■ Elle est un peu en froid avec son père, depuis qu'il l'a fiancé sans lui demander son avis ou lui laisser le choix. Du coup, elle boycotte autant que possible ses appels. ■ Elle adore se fondre dans la masse. Par exemple , se retrouver à Shibuya en pleine heure de pointe. Ça lui donne l'impression de n'être qu'un minuscule grain de sable. ■ Même si Jia Heng n'est pas plus responsable qu'elle de la situation, elle lui en veut. Plus encore lors qu'il se conduit en fils parfait devant leurs parents, dans ses moments là elle a juste envie de lui en foutre une. ■ Elle ne l'avouera jamais, mais si la situation avait été différente, elle aurait pu tomber sous le charme de ses bonnes manières. ■ Enfant, elle a eu une leucémie qu'on a toutefois pris à temps. Après une chimio et une greffe de moelle, on a réussi à la guérir. C'est ce qui lui a donné envie de devenir docteur à son tour. ■ Elle est tombé amoureuse du frère aîné d'une de ses amies d'enfance. De sept ans son aîné, il fait actuellement son service militaire. Un peu avant de partir, il lui a offert ses plaques, lui promettant de venir les récupérer une fois qu'il aurait fini. Elle ne s'en sépare jamais. ■ Quand elle a besoin de se défouler, elle aime bien squatter la salle de sport pour frapper sur le sac de sable. La boxe est un bon moyen d'évacuer les tensions. ■ Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Eun Gi est encore vierge. Elle ne s'est encore jamais sentie prête à franchir le cap. ■ C'est une grande romantique qui croit au prince charmant, au coup de foudre et à l'amour véritable. ■ Elle adore les drama, même si la plus part du temps l'héroïne ne fini jamais avec le garçon qu'elle préfère. ■ Elle n'est absolument pas intéressé par la politique, au grand malheur de son père. ■ Elle aime regarder les étoiles et connait de nombreuses constellations. ■ Elle est allergique aux concombres. ■ Elle a toujours beaucoup de mal quand elle doit s'occuper d'enfants aux urgences, parce qu'elle est sensible et qu'elle ne supporte pas de les voir avoir mal. A chaque fois, elle dois prendre sur elle. ■ Comme de nombreuses filles, Eun Gi est capable de passer des heures au téléphone ou a faire les boutiques. ■ Elle aimerait se faire tatouer, mais elle ne sait pas quoi, ni où.■ Elle a horreur des insectes.

« Homme, la cinquantaine, sa voiture à quitter la route. Fracture ouverte du fémur, violent choc à la tête avec plaie ouverte, s'est plaint également de douleurs abdominales. » Ce qui s'annonçait comme une soirée banale et tranquille aux urgences vient soudainement de prendre une tout autre tournure en un rien de temps, alors que mes yeux glissent sur le patient allongé sur le brancard de la première salle d'examen où j'ai été envoyée. L'adrénaline s'insinue aussitôt dans mes veines alors que j'enfile une paire de gant en latex et m'approche armée de ma petite lampe stylo, soulevant doucement une de ses paupières pour l'examiner. « Pupilles réactives! » Les mots ont à peine franchit mes lèvres que je range la lampe dans la poche de ma blouse blanche. « Monsieur, je suis le docteur Kim… Vous savez où vous êtes? Vous pouvez me donner votre nom? » La seule réponse qui me parvint est un gémissement. Pas franchement très encourageant, mais il en faut plus pour me déstabilisée. Depuis le début de mon internat en médecine j'en ai vu pas mal des accidentés de la route, certains dans des états pires que le sien. « Vous avez eut un accident, vous vous en souvenez? N'ayez crainte, on va prendre soin de vous.  » Je lance un énième regard sur le patient, plus précisément sur le sang qui perle toujours de sa plaie à la tête, avant de le poser sur l'un de mes collègues avec une moue agacée. « Tsss… Commencez par nettoyer et suturer sa plaie à la tête. Je ne voudrais pas qu'il se vide de son sang. Ensuite, je veux un scanner, une radio abdominal, un bilan sanguin et toxicologique!! Bipez aussi la traumato pour sa jambe et réservez un bloc, il faut réduire la fracture et replacer l'os correctement. » Personne ne moufte et tout le monde se met au travail, fait ce qu'il doit faire pour soigner, soulager et sauver le patient. Nul doute que mon père serait fier de me voir diriger mon équipe avec la même autorité dont il a toujours fait preuve. Malgré moi, il a réussi à faire de moi sa digne fille. 

Ça m'enrage un peu, parce que même si je l'adore, je n'ai absolument pas envie de lui ressembler… Mais on n'échappe pas à sa famille, au poids qu'elle impose sur nos épaules. Ici, j'ai beau être le docteur Kim, je suis avant tout Kim Eun Gi, fille unique du ministre de l'intérieur coréen. Ce n'est pas spécialement facile à vivre tous les jours. J'ai souvent l'impression d'être placé sous un microscope et qu'on détails chacun de mes moindre faits et geste, à la recherche de la plus petite erreur pour s'en servir contre mon père, pour lui faire céder sur certains points. Il a sans cesse cette impression que ma vie ne m'appartient pas vraiment, plus encore depuis que mon père a eut l'excellente idée de me fiancer au fils cadet du premier ministre chinois. Il dit que c'est un jeune homme charmant et que je devrais me sentir honorée, qu'il est tout ce qu'il souhaite pour moi: un homme bien et de bonne famille… Quelqu'un capable de prendre soin de moi. Mais je sais parfaitement que je ne suis qu'une pièce sur un échiquier, un moyen de lier Chine et Corée du Sud, de s'assurer un allier de plus dans l'optique où la Corée du Nord tenterait la plus infime manœuvre. Et j'ai horreur qu'on se serve de moi, sans même me demander mon avis qui plus est. Si bien que je hais Jia Heng, ce fiancé qu'on m'a imposé. Ses manières me sortent littéralement par les yeux, de même que son visage qu'on pourrait pensé sorti du pinceau d'un peintre tant ses traits sont fins et distingués. Cette hypocrisie dont il fait preuve face à nos parents, alors qu'aucun de nous n'a envie de ce mariage. Je ne connais pas ses raisons, mais pour ma part, je n'ai pas la moindre envie de me retrouvée enchaînée à un homme que je n'ai pas, qui ne me rendra pas heureuse un seul instant. Sans compter que j'ai déjà offert mon cœur à un autre.

L'espace d'une fraction de seconde mon cœur se sert en pensant à cette autre partie de moi. Où est-il? Que fait-il? Est-ce qu'il pense à moi autant que je pense à lui? Est-ce qu'il va bien? Il me manque… Tout de lui me manque. Son air impartial, son caractère bougon, la petite étincelle d'amusement dans ses yeux sombres, la façon qu'il a d'éviter mes questions et de détourner mon attention, ses larges épaules qui me donne l'impression d'être une petite chose fragile qu'il faut protéger… Nos chamailleries, nos discussions, nos… Oui, même nos disputes me manquent, les mots blessant qu'on peut parfois s'envoyer au visage sans réellement le penser. D'instinct ma main se pose sur la chaîne que je porte en permanence et au bout de laquelle pendent deux petites plaques d'argent gravé… Les siennes, celles dont l'armée lui a fait cadeau  et qu'il m'a offert en me promettant de venir les récupérer à la fin de son service. Où que je sois, elles ne me quittent jamais, même si je n'ai pas toujours l'occasion de les porter. Elle me rapproche de lui et me permet de me souvenir d'où je viens.

Si je vie à Tokyo, mon père y a tenu pour que je – et je cite – "me rapproche de mon futur époux", c'est au pays du matin calme que j'ai vu le jour, à Séoul pour être exacte. Fille unique, je suis la seule descendante féminine d'une longue lignée d'homme politique remontant à la lointaine époque du roi Sejong le Grand, durant la période Joseon. Il faut dire que dans une famille n'ayant jamais eu que des garçons, ma petite frimousse rose a un peu fait tâche, mais contrairement à ce qu'on pourrait croire, mon père se vante souvent d'être le plus heureux des hommes et il aime dire qu'il ne m'aurait échangé contre un hérité mâle pour rien au monde. Je ne l'ai jamais vraiment cru, même si ça a toujours fait beaucoup de bien à mon cœur tendre. En faite, j'ai toujours été très proche de mon père. Peut-être pour m'excuser d'être ce que je suis, d'une certaine manière, même s'il ne m'a jamais rien reprocher. Non, il a été le père parfait, même si peux présent puisque la politique l'a longtemps tenu éloigner de sa famille. J'ai passé beaucoup de temps avec ma mère qui était une femme douce et aimante. Bien dans ma peau, j'ai toujours eu plus mal d'amis, certains plus sincères que d'autres, parce que la position de mon père à aussi eu le désavantage de m'attirer beaucoup d'amis hypocrites. Heureusement, je n'ai pas eu trop de mal pour faire le tri.

Mon enfance à Séoul à été relativement calme, même si comme tous les enfants j'ai fais des bêtises, toutefois j'ai rapidement du apprendre à me tenir correctement. Etre sage, sourire, se montrée respectueuse à la fois avec les aînés mais aussi avec leur famille. Même si je mourrais d'envie de courir rejoindre l'une ou l'autre de mes copines, j'ai du apprendre à me montrer disponible, diplomate, bien élevée en sommes. En contre partie, mes parents se sont toujours montrés généreux. J'ai eu droit aux plus beaux vêtements, à la meilleure école, aux plus merveilleux jouets. Tant que je faisais honneur à notre famille, j'obtenais tout ce que je voulais. En grandissant j'aurais pu devenir une garce, une de ses filles superficielle qui ne se sent puissante qu'en rabaissant ceux qu'elle juge lui être inférieur, mais la vie m'a appris qu'on est bien peut de chose. Je devais avoir sept ans quand je suis tombée malade. Une leucémie. Les séjours à l'hôpital se sont rapidement succéder et ce n'est que grâce à une greffe de moelle osseuse que je m'en suis sortie. C'est aussi grâce à ces séjours que j'ai commencé à aimé les docteurs. Comment ne pas aimer ceux qui ce démènent pour sauver des vies?

Malgré tout, la leçon déjà difficile ne s'est pas arrêter là. Au plus grand bonheur de notre famille, ma mère est tombée enceinte d'un fils cette fois. J'ai tout de suite été heureuse, malgré les mois plutôt difficile et la peur d'être reléguée au second plan, être grande sœur était un vrai bonheur. Cependant la vie peut être traite parfois. Ce qu'elle t'offre d'un côté, elle te le reprend de l'autre… Sans doute pour tenter de garder un équilibre constant, comme le yin et le yang. Un peu moins de deux mois avant d'accoucher, ma mère à fait une éclampsie. Ni elle, ni mon petit frère ne s'en sont sorti. Suite à ce tragique accident, mon père s'est plongé dans le travaille, un moyen comme un autre de tenter de faire face à sa peine. Les choses ont été un peu plus compliquées pour moi. Comment expliquer à une gamine de onze ans, que la grossesse de sa mère s'est mal passée et qu'elle ne la reverra plus jamais? Il m'a fallu de long mois pour réapprendre à vivre. Et si dans ma famille nous sommes des battants, je dois surtout remercier Myung Ae et son frère. Elle a été ce qui se rapproche le plus d'une meilleure amie et lui à été ma bouée de sauvetage. De sept ans mon aîné, il ne m'a jamais donné l'impression de n'être qu'une gamine. Il s'est montré d'une gentillesse sans limite, m'a réconforter un nombre incalculable de fois. Il a été présent quand mon père était absent, comme un grand frère, comme un ami. C'est naturellement qu'il est aussi devenu mon premier béguin, le plus important, celui qu'on n'oublie pas… Et pour ne pas l'oublier, je ne l'ai vraiment pas oublié.

Il a été "l'homme des premières fois". Première fois que j'ai fais le mur, premier vrai baiser, première sortie au ciné, première amour sincère tout simplement… même s'il s'est toujours trouvé beaucoup trop vieux pour moi, je n'ai jamais accepté qu'il s'éloigne de moi pour une raison aussi stupide que l'âge. Et je sais me montrer persuasive et obstinée quand je veux quelques choses. Et j'ai toujours su qu'il était tout ce que je désirais, seulement mon père à fini par l'apprendre et comme tous les pères, il a aussitôt refusé que je continue à le voir. L'excuse officielle à été qu'il était trop âgé pour moi, mais je sais que c'est surtout parce que sa famille n'était pas suffisamment fortunée, pas assez "noble" et importante. Malgré l'interdiction de mon père, j'ai continué à le voir, même après que je sois entrée à l'université. Si mon père n'a pas approuvé mon choix de petit ami, il n'a pas plus approuvé mon choix d'études. Il aurait préféré que je me dirige vers la politique comme lui et comme son père avant lui, mais j'ai toujours trouvé ça très ennuyeux pour ma part. Et après une lutte acharné, il a tout de même fini par me laissé choisir. Je suis donc entrée en première année de médecine à l'université de Séoul. Ça n'a pas forcément été une année facile, mais je m'en suis pas trop mal sortie.

Cependant, les choses ne vont jamais bien très longtemps dans ma vie.  Mon petit ami a fini par recevoir sa convocation pour le service militaire. Vingt et un mois séparé l'un de l'autre, excepté quelques rares permissions. La séparation à vraiment été difficile, douloureuse et pleine de larme pour ma part, mais il a promis de me revenir aussi rapidement que possible. On est resté en contact, par courrier, par téléphone… J'ai suivis chacun de ses déploiements ici et là, comptant le nombre de jours, de semaines, de mois qui nous séparaient encore. Et puis mon père à eu l'excellente idée de se servir de moi comme d'une monnaie d'échange. Sans même me demander mon avis, il m'a fiancée au fils cadet du premier ministre chinois, avec qui la Corée du Sud était en pourparler. Je n'ai rien eu à dire. Et comme un poids trop pesant dont on se débarrasse, il m'a envoyé à Tokyo, pour y rencontré mon fameux fiancé. Dire que j'ai quitté Séoul furieuse serait peu dire, encore aujourd'hui j'en veux à mon père plus que je n'en ai jamais voulu à personne. Et me voilà embarquée dans une bien drôle de situation, fiancé à homme dont je ne veux rien entendre et attendant le retour prochain de celui qui fais battre mon cœur. Non sérieusement, je dois être née sous une mauvaise étoile…

■ pseudo: Nana. ■ âge: 28 ans. ■ presence connexion: 4/7 en moyenne. ■ presence rp :  4/7 en moyenne. ■ Personnage inventé ou scénario: inventé. 

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<span class="botinsym">▲</span> <font color="#e98ab0">Wang Fei Fei - Fei [Miss A]</font> [u]»[/u] Kim Eun Gi