C’est enfin le week-end et je ne rêve que d’une chose fêté ça en bonne et due forme avec les potes, alcool et débauche y’a rien de mieux. Mais avant ça j’ai une chose importante à régler, cela fait une semaine que je tourne comme un lion en cage et que je vois plusieurs personnes tourner autour de Hoshi dans la cours et le suivre comme un toutou je ne sais ou pour faire je ne sais quoi. Maintenant que la semaine est terminée le fauve est libre…

Finissant mon emploi du temps par 4h de danse intensive, je décide de rentrer chez moi pour me doucher et enfilé une tenue assez sexy pour sortir. Enfin cela dépendra de la réponse de Hoshi, mais ça n’empêche en rien que je suis super bandant ce soir. Je mets mon habituel parfum qui a un effet de dingue sur mes conquêtes, aller savoir pourquoi…même moi je ne comprends pas ! Dans tous les cas, ça m’arrange !

Je laisse en plan mes affaires éparpiller chez moi et glisse mon portefeuille dans ma poche arrière de mon jean troué. Je prends également mon téléphone et mes clés de voiture direction les dortoirs de l’université. Une semaine, j’espère qu’il n’a pas fait de connerie. Je me sens déjà énerver de ce que j’ai vu cette semaine, ce n’est pas bon. Je soupire et conduis en me changeant les idées et chantant une chanson vue en cours.

Une fois sur place, j’entre dans les dortoirs cherchant silencieusement le n°5. Tout se ressemble ici, à croire que seul les chambres sont personnalisables…légèrement flippant, mais bon quand on n’a pas les moyens ou pas l’envie je suppose que c’est convenable. Je trouve enfin ma destination et au moment de frapper à la porte j’entends des rires, mais pas n’importe lesquels…celui de Hoshi et d’un autre homme…merde, me dite pas que…fait chié !

Peut-être aurais-je dû raccourcir le délai ? Non, mais merde il ne pouvait pas se retenir au moins aujourd’hui ! Quelle chienne ! Ça y est je suis énervé et je me mets à frapper à la porte d’un grave et un peu inquiétant ! Une fois dedans je le fou dehors ! Ce qui ne tarde pas à arriver !

Hoshi ouvre la porte et semble surpris de me voir, hé oui chéri apparemment il n’y avait que moi qui m’en souvenait. Putain, je fonce vers le second mec tranquillement posé sur le lit sans même adresser un mot ni même un regard a Hoshi. Je l’empoigne par le bras et le fou dehors en fermant la porte et la verrouillant. Hoshi lui n’a pas bouger et tant mieux car je l’empoigne pour le coller un peu durement contre le mur.

-Tu m’explique ? Même pas capable de te retenir une putain de semaine ! T’es vraiment une catin ! Je devrais peut-être de traiter de la même manière, qui sais, tu aimerais ça !

Mes mots sont rudes et involontaire, mais j’ai tellement la rage que s’il ne réagit pas je vais vraiment par faire quelque chose dont je m’en voudrais tout ma vie. Je tente quand même intérieurement de me calmer alors que mon regard reste fixer sur Hoshi.

 

Cette situation même non comprise m’avait rendu complètement fou, Jalousie ? Rage ? Peu importe, mais les deux cumulé n’était pas jolie à voir. Et me voilà tremblant de colère en train de cloué Hoshi au mur en attendant la moindre parcelle d’explication. Avais-je été trop con pour penser qu’il tiendrait une semaine pour moi ? Tch…peu importe, il ne risque pas d’être détacher du mur si la réponse ne me convient pas. Je vais tellement le faire mien qu’il en perdra la raison et n’acceptera plus aucun corps à part le mien.

Mon regard glacial se détache de celui apeuré de Hoshi alors qu’il tente de m’expliquer qu’il a tenu bon jusqu’à maintenant mais qu’il n’a pas été capable de se défendre ou de dire quoique ce soit face au mec qui était là un peu avant. Se défendre hein ? Comment aurait-il pu de toute façon dans cette tenue…il va me rendre fou ! Et par-dessus le marché il s’excuse, oui je suis méchant car je vois bien que ça le peine mais cette situation m’énerve sans savoir pourquoi.

-Tu ne sais pas te défendre ? Et dire non tu peux ? Ou encore crier ? Putain Hoshi t’es devenue une pute ou quoi ?

A mes mots mon poings par tout seul se réfugier dans le mur écorchant ma peau, mais la colère est tel que je ne ressens rien. Je me détache du mur et de Hoshi, le laissant pantelant contre celui-ci. Je fais les cents pas dans la chambre réfléchissant a tout ça, ça me dépasse.

-Et moi tu y à penser ? Ça t’amuse de me rendre fou ? Tch, ça doit être hilarant de se foutre de ma gueule ! N’est-ce pas Hoshi ?

Je reporte mon regard sur mon interlocuteur et me rapproche en mettant mes mains autour de sa nuque et caressant ses joues avec mes pousses. Mes mots son rude mais mes gestes sont à l’opposer totalement doux. Je n’arrive pas a lui faire du mal, je veux…je veux juste qu’il se reforge un putain de caractère.

-Et toi ? Que veux-tu maintenant ? Que je t’abandonne pour de bon ? Dis-le-moi !

Mon souffle n’est qu’un murmure et mon regard ne vacille pas, j’attends patiemment ses mots, savoir si cela me rendra définitivement fou ou au contraire sur une voie de la rédemption. Je ne me sentirais pas capable de l’abandonner, mon cœur en sortirait briser et dans ces cas-là ce n’est pas jolie à voir. La dernière fois, j’ai baiser tout ce qui passait sous la main sans la moindre gêne. Et je ne me préoccupais seulement de mon propre plaisir, c’était tellement facile de briser les autres lorsque l’on est soi-même en miette. Mais là tout est différent !

Chacun de ses mots me brisait de l’intérieur me foutant en pleins face mes erreurs du passé. Je fronçais les sourcils pour empêcher le remord de se montrer et aux larmes de monter, je devais rester fort devant lui sinon il risquait de s’effondrer trop brutalement. Ses mots étaient marqués comme au fer rouge et j’avais envie de cogner tous les connards qui lui était passer dessus, moi y compris !

Il s’excuse encore et toujours affichant une mine apeurée et se met à pleurer lorsque je le touche. Mon toucher doit le surprendre et cela ne le calme pas au contraire. Ne pouvant plus le regarder je le sers contre moi et l’enlace comme s’il était précieux : ferme mais avec douceur pour ne pas le briser.

-Ne te laisse plus faire, utilise tous les moyens pour plus être toucher par qui que ce soit ! Tous les coups sont permis et s’il persiste appelle moi ! Je lui referais le portrait pour toi !  

Je tentais un peu d’humour pour détendre l’atmosphère, mais les seuls mots qui sortent de sa bouche alors qu’il pleure encore et le fait qu’il ne veut pas que je l’abandonne. J’embrasse sa tempe et le sert encore un peu plus contre moi : l’abandonner ? Même s’il le voulait ce n’était pas dans mes plans, je l’ai dans la peau ce merdeux !  

-Toute cette merde est ma faute ! Si tu savais comme je regrette, pardonne-moi Hoshi ! Pour tout ! Je te redonnerais le sourire et une vie normal, mais promet moi d’arrêter toute cette merde, si tu sens que tu rechute viens me voir, mais pas le connard du coin ! Promets-le !  

On reste un moment comme ça, je le garde contre moi attendant qu’il se calme et observe sa chambre. Une chambre moyenne décorer comme tout étudiant le ferais, puis en voyant deux lit je me souviens qu’il est avec son frère. Je me décale un peu reposant mes mains sur ses joues et essuyant ses larmes. Je lui souris doucement et embrasse son front.

-Habille toi ! Si ton frère te voit comme ça et en larme il va penser que je t’ai violé !

Je m’écarte de lui et lui laisse de l’espace, je me tourne dos a lui pour lui laisser un peu d’intimité. Pas l’envie de le reluquer qui me manque mais je ne veux pas ressembler à tous ces chiens galeux. Je veux faire les choses bien cette fois, même si tout le monde croit au parfait connard que je suis, ça me va, mais pas aux yeux de Hoshi.