”Merci Ichigo, j’en avais vraiment besoin” dis ma mère alors que je lui donnais un dossier sois disant important. Je me contentais de rouler seulement des yeux. J’étais a peine sorti du lycée qu’elle commençait déjà à me prendre la tête. Ma mère n’était pas du genre tête en l’air. Je sais que son travail était beaucoup trop important pour elle pour faire de telles fautes ; encore plus avec un coté perfectionniste. Je savais très bien qu’elle tentait simplement de trouver un moyen de briser la glace entre nous, d’engager la conversation. Il faut dire qu’avec l’histoire de Yuzu, je n’arrivais plus a regarder mes parents en face. Je ne m’étais jamais disputé avec ma mère, l’un comme l’autre, cela ne nous plaisait pas. Mais il n’y avait pas qu’avec mes amis que je pouvais être rancunier. D’ailleurs je n’ai pas pu échapper au célèbre “il faut qu’on parle”. Mais je n’avais pas envie de parler
Si habituellement, j’aimais bien voir ma mère en mode patronne exigeante sur les plateaux pour gérer ses campagnes de pubs, aujourd’hui ce n’était pas le cas. Je comptais surement passer du temps avec Jirô et Berry? C’était plus plaisant. Mais la voix qui vint caresser mes oreilles m’empêcher de rebrousser chemin. J’étais persuadé de l’avoir entendu dans le coin, sans pouvoir mettre le doigt dessus. Mes yeux vagabondaient la pièce avant de s’arrêter sur une silhouette ; une très jolie silhouette d’une jeune fille. Mon regard passait de l’intrigue à la surprise en constatant qu’il s’agissait de… Jennie ?! Cette petite teigne de l’autre soir ? Putain… Je ne l’aurais presque pas reconnu. Il faut dire que nous étions vu dans le noir complet. Je savais qu’elle était mignonne, mais je ne l’imaginais pas aussi belle en réalité. Je comprenais pourquoi elle était mannequin. Tiens, j’avais envie de la voir à l’oeuvre. Je m’installais dans un coin, observant le déroulement de la séance. Le tournage s’enchaînait, ainsi que les prise, bref le schéma habituel. Ma mère toujours autoritaire, et cette femme qui semblait toujours derrière Jennie devait être la sienne. Cette dernière ne semblait pas commode. Une pause exigée. J’en profitais pour aller, faire chier la jeune fille. Je me levais de ma place pour me rendre près de la loge improvisée de la jeune fille.
▬ Comment on se retrouve la miss écolo
Dis-je simplement, les mains dans les poches de mon uniforme, un sourire narquois aux lèvres en attendant qu’elle lève les yeux sur moi
▬ Je suis content de voir que tu es arrivée entière chez toi, avec ni bleus ni bosses
Bon ca fait dejà quelque jours que nous nous étions quitté alors c’était rassurant
#YOU?! #thatsmile #Charmingbutannoying« Not you again ! »Tenue + Cheveux J’étais debout de bonne heure pour faire une publicité. J’étais d’attaque, prête à affronter ma journée. Quoiqu’elle ne risquât pas d’être trop demandant puisque je devais suivre les ordres de la jeune femme travaillant avec ma mère. Elle était très gentille comparé à ma mère. En fait, je crois que n’importe quelle mère battrait la mienne niveau gentillesse. Je n’étais pas sa fille, non, seulement un revenu et un espoir pour perdurer la lignée de mannequin de la famille.
J’entrais dans la limousine, m’assoyant en face de ma mère et de mon beau-père, mon gérant. Je poussais ma robe pour cacher mes jambes et regarda à l’extérieur en entendant ma mère répliquer, comme à son habitude. Ce contrat est important. Ne gâche pas tout. J’hochais lentement la tête avant d’entendre mon beau père répliquer sur un ton agressif : Regarde ta mère quand elle te parle, Jennie ! Je posais mon regard vide sur mon beau-père, puis sur ma mère et hocha la tête, docile. J’aime cette dame, alors je ne nuirais pas à sa publicité. J’avais bien dormi cette nuit et je savais que j’allais jouer dans la publicité de cette madame Hisagi dont j’aimais tant. C’était comme mon ange gardien quand elle était-là. Elle connaissait ma mère et dès que j’étais seule, elle venait me voir pour me consoler, me remettre sur pieds. C’est un peu grâce à elle si je ne perds pas l’énergie à me battre pour réaliser mon rêve.
Le trajet fut malaisant. Le silence planait et tout ce que j’entendais, c’était la bouche de ma mère ainsi que de mon beau-père. Cette vipère qui avait tromper mon père avec cet homme. Mon regard noir se posa sur mon beau-père et ma mère et un sourire forcé apparu sur mes lèvres dès qu’ils me regardèrent. Je fus soulagée lorsqu’on arriva. Je débarquais rapidement de la limousine sans attendre Mr.Jacques. Un simple échange de regard avec lui et on se comprit immédiatement. Un petit sourire complice se dessina sur mes lèvres et j’entrais dans le bâtiment, saluant toute l’équipe u passage et passa directement au maquillage et à la coiffure. Pas de temps à perdre.
Une heure après, mon look fut près. Je m’avançais vers l’équipe de tournage et salua madame Hisagi avant d’écouter son concept ainsi que ses directions. Je faisais dos au fond de la salle, ne m’occupant que de ce que je devais faire. Je m’exécutai, faisant quelques aegyos pour promouvoir une boisson fraîche japonaise. Nous allions en prendre plusieurs avec de différentes positions et arrière scène. Je fis au moins 10 reprises de publicité de 3 minutes avant que la pause soit déclaré. Je soupirais doucement avant de voir ma mère être occuper avec madame Hisagi et je partis en direction de ma loge improvisée. J’entendis cette voix. Cette voix rauque. Je me retournais et posa les yeux sur… Ichigo ?! Je fronçais légèrement les sourcils. L’attitude qu’il avait. Néanmoins, il était vachement plus mignon que j’avais pu percevoir à la noirceur la dernière fois qu’on sait vu. Il était si grand. Il ne m’intimidait pas. Ni même son attitude de je ne sais quoi. C’est quoi cette attitude, hein ? Oh je suis sûre que tu aurais souhaité qu’on me passe sur le corps avec la façon dont tu m’as traité après que je me suis excusé. Plusieurs fois. Je le regardais droit dans les yeux. J’ai dit que j’étais désolé. Tu veux quoi de plus ? Je tournais les talons et entra dans ma loge improvisée, laissant la porte ouverte et fouilla pour une bouteille d’eau dans le frigo. Et puis tu fou quoi ici, tu t’ennuyais de moi ? Fait gaffe, je vais croire que tu me veux dans ton lit. Je le regardais avec un regard blessé. Je n’avais nullement oublié sa réplique blessante. J’étais rancunière, mais une fois que j’avais fait comprendre comment je me sentais, je passais à autre chose. Maintenant, j’ai retourné sa réplique et j’en étais un peu soulager. J’avais été blessé et croyez-moi, j’y avais penser toute la nuit. J’en avais même pas dormi tellement j’y avais pensé.
Que je le veuille ou non, je n’avais pas totalement oublié la façon qu’elle pensait de moi. Ça me blasait totalement. Je levais les yeux au ciel quant à ses allusions. Sérieux… Ok, je ne me qualifie pas de Saint, de mec ultra clean et parfait. J’avais mon lot de connerie, de défauts et Dieu seul sait combien ils pouvaient être nombreux. Cependant, je savais très bien que je n’étais pas un salaud. Elle croit que j’étais de ceux qui disaient qu’elle méritait ce qu’il lui aurait été arrivé. Bon le sarcasme en réalité, ce n’était pas pour elle. De plus, elle m'agaçait a penser qu'elle me connaissait déjà par coeur.
▬ J’attend rien de toi..
Répondais-je d’un ton las. Mon sourire disparu rapidement de mon visage, laissant un soupir traverser mes lippes. J'attrapais une chaise a mes côtés. Je me libérais de ma veste pour la placer sur le dossier avant de m’asseoir et prendre appui sur ce dernier, mon menton posé sur mes mains
▬ Désolé, les filles bipolaires, c’est pas mon genre
Je les préférais plus douces et plus attentionnées… Un peu comme l’était Tsukiko. Bon je serais un menteur si je disais que physiquement, Jennie était désagréable a regarder, mais ce n’est que l’enveloppe charnelle
▬ Dis moi pourquoi tu te sens obligée de tout ramener au sexe ?... Je pensais que tu étais en manque d’affection, mais je crois que tu es en manque tout court.
Mon regard toujours sur la coréenne, je lui adresse un mince sourire, d’un ton moqueur, je terminais.
▬ Tu sais, les soi-disant rumeurs qui tournent dans ton bahut… Je vais finir par y croire a force...
#YOU?! #thatsmile #Charmingbutannoying« Not you again ! »Tenue + Cheveux Il n’attendait rien de moi ? Alors que faisait-il là. Les filles bipolaires ne l’intéressaient pas ? J’haussais un sourcil en le regardant, tenant la porte du frigo ouverte. Bipolaire ? Je le laissais parler. Voilà qu’il mit les choses au clair. J’aimais ça. Comme ça, ça me forçait à parler, à mieux m’exprimer. Je pris donc deux bouteilles d’eau, fermant la porte du frigo et alla m’assoir sur le divan en face de lui. Je lui lança doucement la bouteille d’eau et ouvrit la mienne. À vrai dire, je voulais te ramener en plein visage ce que tu m’avais balancer l’autre nuit. Je bus quelques petites gorgées et soupira doucement. Il faut croire que j’ai tristement échoué. Je le regardais dans les yeux et l’observa un moment. Non Jennie, c’était un vilain type avec un attitude de gamin. Ne tombe pas sous son charme. Il est beau, certes, on s’en fou. Je fronçais légèrement les sourcils avant de caller mon dos dans les coussins du divan. Tu sais que tu peux être blessant ? Je le regardais un moment avant de poser ma bouteille d’eau sur ma main, la roulant légèrement dessus.
Je regardais quelques membres du staff passer devant ma porte et je me levais pour aller la fermer. Je me retournais vers Ichigo et fronça légèrement les sourcils avant de retourner m’assoir sur le divan. Croit ce que tu veux, j’y suis habituée. J’encaisse. Vas-y. Lance toi. Je croisais une jambe par-dessus l’autre et croisa mes bras sous ma poitrine, regardant Ichigo sans afficher la moindre émotion, que le vide. J’étais capable de me détacher de mes émotions. Avec la carrière de mannequin, il fallait savoir jouer des rôles et jouer avec ses émotions. De plus, j’ai pu me pratiquer avec ma mère. Des années d’expériences. Enfin, plus ou moins. Je montrais aux autres que j’étais forte, mais au fond, j’étais faible. Je pleurais souvent à la maison, sinon je m’enfuyais pour aller pleurer ailleurs. Alors un de plus qui me déteste ou me traite d’aguicheuse, qu’est-ce que ça pourrait me faire ? Hein ? Pas grand-chose. Enfin, je crois…
“Bipolaire ?”. J’hochais énergiquement la tête à l’entente de question qui semblait rhétorique. J’aurais bien voulu dire qu’elle est peut être à la limite de la schizophrénie,mais bon si elle fondait en larme à cause de moi. Il manquerait plus que ça tient. J’avais mieux a faire que la réconforter. Surtout quand elle pensait que mes actions n’étaient faite que d’arrière pensées. J’acceptais la bouteille qu’elle me donnait, par politesse, même si ma gorge n’avait pas besoin d’être hydratée. Cependant vu comment c’est partie, il y a déjà que je l’ouvre bientôt “À vrai dire, je voulais te ramener en plein visage ce que tu m’avais balancer l’autre nuit. Il faut croire que j’ai tristement échoué.” a cet instant je me mis hausser nonchalement les épaules mon air moqueur scotché au visage
▬ On dirait bien..
Bon, elle va finir par le coller un pain au visage si je continue a la provoquer. Mais bon il fallait bien que je trouve un moyen de la faire chier un peu. Très franchement je ne me souvenais plus de ce que j’ai pu lui dire. C’est surtout elle qui avait fait la conversation. “Tu sais que tu peux être blessant ?” une fois de plus, je soupirais a l’entente de ses mots
▬ Je peux dire la même chose tu sais ?
Franchement, elle etait sérieuse ? Parce qu’elle pensait que je prenais bien le fait qu’elle me prenne pour un mec qui saute sur tout ce qui bouge. Et puis je pouvais dire qu’elle avait commencé. Elle me prenait pour une petit mec qui encaissait tout. En tout cas j’étais intrigué par le fait qu’elle pense que tout les mecs veulent lui passer dessus. Cette fille m’intriguait vraiment. Et je ne savais pas si c’était dans le bon sens ou non.
▬ Quoi c’est tout ? Tu es résignée à jouer les punch ball jusqu’à la fin de ta scolarité ?
Je ne comprenais pas pourquoi elle se laissait insulter de la sorte. Elle devait avoir des tendances maso.
▬ A penser comme ça, tu vas finir à être victime de sale coup.
Et je n’avais pas besoin d’être explicite. Les mecs ont tendance à vouloir vérifier si les filles sont réellement des “Marie couche toi la”
#YOU?! #thatsmile #Charmingbutannoying« Not you again ! »Tenue + Cheveux Il se foutait de ma gueule. J’allais perdre patience. Oui, je sais que j’avais été méchante et je me suis excusé. Deux fois même. Je lui ai même expliqué le pourquoi. Et voilà qu’il s’en-tête à me ramener ça sous le nez. Je fronçais les sourcils en serrant ma bouteille d’eau dans l’une de mes mains. Asser ! Je le fusillais du regard. Je m’avais déjà sentis suffisamment mal comme ça, il n’allait pas me le remettre en pleine tronche. Tu me traite de bipolaire et toi t’es un rancunier ! Avant que je ne fasse exploser la bouteille que je tenais, je décidais de boire une gorgée et abandonna la partie, comme je le faisais à mon habitude.
Je lui dis de s’amuser à me lancer tout ce qu’il voulait. Le voilà qu’il rapplique. Encore. Je levais les bras au ciel. Bah tant pis pour la miss écolo-bipolaire-méchante qui traite tous les mecs pareilles. Au bûcher la folle ! Je baissais mes bras et le fusilla du regard avant de finir rageusement ma bouteille d’eau. Tu m’énerves. Je ne bougeais pas. Même, j’avançais mon corps vers l’avant, le regardant droit dans les yeux. Laisse-moi gérer ça. Tu n’en as rien à foutre de toute façon. Je posais mes doigts contre ma tempe, prenant appuie sur l’accoudoir du divan avec mon coude. Tu veux savoir pourquoi je t’ai traité comme les autres ? Je me levais en le pointant du doigt. Les mecs étaient gentils avec moi… Et tu sais pourquoi ? J’ai été jusqu’à voir où le plus gentil irait. Quand je lui ai dit que je n’étais pas prête, il ma larguer en se foutant de ma gueule. Je le regardais toujours, le confrontant du regard. Ensuite, ma réputation a été la miss populaire de l’école parce que j’étais jolie et supposément facile d’approche. Bien sûr, les mecs se sont donner À CŒUR JOIE. Je fronçais les sourcils. Ils se sont tous foutu de ma gueule à jouer les princes charmants. Maintenant, j’accuse tout le monde. Même toi, même si je ne te connais pas. Parce que t’a été gentil et je trouvais ça trop louche.
Je pris une respiration et alla vers le miroir, m’assoyant sur la petite chaise haute et retoucha mon maquillage pour me détendre. Voilà. Et si t’es encore en colère contre moi pour t’avoir traiter de quetard, bah excuse moi ! Je sais que je n’ai pas à juger aussi vite, mais c’est plus fort que moi. C’est tout. Je voulais tirer ça au clair une bonne fois pour toute. Maintenant, tout avait été dit. J’étais enfin libérer. À lui de décider s’il s’en foutait et qu’il décidait de me faire encore la gueule ou bien de s’en foutre et de s’en aller en me traitant encore de bipolaire.
Je me contentais de hausser une fois de plus les épaules. Je n’étais pas rancunier, mais plus elle se comportait comme une gamine, plus elle m’obligeait à me comporter comme telle avec elle. Je savais bien que je commençais à la saouler, elle est obligée de faire avec tant que j’étais là. J’en avais rien a foutre. Mais quand je l’interrogeais sur des possibles intimidations et violence qu’elle pouvait subir. J’avais l’impression d’avoir touché une corde sensible. En même temps, ce genre de rumeurs laissaient des séquelles. Je n’allais pas dire que je la comprenais, je n’ai jamais vécu ça, mais j’ai vu déjà vu des gens le subir. Ca m'attriste pour elle.
▬ Tu as alors le chic pour attirer les mauvais garçons
Dis-je en ébouriffant ma tignasse noire. C’était dommage que beaucoup de mecs profitent d’une jeune fille. Je sentais encore que j’allais jouer l’oreille attentive pour elle. Un mec qui voulait seulement lui écarter les jambes aurait prit sérieusement le temps de l’écouter. Je ne crois pas non, il aurait pris ses jambes à cou. Je soufflais un ricanement.
▬ T’es ingérable, tu le sais ça ? Quand je suis trop gentil, tu n’es pas contente, quand je suis froid, tu n’es pas contente..
Et quand je lui disais qu’elle était bipolaire, elle jouait les susceptible. La preuve était là. Je buvais quelque gorgée de la bouteille qu’elle m’avait donnée avant de la poser sur la table. Je me levais de chaise, faisant quelques pas en sa direction, les mains dans les poches.
▬ T’es trop étroite d’esprit. Tu n’as jamais entendu le dicton, ce qui ne te tue pas te rend plus fort ?
Tel est mon crédo. Elle devait trouver le sien, voire prendre la mienne. Je m’accroupissais a son niveau puis lui adresser un sourire.
▬ Au lieu de rester cloisonner dans tes mauvaises expériences, fais-en ta force. Il faut que tu cesses de voir le mal partout, parce qu’a force, tu vas te retrouver toute seule
Et une fille comme elle ne semblait pas vouloir se retrouver seule
#YOU?! #thatsmile #Charmingbutannoying« Not you again ! »Tenue + Cheveux Contre toute attente, Ichigo ne fuya pas après mon explication. Même qu’il me prit en pitié. Je clignais des yeux en haussant légèrement les épaules en soupirant doucement, me calmant en un claquement de doigt. Je suis trop chanceuse il faut croire… Chanceuse dans sa propre malchance. J’étais belle, oui, mais du coup cela m’empêchais d’avoir une relation sérieuse avec tous ces hommes qui ne voulait qu’avoir que le statut de « j’ai baisé une mannequin ». Je connaissais que trop ces paroles, comme fixé dans ma petite tête. Je me devais de me débarrasser de cette pensée. Comment ? Je n’en savais rien pour le moment.
Fixant mon reflet dans le miroir, je tournais légèrement ma tête vers Ichigo, le regardant avant de gonfler mes joues et de froncer légèrement les sourcils. Ingérable. Oh mais ça va, je suis une femme, j’ai des sautes d’humeur. Je ris à ma référence avant de le regarder se lever et s’approcher. Il était grand, vraiment grand. Mes joues se tintèrent d’un rose pâle. Je me tournais vers le miroir et regarda à nouveau mon reflet avant de le voir se pencher à ma hauteur. Je regardais son reflet dans le miroir à reprendre ma couleur naturelle. Lentement, je baissais la tête en fermant les yeux, soupirant. Il n’avait tellement pas tort. Je sais… Mais c’est tellement compliqué. Je n’y arrives pas seule. C’est un cercle vicieux. J’ouvris mes yeux et le regarda dans le miroir avant d’entendre la porte s’ouvrir sans douceur.
Lorsque je vis ma mère dans le cadre de la porte à me jeter un regard accusateur en déviant son regard sur Ichigo et moi, je me leva rapidement en prenant soin de ne pas heurter le jeune homme. Encore à draguer les garçons ! Elle s’approcha de moi et posa son regard sévère sur Ichigo et je me plaça entre elle et lui avant de m’incliner en 90 degré. Je ne… Elle me coupa net. Assez de tes excuses ! Je ne veux pas t’entendre ! on s’en reparle dans la limousine. Elle me prit par l’avant-bras, me tirant vers elle. Je fronçais les sourcils sous la petite douleur. Toutes émotions s’effaça de mon visage et je gardais ma tête baisser. J’en ai marre que tu n’en face qu’à ta tête, Jennie ! On t’attend sur le plateau. Tu n’as pas de temps à perdre à draguer tous les hommes que tu vois ! Je la vis se tourner vers Ichigo. Je peux savoir qui tu es, jeune homme ? Et surtout, qu’est-ce que tu fais dans la loge de ma fille ? Je fixais le plancher. Il est simplement venu m’encourager. J’eus l’impression que j’allais recevoir une claque de ma mère. Mais elle se reteint. Je t’ai dit de te taire. Toi et tes fréquentations avec la basse classe, j’en ai marre. Tu n’en fais qu’à ta tête à chaque fois que tu les côtois ! Je fronçais légèrement les sourcils. Je voulus répliquer, mais je n’en fus pas capable. Je ne voulais pas me taper la honte, surtout qu’avec Ichigo ça avait été l’enguelade, il allait penser de moi que j’étais une mauvaise fille à répliquer à sa mère. J’hochais donc la tête et tourna les talons. Je retourne sur le plateau… Mère. Elle sourit en coin et regarda Ichigo dans les yeux. Excusez-moi... Elle tourna les talons et me suivis.
Toujours autant de sarcasme de sa part. J’allais commencer à croire que cela faisait partie de son charme. “je suis une femme, j’ai des sautes d’humeur”. Je ne pouvais qu’approuver. Les femmes qui étaient dans ma vie étaient de bons exemples.
▬ Et si tu continues à prendre tout le monde pour des menaces potentielles, tu risques de finir vraiment seule.
Même ceux qui se vantent d’être solitaires ne le vivent pas aussi bien. J’en suis sûr. Soudainement, une femme fit rapidement irruption dans la pièce telle une furie. J’étais un peu outrée de la façon dont elle parlait de Jennie, sous-entendant limite que c’était une traînée ou allumeuse. Comment une mère pouvait-elle parler de sa fille ainsi. Avant même que je puisse prendre le temps de répondre à cette femme, Jennie s’empressait de prendre ma défense. Elle était mignonne. Mais j’étais un peu contrarié de le voir se faire “piétiner” par cette femme qui semblait sa mère. Je soupirais doucement avant de mettre nonchalamment mes mains dans les poches
▬ Ne vous excusez madame
Criais-je presque pour interpeller cette bonne femme. J’adressais un sourire loin d’être des plus sincère et adorable que l’habituel.
▬ Je n’ai pas eu l’occasion de me présenter. Je m’appelle Ichigo… Hisagi Ichigo. Je suis le fils de la femme qui a employé votre fille ainsi qu’un ami de cette dernière
Mon ton était bien insistant sur mes propos. Je voulais qu’elle comprenne que je n’étais pas une racaille de bas étage qui s’éclate à draguer les minettes.
▬ Et vous savez, Jennie n’est pas une fille qui se laisse influencer par qui le veux bien ou alors qui saute sur tout ce qu’il bouge. Vous pouvez vous permettre de rabaisser votre fille ainsi
J'attrapais la veste de mon uniforme sur le dossier de la chaise en haussant les épaules.
▬ Enfin, je ne suis pas parent, je ne peux pas me permettre de vous jugez, n’est-ce pas ?
Terminais-je, un sourire moqueur aux lèvres. Je ne sais pas si j’ai attiré plus de problèmes à ma mère ou a Jennie. Enfin, j’espère de tout coeur qu’elle n’allait pas se faire taper sur les doigts à cause de moi. Je mettais ma veste sur mon dos avant de me diriger à mon tour loin de la pièce.
▬ Je vais vous laissez bosser….
Je me tournais vers la jeune coréenne
▬ Bon courage à toi Jennie
Je lui offrais un mince sourire et un clin d’oeil avant de m’en aller
#YOU?! #thatsmile #Charmingbutannoying« Not you again ! »Tenue + Cheveux Il avait de très belles paroles ce Ichigo. Je regrettais vraiment de l’avoir insulté à notre première rencontre. J’avais commencé à penser que les hommes gentils n’existaient plus de nos jours. Avec Ichigo, il venait de briser cette pensée que j’avais forgé avec les rencontres que j’avais fait dans mon ancien lycée. Bon, mon ex petit-ami aussi brisait ce mode de pensée, mais tout avait basculer avec ma mère et depuis, je refusais catégoriquement un rapprochement avec ne serait-ce qu’une femme ou un homme. Hors de question que ma mère ruine à nouveau la vie de quelqu’un. C’était ce pourquoi j’avais rompu avec Raijû. J’adopterais des chats. Dis-je en rigolant avant que tout ne bascule d’un seul coup en voyant ma mère entrer dans la loge.
On s’apprêtait à retourner sur le plateau, histoire d’éviter un drama. Ma mère en était capable et elle venait de me faire honte. Elle pensait toujours que je draguais les hommes avec qui j’étais. Si seulement elle savait mon problème, elle ne dirait jamais ça. Enfin, peut-être, rien que pour me narguer. Je fus surprise en entendant Ichigo. Je me tournais vers lui en posant mes yeux sur lui. Mes yeux s’agrandirent lorsqu’il mentionna son nom au complet, confirmant être le fils de madame Hisagi. Je fus bouche bée. Cette gentille dame était sa mère ? Je regardais ma mère avant de reposer mon attention sur Ichigo. Il ne la manqua pas du tout. Cette fois, mon regard se figea, se posant sur ma mère. Il venait de la rendre de très mauvaise humeur. Elle n’avait pas encore été reprise de cette façon et Ichigo venait de se faire une ennemie. Je posais mon regard sur lui lorsqu’il s’approcha de moi, me souhaitant bon courage J’avais peur pour lui maintenant. Vraiment peur. Il ne savait pas ce qu’il venait de faire. Je regardais ma mère qui me fusillait du regard et elle me poussa sans trop de force vers la scène et je baissais la tête. Tant qu’elle s’en prenait à moi, ça allait.
“J’adopterais des chats.” Je ne manquais de rire à ces propos. J’avais beaucoup de mal a la voir en folle entouré de chats. Cependant, on fut rapidement interrompu par une femme qui semblait peu commode. La manière dont elle parlait à Jennie ne me plaisait pas du tout, encore moins à moi, oubliant presque ma présence. Comment ne pas la provoquer après tout ceci. Très vite, j’ai compris que j’avais fait face à la génitrice de Jennie. Ok, je trouvais déjà la fille était assez particulière, mais la mère était un sacré morceau. Je n’étais pas du genre à me laisser marcher par qui que ce soit. Si j’avais du répondant avec mes profs, je n’allais pas me retenir avec elle. Une pointe de sarcasme dans mon ton, des piques bien placées. Je ne savais pas comment elle traitait les autres, mais je n’étais pas comme les autres. Je préférais m’éclipser avant que mes mots ne dépassent mes pensées Enfin, j’espérais quand même que je n’avais pas mis Jennie dans de beaux draps.
Je remettais ma veste sur mon dos avant de me rendre une dernière fois auprès de ma mère. Même si j’étais encore en colère auprès d’elle, j’espérais que je n’ai pas trop gâché sa petite pub. Je lui dis surtout de faire gaffe à Jennie et à cette bonne femme qui lui servait de mère ; enfin surtout a ce ce qu’elle pourrait lui faire. J’avais conscience du bordel que j’ai dû mettre, mais j’étais comme ça. Je pouvais bien rester un moment pour voir le déroulement des événements, cependant, j’avais mieux à faire qu’a jouer les gossips. Je récupérais mon sac, saluais brièvement ma génitrice et disparaissais du plateau pour rejoindre mes amis d’enfance.
Dernières images
