■ Son nom se prononce Li Bai Faon, mais les gens ont tendances à ruiner la prononciation et se contente d'un "fang" ou "faon". ■ Il parle uniquement Chinois, sinon il se balade avec un appareil traducteur sur lui. ■ Passionné par le Japon, sa culture et les mangas, il a décidé de partir étudier la langue dans le pays. ■ Bei Fang vit dans une famille d'accueil, celle-ci doit l'aider à améliorer son Japonais, ou plutôt à lui apprendre. ■ Le truc qu'il adore manger à longueur de temps, ce sont des glaçons ( et la glace pillée). ■ Il aime aussi les chewing-gum et les sucettes, beaucoup plus que les bonbons en général. ■ Ses parents sont milliardaires, créateur de grandes entreprises de construction dans le monde entier. ■ Chez lui à Shanghai, Bei possède deux chats (maines coons) et trois chiens (giant malamute, mastiff tibétain et léonberg), qu'il a laissé là-bas. ■ C'est un virtuose du piano et il chante depuis qu'il a sept ans. ■ Il ne possède aucun sens de l'orientation et se perd très facilement. ■ Sa boisson favorite est l'eau parfumée, fraise, citron, menthe, etc. ■ Il mange beaucoup de gâteau à la confiture, et n'aime pas ceux au chocolat. ■ En vérité Bei Fang est bilingue, mais préfère se taire sur ses connaissances en anglais. ■ Il a un rire de dauphin et une voix trop aiguë quand il cri ou hausse à peine la voix. ■ Si son Japonais est nul, son langage des signes est parfait ! Bei communique beaucoup avec les mains pour se faire comprendre. ■ C'est un fan de mickey mouse. ■ Il n'a pas de saison favorite, mais si on lui laissait le choix, il profiterait beaucoup plus de l'été et des plages. ■ Si Bei est un bon nageur, c'est grâce à ses parents et son éducation de petit bourge. ■ il s'endort en deux secondes, pas besoin de lui raconter une histoire ou de lui chanter une chanson. ■ malgré sa discrétion, il sourit énormément, peut-être un peu trop. ■ Son seul bijou qu'il ne quitte jamais est un médaillon avec un L en or, représentant le logo de sa famille (et celui des entreprises de ses parents) ■Son père lui a apprit à tenir une arme à feu, au cas où. ■ Ses parents ne l'ont jamais forcés à faire les choses, il est libre de choisir sa vie, même s'ils voudraient qu'il reprenne les entreprises « Li Création » plus tard. ■ Sa mère lui a enseigné l'art du thé, ainsi que la danse traditionnelle chinoise. ■ Un de ses oncles a été son maître aux arts martiaux chinois, il a aussi appris la souplesse et l'endurance. ■ Bei Fang ne donne pas l'impression d'en savoir autant au premier coup d'oeil, mais ce n'est pas un simple gamin, plutôt une sorte de petit prince chinois avec une éducation d'héritier au trône.

Né dans une riche famille chinoise, Bei Fang n'a jamais manqué de rien, ni d'argent, ni d'attention, ni d'amour. Fils unique, il n'avait pas besoin de partager ses parents avec un second enfant, et même s'il avait un frère ou une soeur, Bei serait capable de donner à un autre ce qu'il a reçu depuis sa naissance, avec joie et compassion. Ses parents l'ont toujours considéré comme un ange tombé du ciel, lui offrant monts et merveilles, mais le petit n'avait pas besoin de tout ça pour se sentir bien.

élevé à la maison, ses parents ne voulaient pas mêler leur seul fils à d'autres bambins dont l'éducation est différente, voir vulgaire et inapproprié. C'est ainsi que Bei Fang a passé les premières années de sa vie avec des nounous et des éducateurs privatisés, payé un bras pour rendre le garçon parfait. De la tenue au langage, en passant par la gestuelle et l'expression du visage. Un véritable petit pantin, un robot ordonné et obéissant. L'enfant n'a jamais eu l'âme d'un rebelle, il se contentait de cela comme n'importe qui. Avait-il le choix ? Bien sûr, mais pourquoi choisir quand ça nous convient ? Ses parents faisaient de lui le parfait héritier, celui qui reprendrait les entreprises des Liu. Au fond, Bei n'avait pas de rêve à lui, ni d'ambition, rien qui fasse pousser ses ailes. Il était juste Liu Bei Fang, le fils unique de la riche famille Liu.

Quand il eut l'âge de comprendre et d'analyser différentes situations, Bei se demandait pourquoi il n'était pas dans une école comme tout le monde. Pourquoi il ne pouvait pas jouer avec les autres enfants. Pourquoi devait-il apprendre, étudier, seul dans cette immense pièce avec des gens maniéré. Pourquoi être réduit à une vie de prince quand il pouvait être normal. Si au départ il se contentait d'un rien, de la vie qu'on lui imposait, l'enfant a rapidement compris que ce n'était pas ce qu'il voulait le plus au monde. Jouer, c'est ça qu'il voulait. Apprendre à parler anglais, langue universelle. Apprendre à tirer et viser juste. Apprendre le piano, le chant. Apprendre à tenir en équilibre, à marcher droit, à faire la cuisine. Apprendre les mathématiques, l'histoire de son pays. Non, Bei ne voulait pas éternellement la même chose. Bei voulait vivre pour lui, apprendre des choses qui lui plaisent et que personne peut lui apprendre. Bei voulait rêver, voir du monde, parler avec des étrangers, des inconnus, traîner en ville, regarder les étoiles ou la télé. Bei s'imposa peu à peu à ses parents, réclamant sa propre voie, ses propres choix... Et ils l'acceptèrent malgré leurs ambitions de l'enfant parfait.

C'est à partir du collège que Bei Fang a commencé à étudier dans une école. Les années précédentes, il vivait dans cette grande maison, aux murs semblables à une prison dorée. Son chinois était parfait, de l'écrire à la prononciation. Néanmoins, il voulait plus que ça. Avec les mois et les années, le petit chinois rencontra tellement d'adolescent de son âge que ses intérêts changèrent. La lecture, les cours, l'apprentissage, il voulait mettre ça de côté et voir autre chose de plus palpitant. C'est ainsi qu'il découvrit le Japon et les mangas, les plats typiques du pays, les coutumes, etc. C'était ça qu'il voulait, être totalement différent. Or, il ne parlait pas la langue et ne pouvait partir aussi facilement de chez lui, surtout à quinze ans. Ce sont ses parents qui l'ont aidé à réaliser son souhait, à savoir: Partir pour le Japon.

Une famille d'accueil l'a accueilli à bras ouverts. Ses parents ont achetés une place toute prête dans une école pour riche à la réputation des meilleures établissements du pays tout entier. Le seul hic, c'est toujours le fait qu'il ne cause pas un traître mot du Japonais et doit se servir d'un petit appareil traducteur. Bei se demande s'il aura un jour la chance de communiquer avec un Japonais, sans avoir affaire avec ce bidule à la voix féminine et monotone. Être un Japonais, en soi.