TENUE † C’était la chaleur estivale, cette saison, qui faisait venir beaucoup de monde sur la capitale. Les touristes en particuliers, et parfois, les gens du sud ou du nord du pays, pour voir la famille ou les amis. Toi tu restais ici et tu en profitais pour faire un peu plus de peinture que d’habitude. Tu avais réussi à vendre un de tes tableaux. Pas très cher, mais de quoi te permettre de payer le loyer de ton local pour trois mois. Et puis tu avais décidé de t’installer dans la grande rue pour pouvoir proposer des portraits. Bien évidemment payant. Et d’ailleurs, depuis un peu plus d’un mois à présent, tu avais réussi à mettre beaucoup de côté. Peut-être même de quoi avoir pour te payer un voyage, à Taiwan, le temps de visiter et de peindre tout ce qui pourrait t’inspirer. Après plusieurs heures de travail, tu pliais boutique. C’était bientôt l’heure de voir Alak. Celui-ci t’avait fait acheter une espèce de petit téléphone, pas très cher, que tu pouvais recharger dès que tu avais un peu de sous. Ce qui t’avait permis de fixer un rendez-vous, il semblait vouloir te parler. De quoi ? Tu n’en savais trop rien. Prenant tout de même le temps pour tout ranger « chez toi » tu te changeais histoire de ne pas avoir la même tenue dans laquelle tu avais transpiré. Attrapant ton sac de linge sale, tu descendais avant d’aller dans la buanderie en face pour programmer une lessive. Il te restait encore un peu de temps avant de pouvoir aller le voir et puis, ce n’était pas si loin que ça, l’avantage de vivre dans le même quartier. Une fois le tout fini, tu partis vers le café où vous aviez rendez-vous. Entrant, tu le vis assis à une table, sans attendre tu le rejoignais, t’asseyant à ton tour. « Alors ? Quoi de neuf ? » A peine demandé, que la serveuse venait te demander ce que tu voulais. Tu passais rapidement commande, avant de retourner ton regard sur ton ami.

TENUE † Depuis qu’il avait éclaircit sa relation avec Daiki, Alak se sentait particulièrement joyeux. Tout lui paraissait plus beau que d’habitude. Il avait toujours eu ce côté positif mais c’était d’autant plus visible depuis ce fameux jour. Et comme il n’était pas du genre à garder les bonnes nouvelles pour lui, il avait déjà annoncé à ses amis sa relation avec Daiki. Même si personne n’était au courant pour les abus de son ex, ses amis accueillirent la nouvelle avec beaucoup de joie et étaient heureux de constater qu’il avait enfin pu passer à autre chose. Mais aussi étrange que cela pouvait paraitre, Alak voulait surtout annoncer la nouvelle à Byung Hee. L’artiste était aussi libre que l’air mais l’acrobate tenait à lui tenir au courant de son quotidien. Ce n’était peut être qu’un simple caprice de sa part mais jusqu’à là, Byung Hee ne lui avait jamais dit qu’il le dérangeait. Au contraire, il avait l’air d’écouter attentivement ce qu’il disait. (Même si Alak avait par moment l’impression que Byung Hee s’était déconnecté de la Terre ou était trop concentré sur son œuvre pour l’entendre) La preuve, il avait même accepté le petit téléphone pour qu’il puisse être joignable par Alak. C’était donc par ce moyen de communication qu’Alak avait planifié cette rencontre au café shop. L’acrobate patientait tranquillement sur sa chaise. Il avait déjà commandé son chocolat glacé et regardait son portable. Cette discussion ne lui servait pas uniquement à lui annoncer qu’il était en couple mais aussi à partager ses inquiétudes par rapport à sa prochaine visite des parents de son copain. Ayant toujours le nez par-dessus son portable, il ne remarqua pas Byung Hee s’approcher. Il sursauta lorsque l’artiste s’installa devant lui avant de lui sourire. Il rangea son portable pendant que son ami se faisait prendre sa commande. Alak attendit sagement que la serveuse s’éloigne de leur table avant d’afficher un radieux sourire. « Je suis en couple !   » Dit-il en levant les bras en l’air. Ce n’était qu’une simple nouvelle mais avec lui, on avait l’impression que ça relevait de l’ordre du miracle. Bon ce n’était pas comme s’il attendait à avoir des félicitations de la part de Byung Hee mais au moins il lui avait dit qu’il était en couple. « Il s’appelle Daiki. Je t’avais déjà parlé de mon meilleur ami qui joue super bien au basket ? Bah c’est lui.   »

TENUE † L’était, la chaleur, beaucoup de monde, tu étais content parce que ça te faisait le mois, voire les suivants. Alors certes tu étais fatigué, mais tu ne voulais pas rater une occasion. Parce que ça te permettait d’économiser pour payer le loyer des tableaux et autres. Et malgré la fatigue tu te devais de rejoindre ton ami Alak. Il voulait te voir, alors il ne fallait pas être en retard. Tu te dépêchais même si tu savais que tu ne serais pas en retard, bien au contraire. Pour une fois, tu serais même à l’heure et en avance ? Qui sait. En tout cas, tu es sur le chemin, et quand tu arrives dans le café tu le vois déjà assis. Il est là, depuis combien de temps ? Bonne question, en tout cas, tu te dépêches et tu finis par t’asseoir. La serveuse te demanda ce que tu voulais, tu passais rapidement commande, avant de bien t’installer sur la chaise. « Je suis en couple ! » Surpris de par sa confession directe et honnête, tu clignais des yeux en te demandant quoi dire. Faut dire que c’était un peu inattendu pour le coup. Alak était vraiment un phénomène, même sa réaction te fit sourire. « Il s’appelle Daiki. Je t’avais déjà parlé de mon meilleur ami qui joue super bien au basket ? Bah c’est lui. » Tu hochais la tête, alors que la serveuse arrivait avec ta boisson, à savoir un milkshake au chocolat. Tu la remerciais rapidement avant de boire un coup. « Oui, tu m’en avais parlé. » Tu posais le gobelet en plastique avant de lever un pouce en l’air. « Félicitations mec ! Du coup c’est le grand amour ou bien ? » tu voulais savoir, tu n’étais pas du genre commère ou autre, mais Alak était ton pote, alors bon fallait bien en discuter. « Vous êtes ensemble depuis combien de temps ? »

TENUE † Quelle que soit la saison, Alak ne pouvait se passer de son fameux chocolat. Il buvait nonchalamment dans la paille tout en regardant son téléphone en attendant l’arrivée de Byung Hee. Pendant les cinq premières minutes qui suivaient son arrivée au café, l’acrobate ne cessait de regarder l’entrée pour voir son ami arriver mais il avait fini par abandonner. Alak n’avait pas fait attention à l’heure et s’était contenté d’y aller sans se poser de question. De toute façon, ce n’était pas comme s’il avait énormément de chose à faire. Il avait demandé quelques semaines de congés parce que son séjour chez les parents de Daiki approchait à grand pas donc ce n’était pas le temps qui lui manquait. Il n’avait plus les répétitions habituelles ainsi que les représentations de la journée. C’était assez étrange de pouvoir faire autre chose que de travailler ses tours mais ce n’était pas désagréable non plus. Ce n’était pas lui qui allait se plaindre de ces vacances. Mais il a fallu qu’il ne se perde dans ses réflexions pour que Byung Hee apparaisse de nulle part. Son ami eut tout juste le temps de finir sa commande pour qu’Alak ne lui balance la nouvelle. Tout en parlant de Daiki, ses yeux brillaient de bonheur. Pauvre Byung Hee qui devait surement s’attendre à autre chose qu’à ce genre de nouvelle. En entendant les félicitations, le sourire d’Alak s’agrandit encore plus puis hocha de la tête à la question. Lorsque ça concernait des bonnes nouvelles, l’acrobate avait tendance à s’emporter, même un peu trop. « Depuis un peu plus d’un mois.  » Ils s’étaient mis ensemble en début d’été, à croire que c’était réellement la saison des amours pour Alak. « Ne m’en veux pas si je ne viens te le dire que maintenant.   » Lui et ses « inquiétudes »… Il fonça légèrement des sourcils en pensant à la prochaine « épreuve » de leur couple : les parents de Daiki. Il les avait déjà vu mais sa situation était différente que celle d’avant donc il « redoutait » la rencontre. Non pas parce que les parents de Daiki lui faisaient peur mais plutôt parce qu’il ne voulait pas faire d’erreur devant eux. «Et toi ? Toujours aucune conquête ?  » Il aspira dans sa paille en le regardant d'un air curieux.

TENUE † « Depuis un peu plus d’un mois. » Un peu plus d’un mois ? Tu fus surpris mais pas tant que ça non plus. Ce n’était pas le genre de chose qu’on disait le lendemain, surtout si ça ne devait pas durer. En général, les gens attendent un peu avant d’être en couple. « Ne m’en veux pas si je ne viens te le dire que maintenant. » Tu fronçais les sourcils avant de secouer la tête de façon négative. « Pourquoi je t’en voudrai ? Ce n’est pas mon genre de toute façon. » C’était plus le genre des filles de faire la tête si on ne leur dit pas un truc dans la minute qui suite l’évènement. J’étais plutôt simple sur ce point-là. Et puis, je n’étais pas le genre de mec à me vexer pour ce genre de broutille non plus. Aspirant le liquide chocolaté et frais, tu regardais le niveau du grand gobelet baisser au fur et à mesure que tu aspirais. « Et toi ? Toujours aucune conquête ? » Tu lâchais la paille avant de sourire longuement. Alak, était un petit innocent face à toi. Vraiment et tu t’en rendais compte à sa question. « Oh tu sais moi… » Tu t’enfonçais doucement dans le fond de ta chaise avant de lui sourire franchement. « Ça va et ça vient. Jamais rien de bien sérieux. Des coups d’un soir par-ci et par-là. » Tu jouais la carte de l’honnêteté. Il t’arrivait parfois d’être en couple, mais ça ne durait jamais longtemps. Parce que tu vaguais à droite et à gauche et les gens ne supportaient pas la distance et ton manque d’implication dans le couple. « Pas plus tard qu’hier, j’ai dormi chez une gentille fille. Elle avait vraiment de beaux seins d’ailleurs. » Oui, ça… Tu ne pouvais pas le nier, tu t’étais bien amusé avec.

TENUE † La réponse de Byung Hee le rassurait. Il savait qu’il n’était pas le genre de personne pour lui en vouloir pour ça mais il préférait prendre les avances. Il disait ça parce qu’il était justement ce type de personne à vouloir tout savoir dans l’immédiat. Alak était un jeune homme curieux et adorait les commérages. Il ne lançait pas des rumeurs mais le simple fait de les connaitre l’intéressait. Après avoir parlé de lui, l’acrobate questionna l’artiste. Visiblement, sa question faisait sourire Byung Hee. Alak le regarda avec un air ébahi tout en gardant un sourire, loin de savoir ce qui pouvait penser son ami. Le Thaïlandais n’avait rien contre les personnes le style de vie qu’avait Byung Hee, il ne comprenait tout simplement pas comment cela pouvait être possible. Il ne voyait pas comme un pur romantique mais il prenait les relations amoureuses au sérieux. Ça ne lui était arrivé que rarement d’avoir un coup d’un soir et il venait souvent à regretter. Sauf la nuit passée avec Daiki mais ça, c’était différent. Alak fit une fausse mine choquée par la déclaration qu’il venait d’entendre. « Moi qui m’inquiétais pour toi ! Je me faisais du souci pour rien. » Etant homosexuel, il ne ressentait pas d’attirance pour la poitrine des femmes mais restait amusé par la facilité de l’artiste à évoquer son attraction. « Et cette fille aux beaux seins n’a rien qui t’incite à approfondir la relation ?  » Mais Alak connaissait déjà la réponse. En fait, il voyait mal Byung Hee resté accroché à quelque chose, il était libre comme l’air et c’était ce qui faisait partie de son charme. « En fait, je ne veux rien savoir de cette fille. » Dit-il en levant sa main entre eux deux pour l’empêcher de parler. Qui sait ce que pouvez lui raconter Byung Hee ? « Tu as prévu de partir quelque part pendant l’été ?  »

TENUE † « Moi qui m’inquiétais pour toi ! Je me faisais du souci pour rien. » Tu ne pus t’empêcher de sourire en dévoilant tes dents de façon malicieuse. Tu n’étais pas du genre à te caser, parce que tu voguais par mont et par vaux. C’était comme ça que tu vivais, alors autant éviter de briser le cœur d’une personne, parce que toi, t’étais du genre tête en l’air, qui pouvait carrément oublier que tu étais en couple… « Et cette fille aux beaux seins n’a rien qui t’incite à approfondir la relation ? » Tu fronçais les sourcils en serrant, dans ta main, ta boisson. Est-ce qu’il avait quelque chose de particulier pour approfondir une relation ? Pas vraiment ? Tu ne crois pas en ce genre de chose. C’est vrai qu’elle avait su te charmer, et puis, tu ne pouvais pas oublier ces seins qui épousaient parfaitement tes mains. Si tu la recroisais, un jour pourquoi pas. Une seconde nuit, qui sait. « En fait, je ne veux rien savoir de cette fille. » Tu te mis à rire avant de relever le regard vers lui. Il était tout de même marrant le petit. « Tu n’as jamais eu de relation avec une fille ? Jamais, jamais ? » Pas que tu sois du genre à pinailler sur la sexualité, tu avais déjà eu des aventures avec des hommes, tu n’étais pas très regardant sur ça en fait. Mais la plus part des homosexuels que tu connaissais avaient au début essayaient les femmes avant de s’orienter vers les hommes. « Tu as prévu de partir quelque part pendant l’été ? » « Voyager. Partir à la découverte de nouveaux paysages. J’ai bien envie d’aller sur le sommet du mont Fuji et de dessiner le soleil qui se lève sur la plaine. » ça pouvait être un très beau paysage oui. « Et toi ? »

TENUE † Chacun son mode de vie. C’était la conclusion qu’avait Alak en voyant Byung Hee. Ça ne servait à rien de vouloir essayer de le changer et ce n’était pas dans ses intentions. Il trouvait simplement que c’était un peu triste, même si Byung Hee ne partageait pas son opinion. Il semblait très bien vivre de sa situation et c’était tant mieux pour lui. Alak était un gars qui n’avait pas peur de parler sur sa sexualité. Il n’en parlait pas à tout bout de champs mais n’avait rien à cacher. Donc il n’était absolument pas gêné par la question de son ami. Le Thaïlandais termina sa gorgée avant de hocher négativement de la tête. «  Jamais, jamais.  » Il réfléchit un moment puis confirma. «Non, jamais. J’ai toujours su que je n’étais pas intéressé par les filles.    » Comme il n’allait pas à l’école, il n’avait pas été réellement en contact avec des jeunes de son âge, mais il le savait par les films qu’il regardait lorsqu’il était plus jeune. Il préférait voir le corps d’un homme que celui d’une femme. Pour lui c’était clair comme de l’eau de roche. Puis, il avait eu la chance d’avoir pu en parler avec un homosexuel qui avait longtemps fait partie de la troupe. «  Tu es plus attiré par les femmes ?    » Alak cru avoir compris qu’il était aussi intéressé par les hommes. Ou plutôt, ça ne l’étonnerait pas qu’il le soit. «  Wow, ça promet ! Tu sais qu’il faut être endurant pour pouvoir escaler le mont Fuji ? Tu as intérêt à être bien préparé et à ne pas y aller les mains dans les poches.   » Alak ne voulait pas voir Byung Hee en gros titre de journal. L’acrobate mordilla sa paille avant de reprendre la parole. «  Je vais voir les parents de Daiki. Je stresse un peu.   » Dit-il avant de sourire nerveusement. En fait, il stressait même beaucoup mais il ne voulait pas l’admettre car il avait conscience que ce n’était pas une dure épreuve, qu’elle était plus que surmontable. Mais elle était juste stressante.

TENUE † « Jamais, jamais. Non, jamais. J’ai toujours su que je n’étais pas intéressé par les filles. » Tu fus tout de même surpris d’entendre cela. D’habitude, les gens n’hésitent pas ? Mais il te montrait bien là, que les nouvelles générations arrivaient et qu’avec le temps, l’hésitation n’était plus là. Tant mieux. Tu trouvais ça plus remarquable. Même si l’homosexualité est plutôt mal vu dans la plus part des pays du monde, au moins c’était beaucoup plus libre qu’avant. « Ça fait plus de femme pour moi. » Tu le narguais avant de rire doucement. Même si tu étais porté sur les deux sexes, c’est vrai qu’en règle générale, tu ne faisais pas attention à ça. Quand tu voulais sortir avec quelqu’un vite fait, tu ne t’attardais pas sur le sexe, tu prenais ce qui venait. Buvant un peu de ta boisson, tu sentis un frisson parcourir tes bras. « Tu es plus attiré par les femmes ? » Tu secouais négativement la tête. « Du tout. Je me régale autant avec une femme qu’avec un homme. » Tu savais apprécier les bonnes choses de la vie. En l’occurrence cette nana, avait juste des seins particulièrement adorables. Tu lui racontais, pour ta future escale. Il n’allait pas te voir d’un moment en plus, autant le prévenir pour le coup. « Wow, ça promet ! Tu sais qu’il faut être endurant pour pouvoir escaler le mont Fuji ? Tu as intérêt à être bien préparé et à ne pas y aller les mains dans les poches. » Tu te mis à rire. Il était mignon tiens. « T’inquiète pas pour moi, si y’a bien quelqu’un d’endurant ici, c’est moi. » Tu ne faisais que marcher, marcher et marcher, toute la journée… Tu avais déjà grimpé des montagnes alors tu ne te faisais pas trop de souci pour ça. « Je vais voir les parents de Daiki. Je stresse un peu. » Tu te pinçais les lèvres avant de l’observer rapidement. Il semblait être tout de même nerveux. « Si tôt ? Bon courage alors, ils savent que son fils est attiré par les hommes ? Que t’assistent pas à une guerre ou autre… »

TENUE † «  Garde de les.   » Dit-il en rigolant avec un simple mouvement de la main. De toute façon, il était déjà pris donc il ne risquait absolument pas de faire concurrence à Byung Hee. Et puis, ils n’avaient rien en commun donc il ne risquait pas d’intéresser les mêmes types de femmes. Ce n’était pas avec tout le monde qu’Alak pouvait avoir une discussion aussi ouverte sur le sexe. D’une part parce qu’il n’avait pas beaucoup d’ami homo et qu’il ne pouvait pas faire semblant d’être attiré des atouts féminins de la même manière que ses amis. «  Quand tu dis ça, ça fait très…   » Alak chercha son mot dans sa tête, fronçant les sourcils le temps de la réflexion. «  Pervers.  » finit-il par avouer avec un ton le plus banale possible. Le plus grand raconta sa future – en tout cas, il l’espère- expédition. L’acrobate fut ébahi par cet objectif. «  Mais il fait froid là-bas. » Quelle que soit la saison. Ce n’était pas qu’une question d’endurance. Alak voyait très mal son ami prévoir son chemin à l’avance, préparer de quoi manger pour la route, prendre un sac de couchage… « Reviens en vie hein.   » Le Thaïlandais lui tapota l’épaule, au pire, Byung Hee pouvait compter sur lui pour bruler des encens après sa mort. En parlant de mort, il sentait la sienne approcher. Bon ce n’était pas si insurmontable mais ça restait une épreuve. Surtout que Alak était du genre à beaucoup stresser pour rien. «  En fait, je ne sais pas. On avait prévu cette visite avant qu’on ne se mette en couple. Je les ai déjà vu et ils sont très sympa. Ils me connaissent bien… Mais…  » Alak fit tourner sa boisson dans sa main sans pour autant la boire. « Beaucoup de choses ont changé depuis.  » Il aspira la boisson avec sa paille. « Du coup, je ne sais pas comment me comporter.   »

TENUE † « Garde-les. » Tune pus t’empêcher de rire en le voyant te dire ça. C’était plutôt cool de parler avec Alak, c’était devenu vraiment plaisant, au final, tu étais bien content de l’avoir rencontré et surtout qu’il t’ait accosté de la sorte. Sinn sans ça, vous n’en seriez pas là, l’un comme l’autre. Ce qui est au final, plutôt plaisant. Tu ne te cachais pas, tu avouais parfaitement le fait d’aimer autant les femmes que les hommes. Tu n’es pas quelqu’un de très pudique, tu vis ta vie en fonction de ce qu’on te donne. C’est pas bien compliqué, mais c’est vraiment agréable. Tu ne suis pas les mœurs, bien au contraire, mais tant que tu es heureux, c’est tout ce qui compte au final. « Quand tu dis ça, ça fait très… » Tu relevais le regard vers lui, attendant de voir ce qu’il allait dire. « Pervers. » Un sourire narquois fit son apparition sur ton visage. « Je le suis. Je m’en cache pas, je suis assez pervers quand j’en ai envie. Je suis un homme je l’assume. » Même si tu n’étais pas non plus un accro du sexe, parce qu’il ne fallait pas croire non plus que tu passais ta vie à faire ça. Surtout qu’au final, tu étais tellement absorbé par la peinture, que le sexe n’était qu’une partie secondaire de ta vie. « Tu n’aimes pas ça ? Le plaisir charnel ? » Qu’il ne te dise pas le contraire. Tu n’y croirais pas. Tout homme aime ça. C’est obligé. En tout cas, il semblait inquiet pour toi, de te voir partir sur le Mont Fuji. « Mais il fait froid là-bas. Reviens en vie hein. » Tu hochais la tête. Tu comptais bien revenir vivant oui. Ça serait triste de mourir si jeune. Mais si tel est ton destin alors tu l’acceptes avec grand plaisir. En tout cas, tu l’écoutais parler de cette visite pour voir les parents de son ami. Ça devait être compliqué… Tu n’avais jamais présenté qui que ce soit à tes parents et personne ne t’avait présenté les siens, alors tu ne savais pas trop l’effet que ça faisait… « Les choses ont changées ? Lesquelles ? Le fait que vous soyez en couple ? Tu as peur qu’ils n’acceptent pas que vous soyez en couple ? » Après tout c’est le Japon. On ne peut pas dire que l’Asie soit très ouverte sur l’homosexualité tout court… Bien que le Japon soit un pays mystérieux avec des délires loufoques portés sur le cul… Ce n’était qu’une facette démontrant tant bien que mal, leur pudeur et leur tabou. « Si vous vous aimez réellement, rien ne pourra vous séparer, endure-le. Sois fort. »

TENUE Alak n’était pas un sain. Il avait fait bien des choses qui l’empêchait de se qualifier ainsi et il le savait. Mais il y avait des remarques qu’il se gardait pour lui ou n’en parlait pas aussi ouvertement que son ami. Cet aspect de lui ne le dérangeait pas, mais il n’avait pas pu s’empêcher de faire la remarque. A la question, le thaïlandais se mit à rougir et détourner le regard. Son comportement en disait long sur sa réponse. En même temps, c’était évident qu’il aimait ça, il se gardait juste ce plaisir avec la personne qu’il aimait. Heureusement pour Alak, le sujet de conversation changea. Parler de sexe n’était pas gênant mais évoquer sa vie sexuelle l’était plus. Après avoir parlé du futur voyage au mont Fuji de Byung Hee, Alak lui confia ses inquiétudes. Il hocha doucement la tête. «   Oui, quand on avait prévu la visite on n’était pas encore en couple. Je ne sais pas… Surement.   » Il ne voulait pas être à l’origine de disputes familiales, ni se faire détester par les parents de Daiki. Les mots de l’artiste lui donnèrent un peu plus de courage. Son regard était plus franc. « Merci.  » Byung Hee avait raison. Alak aimait Daiki et Daiki l’aimait. Le Thaïlandais ne doutait pas un instant de l’intensité des sentiments de son petit ami. Ils étaient sincères et forts. Il hocha encore une fois de la tête. «   Tu as raison, je dois être fort.   » Il ne pouvait pas rendre inquiet son petit ami ! Alak se répéta plusieurs fois dans la tête qu’il devrait être fort et que tout se passera bien. Enfin, ce n’était pas si dans sa tête que ça puisqu’il n’avait pas conscience qu’il était en train de se murmurer à lui même. «   Tu n’as jamais présenté qui ce soit à tes parents ?  » A proprement parlé, Alak non plus. Sa famille biologique était en Thaïlande. Ils ne communiquaient pas fréquemment (mais il envoyait sa part annuel d’argent) donc il ne risquait pas de présenter qui ce soit. Cependant, la troupe avait déjà vu plusieurs de ses ex.

TENUE † « Oui, quand on avait prévu la visite on n’était pas encore en couple. Je ne sais pas… Surement. » Il est clair que ça ne doit pas être facile. Etre présenté comme petit ami ou comme pote c’est loin d’être la même chose et c’est loin de pouvoir faire le même effet. Enfin tu n’avais jamais vécu ce genre d’évènement mais tu pouvais aisément comprendre sa gêne… Surtout quand on parle d’homosexualité. Alak serait une fille ou ce fameux Daiki, ça changerait totalement la donne. « Tu as raison, je dois être fort. » Tu passais rapidement ta langue sur tes lèvres avant d’hocher la tête. « De toute façon, tu n’as plus trop le choix. Les dés sont lancés, comme on dit. » Le retour en arrière est impossible. Enfin, sauf s’il fout un lapin à son ami le jour de la fameuse rencontre. « De toute façon, quoi que ses parents disent, essaie de ne pas le prendre trop à cœur. » Mais tu espérais tout de même que la réaction des parents puissent être favorable. Pour le bien être d’Alak. En fait, tu le voyais plus pleurer que s’énerver. Peut-être parce que tu avais une vision de lui assez… Sentimentale ? Tu ne saurais dire, mais à tes yeux Alak semblait plus émotionnel que la plus part des gars. Mais tu te trompais peut-être. Voire sûrement. « Tu n’as jamais présenté qui ce soit à tes parents ? » Un peu surpris de la question, tu te mis à rire doucement. « Absolument pas. J’ai quitté la maison assez tôt. De toute façon, fille ou garçon, mes parents n’auraient pas apprécié. Ils n’ont jamais aimé ma façon de vivre, mes choix… Alors tu imagines, si je leur présente quelqu’un… Il ou elle ne sera jamais assez bien pour eux. » Tu marquais un pause avant de sourire. « De toute façon, ce qui compte c’est toi et ton choix. Ne laisse pas un vieux dicter ta vie. »

TENUE Discuter avec Byung Hee faisait du bien à Alak. Il voyait le monde à sa manière mais ses mots étaient encourageants pour le plus petit. Il ne le jugeait pas et disait simplement les choses. Bien entendu, c’était plus facile à dire qu’à faire mais il se répétait les mots de Byung Hee pour se donner plus de courage. Il riait nerveusement à sa remarque. Les dés sont lancés et il ne pouvait qu’avancer. Heureusement, Alak savait qu’il ne serait pas seul. Daiki serait là avec lui et c’était surement pour ça qu’il pouvait facilement se rassurer. « Même s’ils me disent que je suis mignon ?  » Alak ignorait si Daiki allait les informer de leur nouvelle relation donc s’ils ne se faisaient pas pris la main dans le sac, il n’y aurait pas de raison pour que ça se passe mal. Il rit à sa petite plaisanterie. « Mais merci Byung Hee. » Le thaïlandais espérait que son ami avait déjà vécu une telle situation pour pouvoir le rassurer mais ce n’était, sans surprise, pas le cas. Le sourire d’Alak se mit petit à petit disparaitre aux paroles de son ainé. Il n’avait pas l’air d’avoir eu la vie facile. L’acrobate hocha doucement la tête avant de sourire de plus belle. « Compris ! » Alak se mit à boire son chocolat tout en évitant le regard de son ami, réfléchissant à s’il devait demander cette question à Byung Hee. Mais c’était impossible pour le garçon de garder quelque chose pour lui. Garder cette question pour lui était comme une désagréable démangeaison. Il leva doucement la tête pour fixer son ami. « Mais, est ce que tu as déjà regretté tes choix ? » Demanda-t-il avec une petite voix. Alak était curieux. Est-ce que Byung Hee a toujours été aussi courageux et savait comment il allait tracer son chemin ?

TENUE † « Même s’ils me disent que je suis mignon ? » Tu le regardais, sans pouvoir t’empêcher de penser qu’il était encore plus mignon en disant ce genre de phrase. Comment faisait-il pour dire ce genre de chose ? Non mais vraiment. C’était tout de même assez fascinant. « Bah, tu leur dis merci ? » Tout simplement, ou un sourire, un truc qui montre de l’intérêt positif. « Mais merci Byung Hee. » « Pourquoi tu m’excuses ? Tu n’as pas à le faire, c’est normal. » Dis-tu en lui souriant de toute tes dents. Entre amis, il n’y avait pas besoin. S’il voulait parler encore à nouveau, il pouvait venir quand il voulait. Tu essaierais d’être là quand il le voudrait. Mais ça, ce n’était pas quelque chose que tu pouvais promettre non plus. Parce que tu étais toujours à droite et à gauche. D’ailleurs, tu lui fis part de ton prochain voyage à venir, et il semblait pas mal s’inquiéter pour toi. Pourtant il n’y avait pas besoin. Tu étais toujours prudent, puis il ne pouvait rien t’arriver sur le Mont Fuji. « Mais, est ce que tu as déjà regretté tes choix ? » Tu avais beau réfléchir à cette question, tu n’avais jamais rien regretté. Tes choix étaient mûrement réfléchi, et parfois, tu agissais sur un coup de tête, mais même en faisant ça, tu ne regrettais rien. La vie n’était pas faite pour avoir le temps pour ça. Autant vivre l’instant présent. Il faut apprendre de ses erreurs de toute façon. « Jamais. Ça ne sert à rien de regretter ses choix. » Dis-tu avant de poser un coude sur la table. « Pourquoi, tu regrettes souvent les tiens ? Tu ne devrais pas, assume, et apprends de tes erreurs au pire. » Alak, ne semblait pas très sûr de lui. Il manquait de confiance à tes yeux. « Et gagne un peu plus de confiance en toi, aussi. »

TENUE C’était réellement dans l’optique de plaisanter et embêter son ami qu’Alak avait dit cela. Il était du genre à balancer ce qu’il avait dans sa tête et généralement, ses pensées pouvaient paraitre bien aléatoire. Le Thaïlandais ria à la réponse de Byung Hee avant de bouger sa tête. «   Ça devrait le faire. » Il en était, maintenant, persuadé. La présence de Daiki ainsi que les mots de Byung Hee rassuraient le garçon au cheveux noir comme l’ébène. Il le savait déjà, mais cela ne faisait que lui confirmer que le peintre était un ami fiable. Un peu comme son confident. Confident qui allait bientôt partir pour une grande aventure. N’ayant jamais fait ce genre de périple, Alak était naturellement inquiet pour son ainé. Surtout qu’il connaissait son mode de fonctionnement. D’habitude il trouvait ça cool mais pour une fois, ça l’inquiétait plus qu’autre chose. L’acrobate fut surpris par la réponse obtenue. Une personne sans regret existait réellement ? La preuve que oui. Alak prit appuie sur le dossier de sa chaise. «   Je ne dirai pas que je regrette souvent mais il m’arrive de regretter ce que je fais. » Ses regrets pouvaient même être assez contradictoires. Par exemple, il regrettait de ne pas s’être rebellé quand un de ses ex l’avait battu, de l’avoir pardonné aussi facilement la première fois, puis regretté d’avoir appelé la police et d’avoir mis son ex dans une mauvaise situation. Ça lui été même arrivé de regretter d’avoir éprouvé des regrets d’avoir appelé la police. Bref, la liste était longue. «   Mais je crois que je n’arrive pas à apprendre de mes erreurs. » Forcément, il oubliait tout. Recommençant toujours et encore ces mauvais choix. Il se recroquevilla discrètement avec un sourire timide. Il passa la main dans les cheveux à l’arrière de sa tête. «   Plus facile à dire qu’à faire.   » Lacha-t-il sous une moue pour se justifier. «   Tu n’aurais pas des conseils à me donner ?  »

TENUE †« Je ne dirai pas que je regrette souvent mais il m’arrive de regretter ce que je fais. » Alak semblait très gentil, peut-être même un peu trop, alors au fond, ça ne t’étonnait pas plus que ça. Il devait souvent regretter ses choix, et pas forcément que les mauvais. Parfois aussi les bons. En fait, plus tu le regardais, et plus tu te disais qu’il devait être dans l’abus. Tu te trompais sûrement, tu n’en savais strictement rien. « Mais je crois que je n’arrive pas à apprendre de mes erreurs. » Tu relevais ton regard vers lui avant de lui sourire dans l’espoir de le rassurer un peu. « Pourquoi ? Il faut que tu te poses cette question. Je pense que le jour où tu auras un énorme problème, tu pourras apprendre de tes erreurs. Il faut agir pour apprendre, ça ne se fait pas tout seul. » En général c’est quand on souffre beaucoup… Les petites choses ne sont pas des actes qui pourraient nous aider… Tu n’étais pas psy, tu n’étais pas professionnel là-dedans, mais t’essayais aussi de relativiser. « Plus facile à dire qu’à faire. Tu n’aurais pas des conseils à me donner ? » Il te posait une très bonne question. Tu étais bon pour donner des conseils, mais alors expliquer comment les appliquer, ça c’était un tout autre niveau. « Je pense que c’est une question de remise de soi ? Il faut que tu arrêtes de te dévaloriser et que tu ne penses plus à te rabaisser. » Tu clignais des yeux avant de sourire doucement. « Je ne suis pas le plus expert pour ça… Mais je pense que si tu fais ça, ça sera un bon début. » Tu fis une petite grimace avant de rire doucement. Il te pardonnerait. Tu le savais.

TENUE Alak n’était pas du genre à raconter ses « vrais » problèmes. Ça lui arrivait de se plaindre des petites choses, comme le fait d’avoir oublié de faire les courses, étendre son linge… Mais ce n’était pas à tout le monde qu’il racontait ce qu’il disait à Byung Hee. Ce dernier avait comme un pouvoir sur l’acrobate. Avec lui, les choses sortaient naturellement. Il écoutait à chaque fois ce que le Thaïlandais avait à dire et lui donnait même des conseils. Alak avait l’impression d’abuser de cette gentillesse. Après tout Byung Hee n’était pas un psy et Alak ne le payer pas pour l’écouter parler. Pourtant, il continuait à déverser ce qu’il cachait aux autres. Il n’avait pas l’impression de toujours bien faire les choses, répétant souvent les mêmes erreurs. Byung Hee rassura l’acrobate, ce qui lui donna même courage pour aller lui demander comment appliquer ces conseils. Il comprit qu’il en avait un peu trop dit au sourire réconfortant de son ami. Alak n’avait pas le droit de s’imposer ainsi. Il ne voulait pas mettre mal à l’aise Byung Hee avec ses insécurités. Il sourit à la grimace. « Mais tu sais, je ne suis pas toujours comme ça.  » C’était pour rassurer l’artiste. Alak n’était pas dépressif qui était au bout de sa vie. Même s’il avait fait beaucoup d’erreur, il aimait sa vie et les personnes qui l’accompagnent. Car malgré ses péripéties, il a su trouver une personne qui l’aime énormément, une famille recomposée qui le soutient, des amis forts sympathiques et un gentil et prévoyant de confident. « Je vais essayer de prendre exemple sur toi. » S’il y a un modèle, peut être qu’il saura vers quelle direction aller. Il termina son chocolat. « Ramène moi un souvenir du mont Fuji. Je n’y suis encore jamais allé. Je ne sais pas si ça va capter en montagne mais appelle moi quand tu auras du raison. Histoire que je sache que tu es vivant.  » Il afficha un sourire. Parler avec Byung Hee lui a fait beaucoup de bien.

TENUE † « Mais tu sais, je ne suis pas toujours comme ça. » Tu l’observais quelques secondes sans rien dire. Tu ne le connaissais pas entièrement, et tu ne te fiais qu’à ce que tu pouvais connaître et déduire de lui. « Peut-être. Je ne sais pas, au final, je ne te connais pas entièrement. » Tu souriais, dans un sous-entendu, qu’il fallait que vous vous connaissiez un peu plus à présent. Après tout c’était ton seul ami actuellement, alors tu pouvais bien lui consacrer de ton temps, quand l’envie lui prenait, ou même toi. Même si tu étais souvent plus dans ton monde qu’autre chose. Mais ça il ne fallait pas t’en vouloir. Tu étais passionné, tout simplement. « Je vais essayer de prendre exemple sur toi. » Tu le regardais avant de rire. Ok, prendre exemple sur toi ? Là, il est clair que ce n’était pas du tout une bonne idée. Tu le regardais avant de te demander s’il était vraiment sérieux ou pas. Mais il en avait l’air… « Tu sais, ce n’est pas forcément la bonne idée ça. » Parce que tu n’étais pas non plus le modèle parfait. Mais bon ça te faisait tout de même plaisir d’entendre Alak te dire ça, et tu ne pouvais pas le nier. « Ramène moi un souvenir du mont Fuji. Je n’y suis encore jamais allé. Je ne sais pas si ça va capter en montagne mais appelle moi quand tu auras du réseau. Histoire que je sache que tu es vivant. » Tu hochais la tête. « J’essaierai d’y penser, mais je ne te promets rien. » Ce n’était pas possible pour toi de le faire. Parce que si tu allais y réfléchir aujourd’hui, demain, tu n’y penserais sûrement pas. « Ne m’en veut pas si tu n’as pas de nouvelle, c’est que je serai vraiment dans mon monde. »