TENUE † Fin de semaine il me tardait de pouvoir me reposer. La semaine avait été longue. Pas énorme, peu d’élève s’étaient blessés ou autre, mais justement… Moins il y avait de venu à l’infirmerie et plus je m’ennuyais. Heureusement que je pouvais bouger, histoire de me dégourdir les jambes et de pouvoir voir du monde. Aller à la cafétéria était mon moment favori. Discuter avec les serveurs, lire le journal à disposition et autre. Boire un bon petit café tout en mangeant un pain melon. C’était l’histoire de ma vie. Travailler dans un établissement comme la Royal School me rappelait des souvenirs. Trop de souvenir même… Mais … J’étais contente d’avoir un travail. Je pouvais aisément remercier mon père pour le coup, oui. Pourtant, alors que j’étais assise sur une chaise haute, jambes croisés en train de siroter mon café c’est là que je la vis. Akio. S’il y avait bien une élève qui m’intriguait c’était bien elle ; Je ne devrais pas faire ça, au vu de ma profession mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui poser des questions dès que je la voyais. Elle était si jeune… En pleine croissance. Justement. En pleine croissance. Le coté nippon jouait beaucoup sur le côté androgyne. Mais… Hum. Buvant mon café d’un trait, je quittais la chaise avant de sortir du bâtiment. Dans la cours je marchais vite, à la limite de la course, faisant attention à ne pas tomber à cause de mes talons. Blouse d’infirmière sur le dos, je plongeais mes mains dans mes poches avant de finir à son nouveau. « Eh bonjour Sasaki-Chan. » Oui, elle n’allait pas être contente de me voir. « Comment tu vas ? Tu as finis les cours ? » Je passais mon bras autour de ses épaules en lui faisant un franc sourire. « Tu veux que Nee-chan reste avec toi ? »
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Ce message a été posté Dim 20 Nov - 0:12
Qu'est-ce tu'me veux ?
♠ Joy ♦ Uniforme féminin♣
Honnêtement, un jour de fin de semaine, mon quota d'endormissement augmente considérablement. Faut pas croire, il y a toute la fatigue de la semaine qui s'accumule alors faut bien que je rattrape quelque part. La nuit j'ai pas assez vu que je regarde des vidéos de Volley. J'avoue qu'on m'a un peu forcé mais voilà. Je les aime quand même ces enfants du club. Même si c'est pas des flèches. Surtout Hong Xian. En fait, y a limite que Hong Xian tellement ce mec me fatigue.
Bref, toujours est-il qu'il s'agit d'une énième de nos pauses et cette fois, il faut que j'aille me dégourdir les jambes. Je me lève de ma chaise en m'étirant comme je le peux. En vérité, la gymnastique a tellement sculpté mon corps que pour ressentir les bienfaits de l'étirement, je suis obligée d'aller très loin. Fichue souplesse. Surtout qu'aujourd'hui j'ai mis l'uniforme féminin. Je suis censée faire un tant soit peu attention même si j'ai pas l'habitude. Shame on me.
Une fois descendu tous ces escaliers, je sors dans la cour et marche tranquillement. Honnêtement, je suis tellement bien que peu de choses pourraient enlever le sourire que j'ai sur les lèvres. ►Euh bonjour Sasaki-Chan.
Dites moi que c'est une blague. Je tourne la tête, un air légèrement horrifié sur le visage. Par tous les esprits de cette planète, pourquoi cette diablesse d'infirmière est-elle là ? Si il y a bien une personne que je ne veux pas voir c'est bien elle. Elle est bien trop étrange et ses questions sont bien perturbantes.
►Comment ça va ? Tu as fini les cours ?
Je veux même pas lui parler, limite je veux fuir. C'est pour ça que j'accélère le pas avec une grimace. Mais cette femme maléfique m'arrête en encerclant mes épaules de son bras. Madame, please, arrêtez, c'est vraiment chelou.
►Tu veux que Nee-chan reste avec toi ?
Non merci. Vraiment, je veux pas. Je tire une tronche pas possible avant de me tourner vers elle. Je veux partir s'il vous plaît.
►Non... Vraiment... Sans façon. Je vais peut-être aller travailler, hein.
Allez ! Faites qu'elle parte, qu'elle me laisse. Si je pars en courant, je suis certaine qu'elle va me suivre. Je vous jure, c'est une folle !
TENUE † J’étais de nature curieuse, ce n’était pas nouveau. Et puis je n’étais qu’une femme, alors forcément… Je ne me cachais pas de ma nature. J’assumais ma curiosité. A mes yeux, la curiosité, n’est pas un défaut, si elle est bien utilisé, et non pas utilisé pour faire le mal. Je n’étais pas une fille mauvaise, au contraire. Je suis très gentille, je profite de la vie. Tout simplement. Et quand quelque chose me tracasse et me rend curieuse et bien je creuse, tout simplement. N’est-ce pas normal ? J’admirais tout de même, ceux qui ne se montraient pas curieux… Pourquoi ? Parce que franchement… Non vraiment c’est bizarre… Ne pas savoir, moi ça me rongeait presque de l’intérieur. En quelque sorte quoi… Et puis, ma curiosité, revenait au galop, alors que je tombe sur Akio. Très intéressant comme sujet de curiosité oui. Je parlais d’elle, comme si je parlais d’un rat de laboratoire. N’importe quoi. Ca ne va plus Joy là. « Non... Vraiment... Sans façon. Je vais peut-être aller travailler, hein. » Soupirant, je levais les yeux au ciel, avant d’enfouir mes mains dans les poches de ma blouse. « Travailler ? Tu travailles dans quoi exactement ? » Bah oui, j’étais curieuse, je voulais savoir ça aussi. « Tu dois porter une tenue à ton travaille ? Jupe ? Pantalon ? » Demandai-je en souriant en coin. Je restais collée à elle, la suivant s’il le fallait. Je ne comptais pas abandonner si vite. Non. Je ne m’appellerai plus Joy dans ce cas-là. Me postant devant elle je clignais des yeux, avant de la forcer à se stopper, plus ou moins. « T’es si pressée que ça ? Même pas le temps de papoter un peu avec moi ? » Je fis une faible moue, comme contrarié, pour l’amadouer un peu. Si seulement ça pouvait marcher.
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Ce message a été posté Lun 2 Jan - 17:12
Qu'est-ce tu'me veux ?
♠ Joy ♦ Uniforme féminin♣
Pour tout vous dire, ce n'est pas la première fois que cette femme m'aborde. Hélas pour moi, elle est plutôt curieuse et insistante. Il a fallu qu'elle découvre mes habitudes pour se mettre en tête de me questionner. Est-ce que je veux me faire questionner moi ? Pas le moins du monde. Cette femme est bien trop flippante pour que je le fasse. Je préfère donc fuir comme une lâche parce que de toute manière, rien ne fonctionne avec elle. Et là, j'ai bien envie de prendre mes jambes à mon cou.
Cette femme est bien trop étrange. Voilà que, les mains dans les poches, elle me pose des questions sur un soi-disant travail. Quand est-ce que j'ai parlé de travail moi ? Non mais honnêtement, c'est pas moi qu'on verra travailler. Elle a rien compris cette pauvre dame. Je suis tellement perturbée que je me fais surprendre lorsqu'elle se place devant moi pour m'arrêter.
►Excusez-moi, vous n'avez pas du bien comprendre Watanabe-san, je parlais d'aller travailler à la bibliothèque. Vous savez, les études, tout ça, il faut que je révise. Dans le calme.
J'aimerai que la discussion soit sans appel. Qu'elle se termine là et qu'on me laisse en paix. Mais je commence à cerner cette femme et je sais qu'elle ne va pas me lâcher. Et il est hors de question qu'elle vienne dans ma classe, j'ai pas envie qu'elle dévoile ça à tout le monde. Suffit juste que j'imagine la tête de Kang si il comprend que mon petit frère n'est que le fruit d'un mensonge pour prendre peur. Non, il faut que je trouve le courage de l'affronter maintenant. Même si ça doit me prendre toute ma pause.
►Sincèrement, pourquoi me poursuivez-vous à chaque fois que vous me voyez ? Qu'est-ce que je représente à vos yeux ? Un simple objet d'étude des mœurs humaines ? Vous savez, si j'avais voulu ça, j'aurai dévoilé mon activité à toute la section psychologie de l'université.
Vraiment. Je suis épuisée de tout cela. Je ne mérite pas de supporter toute cette galère.
TENUE † « Excusez-moi, vous n'avez pas du bien comprendre Watanabe-san, je parlais d'aller travailler à la bibliothèque. Vous savez, les études, tout ça, il faut que je révise. Dans le calme. » Oh, elle parlait d’aller étudier, pas travailler. Pour moi travailler, ça voulait dire travailler quoi. Pas étudier, bon on n’avait pas la même notion du mot travailler, mais ce n’est pas grave, nous n’avions pas le même âge alors ça pouvait se comprendre aussi. « Ça peut attendre, je peux t’accompagner jusqu’à la bibliothèque aussi. Ce n’est pas réellement un souci tu sais. » J’insistais un peu trop, je le savais parfaitement. Et je savais que ça n’allait pas lui plaire, mais quand j’étais piquée par la curiosité, pas de ma faute, je ne lâchais pas l’affaire avec facilité. Bien au contraire. « Sincèrement, pourquoi me poursuivez-vous à chaque fois que vous me voyez ? Qu'est-ce que je représente à vos yeux ? Un simple objet d'étude des mœurs humaines ? Vous savez, si j'avais voulu ça, j'aurai dévoilé mon activité à toute la section psychologie de l'université. » J’haussais les épaules avant de croiser les bras sous ma poitrine. « Tu n’es pas un objet d’étude, loin de là, je ne suis qu’infirmière, pas médecin chercheur, ou dieu sait quoi. » Autant être franche, c’était la stricte vérité. « Mais j’ai juste envie d’en apprendre plus sur toi. Je sais ce que tu caches. » Bon je n’ai que des suppositions. Rien de concret, mais… Je voulais juste… Je ne sais pas ? savoir la vérité ? Et ne plus me poser un tas de question. « Mais je suppose que tu voudras jamais m’en parler ? Tu sembles fermé sur le sujet de toute façon. Ce que je peux comprendre. » Oui, c’était pas le genre de discussion qu’on avait avec n’importe qui et avec aisance non plus.
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Ce message a été posté Mar 24 Jan - 15:49
Qu'est-ce tu'me veux ?
♠ Joy ♦ Uniforme féminin♣
Plus je suis en face d'elle, plus je me crispe. Comment suis-je censée faire face à ça ? Me montrer impolie, là n'est pas le problème, mais les conséquences qui pourraient en découler seraient regrettables. Ma mère se moque bien de mes notes ou des effractions que je commets. Par contre, si elle venait à apprendre que j'ai manqué de respect à un ou une de mes aîné.e.s, elle me tomberait dessus immédiatement. Et sans aucun doute, je peux affirmer que ce sera la fin. Ma mère est plutôt directe sur ce genre de chose. Enfin bref. Cette femme est un vrai vautour et juste sa dernière phrase me donne envie de l'attaquer dans son propre jeu. Elle croit que je ne lui dirai rien ? Elle pense que je préfère me faire courser par une infirmière en quête d'infos malsaines chaque fois qu'elle est là ? Qu'elle se détrompe, il arrive que Sasaki Akio se révèle pleine de surprises.
Avec un petit sourire, je m'approche d'elle, tout en ayant une distance de sécurité. Disons que je peux lui parler sans élever la voix et donc, sans aucun risque que l'on m'entende.
►Ce que je cache ? À votre avis, pourquoi je le cache ? Le travestissement n'est pas bien vu dans notre société. Peu d'androgynes s'amusent à cela, à par quelques célébrités et cosplayeurs. C'est une activité peu commune tout de même, surtout pour quelqu'un de mon âge.
En soupirant, je passe une main dans mes cheveux avant de hausser les épaules.
►Enfin bon, je ne me passerai pas de cela sous prétexte que ce n'est pas "naturel" ou quoi. J'aime tromper les gens avec mon apparence. Les faire douter. C'est amusant. Mais dites moi, maintenant que vous savez ça, vous allez me laisser tranquille ?
Ce serait un rêve tant espéré. En tout cas, j'espère avoir marqué des points. Peut-être que la surprise lui fera lâcher l'affaire.
TENUE † « Ce que je cache ? À votre avis, pourquoi je le cache ? Le travestissement n'est pas bien vu dans notre société. Peu d'androgynes s'amusent à cela, à par quelques célébrités et cosplayeurs. C'est une activité peu commune tout de même, surtout pour quelqu'un de mon âge. » Elle marquait un point. Mais je trouvais ça triste dans un sens qu’elle ne cache. Je veux dire… Ce n’est pas en se cachant qu’on fait avancer les choses. Dans plusieurs pays, il y avait eu des progrès concernant le mariage homosexuel par exemple. Alors il fallait que ça continue, et qu’ils puissent s’afficher, et en parler librement sans aucun souci. Je suis pour ce genre de chose. Mais j’étais bien plus âgée, alors peut-être que ça y jouait ? Je ne saurais réellement y répondre. Mais avec l’âge on devient plus mûr c’est sûr et certains. « Enfin bon, je ne me passerai pas de cela sous prétexte que ce n'est pas "naturel" ou quoi. J'aime tromper les gens avec mon apparence. Les faire douter. C'est amusant. Mais dites moi, maintenant que vous savez ça, vous allez me laisser tranquille ? » Je roulais des yeux avant de rire doucement. Elle était tout de même drôle comme fille. « Bon, c’est sûr, que ce pays, n’est pas très ouvert sur ça, alors qu’il fait pire… Mais ce pays est étrange. On vit dans un pays plus qu’étrange. Si je n’étais pas japonaise, je ne comprendrais sûrement pas le pays. Mais soit. » dis-je en pinçant mes lèvres. Bon, ça s’était un autre débat, on n’allait pas faire ce genre de chose ici ni maintenant. « Mais bon, au contraire, je pense que si c’était bien plus assumé, peut-être que ça ferait évoluer le pays. On peut toujours espérer non ? Ce n’est pas en ne faisant rien qu’on peut avoir quelque chose. » Ajoutai-je sans non plus lui faire la morale. « Mais dis-moi, tu me détestes tant que ça ? C’est parce que je te suis ? »
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Ce message a été posté Dim 26 Mar - 18:26
▼Joy▲Uniforme féminin▼ Lâche moi Parfois, je me demande d'où viennent tous les individus de cet établissement. Parce que certains me font peur à des moments. Comment dire, entre ceux qui rackettent plus petit que soit, ceux qui m'envoient faire des trucs chelous dans les toilettes pour hommes et ceux qui me parlent de politique en plein milieu d'une cour, Gad, je suis tombée chez les fous. Surtout que la politique, j'en entends suffisamment parler à la maison pour pas recevoir une nouvelle dose au lycée. Je soupire ostensiblement et glisse mes mains dans les poches de la veste d'uniforme. J'espère qu'elle va vite me laisser parce qu'elle commence à m'agacer. Cependant, sa dernière phrase me stoppe et m'interpelle. Qu'est-ce qu'elle raconte ? C'est une adulte voyons, pourquoi agit-elle comme cela.
Balbutiante, je tente de trouver les mots justes.
►Euh, et bien. Je ne pense pas vous détester mais à vrai dire, vous me poursuivez avec vos questions à chaque fois que vous me voyez. Et devant tout le monde en plus.
Je soupire et écarte les bras en signe d'impuissance. Je ne sais vraiment pas quoi lui dire.
►Peut-être que si vous étiez plus discrètes avec vos requêtes, je vous apprécierais un peu plus. Mais si vous parlez de mon habitude devant tout le monde, je vais pas vous porter dans mon coeur.
Le travestissement c'est mon petit secret, la petite chose que je garde inscrite au fond de moi, sans le dévoiler à personne. Du moins, pas à la masse. Je n'ai pas envie qu'on vienne m'embêter avec ça, me harceler ou quoi. C'est une activité là pour me détendre et me faire rire, je ne veux pas que cela se change en calvaire.
►Alors ? Vous allez me laisser tranquille ou pas ?
J'ai changé de code en plein milieu, sorry D: mais je trouvais ça illisible et mon but n'est pas de tuer les yeux :')
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Ce message a été posté Mar 28 Mar - 16:05
TENUE † « Euh, et bien. Je ne pense pas vous détester mais à vrai dire, vous me poursuivez avec vos questions à chaque fois que vous me voyez. Et devant tout le monde en plus. » Bon. Elle marquait un point, je faisais ça en public, ce n’est pas forcément la meilleure des choses à faire. Je l’avoue, mea culpa, j’avais foiré pour le coup. Même quand on est adulte, on est un peu stupide en fait. [color:d558=#lawngreen]« Peut-être que si vous étiez plus discrètes avec vos requêtes, je vous apprécierais un peu plus. Mais si vous parlez de mon habitude devant tout le monde, je vais pas vous porter dans mon coeur. » Je me mordillais les lèvres. Elle avait tout à fait raison oui. Bon. Je devrais faire attention la prochaine fois. Oui, oui, la prochaine fois. Je l’aimais bien moi, je n’allais pas la laisser tranquille comme ça. Elle avait besoin d’avoir des amis, et quoi de mieux que d’avoir une infirmière pour amie ? Hein ? Ce n’est pas le top tout ça ? « Alors ? Vous allez me laisser tranquille ou pas ? » « Hein ? » Je clignais des yeux avant de secouer la tête. « Ah oui. Euh, enfin, non. » Dis-je avant de rire de moi-même. Je passais une main dans mes cheveux avant de la regarder de haut en bas. « Ok, désolée, j’ai pas été des plus discrète, je promets que je le serai d’avantage. Je ne compte pas ébruiter ton secret partout dans la ville non plus. » Et c’était sincère, elle pouvait parfaitement me faire confiance. Je me rapprochais un peu d’elle avant de racler ma gorge. « Mais je veux en apprendre plus. Pourquoi, qu’est-ce que tu fais une fois… Tu sais quoi, tout ça. Disons que le sujet me fascine un peu. Bon je suis très open mind… » Plus open mind que moi, tu meurs. Si elle savait tout mon parcours, et tout ce que j’ai fait dans ma vie. Non, bon on va éviter de lui dire ça, c’est qu’une gosse, hum.
Spoiler:
T'inquiète pas ça me dérange pas XD
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Ce message a été posté Lun 3 Avr - 13:26
▼Joy▲Uniforme féminin▼ Laisse moi Finalement, c'est peine perdue. On croit qu'on est enfin débarrassé mais non, toujours, cela revient à la charge. La vie est un peu une pute de m'envoyer cette infirmière chaque minute de ma vie. Je pensais qu'elle allait au moins arrêter pour aujourd'hui, qu'elle ne pousserait pas plus loin et qu'elle partirait, sans demander son reste. Grossière erreur, cette femme est un pot de colle, une limace, une sangsue. Jamais elle ne vous lâche et serait même capable -ne mâchons pas nos mots- de vous suivre jusqu'à chez vous. Par tous les dieux de ce monde, que suis-je censée faire ?
Je soupire et me passe une main dans les cheveux. Ses questions n'ont pas vraiment de sens pour moi qui ait l'habitude de cette activité. Je ne sais pas ce qu'elle imagine mais ça m'a l'air bien étrange.
►Je ne fais rien de particulier, je dois vous avouer. Je revêts juste le rôle d'Hikaru mon "petit frère" pour éviter d'être découverte. Sinon, en soi, rien ne change. Je m'amuse juste de voir des gens se tromper sur mon identité.
Certains diront de moi que je suis une hypocrite de tromper ainsi et de laisser des filles se confesser à moi, pourtant, je ne pense pas que je fais quelque chose de méchant. Je n'ai accepté aucune demande et annoncer aux filles qu'elles sont tombées amoureuses d'une personne du même sexe, pas sûr que cela passe très bien. Et puis, cela ne leur fait pas mal d'être trompé ainsi. Je ne les blesse pas, je m'amuse. C'est tout. Et puis bon, Hikaru est attachant et même si cela fait peu de temps que je lui ai trouvé un nom, je l'aime déjà. C'est un autre moi, une version masculine pas virile pour deux sous.
TENUE † « Je ne fais rien de particulier, je dois vous avouer. Je revêts juste le rôle d'Hikaru mon "petit frère" pour éviter d'être découverte. Sinon, en soi, rien ne change. Je m'amuse juste de voir des gens se tromper sur mon identité. » Donc, elle s’amusait de la réaction des gens ? Est-ce si plaisant que ça ? Je me demande bien. Je devrais peut-être m’y mettre pour voir ce que ça fait, mais c’est loin d’être mon délire, donc je ne serais pas ce genre de fille à me déguiser en mec. Sauf peut-être pour une soirée déguisée, ou autre, pour le fun, mais ça s’arrête là. « N'allez pas vous imaginer des choses, cette activité n'a rien d'exceptionnelle. Et je n'ai, en vérité, pas grand chose à vous en dire. » J’hochais la tête avant de m’avancer un peu plus vers elle, mains dans les poches, je la regardais avant de tourner le regard autour de nous, pour voir si on nous écoutait ou quoi, mais il n’y avait personne d’autres autour de nous. « Une dernière question, et je te laisse aller travailler. » Dis-je sincèrement. Car je n’allais pas non plus la monopoliser cent ans, alors qu’elle doit travailler. « Tu es de quel bord ? » Bon, peut-être que ma question n’est pas si précise et compréhensible que ça… « Je veux dire. Tu aimes les garçons ou les filles ? Ou au final, c’est juste qu’un délire et tu aimes les hommes ? » Ce n’était pas une tare d’aimer les filles. J’étais la mieux placer pour la comprendre. Je sortais autant avec des hommes que des femmes donc bon. Ce n’est pas moi que ça choquerait. Bon, elle n’était pas censée le savoir, ça par contre. J’avais moi aussi mon petit jardin secret. Comme tout le monde.
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Ce message a été posté Mar 18 Avr - 22:10
▼Joy▲Uniforme féminin▼ Babye Je suis presque certaine que cette infirmière s'invente des trucs dans sa tête bien plus farfelus que la triste vérité. Ça me fait un peu peur, je l'avoue. Mon activité n'a rien d'étrange ou de psychologique. J'aime juste ça. Je soupire mais sa phrase attise mon intérêt. C'est vrai ? Elle va me laisser partir ? Je hoche la tête et l'écoute attentivement.
Je dois avouer une chose : je ne m'attendais pas à une question de ce type. Un peu gênée, je recule d'un pas ou deux et secoue négativement la tête.
►Je ne me suis jamais réellement posée la question. Je pense être plus attirée par les mecs mais après, je n'en ai strictement aucune idée.
Et c'est vrai. Je n'ai pas eu de réelle expérience amoureuse. Jamais je n'ai ressentie de sentiments forts pour une personne et même si j'ai déjà flirté, je ne suis jamais tombée folle amoureuse. D'ailleurs, je me demande comment ça fait. Est-ce qu'on a des papillons dans le ventre et les jambes qui flageolent. Est-ce qu'on a les joues rouges et le cœur qui déraille ? Toutes ces questions, je me les pose parfois mais je n'ose pas demander de réponses. Ça dévoilerait ma totale inexpérience en la matière et pour une fille de 17 ans, ça craint un peu.
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