une couche. Non vraiment. Valait mieux que je m’abstienne. « Tu allais t’énerver pas moi. » Je fermais brièvement les yeux en soupirant. Ouais. Surement. Il avait raison. Mais y’avait de quoi aussi. En tout cas il avait l’air de l’apprécier ce gosse. Tant mieux. « Il serait parfait s’il me ressemblait. Cela voudrait dire que je déteins sur lui si c’est le cas. Deux Emon pour le prix d’un. » Déglutissant quelque peu, je me redressais pour manger un gâteau sec avant de les regarder. « On verra bien. Un jour tu auras des enfants toi aussi. » Avec elle surement. Soupirant, je lâchais mon gâteau. Je me coupais moi-même la faim avec mes paroles. « Ah. En tout cas si tu veux garder Neji tu peux. Ça me fera des vacances. » Sans attendre de réponse, je me levais pour aller m’allonger sur le canapé.

Tenue † « Quand je t’entends dire ça, j’ai envie de tout abandonner. Je n’aurais pas dû garder contact avec toi, ni ton frère. Après tous les liens du sang sont bien trop puissant. » Je fronçais les sourcils quand elle sortit ces paroles, je détourne le regard de l’enfant pour poser mes yeux sur elle. « Tu veux dire quoi par là au juste ? » lui demandais-je d’un ton froid. Elle était clairement en train de me comparer à mon père et ça, je ne pouvais pas l’accepter. « Au moins Sasuke lui, il voit plus loin que le bout de son nez. » J’eus un léger rire avant de m’arrêter, penchant la tête sur le côté. « T’avais qu’à rester avec lui dans ce cas-là. Je ne t’ai pas demandé de venir. » lui dis-je d’une façon sèche. Ce n’était pas sympa de lui dire cela, mais elle me cherchait. Elle me reprochait quelque chose dont je n’avais aucune idée, ça serait mieux qu’elle me le dise directement et qu’on en finisse. Enfin, on parle finalement de son gosse qui était plutôt mignon à regarder, et s’il me ressemblait… elle va en chier. « On verra bien. Un jour tu auras des enfants toi aussi. » J’hausse les épaules avant de sourire en regardant le petit bout s’agripper à mes vêtements. « Ah. En tout cas si tu veux garder Neji tu peux. Ça me fera des vacances. » Je secoue la tête doucement alors que je la laissais rejoindre le canapé. Je posais mes yeux sur le petit et sourit alors que j’essayais de le faire rire en lui faisant des grimaces et en lui faisant des prouts sur les mains. Il était clairement adorable ce petit, je ne la comprends pas. Je me lève avec lui alors qu’il essayait d’attraper mes cheveux. Je m’installe dans un canapé à côté mettant le petit debout sur mes cuisses. « Je crois qu’il a faim. » dis-je en tournant la tête vers elle.

Tenue † « Tu veux dire quoi par là au juste ? » J’ignorais son regard en haussant les épaules. Il ne comprenait pas ? Pourtant ça voulait dire ce que ça voulait dire. Ni plus ni moins. « Je parle pourtant correctement. C’est exactement ce à quoi tu penses. » J’étais sèche. Tant pis. Mais les chiens ne faisaient pas des chats. Et peut-être même que ce gosse qui était là, serait comme lui. Et c’était surement me plus grande crainte. Je ne pouvais pourtant pas décemment l’abandonner. Il n’avait rien demandé le pauvre… « T’avais qu’à rester avec lui dans ce cas-là. Je ne t’ai pas demandé de venir. » Je soupirais en levant les yeux au ciel pour la énième fois. Ouais c’est vrai, je n’avais qu’à rester avec lui. S’il ne m’avait pas abandonné pour partir en mer ce crevard là. « Un jour tu comprendras peut-être. » Oui, un jour. Pas pour le moment, mais un jour. En attendant je m’en allais du salon, pour aller sur le canapé et m’allonger. Si seulement je pouvais avoir un peu de repos, ça serait génial. Mais non, avec un gosse dans les bras, autant dire que ce n’était pas facile. C’était pire que difficile. Baillant, je le sentis s’asseoir à côté de moi. « Je crois qu’il a faim. » Entrouvrant un œil, je plissais le nez. « Hein ? Je l’ai nourri avant de partir… » Je râlais en disant cela. Je savais qu’un bébé ça devait boire beaucoup de lait mais quand même… M’asseyant à mon tour, je l’attrapais pour le coller contre moi. Je n’avais même pas pris de quoi le nourrir comme une idiote… « Tu as raison… » Soupirant, je le lui rendis, avant d’enlever ma veste en jean et mon haut. Combien de fois Emon m’avait vu en sous vêtement ? Je ne pensais pas au côté gênant pour l’instant. Sortant un sein l’air de rien, je récupérais le petit pour le laisser téter avant de grimacer. Je n’aimais vraiment pas la sensation. C’était bizarre. Fermant les yeux, je penchais ma tête en arrière, ne bougeant pas en le laissant faire. « Tu peux me prendre une serviette s’il te plait ? Au cas où il vomisse… »

Tenue † « Je parle pourtant correctement. C’est exactement ce à quoi tu penses. » Elle était en train de m’énerver, mais genre vraiment. Il fallait que je me calme et pour cela, il fallait que je fasse abstraction de ses paroles… Même si j’avoue que je ne pus m’empêcher de lui répondre quand elle me parle de Sasuke. Elle n’avait qu’à pas venir et rester avec lui si elle le souhaitait. Je ne lui ai rien demandé après tout. « Un jour tu comprendras peut-être. » J’eus un léger rire avant de secouer la tête. « J’ai pas envie de comprendre. » dis-je avant de reporter mon regard sur le petit. Elle partit dans son coin et je continuais de m’amuser avec le bout de chou qui semblait avoir faim en vue de la façon qu’il a me tété le doigt. « Hein ? Je l’ai nourri avant de partir… » J’hausse les épaules avant de lui donner le bébé. Je me mis en tailleur avant de la regarder s’occuper du petit. Je ne pouvais que dire qu’elle était magnifique comme cela -comme toujours. « Tu as raison… » Je la regarde retirer sa veste et son haut alors que je ne pus m’empêcher de regarder tout son corps… A dire qu’elle était enceinte, cela ne se voit même plus. Je détourne tout de même le regard quand elle sortit son sein pour faire tété le petit et autant dire qu’ils étaient magnifiquement rebondis… Mon Dieu, faut que je calme mes hormones. « Tu peux me prendre une serviette s’il te plait ? Au cas où il vomisse… » J’approuve de la tête avant de me lever pour aller chercher une serviette dans la salle de bain. Je reviens avec et l’installe sur son épaule, remettant ces cheveux en place par la même occasion. « Tu es magnifique comme cela… vraiment. » lui dis-je avant d’afficher pour la première fois depuis qu’elle est là, un sourire qui lui était destiné.

Tenue † « J’ai pas envie de comprendre. » Je levais les yeux en soupirant. Le jour où il sera temps de lui dire la vérité, il comprendra qu’il le veuille ou non. De toute façon, il n’aurait pas trop le choix. Mais pour l’instant, nous n’y étions pas. Je ne savais même pas comment et quand le lui dire. Ce n’était pas facile. Il s’agissait tout de même de son père… Soupirant, alors que le petit semblait avoir faim, je n’eus pas d’autre choix que de le nourrir. Tant pis si c’était devant Emon. Je n’étais pas trop gênée devant lui, au contraire. Il avait été l’un des premiers à me voir en sous-vêtements. Et puis avec la danse, j’avais surtout pris l’habitude de ne pas être pudique. Lui demandant d’aller chercher une serviette pour quand il aurait fini de manger, je le senti la poser sur mon épaule alors qu’il trifouillait mes cheveux. Un frisson s’empara doucement de moi, alors que j’ouvris mes yeux pour le regarder. « Tu es magnifique comme cela… vraiment. » Plantant mon regard dans le sien, je l’observais quelques secondes sans rien dire avant de détourner les yeux. Mon cœur s’emballait férocement, ce qui m’agaçait au plus haut point. Déglutissant quelque peu, je me redressais en tapotant doucement le dos du petit. « Doucement. » Comme si quelqu’un d’autre allait lui voler le lait… Lui faisant changer de sein, j’attrapais la serviette pour essuyer les bavures avant de soupirer. « Je sais pas en quoi je suis magnifique là, mais ce gosse tète trop fort. » Je lâchais un bref rire en me disant qu’il doit tenir ça des Abaraï et que j’imaginais bien Emon gosse faire la même chose. Posant mon doigt sur la joue de Neji, je le poussais doucement pour qu’il se calme et puisse surtout respirer convenablement. Il venait à tousser. Soupirant je le pris contre moi pour lui tapoter le dos, la serviette près de sa bouche. Une fois calmé, je le fis à nouveau boire en soupirant. « C’est fatiguant. »

Tenue † Je ne m’attendais pas à voir un jour Sakura en train d’allaiter son enfant. Bien au contraire, je pensais ne jamais la voir ainsi. Elle était magnifique et elle paressait tellement innocente sous cet angle de vu. Je n’arrivais pourtant pas à la regarder plus longtemps, je mentirais si je disais qu’elle ne me faisait pas d’effet. Elle a toujours été magnifique à mes yeux et encore plus aujourd’hui. Je me doutais aussi que la rumeur était vraie, une femme enceinte est beaucoup plus attirante que d’ordinaire… Les hormones sûrement. J’ai été chercher de quoi la protéger d’un potentiel vomi. Après tout, après le rot il est facile pour un enfant de vomir… Oui, j’étais au courant simplement parce que j’avais des petits cousins et je m’étais un peu renseigné aussi… Je suis curieux d’ordinaire, ce n’est pas maintenant que cela va s’arrêter. Je ne pus m’empêcher de finalement laisser sortir mes pensées sans vraiment m’en rendre compte. Je la fixais tout en lui disant qu’elle était magnifique. Elle ne répondit pas à mon compliment, ce que je pouvais comprendre. Je détournais le regard pour le poser sur le petit qui semblait être impatient, on aurait dit moi d’après ma mère. « Doucement. » J’eus un sourire affectueux en regardant le petit qui ne semblait pas vouloir écouter sa mère. « Je sais pas en quoi je suis magnifique là, mais ce gosse tète trop fort. » Je rigole légèrement avant de pencher la tête doucement pour regarder le bout de chou. « Il est d’un naturel impatient, j’en connais une qui est comme ça. » dis-je en haussant les épaules. Je finis par m’installer plus confortablement sur le canapé avant d’ouvrir la télé, m’installant tranquillement. « C’est fatiguant. » Je penche la tête sur le côté doucement avant de soupirer doucement. « Je suis heureux de ne pas être une fille pour le coup. » dis-je alors que je changeais les chaînes à la recherche d’un bon programme à regarder.

Tenue † « Il est d’un naturel impatient, j’en connais une qui est comme ça. » Je fronçais les sourcils en haussant les épaules. « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. » Et pourtant, si, je l’étais. Impatiente. Enfin, tout dépendait des choses aussi. Mais c’était pour le commun des mortels ça. On n’était pas forcément patient quand il s’agissait de chose importante. Les yeux fermés, je le laissais téter ce qu’il fallait en tentant de ne pas le laisser aller trop vite. C’est que ça faisait tout de même mal. Entendant la télévision, j’entrouvris les yeux, pour fixer l’écran. « Je suis heureux de ne pas être une fille pour le coup. » Quelle chance qu’il avait en effet. Ce n’était pas le cas de tout le monde. La preuve, moi j’étais bien une fille, alors que franchement j’aurai aimé être un mec pour diverse raison. La première était tout simplement son père, qui ne m’aurait pas touché. Du moins, j’osais l’espérer… Est-ce que j’étais la seule d’ailleurs ? Un tas de question me passaient en tête en imaginant ça… C’était tellement répugnant. « Moi je voulais être un garçon… » Je soupirais longuement en baissant le regard vers Neji en caressant doucement son front. Finissant de téter je le pris totalement dans mes bras, le positionnant vers mon épaule pour qu’il fasse son rot. « Ça m’aurait évité tellement d’emmerde. » Je soupirais en me levant pour marcher le tour de la table basse en le faisant basculer pour qu’il fasse son rot. Rot fait, je soupirais doucement avant de le sentir me vomir dessus. « Comme ça par exemple. » Je ruminais dans mon coin en lui tapotant doucement les fesses avant de lui essuyer la bouche. Foutu gosse. Une fois essuyé je l’éloignais de moi en le tendant vers Emon. « Tiens. Que j’aille me rincer et me rhabiller. » Oui car bon e n’allais pas rester comme ça.

Tenue † Le petit Neji semblait avoir des problèmes de patience, tout comme sa mère. Elle n’a jamais été d’une grande patience depuis que je la connais mais elle se n’était pas pour de la nourriture contrairement au petit bout de chou. « Je ne vois absolument pas de quoi tu parles. » J’eus un sourire au coin moqueur avant d’hausser les épaules, m’emparant de la télécommande pour allumer la télévision. « Je sais que tu vois très bien de quoi je parle. » dis-je en haussant une nouvelle fois les épaules. Je m’empêchais de rire car elle allait le prendre mal, les hormones de femme enceinte sont toujours là. Enfin la voir en train d’allaiter son fils était tout de même beau à voir même si je ne voulais sûrement pas être à sa place. Je me voyais mal enceinte et tout ce qui va avec… Sans parler des règles. « Moi je voulais être un garçon… » J’eus un sourire au coin, au final j’étais content qu’elle soit une fille… Si elle avait été un garçon, quel aurait été notre relation ? « Quel relation on aurait eu si tu étais un garçon ? Je pense qu’on ne se serait pas entendu. » dis-je en faisant une moue pensive. Elle avait trop un mauvais caractère et entre mal dominant il fallait forcément que je me batte pour ma place. « Ça m’aurait évité tellement d’emmerde. » Je repose mon regard sur elle quand elle finit par se lever pour faire le rot au petit qui vient lui vomir dessus. Je pouffe de rire alors que je me lève pour aller lui chercher de quoi nettoyer la bouche du petit. « Comme ça par exemple. » Les mères subissaient toujours ce genre d’emmerde, c’était la joie d’être maman. « Il est beau ton fils et tu es en bonne entente avec le papa… » dis-je en haussant les épaules. Elle n’avait pas tant de merde que cela, enfin de mon point de vue… Je ne peux pas me mettre à sa place. Je pris le petit qu’elle me tendait, le bercement doucement contre moi pour qu’il puisse faire la sieste. C’est après le repas qu’ils dorment nan ? « Tiens. Que j’aille me rincer et me rhabiller. » Je la laisse partir de son côté alors que je continuais de marcher en berçant le petit. « Tu peux piquer quelque chose dans mon armoire si tu veux . » dis-je en m’approchant de la salle de bain. Le petit s’endormait déjà contre moi, il s’endormait vite comme moi.

Tenue † « Je sais que tu vois très bien de quoi je parle. » Je souriais de façon narquoise, mais à la fois de façon innocente. Il ne me connaissait que trop bien. C’est ça d’avoir grandi ensemble. Ça y jouait fortement, je ne pouvais pas lui en vouloir, parce que moi aussi je le connaissais pratiquement par cœur. On était comme des frères et sœurs, on avait toujours été comme ça, jusqu’à ce fameux jour où il avait voulu m’embrasser. Ou nos lèvres s’étaient scellés pour ne former qu’une. Un simple baiser, rapide, innocent, des lèvres qui se rencontrent de façon éphémère. Pourtant, plus j’y repensais à ce baiser, et plus j’avais envie de le refaire, en approfondissant la chose. Un vrai baiser. Tout simplement. Mais on ne pouvait pas, n’est-ce pas ? « Quel relation on aurait eu si tu étais un garçon ? Je pense qu’on ne se serait pas entendu. » J’haussais les épaules en fronçant les sourcils. « Tu crois ? Je n’aurais peut-être pas eu le même caractère aussi… Tu crois qu’on aurait eu notre premier baiser ensemble du coup ? » Je ne pus m’empêcher de pouffer en imaginant Emon embrasser un garçon. C’était comique tout de même. « Il est beau ton fils et tu es en bonne entente avec le papa… » Je soupirais doucement avant de tourner le regard vers Emon, j’étais sérieuse là. Mon regard le démontrait bel et bien. « On a merdé sous le coup de l’alcool Emon. Hormis ce soir-là, on ne s’est jamais touché, on n’a pas couché ensemble, on ne s’est même pas embrassé. On n’a pas ce genre de relation. On vit ensemble pour le petit. Quand il sera plus grand je partirai. Je suis cé-li-ba-tai-re. » Je décortiquais les mots comme pour lui faire comprendre que merde j’étais seule ! Et que merde. S’il n’avait pas été fiancé à l’autre, peut-être qu’on aurait pu apprendre à vivre autrement qu’un frère et une sœur. Filant à la salle de bains pour me changer et me nettoyer surtout, j’enlevais mon soutien-gorge avant d’ouvrir le robinet du lavabo. Attrapant un torchon je me rinçais rapidement avant de me sécher et essuyer le lait qui avait coulé sur mon vêtement. « Tu peux piquer quelque chose dans mon armoire si tu veux . » Me tournant vers la voix je soupirais en coupant l’eau. « D’accord. » Je pouvais remettre mon haut, mais j’avais bien envie de lui piquer un t-shirt. Et ne pas le lui rendre en fait. Posant le soutif pour qu’il sèche en attendant, je sortis de la salle de bains en ignorant le fait que j’étais à moitié nue devant lui. Allant dans sa chambre je lui piquais un t-shirt pour l’enfiler. « Il dort ? Mets-le sur ton lit, contre le mur. » Dis-je en prenant les coussins pour faire des barrières pour pas qu’il tombe ou tourne trop loin.

Tenue † Elle n’était pas heureuse d’être une femme, moi j’étais content d’être un mec. Je pensais très franchement qu’il aurait été difficile pour nous de nous entendre si nous étions du même sexe. Simplement parce que c’était déjà difficile entre nous et son caractère ne changerait sûrement pas si elle était un homme… On se taperait dessus sans aucun problème. « Tu crois ? Je n’aurais peut-être pas eu le même caractère aussi… Tu crois qu’on aurait eu notre premier baiser ensemble du coup ? » Je secoue la tête vivement avant de soupirer. Je ne l’aurais sans doute jamais embrassé si elle était un homme, et puis elle ne serait sans doute jamais venue au japon. « Eh bien, je pense pas qu’on aurait échangé un baiser très franchement. T’aurais clairement eu le même caractère, on aurait été les meilleurs ennemis. » dis-je en haussant les épaules. Etre maman n’était pas facile, mais ce n’était pas non plus que des emmerdes comme elle était en train de le dire. Je me doutais que ce n’était pas facile et que je n’avais sans doute aucune idée de comment cela pouvait se gérer. Mais il fallait aussi voir les bons côtés. « On a merdé sous le coup de l’alcool Emon. Hormis ce soir-là, on ne s’est jamais touché, on n’a pas couché ensemble, on ne s’est même pas embrassé. On n’a pas ce genre de relation. On vit ensemble pour le petit. Quand il sera plus grand je partirai. Je suis cé-li-ba-tai-re. » Je cligne plusieurs fois des yeux en la fixant, me demandant si elle était énervée pour le coup ou pas. « J’avais bien compris que tu étais célibataire tu sais, je sais aussi que c’était un accident en quelque sorte. Je disais juste ça pour te montrer aussi les bons côtés et que tu n’étais pas non plus tout le temps dans la merde. » dis-je en roulant des yeux. Quand je vous dis qu’elle a un mauvais caractère, je ne mens pas. Je la laisse partir en direction de la salle de bain alors que j’essayais d’endormir le petit qui était dans mes bras. « D’accord. » Je la regarde passer devant moi seins à l’air et je ne pus m’empêcher de soupirer en levant les yeux au ciel. Il fallait que j’arrête d’imaginer ce genre de chose, surtout avec elle. « Il dort ? Mets-le sur ton lit, contre le mur. » j’approuve de la tête et le dépose sur les coussins comme elle l’avait fait. « Voilà, le petit va bien dormir. » dis-je en souriant avant de caresser la joue du petit bout. Je me recule finalement pour sortir de la chambre, il ne valait mieux pas qu’il se mette à pleurer maintenant. Je me réinstalle dans le canapé avant de bailler un peu en zappant une nouvelle fois de chaîne.

Tenue † « Eh bien, je pense pas qu’on aurait échangé un baiser très franchement. T’aurais clairement eu le même caractère, on aurait été les meilleurs ennemis. » Je fais une mine un peu boudeuse tout en le regardant. Il avait surement raison. M’enfin. « Disons que je doute qu’on aurait été gay. » Autant allez au plus simple non ? Parce que j’avais surement raison. Je ne voyais pas Emon gay, et je ne me voyais pas gay non plus. Enfin, ça je n’en savais rien du tout mais soit. C’était ainsi, on ne pouvait pas refaire non plus le monde. Notre vie était ce qu’elle était, et on devait faire avec. Ni plus ni moins. En tout cas, je voulais lui faire comprendre qu’avec Sasuke il n’y avait rien de sérieux. Une connerie faite, on assumait et voilà. Même si ce n’était pas la vraie version, pour lui ça serait la vraie version. « J’avais bien compris que tu étais célibataire tu sais, je sais aussi que c’était un accident en quelque sorte. Je disais juste ça pour te montrer aussi les bons côtés et que tu n’étais pas non plus tout le temps dans la merde. » Je soupirais doucement. S’il savait… Ce n’était pas aussi facile qu’il ne pourrait le croire. « Laisse tomber. » Dis-je simplement alors que j’allaitais le petit quelques instants, avant d’aller me changer. Petit qui s’endormi dans les bras de son frère. Je préparais alors le lit pour qu’il dorme tranquillement sans qu’il soit dans nos pattes. « Voilà, le petit va bien dormir. » J’arrangeais un peu plus les coussins avant de sortir à la suite d’Emon. Fermant la porte sans trop de bruit, je le rejoignis sur le canapé avant de fermer les yeux en soufflant. J’étais fatiguée mine de rien. Ça me crevait tout ça. « Je crois que je vais dormir un peu aussi. » Dis-je en me laissant tomber pour m’allonger sur le canapé, et me caler doucement contre Emon.

Tenue † « Disons que je doute qu’on aurait été gay. » J’hausse les épaules simplement. Elle n’a pas spécialement tort, je n’ai jamais été attiré par les hommes même si cela ne me dérange pas qu’il y ait des homosexuels dans mes proches. Les courbes féminines ont toujours été ce que je préférais et cela c’était vu depuis tout ce temps. « Eh bien, j’aurais certainement jamais été gay. » dis-je en pouffant de rire. Nan vraiment, je me vois mal avec un homme. Elle m’expliquait encore une fois sa situation avec Sasuke et je l’avais bien compris. J’essayais juste de lui dire qu’elle aurait pu être dans une situation plus merdique. En imaginant qu’elle ne s’entendait pas du tout avec le père de l’enfant, que cela soit un inconnu. « Laisse tomber. » J’haussais les épaules une nouvelle fois, je n’allais pas continuer on allait finir par s’engueuler encore une fois. Enfin maintenant que le petit s’était endormi dans mes bras après avoir vomi sur sa mère. On a pu l’installer dans ma chambre pour qu’il puisse dormir en paix. Je la laisse seul avec lui pour qu’elle le berce j’imagine. Je m’étais réinstaller dans le canapé, continuant de zapper à la recherche de quelque chose d’intéressant. Elle revient dans le salon et s’installe à côté de moi, ou plutôt contre moi. « Je crois que je vais dormir un peu aussi. » Je souris avant de passer mon bras autour de ses épaules pour qu’elle s’installe mieux contre moi. Je mis un drama à la mode coréen avec les sous-titres japonais. « Repose toi. J’imagine que tu ne dois pas bien dormir la nuit. » Les petits à son âge faisaient beaucoup de bruit, et dormaient mal d’après ce qu’on me disait. J’allais simplement m’occuper en regardant ce drama, le temps qu’elle se repose de son côté.

Tenue † « Eh bien, j’aurais certainement jamais été gay. » Je pouffais également. Je ne l’imaginais pas gay. En même temps, étant une fille, je devais avouer que ça m’aurait ennuyé qu’il soit gay. J’aurai été encore plus triste… Mais soit, ce n’était pas le cas. De toute façon, dans tous les cas on n’était pas ensemble. On était un frère et une sœur… On ne serait surement jamais dans ce genre de relation… En tout cas pour l’instant, le petit avait fini de se nourrir, et il dormait à présent. Allongé sur le lit d’Emon, encerclé de coussin pour ne pas qu’il bouge trop et tombe du lit, je me laissais aller sur le canapé, alors qu’Emon fit de même. Je m’allongeais, ma tête sur ses jambes en soupirant. « Repose toi. J’imagine que tu ne dois pas bien dormir la nuit. » Bâillant longuement, je me repliais doucement sur moi, yeux fermés avant de m’endormir réellement pour de bon.

Sursautant en me redressant, j’ouvris les yeux en ayant du mal à visualiser ou j’étais. Combien de temps avais-je dormi ? Retombant sur le canapé, je m’étirais en bâillant avant d’enlacer doucement le corps chaud contre lequel j’étais. Un gémissement s’échappant d’entre mes lèvres, témoins de mon bien être je soupirais en gardant les yeux fermés. Je ne voulais pas me réveiller, ni me lever. L’odeur d’Emon me chatouillait les narines. Agréable. Totalement. Le serrant un peu plus contre moi, j’enfouissais mon visage dans son ventre avant de me redresser pour m’asseoir et venir cacher mon visage dans son cou. Soupirant, un bisou sur sa peau tiède, je me sentais partir à nouveau, le souffle régulier. C’était une sensation agréable comme horrible. Parce que je voulais me réveiller tout comme je ne le voulais pas. « J’ai du mal à émerger… » marmonnai-je d’une voix rauque et grave. Passant mes bras autour de ses épaules, je le fis basculer pour qu’on soit allongé tous les deux. Totalement sur lui, je pouvais sentir mon cœur battre la chamade avant de remettre mon visage dans son cou.

Tenue † Il n’empêche que notre relation était tout de même difficile entre Sakura et moi. Si je n’avais aucun lien de sang avec elle, il n’empêchait en rien qu’on a été élevé comme des frères et sœurs. Cette idée ne me plaisait pas vraiment et j’imagine que notre relation aurait été différente si cela n’avait pas été le cas. Pourtant, on était bel et bien vu comme des personnes de la même famille. Il suffisait que je la voie ainsi, mère et fatigué pour que je comprenne clairement que c’était le cas. J’étais tonton d’une manière ou d’une autre, il fallait que je fasse à cette idée. Il était temps pour elle se sombrer dans le sommeil alors que je continuais à regarder la télé… Enfin, je ne la regardais pas vraiment puisque j’étais en pleine discussion avec moi-même sur ma relation avec la belle et mon futur mariage. Je ne remarquais même pas les heures qui défilaient. Ce fut les petits gémissements de Wipa qui me sortit de mes pensées, c’était comme si j’avais moi-même dormi les yeux ouverts. Une Wipa endormie restait une Wipa caline. Je l’avais bien compris en voyant la façon qu’elle avait de se coller à moi… Si elle savait l’effet qu’elle me faisait là tout de suite. C’était presque malsain et j’essaye de m’imaginer autre chose que le joli corps de la belle contre le mien. Je m’allongeais tout de même à ses côtés en essayant de ne pas trop la brusquer quand mes bras vinrent encercler son corps frêle. « J’ai du mal à émerger… » Un sourire au coin se dessina sur mes lèvres, cela se voyait à peine qu’elle ne souhaitait pas se réveiller. « Ca ne se voit pas… Prend ton temps pour te réveiller. » dis-je en passant une main dans ses cheveux. On était tout de même bien ensemble dans cette position, si on oublie mon envie de l’embrasser.

Tenue † Dormir, normal, j’étais très crevée. Ce n’était pas facile de rester longtemps éveillée quand on avait un gosse. Non vraiment. Alors quand il dormait, je me laissais aller moi aussi, préférant dormir à mon tour. Parce que je n’en pouvais plus. Tentant de me réveiller tout contre Emon, je profitais de la chaleur de son corps pour rester encore endormie. Me redressant tout contre lui, je passais mes bras autour de son cou avant de nous faire basculer pour s’allonger sur le canapé. Cette fois j’étais à moitié sur lui. Soupirant, j’enfouissais mon visage dans son cou, humant alors son odeur. « Ca ne se voit pas… Prend ton temps pour te réveiller. » Un faible sourire sur le coin des lèvres, je restais tout contre lui. Entrouvrant les yeux, je fixais sa peau, plus précisément sa jugulaire battre au rythme de son cœur. Une main sur son épaule, je le caressais doucement sans rien dire. Qu’est-ce que je pouvais dire de toute façon ? Rien. Absolument rien. J’avais envie d’aller plus loin. J’avais envie de l’embrasser, de lui dire que je l’aimais, plus qu’un frère. Mais on ne pouvait pas. Je ne le pouvais pas. Soupirant, longuement, je me redressais lentement en plongeant mon regard dans le sien. « Je vais y aller, tu dois bosser. Je suis contente de m’être réconcilié avec toi. » Je me penchais pour l’embrasser sur la joue, avant de me lever et m’étirer. Marchant comme un robot vers la cuisine, je cherchais quelque chose à boire avant de sortir un verre et boire longuement. « Je reviendrai te voir. Enfin, si j’ai le droit. » Je n’avais pas forcément envie de tomber sur cette fille. Je ne le supporterai pas. Vraiment pas. Posant le verre, je me frottais le visage avant de me diriger vers la porte d’entrée et commencer à mettre mes chaussures. Sans réellement capter que j’oubliais quelque chose. Ou plutôt quelqu’un.

Tenue † Je ne pouvais m’empêcher de la regarder dormir contre moi, elle semblait si paisible et j’avais l’impression que rien n’avait changé entre nous. Pourtant, tout avait changé pour le meilleur et le pire. Elle venait de se réveiller et notre position était des plus subjectives, on dirait un couple et pourtant nous sommes que fraternel. Je lui laissais du temps pour qu’elle se réveille complètement, le silence n’était pas gênant… Il était plutôt apaisant même. « Je vais y aller, tu dois bosser. Je suis contente de m’être réconcilié avec toi. » Je la laisse se redresser après m’avoir embrasser la joue. Je me lève à mon tour passant une main dans mes cheveux pour les remettre en place. « Si tu as besoin que je garde ton fils, n’hésite pas. » dis-je en la suivant dans la cuisine. Je m’étais quelque peu attaché à ce bout de chou, malgré qu’il soit le fils d’un autre et pas le mien. « Je reviendrai te voir. Enfin, si j’ai le droit. » Je secoue la tête avant de pencher la tête tout en la regardant remettre ces chaussures. « Tu peux venir quand tu veux et tu le sais… » dis-je en secouant la tête une nouvelle fois. Je ne vivais pas dans le même bâtiment qu’elle puisque je m’étais pris la tête. Je n’étais pas loin pour autant. Je fronce les sourcils quand je la vois partir sans son fils, elle l’avait vraiment oublié ? « Tu n’as pas l’impression d’oublier quelqu’un ? Ton fils Wipa ! » dis-je en la fixant. Je me demandais si elle le faisait exprès ou pas de l’oublier. Je me doutais qu’elle n’était pas très maternelle puisqu’elle n’a pas vraiment voulu cet enfant mais tout de même. Je me doutais que j’allais devoir m’occuper d’elle et du petit en plus, quand je le pourrais.

Tenue † Être avec Emon c’était quelque chose que j’avais toujours apprécié. On se connaissait depuis tout petit pratiquement, alors autant dire qu’on se connaissait par cœur. Son absence m’avait marqué et il m’avait manqué. Maintenant qu’il était là, contre moi, je n’avais pas envie de le lâcher, mais il y avait une fin à tout, n’est-ce pas ? Je ne pouvais pas le monopoliser. Il avait tellement changé, et il était… Si distant avec moi, malgré tout. Allongée là, contre lui, j’avais envie de l’embrasser. Mais je ne le pouvais pas. C’était dommage. J’avais envie, mais je n’osais pas le faire. J’avais peur malgré tout. Me levant, je m’étirais doucement faisant craquer mes articulations. [color:9fa2=#steelblue]« Si tu as besoin que je garde ton fils, n’hésite pas. » « Hum, j’hésiterai pas. Surprenant, je pensais pas que tu puisses demander. » Dis-je en bâillant longuement. En tout cas je reviendrai le voir, oui. Parce que j’en avais envie, constamment de le voir et qu’il me manquait atrocement. « Tu peux venir quand tu veux et tu le sais… » Je souris doucement en hochant la tête. Bien sûr que je le savais. On ne se faisait pas la gueule bien souvent lui et moi. C’était de toute façon impossible. On ne pouvait pas se faire la gueule… On s’aimait trop… Partant, je filais vers la porte d’entrée, commençant alors à me chausser. « Tu n’as pas l’impression d’oublier quelqu’un ? Ton fils Wipa ! » Sursautant, je me tournais vers lui avant de grimacer. « Ah. Oui. » Je soupirais franchement avant d’enlever mes chaussures et aller vers sa chambre pour récupérer le petit, qui de toute évidence dormait toujours. Le prenant contre moi, sans trop faire de mouvement brusque, je sortis de la chambre. « J’ai vraiment du mal avec ce gosse. Je n’ai pas la fibre maternelle. » Mon ton était plus sec que d’habitude. « Ça viendra surement plus tard haha. »