Rhee Yeon, encore une putain de journée qui commence, une journée de plus ou la vie te semble d’un ennui improbable. Comme si la terre entièrement avait conspiré pour que tu t’ennuies. D’ailleurs, il y a pire que l’ennui, la chaleur et l’ennuie au même moment, cette foutue chaleur écrasante. Tu te redresses et saisi ton portable, tu l’examines à la recherche d’un divertissement. Un simple jeu pour un moment.

Le numéro d'Eun Mi fut la première chose à te taper dans l’œil, comme une évidence, une promesse d’un amusement certain, la faire craquer pour la récupérer. Tu n’as pas cessé de lui envoyer quelques messages, tu ne voulais pas qu’elle pense qu’elle ne t’intéresse pas. « Salut Eun Mi, dans 10 minutes à la piscine ? » Puis une photo avec un Yeon qui fait une grimace, faire rire les filles, c’est important. Elle aura l’impression d’être plus importante, plus sereine, plus confiante.

Un garçon qui envoie un dossier de lui-même ne peut-être que gentil au fond non ? En suite, tu souris, tu n’as pas choisi la piscine seulement pour la chaleur, mais également pour les maillots. AH oui, voir son corps et le tien presque nus, les contactes se feront plus sensuel et peut-être cédera-t-elle ? Tu l’espères, de toute façon jusqu’à la date de l’examen, elle doit être bien avec toi, heureuse.

Alors tu vas à la piscine avant elle, tu te caches dans un coin en écoutant les bruits autour de toi, le bruit de l’eau, le bruit de la porte qui s’ouvre et se referme, le bruit de ces pas qui se rapproche, si elle t’appelle peut-être ? Tu l’aperçois, alors que tu es caché derrière elle. Tu sors de ta cachette et te rapproches silencieusement, comme un lion sur sa proie. Tu la saisis par les hanches, la pousse dans l’eau et la regarde tomber, tu souris et ris lorsqu’elle ressort.

Tu es déjà en maillot, tu t’assois en face d’elle, lui temps la main pour l’aider, mais tu ne peux t’empêcher de rire. Là tu ne fais pas semblant, tu joues réellement, mais la voir perdue, paumée te fout le sourire jusqu’aux oreilles.

- Es que ça va ? Désolée !! C’était beaucoup trop tentent.

Tu ris encore et l’aide à remonter si elle te donne sa main, si elle te fait suffisamment confiance pour, alors tu la tires, la ramène contre toi, lui souris et comme si tu étais amoureux de ces yeux tu les détails, puis tu t’inclines pour la saluer.

Elle n’est pas sur d’elle, ces pas sont timide et maladroits, comme si elle se contrôlait pour ne pas tomber, comme si c’était contrôlable, ce qui soyons clair ne l’est pas, on ne peux pas empêcher ce qui doit arriver d’arriver. On peut le retarder, pas l’éviter. Elle semble regarder le sol, comme si elle avait peur de croiser ton regard, mais tu ne peux le voir car elle est déjà dans a piscine déjà sous l’eau. Finalement elle sort la tête de sous l’eau, elle reprend sa respiration, elle essuie ces yeux avant de les ouvrir, elle te regarde et nage vers toi, tu ne sais pas encore ce qu’elle va faire. Elle accepte ta main, elle va donc remonter avec ton aide, elle ne t’en veux pas, de toute façon tu jouais.

« Ca va ça va je comprends. Je t'en veux pas. » Elle te braque du regard, comme si tu étais la seule chose de visible. Peut-être qu’au fond elle crève de toi, d’ailleurs tu en es presque sur. Ces gestes, son regard rien ne s’y trompe. Elle s’essore les cheveux et comme tu l’avais prévus elle n’ose pas te répondre, ennuyeuse. Tu te tourne dos à elle, puis... Ces mains appuient sur ton dos, la surprise. Elle à osé, elle ta poussée. Un sourire s’affiche inconsciemment sur tes lèvres alors que ton corps s’enfonce dans l’eau. Ton corps torse nus, tes cheveux maintenant humide. Tu ne reviens pas de suite à la surface. Puis lorsque tu remontes tu te redresses et prend appuis avec tes bras pour sortir de la piscine, tu la regardes comme un lion qui observe sa proie. Un sourire minimes s’affiche sur ton visage. Elle est la première, l’unique à avoir osé en dehors de tes proches.

Wow, la surprise est pas moindre. Tu te rapproches, tu l’attrapes par la tailles, la rapproche, la soulève, tu te fais tomber dans l’eau avec elle, tu ne la lâche pas, son corps contre le tien, la surprise sur ton visage, tu n’aimes pas être le dernier à tomber. Soudainement elle est devenue beaucoup plus intéressante, elle ose jouer avec toi, comme très peu ose.

- Alors mademoiselle se rebelle ? Je ne t’imaginais pas capable de me pousser.

Tu lui fais un clin d’oeil et grimace alors que tu lâches doucement pour la couler lorsqu’elle à reprit un peu son souffle. Tu sais que même si tu paraît ridicule tu ne l’es jamais réellement, tu sais que ta un physique avantageux. Tu veux pénétrer son cœur autant que son corps actuellement. C’est sûrement déplacé de penser ça, mais au pire on s’en fou.

Comment réagirait-elle si tu avançais tes lèvres contre les siennes, si ta langue cherchais la sienne. Tu aimerais savoir. Elle est jolie malgré sa naïveté et l’ennuie auquel parfois elle te soumet. Alors tu la fixes longuement, tu glisses ta main contre sa nuque et tu rapproches ton visage pour l’embrasser, tu n’hésites pas, tu es beaucoup trop confiant, trop joueur pour imaginer qu’elle puisse te repousser.

« On oublie souvent de quoi je suis capable. Je me rebelle, oui... Et je n'ai pas peur de toi. » La suite des événements t'a empêché d’y répondre, mais tu es surpris de son audace, de sa repartie. Tu la coules, tu ne lui laisses pas une chance de rappliquer seulement mademoiselle t’éclabousse et tu ris parce que tu trouves ça un peu stupide d’éclabousser quelqu’un à déjà mouiller. Finalement, tes lèvres capturent les siennes et alors que tu pensais qu’elle serait trop prude, trop délicate et timide pour répondre, elle le fait. Tu jures que tu entends son cœur battre, que tu sens sa poitrine taper contre ton torse à chaque battement de cœur. Malgré tout tu es un homme et actuellement, même si tu ne veux pas te l’avouer à toi-même tu as envie d’elle. Après elle est aussi belle que maladroite et naïve et complètement paumée, donc en soi n'est pas grave. Seulement pour que ton numéro du mec amoureux marche, tu ne dois surtout pas céder de cette façon, sinon elle risque de penser que c’est seulement pour... Son corps. Ce qui en réalité est pour le moment plutôt vrai. Hors de question que tu admettes qu’elle est drôle et plutôt sympa. Hors de question. Alors, tu vas te la jouer charmeur, puis enfoiré.

Tu l’embrasses et t’empêches de respirer parfois, sauf quand ces lèvres sont un peu plus éloignées de tiennes, ainsi tes joues deviennent rouges, ton cœur bat fort, tes lèvres se séparent des siennes avec un regret visible. Un regret réel tout de même, tu la regardes dans les yeux, comme une excuse non dite que tu ne penses pas réellement. Au fond tu es sur de toi, tu sais qu’elle a sûrement aimé, sinon elle n’aurait pas répondu, n’est pas ? Tu la regardes et finalement, tu t’inclines lentement devant elle.

- Excuse moi, ça ne se fait pas vraiment.

Tu ne te relèves pas, tu es le parfait gentleman, le garçon gentil, joueur, amusant, rigolo et beau. Tu te relèves finalement pour la regarder, la dévorer des yeux, prier pour qu’elle s’avance et qu’elle te demande un autre baiser, pour quelle tombe sous ton charme, qu’elle crève de toi suffisamment pour te donner son corps à un moment donné. Tu n’es pas tellement porté sur le sexe, mais avec elle, tu as envie. Tu veux lui apprendre que les hommes attendent tous la même chose, ou presque. Tu veux lui faire comprendre qu’un sourire, un rire, des grimaces peuvent être entièrement calculées. Mais au fond qui essayes-tu de convaincre Yeon ?

Tu exprimes maladroitement l’envie qui t'a traversé l’esprit, l’envie d’elle. Cela tu ne t’en cache pas, dans tous les cas cela te donne un point. Elle te croira plus facilement en voyant qu’elle t’attire réellement, quand bien même mentalement ce ne soit pas ton genre... Du moins, c’est ce que tu te convaincs de croire. Alors lentement, mais sûrement, tu replaces ces cheveux trempés pour qu’il ne cache pas son visage. Tu le sais, elle est rouge, elle est gênée et flattée sûrement. Peut-être, maintenant, te croit-elle davantage ? Sûrement oui.

Tu es le comédien parfait, tu es tout ce que tu hais, tu es le portrait craché de ton géniteur. Lorsque tu la regardes actuellement, malgré tes gestes tendres, malgré tes sourires trompeurs, malgré tout ce qui donne l’impression que tu es amoureux d’elle... En vrai, tu joues. Tu te fous de ce qu’elle est, son esthétique est tout ce qui te plaît chez elle. Ou peut-être que tu t’en persuades, comme bien souvent, on ne sait plus le vrai du faux.

Avoir peur des gens n'est pas ce que tu ressens. Tu es timide tout en étant sociale. Tu as peur de ta maladresse mais tu tentes parce que dans le fond tu aimes les gens, t'aime avoir de la compagnie. T'aimes rencontrer de nouvelles personnes, et soyons honnêtes t'aimes être avec lui. Alors tu te laisses doucement faire. Tu te laisses une chance d'être toi même. Il a accepté ta maladresse alors tu n'as rien à perdre. Et puis rapidement se mêle à vos taquineries un jeu plus sensuel. C'était ton premier baiser. Sûrement celui qui te remuera le plus dans ta petite existence. Du moins pour le moment. Ton coeur bat trop fort pour qu'il ne le sente pas. Tes lèvres sont presque timides avant d'être naturellement curieuses. Ta main posée sur son torse ne te permets pas de rester contre lui contrairement à ton bras qui le serre pour ne pas perdre pied dans l'eau, dans cette nouvelle mer que tu viens de découvrir. L'amour sûrement. Dans ta tête rien ne marche. Elle est vide et tu continues seulement se baiser. Ta main vient dans ses cheveux. Longtemps sûrement tu en avais rêvé. Ce mec au lycée pour qui tu avais eu ton crush, peut être que tu aurais fait la même chose. Se perdre dans les bras de la personne qui arrive à faire battre votre coeur est une chose qui ne peut être mise de côté. A ce moment là, être dans ses bras à lui, contre ses lèvres, à lui. C'est comme un rêve que t'as jamais voulu avoir de peur de te réveiller. Et là encore tu te demandes quand prendra t il fin. Eun Mi la gentille, Eun Mi la naïve. Mais tu es douce, tu es innocente et c'est ce qui te protège finalement. Ta propre douceur.

Perdre son souffle n'a jamais été si agréable, le retrouver si douloureux. Cette distance qui se créer lentement est presque insoutenable. Tu n'as pas envie que ça s'arrête. Tu veux juste sentir tes lèvres contre les siennes, tu veux juste le sentir contre toi. Alors lorsqu'il s'éloigne tu prie pour pas te réveiller de suite. Pour pas recevoir cette claque que tu sens arriver. Tu le sens grosse comme une maison des excuses pour dire que ce n'est pas ce qu'il voulait. Un dérapage non contrôler. Et ton coeur se serre en le voyant s'abaisser. S'excuser. Il n'y avait aucun doute que pour toi ça n'avait jamais été quelque chose de regrettable, irréfléchie peut être, mais complètement voulu. Son excuse te serre le coeur mais tu essaies de confirmer tes peurs, alors tu prends ton courage à deux mains, tu poses ton coeur sur une table en le laissant décider d'y planter un pieu.

" Parce que finalement t'en avais pas envie ? "

Ton regard se perd sur son dos, courbé devant toi. Puis sur lui. Celui qui se veut dévorant. Comment douter ?Il te regarde toujours avec cette envie non dissimuler. Il ne regrette pas. Ou peut être pas. Ou peut être que si; Mais ce regard te donne bien trop confiance. Alors tu fais ce que tu fais de mieux. T'es honnête, naturelle et tu te rapproches de lui en lui souriant un peu. Tu sais pas tellement comment dire ça. Et pourtant quand t'ouvre la bouche ça sort naturellement. Tes yeux dans les siens ne mentent pas.

" Je sais pas si tu regrettes. Si tu t'excuses parce que je suis la dixième aujourd'hui ou si parce que j'ai l'air extrêmement coincée mais y a pas de quoi s'excuser. J'en avais envie depuis un moment alors... Je suppose que j'ai de la chance. "

T'es moins dans tes trachées. Mais tu es honnête. T'arrives pas à mentir. Tu penses pas une seconde qu'il ait eu pleins de filles entre temps. Mais tu le dis quand même, pour te rassurer. Si t'as pensé au sexe ?Peut être, une ou deux fois. Et puis tu t'es rappelé que c'était pas important. Toi ça changeait rien. Toi c'était pas ce qu'il t'intéressait. Ce serait intéressant et inévitable. Une expérience que t'attendais depuis un petit temps quand même, mais finalement c'était peu avec tout ce que tu pensais. Tu avais fortement serrer les poings et t'avais tout déballer. Bravo, peut être que tu l'avais fait fuir. Se serait pas étonnant. Et pourtant t'as ce petit sourire en coin. Celui qui a peur de la suite.

En fait..avec ce stress et cette peur t'avais pas fait attention qu'il pouvait s'excuser d'avoir voulu ce baiser. Mais tu te rends compte tard. Trop tard. après ton discours, après avoir tout déballé. C'était sûrement pour prendre les devants pour une fois diriger ce qui allait t'arriver. Montrer que tu étais certes naïve mais que parfois tu avais un éclair de lucidité. A croire que non finalement. Tu passes tes mains sur ton visage avant de rire nerveusement. T'es vraiment un cas. Tout la haut. Bien taré et complètement impossible à soigner. Tu redresses lentement tes yeux sur lui, rouges de honte avant de mettre ta main sur ta bouche. Tu en aurais presque tremblé. Il déplace tes mèches et tu souris encore plus comme une idiote. Et comme l'enfant que tu es tu caches ton visage en posant ton front contre son torse.

" Désolée.. je dis .. n'importe quoi. Oublie "

Tu te redresses un peu et gênée tu ris un peu en détournant ton regard. Tu lui montres la piscine et plonge une nouvelle fois ta tête dedans. Tu essaies de t'échapper de ta propre honte. Mais finalement tout toi veut revenir à ses côtés. Et puis, tu viens vers lui remontant à la surface juste devant lui avant de l'embrasser furtivement. Tendrement. Cette tendresse que tu portes en toi. Celle qui fait de toi ce que tu es. Cette fois tu sais à qui la donner. tu sais sur qui pencher ton amour. Et ça te fait un bien fou. Tu ne crains pas l'abandon ,parce que tu n'y crois pas, tu n'y penses pas; Tu vis le présent, et il est sacrément beau.


. " "

Tu es pris à ton propre jeu, tu as envie d’elle autant qu’elle de toi. Seulement tu n’es pas attaché, tu n’es qu’envieux. Tu ne désires pas qu’elle ne t’abandonne pas, seulement qu’elle se donne à toi, qu’elle t’offre son corps et son cœur, que tu puisses jouer, en profiter. Tu ne souhaites pas qu’elle t’aime, mais il est évident que c’est plus agréable, plus amusant. Au fond tu sais, tu sais que ce genre de nana est parfaite, seulement tu ne l’admettras pas, jamais. Tu es un joueur, elle est le jouet triste réalité. Tu ne sais même plus comment prendre ton pied alors tu la dévores du regard, tu lui fais croire qu’elle est spéciale, qu’elle n’est pas comme chaque fille que tu peux croiser dans la rue, tu lui fais croire tout ce qui serait vrai pour une majorité. Elle s’exprime, s’explique, elle marche dans ton jeu et tu vas suivre les règles. Tu l’aimes, ce sont les règles. Les enfants savent jouer, toi aussi, tu sais faire semblant, faire croire ceux en quoi toi tu ne crois pas.

« Je sais pas si tu regrettes. Si tu t'excuses parce que je suis la dixième aujourd'hui ou si parce que j'ai l'air extrêmement coincée mais y a pas de quoi s'excuser. J'en avais envie depuis un moment alors... Je suppose que j'ai de la chance. » Elle est franche et pas si conne... Quoi qu'elle pense vraiment que tu es désolé... En fait elle te croit tout court et ça c’est naïvement beau, le genre auquel on pourrait couper un bras et elle serait toujours là. Tu lui souris, tu affiches encore ce masque de brave gar ‘, tu hoches négativement la tête, tu poses ton doigt sur ces lèvres. Ferme là, vraiment.

- Non .. Je m’excuse parce que je ne t’ai même pas demandé.

Tu fais mine d’être gêné, tu regardes ailleurs et libère ces lèvres, tu l’écoutes s’excuser, elle est marrante un peu. Juste un peu. Elle retourne dans l’eau, elle remonte et à ta grande surprise elle revient à tes lèvres, t’embrasse, tendrement. La tendresse... Ah tu t’en doutais venant d’elle. Tu joues plus dans le sauvage, c’est plus amusant, plus entraînant. Tu glisses tes mains sur ces hanches, tu la pousse contre le rebord de la piscine, tu l’embrasses une nouvelle fois, elle t’agace et ça te donne envie de la briser, de jouer avec elle. Pourtant elle n’est pas mauvaise, pas méchante. Ce sont tes mains qui glissent sur ces hanches, tes yeux qui se ferment, ton corps qui se réchauffe et s’emballe. La piscine était réellement le lieu parfait pour l’attraper, la retenir. Bien sur tu ne feras rien sans son accord, tu es un connard, pas un violeur. Tu sais jouer, te faire désiré et c’est le plus beau dans tout ça, on ne peux pas te faire de remarque car ton plan est parfait, ton jeu d’acteur est digne de celui des plus grands.
- Tu es vraiment belle.

Tu mord ta lèvre, tes paroles, tes gestes, tes yeux qui se perdent dans les siens ton corps qui se colle au sien, tu ne demanderas pas, elle devras elle même te laisser la place, un jeu bien cruel. Un jeu ou tes règles sont attentivement soigné pour que plus personne ne puisse te faire tomber.

Personne ne t'avais prévenu. Personne ne t'avais dit que tu jouais à eu un jeu dangereux. Que ce jeu avait des règles. Tu n'en connaissais pas une. Tu ne connaissais pas la règle numéro un : toujours se méfier ni la numéro deux : ne pas accorder sa confiance trop rapidement. Tu ne connaissais aucune règle pas même la plus cruciale: ne pas tomber amoureuse. Alors tu fonçais. Tête baissée, sourire aux lèvres , joie et bonheur au cœur. Tu fonçais parce que t'avais que ça, tu connaissais que Ca. Comme une enfant qui découvrait l'amour tu t'accrochais à cette personne, la première personne qui voulait de toi, qui t'aimait. Et pourquoi en douter ? Pourquoi ne pas le
Croire et le craindre ? Quel intérêt y avait il a faire semblant d'aimer ? Tu avais cette naivete maladive que tu voulais avoir , que tu souhaitais porter. Cet intérêt il était obscur et différent à chacun mais il existait. Pas pour toi mais il existait.
Pourtant tu continuais de sourire quelque peu lorsqu'il posa son doigt sur tes lèvres signe de te taire que tu avais tord. Pour lui un signe de plus pour te rabaisser mais qu'est ce que tu en savais ? T'étais amoureuse. Lorsque tu entends la raison de ses excuses tu rougis. Tu t'es emballée pour rien et t'as trop parler. Alors tu mords quelque peu ta lèvre en murmurant un "désolée".

La honte te prend comme la gêne. Tu sais pas ce que t'es en train de faire mais tu te sens différente. Avec lui t'as ce bonheur permanent qui vient te chatouiller. Avec lui t'as l'amour que tu donnes qui t'est renvoyé. Alors tu décides de prendre un peu les devants et lorsque tu remontes à la surface tu l'embrasses. C'est doux , c'est assez court c'est encore timide parce qu'après tout tu sais pas ce que vous êtes. Il aurait pu t'embrasser comme ça et ne rien vouloir de plus. Alors tu prends ce petit risque en te demandant si votre statut à changé car tu n'oserais jamais lui demander. Mais à son tour il prend les devants et cette fois on oubliait cette tendresse. On passait à l'envie , à la rapidité, la nécessité. Son baiser était haletant quelque chose de plus sauvage. Et bizarrement ce côté finissait par ressortir en toi aussi. Lorsque tu répondais cela transperçait. Finalement toi aussi t'avais cette envie. Tes mains passèrent sur dans son cou, pour se perdre dans sa cheveulure. Une chaleur inconnue envahissait ton ventre alors que ton corps se rapprochait du sien' sans qu'il n'ait rien à faire que te tenir par la taille.
Les lèvres séparées pour laisser passer ce compliment tu le regardes une main sur sa joue. Il te rends dingue. C'était sûrement Ca l'amour. Devenir dingue à cause de quelqu'un. Perdre la tête et même ce qu'on était. Le compliment te fait sourire mais avant que tu rougisse, que tu redeviennes l'enfant que tout le monde voyait tu reviens contre ses lèvres. Tu mordilles celle du bas, et Apres quelques secondes qui passent vite , qui passent lentement comme un film au ralenti vous vous séparez enfin. T'es joues sont rouges et pour une fois la maladresse n'y est pour rien. Pour une fois tu n'as pas honte tu as chaud. Vos corps l'un contre l'autre il n'a pas eu besoin de demander. Tes yeux dans les siens tu ne sais même ps quoi dire ou faire. Ri te sens perdue dans l'immensité qu'apporte son regard. Tu te sens perdue dans ce sentiment de bonheur que tu ne connais pas et cette envie toute nouvelle. . " Tu veux qu'on aille autre part ? Enfin qu'on fasse autre chose ? " La gêne revient t'es toujours dans cette eau et tu sais pas si il veut faire autre chose aujourd'hui. Tu sais même pas ce que toi tu veux faire. Alors tu le regardes avec cet air gêné remettant une te tes mèches derrière ton oreille. Tes yeux sont levés sur lui et demande de l'aide.

Maladroitement naïve, un désastre pour elle-même. Cette nana est une bombe auto destructrice, un sourire et la voilà dans tes filets, prise au piège au goûts de tes lèvres. Elle n’est pas en capacité d’imaginé ce que tu prévois, ce que tu comptes faire. Elle s’allume, le feu la consume et ça t’amuse de la voir désireuse de ton corps, de tes lèvres, de ton être. " Tu veux qu'on aille autre part ? Enfin qu'on fasse autre chose ? " Bien sur que tu le veux, bien sur que tu aimerais directement jouer, directement la goûter. Seulement ça ne collerais pas à l’image que tu lui a donné de toi. Alors tu lui prend la main, tu lui embrasse le front.

- Profitons un peu de l’eau de la piscine. C’est l’idéale à cette heure ci... Puis après on ira voir un film dans ma chambre ?

Tu te postes devant elle, tu la rassures de gestes tendres, tu joues au mec bien, au mec sage, mais tu ne l’es pas, tu n’as rien de sage, rien de bon, rien de bien. Alors qu’elle remet correctement ces cheveux tu lui glisses la main derrière l’oreille. Elle est tout de même belle, de la tête au pieds, elle est belle. Beaucoup de femme sont belle, beaucoup. Elle est une de plus, une femme dans le tableau, dans ta liste. Ta main glisse sur sa hanche dénudé, tu la rapproches, la colle à toi encore et encore puis ta tête se pose contre la sienne, comment emprisonner mieux une femme quand la serrant dans ces bras faussement tendres?  

- Heureusement que nos professeurs, nous ont mis ensemble, n’es pas ?

Un sourire, puis tu te penches pour l’embrasser une nouvelle fois, un baiser beaucoup trop affectueux pour toi, mais pour elle... ça seras parfait. Tu l’attrapes et la porte pour la posé sur le rebord de la piscine alors que tu restes à l’intérieur de celle-ci. Tu poses tes coudes sur ces cuisses et lève la tête pour la regarder, tu mords ta lèvre, tu poses en suite tes mains sur le rebord, de chaque côté de ces cuisses, tu appuis sur tes bras et monte sur le rebord, juste en face d’elle. Tu te retrouves rapidement à ça hauteur, tu mords sa joue et retourne plonger dans l’eau. « Rend le moi, joue ».

 Etait ce si grave ? Si horrible de croire en l'autre ? Est ce que tu te tirais sans cesse une balle dans le pied en répétant les mêmes actions. En donnant tout sans savoir ce que l'autre pense. Est ce que tu étais ce vers qu'on mettait à l'hameçon ? Ou bien cette brebis au milieu des loups ? Est ce qu'un jour tu te rendrais compte que ton comportement, que ta façon d'être, que ta naïvement te ferais mal ? Et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître tu savais. Tu savais qu'un jour tu tomberais tu t'égratignerais plus que jamais. Que tu aurais mal, que tu te détesterais. Mais jamais longtemps. Jamais tu ne changerais. C'était toi, c'était ton combat, tes envies, tes convictions. t'étais loin d'imaginer quel terrible jeu auquel jouait Yeon mais tu ne cessais de voir la tendresse dans ses yeux. Tu te perdais en sourire et contre ses lèvres avant de le laisser tranquille lui souriant timidement simplement. Est ce que tes paroles avaient été mal interprétées ? Tu ne peux même pas le savoir, t'es trop loin, trop pure pour t'en douter. Tu le regarde simplement en pinçant tes lèvres rosées avant d'hocher la tête;

" T'as un film en tête ? Parce que je suis nulle pour choisir je tombe toujours sur des navets. "

Tu ris. Changer de sujet. Rire. Penser à autre chose que ce sourire qui te donne envie de fondre. Penser à autre chose que cette main qui avait prise la tienne. Que ces gestes tendres qui te font sourire et te donne chaud. Cette voix, ce regard, tes joues sont rouges. Elles sont atteintes du même syndrome que toi. Tu l'aimes peut être un peu trop pour ce début trop court. Ses gestes sont comme une délivrance. Cette solitude qui t'avait trop serrée s'évaporait lentement. Alors tu le regardais et tu appréciais. Ton sourire était doux, il était pur et tes cheveux mis en arrière tu semblais plus dévoilée à lui, alors t'étais timide. Mais il se fichait surement de cette timidité. Prenant les choses en main ton corps se retrouva contre le sien. C'était loin d'être honteux, loin de te choquer. C'était ce qui faisait palpiter ton coeur alors que tu passais tes bras autour de son cou les tendant ensuite en le regardant. Ce regard qui ne cessait de voler un peu plus ton coeur. T'étais trop dedans, trop amoureuse pour un moment si court.

" Personnellement j'en suis ravie.. "

Aucun jeu. Loin du jeu d'acteur de ton, désormais copain, tu savais pas comment le considérer. Tu verrais ça plus tard, parce que pour le moment rien n'a d'importance. Ses lèvres plongent sur les tiennes et tu lui offres. COmme une idiote. Comme l'ado qui ne connaitrait rien de l'amour tu lui offres. Ton innocence, ton amour, tes baisers. Tu réponds avec une tendresse qui t'est propre avant de te retrouver percher. Ton rire scintille, il retentit doucement alors que tu te fais mordre la joue. Il l'a cherché. Tu plonges pour l'attraper et lui mord la joue une fois son visage dans ta main. Tu mords son cou et pars en nageant à l'autre bout de la piscine en essayant de nager. Pathétiquement tu coule presque tellement tu ris. Tellement le bonheur te va bien. Tellement tu es heureuse.

" "

Mademoiselle se perd dans tes paroles, tes gestes, elle s’enfonce inconsciemment dans ton jeu, elle s’y perd au risque d’en être brûlé, souillé. Parce que c’est ce qui finira par lui arriver, elle finira par avoir le cœur déchiré, le cœur en millier d’éclats. Elle ne se rend pas compte, tu es un trop bon joueur et elle un jouet parfait, un jouet qui n’ai pas contraignant. Les piles ne s’arrête pas, il n’est pas défaillant alors tu le gardes. Tu le gardes jusqu’à ce qu’il ne t’amuse plus. C’est une façon horrible de voir les autres, pourtant tu le fais, tu le feras toujours. Avec sa naïveté elle te demande si tu as un film en tête, si tu as une  idée précise. Quel genre de film pourrait être à ton avantage ? Elle doit penser que tu es quelqu’un de bien, que tu es une bonne personne. Un dessin animé. Les gens bien aime ça, non ?

- On pourrait regarder un dessin animé ? J’en ai pas mal sur mon ordinateur.

Un sourire, de quoi la faire davantage tomber dans tes filets, entre tes bras. Tu es un poison dans le corps d’un jolie gar’, tu es un enfoiré dissimulé, camouflé. Parfait elle tombe tellement bien, tellement naïvement. Tu la serres entre tes bras, ça te fait rire en vérité, elle est à toi.

- Si tu en es ravie... C’est absolument tout ce qui compte à mes yeux.

Un air amoureux, un air déconcertant. Tu es un très bon acteur, plutôt que danser tu aurais du faire acteur. Elle et toi vous vous en allez, vous partez dans les vestiaires, puisque tu dois jouer le rôle du petit ami parfait, tu la laisses se rhabiller et en fait de même, lorsque tu as finis et que tu penses qu’elle aussi, tu vas la chercher, tu prend ta veste et la pose sur ces épaules.

- Enfile ma veste, avec tes cheveux mouillé tu pourrais être malade.

Parfaitement, parfait n’es pas ? Tu sais que c’est le cas, tu le sais comme elle crève de toi intérieurement. Tu lui prends la main en marchant dans la rue, tu serres la sienne comme si ta vie en dépendait, comme si c’était vraiment important alors qu’au fond... Tu t’en fou, d’elle, du monde. Tu la ramènes devant sa chambre.

- Change toi et rejoins moi ? Ok ? Je veux qu’on passe la soirée ensemble.

T’embrasse son front, puis ces lèvres.