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 Why is it so hard to let go [Nalak]

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Anonymous
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Ce message a été posté Lun 14 Nov - 23:24

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ Après avoir cru dur comme fer qu'il était passé à autre chose, que l'acrobate n'était pas fait pour lui, qu'il pouvait l'abandonner, il se retrouvait encore une fois sous la tente du Happy Virus, bien caché dans le fond, une capuche rabattue sur la tête afin de ne pas se faire remarquer, après tout, si Alak avait parlé de lui à ses collègues, il y avait fort à parier qu'il risquait quelques dents à revenir ici. Les clowns se succédaient sur la piste, accompagnés par une musique enjouée, mais le bibliothécaire n'était pas là pour rire, il n'avait qu'un seul numéro à voir avant de filer et enfin, ce fut son tour. Les lumières se tamisèrent et la poursuite glissa sur une harmonie de formes qu'il avait appris à retracer par cœur, du bout de ses doigts souvent malhabiles. Alak était aussi gracieux que dans ses souvenirs, se mouvant avec plus de fluidité qu'un chat, exécutant poses et acrobaties avec la même fougue qui l'habitait lorsqu'ils étaient à Séoul. Pendant un instant, alors que ses yeux se régalent du spectacle que les artistes offrent (sans jamais s'éloigner du thaïlandais), il laisse aussi à son esprit le plaisir d'une pause, se laissant imaginer attendre Alak à l'arrière, comme il l'avait fait des centaines de fois, tout ça pour l'embrasser fougueusement et se promener dans le village du cirque afin de bien montrer que cette merveille n'était pas libre, qu'il était à lui et qu'il n'était pas prêt à se laisser devancer. Si le jeune brun tressaille durant le numéro, Nash ne s'en aperçoit pas, bien trop pris dans les confortables souvenirs de leur histoire passée. Mais une fois les acrobates repartis, il se lève d'une traite, comme réveillé brutalement d'un beau rêve, se hâtant de rejoindre l'extérieur et alors qu'il se pense hors de danger, il percute un homme, un visiteur sans doute sorti pour acheter un en-cas à ses gosses, ou une bière vu l'odeur qu'il dégage. « Ah... Pardon. » Mais l'homme ne l'entend pas de cette oreille et après une injure bien sentie, il lui décoche un coup au visage. Nash voit rouge en un instant et son propre poing vient se coller dans la mâchoire de l'autre, dommage, une journée qui avait si bien commencé.

HARLEY-

Anonymous
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Ce message a été posté Mer 16 Nov - 0:16

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
TENUE ➳ Depuis la rencontre hasardeuse dans la bibliothèque, il n’y a pas une fois où Alak n’eut pas le réflexe de regarder derrière lui avant chaque entrée de scène. Ce petit rituel qu’il croyait avoir perdu et oublié était revenu sans qu’il ne s’en aperçoive. Mais à chaque fois, la réalité le tirait de sa rêverie. Nash n’était plus avec lui et la tristesse le gagnait pendant un court instant. Un court instant car il ne pouvait bâcler sa performance. Même s’il connaissait par coeur ses mouvements, il se donnait toujours à fond. La scène était un endroit qu’il aimait beaucoup, c’était comme si ses mauvais souvenirs étaient effacés, le temps de sa performance. Mais ce soir, il fit une petite erreur, pas repérable par les spectateurs mais perçue par le chef de troupe. Ce n’était rien de grave mais Alak était du genre à ne pas se pardonner pour ça. A la fin de sa prestation, il s’éclipsa rapidement de l’arrière de scène pour aller prendre l’air. Il récupéra une veste au passage pour ne pas tomber bêtement malade. Il n’avait pas à réapparaitre avant le final, ce qui lui laissa pas mal de temps pour se promener. L’agitation à l’entrée du chapiteau ne lui passa pas inaperçue. Il détestait la violence et voir deux invités se battre lui faisait peur. «  Arrêtez ! » Il éleva la voix avant de se précipiter vers eux. Les deux furent surement surpris par l’interpellation d’Alak puisqu’ils se sont arrêtés pendant quelques secondes. Le thaïlandais en profita pour s’intercaler entre les deux. La surprise fut de taille lorsqu’il reconnut Nash. Il ne s’attendait absolument pas à le voir ici et surtout dans de telles conditions. Il fixa le métisse droit dans les yeux, pendant un bref instant. Son regard était plein d’incompréhension. Puis l’acrobate remarqua les blessures de Nash et cette vue était tout sauf agréable pour le plus petit. Il tira l’américain derrière lui et s’inclina devant l’autre personne tout en s’excusant, en espérant qu’il allait laisser tomber.

HARLEY-

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 17 Nov - 22:12

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ Nash n'était pas le genre de personne qui retenait très bien ses sentiments, au contraire, il avait toujours été de ceux qui laissaient tout éclater à la première occasion, la première provocation, comme s'ils renfermaient constamment un flot si intense d'émotions que les endiguer risquait de les faire exploser. Aussi, devant cet espèce d'idiot sans manières et plus que légèrement alcoolisé, son sang froid fit pâle figure et le premier coup fut le déclenchement d'un énervement depuis trop longtemps enfermé en lui, son propre poing partant avant même qu'il ait pu se rendre compte de ce qu'il était véritablement en train de se passer. Il se préparait déjà à envoyer le second coup lorsqu'une petite silhouette qu'il connaissait si bien fit irruption entre les deux opposants, tentant de servir de barrière, secouant violemment quelques souvenirs douloureux de leur passé commun. Le métisse baissa son poing dans un sursaut, hors de question pour lui de se retrouver à nouveau dans la position du méchant alors qu'ils venaient de se retrouver. En le voyant s'incliner, le bibliothécaire fronça les sourcils. « Tu ne lui dois aucun respect, quelle déchet, ce type ! » Il attrapa alors sa main et le tira un peu plus loin, ignorant désormais les injures que scandait l'ivrogne, l'éloignant jusqu'à ne plus l'entendre, se retrouvant entre deux roulottes, le bruit du chapiteau leur parvenant encore faiblement. « Ah tu devrais vraiment pas t'écraser devant des taches pareilles... Quel... Hn... » Il souffla en secouant la tête, frustré, glissant une main dans ses cheveux pour se détendre un peu, tentant d'oublier un peu de sa tension. Finalement, en regardant à nouveau Alak, plus calme cette fois, le métisse se massa la nuque, se rendant compte que le jeune homme sortait sans doute à peine de scène. « Tu... Es toujours aussi bon... On dirait que tu n'as rien perdu. » Il baissa doucement le regard, incapable de soutenir ses yeux qui réveillaient toujours une passion complètement dérangeante, frémissant au creux de son cœur, comme prête à jaillir.

HARLEY-

Anonymous
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Ce message a été posté Sam 19 Nov - 0:04

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
TENUE ➳ Alak n’attendit pas une seconde de plus pour s’interposer entre les deux hommes. Il détestait la violence mais il ne voulait pas rester à ne rien faire. Ils étaient chez lui et c’était au Thaïlandais de régler cette histoire pour ne pas que les choses dégénèrent. Il avait peur de se faire frapper mais c’était plus fort que lui. Il reconnut sans problème Nash. Sur le moment, l’acrobate ne pensa pas à la raison de sa présence mais plutôt à ce qu’il était en train de faire. Il connaissait suffisamment Nash pour savoir que ce n’était pas lui qui avait lancé le premier coup mais répondre par la violence n’était pas sans tord non plus. Alak s’excusa en tant que « responsable » des lieux mais surtout à la place de Nash. L’acrobate fronça les sourcils aux mots du métisse, il ne devrait pas rajouter de l’huile sur le feu. Avant que les choses s’empirent, Nash choisit de s’éloigner de lui même de l’autre gaillard, emmenant Alak loin de toute agitation. « Désolé… Mais je voulais que vous vous arrêtiez de vous battre. » Il avait conscience qu’il n’avait pas fait plaisir à Nash en s’excusant. D’un côté, ça avait toujours été comme ça, si Nash était celui qui explosait à la moindre occasion, Alak était celui qui essayait de l’apaiser, de l’empêcher d’aller trop loin et surtout, de se blesser. Si s’excuser pouvait éviter Nash de se retrouver dans un sale état, Alak n’aurait pas hésiter à le refaire. Le Thaïlandais poussa un léger soupire. Il n’était pas aussi bon que Nash le disait, il était responsable de la situation actuelle, il n’avait pas l’esprit assez fort pour pardonner Nash et il était aussi trop faible pour vouloir l’oublier entièrement. Cette bonté était à double tranchant, aussi bien pour lui que pour Nash. L’acrobate vint effleurer doucement ses doigts sur la blessure de Nash, ses yeux ne la quittaient pas. Son regard traduisait de la douleur, il avait mal pour lui. «  Ça te fait mal ?  » Il poussa un léger soupire avant de répondre à sa propre question, réalisant que c’était une question idiote. «  Bien sur que ça fait mal…  » Prenant conscience de ce qu’il était en train de faire, il retira rapidement sa main de la blessure. «  Tu es pressé ? Si…si ça te dérange pas, je vais t’arranger ça…  » L’infirmerie ne se trouvait pas loin d’ici.  

HARLEY-

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Ce message a été posté Lun 21 Nov - 23:08

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ Son regard glisse sur son visage et il ne peut s'empêcher de se sentir un peu coupable lorsqu'il y lit la culpabilité, il ne voulait vraiment pas qu'Alak se sente mal à l'aise de s'être excusé, après tout, l'autre gars était un crétin et ni l'un ni l'autre n'y pouvaient rien. Il se passe donc une main dans la nuque tout en observant le plus petit, secouant légèrement la tête. « Ne t'excuse pas à moi non plus, mais ce type ne méritait aucune excuse, c'était un poivrot idiot. » Il ne voulait pas voir cette personne qu'il avait aimé jusqu'à la folie forcé de se rabaisser afin de lui éviter un ou deux coups bien placés. Il le regarde faire, leur proximité réveillant de douloureux mais magnifiques souvenirs qui firent frissonner son corps entier, le forçant à fermer les yeux instant pour ne pas l'embrasser, chose qu'il aurait fait auparavant, se moquant de cette petite blessure. « Ca n'est presque rien, je n'aurai plus rien demain. » Il touche lui même la blessure que lui avait infligé l'homme en appuyant, grognant un peu à la douleur ainsi infligée avant de soupirer en acquiesçant. Il n'allait pas dire non à des soins gratuits, surtout pas s'ils étaient offerts par le plus mignon des acrobates qu'il ait pu rencontrer. « Alak. Tu as dis aux autres de la troupe pour nous ? » Impossible pour lui de préciser plus que cela, il ne pouvait simplement pas formuler oralement l'idée de leur rupture ni même la raison de cette dernière, c'était physiquement au dessus de ses forces ! L'infirmerie était vide, les médecins devaient sûrement être prêt du chapiteau au cas où quelque chose réclamait leur intervention immédiate là bas. Nash se pose donc sur le bord d'un des lits, observant l'artiste dans son élément, dans son chez lui itinérant, qui avait été source d'autant de questions que de certitudes pour leur couple. Son cœur, pour l'instant calme, brûlait encore douloureusement alors que ses yeux suivaient le brun, étudiant chaque mouvement, comme cherchant une différence, quelque chose qui trahirait un changement.

HARLEY-

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Ce message a été posté Mar 22 Nov - 21:10

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
TENUE ➳ Son point de vue était différent de celui de Nash. Ça ne le dérangeait pas de devoir s’excuser, même à ce gaillard, du moment que ça permettait d’arrêter la violence. Il avait horreur de voir des gens se battre et surtout se blesser. Voir le visage de Nash amoché ne le laisse pas de marbre. Sur le moment, il ne calcule pas ses mouvements et s’approche de lui comme il le faisait si naturellement dans le passé. Il faut croire que la blessure de Nash lui a fait oublier qu’ils n’étaient plus dans la même relation qu’il y a un an. Le plus grand joue les durs avec des paroles rassurantes, mais il suffit que l’acrobate touche sa blessure pour l’entendre se plaindre de douleur. Alak ne croit pas un mot et lui propose de lui arranger ça à l’infirmerie. Il ne savait pas ce qui lui avait pris de l’inviter comme ça mais il ne pouvait laisser Nash ainsi. Le Thaïlandais lui fait signe de le suivre en silence. Il marche la tête légèrement baissée, d’un pas rapide. A la soudaine question, son rythme ralentit. Il se mord la lèvre inférieure avant de reprendre le rythme d’origine. « Ils savent juste qu’on n’est plus ensemble.  » Il essaye de ne rien transmettre dans sa voix alors que cette vérité lui fait toujours aussi mal. Il n’avait pas eu le courage de dire ce qu’il s’était passé à ses proches. Le dire à la police a été le seul dilemme de sa vie et il tenait à ce que personne d’autre ne le sache. Et puis, il avait aussi peur pour Nash. Il ne voulait pas que les membres de sa famille aillent se venger sur lui. Ils arrivent à l’infirmerie, vide. Pendant que le plus grand s’installe sur le lit, Alak va chercher de quoi désinfecter la plaie. Il connaissait les emplacements des produits par cœur car il ne compte plus le nombre de fois où il s’est blessé lors de ses entrainements. En moins de deux, il récupère tout ce dont il a besoin et revient près du plus. Il prend un coton et le hume de désinfectant. Il s’approche du visage de Nash et lui nettoie la plaie. « Tu es venu. » C’est un peu tard, mais il vient de prendre conscience de ça, Nash avait fait le déplacement pour le voir. Cette pensée lui faisait autant plaisir que mal. Son regard remonte vers les yeux du bibliothécaire et il eut l’impression que son cœur s’arrêta de battre pendant un instant, instant qui dura pour lui une éternité.

HARLEY-

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 24 Nov - 11:16

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ La douleur qu'il ressent au visage, là où le coup est parvenu à déchirer légèrement la peau, n'est rien comparée à celle qui écrase son cœur à l'idée de ne pas avoir pu défendre Alak, de ne plus pouvoir prétendre au rôle de protecteur, de lui causer encore des problèmes alors qu'ils n'étaient plus ensemble, d'avoir toujours autant envie de glisser ses bras autour de ses hanches pour le coller à lui et apprécier la douceur de sa chaleur apaisante. Il se laisse soigner alors, l'observant faire sans vraiment le voir, réfléchissant à ce qu'il devait faire pour éviter que toute la troupe du Happy Virus ne le voie comme l'ennemi, pour qu'il puisse continuer à venir sans que personne ne le considère comme un stalker, comme un mec dangereux. « Je vois... » Il ne le remercie pas, dans un sens, peut être que s'il avait vendu la mèche aux autres artistes du cirques, Nash n'aurait pas la force de revenir ici, il avait déjà tant de cicatrices, inutiles d'aller en risquer d'autres au contact du dresseur de fauves, ou même de mr muscles. Et puis, si c'était à l'un d'eux qu'Alak s'était confié autrefois, peut être que Nash n'en serait pas là aujourd'hui, il aurait sans doute à souffrir de quelques stigmates visibles, mais pourrait encore profiter du rire clair de sa mère en rentrant le soir ou lors des rares appels que son père lui passait. « Je suis venu, oui... Tu m'avais demandé de le faire... » Il était devenu, pour Nash, comme une seconde nature de mentir, les mots glissaient si fluidement hors de ses lèvres qu'ils semblaient vrais, justes, comme s'il n'avait pas du lutter terriblement pour tenter vainement de se retenir de venir avant de finalement craquer pour venir voir au moins une fois encore la grâce de son ancien amant. « Tu es toujours aussi doué. Tu as changé un peu ton numéro ? » A vrai dire, il se souvenait à peine du numéro, il n'avait rien enregistré de ses mouvements, comme s'il avait été trop bête pour le comprendre, hypnotisé par ses mouvements agiles.

HARLEY-

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Ce message a été posté Jeu 24 Nov - 19:24

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
TENUE ➳ Il avait touché la blessure sans réfléchir. Bien que lors du contact, ça devait être à Nash d’avoir mal, Alak aussi, ressentait de la douleur. Même après tout ce temps, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour lui, d’avoir un pincement au cœur quand il est blessé. Le Thaïlandais avait l’impression que ça faisait une éternité qu’il n’avait pas été aussi près du métis, une éternité qu’il n’avait pas senti aussi fort le parfum qu’il adorait humer. S’il l’avait dit aux membres de sa troupe, jamais il n’aurait invité Nash au cirque. Il pensait bien faire mais au final, rien ne s’était passé comme il le souhaitait. « C’est vrai...  » Alak essaye tant bien que mal que de rester neutre dans cette situation. Pourtant qu’est ce qu’il mourrait d’envie de pleurer à chaudes larmes, de laisser ses émotions parler, s’apitoyer de cette situation à lui fendre le cœur ou de tout simplement de se jeter dans les bras de Nash et pouvoir lui dire que tout finira par s’arranger. Mais il ne le pouvait pas car il savait que leur histoire était révolue. Une partie de lui avait encore du mal à le pardonner et à faire comme si de rien n’était. Ce n’était pas la volonté qui manquait mais c’était encore au-dessus de ses forces. « Je me suis trompé surtout.  » avoua-t-il avec un peu de gêne. Mais le numéro était différent de celui que Nash avait l’habitude de voir, après tout, le Happy Virus devait attirer des spectateurs grâce à de nouveaux numéros. Alak continue à lui nettoyer la plaie. Ce soin aurait pu être fait rapidement mais son cœur perturbe ses gestes et il est moins efficace que d’habitude. Au fond, ça doit être parce qu’il ne veut pas qu’ils se quittent aussi rapidement. Même si le futur n’est pas possible, il profite quand même du moment présent. « Essaye de te contrôler la prochaine fois… » « Je ne serai pas toujours là pour te soigner » allait-il dire mais il se rattrape rapidement. « Tu vas rendre inquiet tes proches... » Ou son copain ou sa copine et cette idée rend soudainement Alak mal à l’aise.

HARLEY-

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Ce message a été posté Lun 28 Nov - 23:51

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ Nash n'était pas idiot, il ne l'avait jamais été, il observait, scrutait le visage d'Alak en espérant capter le moindre signal, le détail qui lui permettrait d'enclencher à nouveau le jeu de la séduction, celui qui l'aiderait à peut être se repentir de ses fautes, celui qui pourrait les guérir tous les deux. Mais il ne parvenait jamais à le coincer, à forcer un contact ou un regard, à initier lui même ce retour vers le passé, il n'était rien d'autre qu'un lâche qui n'avait jamais grandi, qui ne le pouvait plus, qui se contentait de venir admirer son ex depuis un coin sombre afin de ne pas être démasqué. « Je n'ai rien remarqué, je suis sûr que le public non plus. Si c'est une nouvelle routine, ne t'en fait pas, tu l'auras assimilée complètement en un rien de temps. » Son ton se veut rassurant, comme il aurait pu l'être autrefois, sa main se retenant pourtant de venir chercher celle du plus petit, tressaillant tout de même pour résister à l'habitude trop confortable. Il souffle doucement en effleurant la blessure désormais soignée du bout des doigts. « Tu sais que je n'ai pas commencé. Si je n'avais pas frappé ce type, il n'aurait pas hésité à remettre ça. Et je n'ai personne qui s'inquiéterait d'un truc aussi trivial. » Il secoue la tête, sans se rendre compte qu'il venait d'avouer à demi mot sa solitude. Il lève donc le regard sur l'acrobate, ses yeux sont moins durs, ils ont perdu leur impassibilité. « Je sais que je n'ai pas le droit de demander mais... » Il se détourne légèrement pour éviter que sa faiblesse, son inquiétude se lise dans ses prunelles, après tout, ils avaient vraiment vécu une histoire intense et avaient appris à lire l'un en l'autre comme on le fait dans un livre ouvert. « Est-ce que tu as quelqu'un... En ce moment ? » Il regrette aussitôt d'avoir posé la question, Alak était beau, amusant, talentueux et malin, qui n'aurait pas succombé à son charme naturel, avant de le rencontrer, Nash lui-même se pensait complètement hétéro, alors il était clair à ses yeux qu'il pouvait faire craquer n'importe qui.

HARLEY-

Anonymous
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Ce message a été posté Jeu 1 Déc - 20:28

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
TENUE ➳ Le Thaïlandais est quelqu’un de joyeux. Il était, lorsqu’il avait une idée en tête, une pile électrique qu’on ne pouvait arrêter. Les seules fois où il était relativement calme, c’était lorsqu’il allait se nicher dans les bras de l’américain. Ce dernier avait le don de détendre et de rassurer le plus jeune rien que par sa présence. Mais à présent, ce n’est plus forcément le cas. Son envie de se blottir dans les bras de Nash était toujours là, le ton rassurant que ce dernier avait employé était toujours aussi efficace sur l’acrobate et c’est bien pour ça que c’est difficile pour Alak. Ça aurait été plus facile s’il le haïssait, s’il ne ressentait pas des envies contradictoires le concernant. Ça aurait été aussi plus simple si Alak exprimait ce qu’il ressentait vraiment. C’est, parce que Nash était capable de lire en lui comme un livre ouvert qu’il essaye de se faire impassible. La révélation surprend le thaïlandais et son regard étonné l’avait trahi. Après les soins, il s’assoit sur la chaise, placé à côté du lit, toujours face au métis. La solitude de Nash l’attriste bien qu’apprendre une autre nouvelle l’aurait surement perturbé. « Je sais que tu n’as pas commencé mais… La violence ne résout rien. Tu essayeras d’y penser pour la prochaine fois, d’accord ?  » Il connait suffisamment Nash pour savoir que c’est dans sa nature de répondre au tact au tact, mais ce n’est pas une raison suffisante pour qu’Alak se taise non plus, même si le sujet de violence restait encore assez sensible pour les deux. Il hausse les sourcils à l’introduction à la question de Nash. Il vient chercher le regard de son ex mais celui-ci semble l’éviter. Et il comprend pourquoi lorsqu’il lui posa la question. Alak ne s’y attendait pas. Il avale sa salive à plusieurs reprises, parcourt l’infirmerie du regard comme si la réponse était affiché quelque part. Pourtant, la réponse peut être toute simple. « Non, je ne vois personne.  » Après sa mésaventure avec Nash, il avait encore un peu peur de se mettre en couple, même si ce n’était pas l’unique raison de son célibat. C’était surtout très dur de se remettre après cette relation fusionnelle qu’il avait eu avec le métis. Il restera surement le seul qui pouvait le faire sentir aussi bien. Le Thaïlandais hésite à lui poser une question, beaucoup de choses lui restaient sans réponses et il voulait savoir. « Je peux moi aussi te demander quelque chose ?  » Aucun des deux n’osait réellement être sincère avec l’autre et ça menait à des conversations maladroites. « Pourquoi est ce que tu es venu au Japon ? » Dit comme ça, on pouvait croire que Nash n’était pas le bienvenu mais ce n’était pas ce que le Thaïlandais insinuait. Alak avait du quitter la Corée parce qu’il devait suivre sa famille mais qu’en est il de Nash ?

HARLEY-

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Ce message a été posté Lun 5 Déc - 21:02

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ Sa surprise ne l'étonne pas, après tout, en Corée, Nash avait toujours été populaire, attirant l'attention rien qu'en se tenant debout (grâce à son métissage qui ne manquait jamais d'intriguer la populace) sans parler en plus de son passé avant de se mettre avec Alak, le jeune homme avait tout eu d'un playboy, papillonnant d'une fille à une autre, se laissant porter par un parfum, un sourire ou parfois juste un geste, il n'avait jamais eu aucun mal à séduire. Mais il était clair que cela faisait partie de son passé, et même pour le principal intéressé, il était difficile de savoir s'il regrettait cette période ou s'il souhaitait se défaire à jamais de cette étiquette qui ne le lâchait pas. A la requête de l'artiste, le bibliothécaire hausse une épaule, l'air détaché ; il avait toujours été sanguin, le genre à ne pas supporter qu'on le rabaisse, qu'on le nargue ou même simplement qu'on le reprenne, et ici, côté injustice, il avait été servi. Il savait cependant que le thaïlandais n'y avait pas cru lui même en faisant cette demande, connaissant mieux que quiconque le caractère et la tendance du métis de se servir plus facilement de ses poings que de ses mots, pas par manque d'intellect, simplement par défaut de capacité à s'exprimer, incapable de convoyer des émotions au travers de mots et laissant tout un tas de sentiments s'accumuler au fond de son esprit jusqu'à débordement. « Je suis rassuré. » Il ne pouvait toujours pas supporté l'idée qu'Alak ne lui appartienne pas, malgré la rupture difficile qu'ils avaient subi, malgré le fait que le beau brun n'ait jamais cherché à le recontacter, malgré le mal qu'il lui avait infligé par possessivité, par jalousie. Mais c'était une faiblesse humaine, que de vouloir garder un trésor que l'on a si tendrement découvert et couvert d'attention, que de ne pas souhaiter que d'autres puissent même imaginer l'étendue de sa valeur réelle. Nash sursaute à la question, un malaise tiraillant son ventre alors qu'il vérifie discrètement que ses vêtements cachent bien l'intégralité de ses stigmates. « Ma mère est décédée. Je ne m'entendais plus avec mon père. Alors j'ai cherché autre chose. » C'était terriblement résumé, mais au moins il ne mentait pas, cette fois. « Je ne suis pas trop à l'aise sur le sujet, ne t'en fais pas, tout va bien. Les tokyoïtes sont sympas et la ville est bien. Comment tu la trouves ? »

HARLEY-

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Ce message a été posté Mar 6 Déc - 12:11

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
TENUE ➳ Alak s’était toujours demandé comment il avait réussi à faire tomber Nash sous son charme. Par contre, la question inverse ne se posait pas puisqu’il n’a pas fallu longtemps avant que l’acrobate succombe au coréen. En général, Alak n’apprécie guère les playboys mais le Thaïlandais n’avait pu lui résister. Alak n’était pas du genre à vouloir impressionner les autres, mais qu’est ce qu’il était fier d’être son petit copain. A ses yeux, le métis était parfait et il n’était surement pas le seul à le penser. C’était un miracle qu’ils puissent finir ensemble puisque l’orientation sexuelle de Nash semblait, au premier abord, être un frein à leur relation. Pourtant, Nash avait toujours réussi à combler Alak, à le rendre heureux plus que n’importe qui. Malheureusement, c’est cet amour qui déchira leur relation. Alak ne pouvait ignorer le fait qu’il a été battu à plusieurs reprises. Il ne voulait pas que leur amour devienne malsain alors il a préféré y mettre un terme, de tout arrêter avant que ça ne dégénère complètement. Il existait peut être d’autres solutions moins radicales que celle qu’il a prise mais Alak n’était pas parfait non plus. Sur le moment, il voulait juste que les choses s’arrêtent et il n’avait pas réfléchi plus loin que ça. Les choses auraient été différentes s’il avait pris le temps de se calmer avant d’agir. Et à présent, il n’avait que regret. Sa vie sentimentale s’était arrêtée avec Nash. Aux mots de celui-ci, Alak essaye tant bien que mal de ne pas réagir. Ça ne lui faisait pas rien de savoir que Nash tenait encore à lui mais d’un côté, il ne savait si c’était une bonne chose. Il préfère ne pas s’attarder sur le sujet, ce qui l’amène à lui poser la question sur sa venue au Japon. L’étonnement du métis ne passe pas inaperçu mais ce n’est pas suffisant pour faire douter Alak. Il semble comprendre la raison avec la réponse de Nash. « Je suis désolé. » Alak baisse son regard et se mord discrètement sa lèvre inférieure. Cette nouvelle lui fend le cœur car il se rend compte de la solitude du métis. Il s’en voulait de ne pas avoir été là pour lui, même en ignorant que c’était en partie de sa faute. Mais comment ne pas s’inquiéter pour lui ? Même s’il l’avait blessé, Alak tenait toujours à Nash. Son regard retourne sur le visage du métis. Pourquoi est ce que c’est si compliqué ? Il aurait tellement voulu se jeter dans ses bras et lui dire qu’il était là, mais non, il n’était plus là. « J’aime beaucoup.  Les personnes sont chaleureuses et le public réceptif. J'ai encore du mal avec la langue. » Même s'il était arrivé avant Nash, son japonais est surement moins fluide que le sien.  «Mais la Corée me manque de temps en temps. » Il ne parlait pas du pays mais bien des souvenirs qu’il s'était fait, avec Nash.

HARLEY-

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Ce message a été posté Lun 12 Déc - 0:50

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ La pitié, la tristesse, le remord... Il n'avait justement envie de voir aucun de ces sentiments et pourtant, à peine la mort de sa mère avait-elle été mentionnée que le visage du thaïlandais s'était coloré de ces sentiments. Nash redoutait plus que tout cette réaction, cette culpabilité muette qu'il pouvait discerner dans les traits de son ancien amant, il aurait encore préféré y lire l'indifférence la plus totale, le détachement, plutôt que d'y trouver cela. Malheureusement, il ne peut rien en dire, ne se fâche pas comme il aurait pu le faire et se contente de serrer les dents. « Désolé de quoi ? C'est pas toi qui l'a tuée. » A dire vrai, les circonstances de la mort de sa mère étaient liées à Alak et lui bien plus qu'il n'acceptait de se l'avouer, il s'était tant culpabilisé lorsqu'il était encore en Corée, en voyant l'état de son père se détériorer de jour en jour en l'absence de la seule femme qu'il aie jamais aimé, qu'il ne pouvait plus, maintenant, continuer à porter une telle charge sans crouler sous elle. Il secoua donc la tête et souffla en descendant du lit, pas certain de ce qu'il devait faire maintenant qu'ils étaient engagés sur cette pente glissante de sous-entendus et de non-dits, Nash n'avait jamais été très doué au jeu de la subtilité. « Je ne vois pas ce qui te manque en Corée. Tokyo est plus vaste, plus ouverte aux différentes cultures. Les gens ont le jugement moins facile. » Il le regarde alors et sent un commentaire glisser contre sa langue, vicieux, empoisonné, claquant contre ses dents pour sortir, il sait qu'il ne doit pas ouvrir les lèvres mais comme son esprit et son corps avaient bien souvent du mal à s'entendre, il cède. « Et ici, tu es libre. » Il ne sait pas si son ton est plutôt sec, plutôt triste ou plutôt soulagé, il n'a pas le contrôle nécessaire lui même pour le comprendre et se contente donc d'observer l'acrobate, essayant d'analyser cet homme qu'il avait pris l'habitude de lire comme on lit un livre, avec tant d'aisance que c'en était déroutant. Désormais, le sujet était exposé et il revenait à Alak de voir s'il préférait crever l'abcès ou esquiver la douleur de la discussion.

HARLEY-

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Ce message a été posté Mar 13 Déc - 21:20

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TENUE ➳ Est-ce mal de se sentir désolé pour Nash ? Ils avaient vécu tellement de choses ensembles qu’ils auraient du traverser cette épreuve main dans la main. Pourtant, Alak est parti et l’a laissé seul. Certes, Nash a contribué à son départ mais c’est Alak qui avait décidé de faire un tel pas dans leur relation. Il était aussi désolé d’avoir posé cette question qui s’avère être difficile à répondre pour Nash. Il ne pensait pas que le métis allait lui répondre ainsi mais d’un côté, c’était compréhensif et il ne pouvait en vouloir à Nash. Ce qui est bien lorsqu’il parle avec son ancien amant, c’est qu’Alak n’a pas besoin de chercher, littéralement, ses mots. L’anglais est bien plus facile à utiliser que le japonais. Il peut dire ce qu’il souhaite sans avoir à réfléchir à la tournure de ses phrases. Il est plus confiant avec le langage et peut dire ce qui lui passe dans sa tête. Et ça se sent facilement avec ses sous-entendus spontanés. C’était un risque à prendre et ce n’était pas pour qu’on le comprenne qu’il avait choisi ces mots. Du moment qu’Alak lui-même comprenait ce qu’il voulait dire, ce n’est pas important si Nash n’avait pas saisi le sens caché. Alors il se contente d’acquiescer avec un minuscule sourire. Sourire qui disparait aux derniers mots du métis. Libre… Ce mot sonne une punition alors que ça devait être un droit. Son intérieur est chamboulé par cette bombe lancée par Nash. Depuis ces quelques minutes, Alak avait tendance à oublier la vraie raison de son départ. Au pourquoi de cette « trahison ». Juste parce que Nash le manquait terriblement qu’il avait mis en second plan cette liberté retrouvée. « Pourquoi je ne pourrai pas avoir les deux ? » Avoir l’amour de Nash et sa liberté ? Sa voix trahissait sa lassitude mais son regard ne flanchait pas. Ce n’était pas un sujet qui plaisait au Thaïlandais mais il y a des choses qu’on ne peut éviter pour toujours, et ce même si ça fait mal. Il n'arrivait plus à garder ce masque d'indifférence, ni à garder cette fausse attitude semi-positive. Ce n'était pas ce dont il souhaitait montré mais au moins, ces paroles venaient du fond du coeur. Elle se fait tard mais la discussion est là. « Pourquoi devrai-je choisir entre cette liberté et...toi ? » Alak ne veut pas craquer alors il fait tout pour que sa voix garde la même intonation que celle d'avant.

HARLEY-

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Ce message a été posté Ven 16 Déc - 0:17

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Outfit ➳ Le sujet était terriblement difficile, le moindre mot pouvait déclencher une vague d'émotions tant chez l'un que chez l'autre, ils ne pouvaient parler de leur passé comme les couples normaux, parce que Nash l'avait rendu totalement chaotique, et parce qu'Alak y avait mis un terme brutal. Ils n'étaient pas supposés se revoir, se reparler, et moins encore se plaire à nouveau. Ils auraient du suivre des chemins différents, clairement séparés, sans partie commune, mais pour le métis, le destin n'était pas le plus clément, il semblait que sa situation actuelle ne soit pas une punition suffisante, qu'il devait en subir d'avantage pour pouvoir se repentir pleinement du mal qu'il avait infligé à son amant pendant les derniers mois de leur relations, pour apprendre de ces erreurs et se défaire de ces démons. Mais c'était loin d'être aussi facile pour le plus grand, il avait le diable au corps, un monstre de jalousie, de possessivité qui forçait son regard à ne voir que ce qu'il redoutait, à le faire douter de ce qu'il avait, à désirer instaurer des règles, à vouloir dresser des barrières. Il n'avait pu contrôler ses propres gestes et avait outrepassé les limites et il se trouvait devant cet homme qu'il avait tant aimé et a qui il avait fait tant de mal et qui le regardait encore avec ce regard empli d'une certaine affection. « Tu crois que je le contrôle ? Que c'est quelque chose qui me fait plaisir ? » Il serrait les dents, énervé tant par sa propre condition d'esclave face à sa terrible possessivité que devant l'innocence naïve du thaïlandais, comme s'il n'avait rien appris de ce qui leur était arrivé à Séoul, comme s'il n'en avait pas assez souffert. « Je ne peux pas me remettre avec toi, je ne le ferai pas ! Tu ne comprends pas comment je suis, ce que c'est de ne plus contrôler, de se voir devenir ce qu'on a pas envie de devenir. » Il sursaute à ses propres mots et regarde autour de lui, ils sont encore sur le terrain du cirque, ils ne sont pas à l'abri des oreilles, il ne veut pas être entendu, partager cette situation et ces sentiments avec des étrangers. Il soupire alors et secoue la tête. « N'en parlons pas ici. N'en parlons pas tout court, tu as déjà mis fin à cela. » Et il n'y a pas d'amertume, pas de ressentiment dans ses paroles, dans sa voix, juste quelque chose d'énigmatique, est-ce de la peine, de la tendresse, de la nostalgie ? Impossible de savoir exactement quelle est cette touche émotionnelle qui teinte son timbre de voix si particulier.  

HARLEY-

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Ce message a été posté Sam 17 Déc - 1:45

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TENUE ➳ Alak était tiraillé par l’envie de recommencer et par la peur de souffrir à nouveau. Il avait sa part à jouer dans cette relation de non retour, mais il lui arrivait d’espérer l’impossible, de garder espoir même lorsqu’il a connu le plus grand des désespoirs. Mais ça, ce n’est que depuis qu’il a revu Nash qu’il s’était surpris à vouloir être de nouveau avec lui. Après leur rupture, Nash le manquait beaucoup mais ce n’est qu’en le revoyant ces derniers jours qu’il comprit que son ex lui était encore si important. Mais la plus grande question était de savoir s’il était prêt à être garder en cage. Le métis lui offrait la plus belle des cages mais ça ne changeait pas le fait que les mouvements du Thaïlandais restaient limités. La jalousie pouvait être mignonne mais celle de Nash le rendait fou et incontrôlable. « Et c’est à moi de subir les conséquences ? » On pourrait croire qu’Alak rejetait la faute sur Nash mais il voulait surtout lui faire comprendre que le métis était le seul qui pouvait arrêter ce démon de la jalousie. La suite des mots transperça le cœur d’Alak. Ça lui faisait mal d’entendre qu’ils ne se remettront pas ensemble, bien plus qu’il ne le s’était imaginé. Le Thaïlandais ne savait que dire après ces mots sincères. Tout ce qu’il voyait, c’était un Nash souffrant et culpabilisé. Il pouvait imaginer ce qu’il ressentait. Il n’était pas un homme violent de base, il ne frappait pas par plaisir et suite aux mots du métis, Alak avait pris conscience que même si c’était lui qui recevait les coups, Nash n’était pas bien non plus. Et malheureusement, il ne l’avait compris que bien trop tard. Il n’avait pas tort, c’était l’acrobate lui-même qui avait mis fin à toute discussion possible. « Nash, s’il te plait. Ne m’évite pas... » fut tout ce qu’il trouva à dire. Il ne pouvait pas le laisser partir après lui avoir dit tout ça. Pour lui, c’était comme s’il disait qu’il l’aimait encore, et ce, même si le plus jeune avait fait appel à la police. Les doigts de l’acrobate commencèrent à taper sur sa jambe, il se mordit légèrement la bouche. « Tu dis que tu ne peux pas, mais est-ce que tu le veux ?… Est-ce que tu veux encore être avec moi ? » Avec cette question, il avait l’impression d’avoir demandé quelque chose d’interdit mais sa voix se faisait douce, bien qu’un peu hésitante. Mais son regard n’était pas fuyant, il semblait même s’attendre à une réponse.

HARLEY-

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Ce message a été posté Lun 19 Déc - 11:49

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Outfit ➳ Les mots d'Alak sont clairs, ils sont précis et ne laissent plus de place au doute, mais le métis ne s'en sent pas rassuré, loin de là, il ne comprenait pas comment une personne pouvait souffrir à ce point mais en redemander. « Alors moi je dois les subir ?! Je te dis que je ne le contrôle pas ! Personne n'est épargné ! Tu ne comprends pas ! » Il serre les dents, son cœur bat à tout rompre, comprenant que malgré leur passé dévastateur, ils s'appartenaient encore, comme s'ils ne s'étaient pas quittés, comme s'ils n'avaient traversé qu'une phase à vide. Mais les blessures sont si profondes et créent de tels ravins qu'il est impossible pour le plus grand d'oublier les souffrances infligées et reçues, le couteau ne s'est pas encore retiré de ses plaies et il sent encore les flammes dévorer sa peau comme une punition. Il déglutit et le regarde, car il ne peut rien faire d'autre, car l'acrobate ne lui laisse pas le choix, car sa détermination est écrasante même pour celui des deux qui avait longtemps tenu la position du tyran, car après tout, il l'aime encore, et s'il est encore aimé à son tour, il ne lui est que plus difficile de laisser ses yeux quitter les siens. « Tu ne réalises pas ce que tu dis. Est-ce que toi, tu le veux ? Je suis le même, Alak, je n'ai pas changé. Tu ne peux pas véritablement être prêt à te jeter là-dedans à nouveau. » Il baisse le regard alors, mélange de honte et de refus, son cœur se serrant en se remémorant les marques qu'il trouvait parfois sur le corps de son amant, celles qu'il avait lui même infligé à sa douce peau d'albâtre, celles qui le narguaient, qui le torturaient, qui l'empêchaient de trouver le sommeil. Il ne pouvait pas remonter le temps pour se trouver à nouveau allongé près de lui, à ne rien pouvoir faire d'autre que contempler l'étendue des dégâts, en se persuadant qu'il ne recommencerait plus, pour finir par replonger, encore et toujours, au moindre regard trop appuyé. « Tu me demandes si j'ai encore des sentiments pour toi ? La réponse est oui, bien sûr, ça sera toujours oui. Mais que s'est-il passé, pour toi, pour que tu puisses en venir à demander ça. Trouve toi quelqu'un de bien ! Tu ne dois pas être avec moi. » Il était dangereux, et à tout prix il devait éloigner l'artiste de lui, même à celui de leur amour. Il souffle alors et lui tourne le dos, allant vers la sortie.  

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Ce message a été posté Mer 21 Déc - 0:07

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TENUE ➳ Non, il ne comprend pas. Il ne comprend pas pourquoi Nash refuse de se battre contre son démon intérieur. Est-ce que son amour pour lui n’est pas une raison suffisante pour lutter ? Le Thaïlandais l’a longtemps nié mais ce n’est plus possible, l’amour qu’il éprouve pour le métis est trop grand pour vouloir l’abandonner. Il a peur d’être de nouveau blessé et la logique devrait le faire s’éloigner au plus de Nash mais que voulez vous, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Alak ne peut pas s’empêcher d’aimer Nash. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir essayé de l’oublier car il a tenté de passer à autre chose mais non, toutes ses pensées finissent toujours par lui revenir. Inconscient ? Naïf ? Oui, Alak l’était surement mais il était aussi déterminé. Lui qui était sujet d’innombrables hésitations savait ce qu’il voulait. Il ignore d’où lui vient cette détermination mais le fait que Nash ait confessé qu’il ne se contrôle pas lui donne envie de le sortir de là. Alak ne veut pas l’abandonner, il l’avait déjà fait une fois et il ne souhaite pas le recommencer. Il espère pouvoir l’aider à se sentir mieux. Entre sa liberté et l’amour de Nash, Alak ne pouvait choisir. Avoir de la liberté mais être privé de Nash est la solution la plus facile mais pas celle qu’Alak veut. Abandonner sa liberté pour Nash est une chose impossible non plus mais le Thaïlandais est persuadé que le métis finirait par changer. Ce dernier a choisi de baisser les armes parce qu’il n’y arrivait pas. Alak n’avait pas compris mais maintenant qu’il le sait, il souhaite garder espoir. Nash l’aime toujours et c’est réciproque. Pourtant, le métis refuse cet amour partagé. Le Thaïlandais attrape la poignée du plus grand avant qu’il ne parte. « Tu préfères me voir avec un autre que de se remettre ensemble ? Pourquoi est ce que tu acceptes cette stupide idée alors que tu ne veux pas admettre que tu peux changer ?  » Le Thaïlandais espère que ses mots vont faire réfléchir le plus grand. Toujours face à son dos, il ne peut pas voir les expressions de Nash. Est ce qu'il est affecté par ce qu'il venait de dire ? Sa voix était douce mais franche. « C’est toi qui ne comprends pas Nash. Tu ne peux pas me dire que tu m’aimes et me laisser. Si tu m’aimes, ne m’abandonne pas et bats toi.  » Car lui, il n’abandonnera pas. Il relâche le poignet pour le laisser décider.  

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Ce message a été posté Jeu 29 Déc - 10:42

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Outfit ➳ Le contact est doux, léger contre sa peau et il en frémit doucement, appréciant la chaleur qu'il avait perdue lorsqu'ils s'étaient séparés, retrouvant des sensations qu'il pensait disparues, enfouies en lui depuis qu'il avait souffert de ces réjections, de cette pitié mal placée. Sans compter que cette main sur lui n'appartenait pas à n'importe quel être humain mais à celui qui parvenait toujours à faire chavirer son cœur, dans la joie comme dans la peine, celui dont un simple mot devenait le plus doux oreiller ou la plus acérée des lames. Et Nash se sentait impuissant et faible sous la pression opérée par son ancien amant, il se savait être un lâche en décidant de laisser Alak derrière lui, dans son passé, de choisir de l'ignorer à l'avenir afin de le libérer des barreaux qu'il érigeait tout autour, comme le tyran qu'il était. « Alak... Si je ne me bats pas, c'est pour ne plus te blesser. Bien sûr que je ne veux pas que tu sois avec quelqu'un d'autre mais c'est la bonne solution pour toi ! » Il se retourne doucement pour le regarder, se passant une main dans les cheveux, mal à l'aise mais étrangement persuadé de prendre les bonnes décisions pour eux deux. « Je ne peux plus vivre ce qui s'est déjà passé... Je ne peux pas croire que tu sois prêt à traverser ça à nouveau. Toi et moi, on n'a pas l'argent pour payer une thérapie et je vais devenir fou si on m'enferme. » Il se mord la lèvre, car c'est une voie sans issue, qu'importe son souhait de vouloir rester auprès du thaïlandais, qu'importe leur amour ou la force de leur appartenance l'un à l'autre, ils n'étaient pas sains l'un pour l'autre, ils se faisaient plus de mal qu'il ne leur était permis d'avouer en société, ils ne pouvaient partager ce problème... Quand les couples normaux souffraient de problèmes comme le financement d'une maison, la recherche d'un appartement, les préparatifs pour l'arrivée d'un bébé, Alak et Nash se trouvaient dans l'impasse de la violence conjugale, enfermés dans cette spirale dont aucun des deux ne pouvait véritablement sortir. « Si on devait se remettre ensemble, je sais que je ne le supporterais pas, Alak, je ne pourrais pas l'endiguer. Ca recommencera. Tu es magnifique, tu as presque récupéré de ce que je t'ai fait alors, pourquoi ? » Et la question était envahissante, ne laissant de place à aucun autre songe.

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Ce message a été posté Lun 2 Jan - 23:19

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TENUE ➳ En lui prenant la main, Alak n’avait pas réfléchit. Il l’avait fait parce qu’il avait senti que c’était sa dernière chance de le faire. Avec ce qu’il venait de dire, il avait l’impression d’avoir enclenché quelque chose qui risque de braquer complètement Nash. Le Thaïlandais avait peur de leur futur mais ce n’était pas pour autant qu’il voulait que son ex s’enfuie comme un lâche. Il ne comprenait pas la logique du métis. Si lui, qui était celui qui avait été blessé avait assez de courage pour essayer de changer la relation actuelle, pourquoi pas Nash ? Il ne demandait pas forcément à ce qu’ils se remettent ensemble tout de suite, mais au moins qu’ils n’y ait pas ce malaise entre eux. Ça peut paraitre contradictoire car il était le premier à avoir peur de Nash lors de leurs retrouvailles, mais Alak était ainsi. Versatile et parfois peu logique. Il ne faisait que suivre les volontés de son cœur et aussi polyvalent qu’il soit, il y a des choses qui ne changeront pas chez lui, comme le fait de toujours garder espoir. Alak essaye de trouver une solution alors que Nash est persuadé d’en avoir une. Il ne trouve pas de mots pour le contrer alors que les mots de Nash sonnent faux à ses oreilles. Alak secoue la tête plusieurs fois, il ne veut pas admettre cette soi-disant « vérité ». Pourtant, il avait plus ou moins conscience de tout cela. Leur amour bien que toujours présent n’allait plus jamais être le même qu’avant. Il avait perdu espoir sur leur futur mais en voyant qu’il tenait toujours à lui, c’était impossible de l’abandonner complètement. Il avait beau lui avoir blessé, il ne pouvait pas le haïr complètement. Pourquoi ? Cette question peut paraitre aussi idiote qu’intelligente. « Parce que je ne peux pas t’oublier. Je t’aime toujours autant, même si tu m’as blessé.  » Il n’y a pas réellement de raison qui le pousse à s’entêter autant, tout comme il en existe une qui peut tout expliquer. L’amour. Sa voix est hésitante car ce ne sont pas de choses faciles à dire mais son regard ne défile pas. « Je n’arrive pas à passer à autre chose. Je ne pense pas que j’arriverai à trouver le bonheur ailleurs. Je souffre de notre séparation tout comme j’ai peur... mais je ne veux pas te perdre.  » Il ignore où son entêtement les emmènera, mais au moins, il aura eu le mérite d'avoir essayé. 

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Ce message a été posté Sam 7 Jan - 23:10

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Outfit ➳ Le métisse hésite, il a peur, il ne sait pas si ses choix sont les bons où s'il devrait écouter le Thaïlandais et se donner une seconde chance, il remet en question sa résolution à renoncer aux relations mais agite également les douloureux souvenirs de leur relation passée qui hantaient encore ses nuits et le réveillaient parfois en sueur avec, en tête, uniquement l'image de son amant couvert des bleus qu'il avait pu lui infliger. Son regard vacille entre celui de l'acrobate et le sol, incapable de soutenir son intensité, les sentiments qui s'y trouvaient encore rendant le choix encore plus compliqué. Il avait été le bourreau de leur relation, mais sans qu'aucun des deux ne s'en rende compte, en avait aussi été la victime. « Alak... Je ne peux pas retraverser ce qu'on a déjà traversé... Si on recommence, on doit y aller doucement. » Il soupire alors longuement et se passe une main dans les cheveux avant de relever finalement les yeux vers lui, et malgré l'indécision de sa posture, il était clair qu'au fond de ses prunelles noisettes brillait une étincelle d'émotion, de leur amour passé. Il fait un pas vers lui, et l'envie de le tirer dans ses bras, de le serrer contre lui comme auparavant le taraude, mais il résiste, il n'a pas le choix, il ne peut pas franchir ce pas aussi tôt dans leur relation. Leurs retrouvailles avaient servi de preuve quant au fait qu'il avait bel et bien traumatisé cet homme qu'il avait tant aimé.
« Il faudrait qu'on apprenne à ce connaître à nouveau, qu'on reprenne à zéro, que tu me fasses confiance comme avant. Est-ce que tu penses que c'est possible ? Il faudrait aussi qu'on trouve une solution à mon problème. Je ne peux pas nous infliger ça une nouvelle fois. » Il se mord la lèvre, observant ses réactions, guettant ses sentiments vis à vis de ce qu'il venait de lui dire, s'il allait se laisser submerger par la peur qu'il lui infligeait autrefois ou s'il allait laisser cette deuxième chance prendre une plus grande ampleur. Et son cœur bat soudain la chamade dans sa poitrine à la simple idée de pouvoir vivre une nouvelle fois son histoire d'amour avec la possibilité de corriger ses erreurs. Car malgré la difficulté de l'épreuve, ce qui lui remue l'esprit, ce qui affole ses sens, et pendant un instant, il oublie qu'il n'est plus celui qu'il était physiquement non plus, et que cela construisait une barrière à la moindre de ses relations.

HARLEY-

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Ce message a été posté Mar 10 Jan - 0:53

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TENUE ➳ Alak ne pouvait affirmer si le choix qu’il venait de faire était le bon, mais c’était celui que son cœur avait décidé. Il n’avait, jusqu’à là, personne avec qui se confier alors il ne pouvait que compter sur lui-même. Son cœur était à la fois faible et fort. Faible parce qu’il était finalement incapable d’oublier Nash, même après tout ce qu’il lui avait infligé. Mais ceci pouvait aussi constituer une force car c’est une forme de ténacité. Certes, il y a des fois où abandonner est la meilleure des solutions, mais il faut croire qu’Alak est toujours aussi doué pour choisir les chemins les plus compliqués. Le Thaïlandais non plus ne souhaite pas retraverser ce qu’ils ont vécu et ce n’était pas dans ce but qu’il lui avait parlé de ça. Il voulait juste que Nash continuerait à rester près de lui, le savoir dans son entourage était pour le moment suffisant. Nash s’approche de lui tout en gardant une certaine distance. Ce qu’il dit n’était pas faux. Il va leur falloir beaucoup de temps pour qu’ils redeviennent comme avant, mais ce n’est pas impossible non plus. « Commençons par redevenir ami.   » D’un geste fluide mais soudain, l’acrobate tend sa main vers Nash. « Enchanté, je m’appelle Alak.   » dit il avec un timide sourire, surement un des premiers depuis leurs retrouvailles. L’acrobate était ainsi, c’était difficile de prévoir les réactions qu’il allait avoir.  Mais il prenait simplement à la lettre ce que son ex avait dit : « commencer à zéro ». Ils ne s’étaient jamais salués de cette façon, mais ce n’était pas si mal que ça que de commencer ainsi. On pouvait le croire pas sérieux mais il ne se permettrait jamais de s’amuser sur ce sujet aussi important que celui de leur avenir commun. C’était juste une façon à lui d’encourager Nash et de lui faire voir les choses d’une nouvelle façon. Rien n’effacera ce qu’il s’était passé, mais Alak n’était pas impatient. S’il faisait un effort, il pourrait bel et bien oublier la peur que lui inspirait Nash par le passé.

HARLEY-

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Ce message a été posté Mer 11 Jan - 23:37

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Outfit ➳ Cette main tendue vers lui le blesse autant qu'elle le soulage, les doigts fins du Thaïlandais sont les mêmes qu'auparavant, semblant aussi doux, aussi délicats, sa paume marquée par son travail physique, semble fragile, recelant des promesses que le bibliothécaire a terriblement peur de saisir. Il reste figé un moment, contemplant les risques et possibilités cachées au creux de ses phalanges, dansant avec les lignes de sa main, incapable de se décider face à tant d'inconnues, mais finalement, il se donne une claque mentale, et sa main glisse doucement contre celle d'Alak, délicatement, comme s'il ne voulait pas l'effrayer, comme s'il voulait rendre les choses plus faciles, plus douces, pourtant, alors qu'il referme doucement ses doigts contre sa main, il sent l'envie de le tirer contre lui, de l'encercler encore une fois dans ses bras, même si c'était pour la dernière fois. Et il serre donc les dents dans un sourire maladroit. « Ah... Enchanté Alak. Je suis... » amoureux. Ce sont les mots qui lui brûlent les lèvres, toujours aussi vrai des années après, malgré les violences, les souffrances, comme au premier jour, et finalement, il sourit un peu plus franchement en se rendant compte de la bêtise qu'il avait failli faire. « Je suis Nash. Je suis bibliothécaire alors si tu as des envies de lecture, je te prêterai ma carte, mais ça reste entre nous. » Il lui fait un léger clin d'oeil complice, se rendant compte, bien sûr, que ce qu'il dit est ridicule, mais espérant peut être que quelque part, cela amuse celui qui avait animé tant de fois ses lèvres dans des sourires amoureux, juste pour espérer revoir, une fois encore, autre chose que de la peur, de la frustration ou du rejet dans ses grands yeux sombres. Il relâche sa main alors, glissant immédiatement la sienne dans la poche de sa veste afin qu'il ne voie pas ses poings se serrer, ses jointures pâlir, alors qu'il se fait violence pour ne pas l'enlacer comme autrefois, pour ne pas l'effrayer encore une fois. Il comptait bien repartir sur de bonnes bases avec l'acrobate, et s'il s'en sentait la force, peut être s'engager à nouveau sur la route d'une relation durable avec lui, car même s'il luttait comme un diable, il ne pouvait nier le torrent de sentiments qui déferlaient en lui à la simple mention de son nom, comme le déclencheur de sa corde sensible.

HARLEY-

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Ce message a été posté Ven 13 Jan - 23:51

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TENUE ➳ Voyant le plus grand hésiter à venir lui serrer la main, le Thaïlandais se demande s’il n’en a pas trop fait, s’il a encore fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Ses intentions n’étaient pas mauvaises mais il ne calculait pas les conséquences de chacune de ses actions, pas comme Nash qui se voulait être plus réfléchi. C’est pourquoi, Alak est à la fois un remède et un poison. Et ça, le Thaïlandais n’en a pas conscience. Il ne sait pas à quel point Nash lutte pour ne pas le brusquer, l’effrayer. Tout ce qu’il voit, c’est de la réticence. Mais il n’est pas pour autant déçu par le métis. Mais lorsqu’il sent cette grande main en contact de la sienne, un sentiment de nostalgie nait en lui. Il avait l’impression que ça faisait une éternité qu’il n’avait pas pu toucher Nash, ressentir sa chaleur et cette douceur. Les derniers souvenirs qu’il avait de la main du plus grand sur sa peau n’étaient pas joyeux. Il se félicite d’avoir osé tendre sa main. Même s’il n’est pas un garçon courageux, il souhaite surmonter ses peurs pour ne pas rendre mal son ex. Pour qu’il puisse changer, il faut qu’il comprenne que c’est possible et c’est ce qu’Alak tente de faire. Les mots ainsi que le clin d’œil font sourire l’acrobate, à se demander lequel des deux essayait de mettre l’autre le plus à l’aise. « Promis. » Le contact se rompt, Alak baisse sa main pour la laisser tomber le long de son corps. Depuis que Nash lui a avoué qu’il ne pouvait se contrôler, la première préoccupation d’Alak, plus que l’envie de se remettre avec le métis, est de faire mourir son démon. Il souhaite l’aider à vaincre cette chose afin de lui rendre sa liberté ainsi que le contrôle de lui-même car ce n’est que comme ça que leur évolution sera possible. Les yeux d’Alak dérivent sur le cadran de l’infirmerie et se met à stresser en voyant l’heure. Il n’avait pas vu qu’il était déjà aussi tard et il allait manquer le final s’il ne se dépêchait pas. « Je dois y aller… » Son regard revient vers Nash. Il se voyait déjà en train de se faire réprimander par le chef. « …Tu viens avec moi ? » Sa voix semble un peu hésitante. Il ne veut pas forcer Nash à le suivre et voir la fin du spectacle puisqu’au départ, le métis comptait partir.

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Ce message a été posté Dim 15 Jan - 0:20

Why is it so hard to let go of you when I know there is no 'us' anymore?
Outfit ➳ Ce sourire qu'il obtient est comme une récompense, sans prix, pour le métis qui ne peut empêcher une certaine fierté, une certaine satisfaction, de venir gonfler sa poitrine d'un sentiment agréable, de sensations trop longtemps oubliées, trop longtemps interdites. Il se sait en danger, mais il se sent merveilleusement bien, après tout, aujourd'hui au moins, il ne risque rien, Alak, si doux, si attentionné, et malgré toute sa volonté de le pardonner, était encore loin de lui appartenir à nouveau, et Nash ne risquait donc pas de leur faire de mal, du moins pour l'instant. Il est une bombe à retardement, attendant simplement la fin de son décompte pour retomber dans l'excès, mais il ne peut simplement pas lui dire, non, lui refuser d'au moins essayer, car désormais, Alak était tout ce qui lui restait. Il lui sourit un peu. « Je pense que je peux rester un peu pour voir le final. » Ils sortent donc de l'infirmerie pour retourner vers le chapiteau principal, et alors qu'ils approchent, Nash tapote doucement l'épaule du Thaïlandais pour qu'il le regarde encore une fois, lui souriant. « Montre leur qui est le meilleur. » Il acquiesce simplement et se glisse alors sous le chapiteau, retournant à la place préalablement abandonnée, glissant à nouveau à l'abri de sa capuche, inutile non plus d'ameuter toute la troupe qui verraient ce salaud de Nash qui avait lâchement rompu avec leur petit protégé. La musique est toujours aussi forte et les enfants semblent ravis, criant beaucoup, riant aussi, quant aux parents, ils sont bien plus détendus après avoir vu les talents du spectacle, et une fois encore, il réalise que cet endroit qui était comme une deuxième maison lui est devenu presque étranger désormais, comme le bel acrobate qui refait une entrée en scène pour le final. Et de le voir là, en pleine lumière, à faire ce qui lui plaisait, il se sent retomber amoureux comme au premier jour, comme cela arrivait à chaque fois qu'il se laissait prendre au piège de ses grands yeux curieux. Et, cette fois encore, il a bien mieux à faire que de porter la moindre attention aux chevaux qui paradent, aux contorsionnistes qui défient les lois de l'anatomie, aux clowns plus fardés que Kim Kardashian, car pour lui, en pleine lumière, le seul qui vaille vraiment la peine d'être vu est l'acrobate au visage à peine exotique, et tellement gracieux.

HARLEY-

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Why is it so hard to let go [Nalak]

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