Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 damn, why didn't you call me sis' ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 6 Oct - 0:08
Damn, why didn't you call me sis' ?
Tenue •••  C’en était trop. Des semaines, des mois qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de sa sœur, Suki, la cadette, l’étudiante supposée sérieuse, et par conséquente un minimum responsable. Kiyumi était littéralement sur le point d’exploser, sans doute parce que c’était le troisième pot de glace qu’elle venait d’entamer pour essayer d’étouffer sa colère. En vain. Ça ne faisait que gonfler davantage son estomac et donc en même temps ses nerfs, qui menaçaient de lâcher à tout moment. Et elle n’avait pas de tendre animal pour l’aider à évacuer cet excès de rage. D’un geste rapide, elle attrapa son portable, absent de tout message ou appel, comme toujours, et regarda l’heure. Il n’était pas très tard, juste un début de soirée et elle rejetait l’idée de la passer à se goinfrer de parfums glacés juste parce que sa sœur n’était pas capable de donner signe de vie. Elle était sa sœur, zut à la fin, cela méritait un peu d’attention non ? Sans réfléchir davantage, Kiyumi alla expressément remettre son pot de glace au frigo, enfila un sweatshirt et des tennis. Sans talons. L’heure était grave, elle venait tout juste de décider qu’elle allait harceler sa sœur jusqu’à sa porte. Et qu’elle réveillerait tous les voisins si cette dernière refusait de lui ouvrir par-dessus le marché.

Les gens dans la rue avaient dû la prendre pour une folle, elle filait droit, yeux et sourcils froncés, vers son objectif. Ce qui fit qu’elle bouscula pas mal de passants sur son chemin et que ces derniers eurent beau se plaindre, ils ne reçurent qu’un regard noir terrible en réponse. Il ne fallait pas l’ennuyer, ce n’était pas le moment voilà tout, et une autre personne allait très vite s’en rendre compte. C’était à peine si elle regardait devant elle, si elle prêtait attention aux feux, elle se fit klaxonner plusieurs fois d’ailleurs. Ce serait le comble d’avoir un accident, seulement ce n’était pas sa préoccupation première. Heureusement pour elle, elle se souvenait assez bien de l’endroit où vivait Suki, parfois elle se disait qu’elle aurait dû l’obliger à cohabiter avec elle. Mais Kiyumi chérissait autant son indépendance et son train de vie tranquille que sa cadette. Sauf qu’elle ne faisait pas soudainement silence radio pour x raison en inquiétant tout son entourage, leur mère avait failli proposer de venir tant elle se faisait un sang d’encre, ce qui aurait été la cerise sur le gâteau. D’un geste sans modération, elle tambourina à la porte de la jeune femme, elle n’essaya même pas la manière douce. Et comme l’habitante des lieux tardait trop à son goût, elle se mit à hurler de suite.

« Suki Elena Aïko-Petrov, viens ici tout de suite !, scanda-t-elle sous le regard intrigué de quelques personnes se trouvant aux balcons avoisinant, je te préviens, Elena, si tu ne ramènes pas ton cul sur le paillasson maintenant, je réveille tout le quartier ! »

Au moins, elle était prévenue. Et en russe qui plus est.
© 2981 12289 0

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 6 Oct - 16:41
.you may think we're small, but we have a universe inside our minds.
  aiko-petrov, kiyumi & sayuki. --Elle zappe, sans vraiment s’attacher, s’intéresser à ce qu’il peut se passer à la télé, il n’y a rien d’intéressant, mise à part cet actualité qui fait mal. Elle bascule sa tête vers l’arrière et pousse un bon râle de désespoir, son regard se pose sur son loft, elle a encore l’ambiance d’été hors, l’été est terminé et a fait place à sa saison favorite. L’automne, d’ailleurs, elle a bien envie de se mettre dans cette ambiance cosy. Elle soupire, jette la télécommande à côté d’elle et récupère son macbook pro qu’elle pose sur ses jambes en tailleurs. Directement, elle cherche des inspirations sur tumblr, meilleure source d’inspiration de déco selon elle. Rapidement, elle repère quelques idées, quelques décorations qu’elle s’empresse de chercher dans les sites internet des magasins adéquates et si pour ça elle doit commander sur un site américain, elle le fera. Mais très vite, elle se perd sur cette plateforme, pire que twitter et se met à favorisé des postes de memes sur les animaux. Etrangement, elle se reconnait dans pas mal de ses images. Suki, c’est le genre de fille à pleurer lorsque la violence atteint l’homme mais à avoir le cœur brisé lorsque cela touche les animaux. Cela fait une heure qu’elle est sur twitter, passant d’idées déco aux animaux à la mode aux derniers groupes coréens. Ses doigts se retirent du clavier et elle lève les bras en l’air, s’étirant le plus loin possible, sentant au passage ses membres ankylosés. Elle se craque la nuque et pose son ordinateur sur la petite table basse pour prendre son iphone. Twitter et instagram.

Une soirée comme les autres, à rester à la maison. Les minutes s’écoulent, s’échappent de son emprise. La nuit est tombée et son ventre se met à gronder. Malheureusement, elle n’a plus grand-chose à manger et pour le coup, elle éprouve une énorme flemme de descendre surtout dans son accoutrement. Habillée de son onesie singe, elle se voit mal descendre de la sorte. Mais très vite ses plans sont chamboulés par une voie qu’elle reconnaîtrait même sourde. Kiyu. « .Suki Elena Aïko-Petrov, viens ici tout de suite ! » et à première vue, elle n’est vraiment pas contente. Parce que généralement, si l’aînée des Aiko-Petrov hurle leur nom en entier, les choses vont chauffer. Et c’est compréhensible. Un air inquiet sur le visage, Suki se lève en vitesse pour aller ouvrir à cette furie. « .je te préviens, Elena, si tu ne ramènes pas ton cul sur le paillasson maintenant, je réveille tout le quartier !» merde. Elle ouvre à la va vite, tombant nez-à-nez avec sa grande-sœur. « .pourquoi tu cries comme ça sérieux ? » s’exprime Suki dans leur langue maternelle. Elle passe sa tête dans le couloir et son regard tombe sur ses voisins, elle s’excuse rapidement avant de tirer sa furie de sœur dans son appartement. « .mais t’es une grande malade ma parole ! » lâche-t-elle en se tournant vers sa sœur, qu’elle n’a pas vue depuis quelques mois. « .tu m’as manqué ! » s’excuse-t-elle avec un sourire gêné.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 7 Oct - 19:59
Damn, why didn't you call me sis' ?
Tenue •••  La patience ne faisait pas partie des qualités d’une Kiyumi énervée, aussi avait-elle sans doute exagéré en s’en prenant directement à sa cadette sans lui laisser le temps de se manifester. Le fait était que Suki avait eu plus que le temps nécessaire pour répondre à ses messages et à ses appels, alors elle ne pouvait pas lui accorder une seconde de plus. C’était compréhensible, du moins de son point de vue, et sa colère ne retomba pas quand elle fit enfin face à celle qui l’avait mise dans un tel état. « Pourquoi tu cries comme ça sérieux ? ». C’en était trop. Les poings serrés, les dents crispées, Kiyumi était sur le point de s’emporter et même dans un tel excès de rage, elle ne le souhaitait pas particulièrement. Entre réprimander sa jeune sœur et déclencher l’apocalypse, il y avait une marge tout de même. « Elena, tu n’es pas en position de me reprocher quoi que ce soit et… ». Mais elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, la concernée l’avait déjà tirée de force à l’intérieur de son studio. Au moins, elle n’aurait pas à redoubler d’efforts pour s’y faire inviter, la menace des voisins avait dû suffire à la propriétaire des lieux pour dissimuler la furie venue lui rendre visite.

Pourtant, même si elle était entrée, Kiyumi n’en était pas moins hors d’elle. C’était sa conduite qui était à réprouver alors que Suki faisait l’autruche depuis des mois ? Elle devrait s’estimer heureuse que son aînée ne soit pas venue lui remettre les idées en place plus tôt et qu’elle ait réussi à dissuader leur mère de venir le faire elle-même ! « Mais t’es une grande malade ma parole ! ». Et encore elle n’avait rien vu, quand elle se mettait à déblatérer des reproches en russe, l’aînée des Aïko-Petrov pouvait se montrer particulièrement effrayante. L’attaquer sur l’absurdité de ses méthodes ne serait pas suffisant si Suki espérait se sortir du pétrin dans lequel elle se trouvait, il valait mieux pour elle qu’elle s’accroche et – surtout – qu’elle trouve une excellente raison pour justifier son comportement. « C’est moi qui suis malade ? Et toi, ça va pas de ne pas répondre quand on essaie de te joindre ?! T’as perdu l’esprit ma parole, ne pas donner de nouvelles pendant des mois ! Maman croit que tu as disparu et qu’on ne va plus te voir ! Comme Nikolaï ! ». Cela n’aurait pas été la première fois qu’un membre de la fratrie décide de couper les ponts avec le reste de la famille. Et simplement parce que Suki avait laissé penser que ç’aurait pu être le cas, Kiyumi lui en voulait amèrement. Elle ne voulait plus jamais revivre ce genre de séparation, jamais.

Il apparaissait cependant évident qu’elle ne pouvait pas résister totalement à la bouille attachante de sa cadette, elle la soupçonnait presque d’en jouer parfois, cette petite friponne. « Tu m’as manqué ! » qu’elle lui criait et aussi furieuse Kiyumi avait pu être, cela ne manqua pas de la toucher, car elle y tenait malgré à cette petite idiote qui n’avait pas fait attention à ses nombreuses tentatives pour la joindre. « Tu m’as manqué aussi Suki. J’étais inquiète, toute la famille d’ailleurs, parce que pour une raison que je ne trouve pas, tu as décidé de jouer les sourdes oreilles. Pourquoi tu ne nous a pas contactés Suki ? ». Le fait qu’elle l’appelle à nouveau pas son nom japonais pouvait sembler être une bonne chose concernant son état, néanmoins Kiyumi n’en démordrait pas. Elle voulait savoir ce qui justifiait toutes ces semaines d’inquiétude et d’appréhension, elle ne partirait pas sans cela.
© 2981 12289 0

♥:

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Mer 19 Oct - 21:29
.you may think we're small, but we have a universe inside our minds.
  aiko-petrov, kiyumi & sayuki. -- Une voix stridente résonne dans le couloir de son immeuble, instinctivement et au fond, elle savait déjà à qui appartenait cette voix. Se dépêchant d’ouvrir la porte, elle tombe nez-à-nez avec une véritable furie. Pour autant, ça ne lui fait ni chaud ni froid puisque ce n’est pas la première fois qu’elle s’attire les remontrances de son aînée et pour le coup, elle en connaissait la cause. Son absence. Cela faisait déjà pas mal de temps qu’elle n’avait plus prit contact avec les membres de sa famille, que ce soit avec ses sœurs ou avec ses parents, elle n’avait juste pas le temps, ce n’était pas tellement voulu –enfin, si quelques fois, elle n’avait simplement pas envie de parler mais apparemment cette absence n’avait pas été au goût des Aiko-Petrov. Elle fonce tête baissée lorsqu’elle lui demande pourquoi elle crie comme ça, à cette heure, sur son palier. « .Elena, tu n’es pas en position de me reprocher quoi que ce soit et… »Elle n’attend pas la fin de sa phrase, bien sûr qu’elle savait qu’elle n’était pas en position de parlementer mais c’était plus une question de courtoisie, qu’elle l’attire à l’intérieur de son appartement, s’excusant auprès des têtes curieuses et furieuse de ses voisins. Certes, elle avait des choses à lui reprocher mais l’art et la manière existe et être en froid avec ses voisins était la dernière chose qu’elle voulait si bien qu’elle lui lança un t’es malade presque sortit du cœur. Chose qui ne semble guère passer auprès de sa grande-sœur. « .C’est moi qui suis malade ? Et toi, ça va pas de ne pas répondre quand on essaie de te joindre ?! T’as perdu l’esprit ma parole, ne pas donner de nouvelles pendant des mois ! Maman croit que tu as disparu et qu’on ne va plus te voir ! Comme Nikolaï ! » la voilà, la vérité. Elle serre les dents à l’entente du nom de son grand-frère, perdu de vu depuis trop longtemps que le seul souvenir qui lui reste de son visage c’est cette photo qui date de plusieurs années, où il avait à peine quatorze ans. Elle roule des yeux, presque excédée par le drama que ça a causé. « .non mais faut arrêter un peu. tu sais très bien que maman est une vrai mère poule ! elle s’inquiète pour un rien ! » Suki soupire légèrement. Un petit sourire en coin, elle lui lâche un tu m’avais manqué qui fait bien son effet. Sa sœur redescend immédiatement ce qui a le don de faire sourire la jeune femme, elle savait toucher les points sensibles.

« .Tu m’as manqué aussi Suki. J’étais inquiète, toute la famille d’ailleurs, parce que pour une raison que je ne trouve pas, tu as décidé de jouer les sourdes oreilles. Pourquoi tu ne nous a pas contactés Suki ? » elle aussi, sait toucher là où ça fait mal. Suki, prise sur le fait, baisse la tête d’un air penaud. Elle hausse les épaules. « .il n’y a pas de raisons … c’est juste que je n’ai pas répondu aux appels parce que j’étais occupée, entre mes cours, mes problèmes au taff et puis mes shootings, comprend bien qu’il y a des moments où j’voulais être tranquille, malheureusement ça tombait aux moments de vos appels. et puis maman savait très bien que je n’avais pas disparu, elle croit que je ne l’ai pas vu me stalker sur instagram ?! » lâche-t-elle avec un petit rire, plusieurs fois sa mère avait aimé quelques-unes de ses photos. « .écoute, je suis pas nikolaï d’accord, j’vais pas partir du jour au lendemain, il m’arrive d’avoir des semaines très chargés comme en ce moment mais en aucun cas j’ai envie de couper les ponts avec la famille, faut que maman arrête d’être paranoïaque, oui certes, j’aurais pu envoyer des sms mais tu me connais, quand j’ai la flemme, j’ai la flemme. »


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 20 Oct - 16:20
Damn, why didn't you call me sis' ?
Tenue ••• Ses lèvres tremblaient toujours malgré elle quand elle se mettait à évoquer leur frère aîné car oui, même si techniquement Nikolaï n`était que leur demi-frère, Kiyumi ne le considérait pas moins comme un membre de la fratrie autant que ses deux petites sœurs adorées. Et ressasser le départ de ce dernier qui l’avait particulièrement affectée, bien plus que sa cadette, cela ne faisait aucun doute, n’était pas sans la submerger d’émotions. Elle ne comprenait toujours pas pourquoi il avait décidé de les laisser, ce qui avait pu le pousser à songer qu’il n’était pas le bienvenu parmi eux. Parfois elle se prenait à penser qu’il devait y avoir quelque chose qu’elle ignorait, mais en vérité, elle savait pertinemment qu’elle ne faisait que lui trouver des excuses alors qu’il les avait abandonnés, alors qu’elle était profondément attachée à lui. C’était son grand frère tout de même et il avait parfaitement joué ce rôle en la sauvant de la catastrophe et en prenant les coups à sa place. Alors pourquoi ? Eternelle question à laquelle elle n’aurait sans doute jamais de réponse. Mais cela expliquait pourquoi elle avait rejoint la panique de sa mère quand cette dernière avait établi un parallèle avec Suki. Elle était la première petite sœur que ses parents lui avaient donnée, elle ne supporterait pas qu’elle puisse les laisser elle aussi, elle ne s’en remettrait probablement jamais. Elle fronça les sourcils à l’écoute de l’argument de sa jeune sœur, il était vrai que la mère des Aiko-Petrov avait tendance à faire tout un plat de peu de choses, elle crisait même quand Kiyumi avait le malheur d’oublier de l’appeler un jour convenu. Cela n’excusait pas cependant l’absence de nouvelles dont la famille avait souffert, loin de là. « Peut-être mais sur ce coup-là, on a vraiment eu peur et tu n’as rien fait pour nous rassurer. Et s’il t’était arrivé quelque chose ? ». Elle ne le montrait peut-être pas mais en se rendant chez Suki, elle avait eu peur de ce qu’elle aurait pu trouver. Un logement vide, des traces de lutte, on entendait parfois toutes sortes d’horreur qui faisaient qu’un manque inhabituel de nouvelles pouvait se transformer en psychose des pires scénarios possible. Comment était-elle censée jouer joyeusement avec les enfants de la garderie après ?

« Il n’y a pas de raisons … c’est juste que je n’ai pas répondu aux appels parce que j’étais occupée, entre mes cours, mes problèmes au taff et puis mes shootings, comprend bien qu’il y a des moments où j’voulais être tranquille, malheureusement ça tombait aux moments de vos appels. Et puis maman savait très bien que je n’avais pas disparu, elle croit que je ne l’ai pas vu me stalker sur instagram ?! ». Kiyumi haussa les sourcils sous le coup de la surprise. Non pas que les raisons de Suki la surprenaient, loin de là, en écoutant sa plaidoirie, elle avait commencé à se détendre et à faire preuve de compréhension à son égard. Elle oubliait parfois que la cadette avait un emploi du temps bien chargé, tout le monde ne travaillait pas en dehors des cours, surtout à un tel niveau professionnel. C’était à se demander comment elle faisait pour réussir ses examens en parallèle, pour sa part, elle n’y serait sans doute jamais parvenue. Surtout pour des cours d’économie et de gestion, quelle horreur. Non, ce qui étonnait Kiyumi c’était que leur mère avait eu vent du compte Instagram de l’étudiante et qu’elle savait donc que tout allait bien et qu’il n’y avait pas de raison de s’alarmer. « Maman …, soupira-t-elle en levant les yeux au ciel, elle avait oublié de me mentionner ce petit détail. Rappelle-moi de lui passer un savon la prochaine fois que je l’ai au téléphone. Et je comprends Suki, vraiment, c’est juste que… Les antécédents sont pas encourageants sur ce point, avoua l’aînée avec un sourire triste. ». Il n’y avait rien à faire, le fantôme de leur frère planait au-dessus d’elle quoiqu’il arrive et Kiyumi n’arrivait pas à s’en détacher.

Elle passa sa main dans sa frange désordonnée en reniflant un peu bruyamment, elle se montrait rarement aussi fragilisée face à Suki ou à ses sœurs en général, elle voulait être forte pour elles, incarner l’aînée responsable et infaillible. Mais pour le coup c’était raté. « Ecoute, je suis pas Nikolaï d’accord, j’vais pas partir du jour au lendemain, il m’arrive d’avoir des semaines très chargés comme en ce moment mais en aucun cas j’ai envie de couper les ponts avec la famille, faut que maman arrête d’être paranoïaque, oui certes, j’aurais pu envoyer des sms mais tu me connais, quand j’ai la flemme, j’ai la flemme. ». Kiyumi laissa échapper un rire nerveux, c’était tellement propre à Suki de se laisser gagner par un élan de flemme. Elle lui fit une pichenette sur le front en faisant mine de pester en guise de réprimande, mais elle ne put résister plus longtemps à l’envie de la prendre dans ses bras pour lui faire un énorme câlin. Maintenant c’était elle la mère poule. Ne me refais plus jamais une peur pareille, lâcha-t-elle avec tendresse, tu n’imagines pas à quel point je me suis inquiétée, j’ai même failli te stalker à la sortie de ta fac pour riches. Mais j’avais pas non plus envie de te foutre la honte donc bon. Enfin, bref fais pas de conneries, la sermonna-t-elle en riant avant de se détacher de la cadette, sinon ça va, tu n’es pas trop surchargée ? ». A l’entente de tout ce qu’elle avait à faire, elle ne pouvait s’empêcher de se renseigner sur le sujet.
© 2981 12289 0

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 21 Oct - 17:25
.you may think we're small, but we have a universe inside our minds.
  aiko-petrov, kiyumi & sayuki. -- En voyant l’état dans lequel elle avait réussi à mettre son ainée, Suki se rendait compte qu’elle avait peut-être poussé le bouchon un peu trop loin. Si Kiyumi était remonté comme ça alors qu’en est-il de sa mère ou quand bien même de son père ? Sa jeune sœur, Ayumi ? Elle la voyait, sur le campus, mais elle faisait sa vie comme une grande. Alors devant sa recherche d’explications, Suki essayait de trouver les bons mots pour apaiser la fièvre de son aîné. « .Peut-être mais sur ce coup-là, on a vraiment eu peur et tu n’as rien fait pour nous rassurer. Et s’il t’était arrivé quelque chose ? » Une vraie petite maman, elle avait l’impression d’avoir sa mère en miniature, un sourire moqueur apparut rapidement sur ses lèvres avant de se fondre sur une attitude presque désabusée. Elle lui explique alors que ces derniers mois ont été on ne peut plus compliquer, entre ses cours où elle avait l’impression d ‘être largué, les retrouvailles avec son ex yûgi qu’elle se garda bien d’évoquer, ne voulant pas aggraver la situation, les problèmes aux travail et ses tournages et shooting, elle n’avait presque plus une minute à elle. Elle mit tout de même un point d’honneur à dire que sa mère suivait son activité sur instagram, ce qui a eu le don de surprendre Kiyumi. « .Maman lorsqu’elle prononça ce mot dans leur langue maternelle, Suki ne peut s’empêcher de ressentir un manque dans sa poitrine. Sa mère lui manquait, terriblement. .elle avait oublié de me mentionner ce petit détail. Rappelle-moi de lui passer un savon la prochaine fois que je l’ai au téléphone. Et je comprends Suki, vraiment, c’est juste que… Les antécédents sont pas encourageants sur ce point. » elle sourit légèrement avant de secouer la tête négativement, pas besoin de réprimander maman, elle est comme ça et ne changera probablement pas. Elle baisse la tête, un pincement au cœur lorsqu’elle évoque leur grand-frère.

Pour autant, Suki n’est pas comme Niko, elle ne sera jamais le genre d’enfant à abandonner sa famille –pour preuve, elle aide volontiers son père lorsqu’il a des problèmes. C’est trop la fille de son père pour qu’elle parte. Sa sœur laisse échapper un rire nerveux avant de lui donner une pichenette sur le front, elle grimace. Suki se frotte le front, une moue boudeuse sur le visage avant d’atterrir dans les bras de sa sœur. « .Ne me refais plus jamais une peur pareille, tu n’imagines pas à quel point je me suis inquiétée, j’ai même failli te stalker à la sortie de ta fac pour riches. Mais j’avais pas non plus envie de te foutre la honte donc bon. Enfin, bref fais pas de conneries. » Suki lève les yeux au ciel, amusée avant de se détacher de son étreinte. « .sinon ça va, tu n’es pas trop surchargée ? » Suki lève les bras en l’air et s’étire. Son ventre se mettant à gargouiller. Yeah, right, elle a faim. « .D’une, j’pourrais pas te promettre ça mais j’peux quand même essayer, de deux, j’fais des conneries quand j’veux, de trois, j’t’aurais bien TE foutre la honte devant ma fac de riches, de quatre, j’ai faim ! » elle pose ses mains sur ses hanches. « .et hors de question que j’sorte comme ça toute seule. » marmonne-t-elle plus pour elle que pour sa sœur avant de se volatiliser dans la chambre, à la recherche d’un de ses onesis avant de revenir en courant vers Kiyumi. « .tiens, enfile ça, faut qu’on aille à la supérette, j’ai la dalle et j’ai plus rien à manger ! » c’est l’inconvénient d’être aussi dans un dortoir, on oublie facilement qu’on a un frigo dans son appartement à remplir.


Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 21 Oct - 20:54
Damn, why didn't you call me sis' ?
Tenue ••• Sa sœur avait souvent de la pousser à bout, aussi bien dans le bon sens que dans le mauvais. Si elle était emplie de colère furieuse et d’inquiétude terrible, Kiyumi n’éprouvait désormais rien d’autre qu’une joie infinie de pouvoir serrer sa cadette contre elle. Les élans d’affection n’allaient pas forcément de soi entre elles, même si elle avait tendance à la couver, elle passait souvent son temps à se prendre la tête avec Suki, à se chamailler ou à déconner avec elle. Rarement elle lui montrait son attachement profond de manière aussi directe, quand bien même elle avait une fâcheuse tendance à materner ses jeunes sœurs. Il était vrai qu’elle se préoccupait un peu trop au sujet de ces dernières, qu’elle les couvait sans doute plus que nécessaire mais qu’y pouvait-elle ? Etre l’interlocutrice privilégiée de leur mère n’aidait pas non plus, cette dernière rabattait ses inquiétudes constamment sur elle, comme si Kiyumi était leur gardienne attitrée. Aussi dévouée et attachée était-elle à l’égard des plus jeunes de la fratrie, elle ne pouvait pas non plus passer sa vie à les suivre chaque fois qu’elles se déplaçaient, déjà parce qu’elle ne pouvait être à trois endroits différents à la fois, elle avait aussi ses emplois à conserver. Etait-ce parce qu’elle ne se plaignait pas assez de son côté sur l’énergie que cela lui demandait, parce qu’elle adorait ce qu’elle faisait ? Mystère. En tout cas, la prochaine fois qu’elle aurait leur mère, elle prendrait une attitude plus sévère à son encontre, peu importait que Suki juge que ce ne soit pas nécessaire. Ce n’était pas elle qui avait eu un lavage de cerveau à cause de la paranoïa maternelle. « D’une, j’pourrais pas te promettre ça mais j’peux quand même essayer, de deux, j’fais des conneries quand j’veux, de trois, j’t’aurais bien TE foutre la honte devant ma fac de riches, de quatre, j’ai faim ! ». L’aînée sourit malgré elle, ce n’était pas la réaction qu’elle espérait, mais elle était tellement typique de Suki et d’une certaine manière, c’était attendrissant. Un peu comme voir son enfant piquer une crise de colère pour des motifs qui lui paraissent plus que justifiés. « Très bien, alors je suis condamnée à ce que tu me fasses tourner en bourrique jusqu’à mes vieux jours, tu n’as vraiment pas de pitié pour ta pauvre grande sœur. », déclara-t-elle avec un faux air pathétique.

Dans le fond, cela pimentait sa vie aussi, elle serait bien triste si elle n’avait pas deux énergumènes desquels s’occuper quand elle n’avait rien de mieux à faire. Du moment qu’elles n’empiétaient sur son temps professionnel ou personnel, Kiyumi pouvait tout tolérer de leur part, bien qu’elle ait tendance à leur passer un savon à la moindre ligne franchie. « Et hors de question que j’sorte comme ça toute seule. ». Elle ne put s’empêcher d’arquer un sourcil d’incompréhension à l’entente de cette phrase. Qu’entendait sa cadette par là ? Ne la trouvait-elle pas suffisamment décontractée, elle qui n’avait pas même pris la peine de mettre ses talons fétiches ? Soit, ça ne rivalisait pas avec l’onesis singe de Suki mais elle ne s’attendait certainement à ce qu’elle l’imite ? Ah si. Kiyumi dévisagea l’accoutrement de girafe que lui tend la jeune femme, qui lui demande de l’enfiler pour sortir à la supérette. Au bout d’un long moment de silence gênant où Kiyumi jaugeait sa sœur pour voir si elle était sérieuse, elle se mit finalement à éclater de rire franchement. « Tu ne peux vraiment pas t’empêcher de jouer avec mes nerfs et mon amour propre hein ? Soit, je vais l’enfiler ta combinaison chelou, attends-moi, j’en ai pour cinq minutes. Et je te préviens, moi aussi j’ai la dalle et ce soir, on mange à tes frais mademoiselle la mannequin surchargée. ». Sur ces mots pleins de tendresse qu’elle ponctua en tirant la langue, elle alla joindre le geste à la parole et se vêtit du fameux onesis. Elle ne put réprimer un ricanement en se voyant dans le miroir et se mit à sauter joyeusement en prenant Suki par les épaules. « Allons nous remplir l’estomac et saboter notre dignité ! », dit-elle en passant le pas de la porte. C’était sa façon de résumer les choses.

© 2981 12289 0

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Jeu 3 Nov - 19:00
.you may think we're small, but we have a universe inside our minds.
  aiko-petrov, kiyumi & sayuki. -- Elles étaient comme ça les sœurs Aiko-Petrov ; toujours en train de se chamailler –enfin, la vérité serait : Kiyumi, toujours en train de rouspéter sur Suki et pourtant rien ni personne ne pouvait les séparer. Qu’importent les sujets fâcheux ou quoi, elles arrivaient toujours à en parler, percer l’abcès et avancer main dans la main. Il est vrai qu’elles ne s’entendaient pas sur bon nombres de sujets mais elles arrivaient toujours à compenser d’une autre façon. Honnêtement, sa sœur lui avait manqué, de parler avec elle, d’être à ses côtés et Suki se maudissait de s’être éloignée sans le vouloir. Se jurant intérieurement qu’elle ferait tout pour ne pas que cela arrive de nouveau, elle s’abandonne dans les bras de sa sœur volontiers. Suki n’est pas du genre très tactile pour autant, elle ne refusait jamais un câlin de son aînée. Elle faisait partie des rares personnes qui peuvent la toucher sans qu’elle ait envie de les rejeter. « .Très bien, alors je suis condamnée à ce que tu me fasses tourner en bourrique jusqu’à mes vieux jours, tu n’as vraiment pas de pitié pour ta pauvre grande sœur. » La jeune russe affiche un large sourire sur son visage de poupon avant de chantonner un « .jamaaaaais. c’est mon rôle, tu l’as signé bien malgré toi à ma naissance ! » Bien qu’elle aime sa sœur du plus profond de son cœur, elle se sépara non sans regret de sa sœur. Les effusions corporelles n’étaient pas son fort, un peu ça aller mais elle n’aimait pas les faire traîner en longueur.

Soudain, elle se souvient, elle a faim et sans réfléchir, elle jugea sa sœur bien trop habillée contrairement à elle avant d’aller chercher un accoutrement dans sa chambre digne de ce nom. Certaine qu’elle ne refuserait pas, Suki prit son magnifique onesie giraffe pour être assortie au sien. Elle lui ramène volontiers, lui tendant avec des cœurs dans les yeux. Elle n’avait pas le choix, elle n’allait tout de même pas se taper la honte toute seule. « .Tu ne peux vraiment pas t’empêcher de jouer avec mes nerfs et mon amour propre hein ? Soit, je vais l’enfiler ta combinaison chelou, attends-moi, j’en ai pour cinq minutes. Et je te préviens, moi aussi j’ai la dalle et ce soir, on mange à tes frais mademoiselle la mannequin surchargée. » son aînée quitte le salon pour aller se changer dans une autre pièce. Au passage, Suki put admirer le beau tirage de langue. Elle n’en démord pas et la russe commence à tourner sur elle-même dans une fausse valse, chantant le refrain de la chanson d’Edith Piaf, Je ne regrette rien. Parce que pour le coup, non, elle ne regrettait vraiment pas de voir sa sœur habillée de cette façon. Suki explose de rire lorsque sa sœur passe son bras autour de ses épaules. « . Allons-nous remplir l’estomac et saboter notre dignité ! » Elle hoche la tête, un bras tendu vers l’avant elle s’élance vers la porte. « .je suis tout à fait d’accord très chère ! » mais elle s’arrête en plein élan, faisant un demi-tour vers la cuisine. Elle revient quelques secondes plus tard, porte-monnaie et clé dans la main, elle s’avance à petit pas avec une moue faussement désolée sur le visage. « .j’avais pas pris mon argent ! » elle enfile ses stan smith original et rejoint sa sœur sur le pas de la porte, éteignant les lumières et la télé pour enfin fermer la porte.

Elle se retourne vers Kiyumi, fourrant son porte-monnaie dans la grande poche de son onesie et s’avance dans le couloir. « .bon, qu’est-ce que tu veux pour manger ? j’avais pensé à aller à la supérette pour aller chercher tout un tas de trucs, pas forcément diet parce que j’me sens d’humeur à manger n’importe quoi ! » elle était de bonne humeur ce soir et il est vrai que la présence de sa sœur y était pour beaucoup, ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas fait de soirée avec elle alors elle se devait de marquer fort.

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Lun 14 Nov - 21:02
Damn, why didn't you call me sis' ?
Tenue ••• S’il y avait bien une chose pour laquelle Suki était douée, c’était de pouvoir faire passer Kiyumi d’une émotion à l’autre dans un laps de temps infime, les gens pourraient la croire schizophrène à ce compte. Passer du rôle de la grande sœur sérieuse venue passer un savon à sa cadette au fait de se déguiser en girafe avait de quoi surprendre. Cependant, Suki avait raison, l’aînée de la fratrie avait signé pour cela depuis la naissance de sa sœur et elle ne comptait pas revenir là-dessus ne serait-ce que pour une seconde. Elle pouvait encore revoir ce beau jour, celui où elle était devenue cette figure responsable à un an à peine. Dès lors elle avait su qu’elle dorloterait cette petite chose qu’elle ne comprenait pas vraiment mais qu’elle avait identifié comme un être cher à son cœur, dont elle ne pourrait jamais vraiment être séparée. Si elle était venue, c’était aussi parce que Suki lui manquait, parce qu’elle avait eu envie de la voir à l’improviste parce qu’au fond, elle ne pouvait pas supporter de passer plusieurs mois sans la voir. Et ce, même si c’était pour se voir vêtir d’un accoutrement plus que ridicule et d’assister à une curieuse reprise d’une chanson française que la jeune femme ne connaissait pas. Sa sœur avait un grain mais ça, ce n’était pas nouveau non. « Tu comptes me rendre sourde pour que je ne te hurle plus dessus ? Ca ne marchera pas tu sais. », lança-t-elle d’un air taquin. L’interprétation de Suki n’avait rien de scandaleux mais c’était trop difficile de résister à la tentation de l’embêter. Elle passa sans plus de cérémonie son bras autour d’elle pour se diriger vers l’extérieur, être ridicule entre elles n’avait après tout pas de mérite. Le vrai défi commençait au-delà de cette porte d’entrée, évidemment.

Pourtant, Suki s’arrête en plein élan et tourne les talons sous le regard ébahi et incompréhensif de Kiyumi. Elle ne comptait pas l’abandonner hein ? Elle n’avait pas renoncé à sa fierté pour se voir moquée seule dans son coin, non, elle ne pouvait pas lui faire ça. Néanmoins, elle fut rassurée en voyant la cadette revenir, son porte-monnaie fièrement brandi dans la main. Ce n’était pas une mauvaise idée. « Bravo ! Je veux pas non plus passer pour une voleuse en plus d’une évadée de l’asile, ah les jeunes ! ». Sur ces mots, les deux jeunes filles sortent enfin du studio, prêtes à braver les regards emplis de jugement et de condescendance, les rires et les moqueries et la consternation des gens qu’elles allaient croiser. Ce n’était pas tous les jours qu’ils pouvaient s’offrir un tel spectacle et les enfants de la garderie se seraient sans doute rués sur Kiyumi s’ils avaient été là, et la feraient plier sous une avalanche de câlins. « Bon, qu’est-ce que tu veux pour manger ? J’avais pensé à aller à la supérette pour aller chercher tout un tas de trucs, pas forcément diet parce que j’me sens d’humeur à manger n’importe quoi ! ». Elle fut amusée par la proposition de Suki, décidément, elles étaient connectées, elle non plus n’avait pas envie de se lancer dans un plat végétarien en ce jour. On ne mangeait pas ça en regardant la télévision, voyons, des pots de glace et des paquets de chips convenaient tellement mieux pour cette activité. « Ça me va. On va sur place et on pioche dans ce qui nous fait envie ? Des cochonneries, du soda… Bref, tout ce qui n’est pas bon pour la ligne hein. On s’en fout, on sera quand même les plus belles ! », approuva Kiyumi en avançant avec entrain. La supérette n’était heureusement pas très loin car elles s’étaient déjà fait dévisager plusieurs fois en cinq minutes à peine, la classe. Kiyumi s’empara d’un panier, afin de s’approvisionner le plus possible. « Vas-y chère sœur, montre-moi le chemin des mets délicieux de rêve qui nous feront passer une soirée des plus exquises ! », déclara-t-elle sur un ton volontairement pompeux et exagéré, en parfait désaccord avec sa tenue. Elles n’allaient pas oublier cette soirée, c’était certain.
© 2981 12289 0

Anonymous
Invité
Invité
Ce message a été posté Ven 25 Nov - 19:25
.you may think we're small, but we have a universe inside our minds.
  aiko-petrov, kiyumi & sayuki. -- « .Tu comptes me rendre sourde pour que je ne te hurle plus dessus ? Ça ne marchera pas tu sais. » elle ne peut s’empêcher de rire. « .si ce n’est pas moi, peut-être yumi … m’enfin, tu sais, t’as déjà un pied dans la maison de retraite, alors bientôt tu le seras naturellement. » chantonne-t-elle à son attaque. Elle savait qu’elle poussait le bouchon trop loin, mais qui a dit que l’amour entre sœur était toujours rose ? Mensonge, l’amour entre sœurs est comme les couleurs de l’arc-en-ciel, de toutes les couleurs. « .Bravo ! Je veux pas non plus passer pour une voleuse en plus d’une évadée de l’asile, ah les jeunes ! » Elle reçoit son bras avec plaisir, tournant sa tête vers elle, lui tirant la langue avec une grimace pleine d’amour. « .ça t’irais bien n’empêche ! tu serais la plus sexy des évadées et des voleuses ! » elle adore la taquiner et le faire lui avait littéralement manqué. Sortant enfin de cet appartement, avec toutes les clés en mains pour passer une bonne soirée, elles sortent très vite de l’immeuble, se retrouvant enfin dans les rues nipponnes. L’air frais de la soirée n’a aucun effet sur l’épaisseur de cette combinaison qui a le don d’attirer de nombreux regards moqueurs. Un sourire un peu trop fière sur les lèvres. Après tout, il y en a bien qui font du cosplay, pourquoi elles ne pourraient pas sortir comme ça elles aussi ? En route, elle demande ce qu’elle veut manger, elle invite alors elle voulait faire les choses biens. « .Ça me va. On va sur place et on pioche dans ce qui nous fait envie ? Des cochonneries, du soda… Bref, tout ce qui n’est pas bon pour la ligne hein. On s’en fout, on sera quand même les plus belles ! » Heureuse de sa réponse, elle ne peut s’empêcher d’exclamer sa joie en tapant fort dans ses mains, attirant un peu plus les regards sur elle.

Une fois à l’intérieur de la supérette, Kiyumi s’empare d’un panier et Suki fait de même, sait-on jamais. « .Vas-y chère sœur, montre-moi le chemin des mets délicieux de rêve qui nous feront passer une soirée des plus exquises ! » Un sourire malicieux sur les lèvres, elle hoche la tête et lui fait signe de la suivre. Le premier rayon : gâteaux et bonbons. « .j’ai une de ses envies de sucrées ! » lance-t-elle, en s’emparant de plusieurs paquets de bonbons en tout genre, les jetant dans ce panier qui devient de plus en plus pesant. « .et de salé aussi ! » ajoute-t-elle à son geste, jetant des paquets de chips dedans. « .honnêtement, prend tout ce qui te fais envie, même les choses que tu te refusais avant ! » dit-elle en se tournant vers sa sœur, explosant de rire. « .j’vois que tu ne perds pas le nord ! » son panier était au même stade qu’elle. « .il nous faut des boissons, des glaces et … dit-elle, claquant sa langue contre son palais, faisant le bruit d’une capsule de bière qui se débouche. .j’ai envie de boire ce soir ! » et elle espérait bien que sa sœur la suive aussi, sur ce coup-là.

Contenu sponsorisé
Ce message a été posté
 

damn, why didn't you call me sis' ?

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» damn, what are you doing here. (pv)
» caleb - i got some damn bad intention
» roses are red, violets are blue, and damn, let me kiss you (w/ ryu)
» ash (+) call me ♪
» Moe - Call me
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Royal Private Schools ::  Memories, memories! ::  les archives du forum ::  Les RPS useless-