■ Yahiko se lasse très vite des choses, il entreprend pas mal de projet, pour les abandonner aussi vite. ■ Il est hyperactif et dyslexique, ce qui ne l'a jamais aidé à l'école. ■ ça se voit sur sa tête, mais hiko est un petit pervers qui fera tout pour observer les filles dans les vestiaires -ou les bains- ■ Son père est gynécologue, autant dire qu'il en voit des ch- ■ C'est un gamin dans l'âme, aucun filtre sur ses lèvres quand il parle. Yahiko est très honnête, trop peut-être. ■ c'est un touche à tout, surtout avec les filles. (tu connais la blague du camion ? pouet pouet ~) ■ Yahiko possède un gros délire à lui tout seul ... Se déguiser en fille. Il adore Alice au pays des merveilles, pas besoin de dessin. ■ Sauf qu'il est comme le lapin blanc, toujours en retard. ■ Ce n'est pas quelqu'un du matin, se lever le rend de mauvaise humeur. ■ Faut toujours qu'il chante un truc quand on lui parle, pour répondre ou juste parce que ça lui passe par la tête. ■ Sa mère est créatrice de mode, mais elle vit à Paris les trois quart du temps. Yahiko parle avec elle par skype, il s'entend très bien avec sa mère. ■ Sa famille est riche, mais il n'est pas du genre à réclamer pour le moment. ■ Il parle seul, chez lui, dans la rue, à l'école, partout. Généralement, ça fait peur aux gens mais le lycéen ne s'inquiète plus de son état mental depuis bien longtemps. ■ Sa mémoire n'est pas mauvaise, mais elle est surtout visuelle et tactile. ■ C'est un amoureux des animaux, sa mère a sauvé un bébé renard qu'elle a confié à son fils, celui-ci se nomme « tygrys » et a maintenant 6 mois. ■ Il a une soeur plus jeune de deux ans, qui est surdouée et surtout douée dans tout ce qu'elle fait, et elle va au bout des choses. Elle. ■ Aussi fou que cela puisse paraître, il n'a aucun rêve d'avenir, aucune idée de quoi faire si jamais il entre à l'université. Il s'estime déjà heureux d'être au lycée. ■ Sa mère lui a déjà proposé de venir vivre à Paris avec elle et de se centrer dans la mode, mais Yahiko n'a aucun intérêt dans ce domaine, ni aucun talent. ■ Il veut rester vivre à Tokyo parce qu'il a pleins de famille là-bas, pas seulement son père et sa soeur, mais des cousin(e)s, tantes, tontons, etc. ■ Son oncle est moine dans un temple, c'est lui qui raconte énormément d'histoire à son neveux. ■ Si il est nul en lecture et en écriture, Yahiko est doué pour les échecs et les jeux de réflexion ou de mémoire. (sauf quand il faut lire) ■ Son portable ne lui sert pas à grand chose, à part appeler ou écouter de la musique ou prendre des photos.■ Les mathématiques et lui, ça fait trois. ■ Il aime les peluches, ça rempli sa chambre de couleur et de poussière.

« Si tu sais ce que tu veux dans la vie, tu l'auras. » Disait son père, quand Yahiko n'était pas en âge de comprendre quoi que ce soit. Que voulait-il ? Il n'en savait strictement rien. Petit, il a toujours eu ce qu'il voulait, que ce soit de ses parents ou des autres. C'était un bébé souriant et apprécié d'à peu près tout le monde, autant de sa famille que des amis ou des voisins. En grandissant, et même avec la venue de sa petite soeur, le bambin n'a pas perdu de sa popularité et de ses sourires rayonnants. à l'école, il était celui au centre. Pas au centre de l'attention, mais au centre tout simplement. Il n'était ni au dessus des autres, ni en dessous. Personne ne l'embêtait et il n'embêtait personne, ou pas méchamment. Depuis qu'il sait marcher et parler, depuis qu'il est à l'école, depuis qu'il côtoie d'autres enfants, Yahiko taquine et s'amuse, cherchant toujours la bébête pour en rire et faire rire les autres, même ceux qu'il fait courir. Il n'a pas mauvais fond, il ne l'a jamais eu. Même avec sa soeur et son caractère opposé, même avec ses parents trop souvent absent, même avec ses grand-parents rattrapés par la vieillesse. Yahiko a toujours su aimer les autres et vivre comme il le voulait, à sa façon.

L'année de ses huit ans, ses parents ont eu un accident de voiture. En vérité, Yahiko n'a jamais rien su de cette histoire. Ni son père, ni sa mère n'en parlait à la maison, c'était un sujet tabou. Le fils ignorait la mort d'une famille percutée par le véhicule de ses parents, le chèque versé au juge et à la police pour étouffer l'affaire, le silence des autres membres de sa fratrie. Seul les blessures sur le corps de ses géniteurs laissaient présagés un mauvais moment, mais pas une funeste fin camouflée et oubliée. L'affaire a été dissimulé, même pour les autres Soejima, ou certains l'ont emportés dans la tombe comme les grand-parents. Les questions se sont perdu, laissé au passé, tel ce triste récit. La vie de Yahiko a continué, sans grand problème. L'école devenait de plus en plus difficile, son niveau dénotait clairement avec les autres enfants. Impossible de comprendre ou de se résoudre à cette éventualité, il n'était pas fait pour étudier, mais il était obligé de poursuivre ses études. Sa mère a tout fait, médecin, psychologue, orthophoniste, elle a cru que l'un d'eux pourrait aider son pauvre enfant, en vain. Yahiko était dyslexique et il devait vivre avec, faire des efforts, prendre son temps, mais aucun médicament ne pourrait changer quoi que ce soit. ça ne l'a pas empêché de vivre, ni d'avoir des amis, ni d'être à part. Seule sa mère en faisait des tonnes, mais vu qu'elle vivait à Paris et n'était jamais à la maison, Yahiko le vivait très bien.

Si on relate son histoire année par année, celle-ci n'a rien d'exceptionnelle. Yahiko n'a pas vécu d'accident, grave ou bénin. Il n'a pas crée de soucis trop gros pour chamboulé son quotidien. En fait, sa vie a toujours été calme et plate, voir ennuyante. Pour un hyperactif, c'est difficile de vivre ainsi, mais ce n'est pas pour autant qu'il songeait à fuguer ou à changer. C'était ainsi, et il s'en contentait parfaitement. Son père bossait toujours dans son bureau ou à l'hôpital, il rentrait de moins en moins ou vivait dans un studio à côté de son travail. Yahiko était seul avec sa petite soeur, beaucoup plus mature et intelligente que lui. Ils vivaient bien, jusqu'au jour où elle a intégré son école et qu'elle a décidé de rester en internat, loin de lui. Le garçon ne s'est pas résigné à partir lui aussi, ne voulait pas laisser l'appartement vide, alors qu'il a son renard et ses nombreuses peluches. Par la suite, son père lui a proposé de se chercher un colocataire et l'idée semblait tellement lui plaire qu'il n'en tenait plus en place. Vivre seul n'est pas amusant, avoir un nouvel ami si ! Dès lors, le Japonais a attendu avec impatience de voir celui qui vivrait désormais entre ces murs, avec lui. Dans l'une des chambres libres de cet immense appartement, beaucoup trop grand pour le lycéen et son animal de compagnie.