Dix heures et quatre minutes. C’est précisément l’heure qu’affiche mon radio réveille lorsque mes yeux s’ouvert sur cette nouvelle journée. Chouette, j’ai loupé la moitié de mon cours de sciences politique. Ça va encore être ma fête, je peux le sentir d’ici. Enfin, je m’en fiche un peu en réalité. Rater un cours ne va certes pas me tuer. Mon père en revanche, c’est une autre histoire, mais de là à ce qu’il l’apprenne… Je peux encore attendre un moment, mais tôt ou tard il finira par le savoir. Un bayement franchit traîtreusement mes lèvres, signe de ma nuit plus que courte. Et pour cause, j’ai passé la soirée avec Calvin, dans les petites rues animées de Ginza, à faire le con comme un horrible gamin que je peux encore être, ce qui aurait fait pâlir mon paternel à n’en pas douter s’il avait été présent. En rentrant sur les coups de minuit j’ai d’abord pensé ouvrir mon cours de droit pour préparer mes partiels à venir, mais c’est finalement ma chaîne YouTube qui a retenu mon attention une bonne partie de la nuit, ce qui explique plus que largement l’heure tardive à laquelle je viens d’émerger du sommeil. Passant une main dans mes cheveux en bataille, je me décide à quitter sa chambre pour rejoindre le coin cuisine aménagé dans la partie commune du dortoir, non sans un bref passage par la salle de bain pour une toilette rapide. Tout juste vêtu d’un boxer rose que m’a offert Calvin pour se foutre de ma gueule – faut dire que j’ai flasher dessus lors d’une après-midi shopping à la tour 109 – les pieds enfoncés dans une paire de pantoufle qui appartiennent à dieu sait qui… Peut-être à Akira. Je lui pique régulièrement l’une ou l’autre chose et j’oublie toujours de les lui rendre. Bref, Je me prépare un lait chocolaté pour commencer la journée. C’est mon petit rituel. En fait, j’ai une sainte horreur du café, je le trouve beaucoup trop amer. Le chocolat c’est plus doux, plus crémeux, plus sucré, tout ce qu’il me faut. Attrapant une tasse imprimé Totoro dans le placard, j’y verse du lait tiède avant d’ajouter une bonne dose de chocolat en poudre, regardant d’un œil distrait le chocolat disparaître et le lait brunir doucement. A cette heure le dortoir est plutôt calme. Peut-être parce qu’à cette heures mes colocataires doivent sans doute être tous en cours. Normalement, je devrais aussi me presser de rejoindre mon amphithéâtre mais en fait… Non. Je n’ai vraiment aucune envie de se taper un cours barbant là maintenant. Je suis bien mieux ici à finir le montage de ma prochaine vidéo et peut-être que je sortirais un peu l’après-midi. Deux coups de cuillère pour aider à dissoudre la poudre chocolatée et je porte aussitôt la tasse à mes lèvres pour en avaler une gorgée, appréciant le goût sucré de la boisson qui se répand sur ma langue. Pas encore très bien réveillé, je décide de se poser sur l’un des canapés du salon, de profiter du calme relatif de la pièce commune. Mais j’ai à peine fait deux pas quand la porte de la pièce commune s’ouvre sur une silhouette féminine, me faisant tourner la tête, vers l’entrée.
#Surprise #Halfnaked #Shy« Oh... Hello ? » Mon cours du matin avait été très long. Un cours sur le développement des enfants. Moi qui n’était pas très en confiance, comment pourrais-je prendre soin d’enfant en bas âge, hein ? Alors à la simple évocation du mot enfant, je frissonnais. J’avais un très bon lien avec, seulement s’ils restaient avec leurs parents. Tant que je ne suis pas seule avec eux, je suis tout à fait capable de l’amuser. À cette simple pensée, je secouais doucement la tête pour me réveiller de mes pensées. Je regardais le professeur qui nous indiqua que le cours était terminé. Je soupirais de soulagement et rangea mes affaires dans mon sac, quittant le cours.
Tout en regardant l’heure, je me dis que j’avais du temps devant moi pour aller me relaxer au dortoir et tricher un peu. J’avais envie de crème glacé et d’un bon petit film avant mon dernier cours de la journée. Les cours en fin de journée était sympa, mais la fatigue y était. Du coup, j’en profitais pour me relaxer avant d’y aller, histoire de me sentir en forme pour assister au cours. Ma crème glacée m’attendait avec impatience. J’allais m’empiffrer un peu, histoire de manger mes émotions. J’étais nerveuse pour je ne sais qu’elle raison encore. D’ailleurs, je fouillai mon sac à main et prit un relaxant, allant boire de l’eau dans une abreuvoir. Ce relaxant est un produit naturel que le pharmacien m’a recommandé. J’avais commencé l’alcool et avant que je ne tombe littéralement dans la dépendance, j’avais opté pour autre chose de moins dommageable pour mon corps.
J’arrivais au dortoir après de longues minutes. Je sortis ma clé de mon sac à main et déverrouilla la porte. J’ouvris lentement tout en rangeant mes clés et entra dans le dortoir. Je levais les yeux sur la cuisine et figea sur place en voyant un jeune homme à moitié nue. Je fronçais légèrement les sourcils en posant mes mains sur mes yeux après avoir réalisé que je le matais depuis quelques secondes. J…Je ne m’attendais pas… à voir quelqu’un ici… Je fermais la porte derrière moi. Impossible que je me sois tromper de dortoir, ma clé fonctionnait et elle avait déverrouiller la porte. Lentement, je retirais mes mains de mes yeux et fixa le plancher. Tu…Tu dois être Il Nam… Je suppose. Je n’avais pas encore rencontré notre nouveau colocataire. Maintenant, j’avais tout vu de lui. Enfin, presque.
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Dix heures et quatre minutes. C’est précisément l’heure qu’affiche mon radio réveille lorsque mes yeux s’ouvert sur cette nouvelle journée. Chouette, j’ai loupé la moitié de mon cours de sciences politique. Ça va encore être ma fête, je peux le sentir d’ici. Enfin, je m’en fiche un peu en réalité. Rater un cours ne va certes pas me tuer. Mon père en revanche, c’est une autre histoire, mais de là à ce qu’il l’apprenne… Je peux encore attendre un moment, mais tôt ou tard il finira par le savoir. Un bayement franchit traîtreusement mes lèvres, signe de ma nuit plus que courte. Et pour cause, j’ai passé la soirée avec Calvin, dans les petites rues animées de Ginza, à faire le con comme un horrible gamin que je peux encore être, ce qui aurait fait pâlir mon paternel à n’en pas douter s’il avait été présent. En rentrant sur les coups de minuit j’ai d’abord pensé ouvrir mon cours de droit pour préparer mes partiels à venir, mais c’est finalement ma chaîne YouTube qui a retenu mon attention une bonne partie de la nuit, ce qui explique plus que largement l’heure tardive à laquelle je viens d’émerger du sommeil. Passant une main dans mes cheveux en bataille, je me décide à quitter sa chambre pour rejoindre le coin cuisine aménagé dans la partie commune du dortoir, non sans un bref passage par la salle de bain pour une toilette rapide. Tout juste vêtu d’un boxer rose que m’a offert Calvin pour se foutre de ma gueule – faut dire que j’ai flasher dessus lors d’une après-midi shopping à la tour 109 – les pieds enfoncés dans une paire de pantoufle qui appartiennent à dieu sait qui… Peut-être à Akira. Je lui pique régulièrement l’une ou l’autre chose et j’oublie toujours de les lui rendre. Bref, Je me prépare un lait chocolaté pour commencer la journée. C’est mon petit rituel. En fait, j’ai une sainte horreur du café, je le trouve beaucoup trop amer. Le chocolat c’est plus doux, plus crémeux, plus sucré, tout ce qu’il me faut. Attrapant une tasse imprimé Totoro dans le placard, j’y verse du lait tiède avant d’ajouter une bonne dose de chocolat en poudre, regardant d’un œil distrait le chocolat disparaître et le lait brunir doucement. A cette heure le dortoir est plutôt calme. Peut-être parce qu’à cette heures mes colocataires doivent sans doute être tous en cours. Normalement, je devrais aussi me presser de rejoindre mon amphithéâtre mais en fait… Non. Je n’ai vraiment aucune envie de se taper un cours barbant là maintenant. Je suis bien mieux ici à finir le montage de ma prochaine vidéo et peut-être que je sortirais un peu l’après-midi. Deux coups de cuillère pour aider à dissoudre la poudre chocolatée et je porte aussitôt la tasse à mes lèvres pour en avaler une gorgée, appréciant le goût sucré de la boisson qui se répand sur ma langue. Pas encore très bien réveillé, je décide de se poser sur l’un des canapés du salon, de profiter du calme relatif de la pièce commune. Mais j’ai à peine fait deux pas quand la porte de la pièce commune s’ouvre sur une silhouette féminine, me faisant tourner la tête, vers l’entrée.