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 C'est mouillé

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 24 Sep - 22:39
Tenue Le temps était couvert, rien de bien méchant, la pluie n’était pas prévue. Tant mieux je n’avais pas pris de parapluie. En attendant j’avais bien évidemment pensé à mes clopes. Ça ce n’était pas nouveau. Je fumais comme un pompier, y’avait pas à dire. Dix-huit ans et déjà des poumons grillés. Je ne vivrais pas vieux. Merde faut bien crever d’une chose de toute façon. Alors je fumais tranquillement dans la cours de l’université. Les cours étaient finis. Ça me tuait. Ces cours me défoncé. Entre le boulot et ça, j’allais finir par devenir chèvre. Aussi con que les flics actuels. Quelle idée de devenir flic. J’avais suivis Tsubame. Parfois je me demande quelle idée m’avait piqué… L’amour me rendait con. Mais je l’aimais, vraiment beaucoup… C’était comme ça. Finissant ma clope, j’écrsais le mégot avant de le jeter dans la poubelle la plus près. Soupirant, j’enfouissais mes mains dans mes poches, avant d’entendre des cris. Du monde courait. Et voilà que des lycéens envahissaient l’université, pour ne pas changer. Les suivant du regard, je les vis bousculer un type qui… Tomba dans la fontaine. Outch. L’eau devait être froide. Non ? Fuyant sans même s’excuser, je les suivais du regard avant de venir vers le type qui se trouvait noyé dans l’eau. Enfin, non, se noyer dans une fontaine ça serait le comble. « Ça va ? Apparemment ils ont fui. » Dis-je en le regardant de haut en bas. « Pas trop froid ? Besoin de fringue ? » Il n’était peut-être pas dans les dortoirs… Alors forcément traverser Tokyo trempe, il allait chopper la mort. Tendant la main, je lui souris à peine pour l’aider à se relever et sortir de cette flotte. En plus elle semblait crade. Il allait chopper le botulisme ouais. Peut-être que je devrais fuir moi aussi.


Anonymous
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Ce message a été posté Sam 24 Sep - 23:46
S’il était bien une chose que les meubles et ornements de la riche résidence Hashimoto ne pouvaient combler, c’était le vide quasi-permanent que ressentait le fils unique de la famille. Il avait fière allure, se comportait comme le meilleur des successeurs et passait des heures à écouter les propos répétitifs de Hashimoto Seito, son père, mais il ne s’intéressait qu’au moment où il pourrait reprendre sa vie en main, devenir son propre chef et décider de ses fréquentations. Le reste du temps, à part Satoshi, il ne voyait personne ou presque. Il avait bien rencontré cette fille au cimetière, Yuzu au Ice Bar, mais il ne s’attardait que rarement sur ces personnes qui ne feraient sans doute que passer dans sa vie. Un autre destin l’attendait, en tant que leader des affaires Hashimoto. Il suffisait d’attendre le bon moment et de sauter sur l’occasion.

Aujourd’hui, comble du malheur, les nuages s’amoncelaient au-dessus de Tokyo et lui faisaient redouter l’orage. Installé à l’avant d’une salle de cours dans laquelle le professeur répétait inlassablement une notion qui avait déjà été vue l’année précédente, Yuto regardait par la fenêtre la masse sombre et inquiétante qui semblait peser sur la capitale nipponne, l’espoir d’un rayon de soleil au coin de l’esprit. Ses yeux se reportèrent sur les traits du professeur de droit lorsque celui-ci cessa ses rappels pour entamer un véritable morceau de matière.

À la sortie des cours, Yuto rassembla ses affaires et se dirigea vers la sortie, ne souhaitant nullement être surpris par une averse. Quand bien même on n’en avait pas fait l’annonce, il était fâcheusement pessimiste et ne sentait rien de bon dans cette atmosphère. Il devait rentrer. Et il le fit, même si sa destination était tout à fait différente de celle qu’il avait imaginée. Un groupe de lycéens. Une bousculade inopinée. La chute était inévitable, il se retrouva à moitié immergé dans l’eau de la fontaine. Par chance, il avait lâché son sac sous le coup de la surprise et avait pu se rattraper sur ses poignets, désormais endoloris.

« D’après toi ? » Demanda-t-il, plus sec qu’il ne l’aurait voulu, après s’être péniblement redressé en s’aidant de la main que lui tendait cet inconnu, alors qu’un souffle de vent lui rappelait à quel point il était désagréable d’être trempé jusqu’aux os. « Attend, avant les questions, on va rentrer. » Il grelotait malgré lui et ne souhaitait pas attraper la mort, alors il récupéra son sac qu’il tendit à l’autre étudiant. « Tiens ça, je dois retirer mon veston. » Au diable les costumes que lui imposait Seito. Il voulait simplement éviter une pneumonie.

Anonymous
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Ce message a été posté Mar 4 Oct - 11:33
Tenue Des farces il y en avait tous les jours. Ce n’était pas bien méchant, parfois ça l’était. Tout dépendait. En tout cas on était tous, un jour victime d’une farce. C’était comme ça. Aujourd’hui ça ne serait pas moi, non, beaucoup de monde me craignait pour oser me faire ça. Quoi que depuis le temps que je ne m’étais pas battu… Les gens devaient m’oublier un peu. Beaucoup de monde commencé à savoir que j’étais en couple avec une fille plus vieille que moi, pensant surement que je m’étais attendri. Pourtant pas du tout. Je continuais de me battre assez souvent, à l’extérieur de l’école. Mais j’avais simplement grandi. Ni plus ni moins. On évoluait tous de toute façon. On ne pouvait pas y échapper. Bref, y’en a un qui lui n’avait pas échappé à la flotte de la fontaine. Le pauvre. Bon, c’était un accident mais tout de même… Ce n’était pas drôle du tout. Pour lui. J’ai quand même ris un peu sur le coup. « D’après toi ? » Bon j’avais posé une question idiote, mais ce n’était pas une raison pour me répondre si sèchement non ? Mon sourcil gauche s’arquait sous ce ton employé alors que je le fixais sans trop de sentiment. Main toujours tendue, il s’en aida pour se redresser. Me lâchant, je secouais ma main trempe avant de l’essuyer sur mon jean l’air de rien. Avoir la main mouillée n’était pas forcément agréable. « Attend, avant les questions, on va rentrer. » « Hum, tu vis dans un des dortoirs de la royal ? » Demandai-je curieux. Parce que si c’était le cas, je n’avais pas besoin de le suivre… « Tiens ça, je dois retirer mon veston. » Mes yeux se baissèrent sur son sac qu’il me tendit. Ma langue claqua contre mon palais en même temps. « S’il te plait, merci, c’est pour les chiens ? » Mon ton était aussi sec et froid que le sien. « Je viens t’aider, la reconnaissance tu ne connais pas ? » J’attrapais son sac sèchement en le regardant sans dévier mon regard. Non, mais ça n’allait pas le faire. Il méritait bien d’être tombé dans la fontaine pour le coup. Il avait l’air con ma parole.


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Ce message a été posté Dim 9 Oct - 16:39
Qu’il était con, avec ses questions. L’envie de faire prendre sa place dans la fontaine à celui qui était venu l’aider traversa brièvement l’esprit de Yuto, mais il réalisa rapidement qu’il n’était pas assez fort pour l’y faire basculer. De plus, il avait bien trop froid pour s’y risquer : il ne souhaitait nullement rejoindre l’eau une seconde fois. La première suffisait amplement. À la place, il fronça les sourcils en entendant la question de celui qui se trouvait à ses côtés. Les dortoirs de la Royal ? Pour qui le prenait-on ? Il se pensait malgré lui supérieur aux autres, en raison de sa classe sociale et des revenus de son père. Être fils héritier du patron d’une si grande entreprise était à la fois un privilège et un supplice, il le réalisait chaque jour.

« Ai-je une tête à vivre dans un dortoir ? » Demanda-t-il, le ton suffisant, avant de réclamer son aide sans aucune forme de politesse. De quel droit se permettait-il de se comporter de cette manière ? « Pardon ? » Ses sourcils se froncèrent à ses mots et un rire mauvais se bloqua dans sa gorge. Sérieusement ? Il secoua doucement la tête et ferma les yeux. « C’est vrai, j’ai tendance à oublier à quel point c’est important, la politesse. » Son regard vint ensuite s’ancrer à celui de l’autre garçon, il arborait désormais un sourire arrogant. « Je tâcherai de m’en souvenir si quelque chose de grave vient à m’arriver. »

Il voulait bien être poli, souriant, faire semblant de s’intéresser aux conneries que quelqu’un lui racontait, mais il ne fallait pas exagérer. On venait de le faire basculer dans une fontaine, c’était amplement suffisant, non ? Il tendit alors la main pour récupérer son sac, attendant de voir ce que décidait l’autre garçon. « Mais si tu ne veux pas m’aider, je me débrouillerai. Merci. »

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 22 Oct - 20:07
Tenue « Ai-je une tête à vivre dans un dortoir ? » … Et moi alors ? Putain mais ce mec était un réel enfoiré. Je commençais vraiment à me dire que ces filles avaient bien fait de le pousser. Il méritait vraiment d’avoir été poussé dans la fontaine. On aurait dû lui jeter des boules de neige aussi. Ah mince ce n’est pas encore la période de neige. Quel dommage. « J’ai une tête à deviner la vie des gens ? » S’il voulait jouer au con, j’allais jouer au con moi aussi. Non mais, il était mal tombé là. Pour une fois que j’aide quelqu’un. Ça n’allait pas le faire. « Pardon ? » Quoi ? Qu’est-ce qu’il avait encore ? Je ne parlais pas assez bien japonais pour lui peut-être maintenant ? « C’est vrai, j’ai tendance à oublier à quel point c’est important, la politesse. »[/color] Il était sérieux ? Je me stoppais l’instant de quelques secondes pour le jauger. « Ok. T’es vraiment un connard toi. T’es comme ça avec tout le monde ? Au final, tu méritais vraiment de finir dans la fontaine mec. Si tu te crois Dieu. Je vais vite te faire redescendre sur terre moi. » Crachai-je d’un ton calme. J’allais lui faire goûter mes poings, il comprendra un peu. « Je tâcherai de m’en souvenir si quelque chose de grave vient à m’arriver. » Hautain. Vraiment. J’avais envie de lui faire bouffer mon pied et de lui refaire sa face d’hypocrite. Il m’énervait. Alors que j’étais simplement venu l’aider. Comme quoi, fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant. « Mais si tu ne veux pas m’aider, je me débrouillerai. Merci. » Je roulais des yeux en le regardant. Pire qu’une meuf en plus. Heureusement que Tsubame n’était pas comme ça. « Je veux bien t’aider. Mais un minimum de politesse, c’est la base. T’es agréable comme une porte de prison. Tu m’annoncerais que t’as pas d’amis, que ça me surprendrait pas putain. » Et j’étais sérieux. Je n’allais pas jouer mon faux cul pour lui. Il pouvait crever. Soupirant, je filais vers les dortoirs avant de pousser la porte pour me tourner vers lui. « Bon, tu te grouilles ou faut que je te tire par la peau du cul ? »


Anonymous
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Ce message a été posté Dim 23 Oct - 0:40
En d’autres circonstances, Yuto aurait pu se mettre à rire du ridicule de la situation. Il venait de tomber dans une fontaine, était totalement trempé et tremblotant, et on parvenait encore à lui faire des remarques sur son comportement. En tant que fils du directeur d’une grande entreprise, il s’estimait largement capable de juger de ce qu’il était bon de faire ou non. Ce type avait-il seulement idée de la sensation désagréable que lui donnaient les vêtements mouillés qu’il portait ? Il ne cherchait même plus à feindre la politesse devant une telle preuve de stupidité.

« Non, tu as raison. » Répondit-il, le ton moqueur.

Mais les choses ne s’arrêtèrent pas là, que du contraire, et c’est à un insulte bien trop ‘amusante’ qu’il fit face dans les secondes suivantes. Un connard ? Lui ? Cela devait provenir de la partie Hashimoto de son ADN. Ah, si seulement il avait pu échapper à ces gênes. Au lieu de répondre, il darda l’autre du regard, les lèvres pincées, l’air presque peiné par les propres qu’il venait de tenir, mais teinté d’une arrogance qui lui était propre, avant de reprendre la parole. Si Yuto s’énervait, c’était lui, le perdant, et il ne pouvait se le permettre.

« Excuse-moi du peu, mais je viens de tomber dans une fontaine. J’ai pas trop envie de rire. » Rétorqua-t-il avec sérieux. Pour qui le prenait-on ? Pour un joyeux optimiste qui se moquait d’être totalement trempé et sale ? Si c’était le cas, ce type se trompait lourdement. « Je suis pas ici pour me faire des amis, de toute façon. »

Compte tenu des agissements de son père, il était mieux de ne pas être trop entouré. Chaque personne était un potentiel moyen de pression, après tout. Il secoua la tête et poussa un soupir avant de s’avancer vers les dortoirs, à la suite de l’autre étudiant. Ce type allait certainement le détester, mais il n’était plus à ça près. En plus, il n’avait aucune envie de se faire des amis dans cette université. À quoi bon ? Un froncement de sourcils lui vint en observant les lieux.

«C'est possible de dormir ici? »

La vie en dortoir n'était certainement pas faite pour lui.

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 3 Nov - 19:06
Tenue « Non, tu as raison. » Bon. Ben voilà. Il avait la réponse au moins. Je n’étais pas un devin, chaman, ou dieu sait quoi. Je serais riche sinon à l’heure qu’il est. J’aurais joué au loto pour gagner le gros lot. Ni plus ni moins. Il avait l’air d’avoir vraiment un caractère de merde. Claquant ma langue contre mon palais, je ne répondis rien. De toute façon, je ne voyais pas pourquoi je devrais répondre à cette phrase. Qu’il médite un peu sur ses actes. Je ne sais pas. Parce qu’en plus de ça, il était fort désagréable. Genre vraiment quoi. Il en tenait une sacrée couche. « Excuse-moi du peu, mais je viens de tomber dans une fontaine. J’ai pas trop envie de rire. » Pas envie de rire, mais t’as bien envie d’envoyer chier ton monde, même ceux qui t’aident. Je le toisais du regard en contractant ma mâchoire. « Je suis pas ici pour me faire des amis, de toute façon. » Un bref rire étouffé s’échappa d’entre mes lèvres. Ça ne m’étonnait même pas. Il avait la gueule de l’emploi. C’était triste. Enfin, je disais ça, mais je n’avais pas beaucoup d’amis non plus. Alors je n’étais pas en position de juger. Mais ça, il ne le savait surement pas, alors je pouvais me le permettre voilà. « Ouais, ben sans te vexer hein. Ça se voit. » Un soupire, je détournais le regard en traçant ma route. On devait aller au dortoir, pour qu’il se sèche et tout. Il allait attraper la mort s’il restait trempé. Poussant la porte je l’attendais, parce qu’en prime de ça, il était aussi lent qu’une tortue. Ou un escargot, allez savoir. « C'est possible de dormir ici? » Est-ce que sa question était sérieuse ? Je soupirais silencieusement alors que je longeais le couloir. Putain de gosse de riche. Il méritait des claques. L’ignorant, allègrement, je filais dans mon dortoir. Entrant, j’enlevais les chaussures en le laissant entrer. On avait chacun notre chambre et notre salle de bains. Le salon et la cuisine étaient spacieux. Qu’est-ce qu’il voulait de plus ? Un penthouse ? « Comme tu peux le voir, on a chacun une chambre et un lit, deux places. Trois canapés, une grande télévision. Une grande cuisine. On vit bien. » Dis-je en filant vers ma propre chambre pour lui montrer la salle de bains, s’il le souhaitait. « File moi tes fringues. Je vais les mettre au sèche-linge. Oui, on a aussi cette modernité. » Je le prenais pour un con, histoire d’enfoncé le clou. Ouvrant mon placard, je sortis des fringues les posant sur mon lit. « De la marque. Tu n’auras pas l’air d’un pauvre. » Dis-je avant de quitter la chambre. « Je vais faire à manger, tu dois avoir grande faim. » Pouffant de rire, je l’abandonnais là. Putain de richouse de merde.


Anonymous
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Ce message a été posté Mer 9 Nov - 21:30
À l’université, le comportement de Yuto se rapprochait de celui de la pire ordure du monde. Il n’avait envie de sympathiser avec personne, ne souhaitait pas que se reproduise les événements qui l’avaient profondément marqué, lorsque son père avait décidé de s’en prendre à l’un de ses proches, tout simplement pour arriver à ses fins. Il détestait cet homme, ses méthodes, sa façon d’être et de penser. Malheureusement, il n’était capable de rien pour l’empêcher d’agir. Il n’était rien de plus qu’un pantin qui devait obéir à ses ordres, aussi néfastes qu’ils pouvaient être. Aujourd’hui, en plus, il était totalement trempé parce que des idiots l’avaient poussé dans la fontaine : il avait tous les droits d’être en colère. Ce type pouvait penser ce qu’il voulait, il s’en moquait bien.

Dans le dortoir, Yuto eut du mal à concevoir que des étudiants pouvaient y loger. Il était certes bien équipé, mais sa maison était bien plus luxueuse, bien mieux décorée et plus spacieuse que l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Son père ne lésinait sur rien, surtout pas lorsqu’il s’agissait de prouver au monde à quel point il était riche. Les Hashimoto devaient s’offrir le meilleur en toutes circonstances, même si cela coûtait un organe. Les habitudes, malheureusement, ne s’oubliaient pas aussi facilement.

« Oui, je vois. » Il leva les yeux en percevant l’ironie dans le ton de l’idiot qui lui parlait. Était-il sérieux ? « Incroyable. J’ignorais que l’école offrait ce genre de commodité à ses pensionnaires. » Ironisa-t-il à son tour, en se débarrassant de ses vêtements trempés pour les donner à son camarade. « Utilisez-vous les lycéens comme domestiques ? » Son ton était désormais moqueur, mais moins méchant. « Merci. »

Au moins, on ne lui reprocherait pas de ne rien apprendre. Il leva les yeux au ciel en entendant l’autre rire, se décida à s’approcher des vêtements pour les enfiler, jetant un regard à sa tenue avant de sourire un peu. Il s’y sentait tellement plus à l’aise que dans les costumes étouffants que lui demandait son père. Il détestait cette obligation d’être toujours tiré à quatre épingles.

« Ils viennent d’où ? » Demanda-t-il ensuite, avec une spontanéité qu’il trouvait presque troublante. « Je veux dire, le magasin. » Il ne trouvait pas la marque, mais ça l’intéressait.

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 12 Nov - 11:35
Tenue « Oui, je vois. Incroyable. J’ignorais que l’école offrait ce genre de commodité à ses pensionnaires. » Il croyait quoi ? Que la Royal, nous donnait un placard comme logement ? Comme pour Harry Potter vivant chez son oncle et sa tante ? N’importe quoi. On était à la royal, pas dans un établissement bon marché du coin de Bunkyo. Fallait peut-être qu’il sort de son monde le gars. Il était tellement perché, ou hautain, ou que sais-je encore… Mon dieu. Pas possible. « Etonnant hein. Venant de la Royal. » Ironique bien sûr. On savait tous que la Royal était pété de tunes. Voleur de riche, profiteur de pognon mais au moins on avait le service qui allait avec. Et heureusement bordel. « Utilisez-vous les lycéens comme domestiques ? » Le ton moqueur me fit froncer les sourcils. Ce n’était pas con comme idée tiens. Maintenant que j’étais étudiant, et plus lycéen, je pouvais abuser de mon statut pour faire des lycéens casse burnes des esclaves du dortoir. « Merci. » « Pas encore. M’enfin, c’est une idée à exploiter. Faut bien que les lycéens servent à quelque chose un peu. Déjà qu’ils enlaidissent l’établissement avec leur poussé d’acné là. » La gratuité. C’était bien mon domaine. Balancer, critiquer, me foutre de la gueule du monde. Je n’étais pas un ange, et je ne le deviendrai jamais. Même si Tsubame tentait de me rendre plus gentil et mignon. Ou que sais-je encore. Finissant par lui filer des fringues et me barrer avec les anciennes je les mis dans le sèche-linge, le programmant avant d’aller dans la cuisine pour voir ce qu’il y avait à manger. « Ils viennent d’où ? Je veux dire, le magasin. » Ouah. Il demandait même ça, sans pression. Qu’est-ce que j’en savais moi. C’était un cadeau. « J’sais pas, on me les a offert. Pourquoi ? Tu ne les portes pas si tu ne connais pas la marque ? » Je me foutais de lui en sortant les sashimis qui restaient de la veille. Lançant l’autocuiseur je mis assez de riz pour tout le monde. Histoire qu’il en reste pour ce soir. Sauf s’il mange comme un ogre l’autre. Fouillant dans le congélateur, je sortis de la viande avant de la mettre dans de l’eau brulante pour la décongeler rapidement. « Bon, sashimi, riz et viande. » Et si ça ne te va pas c’est pareil. Pensais-je sans le dire.


Anonymous
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Ce message a été posté Mar 15 Nov - 19:34
Yuto fermait facilement les yeux sur les bons points de l’université dans laquelle il étudiait. Elle n’était selon lui rien de plus qu’un nid à andouilles qui se prenaient pour de gros poissons et cherchaient à obtenir un rang dans une société qui ne voulait pas d’eux. Les Hashimoto étaient une exception, des personnes qui possédaient tout ce dont un homme pouvait rêver. C’est chose étaient mal acquises, peut-être, mais il n’en était pas moins riche, moins important, moins supérieur aux autres. Voilà l’œil dont il voyait les choses, les lunettes vertes au travers desquelles il percevait le monde qui l’entourait et qui l’empêchaient de comprendre à quel point il était ordinaire comparé à certains.

« Je ne m’intéresse pas plus que cela à l’école, pour être honnête. »

Les choses qu’offraient l’école ne l’intéressaient pas, même s’il savait qu’ils mettaient des bourses à disposition des étudiants les plus méritants. Il n’en avait pas besoin, mais il était persuadé que d’autres n’en faisaient rien de bon. L’absurdité de ce système ne cesserait jamais de l’étonner.

« Il n’y a pas de petit profit, après tout. »

Son sourire s’étira quelque peu, mais il le réprima assez rapidement. Ce n’était pas le moment de laisser retomber son masque. Il ne pouvait pas commencer à discuter normalement avec n’importe quel étudiant de cette université, comme il l’entendait : son père ne savait que trop bien comment profiter de ce genre d’occasions. Yuto ne pouvait se permettre de laisser une chance à Seito de faire du mal à qui que ce soit.

Mais les bonnes résolutions furent rapidement perdues quand il réalisa que les vêtements qu’il portait lui plaisaient. La normalité, du moins ce qu’elle pouvait être pour un fils de riche qui ne souhaitait pas étouffer dans un complet, l’attirait parfois beaucoup.

« Non, juste par curiosité. Ils me plaisent bien. Je ne peux pas ? »

S’approchant de l’étudiant, Yuto croisa les bras contre son torse. Ce type réalisait-il la chance qu’il avait de pouvoir vivre seul ? L’héritier l’enviait profondément. Aussi ne fit-il aucun commentaire à l’annonce de la nourriture.

« Dans quelle branche étudies-tu ? » Demanda-t-il finalement, incapable de trouver un sujet de conversation plus intéressant.

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