Pourquoi il a accepté. Après l'écart avec Winsley, pour son départ en avance de l'hosto pour des soins à domicile, qu'il n'a pas pu taire à son patron ce dernier lui a proposé de prendre de temps en temps là charge de certains suivis de patients dans l'optique de le faire évoluer dans le monde médical et pas seulement celui des urgences, et qu'il est un maximum de possibilité. Seulement voilà , ici, le cas est un peu particulier. Bo est spécialisé en toxicologie et virologie et bien qu'il soit doué et qu'il ait eu une formation pour ce cas spécifique de plusieurs heures, on lui a mis en responsabilité médicale, un patient assez grincheux que visiblement son collègue ne supporte pas. Tetsuro Gareki. A première vue, il est plutôt grand, musclé et vient de se faire opérer du coeur. Du coup, il a besoin d'un suivi certain, mais il ne semble pas enclin à être docile et son collègue, petite nature caractériel, aux airs de sainte nitouche bourgeoise se pose agacé sur un fauteuil. "Je n'irai plus, démerdez-vous, je ne veux plus de ce patient, il va me mettre en dépression." Il se recoiffe sous le sourcil de Bo qui hausse. Ce dernier croise les bras, un peu blasé d'un tel comportement proche de l'absurdité égoiste et son supérieur soupire en se massant le nez avec un : "Bo, tu peux t'en charger?"
Le petit brun le regarde étonné mais comprend qu'il n'a pas le choix. "Serieusement..." qu'il lâche en passant prés de son collègue qui affiche un petit sourire en coin."T'es vraiment une tapette..." A ces mots, le mec se lève, il est un peu plus grand que Bo, mais ce dernier est bien long de le dépasser en charisme. Le bourge le fixe amèrement mais n'arrive pas à aligner deux mots. Le supérieur les surveille attentif. "T'es même pas capable de gérer un gosse qui a le coeur en kit et tu demandes une promotion de chef de service? Je suis sur que t'es même pas capable de tenir tes couilles à carreaux. Si tu veux on demande à la moitié des infirmières. Maint'nant tu m'excuses mais j'ai du boulot à faire..." Bo lui colle des tubes de cathéter sur le torse et s'éloigne. "Le tien." Le supérieur semble satisfait et tapote sur l'épaule du mec qui reste comme deux ronds de flan.
Quelques heures plus tard, le voilà qui se perd dans les rues, ayant à moitié oublier l'adresse du patient, perturbé par son quotidien chargé. Il appelle sa pédale de collègue qui lui redonne et lui raccroche au nez. Putain, des claques qui se perdent. Calmement, il finit par trouver l'endroit et monte l'escalier avec sa besace, sans se préoccuper de ce qu'on puisse penser de lui saper en civil. C'est vrai qu'il ne fait pas franchement médecin mais qu'est-ce qu'on s'en fout. Lui ne fait pas franchement médecin et l'autre apparemment ne fait pas franchement d'efforts, donc ils vont s'entendre hein? Tu parles. Il ne se fait pas d'illusion.
Il frappe tranquillement à la porte et attend qu'on daigne ouvrir même juste un peu sans oter la sécurité si besoin, mais ne serait-ce qu'ouvrir ce serait cool. Il parait que la dernière fois, son collègue est resté dehors et a fini par partir.
"Monsieur Tetsuro? C'est le médecin pour votre controle hebdomadaire. Vous êtes là?"
ça tarde à répondre, ah.... non, il ne veut pas passer la journée ici... Il a trop envie de s'allumer une clope mais n'en fait rien.
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Ce message a été posté Lun 25 Juil - 13:41
Laisse moi entrer bordel !
Bo & Gareki
TENUE - Ce nouveau cœur m’a permis de continuer à vivre alors ça me saoule d’être encore considéré comme un patient. Je ne comprends pas comment les médecins pensent, on m’a dit que la greffe a été un succès et que je pourrais reprendre mon rythme de vie. Sauf que ce n’était que des mensonges. Comment ma vie peut être pareille qu’avant si on m’interdisait de faire du hockey sur glace en compétition et que je dois continuer à faire des visites médicales pour voir si tout se passe bien ? C’est mon cœur et je connais ses limites. Je me fiche royalement de ce que les médecins peuvent penser et c’est pour cette raison que je continue mes compétitions. Sans moi l’équipe serait perdue, enfin dit comme ça on aurait l’impression que j’aime mon équipe alors que la raison est tout autre, c’est le sport que j’aime, en plus de vouloir mettre la raclée aux autres. Car des joueurs d’une telle trempe que moi, c’est bien rare. Alors dès que l’occasion se présente, je le fais savoir en ridiculisant nos adversaires. Malheureusement, je tombe souvent sur les rageux. D’ailleurs à mon dernier match, mes adversaires sont venus me coincer dans une rue pour me prendre en chasse.
Contemplant mon reflet dans le miroir de ma salle de bain. Les séquelles de cette embuscade sont toujours présentes, je porte toujours mon atèle à l’épaule gauche et j’ai encore quelques ecchymoses parsemé un peu partout sur mon corps. Je n’imagine même pas l’état de Nai, il a l’air d’être plus frêle que moi alors sa guérison doit se faire beaucoup plus lente que la mienne. Quoi que, ce n’est pas comme si je me soucie de lui. Je grimace en touchant les bleus, ignorant la cicatrice de mon opération. Qu’est ce que ça peut être laid. Je boutonne ma chemise et quitte la salle de bain. Je me dirige vers la cuisine et sort une bière bien fraiche du frigo. Je m’installe sur mon canapé et allume ma télé.
Regardant sans intérêt le drama, je ne vois pas le temps défiler. J’en suis à ma deuxième bière et quelques apéros de dégusté. J’aurai pu passer la fin de mon après midi ainsi mais quelqu’un vient m’interrompre en frappant à ma porte. Tête basculée à l’arrière et posée sur le haut du dossier de mon canapé, je fixe la porte comme si je pouvais voir à travers. Ah oui, le médecin. J’avais réussi à le faire venir pour éviter que je ne me déplace à l’hôpital. Mais ce n’est pas pour autant que je compte respecter les rendez-vous arrangés. Je croyais qu’il avait retenu la leçon de la dernière fois, mais il semble vouloir recommencer. Très bien, on verra bien combien de temps il va mettre pour abandonner. La dernière fois, il n’avait pas fait long feu, dix petites minutes ont réussi à le faire fuir.
J’augmente le son de la télévision. La dernière fois j’avais fait en sorte de ne faire aucun bruit pour qu’il croit que je n’étais pas à la maison, mais je crois qu’il faut que j’augmente le niveau afin de le dissuader définitivement de venir ici. J’ai déjà une sangsue nommée Nai collée à mes basques, il est donc hors de question que je doive m’en coller une autre.
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