■ Kyah a un vrai jumeau, Aang, de six minutes son aîné, qui lui est physiquement identique. Ils sont tellement semblables, que même leurs parents ont parfois du mal à les différencier. Petit, il adorait échanger sa place avec son frère pour rendre dingue leur mère. Ça lui arrive encore parfois, bien que leurs tatouages permettent à présent de les distinguer sans mal. ■ S’il est proche de sa famille, ce n’est rien comparé à ce qui le lie à son frère. Il est la personne qui compte le plus au monde pour lui et pour qui il donnerait tout. Entre eux, c’est fusionnel. Il n'y a pas besoin de mot, il comprend Aang d'un regard et quand il parle, c’est généralement pour finir sa phrase. Ça fait trouble souvent les gens qui les entourent. Aussi, Kyah sait quand son frère ne va pas bien… Même à distance, s’il souffre, le plus jeune le ressent aussitôt. Il aime particulièrement la relation qu’ils entretiennent. ■ Contrairement à son frère, il n’a aucun scrupule à se goinfrer de mal bouffe. C’est même un amoureux de la street food et en plus, il a le nez pour repérer les vendeurs ambulants, c’est assez affolant. Ceci dit, même s’il mange souvent très mal, il n’a pas un poil de graisse en trop… Merci la danse !!  Franchement, y a de quoi faire enrager les filles. ■ Fan de mode, sans pour autant être aussi fashionista que son jumeau, il adore les après-midi shopping. Puis il aime beaucoup fouiner dans son dressing aussi. Il porte plus souvent les vêtements d’Aang que les siens parce qu’il trouve qu’il a de meilleur goût que lui. En vrai, quand il voit qu’un truc tombe plutôt bien sur son frère, il le lui emprunte, sauf qu’avec Kyah c’est plutôt difficile de récupérer les choses. ■ Il est légèrement claustrophobe et s’il se contrôle assez facilement en temps normal. Toutefois, prendre le métro est une horreur pour lui. Une véritable angoisse. Et si ça arrive en pleine heure de pointe, c’est encore pire. Dans ces cas là, il préfère mille fois faire le chemin à pied. ■ Il a suivi son jumeau de son plein gré quand il a quitté Nagasaki, incapable de vivre loin de lui, mais il a tout de même gardé contact avec ses parents. Bien qu’il ait eu du mal à comprendre le point de vue de son père. ■ Clairement dépensier, c’est un acheteur compulsif. S’il entre dans une boutique il est incapable de ressortir les mains vide. Il faut obligatoirement qu’il achète quelques choses. Parfois c’est trois fois rien… Un petit truc juste pour faire plaisir. Ceci dit, il change plus que régulièrement de coque de téléphone. ■ Il n’est pas spécialement très porter sur les réseaux sociaux. Comparé à beaucoup de jeune de son âge, il boude clairement facebook et tweet très peut, même s’il possède un compte. Cependant, il poste de nombreuses photos sur instagram, parfois plusieurs sur la journée. Il est moins difficile que son jumeau concernant cela. Pour dire, il est parfaitement capable de poster une photo au saut du lit sans aucune retouche. ■ La danse, ça a toujours été une passion pour lui... Bouger, transmettre des émotions avec des mouvements, des attitudes et des rythmes. C'est une vraie philosophie de vie, un autre point commun qu’il partage avec son frère et pour lequel il n'a jamais renoncé. Plus jeune, il aurait rêvé prendre des cours au studio 1Million à Séoul et y donner cours par la suite. Depuis il a fait de sa passion son quotidien et à presque réalisé son rêve puisqu'il enseigne le street jazz au Millennium, la version nippone du studio 1Million. ■ Il est totalement raide dingue de sa petite soeur, trop heureux d'être pour une fois le "grand frère". Elle est son rayon de soleil et il aime presque autant passer du temps avec elle qu'avec Aang. Même si elle a un peu grandi depuis, il reste toujours aussi gaga avec elle. Le premier qui s'attaquera à elle n'a qu'à bien se tenir, parce qu'il veille jalousement sur elle. ■ Si son jumeau possède une quantité de montre impressionnante qu'il peut assortir au mieux à sa tenue, pour sa part c'est plutôt les chaussures et les bandana. Il en possède facilement une centaine aux couleurs aussi classique qu'excentrique. Pire qu'une nana. ■ Il est fan de captain tsubasa, saint seiya et dbz depuis qu'il à l'âge de lire des mangas et de regarder des animes. Il avait plein de poster dans sa chambre, de goodies et de figurines. Tout est rester chez ses parents dans un carton. Mais quand il se fait chier, il aime bien regarder quelques animes. ■ Avec Aang ils partagent une même devise: "si tu convoites l'un de nous, amicalement ou plus, tu dois accepter le deuxième", parce qu'ils sont inséparable. Confidents de tous les instants, ils n'ont aucun secret l'un pour l'autre et ils se sont toujours promis que rien ni personne ne se mettrait entre eux. ■ C'est pourquoi Aang est le seul à connaître l'attirance de Kyah pour les garçons. Même si c'est quelques choses dont il a terriblement honte et qu'il refuse de prendre en compte, il ne pouvait pas garder ça pour lui. Cependant il se sent terriblement mal à l'aise, surtout avec l'éducation chrétienne que ses parents lui ont donnée. Après, même s'il ressent de l'attirance pour les gens du même sexe, il attire pas mal la gente féminine, ce qui lui permet de cacher son secret aux yeux de tous. ■ De son enfance il a gardé une version du nouveau testament cacher dans sa chambre parmi ses quelques livres. Et il continue de faire sa prière avant d'aller se coucher. Il fait aussi le signe de croix avant chaque performance. C'est pour lui une manière de conjurer le mauvais sort et de s'assurer que ni lui, ni sa moitié, ne soit blessé. ■ C'est un accro aux tatouages ( 1 | 2 ) au point qu'il en a un peu partout, au grand dam de sa mère. Il aime voir l'encre couvrir sa peau. C'est une façon de garder une trace des choses importantes. Et en plus d'être artistiquement joli à regarder, ça permet au gens qui ont du mal à le différencier de son frère de le reconnaître plus facilement. Ainsi il est à la fois semblable et différent d'Aang. ■ Il aime les sports urbains comme le skate, le roller, le BMX ou le freerun. C'est d'ailleurs une discipline qu'il aimerait beaucoup apprendre. ■ Quand il a besoin de calme, il aime bien se poser un moment sur le toit de leur immeuble pour contempler le ciel. Il est cependant assez nul en astronomie. Il est d'ailleurs incapable de reconnaître la grande ourse des autres constellations ou de nommer les étoiles. ■ On le lui a déjà fait remarquer plusieurs fois, mais il a tendance à chanter quand il est sous la douche et ce n'est pas toujours agréable à entendre. Même s'il a une jolie voix et qu'il chante relativement bien, il y a toujours un moment où il dérape et où il part en freestyle total. Bien souvent ça ressemble à du grand n'importe quoi mais ça a l'avantage de faire rire. ■ Il est fan de Rihanna et depuis qu'il vit à Tokyo, il n'a pas raté un seul de ses concert dans la capitale nippone. ■ C'est un adepte du téléchargement illégale, en grande partie parce qu'il n'aime pas spécialement les drama et qu'il est plutôt branché série US. Principalement en version sous-titrée. Donc il télécharge pas mal de série. ■ C'est un oiseau de nuit. En fait Kyah adore se balader dans les rues de son quartier en soirée pour profiter des spectacles qui s'y tiennent régulièrement et des battles de street dance...■ Il boit rarement de l'alcool, même en soirée. Il en profite pour garder un oeil sur son frère qui devient trop gentil quand il a un verre dans le nez. De même qu'il ne fume pas et refuse toute substance illicites. Toutes ces merdes c'est pas pour lui. ■ Si Aang préfère le litchi, son fruit préféré à lui c'est la mangue.

Les premières notes de "girls gone wild" fendirent le relatif silence de la salle de danse du Millenium, pour ce qui devait être la septième fois depuis que ses élèves l’avaient quittée. Instinctivement, son corps répondit à l'appel de la musique dans un enchaînement de pas fluides. Il n'avait même pas besoin de réfléchir, juste de se laisser porter par le rythme qu'il sentait pulser dans toutes les fibres de son être. Il avait un peu l'impression que son cœur battait au même rythme que les basses qui sortaient des enceintes, disposée aux quatre coins de la pièce. Peut-être avait-il poussé un peu fort le son de la sono en ce début de soirée, mais à vrai dire il s'en fichait un peu. Il avait juste besoin de se détendre et tant qu'il ne serait pas complètement sur les genoux, il ne pourrait pas y arriver. Puis il adorait cette chanson, tout comme Madonna qu'il avait déjà vu plusieurs fois en concert. Toujours est-il qu'il connaissait sa chorégraphie par cœur. À tel point qu'il aurait pu la refaire les yeux fermés sans se tromper. Ce qu'il aimait particulièrement sur cette musique, c'était l'alternance entre les rythmes lents et rapides... Ces moments où son corps ondulait, langoureux et suave, juste avant de se faire brusque et violent dans une sorte de guerre entre un côté féminin imaginaire et son lui masculin plutôt affirmer… Une bataille entre l'hétérosexualité à laquelle il s'accrochait et cette attirance des hommes qu’il rejetait de toute ses forces. Cette impression de combat était accentuée par son reflet, qui le narguait sans cesse, dans les miroirs qui couvraient une partie du mur face à lui. Il se jeta de toutes ses forces dans ce duel contre lui-même et c'est à bout de souffle, son marcel blanc collant à sa peau dégoulinante de sueur, qu'il laissa les dernières notes s'évaporer autour de lui. Il fit quelques pas vers le miroir et se laissa tomber juste à côté de son sac, où il récupéra une serviette, qu'il passa aussitôt autour de son cou, avant de fouiller pour trouver sa bouteille d'eau. Il en avala quelques longues gorgées avant de s'adosser au miroir, attrapant son téléphone sur le dessus de son sac pour taper un texto à l’attention de son double, qui pour une fois n’était pas avec lui. Chose étrange vu qu’ils étaient toujours fourré ensemble.

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D’aussi loin que Kyah puisse se souvenir Aang avait toujours été avec lui, présence déjà mille fois rassurante alors qu’il n’était encore qu’un fœtus dans le ventre de sa mère. Vrai jumeaux nés d’une unique et même cellule, ils avaient tout traversé ensemble: les premières perceptions du monde, les premiers gestes, les premières caresses de leur mère à travers son épiderme, les premiers mots de leurs parents, les premières angoisses aussi… Celle de la naissance douloureuse qui les avait séparés quelques minutes, le froid avant la chaleur alors qu’on les posait à même la peau de leur mère, les pleurs à travers lesquels ils s’étaient instinctivement reconnu et la joie de la retrouvaille. A peine leurs vies avaient-elles commencées qu’ils étaient déjà infiniment liés, plus que par leurs ADN identiques. Ils étaient comme le yin et le yang. Les deux faces d’une même pièce. Les deux pièces d’un même puzzle, seulement complet lorsqu’ils étaient ensemble. Deux corps pour un cœur. Fusionnels, ils n’avaient eu de cesse de chercher la présence l’autre, hurlant à la mort dès que leurs parents les éloignaient l’un de l’autre. Nourrisson, leur lien gémellaire se faisait déjà parfaitement sentir et leurs parents touchaient seulement du bout des doigts ce que cela sous-entendait et les défis que cela allait pourvoir comporter.

Longtemps Kyah avait refusé d’être trop éloigné d’Aang, que ce soit pour manger – ne supportant pas d’être de l’autre côté de la table – ou encore pour dormir. Deux chambres séparées n’étaient pas envisageables et même en partageant la même chambre, il était fréquent qu’il se glisse dans le lit de son frère, ayant besoin d’un contact avec lui. En grandissant ça avait fini par s’arranger, même si du haut de leurs quatre ans, ils étaient de vrais petits fripons. Si son aîné était un peu plus calme, Kyah prenait plaisir à rendre sa mère complètement chèvre, échangeant régulièrement leur place après s’être rendu compte que même leur propre mère avait des difficultés à les différencier tant la ressemblance était frappante. De vraies gouttes d’eau disait leur père. Heureusement, la plaisanterie n’était jamais bien méchante. Et malgré leur jeune âge, ils avaient déjà plutôt bien intégré la notion, puisque leur parents, croyants et pratiquants, avaient cru bon de leur inculquer la différence entre le bien et le mal. Alors que certains parents racontaient à leurs enfants des histoires de loups soufflant sur des maisons de paille pour tenter d’attraper des petits cochons trop rieurs, c’était à coup de verset biblique que les deux frères rejoignaient Morphée aux pays des songes. Et rapidement, la famille s’était agrandit avec l’arrivée de Taliya Ikki, leur petite sœur. Elle avait tout de suite été un rayon de soleil pour lui qui se retrouvait grand-frère à son tour, pour sa plus grande joie.

C’est dans la chaleur d’un foyer chrétien, accompagné de son frère et de sa sœur, que Kyah avait calmement passé son enfance, rythmée par ses gentilles blagues taquines. Si l’adolescence avait quelque peu détourné sa moitié de la foi, le cadet, un peu perdu entre l’envie de faire comme lui et les habitudes prises depuis toujours, avait continuer à pratiquer mais avec beaucoup moins d’assiduité. Doucement il s’était peu à peu laisser envahir par la vie, au détriment de la religion, absorbé par le monde et tout ce qu’il avait de merveilleux à offrir. Ses rêves et ceux d’Aang s’étaient finalement substitués aux désir de leurs parents, créant beaucoup de tension, surtout entre son jumeau et leur père. Avec l’âge les confrontations s’étaient faite de plus en plus régulière, comme ce jour où son double était rentré tatouer. Si Kyah avait trouvé ça fabuleux au point de suivre son exemple, leur père avait beaucoup moins aimé. Ses mots à l’encontre d’Aang avaient été dures et profondément blessants. Cette nuit-là, le plus jeune l’avait passé à consoler son frère, lui promettant que leur père ne pensait pas tout ce qu’il avait dit, même s’il n’en avait, au fond, aucune certitude. Par la suite le fossé n’avait faire que grandir, jusqu’au jour où, pris entre deux feu, Kyah avait décidé de le suivre à Tokyo. Même s’il adorait ses parents et Ikki, c’était leur vie et ils étaient temps qu’ils pensent à eux, à leurs rêves, à leurs envies. L’annoncer à leur famille n’avaient pas été simple et c’était une fois encore son jumeau qui avait pris toute la responsabilité, coupable de tout aux yeux de leur père même si Kyah avait tout fait pour le défendre.

Tokyo, un peu comme Sodome et Gomorrhe, s’était révélée pleine d’agréable surprise… Une version terrestre du paradis pour les jumeaux Edogawa. Un terrain de jeu immense et une liberté sans limite. Tous deux passionnée de danse depuis l’époque du collège, ils s’étaient inscrit à la Royal Private School avec l’aide de leur mère, qui couvraient leur dépense au mieux, inquiète de les savoir seuls loin d’elle. Une inquiétude qui n’avait pas réellement lieu d’être. Naturellement doué, Kyah n’avait pas rencontrer plus de difficulté qu’Aang en cours, se classant rapidement parmi les meilleurs de sa promo. Cependant, les choses n’étaient pas restées aussi simple, du moins pas d’un point de vue personnelle. Alors en seconde année, le cadet avait commencé à ressentir de drôle de chose pour un camarade de classe, le genre de chose qu’il ressentait pour certaine copine de lycée et ça ne lui avait pas plus du tout, mais il avait mis ça sur le dos d’une curiosité passagères. Le fait de se retrouver en cours de danse avec d’autres garçons aux corps parfaitement sculpter y était peut-être pour quelques choses, mais ça ne voulait rien dire… Du moins pas avant de se retrouver seul dans les vestiaires, la langue du dit mec au fond de la gorge, sentant son érection se frotter contre sa cuisse. Non. Il était prêt à accepter beaucoup de chose mais pas ça. Son enfance lui avait parfaitement appris que ce genre de chose étaient tout ce qu’il y avait de prohibé et que ça le mènerait droit en enfer. Furieux, il avait repoussé l’autre, récupéré ses affaires et mis les voiles aussi vite. Après ça, il s’était montré plus agressif avec tous ceux qui tentait de se montrer trop tactile avec lui. Face aux questions de son jumeau, il avait fini par cracher le morceau, à la fois soulager d’en parler et écœurer par lui-même.

Pendant plusieurs semaines Kyah en avait fait des cauchemars, rêvant que son père l’accusait d’être la réincarnation du diable, sa mère l’emmenant de force se faire exorciser et son frère refusant de le voir. Des cauchemars qui s’étaient révéler absurde, Aang étant toujours aussi présent. Cette même année, après de nombreuses discussions, il avait fini par convaincre son aîné de rendre visite à leur famille. Contre toute attente, les choses s’étaient plutôt bien passé. Avec leur absence, leur père avait compris qu’il s’était peut-être montré trop vindicatif, trop têtu et il avait été forcé de reconnaître que ses fils se débrouillaient plutôt bien loin de la maison. C’est apaisé qu’ils étaient rentrés chez eux, après avoir promis de revenir bientôt, leur petite sœur  leur manquant plus qu’ils ne l’avaient cru.

La fin de leurs études avait été un jeu d’enfant et c’est en possession de leur diplôme qu’ils avaient trouvé un duplex pour s’installer, quittant les dortoirs de la Royal. S’ils étaient persuadés de trouver facilement du travail, la vie les avait vite détrompés. Pendant un temps ils avaient enchaîné les auditions, ne recevant jamais de réponse positive malgré les critiques plutôt bonnes. Sans perdre espoir pour autant, Kyah avait postulé dans un studio à Shibuya comme professeur… Les quelques heures qu’il y prestait lui permettait de payer une partie du loyer, l’autres partie c’est sur les scènes underground avec Aang qu’ils la gagnaient. Rien d’exceptionnel, loin du rêve de strass et de paillette qu’il s’était fait de leur avenir… mais ça payait les factures, la bouffes et ça leur permettait aussi de continuer à passer des auditions, dont celle à la Angel qui fut gagnante. Depuis, les choses s’étaient calmée. L’agence faisait appel à eux comme back-dancer sur les clips, lors des live un peu partout en Asie et aux USA, en plus de quelques contrats pour des shootings photos. Bref, la vie était plutôt pas mal.

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Vanné, Kyah décréta qu'il était assez détendu pour rentrer, rejoindre son double. Rangeant sa bouteille d'eau dans son sac, sans oublier d’y glisser son portable avant d'éteindre la chaîne Hifi, il alla rapidement prendre une douche et se changer. Il coupa ensuite les lumières de la salle et s'éloigna d'un pas lent, son sac en bandoulière négligemment posé sur son épaule. Passant devant l’entrée du métro qui semblait être bondé, un soupire lui échappa. Bon… il ne lui restait plus qu’à rentrer à pied.