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 Drunken Love | ft. Fu Hai

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Anonymous
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Ce message a été posté Sam 18 Fév - 23:32
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
L'esprit embrumé, ses yeux regardant devant eux sans regarder, Dewei titubait. Le parfum de l'alcool, à la fois enivrant et agaçant. Il teintait ses vêtements, mais pas que. C'était quasi incroyable qu'il puisse encore mettre un pied devant l'autre. Combien de verres ? Il n'avait pas compté. Pourquoi ? Il ne sait plus. C'était déjà oublié. Perdu au fin fond de sa mémoire anesthésiée par les douceurs de l'ivresse. Où il allait ? Chez lui. Il supposait. A vrai dire, il ne réfléchissait plus du tout. Il se laissait porter là où ses jambes le guidait. Fu Hai. D'un coup le visage de son protégé débarqua au milieu de toute la pagaille dans sa tête. Ah. Voilà pourquoi.

Sa main allait mieux tout de même. N'était-il d'ailleurs pas rentré chez lui il y a pas longtemps ? Ca aussi il ne sait plus. Par contre, ce qu'il avait voulu oublier, restait encore. Ca suffisait bien d'être aussi maso à ressasser des paroles qu'il aurait préféré ne pas entendre. Enfin. Pas facile d'aimer quand on sait que l'autre ne vous le rendra pas, ou pas vraiment comme vous le pensez. Dewei s'arrêta et grogna en secouant la tête. Ca suffit. Il était temps de rentrer dormir oh ! Une fois l'image et les pensées concernant Fu Hai effacée, Dewei se remit en route, trainant les pieds, manquant de tomber plusieurs fois. Rien à carrer de comment les passants le jugeaient. Son lit, c'était tout ce qu'il voulait.

Il arriva devant un immeuble. C'était lui son immeuble ? Il sait plus. Et puis il s'en fout. Au moins dedans il fait chaud. Et y'a son lit. Il y entra et prit l'ascenseur. C'était vraiment à cet étage ? Puis même l'ascenseur.... Ah peu importe... Arrivé à l'étage, il traversa le couloir. Qu'il était long celui là aussi... Et devant la porte, la clé ne rentra pas dans la serrure. Il se mit à rire de sa connerie. Normal qu'elle passe pas. C'était un code qu'il fallait. Quand avait-il changé la serrure de la porte ? Il s'en fout. Son lit est de l'autre côté. C'est tout ce qui compte.

Machinalement il composa le code, ferma la porte une fois passé l'entrée, retira ses chaussures dormant à moitié, jeta sa veste sur un canapé en passant dans le salon, et...
Fu hai ? P'tain. Il avait manqué de lui rentrer dedans. Ah mais. Attendez. Il devait encore avoir des hallu'... Il était pas chez Fu Hai là. Il était chez lui. Donc. Fu Hai n'était pas là.

- Aaaaah..... Sérieusement...... J'le vois partout maint'nant.... J'pouvais pas juste penser à lui p'tain... Il se frotta les yeux et passa sa main dans ses cheveux, avançant tout droit vers le jeune chinois, pensant vraiment qu'il n'était qu'une production de sa pensée imbibée d'alcool.

C'était pas une hallu... Il n'était pas passé au travers de sa vision, mais il était plutôt rentré dedans presque... Le temps que ça fasse tilt dans sa tête, le temps avait du s'écouler assez vite.
- ... Fu hai ?... Qu'est-c'qu'tu fous là ?... Il a décidément trop du mal à tenir debout. Ca tangue un peu trop ici. Il le pointait bêtement du doigt en plus. Dewei jeta des regards autour de lui... Depuis quand avait-il changé aussi la déco tiens ? Non vraiment y'avait un truc chelou là...

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 20 Fév - 11:28
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Je m'étais couché tôt, j'étais rentré au bercail comme un enfant bien sage qui obéissais à son parent. Tout ca a cause de lui et de la crise qu'il avait piqué l'autre jour. J'étais rentré pour m'apercevoir que Dewei n'était pas la et qu'il était sans doute entrain de faire la fête quelque part. Quel hypocrite ce gars. Autant vous dire que cette constatation m’avait mis dans un état d’énervement assez prononcé. Mais, après avoir écouté des représentants de marques parler pendant toute une après-midi, je n’avais pas la force de m’énerver d’avantage. Vivre avec Dewei, c’était devenue… comme un quizz à chaque fois qu’on se croisait. Tous les jours, je me demandais encore ce qui était arrivé exactement. A chaque fois, j’avais l’impression que cette journée était totalement flou. Il y avait principalement notre dispute, sa main contre le plan de travail et moi qui l’enlace. Et puis surtout mon coeur qui se jour là avait voulu finir sa course à l’autre bout du monde. J’aurais couru un marathon que cela aurait eut le même effet. Et je n'arrivais pas à savoir pourquoi. Le pire c'était que j'étais certains que mon manager avait ressentit mon trouble et en avait légèrement joué. Est-ce que c'était ce qui lui arrivait quand je m'amusais à flirter avec lui? J'en doutais. Dewei était hétéro. Il l'était non? Je n'arrivais plus à savoir, à vrai dire, je ne lui avais jamais vraiment poser la question et cela m'effrayait d'avoir la réponse. Je ne voulais pas le savoir. Bref, résultat comme j'étais seul à l'appartement et de mauvaise humeur, je m'étais mis dans l'idée d'attendre cet imbécile et de l'engueuler. Je détestais la mauvaise foi. Je prenais mes pilules, me faisais à manger et décider de regarder un peu la télévision. Je m'ennuyais vraiment et rapidement ma détermination à rester éveillé s'effrita. Tant pis, j'allais aller dormir. Je l'engueulerais demain matin. Je lui ferais la tronche. J'enlevais mes vêtements, décidant de dormir en caleçon comme d'habitude et me glissais dans mes draps froids. Je m'en foutais, la prochaine fois, j'appelais quelqu'un et tant pis pour la discrétion.

Trois heures du matin. La porte qui s'ouvre et moi qui me lève immédiatement. Je n'avais pas réussit à dormir à force de me demander ce qu'il faisait. Je descendais le long du couloir pour arriver jusqu'au salon et me planter devant un Dewei complètement torché. Il sentais l'alcool, vraiment très fort. Je détestais boire. Je n'aimais pas l'acidité de l'alcool, je ne l'avais jamais aimé. Qu'est-ce qu'il racontais? Il croyait qu'il était entrain d'halluciner ou quoi. Je regrettais subitement de ne pas avoir renfiler des vêtements ou au moins une veste. Je pensais qu'il allait s'arrêter mais non, il me rentra dedans et je sentis une légère douleur au niveau de mon nez. Et merde. C'était quoi cette question stupide? Raaaahh, il m'énervait vraiment. Mais, il était bourré cela ne servait à rien de l'engueuler maintenant.

-"Tu es chez moi. Pourquoi est-ce que je ne serais pas là imbécile? Tu as bu quoi pour te mettre dans un état pareil purée."

Je n'avais pas prévu de m'occuper d'un Dewei bourré ce soir mais, il semblait que je n'allais pas avoir trop le choix. Premièrement essayer de le faire m'obéir? Ou le faire se poser tranquillement sur le canapé. En fait, j'abandonnais tout simplement. Ce n'était pas mes affaires, il n'avait qu'à faire ce qu'il voulait, j'en avais assez qu'il joue les hypocrites, qu'il m'engueule, se casse des doigts et fasse ce qu'il veule ensuite. Il était quoi? Un adepte des belles paroles? Le voir comme ça et me souvenir des jours précédents, cela me fis finalement perdre mon calme.

-"Et puis merde! Tu te prends pour qui? Tu me dis de faire attention, d'arrêter alors que je ne fais rien de mal, tu te blesses même à cause de ça et tu oses te pointer comme ça, complètement bourré. T'as décidé de te foutre de la gueule? De me faire mourir d'inquiétude?"

De l'inquiétude? Pourquoi est-ce que j'étais inquiet? Il était majeur et vacciné, il n'avait pas besoin que quiconque s'inquiète pour lui. J'attrapais sa cravate et le tirais vers moi, pour qu'il se rende bien compte que j'étais très énervé.

-"Il faut que je fasse quoi? Que je reste dans mon appart' sans rien faire? Pendant que toi tu t'éclates? C'est ça? Tu me prends pour quoi à la fin? Une femme au foyer? Un gamin?"

Je fixais ses yeux d'un regard flamboyant. En général, il était une mauvaise idée de me mettre en colère. Je pouvais être assez violent. Assez était même un euphémisme. Est-ce que je pourrais frapper Dewei? Peut-être? S'il l'avait vraiment chercher je le pourrais.

Anonymous
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Ce message a été posté Lun 20 Fév - 14:38
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
 Il y avait un couac. Un gros problème. Un p'tain de bordel. Il pensait être chez lui. Pas chez Fu Hai. ll avait vraiment eu envie de passer cette nuit chez lui et pas chez Fu Hai. Apparemment ça n'avait pas du tout été l'avis de ses jambes ni même de ses pieds. Et maintenant, il était là debout dans le salon, dans un équilibre quelque peu précaire, face à l'artiste duquel il avait la charge. Il mit du temps avant de comprendre qu'il n'était pas un fruit de son imagination, et qu'il était bien là devant lui. Il voyait bien l'air énervé de Fu Hai. Mais c'était comme si ça ne lui faisait pas grand chose en fin de compte, tant son esprit était anesthésié par l'alcool. En même temps, il n'avait pas fait gaffe à l'heure, était rentré comme ça, sans même prévenir il était aussi sorti. Mais cette soirée n'avait pas du tout eu le même goût que les autres. Cette soirée, l'alcool avait eu une saveur amère. Mais ça Fu Hai ne pouvait pas le savoir. Il ne lui avait pas proposé de venir avec lui, parce qu'il savait que son protégé n'aimait pas l'alcool, ne pouvait pas non plus prendre le risque d'y toucher, et qu'il n'était pas non plus friand donc de ce genre de soirée.

Tu as bu quoi pour te mettre dans un état pareil purée. Il ne sait plus. Vodka ? Whisky ? Peut être un peu des deux ? Fu Hai déclara qu'il était chez lui. Tout s'expliquait alors. La déco. Le code à l'entrée. Le couloir deux fois plus long que d'habitude. L'ascenseur. L'immeuble... Tout s'expliquait. Mais il aurait préféré ne pas être là. Il n'avait plus vraiment envie en fait. Fu Hai en petite tenue... Non mais voilà aussi pourquoi il en avait marre de lui. Pas dans le mauvais sens en soi. L'alcool exacerbait ses émotions. Et Fu Hai les activait. A la question de Fu Hai il avait mollement haussé des épaules.

Soudainement, il eut très mal. A la tête d'abord. Mais pas seulement. Tu te prends pour qui. Dewei voulait que Fu Hai arrête de crier. Qu'il se taise et cesse de dire des paroles aussi blessantes que des couteaux, venant s'ajouter à celles qu'il lui avait dites l'autre jour. T'as décidé de te foutre de ma gueule ? Non. Même pas. C'était ça le pire. Cependant, il ne bougea pas, ne fit pas un seul mouvement. La voix de Fu Hai lui vrillait les tympans. Fu Hai l'attira cependant vers lui, d'un geste si brusque. Il n'avait pas non plus besoin d'agir ainsi. Dewei avait bien compris qu'il était énervé. Il l'avait senti. Tu me prends pour qui ? Un gamin ? une femme au foyer ? Rien de tout ça. Non. Absolument rien de tout ça. Mais pourquoi il sortait tout ça.

- Aiiish... crie pas... Crie pas s'te plaît...

Il aurait vraiment préféré être chez lui. Il n'avait pas la tête à penser à tout ça, ou à se prendre le chou avec lui. Mais ça commençait vraiment à peser. Il avait juste eu envie d'oublier. De pouvoir tout refouler. Sauf que se retrouver face à Fu Hai, penser à lui, tout ça, malgré l'alcool, ça ne l'aidait pas du tout.  D'un geste lent, il fit lâcher prise à Fu Hai. Ca lui serrait trop le cou. Il voulait qu'il meurt étouffé ? Il se remit un peu plus droit, mais trouva que le dossier du canapé était vraiment sympa à le soutenir un peu.

- ... M'éclater huh ?... Il eut un rire. Un rire qui n'invitait pas non plus à rire. ...Si c'tait si cool, j't'aurais invité. Qu'on s'éclate à deux... y'avait une forme d'amertume dans la voix d'un coup. ... P'tain j'l'aurais fait des tas d'fois... T'payer des verres. Même si c'pas d'l'alcool, j'm'en fou... T'faire sortir le soir... Juste toi et moi... Il resta un moment sans rien dire le regard dans le vide.

- Mais ça m'f'rait plus d'mal qu'autre chose... T'verras jamais comment j'te r'garde. T'pens'ras juste qu'c'est parce que j'suis un bon manager, un type cool.... Un pote... Il eut un nouveau sourire un peu triste. T'as t'jours pas saisi avoue. Pourquoi ton abruti d'manager s'pète une main. S'énerve quand t'as quelqu'un dans ton lit. Et débarque ch'toi complètement torché quand à la base il avait pensé rentrer chez lui...

Dewei se redressa. L'ivresse passait un peu. mais pas assez. Il retrouva cet équilibre précaire en avançant de deux pas vers Fu Hai. Il fixait le plus jeune dans les yeux.
- J'veux juste pouvoir oublier. Effacer c'qui fait mal là. sa main avait tapoté sa poitrine côté gauche. R'dev'nir normal... Il marqua une courte pause, avant de reprendre. Plus m'prendre la tête parce que t'seras jamais avec moi.

Il ne trouva plus rien à dire. Pour l'instant. Il se sentait juste super fatigué. Il avait envie de dormir. Que Fu Hai du coup le laisse tranquille. Au moins pour ce soir. Il se décala et traîna des pieds vers la chambre, machinalement. C'était un miracle qu'il ne se prenne pas les murs...

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Ce message a été posté Ven 24 Fév - 11:39
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Je ne comprenais pas, je n'avais pas voulu voir, je savais que je passais mon temps à fermer les yeux. J'aurais du savoir qu'il ne respirait pas la joie, j'aurais du le voir sur son visage qu'il n'avait pas passer une superbe soirée. Mais j'étais colérique, j'avais du tempérament et je ne savais pas pourquoi Dewei, depuis quelques temps était capable de me faire partir dans mes extrêmes. La colère, la joie, la peur, l’inquiétude. Il me faisait faire de véritables yoyo émotionnels qui ne m'étaient pas familiers. Et je ne comprenais pas pourquoi j'avait l'impression d 'être une girouette s'agitant dans l'obscurité. Dewei faisait office de tempête qui me faisait perdre le nord. Et j'étais véritablement agité. Sauf que j'étais face à un Dewei tout aussi agité et perdu que moi. J'étais égoïste, je le savais. Je l'étais vraiment et je détestais cette part de ma personnalité. Je la détestais parce que je ne savais pas m'en débarrasser et surtout trop peu la voyaient, trop peu étaient capable de me dire: ça suffit, ouvre les yeux, réveille-toi, prend sur toi. Personne ne me le disait. Personne. Alors, je me contentais de ne pas vouloir comprendre qu'il souffrait. Sauf que ce soir, ce soir, il ouvrait la bouche, il disait le fond de sa pensée et c'était effrayant, paniquant. Il s'échappe de ma poigne, s'appuie sur le canapé et moi je l'écoute. Qu'est-ce qu'il voulait dire par ça. On sortait tous les deux, peut-être moins maintenant, mais on avait fait de nombreuses soirées ensembles. Malgré tout, on restait proches. Je le suivais du regard, je comprenais ce qu'il racontait, je comprenais mais je ne voulais pas vraiment. Dewei était quelqu'un de très précieux pour moi. Trop précieux pour que je puisse le perdre. Ce serait comme si ma petite sœur me disait qu'elle ne voulait plus jamais entendre parler de moi. Cela me briserait le cœur. Mal? Il avait mal à la poitrine? Mal au cœur? Pourquoi est-ce que... avec lui. Ce n'était pas que je me prenais une douche froide mais, c'était une combinaison étrange de frissons et d'appréhension. J'étais tétanisé. Dewei? Avec moi? Dans quel sens? Je savais pertinemment dans quel sens. Je n'en revenais juste pas de ce que je venais d'entendre. Mais, je ne pouvais pas être dans une relation amoureuse, je ne pouvais pas. Je le regardais s'éloigner dans le couloir avant de finalement réagir. Il ne fallait pas qu'il tombe. Il ne pouvait pas se coucher comme ça. Je lui attrapais le bras, glissais mon propre bras dans son dos pour le soutenir.

-"On ne peut pas te laisser te coucher comme ça. Suis moi. Je suis avec toi maintenant, je serais prêt de toi quand tu en as besoin Dewei. Comme tu es là pour moi."

Ce n'était sans doute pas ce qu'il voulait entendre, mais c'était tout ce que je pouvais offrir là, tout de suite. De toutes les manières, il était tellement bourré que si ça se trouve, il ne se souviendrait de rien demain. Je l'entraînait vers la salle de bain. Heureusement qu'il ne semblait pas offrir trop de résistance. J'avais froid, l'appartement n'était pas chaud et la salle de bain encore moins avec les carreaux. Je le lâchais un instant, enfilait une chemise que j'avais laissé traîner dans un coin de la pièce avant d'aller déclencher la douche. Je remerciais silencieusement le fait que la pièce était très grande et la douche aussi. Je me rapprochais de lui, me mordant la lèvre. Je n'étais pas sur que de faire ce que j'allais faire était une bonne idée. Je devrais le mettre là-dessous complètement habillé. Mais de toutes les manières, il faudrait bien finir par les enlever ces vêtements. Alors, je commençais à défaire sa cravate, les boutons de sa chemise sans lui laisser le temps de parlementer et de râler. De toutes les manières, ce n'était pas comme si on pouvait avoir une vraie discussion sur ce qu'il venait de m'avouer. On verrait ça plus tard. Si ça se trouve, Dewei se faisait des films sur ses propres envies. J'avais de la chance que pour l'instant, il ne semble pas tenté de répliquer à tous mes gestes, un peu brusques. Je l'attirais vers la douche, essayant de ne pas regarder son corps. Le pantalon allait rester, je ne pouvais pas le déshabiller totalement. Vraiment pas. Sinon, j'allais finir comme la dernière fois, le cœur complètement affolé.

-"Tu vas te sentir mieux tout de suite d'accord. Il faut vraiment que tu dessoûle un peu avant d'aller te coucher Dewei."

Je me mordais la lèvre, restant à l'entrée de la douche italienne, n'osant plus avancer. Jusque là, l'aider à dessoûler n'aurait pas été un problème, jusque là... je n'aurais pas la tête remplie de question. Oh et puis merde! Laisse tomber Fu Hai! Je m'avançais dans la douche, attrapais le pommeau et le dirigeais directement sur lui.

-"Je déteste l'alcool, son odeur et ses conséquences. Je le déteste encore plus sur toi."

Dewei était un fêtard invétéré. Et l'excès, il connaissait. Il connaissait très bien et moi, je le connaissais dans l'excès.

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Ce message a été posté Mar 28 Fév - 19:33
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Rien n'allait. Il y avait trop de question. Ca criait et ça lui faisait encore plus mal à la tête. Il se sentait totalement shouté. Erreur. Il était seulement ivre. On lui passait un savon. Il avait abusé. Ou pas. Dans le fond il avait juste eu envie l'espace d'un instant oublier, rejeter loin de ses pensées ses sentiments pour Fu Hai. Il avait cru l'alcool capable de l'aider à effacer ce qui lui faisait si mal. Fu Hai lui rappelait qu'il n'était pas là où il pensait être. Il lui rappelait ce qu'il avait eu envie d'oublier juste l'espace d'une soirée. Ca le tuait. L'alcool ne l'aidait pas, au contraire, il exacerbait ses émotions et ses ressentis. Il avait quasiment tout dit. Fu Hai ne pouvait pas faire comme s'il n'avait pas compris, pas devant lui. Comment faire sinon ? Dewei le sentait. Avec l'alcool il ne pourra pas appliquer ce que Jin Yu lui a appris récemment.

Il avait tout dit. Il avait parlé trop. Comme une pipelette. Un vrai moulin à parole. Foutu alcool. Il se sentait fatigué. Il n'avait pas envie de réfléchir. Il voulait juste un lit, s'étaler dessus et dormir. Jusqu'au lendemain. Ou alors toute la journée ? Peu importe. Ses pieds traînant sur le sol, Dewei tentait de se diriger vers une chambre. C'était par là la chambre d'ami... Il était certain... Mais là aussi le couloir lui parut plus long qu'avant. Qu'est-ce que ça tangait aussi ici... Il n'était pas sur un navire pourtant... Affreux. Il se sentait presque déjà tomber, quand on le soutint. Fu Hai. Si près. A le tenir comme il pouvait. C'était un geste normal, un toucher banal, mais suffisant pour que Dewei imbibé par l'alcool n'en soit pas indifférent.

Il se laissa quasiment emmené à la salle de bain. Je suis avec toi. Je serai près de toi quand t'en as besoin. Il en fut juste extrêmement touché. Mais il y croyait vaguement. Il n'était pas dupe non plus. Ce ne sera que temporaire. Ca lui faisait plaisir tout autant qu'il n'aimait pas ça. Il voulait se plaindre. Comme un gosse. Après tout. Il en était un là non? Quasiment. Il fit une moue.
- Si c'est juste quand j'ai b'soin c'nul... Odeur de savon et de parfum. Le sol était plus frais aussi. La lumière de la pièce lui fit plisser un peu les yeux. Il ne facilita pas du tout la tâche de Fu Hai l'empêchant vaguement de lui retirer sa chemise.
- Laisse tomber... J'veux juste pioncer... Mais il finit tout de même sous l'eau froide. Ce fut un choc. Aussi violent qu'un choc électrique. Il avait protégé ses yeux de ses mains en râlant. Jusqu'à ce qu'il fut quasiment habitué. Fu Hai avait raison. Ca le dessaoulait un peu. Debout sous l'eau de la douche, il ne fit que fixer un point perdu dans le vide. Il écoutait malgré tout Fu Hai. Je le déteste encore plus sur toi. Juste plus sur lui ? Ou sur n'importe qui ? Ah... non. Pas de prise de tête... Enfin. Quoique. Il veut savoir. Il a besoin. Non il en meurt d'envie. Etre sûr.
- ... Dis... Tu m'aimes ? Il avait balancé ça comme ça, le regard fixé sur Fu Hai, adossé au mur de la douche. Il veut savoir. L'eau froide lui fait du bien, mais il aurait aimé pouvoir être un peu plus saoul. Là, il appréhendait juste...  ... J'ai juste besoin de savoir. Mais il le sentait venir gros comme une maison. Fu Hai allait le planter. Il allait prendre la poudre d'escampette. Dewei attrapa le pommeau de la douche, le remit à sa place, tant pis si l'eau mouillait Fu Hai. Parce qu'il lui attrapa le bras pour l'attirer contre lui. Sous la flotte.

Voilà. Juste là. Juste comme ça. Dans ses bras. Dewei en fermait un peu les yeux. Il ne le serrai pas non plus comme d'habitude. Juste qu'il lâchait prise enfin. Lui qui avait toujours été dans la retenue, l'obligation de ne rien dévoiler, voilà qu'il trouvait enfin la force de tout balancer, et d'enfin agir comme il en avait toujours eu envie. Son coeur battait comme un fou. Il était déjà moins saoul. Mais encore un peu tout de même. L'alcool accentuant vraiment tout chez lui. Ses bras renforçaient sa prise, les mains glissant sur le haut mouillé de son protégé.

- J'ai vraiment besoin de savoir... Parce que moi c'est le cas. Il pouvait tout dire comme réponse. Dewei s'attendait au pire de toute façon. Et il avait déjà prévu qu'il le laisserait partir, ravalerait ses jalousies, ses crises, ou du moins il ne les lui montrerait jamais, et prendrait sur lui. Mais là, tout de suite, non. Il s'agrippait à lui comme si sa vie en dépendait.

Il ne relâcha pas sa prise, mais s'écarta un minimum. Une envie soudaine. Il était temps de laisser couler, relâcher toute la pression. Et puis même. Depuis le temps qu'il retenait ses sentiments. Qu'avait-il à perdre là ? beaucoup sans doute... Au pire Fu Hai ne le prendra pas au sérieux. Encore une fois. Le visage pas loin de celui de Fu Hai, il osa passer une main sur le cou et la nuque du jeune chinois, pour le rapprocher. Pour rapprocher ses lèvres des siennes et lui prendre un baiser. Un simple baiser qui lui donna de légers frissons. Rien de langoureux pour l'instant. Comme s'il n'osait pas brusquer Fu Hai. Comme s'il le bousculait déjà bien assez avec tout ça et qu'il n'avait pas envie d'en rajouter une couche, même si ce n'était pas l'envie qui manquait....


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Ce message a été posté Jeu 2 Mar - 11:09
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Vous connaissez cette sensation? Celle qui vous annonçait que vous étiez en terrain glissant, que la boite de Pandore allait s'ouvrir sous peu. J'aurais du le voir venir, cela faisait déjà quelque temps que j'avais l'impression que quelque chose allait venir bousculer mes habitudes. L'alcool était le coupable, le coupable de tout ce qui était entrain de se passer. Dewei faisait partit de ces personnes qui représentaient tout pour moi. La vérité... il était un des seuls que je pourrais suivre jusqu'au bout du monde s'il me disait que cela était nécessaire. J'avais confiance en lui à ce point là. Ce n'était pas la première fois que je le voyais soûl, ce ne serait sans doute pas la dernière. Mais, en général, je me contentais de le ramener jusqu'à un taxi, de le ramener chez lui et de le déposer sur le canapé avant de rentrer chez moi. Et puis, il était rarement aussi amoché. Je le maintenais sous la douche froide, espérant que cela le réveillerait, espérant qu'il reprenne un peu ses esprits. Et même si ses paroles devinrent subitement plus clair, cela n'était pas du tout ce que je m'attendais à entendre. Mon cœur rata un battement, puis deux. C'était quoi cette question? Est-ce que je l'aime? Mes sentiments pour Dewei étaient... complexes et en général, j'évitais de trop m'attarder dessus. Parce que j'avais peur de ce que cela signifiait et que je ne voulais pas me lancer dans quoi que ce soit. J'avais eut quelques relations sérieuses dans ma vie. Mais, ce que je ressentais pour Dewei était bien plus fort, bien plus étrange, bien plus... effrayant. Et il m'avouait quoi? Qu'il m'aime? Qu'il... quoi? Et moi comme un imbécile, je me laissais prendre dans l'étau de ses bras. Parce que j'étais sonné, je ne savais plus quoi penser. Malgré l'eau froide, je sentais la chaleur de son corps. Il était bouillant. Ses mains dans mon dos, les miennes contre lui et l'impression que tout allait de travers. Sauf que cela ne me dérangeait pas qu'il me touche, cela ne me dérangeait pas d'être proche de lui de cette manière. J'aimais, j'avais toujours aimé ça. Peut-être pour ça que j'avais passé mon temps à le provoquer depuis que l'on se connaissait. Je n'aurais pas été malade, tout aurait pu être différent. Qu'est-ce que je pouvais lui répondre. Mes yeux étaient fixés sur son visage. Il avait l'air tellement las et en même temps, tellement sincère. Ce n'était pourtant pas la première fois qu'on me faisait ce genre de déclaration. Mais... parce que c'était lui, c'était nécessairement différent. Sa main qui glisse dans mon cou, sur ma nuque et qui attire mon visage proche du sien. Je ne suis plus capable de penser correctement, ses lèvres qui se posent doucement sur les miennes. Mon cœur ne sait plus où donner de la tête, je frissonne, je ferme les yeux, je profite de cet instant. J'avais déjà voulu le faire, il y a quelques mois. Et puis, j'avais appris pour ma maladie et j'avais décidé de ne pas m'engager dans quoi que ce soit. Il s'écarte de moi, j'ai oublié tout ça, oublié que je vais sans doute mourir, oublié les limites que je m'étais fixé. Oublié tout ça. J'en veux un peu plus, même si ce n'est que pour maintenant, même si ce n'est que pour quelques instants de fantaisie. Mes bras glissent dans son dos et je me rapproche de lui à nouveau, mes lèvres qui se posent sur les siennes à nouveau. Je l'embrasse, un peu plus farouchement, un peu plus sauvagement que lui. J'en veux plus, j'en veux encore. Il était soûl, il ne s'en souviendrait pas. C'est cette même constatation qui me fait brusquement me reculer, me libérer de son étreinte, de ce contact enivrant. Qu'est-ce que je venais de faire. Je m'adosse à l'autre côté de la douche, je le regarde, je suis trempé.

-"Dewei je... je suis désolé."

Je passe une main sur mon visage, je ne veux pas voir son visage, ses yeux. Je ne peux pas lui répondre exactement parce que je ne sais pas ce que je ressens, je sais juste ce que je ne veux pas.

-"Je... tu es vraiment important pour moi. Je tiens à toi autant qu'à ma petite sœur. Je... ne veux pas te perdre, je ne veux pas que tu t'éloignes de moi, que tu m'évites. Mais... je ne sais pas ce que je ressens et de toutes les manières, je ne peux pas être en couple. Il ne faut pas que tu m'aimes. Il ne faut vraiment pas."


Parce que j'allais lui briser le cœur, et sans doute que je l'avais déjà fait de nombreuses fois sans le savoir. Il savait que le comparer à ma sœur qui avait toujours été toute ma vie signifiait beaucoup. Il le savait mais... ce n'était sans doute pas ce qu'il attendait. Et pourtant, dieu seul savait à quel point je voulais qu'il me touche, me serre dans ses bras, m'embrasse. Être avec lui, c'était devenu naturel pour moi.

-"Je ne veux pas te blesser, je ne veux pas te faire du mal."


Et je ne voulais pas souffrir. Mais sans doute que c'était déjà trop tard. Il ne fallait pas qu'il m'aime parce qu'il serait bien sans doute la seule personne capable de me blesser. De jouer avec mes sentiments et mes émotions d'une seule parole, par une action. Il suffisait de voir combien notre dispute l'autre jour m'avait secouée. Je redressais mon visage pour voir le sien, j'étais perdu, totalement perdu, incapable de savoir quoi faire. Je ne voulais pas le laisser seule, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas qu'il me chasse, cela me ferait trop mal qu'il me repousse. Et pourtant, j'étais bien celui entrain de lui faire du mal. J'étais égoïste, vraiment égoïste et je me détestais encore d'avantage pour ça.

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Ce message a été posté Jeu 2 Mar - 14:59
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
C'était doux. C'était tendre. Le temps semblait aussi passer au ralenti. Dewei avait du mal à s'en remettre. Il l'avait fait. Il avait embrassé Fu Hai, exprimé ses sentiments, lâché prise. Fu Hai ne pouvait plus le nier. Et lui, il ne pouvait plus faire semblant. C'était trop tard. Les dés en étaient jetés. L'eau froide lui faisait un bien fou. Il ne ressentait plus l'ivresse. Juste un étourdissement. Il était lucide, il arrivait aussi à réfléchir correctement. L'ivresse restante laissait simplement ses émotions et ses nerfs à vif. Il était encore simplement très facile de lire dans sa tête, de voir ce qu'il ressentait. Il était encore simplement prévisible.Il tenait même un peu mieux sur ses jambes. La sensation de déséquilibre ne se faisait plus sentir.

Mais là, le plus important venait de se passer. Ce qu'il n'avait jamais osé dévoiler, jamais osé dire, jamais osé montrer, il venait de le faire. Serrer Fu Hai dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Savourer son contact contre son corps. Et plus encore. Lui voler un baiser. Il avait attendu une réponse. Un mot de la part de Fu Hai. Il eut droit à un baiser plus franc, plus sauvage et plus passionné. Ce ne fut pas pour lui déplaire au contraire. Dewei l'avait partagé et y avait répondu avec la même intensité. Par envie. Par amour. A en perdre le presque le souffle. Il ne se faisait pas rejeter alors ? Fu Hai l'acceptait ? Son coeur commençait à se sentir rassuré. Dewei commençait à être soulagé, à penser qu'il avait bien fait de cracher le morceau. Et rien que pour ça, il ne lâchait pas ses lèvres.

Fu Hai s'écarta. Ce fut soudain. Presque brutal. Quelque chose n'allait pas. De nouveau la panique. Fu Hai s'excusait. Il se reculait même au fond de la douche. Dewei se sentit perdu. Fu Hai en avait demandé davantage, l'avait embrassé plus passionnément, mais maintenant c'était comme s'il le regrettait. Qu'il disait qu'il n'aurait pas du. Dewei se sentit perdu.

- Fu Hai, pourquoi .... Il fut coupé. Fu Hai se lançait dans une tirade. Une tirade qui provoqua un choc terrible chez Dewei. De nouveau les mêmes mots. Les mêmes paroles.Je ne peux pas être en couple Il en eut la gorge serrée. Il en perdait les mots. Il ne faut pas que tu m'aimes. Pourquoi il lui faisait ça ? Il était debout sous la douche, sans bouger, le regard fixé quelque part, comme s'il ne savait pas quoi faire. Il avait l'impression de pas pouvoir respirer.

Ca ne se verra pas... L'eau de la douche le dissimulera... il y croyait. Parce qu'à cause de l'alcool, il était devenu hypersensible. Et les mots de Fu Hai l'avait si secoué qu'il n'arrivait pas à retenir une larme. Ses yeux s'étaient mouillés tous seuls. Il sembla se reprendre, relevant ses yeux légèrement rougi vers le jeune garçon. Ne pas l'aimer ? C'était trop tard. Il ne pourrait pas faire le contraire. Il ne voulait pas le blesser ? Il venait de le faire. Il avait mal.

- ... J'peux pas... Et tu peux pas me demander de faire ça... T'es trop cruel... Il s'avança vers Fu Hai. Il voulait le toucher, le prendre de nouveau dans ses bras, l'embrasser encore une fois. Mais il s'arrêta à un petit pas de lui. Il ne le lâchait pas des yeux.

- Si tu peux pas... Si tu veux pas juste être avec moi.... Me demande pas de rester. Laisse moi partir.. J'pourrais pas ne pas t'aimer si t'es en face de moi... Il se blessait tout seul davantage. Il n'avait pas la force non plus de se battre. Ca n'arrangeait pas son état émotionnel actuel. Il était perdu. Ca le tuerait de le laisser. Mais il ne pouvait pas supporter de le voir avec d'autre. Se perdre dans les bras des autres...

- ... Si je reste... J'pourrais pas supporter que tu sois avec quelqu'un d'autre... J'pourrais pas... J'peux pas... J'veux pas que t'ailles voir constamment ailleurs. Non il ne pourra pas. Ca le rendait malade rien que d'imaginer quelqu'un d'autre l'embrasser. D'imaginer Fu Hai avec quelqu'un d'autre. De le voir dans un lit et dans les bras d'un autre. Il avait réduit de nouveau la distance, et parce qu'il brûlait d'envie de le faire, il laissa sa main venir lentement glisser sur son cou, puis sa joue. Il le voulait pour lui tout seul. Et ça se voyait dans la façon de le regarder...

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Ce message a été posté Jeu 2 Mar - 23:48
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She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Je ne voulais pas le laisser partir, je ne pouvais pas. J'avais besoin de lui à côté de moi, j'avais besoin de lui prêt de moi. J'étais quelqu'un d'horrible et voir les yeux rougit de Dewei me faisait sans doute aussi mal qu'à lui. Pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il avait fait ça? Pourquoi est-ce qu'il me mettait au pieds du mur comme ça? Je ne pouvais pas lui répondre, je ne pouvais pas faire ce qu'il attendait de moi. Ma poitrine se serrait violemment, hurlait silencieusement. Je me détestais de lui faire ça, je me détestais d'être ainsi mais, il ne pouvait pas me laisser, il était le seul en qui j'avais confiance aujourd'hui, le seul. Je me sentais tellement coupable, tellement coupable d'être ainsi que cela m'en faisait tourner la tête. J'étais cruel, il avait raison, j'étais cruel, méchant, hypocrite, tout ce qu'il voulait. Mais cela ne changeait rien au fait que je le voulais prêt de moi. Sa main sur ma joue me fit frissonner de nouveau, me fit fermer les yeux, plus pour retenir les larmes qui se rassemblaient derrière mes paupières. Je ne voulais vraiment pas le voir disparaître de ma vie, déjà chamboulée de A à Z ces derniers mois. Mes parents m'avaient mentis toute ma vie, ma sœur était ma petite sœur et devais se concentrer sur ses études, ce frère dont j'avais besoin pour survivre avait disparu, envolé, mes amis étaient en Chine. Dewei ne pouvait pas disparaître. Je tirais sur le col de la chemise que j'avais enfilé, j'avais l'impression d'être entrain de m'étouffer, l'impression d'être entrain de faire une grosse bêtise. Je ne pouvais pas répondre aux attentes de Dewei, quand bien même je n'avais pas été malade, il était un homme, mon manager, le fils de mon boss, et il était beaucoup plus âgé que moi. Je n'étais même pas sur qu'il aime vraiment les hommes. Il se faisait des idées, il croyait que... Et moi, je ne pouvais pas me permettre de souffrir. Je ne voulais pas. Je voulais passer les derniers mois, les dernières années de ma vie sans souffrir, sans me prendre la tête. Et Dewei était dedans. Je n'étais pas fait pour l'amour, je n'étais pas quelqu'un de fidèle. Je finissais toujours par passer à autre chose dès que l'ennuie se faisait ressentir. C'était mon mode de fonctionnement depuis des années. Je ne voulais pas me mettre à pleurer, je ne pouvais pas lui dire que sortir avec moi c'était se condamner, me condamner, nous condamner tous les deux. Sa paume contre ma joue, la chaleur de son corps. C'était enivrant, rien que ce petit contact. Je ne savais pas comment faire, comment continuer. Le laisser partir... J'avais de plus en plus de mal à respirer. Je tirais sur le col de ma chemise.

-"Non... s'il te plait. Ne me laisse pas. S'il te plait. Je suis désolé, vraiment désolé. S'il te plait. Je... vais faire un effort. Je te le promets mais..."

Mais cela ne changeait rien vraiment au fait qu'on ne pouvait pas être un couple. Je me mis à tousser violemment, il fallait que je me calme, vraiment. Mais imaginer qu'il disparaisse de ma vie, cela me faisait tellement peur. Tellement. J'étais entrain de faire une véritable crise de panique. C'était incompréhensible que je réagisse de cette manière. Je ne me comprenais pas, je ne comprenais plus cette situation. Mais, j'étais juste un gamin. A vingt ans, on était un grand gamin. Un gamin qui ne savait pas encore comment faire pour se comporter totalement en adulte. J'aurais du arrêter de donner tant de mal à mon manager non? J'aurais du arrêter de flirter avec lui, arrêter de le provoquer, arrêter les scandales, arrêter... Arrêter quoi? Trop, tant de choses? Arrêter d'être moi? Je me sentais tellement perdu. Et ma respiration qui n'arrivait pas à se calmer. J'avais l'impression de le voir glisser, de le voir s'écarter, s'éloigner, s'effacer, disparaître. Non, non, non, non... Je l'attrapais, le serrais contre moi. Entre la maladie, la fatigue et les médicaments, je commençais à halluciner éveiller, à ne plus être capable de me contrôler.

-"Dewei, pas toi. Ne pars pas. Je ne veux pas te perdre toi non plus, je ne veux pas me réveiller et être seul dans un pays étranger, entouré de personnes qui me mentent. Je sais, je sais que je suis égoïste, que je suis quelqu'un d'affreux. Tu peux me détester, me faire souffrir, tout ce que tu veux mais ne part pas. S'il te plait. Fait moi vivre un enfer si cela peut te faire te sent mieux, comme tu veux. Mais ne part pas."

Est-ce que c'était moi qui parlait ou les médicaments? Je n'en savais rien. Je savais juste que je voulais le garder avec moi, que je le serrais contre moi parce que j'avais peur qu'il disparaisse et ma respiration se faisait toujours de plus en plus difficile. Il fallait que je me calme avant de ne plus être capable d'avoir d'oxygène mais, je n'étais pas assez lucide pour m'en rendre compte. Je continuais de m'accrocher à lui comme si j'allais me noyer. Il était mon ancre au milieu de cet océan de peur que j'essayais de cacher en général. J'étais juste un grand gamin effrayé et capricieux.

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Ce message a été posté Ven 3 Mar - 11:00
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She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Il avait si mal. Fu Hai le rendait incroyablement faible. L'alcool excessivement sensible. Il n'était pas question de ne pas avoir Fu Hai pour lui seul. Possessif ? Vis à vis de lui, il l'était c'était sûr et certain. Et qu'importe l'écart d'âge, le fait qu'il soit son manager, le fils de son boss, tout ça. Dewei s'en moquait. Fu Hai faisait battre son coeur, lui était trop précieux. Il l'aimait à en perdre la raison. Il se sentait capable de faire n'importe quoi pour lui. Mais ne pas l'aimer ? Jamais. Il en souffrirait le martyr. Contenir encore et encore ses sentiments ? Il l'avait fait depuis trop longtemps maintenant. il était temps de les exprimer, les assumer. Il sera jaloux, il sera exclusif, possessif, protecteur.. Il avait envie d'être tout ça. Juste pour lui.

Sa gorge était serrée. Ses yeux rougis. Il retenait du mieux qu'il pouvait les larmes que Fu Hai lui arrachait malgré lui. Pourquoi il lui faisait subir tout ça ? pourquoi il leur faisait subir ça ? S'il avait peur par rapport à sa maladie, Dewei le lui avait toujours dit, il l'aiderait jusqu'au bout. Il ferait tout pour qu'il ait droit lui aussi à une vie normale, comme tout le monde. Pourquoi partait-il donc battu d'avance ? Il détestait ça. Il posa un ultimatum. Il se blessait en le disant. Mais il devait secouer Fu Hai par ces mots là. D'un coup, il remarqua que son protégé se sentait mal. C'est ce qu'il avait voulu non ?

Pas à ce point en tout cas. Non certainement pas. Il regrettait déjà. Fu Hai faisait une crise de panique. Dewei resta un moment totalement figé. Non, non il fallait qu'il respire, pas qu'il tousse... Il se retrouva dans ses bras, serré contre lui comme jamais. Il ressentait toute la panique de son protégé. Il en tremblait de le voir ainsi en panique. C'était de sa faute. C'était lui le responsable. Il n'avait pas voulu ça. Fu Hai le suppliait de rester, de ne pas l'abandonner, de ne pas partir loin de lui. Il le suppliait de rester avec lui, comme si sa vie en dépendait. La respiration saccadée.

Dewei se retrouva piégé. Piégé par sa propre faiblesse. Voir Fu Hai si mal était horrible pour lui. Pourtant il avait toujours su rester fort et ne pas paniquer quand la maladie le faisait souffrir. Mais là... Là c'était lui qui l'avait mis dans un état pareil. C'était sa faute. Il se le reprochait. Se le répétait.

- Fu Hai... Fu Hai calme toi... S'il te plaît, calme toi... de ses bras, il le retint contre lui fortement. Je.. Je pars pas... Je vais pas te laisser... Pardonne moi...

Le manque d'air de Fu Hai le faisait paniquer. Il le porta dans ses bras, sortit de la douche et le porta jusqu'au salon. Un grand espace. Ca l'aiderait non. Il l'allongea sur le canapé, pour qu'il puisse respirer plus facilement. lui prenant la main, il chercha alors à le rassurer pour qu'il retrouve le contrôle de sa respiration.

- Je suis là. J'vais pas t'abandonner, ok ?... Détends toi... Il répétait ces mots sans cesse. Il ne pourra pas partir. Il n'en aura pas la force. Pas si c'est pour le savoir en train de souffrir. Il ne peut pas faire ça. Il se contre-dit, mais qu'importe. Il ne l'abandonnera pas. Jamais. Il ne pourra pas lâcher sa main, qu'il serrait dans la sienne. Il l'aimait vraiment trop. Et Fu Hai le poussait toujours dans ses retranchements. Il restera. Mais ça aura un prix. Un prix tel que même Dewei n'arrivait pas encore à imaginer. S'il restait, il le savait déjà... Il fera tout pour que Fu Hai ne soit qu'à lui... Ne voit que lui. Et ne veuille que lui dans sa vie.

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Ce message a été posté Ven 3 Mar - 13:54
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She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Je n'avais jamais été dans ce genre d'état. Je m'accrochais à lui comme s'il allait s'enfuir, partir comme un voleur et me laisser mourir seul. Peut-être que c'était ce que je méritais. Peut-être que c'était le karma, le karma que j'avais hérité de ma mère. J'étais punis parce qu'elle avait abandonné son fils à un homme violent et m'avait élevé dans un calme relatif. Les crimes des parents sont les crimes des enfants. C'était quelque chose que je connaissais bien. Je me sentais tellement mal, tellement... coupable. Coupable de tout et de rien. J'étais juste coupable. Et les sentiments que je gardais au fond de moi, que je cachais depuis des semaines remontaient à la surface. Accrocher à lui, à sa chaleur, à son odeur. J'aurais voulu m'y noyer, me laisser complètement avaler par tout ça, par sa personne. Tant qu'il était là, tout irait bien. C'était ce que je me disais depuis longtemps, une affirmation implicite de laquelle j'étais intimement convaincu. Je n'étais plus dans l’état de faire quoi que ce soit. Ma tête tournait violemment sous le manque d'oxygène, mon corps perdait de ses forces. Je sentais que Dewei me transportait, je n'avais aucune idée d'où est-ce que j'allais. Le froid du canapé de cuir de mon salon se faisait sentir sur ma peau. La pièce était plus grande mais ma respiration ne se calmait pas. Sa main dans la mienne c'était tout ce dont j'avais besoin. Mes yeux se tournaient vers lui, je détaillais son visage. Je détestais de voir ces yeux rougis à cause de moi. Je ne voulais pas le voir pleurer pour moi, à cause de moi. Je savais que mes sentiments comme les siens étaient un véritable chaos, un véritable bordel. Alors, je me contentais de le regarder, de serrer cette main. Je l'écoutais à moitié, l'écoutais comme je pouvais. Il allait rester, il resterait là. Je ne savais pas ce que cela allait impliquer, je ne savais pas quel changements entre nous cela allait impliquer. Je ne pouvais pas le deviner et de toutes les manières, je n'étais pas en état de réfléchir à cela. Un vague sourire sur mon visage, ma respiration qui se calme doucement et petit à petit, je retrouve une respiration normale. La crise de panique est passée et Dewei est toujours là. Toujours. J'ai eus tellement peur. Tellement. Je ne lâche pas sa main et me redresse. Il ne pouvait pas savoir à quel point je tenais à lui, à quel point il était important pour moi. Ce qu'il représentait. Même moi, je n'en était pas sur.

-"Dewei, je suis désolé. Désolé d'être un affreux gosse, désolé de te faire ressentir tout ça. Désolé d'avance pour tout ce que je te ferais subir."

J'avais aimé qu'il me touche, j'avais aimé qu'il m'embrasse, j'aurais voulu pouvoir répondre à ses sentiments. On était sans doute mal barré, on allait sans doute s’entre-tuer dans les mois et le semaines à venir mais, de toutes les manières, on ne pouvait plus faire semblant que rien ne s'était passé. J'aurais pu, personnellement, mais cela aurait été méchant de le faire subir à Dewei. Ou peut-être que demain j'allais le faire. Peut-être que demain je ferais comme si de rien n'était. Et si, si on oubliait toutes ces conneries ce soir, toutes mes inquiétudes, si j'oubliais un moment ce qui était interdit? Non. Je n'avais pas le droit non? Et puisqu'on en était aux soirées des confidences, peut-être que je pouvais le faire. Peut-être? Mon cerveau passait son temps à déconner en ce moment. Et je ne m'en rendais même pas compte. J'étais trop pris dans mes peurs et mes incertitudes.

-"Tu veux savoir quelque chose? J'ai aimé que tu m'embrasses, j'ai aimé que tu me touches. Tu sais... je ne sais pas pourquoi, pourquoi tu es aussi important pour moi. C'est trop effrayant et dangereux."

Je rapproche mon visage du sien, je le regarde, le dévisage. Comme si cela pouvait m'apporter la réponse à toutes les questions que je me posais. Vraiment... il fallait que je me calme. Il fallait que je dise à mon cœur que cela ne servait à rien de s'exciter de cette manière. Pas comme si quoi que ce soit allait se passer.

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Ce message a été posté Ven 3 Mar - 15:43
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She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Qu'il respire. C'était tout ce qu'il voulait. Que Fu Hai respire. Que la crise passe. Il lui tenait la main, inquiet, la peur lui nouant l'estomac. Il répétait sans cesse qu'il restera à ses côtés, qu'en réalité il ne pourra pas l'abandonner... Il avait même mis sa main libre sur le torse de Fu Hai comme pour lui indiquer comment reprendre sa respiration, pour le guider. Il fallait qu'il respire. Fu Hai ne pouvait pas lui faire ça. Une mauvaise langue dira que ca avait été tout un jeu pour Fu Hai. Que ca avait été manigancé pour garder Dewei. Dewei s'en ficherait. Il n'aime pas le voir souffrir à cause de lui. La maladie était suffisante et suffisamment compliquée. Il ne pourra pas supporter sa perte, mais il ne le pourra absolument pas si c'est à cause de lui. Alors il lui tenait fermement la main, le suppliait de se calmer, et répétait qu'il ne le quitterait pas. Heureusement, petit à petit la crise passait. Fu Hai commençait doucement à retrouver une respiration normale. Dewei ne lâcha pas sa main un seul instant. Il se sentit juste soulagé. Apaisé. Assis sur le bord du canapé à ses côtés, il sentit la pression et la peur s'envoler. Il ne lâchera pas sa main. Jamais. Pas après ça. Il avait besoin de garder un contact physique d'une quelconque manière comme pour s'assurer qu'il était bien encore là et qu'il allait effectivement mieux. Il le laissa se relever. Fu Hai avait sourit. Dewei se sentait encore bouleversé. Il prit sur lui. Il l'écouta alors s'excuser. Ca ne comblait pas vraiment la blessure, mais ça aidait assez. Il était prêt à lui pardonner.

Il ne le lâchait pas des yeux. Sa main qui avait été sur son torse remonta vers la base de son cou, son pouce caressant la joue de Fu Hai. Il avait besoin de le toucher. C'était plus fort que lui. Comme pour se rassurer, s'assurer qu'il allait bien. Jamais il n'avait été aussi tactile. Jamais il n'avait été aussi tendre avec lui. Mais là, il n'avait plus ses barrières. Il les avait toutes balancées, s'était confessé, et maintenant ne désirait qu'une chose, garder Fu Hai pour lui seul. Une chance qu'il ait dessaoulé. Il ne sait pas ce qu'il aurait fait s'il était resté dans l'état où il était arrivé. Et puis Fu Hai repris la parole. Son coeur rata un battement. Il le perdait. Le rendait confus. Mais il percevait de la peur. Il l'avait laissé se rapprocher de lui. Il mourrait d'envie de l'embrasser de nouveau.

Qu'importe si c'est dangereux. Il le protégera. Il était tombé à cause de son frère, mais il avait une puissance et une force qui faisait qu'il ne pourra pas tomber plus bas. Et la maladie, ils la butteront tous les deux. Il se rapprocha à son tour, pas loin de l’embrasser une nouvelle fois. C’était beaucoup trop tentant. Entendre Fu Hai dire qu’il avait aimé qu’il l’embrasse et son toucher. L’entendre dire aussi tenir à lui. C’était suffisant pour qu’il ait envie le posséder. De quoi avait-il peur au juste ?

Qu’est-ce qui te fait si peur ?… La maladie, on la gèrera à deux, c’est pas ça qui me fait peur. Si elle te fait peur, je t’aiderai… J’arriverai à surmonter ça… Non par contre, ce qui me tuera ce serait que tu finisses avec quelqu’un d’autre…

Il le savait maintenant. Il risquait d'être capable du pire. De vouloir effacer les traces des autres sur Fu Hai. Faire payer aux autres de l'avoir touché à sa place... Il s’était rapproché à son tour, poussé par cette envie irrépressible de saisir ses lèvres. Il sentait la respiration de Fu Hai sur les siennes. Son coeur battait fort.

- Et dangereux pour qui ? Toi et moi ? Je ne pense pas. T'as besoin de moi. Tu tiens à moi. Tu vivras pas sans moi. Je le sais. Et je tiens à toi aussi, suffisamment pour ne pas avoir envie de t'abandonner. Tu veux pas que je souffre ? moi non plus j'veux pas que tu souffres... Non ça ne sera dangereux que pour les autres...

Il le protégerait. Il s'occuperait de lui comme jamais il ne l'aurait fait. Il vivrait même avec lui s'il le fallait. Il y avait sa soeur c'est vrai. Mais justement, s'il partait, Fu Hai pourrait-il seulement s'en occuper ? Dewei voulait balayer tous les doutes du plus jeune. Il s'en foutait même qu'il soit plus jeune. On choisit pas qui on aime. Fu Hai l'avait provoqué, Il avait craqué, c'était juste comme ça. Pas autrement. Il n'y avait pas non plus d'imagination, de croyance ou autre. Dewei avait seulement jamais assumé cette part de lui même qui aimait les hommes. Fu Hai lui donnait enfin la chance de pouvoir l'assumer pleinement.

- Cesse de te poser des questions... Cesse d'avoir peur... Et même si tu me demande de pas t'aimer, c'est trop tard pour ça... Tu pourras rien y changer.

Il ne voulait pas laisser la place à un "mais". Il n'y aura pas de "mais". Il réduisit encore la distance, la main sur la nuque de Fu hai poussant celui-ci vers lui. Ses lèvres effleurèrent les siennes. Et de nouveau il l'embrassa, d'abord en douceur, avant de se montrer plus langoureux.

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Ce message a été posté Ven 3 Mar - 19:28
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She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Faire taire des inquiètudes, les noyer sous des paroles, c'était tellement simple, tellement facile. Mais la réalité était plus cruelle, plus douloureuse. Mais, pas ce soir, ce soir, je voulais simplement oublier, oublier tout ce qui faisait qu'ils ne devraient pas faire ça. S'il n'y avait que la maladie, s'il n'y avait que tout ça. Il y avait aussi ma nature profonde, je n'étais pas fait pour être en couple, je ne savais pas comment faire pour être avec quelqu'un. Je le savais, la monogamie n'était pas faite pour moi. Peut-être parce que j'étais jeune, peut-être? Ou peut-être parce que j'étais un véritable bâtard comme mon géniteur? Je ne sais pas du tout. Je ne pouvais pas le savoir, je ne pouvais pas lui répondre, je ne pouvais pas lui expliquer. Tout ça parce que j'étais juste quelqu'un d'affreux. Finir avec quelqu'un d'autre. Je ne comptais pas avoir de petit ami ou petite amie, je comptais juste coucher à droite, à gauche. Profiter du temps qui me reste. Plus il se rapprochait de moi, plus mon coeur battait dans ma poitrine, plus mes yeux papillonnaient pour regarder son visage. Il était si proche que je sentais son souffle contre ma peau, que sa présence me faisait frissonner. Il aurait suffit que je m'avance un peu, de quelques centimètres pour qu'on se touche, pour qu'on soit de nouveau en contact. Mais, je ne le faisais pas, je n'avais pas encore l'assurance suffisante pour briser cet espace entre nous. C'était dangereux pour tout. Dangereux pour tellement de choses que je faisais tourner en boucle dans ma tête. Je ne voulais plus y penser, je voulais les faire taire, je voulais qu'il les fasse taire. Il avait raison, c'était trop tard pour qu'il ne tombe pas amoureux. J'aurais du m'en rendre compte plus tôt, mettre fin à ses sentiments bien avant. A ses sentiments... et aux miens? J'allais lui répondre quelque chose, j'allais essayer de lui faire se rendre compte de l'impossibilité. Mais, c'était déjà trop tard. Sa main m'attirait vers lui et nos lèvres se rencontrent. Il est d'abord doux; n'insistant pas trop et puis, il prend confiance. Et moi, je suis totalement électrisé, la totalité de mes nerfs sont affiné. Et finalement, je répond à ses baisers, mes lèvres s'entrouvrent, viennent à la rencontre des siennes, répondent à son ardeur. Il embrasse tellement bien. C'est un crime. Un véritable crime. Mes mains remontent le long de son bras pour venir se glisser jusqu'à son dos et l'attirer encore plus proche de moi. J'étais trempé, lui aussi mais, l'eau froide avait depuis longtemps chauffée sur nos peau enflammé. Je n'aurais jamais cru que Dewei me ferait tant d'effet. Je m'écarte un peu, rouvre les yeux que j'avais fermé pour apprécier ce moment. Je le regarde avant de me rapprocher de lui et de lui mordre la lèvre doucement.

-"Qu'est-ce qu'on fait exactement?"

Je reposais mes lèvres sur les siennes, c'était autant un calmant qu'un excitant, c'était comme si quelque chose m'attirait indiciblement vers lui, encore et encore. Je ne pouvais pas me détacher de lui. Je n'allais pas m'éloigner de lui, pas ce soir, pas tout de suite. J'avais besoin de lui, encore et encore. Il me rendait fou. Il me faisait sortir de toutes les limites que je m'étais imposé. J'en oubliais la prudence, j'en oubliais tout ce qu'il ne fallait pas faire. Je continuais de l'embrasser, encore et encore. C'était addictif. Ses lèvres étaient addictives. Il était encore mieux que ce que j'avais pu imaginer. Il était tellement mieux de manière générale. Jamais je ne pourrais admettre que j'avais fantasmé sur lui, depuis le moment où je l'avais rencontré. On s'était arraché la gueule tellement de foi, on s'était hurlé dessus. Mais là, je voulais simplement le dévorer ou qu'il me dévore. C'était mal, vraiment mal

-"Dewei... s'il te plait."

S'il te plait quoi? S'il te plait... Touche moi, touche moi encore. Je veux que tu me touches, que tu me serres dans tes bras, que tu profites de moi. Encore et encore. C'était mal, toujours mal. Tant pis. Je me rapprochais encore et encore, toujours. Je voulais qu'il continue à me toucher. Mais, je ne pouvais pas lui demander pour de vrai, je ne pouvais pas. Mes mains se perdaient sur sa peau. toujours et encore.

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Ce message a été posté Ven 3 Mar - 20:43
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She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Il avait ressenti un frisson agréable. Dès le premier contact avec ses lèvres, il avait eu envie de les savourer davantage. Il les embrassait lentement comme pour mieux apprécier leur contact et leur douceur. Et puis, ce fut addictif. Il en voulait encore plus sa langue venant caresser sa partenaire. Son coeur frappait si fort qu'il l'entendait jusqu'au niveau de ses tympans. C'était enivrant. Il ne lâcha pas les lèvres de Fu Hai, continuait de l'embrasser avec ferveur, se rapprochant plus de lui, sous ses caresses dans son dos. Une de ses mains passa sur la taille de Fu Hai, le ramenant contre son corps, avant de lui caresser le dos soulignant la faible courbure de ce dernier. Sa chemise mouillée lui collait à la peau. C'était trop excitant. La fraîcheur du tissus lui faisait un bien fou dans cette chaleur soudaine qui le prenait. Mais il se torturait tout seul. A l'embrasser ainsi, il réveillait ses envies. Ses envies de le toucher, de le savourer en entier... Fu Hai s'écarta, Dewei ressentait sa chaleur corporelle. Il voyait ses yeux brillants. Et même. Son corps chaud le lui disait. Fu Hai le désirait.

- ... Qu'as-tu envie que l'on fasse ?...

Il n'osera pas parler de ses envies personnelles. Mais il avait l'impression que ça paraissait évident, vu leur position, vu la proximité... Ce fut encore plus une évidence, quand Fu Hai l'embrassa de nouveau. Dewei le laissait faire. Il le sentait se rapprocher de nouveau, encore et encore, se coller de nouveau tout contre lui. C'était à en devenir dingue. Ses caresses, son toucher. Il allait perdre le contrôle. Il l'aimait déjà à en perdre la raison. Mais présentement, il allait juste devenir fou. Ses mains revinrent sur son corps mince, le caressant en douceur, mais aussi pour le garder là, contre lui. Il lui rendait son baiser, l'embrassant avec la même passion, la même envie. Il eut un léger sourire contre ses lèvres alors que corps contre corps, bassin contre bassin, Fu Hai le réclamait.

C'était mal oui. Mal de le supplier ainsi. De le demander de cette façon. S'il cédait, il ne pourra pas reculer. Il ne pourra pas s'arrêter. Même si Fu Hai changeait d'avis, il faudra qu'il aille jusqu'au bout. Il se montra alors taquin, dessinant sa mâchoire de ses lèvres, jusqu'au dessous de son oreille. Lentement, elles glissèrent le long de son cou, le mordillant au passage. Ses mains redescendirent sur sa taille. Elless aussi se firent taquines, se faufilant sous la chemise mouillée. Elles aussi appliquèrent des caresses lentes.

- Dis moi ce que tu veux....

Il profitait. Il savourait. Sa peau douce sous ses doigts. Les lignes de son corps. Le goût de sa peau aussi. Il avait compris ce que Fu Hai voulait. Mais il voulait l'entendre dire. Comme si ça le rendait joueur. Cette chemise se montra encombrante. Il n'attendit pas son accord pour l'enlever. A l'avoir torse nu devant lui, il ne s'aidait pas. Il avait toujours eu envie de le toucher. Il ne s'en priva pas, l'allongeant sur le canapé, et embrassant sa clavicule, ses mains se montrant baladeuses notamment juste au dessus de la ceinture de son boxer.

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Ce message a été posté Sam 4 Mar - 1:15
Drunken Love
She Fu Hai ♢ Xiao Dewei
Ce n'était pas moi qui avait le dessus. Ce n'avais jamais vraiment été moi. Je le savais. De toutes les manières, toutes les fois où j'avais tenté de me rebeller contre lui, j'avais toujours perdu. Je prenais toujours un main plaisir à résister, à ne pas faire ce qu'il voulait, parce que j'avais besoin de me dire que je contrôlais ma vie, mon corps. C'était une jolie illusion. Et peut-être que Dewei ne s'en était pas rendu compte, peut-être pas. Mais, je l'avais toujours su même si je refusais de me l'avouer. Dewei était comme un aimant vers lequel je finissais toujours par retourner. Il était aussi vicieux que moi, il savait jouer, profiter. Et ces lèvres distractrices qui glissaient sur ma peau, venaient se perdre dans mon cou. Ces mains baladeuses qui semblaient pourtant très bien connaître le chemin qu'il fallait prendre pour me faire perdre la tête. Elles se glissaient sous ma chemise et il goûtait à ma peau tendis que je frissonnais sous ses caresses. Qu'est-ce que je voulais faire? N'était-ce pas évident? Il le faisait exprès pas vrai, je le savais qu'il voulait m'entendre capituler. Au moins pour ce soir. Je savais qu'il comprenait ma voix suppliante et qu'il voulait seulement me l'entendre dire entre deux baiser. Mais avant que je ne puisse de nouveau me rebeller devant sa volonté, il avait retirer ma chemise mouillée. Il m'allongeait sur le canapé et je ne pouvais plus opposer aucune résistance devant cette bouche qui dévorait ma peau et ses mains qui savaient où aller plus bas sur mon corps. Il avait gagné, il savait qu'il avait gagné alors il pouvait enfin en profiter. Et moi je ne pouvais plus vraiment penser correctement. Mes mains glissaient le long de ses muscles. Il était sexy à un point inimaginable et je me mordais la lèvre pour ne pas sonner trop étrange. Mais, il était déjà trop tard, je ne pouvais pas reculer maintenant, mon corps réagissait trop contre le sien, sa peau sur la mienne. Mes mains glissaient jusqu'à son visage et je l'attirais jusqu'au mien.

-"Fait moi l'amour Dewei. S'il te plait. Touche moi, embrasse moi. Tant pis."

Tant pis pour tout ça, tant pis pour tous ces dangers, tant pis pour tout ce que je ne pouvais pas assumer, tant pis pour les regrets que j'aurais le lendemain ou même simplement plus tard. Je n'étais de toutes les manières, plus assez lucide pour réussir à passer à autre chose. Dans l'état dans lequel j'étais, je ne pouvais tout simplement pas aller me coucher, je n'en avais pas envie non plus. Je passais ma langue sur mes lèvres, mes mains préférant s'aventurer à mon tour plus bas sur son corps. Je le regardais droit dans les yeux, je le regardais dans la tempête assourdissante des battements de mon cœur qui continuaient d'obscurcir mes tympans. Tout ce qui comptait maintenant c'était la chaleur de nos deux corps les uns contre les autres, cette envie de le voir enlever tous ses vêtements, cette envie qu'il m'enlève le peu de vêtements qu'il me restait encore, un pauvre boxer déjà bien malmené.

-"Je t'en prie."


Je me sentais totalement submergé. Par trop de choses. Par trop de sensations parce que Dewei était Dewei. Et qu'il représentait trop de choses pour moi, pour que je m'arrête maintenant. Je capture ses lèvres une fois de plus, mon corps ondulant contre le sien. Qu'est-ce que je pouvais y faire. Il m'avait enflammer, il m'avait fait ressentir trop de choses ce soir pour que je puisse me calmer. Parce qu'il ne pouvait pas comprendre exactement ce qu'il me faisait parce que je ne le savais pas moi même. Je ne le comprenais pas. J'étais juste entrain de laisser mes scrupules au placard.

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Ce message a été posté Sam 4 Mar - 14:43
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Ce message a été posté Mar 7 Mar - 16:52
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Ce message a été posté Jeu 9 Mar - 21:02
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Ce message a été posté Ven 10 Mar - 14:48
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Ce message a été posté Ven 10 Mar - 16:10
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Ce message a été posté Sam 11 Mar - 17:57
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C'était fou. Nous étions fous, complètement fous tous les deux. Sa peau contre la mienne, lui à l'intérieur de moi, dans ce genre de position, entrain de faire ce genre de choses. Mon cerveau me hurlait que j'étais entrain de faire une belle connerie. Parce que Dewei était possessif, parce que Dewei était jaloux, parce que Dewei était lui-même. Et que je ne comptais pas m'arrêter. On allait se faire mal, on allait se blesser. C'en était sur et certains. Sauf qu'il s'en fichait. Et moi je m'en rendais compte trop tard. Dewei donna un coup de rein qui m'arracha un son langoureux. Mon dieu... c'était entre la douleur et le plaisir. J'adorais cette sensation, cette dualité étrange. Encore plus quand Dewei était celui qui me faisait ressentir ça. Il n'était pas tendre dans ses mouvements, il avait ce petit côté sauvage légèrement, de quelqu'un qui se retenait difficilement, de quelqu'un qui essayait de ne pas apparaître frustré mais échouait lamentablement. Pourquoi? Parce que s'il bougeait, j'allais perdre la tête. Parce que la sensation de lui et de ses allez-retours, c'était trop pour moi. Je ne pouvais pas être honnête, je ne voulais pas être honnête. Mon cœur était entrain de rendre l'âme dans ma poitrine. Le marathon qu'il courait semblait être interminable. Le bas de mon corps était en feu. Mes hanches, trop habituées, suivaient le mouvement sans même que j'y pense. Je regrettais subitement d'être un coureur. Être un mec sexy et sensuel avait parfois des inconvénients. Les habitudes aussi. Mon corps me trahissait violemment. Il fallait que je dise quelque chose, il fallait que. Mais sa bouche reprenait possession de la mien dans un baiser aux allures différentes des mouvements du bas de son corps. C'était bon. Je ne pouvais pas m'empêcher d'y répondre, mes lèvres et les siennes entrain de se dévorer. Nos langues s'entremêlaient l'une avec l'autre. Je me considérais comme douer pour embrasser parce qu'en général, j'étais celui qui faisait de l'effet. Sauf que là, c'était Dewei qui me faisait de l'effet. Ses mains qui glissaient sur ma peau. J'essaye de m'échapper de son baiser mes lèvres au niveau de son oreille.

-"Parce... Parce que c'est toi. Parce que tu es différents Dewei. Oh mon dieu..."

Un autre gémissement sort d'entre mes lèvres. Il était différent. En bien, en mal... je ne sais pas. Je n'en ai aucune idée. Je n'en savais rien. Mais Dewei était une personne bien particulière. Il était lui. Il était celui qui contrôlait ma vie, celui qui savait tout de moi sauf mes profondes inquiétudes, sauf les inquiétudes qu'il provoquait en moi. Mon corps tout entier me disait d'arrêter de m'en faire, de juste me noyer dans les vagues de plaisirs que chacun de ses gestes provoquaient en moi. Chacun des mouvements de ses hanches me faisait me cambrer d'avantage. Mes mains s'accrochaient dans son dos, remontaient jusqu'à ses épaules pour accentuer le contact entre nous deux. Il fallait que je trouve un moyen de faire taire mes scrupules. De faire taire tout ça.

-"Je, je ne sais pas pourquoi je te rejette. Han. Deweiii..."

J'étais dur, vraiment dur, les nerfs totalement à vif. Qu'il m'effleure, qu'il me parle, même sa voix me donnait envie de grimper aux rideaux. Sexy, grave, profonde. Est-ce que c'était parce qu'il était plus âgé, parce qu'il avait plus d'expérience? C'était mieux que ce que j'avais jamais goûté avant. C'était trop étrange. Et pourtant, il ne devait pas le savoir, s'il le savait, il allait encore plus me maintenir entre ses barreaux. Peut-être que c'était trop tard pour m'en inquiéter. Je voulais qu'il continue, autant qu'il arrête, je voulais autant m'échapper que de me laisser prendre dans cette connerie. Me laisser capturer par lui. Comme un papillon en cage s'il le fallait.

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Ce message a été posté Lun 13 Mar - 11:23
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Ce message a été posté Dim 19 Mar - 10:37
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Ce message a été posté Sam 8 Avr - 19:00
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Tout se termina finalement. Dans le regard de Dewei, il y avait encore une lueur de désir, mais il y en avait une autre. Etrangement inquiétante. Il ne ferait jamais mal à Fu Hai. Il ne sera plus du tout aussi tolérant quant à savoir qui aurait pu le toucher ou comment on aurait pu profiter de lui... Il caressa subtilement le visage de Fu Hai.

- "Joues avec mes nerfs. Rends moi fou si ça t'amuse... Au risque de le regretter après. Après tout. Tu es le seul capable de me faire perdre le contrôle... Mais je n'aurais jamais l'intention de te faire sentir prisonnier de quoi que ce soit... Et tu n'es pas un objet. Alors même si je n'ai aucune envie de te partager, tu n'appartiens en effet à personne."

Il fallait juste accepter qu'il n'ai que lui dans sa vie. Que lui dans son lit. Qu'il ait envie de ne séduire que lui. Et pour ça, Dewei allait rendre tout les autres insignifiants.

En tout les cas, ce soir, Fu hai ne pourra pas le nier. Il a déjà pu poser sa marque sur lui, le mettre sous son emprise, et commencer à le posséder. Peut être aussi pour cela que Dewei gardait un léger sourire. Il y avait une première victoire ce soir. Une que Fu Hai ne pourra pas oublier.

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Ce message a été posté Mar 23 Mai - 17:15
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Ma respiration haletante, je reprenais mon souffle, mon cœur battait trop fort dans ma poitrine. Ses yeux dans les miens, sa main qui caresse subtilement mon visage. J'avais fait une grosse connerie. Je le savais. Ce qu'on venait de faire était une connerie immense dont j'allais avoir du mal à éviter les conséquences. Vraiment beaucoup de mal. Il ne comprenait pas, ne comprenait pas que quoi qu'il fasse je me sentirais oppresser. Parce que c'était lui, parce que j'étais moi et que tout cela ne me ressemblais pas. Je sentais la colère s'immiscer dans la poitrine. Contre moi, contre lui, contre nous... Je le repoussais, m'extirpait du canapé tandis qu'il continuait à parler.

-"Arrête. Arrête de rêver. Ca n'arrivera pas. C'était une erreur."


De nouveau la peur qui me tient, l'incertitude qui régnait dans mon cœur revient au triple galop et je prends la fuite en direction de la salle de bain. Je ne jetais pas un regard en arrière, je ne voulais pas voir, pas savoir, pas entendre. J’espérais qu'il ne serait plus là quand je ressortirais. Parce que pour l'instant, j'étais incapable de faire face, incapable d’assumer. Dewei n'était pas gay. Je n'avais pas couché avec mon manager et mon ami. J'ouvrais l'eau de la douche mais... je m'asseyais sur le sol. Pas tout de suite. Pas encore. Pas maintenant. C'était lui qui était bourré en arrivant. Pas moi. C'était sa faute, pas la mienne. C'était... et je continuais à liste la liste des raisons qui faisaient que rien de tout cela n'était ma faute.


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Ce message a été posté Jeu 1 Juin - 12:29
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Malgré cette petite victoire, si on pouvait en appeler ça une, aux yeux de Dewei, Fu Hai ne cessait d'être cruel dans ses paroles. Il le ressentait de cette façon. Une erreur ? Peut-être. De toutes façons, depuis le début de cette soirée, il s'était senti étrange. Comme s'il n'était pas tout à fait lui-même. Il n'était pas question de regretter ce qu'il avait fait. Il l'assumait. Il assumait d'avoir fait comprendre à Fu Hai qu'il n'était pas celui qu'il pensait depuis le début. Les femmes il s'en fout. Depuis toujours il s'en tape. Il fait genre qu'elles l'intéressent, parce que si son frère et son père apprenait ce qu'il aimait vraiment, il ne pourra jamais retrouver ce qu'il avait avant.

C'est sans doute ce qu'il aurait dit comme raison. Mais maintenant ? Qu'est-ce qu'il en avait à faire de retrouver son poste ou non ? Ce qui comptait finalement c'était de pouvoir être lui-même présentement. D'assumer et de ne plus le cacher. Peut-être. Mais quelque part, ça reste angoissant. Et ce qui l'angoissait le plus, ce qui le blessait le plus, c'était de voir Fu Hai le repousser et le fuir. Il se rhabilla vaguement. Il espérait que Fu Hai sorte de la salle de bain. Que faire maintenant. Partir ? Rester ? Il ne sait pas trop. Il ne sait plus vraiment s'il est bienvenu ici. Après tout... Au départ, il voulait rentrer chez lui. Pas finir chez Fu Hai.

N'entendant que le son de la douche, et n'entendant rien d'autre, à force Dewei trouvait le temps long. Ca l'angoissait. Il comprenait aussi que Fu Hai n'avait pas forcément envie de sortir de cette pièce. Il aurait préféré rester, mais de base, il savait qu'il n'avait jamais envisagé de finir ici. Et maintenant, ce n'était même pas sûr qu'il y soit de nouveau le bienvenu. Il aurait vraiment eut envie de rire de lui-même. Il récupéra ses affaires et se dirigea vers l'entrée. Un dernier regard sur la pièce principale, et puis il sortit, pensant simplement qu'il était temps de rentrer pour de bon cette fois.

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