JOGGING & TORSE NU † « Je ne sais pas trop. » De toute façon, je doutais vouloir aller dans son dortoir, en sachant ce qu’il s’y passait. J’allais constamment penser à ça. Si c’est pour m’asseoir sur le canapé ou quoi et me dire qu’ici, deux sauvageons y ont baisé… Non merci. Je ne savais pas trop comment il faisait pour rester dans ce dortoir d’ailleurs. « Oh, bien pensé ! » J’étais content de voir que mon idée lui plaisait. Tant mieux, car je n’avais pas trop réfléchi non plus. Alors j’étais vraiment content que ça lui aille. Il faudra simplement regarder et voir ou on pourra aller. Mais je ne me faisais pas de souci sur ce point-là. Internet allait bien nous aider. « Faisons ça, de toute façon on sera en vacances. » « Ok. Je suis sûr qu’il y a pleins d’endroits cool, on trouvera bien notre bonheur. » Dis-je en me tournant alors vers lui. Nous embrassant, encore pendant un moment, je souris avant de me reculer pour finir par me laver. Me savonnant rapidement, je me rinçais, avant de quitter la douche. M’enroulant dans une serviette, je passais une main dans mes cheveux avant de soupirer. « Tu veux que je te prête un boxer ? » Je ne savais pas trop si on avait tâché son sous-vêtement mais je proposais au cas où. Lui filant une serviette pour qu’il se sèche, je filais dans la chambre pour récupérer mes vêtements. Quittant cette chambre, je traversais le salon pour aller dans ma chambre. Cherchant un boxer, je l’enfilais, avant de remettre mon pantalon. Me séchant un peu plus les cheveux, je soupirais avant de me pencher vers la cage de Yuki pour lui tendre mon doigt. Le laissant faire des câlins contre celui-ci, je pris Suki dans mes bras avant de me mettre à la porte de ma chambre. « Au fait, tu dors ici mais. Tu sais que Suki il dort hors cage. » C’était pas une menace ou quoi, mais y’allait avoir un petit hic là.

PYJAMA† Je n’avais pas vraiment le choix, puis j’avais ma chambre malgré tout et mes habitudes, seulement quand on vit dans ce genre d’endroit faut forcément s’attendre à ce que tout ne soit pas rose. Certains tombent sur des colocataires cools et amicaux, d'autres s’entendent pas avec et puis y ont les miens qui font comme ils veulent sans réellement s’occuper d’une quelconque communauté. Enfin heureusement je ne passe pas ma vie là-bas, mais si quand j’ai besoin de dormir on m’en empêche ça risqué fortement de me faire chier en effet. Par chance, je suppose, cette situation en a mené à une autre que je ne suis pas prêt de regretter, comme quoi on doit s’attendre à tout. Bref, dans tous les cas on ne semblait pas vraiment motivé à passer la soirée de Noël dans nos chambres, être rien que tous les deux me plaisaient forcément, mais y avaient des tas de choses à faire. Puis Kyota eut une super idée que j’approuve immédiatement, partir dans un chalet rien que nous deux c’était beaucoup mieux que rester ici sans avoir de but précis. Souriant en hochant la tête, c’était parfait, on avait nos projets de fin d’année. Profitant de ses minutes sous l’eau à nous embrasser avant de finalement terminer de nous laver, aussi agréable cela puisse être fallu quand même qu’on sorte de là. Le laissant sortir en premier, restant encore un peu sous le jet d’eau pour me rincer. « Ouai, je veux bien. » Autant mettre des affaires propres, on en était à se prêter nos sous-vêtements et cette pensée me fit bêtement rire. Attrapant la serviette, je m’essuie le corps rapidement et les cheveux. M’habillant en remettant mon pyjama, je sors de la chambre pour le voir à la porte de la sienne avec son macaque dans les mains. « Je vais devoir lui montrer qui est le maitre. » Prenant un faux air menaçant en minant un craquement de doigt. M’approchant d’eux, je relâche mes épaules avant de sourire. « Il va devoir s’y habituer de toute manière, je ne vais pas fuir devant lui. » Combat de regard oblige avec le singe. « J’aurais dû apporter des bananes. » Sérieusement j’y penserais la prochaine fois. « Tu vas le laisser m’attaquer ? » Demandais-je en levant les yeux sur Kyota. Je compte pas dormir à deux kilomètres de lui soit clair.

JOGGING & TORSE NU † « Je vais devoir lui montrer qui est le maitre. » Je ne pus m’empêcher de rire doucement à cette remarque. Parce que c’était tout sauf crédible en fait... Mais bon ce n’était que mon ressenti. Mais bon, voyons le bon côté de la chose, au moins, il était mignon quand il agissait de la sorte. « Il va devoir s’y habituer de toute manière, je ne vais pas fuir devant lui. » « Tu as bien raison. Te laisses pas bouffer par un singe. » Il ne manquerait plus que ça tient. Que Hyoga, se fasse bouffer par un petit singe, ça serait comique, mais dans une autre situation, pas pour ça. Même si ce genre de pensée, en vrai, je ne les aurais pas eu il y a quelques semaines. Qu’est-ce qui avait pu me changer autant ? Mes lèvres s’étirèrent à cette pensée. « J’aurais dû apporter des bananes. » « Y’en a dans la cuisine. » Je dis ça, je dis rien. Il pouvait très bien lui en donner comme si c’était les siennes. Il n’y verrait que du feu. « Tu vas le laisser m’attaquer ? » Je secouais la tête de façon négative. Il s’agitait déjà en le voyant. Parce qu’il l’avait reconnu, que ça soit à l’odeur ou visuellement j’en savais rien. En tout cas, je le relâchais dans la chambre alors qu’il me grimpait dessus pour s’agripper à mes cheveux. « Bon. En tout cas, il ne compte pas me lâcher. » Je lui enlevais mes cheveux de ses mains, parce qu’il me faisait tout de même un peu mal. Le tirant pour l’éloigner de ma tête, je soupirais avant d’abandonner Hyoga l’instant de quelques secondes. Frappant à la porte de Dawn, j’entrais avant de lui laisser le singe. Histoire qu’il fasse sa vie là-bas. Qu’il tirer les cheveux du geek, plutôt que les miens. « Voilà. Il ira dormir ailleurs. » Je parti vers le canapé pour ranger tout le désordre qu’on y avait mis.

PYJAMA† Je n’allais quand même pas me laisser avoir par un macaque, aussi mignon soit-il. Un jour il allait devoir s’y habituer, je n'ai pas franchement envie d’avoir un singe dans les pattes quand je veux m’approcher de mon copain, c’est débile comme situation. Même si je m’en moque autant que Kyo peut en rire. Je souris en hochant activement la tête, je n’allais pas le laisser me vaincre ! On dirait franchement un dur combat qui s’annonce, mais j’en plaisante malgré tout, tant pis si je me fais tirer les cheveux par son animal, rien ne m’empêchera de l’embrasser ou le blottir contre moi lorsque je le désir. Pensant aux bananes, il m’annonce qu’il en a, je devrais peut-être lui en donner pour l’occuper un peu en attendant, mais Kyota semble avoir une meilleure idée en allant le donner à son colocataire, j’approuve totalement, plus d’obstacles sur ma route fufu, c’est cool. « Là tu fais plaisir. » Le taquinais-je en pinçant une de ses joues après qu’il ait terminé de ranger le canapé. Remettant ses cheveux en place, son singe s’y était agrippé assez fortement cet idiot. Profitant pour laisser ma main glisser ensuite dans son cou je vins simplement l’embrasser, calmement et silencieusement, c’était agréable et bien plus doux que l’avidité dont je faisais preuve plus tôt. « Allons dormir. » Murmurais-je en me séparant de ses lèvres. Attrapant sa main pour le tirer dans sa propre chambre, fermant la porte derrière nous, puis je me mets à rire en le jetant sur le lit et moi avec en lui faisant des chatouilles ou le pinçant ici et là pour l’embêter. C’était amusant et j’en profitais un peu, l’entourant de mes bras en serrant l’étreinte contre moi. « Tu peux plus bouger. » Tel un serpent j’encercle ma proie.

JOGGING & TORSE NU † « Là tu fais plaisir. » Je fronçais les sourcils en le sentant me pincer la joue. « Yah, arrête, on dirait une mamie qui me pince la joue. » Le sentant me recoiffer, je le laissais faire, alors qu’il déviait sa main dans mon cou. Je ne bougeai pas, je laissais Hyoga faire pour une fois. Nos lèvres se rencontrant, je l’embrassais en retour avant de sourire en coin. « Allons dormir. » Pas le temps de répliquer, quoi que ce soit, qu’il me trainait déjà dans la chambre. « Qu’est-ce que… » Finissant sur le lit, je me mis à rire, alors qu’il me pinçait et me chatouillait comme il pouvait. Mon dieu, il avait perdu la tête. J’essayais de me débattre et de lui rendre la pareille, mais il finit par me bloquer rapidement. « Tu peux plus bouger. » Je tournais le regard vers lui avant de secouer doucement mon corps. « T’es bête. » Dis-je avant de bisouiller rapidement sa joue. Soupirant quelque peu, je déglutis avant de m’étirer et poser ma tête sur son épaule. « On a pas éteint la lumière, je m’endors déjà. » C’est totalement con, mais le fait d’être sur le lit avec lui et tout… « Va éteindre la lumière, homme. » Je le poussais fortement avant de tirer sur la couette pour pouvoir me glisser dessous. Soupirant je m’étirais avant de me mettre en étoile sur le lit pour prendre tout la place. « Ah, qu’on est bien là, tout seul, dans son lit. Tu me paies combien pour venir dormir avec moi ? » Je le taquinais bien évidemment. Mais j’aimais bien le faire marcher aussi. Je tournais le regard vers mon petit singe en cage avant de sourire. « Au moins, lui semble s’en foutre. » contrairement à l’autre. Un sur deux, c’était suffisant.

PYJAMA† Une mamie ? Je grimace en faisant une légère moue, pinçant un peu plus fort ma prise. « Fait gaffe à ce qu’elle peut te faire la mamie, gamin. » Je vous jure. Je le recoiffe après que son macaque soit passé par là, profitant pour l’embrasser, c’est difficile de résister, honnêtement je ne sais plus comment m’en passer, Kyota me torture malgré lui sans en avoir aucune idée. Le trainant dans la chambre après lui imposer l’action « aller dormir », je le jette sur le lire en riant, accompagné par celui de mon petit ami, motivé par l’envie de le chercher, le chatouiller, l’embêter de toutes les façons possible, laissant l’amusement prendre le dessus et remplir la pièce de nos éclats. L’emprisonnant avec mes bras, mes jambes, je l’empêche de bouger, pris au piège contre moi. Souriant face à sa réaction et sa remarque. Le laissant poser sa tête sur mon épaule, j’étais déjà sur le point de m’endormir comme ça, totalement épuisé malgré mon entrain, mais Kyota avait d’autres projets pour moi. Il me pousse et je finis hors du lit, me rattrapant au matelas pour pas tombé, je ne m’attendais pas à me faire éjecté, me levant en le regardant. « Au moins tu as compris que je suis l’homme. » Lui tirant la langue, je me dirige vers l’interrupteur, l’écoutant parler et prendre toute la place sur son lit. Éteignant la lumière, je reviens sur lui, vu qu’il prend toute la place autant jouer son jeu. « Je peux payer en nature ? » Je souris dans l’obscurité, on peut malgré tout se voir grâce à la « luminosité » extérieur. « Je m'en fiche qu'il s'en fiche. » Capturant ses lèvres à peine terminées, je faisais exprès de laisser mes mains balader sur son corps, pour m’échapper il allait devoir me laisser de la place sur le lit, sinon je pourrais continuer longtemps comme ça. -Ou pas-.

JOGGING & TORSE NU † « Fait gaffe à ce qu’elle peut te faire la mamie, gamin. » « T’inquiète pas, j’ai vu ce que tu étais capable de faire oui. » Dis-je en sous entendant ce qu’il venait de se passer entre nous. D’ailleurs, il faudrait que j’aille ranger la chambre demain, je ne pouvais pas la laisser dans l’état qu’on l’avait laissé. Changer les draps aussi, sinon, le nouvel occupant, si jamais il y a, risque de pas trop apprécier le délire. En attendant, je me faisais martyriser sur mon propre lit, et par mon propre petit-copain. Autant dire que ce n’était pas super. Mais je le virais bien rapidement, fatigué, pour qu’il aille éteindre la lumière. On n’allait pas dormir la lumière allumée. On n’est pas dans un drama, ou ils n’éteignent pas la lumière quand même. « Au moins tu as compris que je suis l’homme. » Je le regardais avant de soupirer. « Je suis un homme aussi, je te signal. » Jusqu’à preuve du contraire, y’a pas dix minutes encore il me la tenait entre ses mains, alors on ne pouvait pas faire mieux comme preuve quand même. « Je peux payer en nature ? » Quelle idée j’avais eu de m’étaler sur le lit en mode grosse étoile de mer pour prendre toute la place ? Bonne question… En attendant je me faisais à nouveau écraser comme une pauvre petite patate sur le lit. « Je m'en fiche qu'il s'en fiche. » Je riais doucement avant de lui donnait une tape sur la fesse. [color=#82c8c9]« Allez, je te laisse de la place, arrête de me tripoter partout là, on dirait un énorme pervers. Je me décalais pour lui laisser de la place, et pouvoir venir surtout sous la couette. Baillant longuement, je fermais les yeux une fois le calme revenu. Marmonnant un rapide bonne nuit, je m’endormis aussi sec, parce que j’étais bien le genre à m’endormir de suite. Désolé pour lui, s’il ne trouvait pas le sommeil. Lorsque j’ouvris les yeux, je vis de la lumière s’infiltrer dans la chambre par les volets. Je ne savais pas quelle heure il était, mais je n’avais pas du tout envie de bouger du lit. Tournant, je me retrouvais face à Hyoga. Me blottissant contre lui, j’humais son odeur avant de déposer un rapide baiser sur sa clavicule. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir dormi avec lui, mais j’étais tout excité. Comme tous les matins, ceci dit. Mais là, ce n’était pas juste une réaction de mon corps. J’étais réellement excité et je le lui montrais en mordillant sa peau avec lenteur, car j’étais encore endormi.

PYJAMA† Il n’a pas encore tout vu, mais c’était déjà pas mal pour commencer. Je me fais injecter du lit pour éteindre la lumière. « Comment pourrais-je l’oublier. » Lui lançant un regard explicite je me dirige vers l’interrupteur pendant que monsieur en profite pour prendre toute la place, me provocant a sa façon. Soit, j’ai de nombreuses idées pour payer. Je ne me fais pas prier pour le tripoter en attendant qu’il cède, chose qui arriva assez vite. « Mais je suis un pervers. » Dis-je simplement en m’installer sur la place qu’il m’a laissée, le gardant contre moi, alors qu’il s’était endormi dès que nous étions rentré dans la couette, ça me fit sourire, j’étais le plus crevé des deux et pourtant il était le premier à rejoindre Morphée. Le regardant un instant, il était presque mignon endormi comme ça. Enfin je ne mis pas longtemps à le suivre, je tirais un peux trop sur mes réserves et ça n’allait pas être beau à voir si je continuais comme ça. La nuit fut tranquille, je ne me suis pas réveillé une seule fois, jusqu’à sentir quelque chose me mordiller doucement la peau, mes lèvres s’étirer lentement alors que je ne bougeais pas, les yeux toujours clos. Je le laisser faire, profitant simplement de ce moment, faisant exprès de passer une de mes jambes sur lui et resserrer mes bras autour de son corps, je n’avais aucune envie de me « réveiller » ou encore de sortir du lit, bien trop caler. Les actes de Kyota ne me laissaient jamais indifférent. « T’es bien motivé de bon matin » Le taquinais-je avec ma voix grave du réveil. Sans ouvrir mes paupières je rapprochais mon visage du sien, frottant nos nez en cherchant sa bouche pour l’embrasser doucement, avant de cogner nos fronts l’un contre l’autre. Je ne sais même pas quelle heure il est et franchement, je m’en fiche.

JOGGING & TORSE NU † « Comment pourrais-je l’oublier. » Bien sûr, comment ? C’était la première fois que nous franchissions le pas, alors forcément qu’il n’oublierait pas. Il pourrait noter la date sur un calendrier, avec un cœur, que ça ne m’étonnerait pas. C’était un homme mais je suis sûr que pour ce genre de truc, il a des réactions de filles. Je suis prêt à le parier. Mais ça ne me déplait pas, bien au contraire… « Mais je suis un pervers. » Je secouais la tête en le fixant longuement. « Je sais que t’es un pervers. Je ne sais pas comment j’ai fait pour te contenir sir longtemps. Maintenant que j’ai ouvert un peu la porte, je suis dans la merde. » Je me foutais de lui, mais je me foutais aussi de moi, parce que bon. C’est moi aussi qui étais dans la merde, après avoir tendu ma main. Il allait me bouffer le bras. Au lit, pour dormir, après avoir joué, un peu, je lui permis de venir dans mon lit pour dormir. Et bien rapidement, je m’endormi. Pour lui, je n’en savais rien, mais pour moi, ça avait été rapide. Me réveillant lentement, je restais immobile un instant avant de bailler m’étirer. Les yeux à moitié ouvert, la flemme de réellement bouger, je me tournais pour lui faire face, avant de venir manger sa peau avec lenteur. Il se réveilla, petit à petit sous mes morsures, ses jambes m’enroulant lentement. « T’es bien motivé de bon matin » Un rire s’échappa d’entre mes lèvres alors que je posais ma main sur sa taille. Soupirant je remontais mes lèvres sur sa mâchoire avant de venir capturer ses lèvres dans un baiser plutôt tendre, lent, sans aucune force. « Si tu veux j’arrête. » Dis-je simplement. « Dommage, car j’ai envie de toi. » marmonnai-je en prenant sa main pour la poser sur mon membre totalement durci pour lui prouver que oui. J’étais bel et bien excité.

PYJAMA† Il devrait savoir que je ne suis pas « sain » d’esprit, j’ai souvent voir toujours des idées en tête, en même temps depuis le début notre relation tourne autour de phrases avec des doubles sens et finalement j’ai souvent profité de la situation lorsque j’en avais l’occasion. Certes je ne sais pas moi-même comme j’ai faits pour résister aussi longtemps et pour résister encore d’ailleurs, mais ça prouve simplement que je tiens vraiment à lui, il devrait en prendre conscience, car si vraiment je n’étais pas sérieux vis-à-vis de mes sentiments à son égard, j’aurais surement été voir ailleurs depuis bien longtemps face à cette abstinence que je me suis infligée pour attendre qu’il soit prêt. « Je ne vais pas te contredire, faut te préparer. » Lui tirant la langue, je n’allais pas rester indéfiniment sans rien faire ni rien tenter, petit à petit la porte s’ouvrira en grand, je le savais autant que lui finalement. Le temps de dormir était arrivé et je me suis assoupi peu de temps après lui, bien que je l’ai tout de même regardé un instant, lui qui a rencontré Morphée a une vitesse impressionnante, ce qui me fait sourire dans ma fatigue. Le lendemain matin je suis réveillé par ses attentions à mon égard, n’ouvrant pas de suite les yeux pour en profiter, sa façon de picorer ma peau, enroulant mes jambes autour de lui l’emprisonnant dans mes bras, il a tout le loisir de manger, sentir, embrasser ma peau, je ne compte pas m’en plaindre, au contraire. Il semble en bonne disposition dès le réveil. Partageant un baiser matinal, tout en gardant mes paupières closes. Arrêter ? Je n’ai rien demandé de tel. Mes yeux s’ouvrent sur ses nouvelles paroles un peu plus osées et troublantes. Surtout lorsqu’il prend l’initiative de guider ma main sur son érection. « Si tu me provoques je risque de ne pas savoir m’arrêter. » Dis-je toujours avec ma voix grave, mais déjà un peu plus réveillé et sérieux. Même si c’est le matin, ça m’est égal. Il n’y a pas d’heure pour ça. Ma main qu’il a posée sur son membre se faufile sous son vêtement pour le choper entre mes doigts. « Tu veux encore que je te fasse jouir ? » À ce rythme les portes risquent d’être ouvertes plus vite que je le pensais.

JOGGING & TORSE NU † « Je ne vais pas te contredire, faut te préparer. » J’étais prêt. De toute façon, je n’avais pas trop le choix. Je le savais parfaitement. La porte était ouverte, et avec lui, un seul millimètre de donnait, équivalait à un grand pas pour l’humanité. En quelque sorte. Il devait faire la fête intérieurement. Je ne regrettais rien. Je m’étais laissé aller, parce que j’avais cruellement envie, ni plus ni moins. Je commençais à avoir un peu plus d’aisance avec tout ça. Valait mieux tard que jamais, non ? « Tu sais que ça va faire un an toi et moi ? »[/color] Bon, est-ce que je pouvais dire que ça va faire un an qu’on sort ensemble ? Non. On, enfin, j’ai mis plus de temps à décider de sortir avec lui. Mais le temps passait vite, enfin, non. Enfin, tout dépendait. Eteignant la lumière, et jouant un peu, je finis par le laisser me rejoindre dans le lit. Bien rapidement, je m’endormis. Pas difficile pour moi. De plus sa chaleur contre mon corps, me permettait de me sentir tout aussi bien. Soupirant je me réveillais, d’humeur, plutôt… Coquine. Je ne saurais dire pourquoi. Surement parce qu’on avait commencé à faire des choses bien plus poussées ? Et que j’en redemandais encore ? Depuis combien de temps je n’avais rien fait aussi … J’agissais comme un puceau, la honte. Me collant à lui, je le provoquais, jusqu’à ce qu’il se réveille, sans aucune gêne. Soupirant j’enroulais une jambe aux siennes, avant de prendre une de ses mains, pour la poser sur mon érection, lui dévoilant simplement mes intentions. « Si tu me provoques je risque de ne pas savoir m’arrêter. » Je lâchais un bref rire rauque, ma voix, totalement déraillé à cause du sommeil. « Hum, hum. » Dis-je simplement. Le sentant glisser sa main sous le vêtement, je lâchais un grognement sous le plaisir que je ressentis. « Tu veux encore que je te fasse jouir ? » Mon nez se plissait avant de rire légèrement. [color=#82c8c9]« C’est si joliment dit. Tu viens de tout ruiner. »[color] Dis-je en me décollant de lui pour m’allonger sur le dos. « Ah… Sérieux. Tu ne devrais pas agir ainsi quand je fais le premier pas. Qui sait quand est-ce que je le referai. » Je le taquinais, en lui lançant un regard plus qu’équivoque.

PYJAMA† Est-ce qu’il était prêt ? Je l’ignore, je savais qu’on avait fait un énorme pas en avant et j’espérais forcément que le prochain serait plus rapide et que je n’allais pas devoir attendre longtemps avant qu’il accepte de franchir le pas avec moi. Cependant, même si j’étais égoïste en temps normal, je ne faisais que pousser les choses oralement pour qu’il soit celui qui vienne à moi sans que je ne le force ou le presse dans notre relation. Ça avait marché ce soir après tout. Un an ? Je le regarde en esquissant un sourire. « C’est ma plus longue relation. » Même si on n'a rien fait de sexuel il est mon petit ami et ma seule relation depuis des mois. Les miracles de l’amour. Au réveil Kyota semble excité et ne se fait pas prier pour me le faire comprendre, ses gestes parlent pour lui et je préfère le prévenir, s’il continue comme ça je risque de ne pas m’arrêter à l’étape d’hier soir, autant qu’il en prenne clairement conscience. Ma main était déjà sur sa peau, au contact direct de son membre dressé et je n’avais de mon côté aucune limite s'il laissait les portes ouvertes, mais je ne pouvais pas m’empêcher de le taquiner. « Quoi, ce n'est pas ce que tu voulais ? » Je le cherche encore en riant, le libérant de mon emprise pour le laisser s’allonger de son côté. À ses paroles je roule sur lui, mes mains parallèles à son visage soulevant mon corps, je le regarde dans les yeux un instant puis souris. « Ça arrivera plus tôt que tu ne le crois. » Volant ses lèvres, Kyo était doucement entrain de venir vers moi et ça n’allait pas s’arrêter là. « Et si tu ne le fais pas, moi je le ferais. » Lui décochant un clin d’œil taquin, je ris en restant à genoux sur le lit pour m’étirer longuement. « Puis ça serait con que tu ne puisses pas marcher de bon matin, remercie-moi de te laisser un sursis. » Riant simplement en me laissant tomber sur le lit.

JOGGING & TORSE NU † « C’est ma plus longue relation. » C’était aussi ma plus longue relation. Moi qui d’habitude, négligeais allègrement mes relations. Je les oubliais, ou je ne pensais pas à envoyer de sms, bref, je n’étais jamais bien présent, et je finissais par me faire larguer. Mais avec Hyoga, c’était différent. On n’avait pas forcément besoin de se contacter non-stop, y’avait pas ce sentiment qui faisait que ça le gonflait. Je crois ? « Tu trouves que je ne t’envoie pas assez de message toi ? » En tout cas il ne m’avait jamais fait de remarque sur ça. On se voyait dès qu’on pouvait. Est-ce parce que c’était Hyoga ? Ou parce que c’était un homme ? Et que nous les hommes on n’est pas aussi chiant ? En attendant, on se coucha, bien rapidement, pour finir par se réveiller. Un réveil plutôt coquin. C’est pas dans mes habitudes, je devais l’avouer, mais… J’avais envie de lui, ce n’était pas de ma faute. L’appel du sexe ? Ou alors… Que sais-je ? Je n’en sais trop rien mais j’avais juste envie. Et je le lui fis comprendre. Il ne tarda pas à m’exciter de plus belle, sans compter cette phrase, sortie, qui me refroidi sur le coup. « Quoi, ce n'est pas ce que tu voulais ? » Je ris quelque peu, avant de le sentir venir s’allonger sur moi. « Ça arrivera plus tôt que tu ne le crois. » Le laissant m’embrasser, je gémissais quelque peu, en posant une main sur sa hanche. « Et si tu ne le fais pas, moi je le ferais. » Je l’admirais se redresser pour s’étirer. Sans aucune gêne, oui, je le regardais. J’aurais jamais cru qu’un corps d’homme puisse m’exciter. « Puis ça serait con que tu ne puisses pas marcher de bon matin, remercie-moi de te laisser un sursis. » Je clignais des yeux avant de me redresser et m’allonger sur le côté. Posant mon coude sur le lit, pour mieux me tenir la tête, je poquais son ventre. « Euh. Pourquoi ça serait à moi de boiter ? Et pas à toi ? » Ouais, qu’on m’explique là. Je le regardais longuement avant de rire. « Yah t’as quand même pas cru que j’allais te laisser… » Mes fesses se serraient rien qu’à cette idée. « Interdit ! » Dis-je en m’allongeant sur le dos, au cas où.

PYJAMA† On ne peut pas vraiment savoir de quoi l’avenir est fait, tout ce que je peux dire c’est qu’actuellement je bas des records avec Kyota, entre ma relation la plus longue, ma période d’abstinence complètement folle, le fait de tomber amoureux d’un mec, au final j’ai beau avoir de l’expérience et de nombreuses conquêtes à mon tableau j’aborde un parcours semé de « première fois » dans cette relation et je trouve ça excitant. Par contre je ne peux pas m’empêcher de rire à sa question, c’est quoi ça ? « Si je dis oui tu vas te mettre à me spammer de SMS ? » Je le taquine, je m’en fiche totalement de ce genre de chose. « Je n'ai pas besoin de ça, je préfère t’avoir en face. » J’imagine que les meufs sont différentes, j’ai dû en faire les frais aussi, mais c’est ça qu’est différent, on ne s’attarde pas à ce genre de chose. Le lendemain matin Kyo est entreprenant et je m’en amuse tout en profitant. Certes j’aurais pu me taire et le laisser faire, mais jusqu’où aurait-il pu réellement aller ? Je ne le saurais pas aujourd’hui en tout cas tant pis, c’est une chance de loupé, mais la journée vient seulement de commencer. « Je croyais que tu avais pigé que je suis l’homme dans notre relation. » Je me mets comme lui, le coude sur le matelas pour le regarder. « Me laisser ? » J’aborde un ton provocateur alors que mes lèvres s’étirent affichant un nouveau sourire face à sa réaction. « Monsieur fait son difficile. » Je lui poque le front avant de rire. « On en reparlera bientôt, desserre les fesses je ne vais rien te faire. » Je viens surtout lui voler un rapide baiser en soufflant à peine éloigné. « Pour l’instant ~ » Ça m’éclate de le chercher comme ça en admirant chacune de ses réactions.

JOGGING & TORSE NU † « Si je dis oui tu vas te mettre à me spammer de SMS ? » Je le fixais, sans laisser paraître, la moindre émotion, parce que je ne voulais pas qu’il se fasse de mauvaises idées. Parce que même s’il disait oui, je ne le spammerai pas comme il dit. Au contraire, je ne changeai pas d’un pouce. « Je n'ai pas besoin de ça, je préfère t’avoir en face. » « Tant mieux, parce que je ne compte pas changer du tout sur ça. » Autant être franc, de toute façon, je savais qu’il s’en doutait un peu. Ce n’est pas comme si je n’étais pas un mec transparent. Et depuis le temps il devait me connaître un peu trop même. Donc bon… Le lendemain matin, je me réveillais, avec une forte envie. Bon pas ma faute, ne dit-on pas que quand on y goûte une fois, on ne peut plus s’en passer ? Ok, je n’étais pas puceau, mais le fait d’avoir ouvert une porte avec Hyoga, bah voilà. Je me retrouvais dans cet engrenage bizarre… « Je croyais que tu avais pigé que je suis l’homme dans notre relation. » Ouais, ouais, et moi je suis quoi ? Une femme peut-être ? J’ai un service trois pièces moi aussi… A moins qu’il l’ait oublié ? « Me laisser ? Monsieur fait son difficile. » Je ne faisais pas mon difficile, je faisais… Ce que tout homme fait. Je veux garder mes fesses intactes, mon dieu. « On en reparlera bientôt, desserre les fesses je ne vais rien te faire. » Posant ma main sur mon front, je fronçais les sourcils après son baiser. Je me faisais attaquer de tous les côtés ma parole. « Pour l’instant ~ » Je me relevais pour m’asseoir, sur mes fesses, avant de soupirer. « Je viens de refermer la porte que j’ai ouverte hier. » Dis-je en m’éloignant le plus possible de lui. Finissant par me lever je m’étirais avant d’enfiler un débardeur. « Petit déjeuner ! »

PYJAMA† Je sais parfaitement que Kyota ne changera pas quoique je puisse dire, seulement je ne suis pas une fille et je n’ai pas non plus envie d’être spammé de SMS, se voir me convient parfaitement, c’est surement ça la différence avec ces meufs qui en demande souvent trop à vouloir toutes les heures des nouvelles, harcelant de smiley et de « je t’aime », j’en ai eu des conquêtes, donc je suis passé par tous les genres et habitudes les plus folles. Me prêtant souvent au jeu, vu que je pensais les aimais toutes autant qu’elles étaient, jusqu’à ce que je m’en lasse et jusqu’à ce que je rencontre Kyo et comprenne que l’amour est surement différent que ce que le donjuan que je suis à pouvoir ressentir toutes ces années. Quand mon copain se montre soudainement d’une humeur qui me plaît bien au réveil, je ne peux m’empêcher de le taquiner, se cherchant sur tout et rien, jusqu’à ce qu’il se calme. Je suppose que j’ai perdu ma chance, mais je me console en me disant qu’il n’aurait surement pas accepté d’aller plus loin qu’hier. Même excité. De toute façon lorsqu’on passera à l'étape supérieure il devra se préparer, parce que même s’il est un homme et que j’en ai conscience, je compte bien être le dominant dans notre relation et je ne reviendrais pas là-dessus. Qu’il arrête de stresser, je ne vais pas m’occuper de ses fesses aujourd’hui, j’ai attendu tout ce temps, je peux encore attendre un peu. L’embrassant, je le regarde se redresser et s’asseoir sur ses fesses forcément. « Je te crois. » Je lui tire la langue, si je le touche je doute qu’il garde les portes fermées bien longtemps. « Tu comptes me fuir ? » Dis-je alors qu’il s’éloigne de moi, le sourire aux lèvres. « ouai. » L’attrapant par-derrière. « Sauf si tu veux que je te dévore. » Lui mordant le cou sans hésiter, laissant une marque visible, avant de rire et m’enfuir pour changer de pièce, amusé de le taquiner ainsi, il n’est pas au bout de ses peines avec moi.

JOGGING & TORSE NU † C’était ambiguë tout de même entre nous maintenant. J’avais ouvert la porte, alors ça ne pouvait que l’être. Ça ne me dérangeait pas. Il fallait bien que j’évolue, comme un pokémon. Sauf que moi, je suis un pauvre petit humain, pas un animal, et encore moins dans un jeu vidéo. Mais bon voilà, ce qu’il m’avait dit l, me freinait un peu, et puis pourquoi lui et pas moi ? En tout cas, je me mis à partir, il fallait qu’on aille manger. Tant pis pour lui, il venait de ruiner sa chance haha. « Tu comptes me fuir ? » Je me tournais vers lui avant de sourire en coin. Bien sûr, et il savait que pour ça j’étais expert. Et pas qu’un peu, je le faisais depuis plus d’un an maintenant, le fuir, même si depuis peu, je le faisais moins qu’avant. Donc… A voir. Je pouvais très bien reprendre du service. Ce n’était pas un souci. Le sentant m’attraper, je me figeais avant de froncer les sourcils. « Sauf si tu veux que je te dévore. » Gémissant, lorsqu’il me mordit le cou, je plissais le nez avant de poser ma main dessus une fois partie. Mais c’est qu’il est sauvage ! « Yah, tu t’es pris pour un chat ou un chien ? Tu me marques tranquille ? » Dis-je en allant dans la salle de bains pour voir mon cou. C’est qu’il y avait bien la trace de ses dents en plus. Ah. Ce gosse, je vous jure ! « Je me vengerai va. En attendant, on va manger, parce que j’ai les crocs. Mais crois-moi, tu vas morfler. Parole de Kyota, tu sais que je fais toujours ce que je dis hum. » Je le retrouvais avant d’ouvrir le frigo et commencer à préparer le repas. Je me vengerai oui.