TENUE † L’Egypte, je n’en aurais même pas rêvé en vrai. Ce n’était pas le pays auquel je rêvais d’aller quand on me parlait voyage. Ne me demandait pas pourquoi, mais c’est comme ça. En tout cas, on avait eu trois choix à faire avec Hyoga, et on s’était dit que passer deux mois en Egypte pouvait être pas mal. Surtout qu’on pouvait faire le voyage jusqu’au pays voisin et j’en passe. En deux mois y’en a des choses à faire. J’espérais simplement ne pas me faire tuer par des talibans. Bah quoi ? Avec l’actualité, c’est un peu flippant quand même. Les heures de vols n’étaient pas dérangeant ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’on faisait de l’avion. Pour les compétitions mondiales on en faisait bien plus. Soupirant, j’enlevais le bandeau de sur mes yeux, avant de me pencher en avant pour voir le siège à côté du mien, là où se trouvait Hyoga. « Je crève la dalle, ça arrive quand le service ? » Bien évidemment nous étions en classe de luxe, parce que voyager dans la classe normal, non. Non vraiment. Soupirant, je me levais avant de me frotter les yeux. « Je reviens. » Fallait que j’aille aux toilettes. Fermant la porte, je me passais un coup d’eau sur le visage, avant de me sécher les mains et attendre que l’eau sèche aussi un peu sur mon visage. J’étais crevé de ne rien faire. Rester assis était fatiguant oui. Retournant à ma place je vis le chariot au loin arriver dans les allées. « Ah, pas trop tôt. Je sais qu’on arrive dans deux heures, mais j’ai faim. » Quelques minutes plus tard, on se mit à manger, copieusement. Au moins le temps passait moins lentement. Atterrissant sur le sol égyptien, on ne perdit pas de temps pour passer la douane et reprendre nos affaires. J’avais laissé mes singes à ma sœur, qui s’en occuperait pendant ce long voyage. Lunette de soleil sur le nez, je me ventilais fortement. « On va fondre… » Maintenant direction l’hôtel. Là où nous avions opté pour une chambre commune.

TENUE † J’étais guéri de ma blessure, il était temps parce que me balader avec des béquilles était devenu quelque peu lassant et frustrant pour quelqu’un de vif comme moi. J’avais besoin de bouger, de pédaler, de sortir et marcher ou courir. Bref, avoir une jambe en mauvais état n’était clairement pas amusant. Mais c’était du passé, tant que je ne faisais pas l’idiot ça devrait aller. Cet été on aurait pu partir juste tous les deux quelque part comme l’année dernière à la plage, mais en voyant que l'école organisée un voyage dans une des trois destinations proposées, gratuitement en plus, ça m’avait tenté. L’Égypte est un pays intéressant, chaud, mais qui a beaucoup de choses à découvrir donc je ne pouvais pas cracher dessus. Honnêtement j’avais hésité avec les deux autres, les Bahamas c’était quand même une destination de rêve non ? Puis le casino à Las Vegas ça aurait été marrant, mais non. L’Égypte avait gagné et fut notre choix. L’avion quand ça dure longtemps c’est forcément ennuyant, soit on parle, soit on dort, on s’occupe comme on peut et j’avoue que comme mon petit ami la faim s’incruster de plus en plus. Hochant la tête en le laissant partir je ne sais où, j’hésite entre voir une hôtesse pour la bouffe ou les toilettes, mais bon il est assez grand pour que je ne l'accompagne pas, souriant simplement en m’affalant un peu plus dans mon siège en ayant hâte de débarquer quand même. La voix de Kyo me fit regarder dans l’allée pour en effet voir le chariot arriver. « Quoi, ce n’est pas toi qui serais allé les chercher ? » Je le taquine en tapotant ensuite sa cuisse l’air de rien. Le repas servi on doit avoir l’air de deux morfales quand on mange. Puis finalement le vol se termine, faisant tout ce qui doit être fait on a récupéré nos affaires, suivant le groupe pour prendre le transport jusqu’à notre hôtel, c’était quelque chose de grand, parfois on croit que l’Égypte c’est que du sable, du désert ou je ne sais quoi, mais c’est loin de n’être que ça. Plusieurs minutes de route et nous voilà arrivée, maintenant c’est un peu chacun pour soi, bien qu’on soit des surveillants présents on est totalement libre pendant deux mois de faire ce qu’on veut. La clef en main je regarde Kyo en lui faisant signe de me suivre, il y a blinde de monde par ici, les couloirs sont grands heureusement, en fait vu le luxe tout est grand, comme d’habitude je suppose que l’école ne fait pas les choses à moitié. Trouvant notre chambre je l’ouvre pour qu’on puisse déposer nos affaires, il y a un grand lit double avec une ambiance digne du pays, la décoration est vraiment cool, je ne parle même pas de la salle de bain avec la grande baignoire. Ils sortent le grand jeu. Puis la vue qui donne sur de beaux paysages qui méritent d’être pris en photo. « C’est vraiment beau, regarde les pyramides. » On peut en voir deux au loin. Rien que l’hôtel déjà est extra, avec une grande piscine extérieure et intérieure, un spa, une salle de musculation, c’est vraiment complet avec même un casino pour jouer, pas besoin d’aller à Las Vegas. Mais ce n’est pas ce qui m’intéresse, je préfère de loin visiter les lieux historiques, les pyramides, voir le sphinx, ce n’est pas tous les jours qu’on en a l’occasion. « Tu veux faire quoi en premier ? »

TENUE † Tout était magnifiquement beau, y’a pas à dire. Non vraiment. Plus on avançait dans la ville pour aller vers l’hôtel, plus je découvrais des choses sublimes. Et ça, on le découvrait ensemble. C’était, si je puis dire, notre premier voyage à l’étranger, ensemble, en tant que couple. Pas de Bmx, pas de sport, pas de compétition. Bien évidemment, on s’entrainerait. Rester deux mois sans en faire ? Hors de question ! On allait se rouiller sinon, mais voilà, il fallait aussi en profiter. Et ça, je comptais bien le faire. Rapidement on arrivait à l’hôtel, plus précisément dans notre chambre. Et comment dire ? C’était juste fabuleux. Grand, immense, ce n’était pas une chambre, c’était un appartement. Plus grand que notre dortoir… C’est pour dire ! Par contre, je suais, comme un porc. Au secours, la clim est où ? Pendant que lui faisait tout le tour de la chambre, moi je cherchais la clim, avant de la lancer, dans toutes les pièces. Amen. Il était hors de question, que je vive avec la température ambiante du pays. Je suis asiatique moi. Pas africain, ou égyptien. « C’est vraiment beau, regarde les pyramides. » Je le rejoignis, avant de regarder par la fenêtre, au loin, les pyramides. « En effet. On croirait même à un mirage, avec le soleil et tout… » On pouvait voir le sable chauffer tellement il faisait chaud. Sortant de devant la fenêtre, je me mis à un endroit stratégique pour recevoir l’air de la clim, avant de tirer sur mon t-shirt pour aérer tout ça. « Tu veux faire quoi en premier ? » « Bonne question. Au vu de l’heure, on devrait peut-être visiter la ville ? Je pense que ça sera à l’ombre non ? » N’oublions pas mon côté petite nature, on dirait pas, mais je suis non seulement un faible mais en plus un fainéant et ça, il le savait parfaitement. « On pourrait en profiter pour acheter déjà, des souvenirs, ça sera fait. Après on s’y prendra au dernier moment, comme des clochards et on ramènera rien. »

TENUE † Il est certain qu’il faisait chaud, en même temps on n'avait pas choisi le pays le plus frais, donc la sueur allait nous suivre tout au long du voyage, Kyo me faisait rire à chercher la clim pendant que j’admirais la vue. En même temps j’allais pas me plaindre, un peu de fraicheur n’était pas de refus, j’avais beau ne pas m’en plaindre ou ne pas trouvais cela insurmontable, ce n’est pas pour cela que je ne la ressentais pas. Dehors ça serait surement pire, surtout dans le désert ou en explorant la ville en plein soleil. Lui montrant les pyramide plus loin, c’était impressionnant à voir rien que d’ici alors une fois qu’on serait devant j’imagine bien la taille de ses choses. Je l’observe en croisant les bras, pendant que monsieur se met au frais. « Ça va ? T’es bien là ? » Je me moque de lui, mais il m’amuse. J’ignore ce qu’il veut faire, on peut terminer la soirée ici à l’hôtel avec toutes les activités que l’endroit propose ou alors sortir. Il est encore tôt donc on a le temps. « Petite nature. » Lui tirant la langue, forcément Kyota n’irait pas en plein cagnard, ce serait trop dur. Après cela ne me dérange pas d’aller en ville maintenant, puis il n’a pas tort on peut acheter des souvenirs, enfin... Je n’ai pas forcément grand monde à qui ramener des trucs, en gros égoïste ce sera surtout des achats pour moi quoi ou Kyo a la rigueur. « Allons-y, tu as des souvenirs à ramener pour qui ? » Je suis curieux, je sais qu’il y a surement sa sœur, mais ensuite ?

TENUE † « Ça va ? T’es bien là ? » J’hochais la tête, en levant les bras, accueillant l’air climatisé avec joie. « Ouais, me faudrait une clim portable. Tu sais à quel point, je suis une petite nature. » Dis-je en sentant l’air frais parcourir mon corps. « Je te préviens, ce soir on dort avec. Si t’as froid, tu dormiras habillé. » Et je ne déconnais pas. De toute façon, je doute qu’il ait froid. Il faisait une chaleur écrasante, non étouffante dans ce pays bon dieu. En tout cas, le planning ne sera pas très lourd pour cette première journée. Il valait mieux tâter le terrain d’abord, et être prudent. C’est-à-dire, qu’on devrait aller en ville à l’ombre et faire les magasins tout ça. Comme ça, ça sera fait, et on n’oubliera pas, ou on ne courra pas partout pour ramener deux trois babioles… « Allons-y, tu as des souvenirs à ramener pour qui ? » Je sortais de devant la clim, avant de finir totalement malade pour prendre mon téléphone et mon portefeuille que je mis dans les poches de mon pantalon. « Je vais en acheter pour ma sœur. Pour Zero aussi et son frangin, ma maitresse, toi… » Je lui souriais l’air de rien, avant de presser le pas pour pouvoir quitter l’appartement le premier. Je n’avais bien évidemment pas de maîtresse, mais c’était pour le narguer plus qu’autre chose. « Je rigolais hum. Tu sais très bien que je n’ai que toi. Ceci dit, je peux aussi me ramener des choses. Une de mes valises est limite vide donc bon. » J’avais anticiper la chose. Les souvenirs à ramener… Hors de question de finir par abandonner des choses car valises trop petite… ça me ferait chier, en plus et ça, je le sais très bien.

TENUE † Kyota est vraiment une petite nature et en même temps je ne peux pas trouver ça autre que mignon. Le voir chercher la fraicheur comme ça, on aurait peut-être dû opter pour un pays plus frais ? Genre le pole nord ? Quoi, c’est trop froid ? Au moins on aurait pu se réchauffer mutuellement, là si je le colle il va m’envoyer de l’autre côté du lit en mode « trop chaud ! » Je ris rien qu’en y pensait, trouvant ça tellement comique, mais je garde ça pour moi. « Dors avec, dors à poil, dors comme tu veux. » Lui tirant la langue, je ne suis pas du genre à craindre la fraicheur, même si à ce qui parait la nuit il fait plus frais ici, on verra bien ce que ça donnera ce soir. Sortir voir un peu comment c’est en ville faut bien avouer que c’est tentant, acheter des trucs ou visiter, ça me va. Je n’ai pas grand monde à gâter, mais je suis certain que je trouvais des trucs pour moi, faut bien ramener des souvenirs d’Égypte quoi. Sa sœur je m’en doutais, Zéro ? Son meilleur ami il me semble avec son jumeau donc normal, sa maitresse c’est moins cool, mais s'il joue sur ce terrain il devrait se douter qu’il sera perdant. « T’en a qu’une ? » Non parce que bon, ma réputation me précède hein, je pourrais en avoir des dizaines, mais ça semble lui être sorti de la tête a mon cher petit ami. « Tu gardes le meilleur pour la fin, ça me rassure. » Je suis prêt à sortir pour partir à l’exploration. M’approchant de lui à son « explication » je souris en volant rapidement ses lèvres avant qu’il ne franchisse la porte de la chambre. « Je sais. » Lui tirant la langue, je l’attends dans le couloir, pas besoin de se charger, juste de l’argent et le téléphone pour a la rigueur prendre quelques photos ça suffit. « Si je n’ai pas assez de place je m’incrusterai dans la tienne alors. » Vu qu’il a été plus prévoyant que moi, en même temps ce n’est pas le genre de chose à laquelle je pense.

TENUE † « Dors avec, dors à poil, dors comme tu veux. » Je riais doucement avant de le regarder et secouer la tête négativement. « Hors de question que je dorme à poil, dans le même lit que toi. Sait-on jamais ce que tu serais capable de me faire pendant que je dors. Je te connais, t’es vicieux quand tu t’y mets petit singe. » Je soupirais avant de rire doucement. « J’ai pas deux singes, j’en ai trois. Sauf que l’un d’eux, est énorme, pèse super lourd, et aime me faire des choses coquines. » Bien évidemment, je le taquinais, dans en soi, je n’étais pas bien loin de la vérité. Hyoga était le genre de mec à amuser la galerie, il aimait bien faire son show, et être collant. C’était comme ça qu’il était. Ça ne me déplaisait pas, je l’aimais ainsi, ça serait mentir que de dire que je ne supporte pas ça de lui, alors que c’est faux. Au contraire, j’aime terriblement ça. En attendant je quittais la chambre d’hôtel en le taquinant, sur le fait d’avoir une maitresse. « T’en a qu’une ? » Je levais les yeux au ciel. « Je ne m’appelle pas Hyoga moi. » On connaissait tous son passé de queutard. Berk. Il aimait le sexe, moi ? J’étais … Je ne dirais pas asexué… Mais… Je me faisais toujours larguer car justement, je ne baisais pas assez… C’était fatiguant ok ? « Tu gardes le meilleur pour la fin, ça me rassure. » Sans attendre, il me vola un baiser. Amusé, je le suivis en attrapant sa main. « C’est parce que je t’aime ça. » C’est pas quelque chose que je dis souvent, mais c’est vrai que depuis son accident, je le lui dis de temps en temps. Parce que demain, l’un de nous pourrait mourir, ou autre… Alors autant en profiter. Je riais sur le fait qu’il prendrait de la place dans ma valise. Ça ne m’étonnait même pas de lui dans le fond. Quittant l’immeuble, je ne lâchais pas sa main, pour une fois qu’on pouvait s’afficher, j’étais bien heureux. Le soleil était déjà bien fort et brûlant. Je plissais les yeux avant d’enfiler mes lunettes de soleil. « On s’achète un truc à boire ? Genre une grande boisson avec deux pailles ? Ça sera plus pratique si on a qu’une boisson. »

TENUE † Je riais clairement à ses paroles haussant les épaules. « Tu penses vraiment que des vêtements pourraient m’arrêter ? » Je fais un jeu de sourcils avec mon sourire malicieux et pervers. « C’est sûr que c’est plus pratique si t’es à poil, m’enfin bon. » Je ferais avec. Je pense pas le rassurer de dormir avec légèreté en disant ça, mais ça va, ce n’est pas comme si j’avais l’intention de le forcer à quoi que ce soit. Il me connaît depuis le temps, je l’aurais fait sinon. « Dis que cela te déplaît. » Que son « petit singe » fasse des choses coquines évidemment. Kyota a choisi de me taquiner sur sa maitresse, sauf qu’on sait parfaitement tous les deux que celui qui a le plus d’expérience en la matière, c’est moi. Ancien queutard certes, mais aujourd’hui on ne peut pas dire que je sois très actif sexuellement. Je l’embrasse avec ma petite remarquée amusée, Kyota est encore plus mignon depuis un certain temps. Il l’a toujours été, mais j’adore quand il place de genre de mot dans la conversation si naturellement, ça me fait sourire bêtement. « Alors continue de m’aimer. » Lui tirant la langue, restant main dans la main jusqu’à la sortie de l’immeuble où la chaleur se fait bien sentir comparer à l’intérieur. « Bonne idée. » Je ne sais pas encore trop où aller, ou comment se repérer, en même temps on vient d’arriver donc il fallait un certain temps pour avoir un minimum de repères. « Tu veux boire quoi ? » Je lui laissais le choix en voyant un vendeur par trop loin, on devrait trouver quelque chose ici.

TENUE † « Tu penses vraiment que des vêtements pourraient m’arrêter ? » Bon, il marquait un point pour le coup. Ce n’est pas des vêtements qui vont l’arrêter, pas lui… Il était bien trop téméraire pour se laisser abattre par quelques vêtements. Ce sale gueux. On lui avait donné naissance avec bien trop d’énergie, c’est nul. « C’est sûr que c’est plus pratique si t’es à poil, m’enfin bon. » « T’es pas possible mine de rien. Y’a un pervers dans ta famille ? Ton père ? Ta mère ? Tes grands-parents ? Ou alors ils t’ont élevé au hentai ? » Je me foutais un peu de lui, en quelque sorte, mais, il devait bien y avoir une explication aussi pour son comportement. Pervers ok, mais lui il atteignait les summums. Je ne sais même pas comment il tient, alors qu’on n’a pas encore fait l’amour. C’est le genre de question que je n’ai pas envie de poser, parce que je sais que ça lui donnerait un peu trop d’idée… Alors autant éviter de lui donner des idées inutiles, même si le sexe n’est pas si inutile… Enfin, soit. « Alors continue de m’aimer. » Je le regardais avant de lui sourire doucement. « Seulement, si tu continues de m’aimer aussi. » Comment ça je faisais de la négociation ? Pas du tout voyons. Je voulais juste lui faire comprendre que lui aussi devait m’aimer pour que je continue de l’aimer, c’est tout. Je n’étais pas chiant du tout non. Marchant dans les rues de la ville je regardais la rue qui s’annonçait devant nous, avant de lui proposer à boire, il faisait une de ces chaleurs… « Tu veux boire quoi ? » Je le regardais avant de rire. « C’est dans ce pays, qu’on fait du bon thé à la menthe ? Ou je me trompe ? » J’en savais rien… J’aurais peut-être dû me renseigner avant de partir…

TENUE † Il peut me traiter de pervers, c’est vrai que je le suis. S’il lance un sujet me laisser jouer dessus je n’hésite pas une seconde, seulement ce n’est pas pour cela qu’il doit réellement craindre quelque chose de ma part. Certes je peux le toucher, l’enlacer, l’embrasser, mais je n’ai jamais forcé les choses malgré l’envie et le désir que je peux ressentir. « Je me demande parfois si je suis vraiment de ma famille. » Je ris en haussant les épaules. Je suis d’un caractère et d’un comportement complètement opposé aux leurs. J’ai un accent, je suis sans gêne, bref, je n’ai rien d’un Japonais traditionnel. « Puis c’est normal d’avoir des envies avec la personne qu’on aime non ? » Je lui tire la langue en faisant passer le message. Si je pense à le déshabiller ou ce genre de truc c’est parce que c’est lui. J’ai arrêté de courir après les conquêtes alors que j’étais un véritable étalon. « Donc si je ne t’aime plus tu arrêtes, PAF, comme ça ? » Je le regarde avec une mine intrigué, mais fini par sourire. « Heureusement que je ne compte pas m’arrêter alors. » Dans les rues ont est vite attaqué par la chaleur, Kyota propose de boire ce que je trouve une bonne idée, bien que je ne sache pas encore où aller ou quoi prendre pour m’hydrater. « Du thé à la menthe ? ça se boit chaud non ? » Enfin j’imagine. « Il me faut quelque chose de frais, mais il doit y avoir des salons de thé si tu veux gouter. » On peut toujours se renseigner s’il désire vraiment tester cette boisson. Je cherche toujours un petit bar ou quelque chose pour acheter une cannette. « Tu crois que c’est quoi la spécialité culinaire ici ? » Je n'ai pas fait de recherche, mais gourmand que je suis j’aimerais bien savoir.

TENUE † « Je me demande parfois si je suis vraiment de ma famille. » Ca j’en savais rien, mais je savais que oui, après tout dépend, de comment il a été élevé ? Est-ce qu’on devient pervers tout seul ? Ceci dit, les meurtrier ne deviennent pas des fous car leur parents font la même, ça n’a strictement aucun rapport. Donc bon. Hyoga, était une cause perdue, et on le savait tous les deux ça. « Puis c’est normal d’avoir des envies avec la personne qu’on aime non ? » J’hochais doucement la tête en souriant en coin. « Bien sûr oui. Mais toi t’es… Comment on dit pour les hommes ? Bon t’es nymphomane. Ça passe quand même sur toi. » Je souriais doucement avant de soupirer. « Ou alors c’est moi qui suis asexuel, j’en sais rien. » A lui de me dire ce qu’il en pensait de son côté aussi. Marchant dans les rues de la ville, l’activité de celle-ci et les odeurs me rendaient joyeux, c’était sincèrement agréable de se balader ici, ça changeait tellement des villes du Japon. « Donc si je ne t’aime plus tu arrêtes, PAF, comme ça ? Heureusement que je ne compte pas m’arrêter alors. » J’hochais la tête. « PAF. Oui, comme ça. C’est flippant hein ? » Bien évidemment, ça ne serait pas ainsi en vrai. Mais fallait tout de même garder un peu de fierté, non ? C’était pour mon bien-être. Et aussi, pour le faire chier, c’est cool de le faire chier. Il est mignon quand on le fait chier. Il n’avait pas tort, quand il me disait que le thé ce buvait chaud. J’allais transpirer. Et ce n’était pas le but. « Tu as raison, prenons une boisson fraiche. Regarde, y’a un stand de granité là-bas. » Je pointais du doigt, le stand rapidement avant de réfléchir à sa dernière question. « Le couscous ? » Je riais doucement. Ok, je me trompe surement de pays. Mais je n’en sais rien. « Pourquoi ? Tu as déjà faim ? » Demandai-je amusé. Ce qui ne m’étonnerait pas au final.

TENUE † Je n’étais pas du genre à mentir ou à me cacher sur mes désirs voilà tout. Est-ce que c’était mal ? Je ne pense pas, je savais me tenir malgré tout et les paroles de Kyota étaient peut-être un peu rudes pour le coup. « Si j’étais un nymphomane ça fait longtemps que je t’aurais sauté dessus. Ou alors j’irais voir ailleurs tous les soirs parce que je serais en manque de sexe. » Ce qui n’est pas le cas. Parce que mon petit ami n’est pas prêt je patiente sans faire d’écart, je ne suis pas allé voir ailleurs non plus, pourtant dire que le sexe ne me manque pas serait mentir, mais je tiens bon pour lui et notre couple, alors ce n'était pas sympa de me voir comme un type qui vis du sexe. « Au pire ce n’est pas important pour l’instant. » Ce n’est pas comme si nous allions coucher ensemble là dans la seconde devant tout le monde quoi. Autant profiter d’être en Égypte pour se délecter de son paysage et de ses rues, ses commerces et tout le reste. « Carrément flippant oui. » Je souris imaginant bien que les choses n’étaient pas si simples, même si venant de Kyo on pourrait clairement l’en croire capable. « Comme quoi j’ai toujours raison. » Je lui fais un clin d’œil remplis d'assurance, le taquinant en suivant le stand qu’il montre du doigt, c’est parfait ça. « Je ne pense pas qu’on soit dans le pays du coucous. » Je ris ne pouvant pas m’en empêcher. « Noon. » Je souris. « Un peu, mais je suis surtout curieux de ce qu’on va grailler ici. » Pour l’instant j’ai surtout envie de quelque chose de frais, donc on marche vers le stand et je regarde les différents gouts proposés. « Tu veux à quoi ? »

TENUE † « Si j’étais un nymphomane ça fait longtemps que je t’aurais sauté dessus. Ou alors j’irais voir ailleurs tous les soirs parce que je serais en manque de sexe. » Je le regardais en pinçant quelque peu mes lèvres. Je savais ce qu’il était, bon, il ne l’était pas concrètement comme il le disait, mais on va dire qu’il était endormi. Oui, c’est ça… « Au pire ce n’est pas important pour l’instant. » Je le regardais avant de rire doucement. « On en reparlera le jour où j’aurais donné mon feu vert. » Parce que je l’imaginais ne plus me lâchait du tout. Limite m’attacher au lit. Pour toute cette année de frustration, tous ces mois… Après peut-être que je me trompais, mais je le connaissais très bien aussi, je savais quand même, comment était mon petit-ami. Marchant dans les rues de la ville on continuait de parler et surtout avec les odeurs d’avoir faim et soif. Ce n’était pas si compliqué pour nous de toute façon, d’avoir faim, on avait toujours faim, ça ne changeait pas de d’habitude… Mais bon, quand il me demanda la spécialité du pays… Qu’est-ce que j’en sais ? Je ne me suis pas renseigné pour dire vrai donc… J’étais un peu, beaucoup, à l’ouest pour le coup. « Je ne pense pas qu’on soit dans le pays du coucous. Noon. Un peu, mais je suis surtout curieux de ce qu’on va grailler ici. » « On regardera sur le net, et puis doit bien y avoir des stands de bouffe là. » Comment ça je l’incitais à manger maintenant ? Arrivant au stand des granités, je regardais les parfums avant de regarder le rand pot. « On a qu’à prendre le grand et faire trois mélange ? Perso je veux bien oasis et blue lemon si tu es ok. Et toi ? » demandai-je en fouillant sur le téléphone pour voir vite fait les spécialités d’ici. Une fois la boisson entre les mains et les deux pailles dedans, je bu rapidement avant de frissonner longuement. C’était tout de même bon cette merde. Bien rapidement on s’aventura dans quelques boutiques pour pouvoir acheter des souvenirs par-ci par-là, rien de bien énorme ni trop cher. Après plusieurs heures dehors, on s’arrêta dans un restaurant égyptien. « J’ai faim. » Et la chaleur intense n’arrangeait rien. Si ce matin il faisait bon, là, c’était pire que tout, ma peau était littéralement en train de cramer dès que le soleil me touchait. « On fait quoi après manger ? »

TENUE † Je ne comptais pas nié que j’aime le sexe ou encore que j’étais en manque, mais je résistais et je ne dépassaient pas les limites pour autant. Je ne suis pas d’un naturel patient, mais faut croire que Kyota a su faire en sorte que je le sois avec lui, ce n’est pas comme si j’avais vraiment eu le choix de toute façon... Je ne prendrais aucun plaisir à le forcer. « Si tu pouvais le donner rapidement ça m’arrangerait. » Lançant un regard explicite accompagné d’un sourire, c’est certain que je marquerai le jour où il brisera les barrières d’une grosse croix sur tous les calendriers que je possède... Bon j’en ai aucun, mais la date sera un souvenir que je ne risquerais pas d’oublier. J’ai parfait l’impression d’attendre impatiemment pour ma première fois alors que ça fait bien longtemps que je ne suis plus dans cette catégorie. À part ça je doute que le couscous soit la spécialité de l’Égypte, mais why not. « Il y en a partout, ça donne faim et ça rend curieux, il y a des trucs avec de drôle de forme et des noms bizarres. » En passant devant certains stands je m’en rends compte, mais ça m’intrigue et me donne surtout envie de gouter à tout et de me faire ma propre idée là-dessus. Ça attendra un peu vu que c’est devant le stand de granités que nos pas s’arrêtent, un truc frais par cette chaleur c’est comme trouver le Graal. « C’est parfait pour moi. » J’ajoute la troisième saveur, puis récupère la boisson en payant pour ça. Buvant à ma paille, on aurait presque envie de le tombé d’un coup tellement ça faisait du bien. Continuant de visiter pendant plusieurs heures, Kyo s’arrête dans un restaurant. « Moi aussi ça tombe bien. » J’ignore ce qu’on allait prendre, mais ça m’était égal, je voulais juste remplir mon estomac. « L’amour ? » bah quoi, il m’a demandé. Je le regarde sérieusement avant de sourire. « On peut aller se baigner à la piscine ? »

TENUE † « Si tu pouvais le donner rapidement ça m’arrangerait. » Ça ne m’étonnait pas de Hyoga dans le fond, il ne devait attendre que ça. Ce qui me donnait envie de rire, parce que j’essayais d’imaginer ses pensées et ça ne devait pas être ennuyant à entendre… Ah, le pauvre. « Tu devrais prier le soir, peut-être que Bouddha réalisera ton vœu. » Je me foutais de lui, en me pinçant les lèvres. Le pauvre. Ce n’était tout de même pas drôle. En tout cas, on parlait déjà de bouffe, pour ne pas changer. Mais c’est ça qui est bien entre nous, on a toujours faim, alors forcément fallait s’y attendre. « Il y en a partout, ça donne faim et ça rend curieux, il y a des trucs avec de drôle de forme et des noms bizarres. » « Tu veux que je t’essuie la salive qui coule là au coin de tes lèvres ? » Dis-je en choisissant les granités, bon, il aurait pu me dire, quel goût il voulait, mais comme il semblait d’accord avec ceux que j’avais dit il ajouta le troisième goût pour pouvoir récupérer nôtre boisson. Roh, que j’avais soif. Une fois en main, je piquais une paille pour en boire et ça faisait un bien fou. Rapidement la matinée pris fin, laissant place alors à l’heure du repas, sans attendre, on s’installait à une table de restaurant, et je m’inquiétais déjà de savoir ce qu’on allait faire après ça. « L’amour ? On peut aller se baigner à la piscine ? » Je roulais des yeux avant de rire doucement. « La piscine semble une bonne option. Plus jamais je ne me plaindrai de la chaleur au Japon. » Ici c’était pire qu’une fournaise. « Je me disais que demain, on pourrait faire une promenade sur des dromadaire ? Ça peut-être sympa. Faut aussi qu’on fasse du quad dans le désert. » Il paraît que c’est top de le faire en début de matinée là où c’est le plus frais.

TENUE † J’allais vraiment finir par prier pour qu’il réalise mon souhait. Je souris, même si Kyota pouvait se moquer de moi à volonté avec ça, mais il était le fautif, c’est lui qui devrait faire un effort pour répondre à mes besoins, mais non, j’ai un petit ami égoïste qui préfère me narguer avec cette dure réalité, pff. Tomber amoureux de lui est surement ma punition pour avoir été aussi joueur avec les filles et changeant dans mes sentiments... Je le paie cher aujourd’hui , il faut bien l’avouer. « Avec quoi ? » S’il l’essuie avec sa langue je dis pas non, sinon autant oublier, elle peut couler. Terminant de prendre notre boisson on a pu passer quelques heures à trainer ici et là, sauf que la chaleur tue. Au moins on a encore l’appétit, mais ça je doute qu’on puisse nous l’enlever... Pour la suite du programme j’aurais bien fait l’amour, mais avec lui ce n'est pas vraiment gagné. Du coup je me rabats sur la piscine, ça nous fera le plus grand bien après cette journée à marcher sous ce soleil. Je ne dis pas non à un peu de fraicheur. « Tu dis ça, mais de retour à Tokyo tu auras déjà oublié. » Je me moque de lui à mon tour, Kyo est fait pour se plaindre, donc même s’il fait moins chaud chez nous il trouvera le moyen de râler. Lui tirant la langue. « Bonne idée. Ça doit être marrant de monter des dromadaires. » Dis comme ça cela peut porter à confusion, mais on se comprends. « Faisons ça. » Concluais-je en approuvant entièrement le programme, même si on doit le faire tôt cela ne me dérange pas, je ne suis pas venu pour faire la grasse mâtiné. Déjà j’ai hâte de rentrer pour filer à la piscine, je pense que je vais y passer quelques journées durant ses deux mois.

TENUE † « Avec quoi ? » Je le regardais en levant les yeux. Bien évidemment j’aurais dû prévoir qu’il me dirait ce genre de chose. Après tout c’était Hyoga. Mais qu’il ne compte pas que je lui essuie sa salive, avec ce qu’il était en train d’imaginer, parce que le connaissant… Il devait avoir des idées un peu tordues. « Avec une serviette. » Dis-je pour casser ses fantasmes un peu tordus. En attendant après plusieurs heures à gambader par ci et par-là on s’installait enfin dans un restaurant, tout en tendant les jambes pour les reposer. C’est dingue mais dès qu’il ne s’agit pas du BMX on dirait un vieux, je me fatigue bien trop vite. « Tu dis ça, mais de retour à Tokyo tu auras déjà oublié. » « Laisse-moi me plaindre comme un vieux. » De toute façon, il avait l’habitude. Discutant par la suite de ce qu’on pourrait faire, il semblerait que la balade en dromadaire fasse bonne impression. En attendant cette après-midi ça sera piscine. Le serveur arrivant, je demandais la spécialité locale ainsi qu’un verre de coca. Une fois le serveur parti je regardais Hyoga en souriant en coin. Les vacances ne faisaient que commencer et je savais qu’on allait en profiter un maximum. Le repas arrivant enfin, on prit notre temps pour le manger avant de payer et s’en aller. La chaleur dehors était pire que tout à l’heure. Retournant à l’hôtel, on fila dans notre chambre, avant de se changer pour prendre la direction de la piscine. Serviette autour du cou, on arriva à destination. Quelques personnes s’y trouvaient, mais c’était tout de même assez désert. Posant la serviette sur un transat, sans attendre je plongeais dans l’eau. « On aurait dû aller en Sibérie. » Oui, carrément.

TENUE † « T’es pas drôle. » Soufflais-je à sa réponse, sérieusement il pourrait avoir un peu plus d’imagination qu’une serviette. Enfin de toute façon ce n’est pas comme si ma salive dégoulinait vraiment, heureusement sinon j’aurais l’air con. Manger était surement la meilleure idée sur le moment, il a suffi que Kyota en parle pour que mon estomac se mette à grogner, mais on a trouvé un bon endroit où se placer, le temps que les plats soient servis ont pu mettre au plan quelques trucs à faire, comme la piscine cet après-midi et le dromadaire demain, c’était plutôt cool comme planning, pour la suite on verra le moment venue. « T’es un vieux. » Affirmais-je sans aucune hésitation, mais bon ce n’était pas une grande nouveauté. La suite du repas se passa tranquillement, ce n’était pas du couscous mais c’était bien bon, assez pour que je dévore entièrement mon assiette, il ne restait plus qu’à payer et partir, ce qu’on fit d’ailleurs pour rentrer à l’hôtel. Il faisait une chaleur, j’avais hâte de me jeter à l’eau. Ce changé fut rapide, il n’y avait pas grand-chose à mettre, plutôt tout a retiré haha, partant avec simplement une serviette vers l’extérieur, c’était cool qu’il n’y ait pas masse de monde, j’imagine que les gens profitent de sortir, puis il y a aussi les SPA et la piscine intérieure, donc chacun a ses préférences. Le temps de poser ma serviette je regarde Kyo plongé soufflant à sa remarque. « Et tu te serais plein du froid, mais bon. J’aurais été là pour te réchauffé. » C’était une bonne excuse pour rester collé à lui, alors que quand il fait chaud je doute que m’avoir contre lui soit agréable. Plongeant à mon tour faisant du sous l’eau jusqu’à mon copain, je sais qu’il ne veut pas s’afficher devant les gens donc je profite d’être caché sous la surface pour venir le taquiner en embrassant le bas de son dos, avant de sortir la tête et nager comme si de rien n’était.

TENUE † « T’es pas drôle. » Je souris doucement en haussant les épaules. Que veut-il. Je suis comme ça, briseur de fantasme depuis ma naissance. J’aimais bien le charrier autant que lui le fait sur moi. C’était la base de notre amitié puis de notre relation, on était ainsi, et on ne nous changerait pas. Je crois ? En tout cas le futur nous le dira. « T’es un vieux. » Je plissais les yeux avant de rire doucement. [color#82c8c9]« Je suis né vieux je crois. Faut pas m’en vouloir hein. Et puis, si tu ne m’aimais pas comme ça tu serais déjà parti, n’est-ce pas ? »[/color] Je lui souris avant de profiter pleinement du repas. Une fois rentré à l’hôtel, on se change rapidement pour partir en direction de la piscine de celle-ci. On voulait profiter un maximum. Sans attendre, on se retrouvait en maillot de bains. Je fus le premier dans l’eau. Il n’y avait pas grand monde encore. Faut croire que les gens ont trouvé des astuces pour braver la chaleur intense du pays. « Et tu te serais plein du froid, mais bon. J’aurais été là pour te réchauffé. » « Je suis né pour me plaindre, je crois. » Je râlais constamment, mais il savait que même en râlant je faisais les choses en général. Plongeant, je le perdis de vue avant de le sentir tout près de moi. C’est un bisou qu’il m’a fait ? Je rigole doucement avant de le voir s’éloigner en nageant. Je regardais rapidement autour de nous avant de le rejoindre. Attrapant sa main, je le tirais doucement vers moi avant de l’embrasser. « On est à l’autre bout du monde… On ne va pas se cacher ici quand même. » Dis-je avant d’arranger ses cheveux. « Je t’aime. » Ajoutai-je avant de le prendre dans mes bras.

TENUE † Pas drôle et vieux, j’avais gagné le gros lot avec mon petit ami, mais que voulez-vous je l’aimais comme ça et comme il disait si ce n’était pas le cas je ne serais plus ici ou avec lui depuis le temps. Chacun de nous deux était ce qu’il était et c’est ce qui plaisait à l’autre au final, ça n’allait pas changer de sitôt. À l’hôtel on a rapidement changé de vêtement pour se mettre en tenue de bain et filer vers la piscine, Kyo est le premier dedans, mais je ne suis pas en reste le rejoignant assez rapidement. « Je confirme, t’es un râleur. » Je lui tire la langue avant de disparaitre sous l’eau pour venir déposer un bisou sur une partie où personne ne me verrait, sachant la réticence de mon copain à être vu et à s’exposer je n’ai pas envie de le forcer à s’afficher malgré toute l’envie que j’avais de le serrer dans mes bras et de l’embrasser, je me retenais simplement. Faut croire que Kyota a lu dans mes pensées parce qu’il ne tarde pas à me tirer vers lui pour m’embrasser et ses paroles me font sourire tandis qu’il ajoute une phrase que je ne me lasserais jamais de l’entendre dire, ce n’est pas comme si on le disait tout le temps même si ça venait de plus en plus naturellement, mais c’était agréable et plaisant à écouter et ressentir. Ma main sur sa taille je le tire vers moi contre le bord ramenant l’autre dans sa nuque pour le rapprocher et l’embrasser sans me retenir, il me rendait fou et dans les échanges je devenais un peu plus gourmand à chaque fois, cette avidité que je contrôle sans cesse était difficile à gérer à force de sentir les sentiments grandir sans arrêt. « Tu sais qu’il y a des gens de l’école ? » Même à l’autre bout du monde on pourrait être vu par des jeunes ou des camarades de classe. Je ne disais pas ça pour qu’il soit réticent ou fui, seulement pour qu’il en ait conscience, c’est lui qui avait le plus de mal à se montrer et assumer et je ne voulais pas qu’il regrette ensuite de s’être laissé aller.  Le gardant contre moi avec un sourire je profiter un peu de cette proximité. « Je t’aime aussi mon petit vieux râleur » Je devrais le surnommer ainsi à partir de maintenant. Riant, ça lui va tellement bien.

TENUE † « Je confirme, t’es un râleur. » Je souriais doucement, fier de l’entendre dire ça. De toute façon, je crois bien qu’il l’a remarqué bien avant que l’on ne sorte ensemble. On était comme ça. J’étais ainsi. Nous étions devenus proche dès le début de notre rencontre… Bien trop proche. Au point de devenir, amant… Copain… Petit ami… Tout ça. Sans répondre, je le laissais m’embrasser sous l’eau, avant de le rejoindre, pour l’embrasser pour de vrai. On était à l’étranger, on pouvait se lâcher un peu non ? D’ailleurs, il ne se laissa pas prier pour pousser ça plus loin en me collant contre lui et le rebord de la piscine. C’était du Hyoga tout craché ça. « Tu sais qu’il y a des gens de l’école ? » Je souris longuement en hochant la tête de façon positive. « Oui mais pas là en ce moment. J’ai regardé avant de venir vers toi. » Et puis même sans s’afficher… Etant constamment ensemble… Je savais qu’il y avait des rumeurs sur nous. « Je t’aime aussi mon petit vieux râleur » Passant une main dans ses cheveux, je souris avant de déposer un simple baiser sur ses lèvres. J’aimais bien être ainsi, comme ça avec lui. « Tu sais ce à quoi je suis en train de penser ? » Je me mis à rire tout seul avant de m’accouder sur le rebord derrière moi. « A nos conversation skype au début… Quand on se chauffait pour provoquer l’autre… » Un soupire s’échappa d’entre mes lèvres. « Parfois ça me manque, pas toi ? » Demandai-je en plongeant mon regard dans le sien. « J’ai bien envie d’une petite séance de provocation. » Comment ça je provoquais mon homme ?

TENUE † Je l’ai remarqué en effet, depuis le début je savais déjà comment était Kyota et si j’en doutais je l’ai découvert en le côtoyant et en commençant à tomber amoureux de lui. En réalité je ne sais plus trop quand j’ai commencé à l’aimer, sur internet ? Après ? Au fond je m’en fiche parce qu’aujourd’hui les sentiments sont clairs et peu importe mes défauts ou les siens on vit avec sans s’en cacher étant pleinement accepté l’un de l’autre. Enfin, le fait que je sois proche des filles ou un peu trop populaire je doute que ça plaise à mon petit ami, je l’ai compris à la saint-valentin, mais ça ne change en rien le fait que ce petit vieux grincheux est ma priorité et la personne qui hante mes pensées. J’ai voulu l’embrasser discrètement, mais faut croire que Kyota avait envie de le faire plus franchement ce qui est loin de me déplaire. Je n’ai aucune intention de me faire prier prenant mes aises en profitant de ce baiser, même si je pense à lui rappeler qu’on peut être vu par des personnes de notre école, lui qui déteste s’afficher en public. « C’est bon à savoir, mais je ne compte pas regarder en venant vers toi. » Si Kyota agis ainsi je pourrais faire la même chose a d’autres moments, sauf que je me fiche des gens, regardés si quelqu’un nous observe ne m’intéresse pas, tout comme je ne contrais aucune rumeur sur nous, qui est-ce que ça regarde au fond à part nous ? Suie à un rapide baiser il me questionne sur ses pensées et je le regarde sans répondre l’interrogeant du regard pour qu’il m’en dise plus. « Tu pourrais te bruler les ailes. » Le taquinais-je en affichant un sourire explicite, être provocant c’est loin d’être difficile pour moi, je le fais tout le temps, mais il a raison. Parfois, moi aussi ça me manque, j’ai l’impression que ça remonte à loin. « C’est une bonne idée de revenir aux sources. » Lui tirant la langue, je me souviens de tous les sous-entendus qu’ont échangé, les phrases à double sens, la manière de se chercher parce qu’un écran nous séparé, sauf que la réalité nous a rattrapés plus vite qu’on ne le pensait. « J’espère que tu ne le regretteras pas. » Avec nous ça peut rapidement voler haut après tout et dégénérer.

TENUE † « C’est bon à savoir, mais je ne compte pas regarder en venant vers toi. » Un sourire narquois sur mes lèvres, je lui tapotais doucement la joue d’un air coquin et taquin. « Je sais. Je te connais t’es un vilain garçon. Très vilain même. » Faudrait qu’il soit puni, mais j’ai bien peur que ça ne se retourne contre moi. Ça serait tout de même triste. En tout cas, j’en viens à lui parler de nous, de notre passé, du fait que parfois, je ne pouvais pas nier que les conversations skype me manquaient. Parce qu’on délirait, on se faisait des sous-entendus de dingues… Et puis le côté excitant de la chose… Je ne lui avais jamais dit, je crois ? Mais il m’était déjà arrivé de me toucher en pensant à lui, à l’époque. « Tu pourrais te bruler les ailes. » « Ou autre chose à force de me frotter contre toi. » Je tapotais cette fois, sa fesse sous l’eau en lui lançant un regard équivoque. De la pure provocation, juste pour l’enquiquiner. « C’est une bonne idée de revenir aux sources. » J’hochais la tête. Oui, un jour il faudrait qu’on fasse ça. Je suis prêt à lui faire un strip-tease par Skype d’ailleurs maintenant. Y’a aucun souci de ce point-là. Il pourra bander à sa guise. « J’espère que tu ne le regretteras pas. » Je riais doucement avant de lui attraper le sexe de ma main, avec douceur, bien évidemment. « T’as déjà fait des cochonneries dans un hammam ? » Je bougeais la main, l’air de rien, avant de le lâcher et sortir de l’eau. « Moi, je vais dans un hammam. » C’était quand la dernière fois qu’on avait fait des choses ? Je ne sais même pas. En tout cas, avec le côté vacances, j’ai bien envie de me lâcher. Entrant dans un hammam, vide, je m’installais sur le banc en soupirant. La chaleur était écrasante mon dieu.

TENUE † Vilain ? Je ne pouvais m’empêcher de sourire à cette remarque, je l’étais surement en effet, mais ça ne devait pas lui déplaire sinon il ne resterait pas avec moi. En tout cas l’idée qu’il propose est plus qu’alléchante, je me souviens de nos conversations et de toutes les choses qu’on a pu dire, à l’époque aucun de nous deux n'auraient pu douter de la relation qu’on allé vivre ensemble, mais on l’a bien cherché aussi. Aujourd’hui c’est différent, on est en couple et se provoquer pourrait créer des situations et Kyota pourrait regretter d’avoir joué avec le feu. Après on a l’habitude encore aujourd’hui de se provoquer, ça nous a déjà permis d’avancer, je ne suis pas sage... Ni un Ange, c’est à se demander comment je fais pour résister et encore plus lorsque mon petit ami agit de cette façon. « Ne me tente pas. » Soufflais-je alors qu’il était en train de me chauffer sans aucune pitié. Sa main attrapant mon membre sous l’eau était loin de me laisser de marbre, il n’attendait pas de rejouer notre conversation skype pour me provoquer, il avait déjà réussi à le faire. « Ça ne va pas tarder. » Dis-je en le regardant sortir pour se dirigeait vers le hammam en question. Heureusement il n’y avait personne à l’intérieur sinon ça aurait été difficile de faire des « cochonneries ». La chaleur est étouffante, mais c’était loin de ralentir mes ardeurs, me rapprochant de mon copain installé sur le banc je ne perds pas une seconde à lui attraper le visage entre mes mains et l’embrasser passionnément, de toute façon je lui ai dit que je ne regarderais pas autour de nous, quelqu’un pourrait entrer que je m’en fiche complètement. Les seules personnes qui m’importent c’est lui et moi. Je dévore ses lèvres d’une manière insatiable, laissant glisser mes mains sur sa peau jusqu’à ses cuisses que je soulève doucement pour me caler entre ses jambes et me frotter contre lui.

TENUE †