animals + football = new friendship.

Ce message a été posté Mar 12 Sep - 23:42

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

J'avais besoin d'air, ça devait faire des heures voir presque des jours que je restais chez moi après les journées de cours. Je n'étais plus très à l'aise à l'idée de sortir toute seule en ce moment et en plus de cela, j'avais du retard à rattraper concernant les travaux d'école. Je n'étais pas du genre à vouloir sortir tout le temps, passer du temps à la maison me dérangeait pas forcément mais au bout d'un moment, il fallait que je change de routine. Ma mère l'avait bien remarqué entre toutes ses heures interminables de travail et elle m'avait chargé d'aller au supermarché pour acheter deux trois trucs qu'elle avait noté sur une liste. C'était pas l'occupation la plus amusante du monde mais ça me suffisait, n'importe quoi m'aurait suffit pour me changer les idées en ce moment. On était dimanche et j'avais fait une énorme grasse matinée, ce qui m'avait fait beaucoup de bien et m'avait redonné une humeur plus sympathique et plus vivante que la veille. C'était avec le sourire que je me préparais pour les petites courses, je prenais une douche pour me réveiller, je peignais mes longs cheveux avant de choisir des habits assez chauds car le temps commençait à se refroidir de plus en plus, sans parler de la pluie qu'ils avaient annoncé à la météo. Positive, ce n'était pas quelques gouttes d'eau tombant du ciel qui allait gâcher ma journée de courses. Je prenais un petit sac dans lequel je mettais quelques affaires en plus de mon porte monnaie, de mon téléphone et sans oublier le plus important, la fameuse liste de courses.

Je m'étais mise en route, tranquillement, à mon aise, je profitais de l'air et du ciel quelques peu nuageux mais calme pour le moment. La petite supérette n'était pas bien loin de chez moi, à quelques rues je dirais, d'où le fait que je pouvais m'y rendre à pieds car loin de moi l'envie de prendre le métro ou le bus. Arrivée dans l'endroit, je prenais un panier pour y déposer les aliments notés sur la liste et ensuite passer à la caisse. Il n'y avait pas beaucoup de monde donc ce passage était rapide. En comptant le retour, j'aurais profité d'une bonne demie heure d'air pur mais je voulais encore me balader, il n'y avait rien qui pressait. Je passais le sac en plastique de courses sur mon avant-bras pour avoir les mains libres et pour sortir mon téléphone ainsi que mes écouteurs afin de me balader en musique. C'était le meilleur ça, mettre la musique que tu préférais et t'imaginer des tas de scénarios tout en marchant, mon esprit créatif était vraiment trop créatif dès fois. Soudain, mon attention se portait sur une petite boule de poils assez mal en point qui marchait à petit pas. C'était un chaton. Je dirais de visuel qu'il était âgé d'à peine trois ou quatre mois. Alors que les gens passaient à côté en le regardant ou pas du tout, moi je ne pouvais pas le laisser comme ça, il n'allait pas survivre dans cette situation et dans son état. Je me rapprochais tout doucement de l'animal, j'avais deux trois astuces avec mon parcours médical et ma future envie de devenir vétérinaire. Il avait l'air surtout affamé, un peu malade et il avait une petite égratignure sur l'une de ses pattes, rien de bien grave, heureusement. Maintenant, trouver un vétérinaire, une clinique ou un refuge. Connaissant les alentours, je savais qu'il n'y en avait pas à proximité. Je déverrouillais mon téléphone afin de chercher l'adresse la plus proche d'ici. Je devais me rendre à Minato, selon ma géographie magnifique, c'était à une demie heure en métro mais prendre le métro avec un chaton dans les bras.. Bon, on va prendre le bus et ensuite marcher, ça me semble le plus facile autant pour moi que pour le loulou.

Arrivée à destination grâce à mon petit gps main libre, je ne savais même pas si la clinique était ouverte. Bien réfléchi Kurumi, très bien réfléchi... Je toquais et n'entendant pas de réponse directement, je décidais d'entrer en voyant que la porte était entre-ouverte. Le petit chaton s'était endormi durant le trajet, il en avait besoin ce bout de chou. "Excusez moi d'être entrée comme ça sans permission mais j'ai trouvé un petit chaton dans la rue qui aurait besoin de soins.." à la fin de ma phrase, j'entendais des pas venir en ma direction.

Ce message a été posté Mer 20 Sep - 15:16

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

Pour un dimanche sans école et sans boulot, je n'ai rien trouvé de mieux que me lever tôt. J'ignore encore pourquoi mon réveil automatique a sonné à une heure pareille, ou alors c'est une habitude quotidienne qui persiste même quand ce n'est pas nécessaire. En tout cas, j'étais debout en même temps que le soleil et prêt pour cette nouvelle journée quand celui-ci chauffait à peine l'herbe verte du jardin de mes parents. Parce que oui, j'ai voulu dormir chez eux la veille, pour ne pas faire le trajet le lendemain. Je vis dans un appartement assez petit pour loger une seule personne à la fois, et celui-ci n'est pas dans le même quartier que le refuge de mes parents. ça m'épargne du trajet et de la fatigue inutile. Avec ma maladie, j'ai l'impression d'être essoufflé plus facilement ou de devoir prendre plus de pause qu'à l'accoutume. C'est une sensation détestable pour un professeur de sport, pour quelqu'un qui aime bouger et se dépenser. Malheureusement, faut que je sois réaliste. Ma condition n'ira pas à s'arrangeant, même si ça peut prendre des années. Les médecins ne sont pas toujours optimistes sur cette maladie, il n'y a aucun remède à ce virus mais avec les progrés de la science, ils peuvent la rendre moins compliqués. Que ce soit vrai ou pas, je crois que je n'ai plus trop le choix désormais. C'est quitte ou double, je ne peux que vivre avec et attendre le dénouement.

Durant toute la matinée, j'ai aidé mon père à nettoyer le jardin, à ramasser les bêtises des chiens ou à vider les litières des chats, changer les cages des rongeurs et des oiseaux. Y a toute sorte de bestiole ici, la plus tard vivent à l'extérieur puisque le terrain est fermé. Certains, comme les rongeurs, vivent dans une pièce spéciale où ils peuvent gambader sans risque. Quant aux oiseaux, ils ont leur volière dehors. Les chiens vivent dans une sorte de chenil, avec des niches confortables et un espace suffisamment large, mais ils restent enfermés que la nuit. Le reste de la journée, ils courent librement dans le jardin, celui-ci étant séparé en deux. Un côté pour les bêtes, un autre pour les visiteurs. Sinon c'est l'anarchie. Le portail est ouvert à tous, c'est rare que nous fermons à clé et empêchons les gens d'entrer. Les seules portes closes, ce sont celle de la maison et comme le chenil, uniquement la nuit. ça arrive que des personnes débarquent à n'importe quelle heure pour une urgence, et c'est rare que nous refusons de les aider. Jusqu'à présent, mes parents ne l'ont jamais fait. Le terrain et la maison propre, j'ai ensuite prêté main forte pour les courses. Acheter des croquettes, des graines, etc. ça demande plus d'une paire de bras. Heureusement, il y a la voiture pour nous aider à tout transporter. La réserve remplie, ils nous restent qu'à s'installer dans le salon et siroter un thé en bavardant. Après le repas, mes parents m'ont laissé seul au refuge, profitant que je sois là pour sortir un peu ensemble. ça me fait plaisir, puis j'ai assez abusé d'eux pour ce matin.

Le refuge se compose de notre maison, une bâtisse traditionnelle à la japonaise. Mes parents vivent ici, ils ont leur cuisine, leur salon, salle à manger, salle de bain, toilette, etc. Mais il y a aussi des pièces pour les visiteurs, ceux qu'on ne connait pas. Un salon pour les accueillir, une pièce pour s'occuper des nouveaux arrivants et même des toilettes. L'endroit est grand, trop grand pour une seule personne. Du coup, quand mes parents ne sont pas là, je reste assez proche de la partie « invité ». Heureusement, sinon je n'aurai pas entendu quelqu'un entrer. Au son de cette petite voix, je me suis précipité vers l'entrée, ne pensant à la gêne et à l'embarras qu'une fois devant la jeune fille. « Bon-bonjour ! » M'exclamais-je, en essayant de contrôler ma timidité. Mes yeux se posent sur la boule de poil , voyant son état. « Suivez-moi. » Je lui indique la pièce réservée aux soins, même si nous ne sommes pas des vétérinaires, ça n'empêche que mes parents ont des connaissances dans ce domaine. Quant à moi, je ne suis pas idiot et j'ai tellement vu faire les adultes.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Jeu 28 Sep - 0:20

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Moi qui avait prévu d'être de retour à la maison en moins d'une demie-heure, je savais que j'allait rentrer bien plus tard. Ma simple petite journée de courses pour ma maman s'était transformée en sauvetage de petit chaton blessé. C'était certainement le destin qu'il croise ma route parce que sinon, le pauvre, il allait finir par mourir de faim et à cause de sa blessure. Oui, parce que, ce n'était pas les passants qui allaient bouger leurs fesses pour simplement les amener dans un endroit adapté. Ils préféraient ne pas s'en soucier et passer à coté de ce genre d'animaux, ces gens, j'avais vraiment envie de leur donner des baffes quelques soient leurs raisons pour ne pas intervenir. Rares étaient les personnes qui s'en souciaient un minimum. Je pense que je comprendrais jamais ces personnes. Je devais certainement être trop sensible parce que tout mon corps se sentait incapable de laisser une petite bête blessée, seule et affamée, non je ne pouvais vraiment pas.

Je ne connaissais pas le fameux refuge dans lequel je m'aventurais mais bon, je me disais que des gens qui aiment les animaux sont certainement des gens biens. Drôle de logique, je l'accorde mais ma façon de pensée n'a jamais été très logique de toute manière. J'observais la petite boule de poils dans mes bras qui étaient encore endormie avant de poser mon regard sur la personne qui entrait dans la pièce. Inconsciemment, je détaillais des yeux le jeune homme. Il me semblait tellement familier mais je n'arrivais à me rappeler d'où je l'avais vu ni même si je connaissais réellement cette personne. Il avait d'ailleurs l'air assez jeune pour tenir un aussi grand refuge, est ce qu'il était employé ici ? Quelle question idiote, bien sûr qu'il était employé, sinon qu'est ce qu'il ferait ici ? Je le suivais jusqu'à une sorte de pièce réservée aux soins. Je déposais avec toute la délicatesse du monde le petit chaton sur la table de soins et je reculais pour laisser la place au jeune homme. " Vous êtes seul ? Désolée de m'être imposée comme ça, vous étiez le refuge le plus proche et je ne sais même pas si vous étiez ouvert aujourd'hui mais j'étais tellement paniquée pour ce petit chaton que je n'ai pas réfléchi.." disais-je avec une petite voix un peu paniquée. J'avais eu de la chance de tomber sur ce refuge car un autre aurait très bien pu m'envoyer bouler. Ces gens là, je ne sais pas ce qu'ils font de leur conscience mais je voyais ça comme si un pompier refusait d'éteindre un feu à proximité parce qu'il ne travaillait pas le jour même. " Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas.. J'ai quelques petites notions de médecine.. " Des notions de médecines humaines mais je connaissais quand même les gestes de base pour les animaux vu qu'un de mes rêves étaient de devenir vétérinaire. J'observais le jeune homme s'occuper de la petite boule de poils en espérant sincèrement qu'elle n'ait rien de grave à cause de cette petite blessure. Les animaux aussi faibles pouvaient vite attraper des maladies, surtout en aussi bas-âge. " Elle n'a rien grave.. ? Vous savez si elle est abandonnée ou si elle a un maître.. ? " soyons clair que si elle avait un maître ou une maîtresse, je ne laisserais pas passer ça auprès de celui-ci en lui faisant bien comprendre qu'il doit faire plus attention à ses animaux. On adopte pas un animal simplement par pur plaisir, c'est une vraie responsabilité qu'il faut gérer toute sa vie.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 29 Sep - 18:13

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Mes parents sont à l'origine de ce refuge, c'est eux qui ont voulu agrandir cet endroit et permettre aux animaux abandonnés ou errants d'avoir un toit, un repas chaque jour et de la tendresse à ne plus savoir quoi en faire. J'étais déjà « grand » quand ils ont commencés leur projet de retraite, du coup je n'ai eu aucun mal à les aider. J'adore les animaux, peut-être est-ce dû à ma sensibilité et ma peur des autres, mais je trouve un réconfort particulier chez les bêtes. Si tu les aimes, ils t'aiment en retour. Ils n'ont pas de mauvais fond, ils savent juste rendre ce qu'on leur donne et c'est ça qui me plait chez eux. Le refuge est ma maison principale, j'ai d'abord vécu et grandi ici avant de le voir évoluer et prendre une nouvelle forme. C'est normal que je sois souvent fourré dans cette maison, longeant les couloirs externes ou internes, parcourant le jardin de long en large ou traversant les pièces une à une. Les visites sont toujours la bienvenue, malgré ma timidité et mon inconfort avec les gens. Ce n'est pas faute de vouloir être autrement, puis je m'en sors plutôt bien quand il s'agit d'animaux -comme avec le sport-.

Je ne m'attendais pas à voir quelqu'un débarquer dans le refuge, avec un petit chaton dans les bras. Le pauvre semble mal en point, je ne peux pas le laisser dans cet état. Guidant la jeune fille dans la salle des soins, je la laisse déposer la boule de poil sur la table avant de m'en approcher pour l'examiner. « O-oui, mes parents n-ne sont pas encore là. » Expliquais-je, sentant déjà ma voix trembler ou rater des syllabes. « Vous avez bien fait. » De l'amener ici, même si je ne suis pas vétérinaire. Les blessures du chaton ne paraissent pas grave, ça ne demande pas l'intervention d'un professionnel. Des notions de médecine ? Je relève mes yeux vers la jeune fille pour l'examiner rapidement d'un coup d'oeil. « V-vraiment ? » Quel âge a-t-elle ? à vue d'oeil, je la trouve jeune, trop jeune pour être médecin. Mais bon, je suis très mal placé pour parler. Avec mon visage rond et ma petite taille, les gens me prennent facilement pour un étudiant, alors que je suis professeur. Cette fille peut très bien avoir mon âge, comme être plus jeune. Bref, ce n'est pas trop le sujet. Reportant mon attention sur le chaton, je m'occupe d'abord de sa patte égratignée. « Je ne sais pas ? Faudrait po-poster des avis de recherche. » Pour savoir si il appartient à quelqu'un ou pas du tout. Personne n'a réclamé de chaton dans notre refuge, donc si cette petite merveille est perdu... Il va falloir ouvrir l'oeil. « Elle est surtout dé... Déshydraté. » C'est le plus important chez l'animal comme chez l'homme, de bien boire. Terminant de nettoyer sa petite plaie à la patte, je vais chercher une gamelle d'eau et la dépose proche d'elle. La pauvre n'a pas la force de boire. Combien de temps est-elle resté dehors ? « Tu pourrais lui donner à boire ? » Demandais-je à la demoiselle en prenant une pipette vide. Ce serait plus simple et efficace comme ça.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Jeu 5 Oct - 21:10

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Ses parents ? J'en déduisais que le refuge appartenait à une famille et que le jeune homme qui se trouvait en face de moi était un étudiant ? Peut être un étudiant en médecine pour devenir vétérinaire ? Et pour être encore plus fou dans les théories, un étudiant de l'université dans laquelle je suis ? Il y a tellement d'élèves dans chaque sections qu'il était difficile de déjà retenir tous les élèves de la section dans laquelle on se trouvait, surtout qu'il y avait plusieurs années. Ce n'était pas vraiment le moment d'être autant curieuse, soigner le petit chaton blessé était ma première préoccupation. Je sentais aussi à travers ses paroles que sa voix tremblait et à travers quelques regards discrets sur sa personne, j'essayais de savoir si c'était à cause du stresse ou d'une toute autre émotion. Je ne sais pas trop et je ne voulais pas m'attarder sur la question, ça m'arrivait aussi de mâcher mes mots lorsque j'étais stressée donc je ne pouvais que compatir et tenter de le mettre à l'aise en ma compagnie.

" Oui c'est une excellente idée, je veux bien me porter volontaire pour le faire ! Ou au moins vous aider à le faire ! " Je n'avais pas forcément le temps pour faire ce genre de choses mais ça méritait bien une exception, de mon point de vue en tout cas. Chacun ses priorités. Puis, je voulais être certaine que cette petite boule de poils ne finirait pas dans un refuge alors qu'une personne la recherchait peut être ? Enfin, de mon côté, j'aurais apprécié qu'on fasse tout pour me retrouver si j'avais perdu mon animal. Les animaux ont toujours été plus que de simples quadrupèdes qui aboient pour tout et n'importe quoi à mes yeux. Je les ai toujours considéré comme des êtres vivants, comme égaux à moi, comme des petits bébés dont il faut prendre soin et aimer véritablement. Le meilleur dans tout ça, c'est qu'ils te rendent tout l'amour que tu leurs donnes.

J'hochais la tête en écoutant attentivement le petit diagnostique que faisait le jeune homme. " Vraiment ? Je peux.. ? " J'avais des étoiles dans les yeux en entendant que je pouvais donner à boire au petit chaton. Je prenais l'objet qu'il me tendait et j'aspirais l'eau de la gamelle avec celle-ci. Je me mettais ensuite au niveau de la petite puce qui était allongée sur la table de soins. Je passais délicatement une de mes mains sous son ventre pour l'aider à se redresser afin de pouvoir lever légèrement sa tête et commencer à lui faire boire l'eau de la pipette. Pendant ma mission "hydrater le petit chaton", j'observais le garçon afin de voir si je ne faisais pas de bêtises. " C'est bon comme ça.. ? Je ne fais pas de bêtises ? " Même si la boule de poils se mettait à boire avec beaucoup de passion, je n'étais quand même pas sûre de ce que je faisais. Je ne voulais pas la blesser encore plus qu'elle ne l'était déjà.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 6 Oct - 20:52

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Les gens qui me connaissent sont déjà au courant pour mon tempérament timide et sur la réserve, mon bégaiement et ma difficulté de prononciation. Le truc étrange, c'est que ça n'arrive ni avec mes parents, ni avec mon meilleur ami. Au contraire, je suis quelqu'un d'autre avec eux, un garçon ouvert, intrépide et dynamique. Tout l'inverse de l'image que je renvoie à la jeune fille présente dans le refuge. L'état du chaton n'est pas alarmante, mais mieux vaut ne pas laisser traîner pour autant. Il semble en mauvais point, sûrement à cause du manque d'eau et de nourriture. Pauvre petite boule de poil. Ici, il aura de quoi faire. Je propose à la demoiselle de poster des avis de recherche pour savoir s'il appartient bien à quelqu'un. Peut-être un animal perdu ? C'est difficile de retrouver un chaton si petit dans une ville si grande. à moins qu'il soit abandonné ou sans famille. ça arrive que des chats errants mettent bas, surtout dans les ruelles peu fréquentées et à l'abri du danger pour nos amis les bêtes. « C'est gentil, vraiment. » Son aide me sera d'un grand secours, si on se partage la tâche en deux, ça prendra beaucoup moins de temps.

C'est une chance que cette fille l'ait trouvé, qui sait où il serait à l'heure actuelle. Le bébé n'est pas remis sur patte, mais avec du temps, de la patience et des bons soins, il ira beaucoup mieux d'ici demain. J'en profite pour donner une petite mission à la demoiselle, lui demandant d'hydrater le chaton avec une pipette d'eau. « Bien sûr. » Moins j'emploi de mot, mieux j'arrive à communiquer. Puis avec un sourire, ça passe encore mieux. L'animal n'a pas tellement la force de rechigner ou de refuser l'aide de sa sauveuse, buvant tant bien que mal. Je la regarde faire, m'assurant que tout se passe bien. « C'est t-très bien, ne t'inquiète pas. » L'encourageais-je avec une nouvelle esquisse. Tant qu'elle va au rythme de l'animal, tout va bien. Je devrais avoir un peu de pâté dans la réserve, ça devrait satisfaire son appétit. Faisant signe à ma patiente que je reviens, je vais chercher une boîte de nourriture pour chaton et reviens avec une assiette en plastique.

« Faudrait qu'il mange un peu. » Une fois qu'il n'aura plus soif, mais s'il a vraiment faim, il pensera plus à la nourriture qu'à la pipette. Déposant l'assiette vide sur la table, je verse un peu de pâté dessus à l'aide d'une cuillère à café. « Au fait... Je me nom-nomme Reon. Tu peux me tutoyer. » Je n'ai pas l'impression d'être plus vieux qu'elle pour user d'autant de politesse, puis je préfère largement parler d'égal à égal avec les gens. Sauf quand ils sont plus vieux que moi, là c'est différent. Et aussi, c'est mieux d'avoir un prénom à mettre sur son visage et si jamais je dois l'appeler.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Dim 15 Oct - 20:49

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Je prenais beaucoup de soin et énormément de joie à nourrir la petite bestiole. Devenir vétérinaire à toujours été l'un de mes plus grands rêves, secourir des animaux blessés, leurs trouver un foyer, partager des choses avec les maîtres, prendre soin de ces petites bêtes adorables. Malheureusement, ma faiblesse est beaucoup plus forte que cette envie de devenir vétérinaire. Je savais que je ne serais pas capable de supporter la vue d'un animal gravement blesser, d'annoncer la mort de celui-ci à un maître attaché à sa boule de poils et toutes ces petites choses qui demandaient beaucoup trop de force mentale. Une force que je n'avais pas de base et qui s'était affaiblie encore plus suite à l'accident de ma grande soeur. La vue du sang m'était insupportable. Une petite égratignure passait mais quand ça devenait plus, je ne pouvais pas. Soit je m'évanouissais, soit j'en tremblais de tout mon être en repassant en boucle toutes les images atroces de ce moment traumatisant. Il n'empêche quand même que je ne pouvais pas laisser un petit animal seul et sans défense. Avec mon apprentissage et les quelques conseils et encouragements que me donnaient le jeune homme, j'hydratais la petite bête. Elle avait l'air d'apprécier le breuvage et de récupérer déjà un peu plus de forme qu'au moment où je l'ai trouvé.

" Oui, elle doit sûrement avoir faim aussi.. " à peine la cuillère de pâté posée dans la gamelle, le petit chaton quittait mon emprise facilement pour s'y diriger en titubant un peu. Une fois arrivée à la gamelle, il se régalait et mangeait presque trop rapidement tellement il devait avoir faim le petit bout de chou. " Le pauvre, ça doit faire des jours qu'il n'a pas mangé.. " surtout qu'à son âge, manger à sa faim chaque jours est très important pour sa croissance et surtout pour sa survie. Au moins, j'étais sûre et certaine que maintenant, il ne mourra ni de faim, ni de froid, ni de soif et il ne manquera pas d'amour, ça me soulageait. " Enchantée, je m'appelle Kurumi. Et d'accord, je pense que nous avons le même âge de toute manière ! " disais-je en souriant. " Tu étudies dans quelle école ? " disais-je tout en posant mon regard tantôt sur le jeune homme dont le nom ne m'était plus inconnu maintenant, tantôt sur la petite boule de poils qui dégustait son repas. " Ah oui ! Si il y a des papiers à remplir pour que le chaton soit à ma charge, je veux bien être son gardien ! " je savais qu'à l'hôpital on pouvait se porter gardien d'un patient mais au niveau des animaux, j'avoue que je n'avais aucunes idées donc autant lui poser la question pendant que j'y pense.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Mer 18 Oct - 21:00

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J'aurai pu me passionner pour les animaux, suivre des études de vétérinaire et reprendre le refuge de mes parents plus tard, mais mes choix ne se sont pas portés sur ce domaine-là. Vraisemblablement, le sport m'a beaucoup plus conquis. Et désormais, il est trop tard pour reprendre des études et m'orienter dans une carrière qui demande des années d'apprentissage. Je serais toujours là pour aider mes parents à s'occuper des animaux qu'ils hébergent, leur trouver des familles et faire en sorte que tout s'arrange à la fin, mais j'ignore si je pourrais récupérer l'ancienne ou garder cet endroit quand ils ne seront plus là. Puis, je n'ai pas la certitude de rester après eux ou à l'inverse, de partir avant. Ma vie est bancale depuis que je sais pour ma maladie, impossible de prévoir un futur digne de ce nom, ni de faire des projets dans le temps. Malheureusement, je ne peux que vivre à l'heure d'aujourd'hui, à l'heure où je discute avec cette jeune fille s'occupant de nourrir le bébé chat. Elle aurait sûrement les capacités pour être assistante vétérinaire ou médecin pour animaux, mais j'ignore si elle est étudiante et ce qu'elle bosse en cours. En tout cas, je vois qu'elle aime cette petite boule de poil. Dans l'immédiat, ce n'est pas de savoir où elle ira qui m'importe le plus, mais d'être sûr que sa santé s'améliore et qu'elle tienne le coup jusqu'à la présenter à des personnes.

Une fois sa pipette vide, le chaton voudra sûrement essayer de manger. Les croquettes, malgré leur bienfait, ne sont pas très pratique pour lui. Je propose donc de la pâté pour chaton, laissant la jeune fille s'en charger. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si vorace, bectant l'assiette à une vitesse incroyable. Le pauvre, il devait mourir de faim dans la rue. Elle pense comme moi et je hoche doucement ma tête pour confirmer. Il a sûrement été séparé de sa mère, livré à lui-même, laissé pour compte sur ce bout de trottoir. Une chance que la jeune étudiante passait par-là pour le recueillir, sinon je n'ose imaginer son sort. Finalement, je prends mon courage à deux mains pour me présenter. Kurumi, c'est joli comme prénom. Moi aussi, j'aurai pensé la même chose, mais je doute que nous soyons si proche niveau âge. « Je ne suis pas étudiant. » Fis-je, rougissant par réflexe. La plus part des gens me considèrent comme un étudiant, dû à ma petite taille ou à mon allure. Je ne ressemble certainement pas à un professeur, comme je le devrais en réalité. Des papiers ? « Oui, bien sûr. » Je n'avais pas pensé à ça. Généralement, les personnes qui déposent des animaux ici ne s'en préoccupent pas plus. Ils reviennent parfois les voir, mais ne se portent que très rarement garant. « Vi-viens, on peut aller s'asseoir au salon. » Ce sera mieux qu'ici. Le chaton a fini sa pâté, rond comme un ballon. Attrapant l'animal entre mes mains, je le tend à Kurumi pour qu'elle le garde avec elle, qu'il ne soit pas seul. Puis je lui fais signe de me suivre, changeant de pièce. C'est grand dans cette résidence, la plus part des pièces sont reliés par un couloir externe qui longe la bâtisse et mène aussi au jardin. Le salon est relié à la cuisine, avec ces canapés en tissu et sa table basse. « Tu veux du thé ? »

NINTENDOREO

Ce message a été posté Mer 25 Oct - 20:15

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J'étais rassurée de voir que l'état de cette petite boule de poils s'améliorait petit à petit. Malgré ce qu'il a pu vivre tout seul, abandonné dans la rue, il avait quand même encore la force de boire ainsi que de manger. Je me doutais que son état n'était pas encore stable et qu'il pouvait y avoir un imprévu à n'importe quel moment mais il montrait beaucoup de volonté à survivre. Il aurait très bien pu refuser de boire ou de manger et simplement se laisser emporter jusqu'aux étoiles mais ce petit chaton en avait visiblement décidé autrement. C'était un futur combattant et j'étais prête à l'aider et à lui donner plein d'amour. J'étais déjà énormément attachée à cette petite boule de poils. En même temps, il ne m'en fallait vraiment pas beaucoup pour m'attacher aux animaux, juste une caresse ça suffisait largement. Mes yeux s'écarquillaient légèrement du à la surprise sur mon visage à l'entente des paroles de Reon. Il n'était pas étudiant ? Je rougissais légèrement de gêne, je lui avais parlé naturellement en pensant qu'il avait mon âge, qu'on parlait d'adolescent à adolescent. J'espérais qu'il ne m'en veuille pas pour ce manque de respect. " Je suis désolée... Tu.. Vous.. avez l'air très jeune.. " J'étais perdue, je ne savais plus si j'avais le droit de le tutoyer ou pas, j'espérais aussi qu'il ne prenne pas mes paroles comme des moqueries ou comme je ne sais quoi de négatif, ce qui n'était vraiment pas mon intention. Peut être qu'il entend déjà ça tous les jours... J'aurais mieux fait de me taire et de réfléchir pour une fois.

J'hochais la tête pour approuver sa proposition à se rendre dans le salon, on y sera certainement plus à l'aise pour discuter et en vérité, je n'osais même plus le regarder dans les yeux après ma gaffe, je me sentais bien trop coupable sur le coup. Le chaton avait l'estomac bien rempli et il n'allait certainement pas tarder à dormir. Je prenais délicatement le chaton dans mes bras lorsque qu'il me le confiait. Je le prenais de sorte à ce qu'il soit à l'aise. Je trouvais ça amusant le fait qu'il soit aussi léger qu'une plume. Il était tellement faible et fragile. Arrivés dans le salon, je déposais mon regard un peu partout afin d'observer la pièce. Est-ce qu'il vivait ici ? C'était joli en tout cas, agréable et bien entretenu. Ca en disait long sur l'hygiène que les propriétaires avaient et c'était rassurant. J'étais tombée sur le bon endroit. " Je veux bien oui, s'il vous plait ! " Une proposition de boisson parfaite, avec ce temps qui devient de plus en plus froid et le stresse que j'ai accumulé à propos du chaton, ça me ferait le plus grand bien. " Vous êtes vétérinaire ? " Curieuse que je suis, j'avais réfléchi à plusieurs fois avant de me dire tout logiquement qu'il était vétérinaire si il n'était pas étudiant puisqu'il travaillait ici. Je m'étais assise sur l'un des canapés de la pièce et j'avais déposé très délicatement le chaton sur mes genoux. Je le caressais, attendant qu'il rejoigne le pays des rêves. Il allait pouvoir dormir en toute sécurité et paisiblement cette nuit.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Dim 29 Oct - 20:43

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

L'amour que portait la jeune fille à cette boule de poil me redonnait le sourire, il n'y a sûrement pas plus beau à voir dans ce monde qu'un acte de tendresse envers un petit animal sans défense. Les gens ne font pas toujours attention à ce genre de détail, il s'en fiche de la bestiole comme si c'était une sorte de bibelot à mettre dans une cage, déjà enfermé dans un appartement trop petit pour eux. J'en ai vu des pauvres chiens retirés de leur peine, à dormir dans leurs excréments ou à boire très peu d'eau de la journée, voir sauter plusieurs repas parce que leurs maîtres n'étaient toujours pas rentrer. C'est ça que je n'aime pas chez certaines personnes, leur manque d'humanité. Avec kurumi, je suis sûr que ce chaton se portera très bien, même si c'est pour un temps seulement. Elle m'interroge sur mon école et je retiens un petit rire, répondant de manière gênée. Je ne suis pas étudiant, cela fait déjà deux ans que j'ai arrêté les études pour devenir professeur. Enseignant de mes anciens camarades, parfois. « Merci, c'est gentil. » Souriais-je simplement, sans le prendre mal. J'ai entendu pire comme réflexion sur ma taille ou mon âge. à première vue, ils sont rares les personnes qui savent pour mon âge, ma profession, tout ça. Ils me jugent facilement d'étudiant, des fois de collégien... à la limite je préfère qu'on me demande de quel lycée ou université je viens, plutôt que de quel collège. Là, c'est vraiment vexant.

Invitant l'étudiante à prendre un thé dans le salon, je m'assure que le chaton aille bien pour le soulever et le confier à sa « marraine », souriant de bon coeur. J'ai toujours du mal avec les gens, surtout pour battre et vaincre ma timidité, mais Kurumi me gêne de moins en moins, à croire que je m'habitue plus vite que par le passé. Sûrement grâce à Sang Tae et nos efforts en commun. Guidant mes deux invités dans la maison de mes parents, je lui indique la pièce où s'installer avec la boule de poil. Je ne vis pas ici, plus depuis quelques temps déjà, mais j'ai vécu de longues années dans cette maison traditionnelle avant de prendre mon propre chemin, mon propre envole. évidement, je squatte souvent ici, plusieurs fois par semaine quand j'ai du temps libre dans mon planning. Aujourd'hui tombait bien, faut croire. Proposant du thé à Kurumi, je souris à sa réponse et m'en vais faire chauffer de l'eau dans la pièce à côté servant de cuisine. Le temps que ça boue, je reviens dans le salon récupérer le service à thé. « Non plus. » Un léger rire m'échappe, prenant le plateau à deux mains. Je le dépose sur la table basse, composé d'une théière, deux tasses et une bonbonne de sucre. « En vérité... Je suis professeur. » Répondis-je finalement, pour éviter qu'elle ne se creuse trop la cervelle à trouver mon métier. Je me redresse au son de l'eau qui crépite, prenant la théière avec moi pour la remplir et la ramener, avec le thé qui infuse à l'intérieur. « Tu-tutoie-moi, vraiment. » Professeur ou pas, ça ne me dérange pas d'avoir une conversation normale entre deux personnes civilisées. « Je n'ai que vingt quatre ans. » Si jamais elle se questionne au là-dessus. Pour une fois que je donne autant d'information sur moi sans me transformer en flaque, c'est une première.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 17 Nov - 0:32

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PARTIE DU RP PERDUE À CAUSE D'UN FAIL ET PARCE QUE JE SUIS UN BOULET.. animals + football = new friendship. 591871796

NINTENDOREO

Ce message a été posté Mer 22 Nov - 19:55

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

ça ne doit pas être facile pour les gens qui me rencontrent de savoir mon âge ou ma profession. La partie boulot, je peux comprendre que ce ne soit jamais évident, mais pour l'âge ça ne devrait pas poser autant de problème. Or, je suis petit de taille, ça fausse le calcule. Kurumi a d'abord cru que j'étais un étudiant, puis un vétérinaire, mais ce n'est aucune de ces hypothèses-là. Malgré ma timidité, je suis assez content que quelqu'un s'intéresse à moi, sans vouloir se moquer ou me juger. Elle m'interroge simplement, il n'y a aucun mal à ça. Ramenant la théière sur la table basse du salon, je laisse le mélange se faire tandis que j'observe le chaton dormir sur les genoux de mon invitée. Il semble heureux et apaisé à présent, la meilleure chose que je puisse souhaiter à cette boule de poil. Je n'ai pas besoin de l'entendre de vive-voix me douter qu'elle s'interroge sûrement sur mon âge ou la matière que j'étudie, ainsi que l'école où je travaille. à dire vrai, j'ai plutôt l'impression de très bien la cerner, même en quelques minutes de rencontre. Sa curiosité ne me dérange pas, je crois que grâce à l'aide de Sang Tae, je m'en sors de mieux en mieux avec les autres. Ici, je ne suis pas professeur et mon âge ne devrait pas l'inciter à me vouvoyer. ça me donne la sensation d'être trop vieux et je préfère de loin paraître plus proche d'elle que des autres adultes. « à Royal, c'est une école privée. » Pour ceux qui ont les moyens, financier ou intellectuel. à l'époque, j'avais rejoins cette école grâce à ma bourse, désormais je n'ai plus besoin de débourser un centime pour y mettre les pieds. C'est eux qui me donnent de l'argent pour venir, pour apprendre à ces jeunes prodiges à jouer au foot principalement. « Le sport. Le foot, plus pré-précisément. » C'est loin de l'image du professeur en médecine animale, en vérité ça n'a rien à voir avec ce refuge. à la base, je ne viens pas ici parce que j'aime ça, mais pour aider mes parents. Puis avec les années et l'amour que portent mes parents aux animaux, j'ai ressenti ce même besoin d'âme charitable. « Et toi ... Tu es étudiante ? » Je n'ai pas encore eu le courage ou l'audace de l'interroger, mais je me sens plus à l'aise maintenant. Prenant la théière, je verse un peu du liquide clair dans les tasses, laissant la bonne odeur de menthe envahir la pièce. Thé vert à la menthe, celui que je préfère. D'un mouvement délicat, je pousse l'une des tasses vers la jeune fille, l'invitant à boire.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Mar 26 Déc - 19:00

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

Parmi toutes les questions que je voulais lui poser, j'avais une certaine inquiétude. Est-ce qu'il ne se faisait pas marcher dessus à cause de sa timidité par des élèves qui ont perdu leur cerveau et qui ne connaissent pas le mot respect ? Les personnes timides sont des proies faciles à l'intimidation, je sais de quoi je parle et être un professeur ne change parfois rien face à la connerie humaine.. Du coup, j'espérais sincèrement qu'il enseigne dans une école respectueuse. Pas comme la mienne. Royal ? École privée ? Quoi ? J'arrivais pas à y croire." Eeeeeeeeh ? " À l'entende du nom de mon université, je n'ai pas pu contenir ma surprise et ma réaction était tellement bruyante que j'en ai fait sortir la petite boule de poils qui dormait à côté de moi de son sommeil. Heureusement, il n'avait pas été effrayé et refermait les yeux aussi vite qu'il les avait ouverts. Je ne m'y attendais tellement pas et surtout, je me sentais tellement honteuse de ne pas reconnaître un professeur de notre école. Je ne savais plus où me mettre, ni quoi faire.. Je sais que ne pas avoir été à l'école au début de l'année et y être revenue il y a quelques semaines, n'excuse rien mais.. Je me sentais vraiment idiote sur le coup. Pour couronner le tout, il enseigne le football. Je m'étonne de ne jamais l'avoir vu alors que je traîne assez souvent du côté du terrain de football. Je reprenais un peu mes esprits. " Je.. J'étudie à la Royal.. Dans la section mode.. " disais-je à voix basse en répondant à sa question. Je chuchotais presque tellement je me sentais bête et que j'avais un peu honte de ma réponse. C'est sûr qu'il ne peut pas connaître tous les élèves de l'école puisqu'on est beaucoup du coup, si il ne me connait pas -ce qui serait étonnant vu que tout le monde connait les Ayuzawa grâce aux rumeurs- ça serait normal mais l'inverse.. J'ai quand même pris un professeur de mon école pour un étudiant en vétérinaire. Je suis irrécupérable. Je profitais qu'il me propose de boire le thé qu'il avait servit pour ne rien rajouter de plus sous prétexte que je buvais. Après quelques gorgées, je déposais la tasse délicatement sur la table. " C'est.. C'est très bon.. Je.. Vous.. Enfin tu... Euh.. " disais-je en perdant mes mots et en paniquant un peu -beaucoup-, je voulais changer de sujet mais je ne savais pas quoi dire.. Je sentais que mes joues commençaient à devenir aussi rouges qu'une tomate. Je voulais juste courir très très loin et me cacher dans un trou de souris.

Je ne savais pas comment réagir. Je ne savais pas comment lui allait réagir ? J'ai toujours tendance à imaginer le pire mais c'est plus fort que moi. Je m'imaginais déjà qu'il allait me mettre à la porte en apprenant qui je suis à cause de ma réputation. Même certains professeurs étaient devenus distants avec moi à cause de ça, cette histoire avait pris vraiment trop d'ampleur et je ne savais pas comment me sortir de cet enfer. Je baissais les yeux, je n'osais même plus le regarder dans les yeux. Je ne supportais plus le regard des gens qui en apprenant qui je suis, me regardaient avec dégoût, peur, mépris et j'en passe.. Et même les gens qui me semblaient gentils, adorables ou innocents m'avaient fait le coup. Je ne pouvais vraiment pas déduire ce qui allait se passer mais juste imaginer le pire et m'y préparer mentalement.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Mar 9 Jan - 16:03

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

Royal est la meilleure école de la ville pour ses résultats aux examens, mais nous ne pouvons pas dire que les élèves soient tous respectueux. Ceux de ma classe sont des têtes brûlées qui voient dans le sport une façon de se défouler, d'être libre mais d'avoir la grosse tête par la même occasion. Alors quand un gars plus petit qu'eux, de leur âge qui plus est, leur apprendre un domaine qu'ils veulent tous maîtriser sur le bout des doigts... Bah, ça fait des étincelles. Je n'ai jamais cherché à être meilleur qu'eux, mais si j'enseigne le foot, c'est justement parce que j'ai passé des concours pour savoir si j'étais suffisamment « pro » pour apprendre à d'autres jeunes. Je suis plus une sorte de coach, qu'un enseignant. La surprise de Kurumi m'étonne, ne comprenant pas pourquoi elle réagit si brusquement. « C'est si surprenant ? » Demandais-je, d'une petite voix. Une école privée pour riche, ce n'est pas trop l'endroit où je devrais être avec mon tempérament, mais j'ai étudié là-bas. Quant au fait qu'elle ne me connaisse pas, c'est sûrement normal puisque j'enseigne un cursus différent du sien. L'école est grande, ça ne me surprend pas. Oh ! C'est une élève de l'école ! Ce qui affirme mes songes, la mode n'a rien à voir avec le foot. « L'école est immense... » Je nous donne une raison valable pour ne pas s'être déjà croisé au bahut, même si elle traîne proche du terrain de foot. Moi, je ne vais jamais dans la section mode, en tout cas. Et les filles qui traînent autours des joueurs, y en a des masses. Sans vouloir critiquer Kurumi, ou quoi. La plus part ne sont pas là pour le sport, mais plutôt pour les étudiants. Buvant une longue gorgée de mon thé, le silence retombe dans la pièce avant qu'elle ne tente de parler, butant sur les mots. Je ne peux retenir un léger riche de passer mes lèvres, me couvrant la bouche. « Tout va bien. » Fis-je, avec un sourire amical. Normalement, c'est moi qui suis trop timide et qui panique, mais je crois que le comportement de Kurumi me permet d'oublier cette facette de ma personnalité.

à la voir fuir mon regard ou fixer le sol, je ne comprends pourquoi. Ai-je dit quelque chose qui ne fallait pas ? Je ne suis pas au courant des rumeurs, m'intéressant peu à ce genre de chose. Les gens parlent beaucoup, ça ne me perturbe pas pour autant. J'ai connu beaucoup d'indifférence et de mépris dans ma vie, comme si être sensible et réservé donnait une excuse pour me juger ou m'ignorer, voire m'insulter. Alors je peux comprendre qu'elle soit si touché ou blessé par les ragots, les sales paroles. « ça va ? » ça m'inquiète de la voir ainsi, sans savoir la raison. Si je ne sais qui elle est, comment pourrais-je avoir entendu les messes basses à son sujet ? « Est-ce à à... à cause de l'école ? » Elle a subitement changé en apprenant que j'étais professeur à Royal, dans son école. Est-elle embêtée par les autres ? Ou que sais-je encore. Je suis un enseignant, elle devrait se confier à moi.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Jeu 18 Jan - 0:41

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

J'avoue qu'au niveau de mes réactions, je n'étais pas la plus délicate lorsque j'étais surprise par des paroles. J'avais du mal gérer mes émotions en ce moment, voir du mal à les contrôler. Et lorsque j'ai réagis quand il a dit qu'il était professeur à la Royal dans la section football, j'ai du lui faire croire que c'était choquant qu'il enseigne cette matière alors que pas du tout. J'ai juste paniqué sur le moment même à ses tous premiers mots. Je n'arrivais même plus à me justifier ou à oser m'expliquer. Cela ne ferait qu'empirer la situation puisque c'est mon stresse qui me contrôle entièrement. J'arrivais simplement à secouer la tête négativement pour lui signaler qu'il se trompait et qu'il avait mal interprété mes paroles mais ce n'est pas avec un hochement négatif de la tête qu'il va comprendre ce que je pense.. Je suis vraiment pas douée. C'est vrai que l'école est immense mais ce n'est pas une excuse valable pour moi qui fait partie du club de football et qui vient souvent au terrain de football pour m'inspirer ou simplement apprendre des techniques et m'améliorer. Après, il ne donne peut être pas cours en même temps que j'ai mes pauses parce que je suis certaine que je l'aurais reconnu, surtout si c'était le professeur. C'est certainement ça, je n'ai pas à m'en vouloir pour ça. On me fait me sentir tellement coupable en cours que, en plus de ma personnalité de base qui me rends comme ça, je m'en veux pour de simples petits trucs qui n'en valent pas la peine.

« Tout va bien. » Ces mots se répétaient dans ma tête comme un écho. Si il savait comme tout n'allait pas bien. Si il savait comment moi j'avais envie que tout aille bien, que ses paroles soient réelles, que ces rumeurs n'aient jamais existé. Mon regard rempli de tristesse se relève vers lui lorsqu'il me demande si je vais bien. J'ai encore du mal à croire que des gens autres que mon entourage puissent se soucier de moi, ça me fait à chaque fois ressentir une drôle de sensation. De la chaleur humaine qui n'existe plus lorsque je vais à l'université. J'hoche la tête positivement à sa deuxième question. Il avait touché dans le mille. L'école était la responsable de tout ce que je vivais au quotidien. Est-ce que c'était bien de lui confier mes problèmes ? C'était un professeur et il avait l'air différent des autres.. Mais c'est parce qu'il ne connait pas les rumeurs qui circulent sur moi. Il ne connait pas toutes les versions possibles et inimaginables. Celles qui passent de la débilité totale à celles qui ont l'air beaucoup plus sérieuses et qui poussent les gens à me fuir et à avoir peur de moi. Je me pince les lèvres. Je ne sais pas quoi faire. J'ai du mal à croire qu'un enseignant serait de mon côté.. Je ne sais même pas comment j'ai réussi à ne pas encore atterrir dans le bureau du principal pour qu'il me vire ? Que vaut la voix d'une étudiante que tout le monde juge contre celle des professeurs ? Elle ne vaut rien. Et je ne perds rien à lui raconter. Je me sentirais certainement mieux après ça et puis une personne en plus sur la liste, ça change quoi.. Je respire un bon coup avant de parler d'une voix un peu brisée par moment tellement c'est dur. « Ma soeur a eu un accident de voiture et quand je suis revenue à l'école après avoir été à son chevet pendant quelques semaines, les gens ont commencé à me regarder avec peur ou en rigolant ou en me jugeant.. Les élèves avec qui j'avais des travaux m'ont viré de leur groupe, les professeurs m'ignorent ou me font comprendre que je les dérange.. Je me suis posée des questions puis j'ai découvert que des rumeurs avaient été lancé sur moi et ma famille comme quoi on ferait partie des Yakuzas, que Hiyori a été renversé pour un règlement de compte.. Il y a tellement de versions différentes que je ne pourrais même pas toutes les citées.. » disais-je moitié avec de la colère, moitié avec de la tristesse. Il y avait tellement de choses à citer mais je pense que ça ferait l'affaire pour le moment.. « Je comprendrais si vous souhaitez que je parte et que je ne vous adresse plus la parole à l'école.. » J'avais dit ça comme si j'étais un robot qui était programmée pour se faire rejeter. Cela faisait des mois que ça durait et ils avaient réussi à ancrer ça en moi comme si c'était.. Normal. En tout cas, ça faisait du bien de se libérer un petit peu de ce poids.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Dim 21 Jan - 1:11

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

Kurumi n'a pas à se sentir coupable, après tout, je ne suis pas responsable du club de football. Donc y a une chance sur plusieurs pour que l'on se soit déjà croisé sur le terrain, en dehors de mes heures de cours. Pour une professeur de foot, je me suis plutôt dirigé vers le club d'athlétisme, qui me permet de voir autre chose comme activité, comme sport. De toute façon, ce n'est pas grave si elle ne se souvient pas de moi ou si je n'ai jamais fait attention à elle avant aujourd'hui. ça ne change pas notre rencontre, ni notre discussion, ni d'avoir sauvé cette boule de poil dormant sur sa nouvelle amie. Tout va bien. C'est tout ce que je trouve à dire à la jeune fille, parce que c'est ce qu'elle devrait ressentir. Kurumi ne devrait pas paniquer ou s'excuser envers moi. Ici, dans cette maison, elle n'a rien à craindre. à voir sa tête, quelque chose ne va pas. Je profite de l'instant pour l'interroger, savoir si c'est l'école qui pose problème ou quoi. évidement, je ne peux pas prouver ma sincérité, mais juste lui affirmer qu'elle peut me faire confiance. Après tout, j'ai été concerné par le comportement injuste des gens qui ne comprennent pas la faiblesse humaine. Ma timidité et mon langage réservé m'a souvent récolté des moqueries ou des insultes. J'ai survécu, grâce à quelques personnes qui se souciaient de moi, et j'aimerai en faire de même avec ceux qui en ont besoin. Attendant qu'elle réagisse, je lui souris pour la rassurer et l'inciter à se confier. Certes, je ne pourrais peut-être pas éloigner ses problèmes, ni faire de miracle, mais le simple fait de vider son sac est bénéfique. Des rumeurs ? C'est un peu gros comme réaction pour des rumeurs. Je ne comprendrais jamais les gens qui changent de comportement à cause des « on dit » qui circulent. Je fais la moue, en pleine réflexion. Quoi ? Relevant mes iris sur la jeune fille, affiche une mine étonnée, presque abasourdie. « Oh non ! N-ne pense pas ça ! Je n'ai au-aucune raison de te mettre dehors ! » M'affolais-je, en agitant un peu les mains comme si je cherchais à chasser ses doutes. « Je ne vois pas... Où est le problème. » Enfin, dans le fait que je devrais la rejeter. « Ce ne sont que des rumeurs, non ? Ta famille ne fait pas partie des Ya... Yakuza ? » Pour moi, c'est une sorte de légende, les Yakuza. J'en entends parler, mais y a si peu de problème avec eux dans la vie de tous les jours que j'en oublie parfois qu'ils sont là. « Les gens peuvent être très méchant, et je sais de quoi je parle. » Avouais-je, sentant déjà mes joues rougir de honte. Je n'aime pas parler de moi, ou plutôt des choses et des gens qui m'ont blessés. La vie est trop courte pour avoir des regrets, et c'est en me disant cela que j'avance.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 9 Fév - 17:32

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

Je me sentais tellement mieux après avoir confié le plus gros de mes problèmes quotidiens à Reon. Je sais très bien que si je ne l'avais pas fait, je me serais torturée mentalement avec des millions de questions sur ça. Je n'aurai pas réussi à être totalement à l'aise avec lui malgré qu'il dégage un sentiment assez réconfortant et chaleureux. Malgré ça, je n'aurais pas pu en profiter entièrement sans me tracasser l'esprit de savoir si il est au courant de ces rumeurs ou non et si il n'est pas au courant, qu'est ce qu'il compte faire quand il l'apprendra. Est ce qu'il me verra toujours de la même façon ? Malgré que j'appréhende beaucoup sa réaction, je sens comme un poids en moins qui pesait sur mes épaules.

Je m'étais mise à caresser instinctivement la petite boule de poils posées sur mes genoux comme pour tenter de contenir toutes les émotions qui se mélangeaient en moi et pour me détendre. Même en étant toujours autant étonnée, un petit sourire arrive à se dessiner sur mes lèvres à ses paroles. Il ne compte pas me mettre dehors et il n'a pas l'air de me voir autrement. Son expression ne montre pas de la peur, au contraire, il a l'air étonné de penser qu'il me mettrait dehors après cette révélation. Je vois rarement ce genre d'expressions sur le visage des gens par rapport à moi, mon cerveau a quand même beaucoup de mal à croire que c'est réel. « Oui ce ne sont que des rumeurs.. Ma famille ne fait partie d'aucuns gangs existants.. » disais-je, désespérée. C'était la première fois qu'on me posait des questions, qu'on se demandait si c'était réel ou non et qu'on était prêt à m'écouter et à me croire. J'en revenais toujours pas. En plus de ça, mon père n'aurait jamais pu faire parti des yakuzas, ils l'auraient déjà éliminé si c'était le cas vu qu'il ne pense qu'à lui et qu'il est la définition pure du mot égoïste. Mais ça, les idiots qui répandent les rumeurs et les moutons qui les suivent, n'en savent rien. Ils ne sont pas au courant de la vie que j'ai, de la vie que ma famille a. Ils n'en ont rien à faire du vrai, du faux. « Ah.. ? Tu as aussi subi des moqueries.. ? » Il m'avait intrigué en disant ça. Je voulais moi aussi en apprendre un peu plus sur lui. Et si ce sujet, il le connait déjà, je ne suis pas contre des conseils.. De savoir comment il a fait pour surmonter tout ça et ne pas abandonner au bout d'un moment. Je voyais qu'il devenait mal à l'aise en parlant de ça. Peut être qu'il a subit des choses encore plus horribles que moi et qu'il n'a pas envie de s'en rappeler ? Je comprendrais totalement. Je ne veux pas qu'il repense à des choses qu'il essaie d'oublier à cause de moi. « Excuse moi.. Tu n'es pas obligé de répondre à ma question si tu ne te sens pas à l'aise d'en parler.. » disais-je avec un petit sourire chaleureux et compréhensible.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 16 Fév - 14:31

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

La réaction des gens est parfois surdimensionnée, comme si c'était tout un drame. Je ne vois pas où est le mal dans ce qu'elle me raconte, surtout en précisant que ce ne sont que des rumeurs qui circulent dans l'école. Je connais ça, parce que c'est très facile de parler dans le dos des gens plutôt que dire les choses en face à face. Ma timidité m'empêche de le faire, mais si je ne peux l'avouer à l'autre, alors je le garde pour moi. Ceux qui colportent des rumeurs sont vraiment horrible, ils ne pensent pas une seconde à la personne visée. Je peux facilement comprendre la peur de Kurumi et c'est bien pour cela que je ne ressens pas moi-même autant d'appréhension ou de crainte à ouvrir la bouche. Si je peux la rassurer, je le ferais du mieux possible. Je ne pense pas pouvoir vaincre ce parasite que les rumeurs ont implantés en elle, mais si elle peut compter sur quelqu'un de neutre pour discuter, je serais là. Avec plaisir. Kurumi me confirme pour les rumeurs et j'hoche doucement ma tête. Si c'est ça la vérité, elle ne devrait rien se reprocher, surtout pas. Malheureusement, je suis mal placé pour lui dire de ne pas écouter et de vivre comme elle le souhaite, comme elle l'entend... Parce qu'un rien me touche et que je n'ai pas toujours la force de les surmonter. Sa question me fait tressaillir, mais maintenant que je viens de lancer l'hameçon, faut bien que je rembobine le fil. Je ne peux pas la réconforter sans parler de mon propre vécu, sinon ça ne servirait ni d'exemple, ni de soutient. « Ma classe est in... Infernale. » Fis-je en souriant, pour ne pas sembler dramatique dans mon aveux. Mes élèves connaissent mon caractère réservé et sensible, c'est facile de jouer là-dessus pour m'atteindre. Si le Royal Shit devait apprendre pour cette relation d'un soir avec un inconnu porteur d'une maladie mortelle... Je ne sais comment je pourrais me relever. « ça ne me dérange pas. » Kurumi est si douce et gentille, je ne pense pas que mes paroles puissent se retourner contre moi. « Ils se moquent de moi parce que je ... Je suis trop timide et sensible, et que ... » C'est une évidence, pourtant ça les amuse. Pour me donner du courage, je me lève et indique mon corps. « Je ne suis pas très grand. Et que nous avons presque le même âge... Alors que je suis un professeur. » Pour certains élèves, c'est presque une honte d'apprendre d'un gars du même âge diplômé de leur université. Ils visent plus haut que moi, c'est bien pour cela que nous ne sommes pas à la même place. Que j'enseigne, pendant qu'ils apprennent et s'entraînent toujours. « Je les laisse dire... Je sais ce que je vaux. » Et ce n'est pas parce que je suis trop timide ou facilement blessé, que je n'ai pas le droit de vivre comme tout le monde.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 2 Mar - 14:56

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Finalement, je n'étais pas la seule à subir les moqueries d'autrui. Cela peut arriver à tout le monde, peu importe la façon. Les gens peuvent se moquer de toi dès qu'il y a un petit détail qui sort de leurs normalité, dès qu'une information circule sur ton compte, qu'elle soit vraie ou fausse, dès qu'ils n'ont rien d'autres à faire, parce qu'ils s'ennuient ou juste parce qu'ils essayent de se donner un genre devant les moutons de la société. Encore quelque chose que je ne comprends pas. Depuis quand c'est devenu cool de démonter une personne en public ? Depuis quand c'est normal, apprécié et encouragé de faire ça ? C'est censé être l'inverse non ? Si quelqu'un se moque d'une autre personne, tu dois l'arrêter et non l'applaudir ? À quel moment le monde est autant parti en cacahuète ? C'est vraiment n'importe quoi et ça ne fera qu'empirer certainement. Je plains les gens qui vivront dans ce futur dépourvu d'humanité et d'empathie envers son prochain. Bien sûr, il y a aura toujours des gens avec un coeur et une façon de pensée généreuse, il y aura aussi des gens qui perdront leurs valeurs pour survivre dans ce monde sans pitié. Il faut de tout dans un monde de toute façon. Finalement, il décide quand même d'éclaircir ma question par rapport à sa propre histoire, montrant clairement les problèmes qui gênent les autres. Quand j'entends le pourquoi du comment il se fait ennuyer, ça fait monter un peu de colère en moi. Mais non bordel ? Non. Qu'est ce que ça peut leur faire qu'il soit sensible, petit, timide ? Et en quoi c'est drôle de se moquer de ça ? Parce qu'il sort des normes imposées pour tous les êtres humains ? C'est tellement pas une raison. Depuis que je le vis, je me rends compte que les gens peuvent être horribles quand ils ont décidé de trouver le point faible d'une personne. "Je les laisse dire, je sais ce que je vaux." Ces paroles sont tellement réconfortantes et remplies de sens. « C'est quelque chose que j'ai totalement oublié. Savoir ce que je valais. Depuis qu'on se moque de moi, qu'on m'invente une vie totalement différente de la mienne, j'en ai presque oublié qui je suis réellement.. » C'est vrai, j'ai perdu toute confiance en ce que je faisais. J'ai l'impression que chacune de mes paroles n'a plus aucunes importances dans ce monde. « Comment tu fais pour surmonter ça.. ? Comment tu fais pour ne pas démissionner et garder cette classe infernale.. ? » À sa place, j'aurais déjà claqué la porte du bâtiment même si c'est leurs donner une victoire.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Ven 9 Mar - 21:17

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

Chaque personne dans le monde doit subir ce genre de désagrément. Être jugé, moqué, ne pas se sentir à sa place ou vouloir partir. Les personnes qui font subir cela à d'autres, doivent être dans le même cas que celles persécutés. Finalement, qu'est-ce qu'on en sait ? Je ne prends pas la peine d'interroger mes élèves qui ont du mal à me respecter sous prétexte qu'ils me font vivre un enfer à l'école. mais si je prenais deux secondes pour leur poser la question, savoir si tout va bien ou s'ils ont eux aussi des soucis. ça me fait réfléchir. Ceux qui m'attaquent ne le font peut-être pas par joie ou amusement, peut-être qu'ils sont en colère pour une quelconque raison et ne savent comment gérer. Ou alors, ils sont vraiment immonde et je ne peux rien pour eux. Dans l'immédiat, je ne peux qu'émettre des hypothèses, tente de voir le bon côté de la chose sans vouloir en faire un drame. Parler, c'est ce qu'il manque chez l'être humain. Comprendre et se faire comprendre, surtout. Notre génération perd cette qualité qu'est l'honnêteté. Certains comme moi préfèrent se terrer dans un coin et prier pour que personne ne les remarque. Ce n'est pas une vie, se faire tout petit, vouloir être oublié, avoir peur de son prochain... Ce n'est pas ce que je veux et je pense que c'est la même chose pour Kurumi. Nous sommes des victimes, mais c'est à nous de sortir de cette case, sans pour autant devenir un méchant, un bourreau ou ceux que l'on méprise. La différence amuse, être différent des autres peut faire peur aussi. Je ne suis pas un garçon qui ressemble à la plus part de mes élèves, musclé, grand et fort. Pour un joueur de ce niveau, je suis plutôt ridicule. ça leur donne juste envie de continuer à me ridiculiser davantage, se fichant de ce que je ressens. Kurumi ne doit pas être comme les autres filles de sa classe, si sa vision est différente, alors les autres la traiteront comme une sorte de paria. C'est triste, mais c'est notre époque, notre génération. Nous pleurons sur le sort des animaux, des enfants ou des familles du monde qui meurt de faim, mais nous sommes incapable de respecter son prochain, celui qui est à côté de nous. « De temps en temps, tu devrais repenser à tout ça... C-ce que tu es vraiment. » Et non l'image que les autres lui donnent à défaut de vraiment la connaître. ça ne changera peut-être pas le comportement puéril de ses camarades, mais elle supportera sûrement mieux leurs railleries. Et à la fin, ils se lasseront d'attaquer un mur, du vide ou une personne solide. « Je ... Je ne sais pas ? » Avouais-je, prenant deux secondes pour réfléchir à cette nouvelle question. « J'ai tout appris dans cette école. Ces élèves... Ils me rappellent ma classe... Si j'abandonne, ils seront toujours comme ça. » Toujours des têtes à claque sans valeur, et si je peux m'accrocher face à eux, je pourrais aussi les changer. Comme dans les mangas ou les dramas, même si je ne vaux clairement pas un professeur d'anime.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Lun 26 Mar - 12:14

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

C'est vrai, j'ai abandonné. Je me suis faite une raison, je me suis dis que ça ne changera jamais, qu'il fallait que je laisse ça comme ça, que je ne fasse rien, que je me morfonde sur moi même. J'ai abandonné toutes idées de m'en sortir et ils en ont profité pour rester comme ils sont avec moi. Bien sûr, si je les laisse parler, si je les laisse me traiter comme ça, jamais ils n'arrêteront, jamais ils ne me laisseront tranquille. « Je te respecte vraiment. Tu me donnes une bonne leçon de vie.. Tu es un professeur bon, gentil et respectable. Tes élèves, aussi méchants soient-ils, ont de la chance de t'avoir comme professeur. » disais-je en toute sincérité. Un professeur qui ne tient pas rigueur des moqueries, qui fait toujours au maximum pour ses élèves peu importe la façon dont ils le traitent, qui ne pense qu'à leur réussite et qui résiste après toutes ces années, c'est vraiment respectable. J'espère sincèrement que plus tard, toutes ces personnes se rendront compte de la chance qu'ils ont eu. Ils lui rappellent sa classe.. ? À l'époque aussi ils se faisaient harceler.. ? Je suis totalement admirative de son immense courage et de sa force mentale à supporter ça.

Je pense sincèrement écouter et appliquer au mieux les conseils que je reçois actuellement par mon professeur. L'ignorance, la fuite, les réponses à leur niveau, les laisser faire, les laisser agir.. Rien de tout ça n'a été une bonne solution. Rien ne s'est arrêté, les gens ont toujours été les mêmes, peu importe ce que je faisais. Il faut que je refasse un point sur moi-même, il faut que je me rappelle qui je suis et non pas qui les autres pensent que je suis. J'ai pu voir qu'à travers toutes ces méchancetés, il reste quand même des personnes gentilles et adorables dans ce monde. Elles sont rares, certes, mais elles sont présentes et c'est une source de motivation qui n'est pas à négliger. C'est beaucoup plus facile à se dire mais beaucoup moins à le faire. Il faut que je fasse des efforts, il faut que je montre que ça ne me touche pas, que si ils veulent penser ça, grand bien leurs fasse. Si ça peut pimenter leurs vies ennuyantes d'inventer des histoires sur moi, tant mieux, ça me prouve juste qu'ils n'ont vraiment rien d'autres à faire et finalement c'est plus triste pour eux que moi. « Je vais essayer de me prendre en mains ! Je vais faire en sorte de ne plus me laisser faire sans pour autant agir aussi bêtement qu'eux ! Je vais écouter tes conseils et les appliquer du mieux que je peux. » Je le ferai, vraiment, j'y mettrai toute ma force, toutes mes capacités. Je ne veux plus me laisser faire, je veux me sortir de cette situation. « Bon.. Au début, ça ne sera pas aussi évident mais je te promets d'y arriver. » disais-je avec une grande motivation. Le fait de lui faire cette promesse me motivera tous les jours à atteindre cet objectif. Je déteste faire des promesses que je ne peux pas tenir.

NINTENDOREO

Ce message a été posté Lun 2 Avr - 15:58

animals + football = new friendship.　　✧ ；inuzuka reon x kurumi ayuzawa.

J'ignore si mes élèves ont de la chance de m'avoir comme professeur, ils n'ont jamais montré de reconnaissance envers moi ou mes connaissances, mes conseils, mes heures perdus à vouloir les aider dans leurs tactiques et leurs techniques de jeu. Ils ont trop souvent été ingrat et désagréable, comme si je ne valais pas mieux qu'un simple remplaçant scotcher au banc de touche durant chaque match de l'année. Je m'y suis fait, leur comportement ne change pas quoi que je fasse ou quoi que je tente de dire, mais pourtant je sais que je n'en dis pas assez. Si je le voulais vraiment, ils m'écouteraient et me remercieraient, mais ... J'ai tellement peur d'hausser la voix, d'attirer leurs foudres et d'avoir un prétexte pour me mettre à la porte. Je tiens bon, c'est le moins que je puisse dire. Je tiens face à l'adversité, parce que je ne peux pas tomber et me laisser marcher dessus. « C-c'est gentil. » Elle me fait un beau compliment, ça me fait rougir. J'ai toujours eu droit aux critiques, à cause de ma taille, parce que je suis trop timide, sur la réserve, pas capable de m'exprimer correctement sans bégayer... Mais avec un ballon au pied, ils sont tous bouche bée. Mon talent se voit uniquement sur un terrain de foot, dans un sport qui m'affectionne, mais quand il s'agit d'être sociable, je perds mes moyens et deviens une tomate à force d'être rouge de honte, d'embarras. Finalement, je ne suis pas un modèle, ni une véritable source d'admiration. « Tu peux y arriver. Suffit que tu crois en toi et ça viendra. » Facile à dire quand on ne respecte pas soi-même ce point-là, mais la confiance et moi, ça fait deux. J'ai rarement été sûr de moi, sauf quand il s'agit de jouer. Si Kurumi se sent capable d'être plus forte et intelligente qu'eux, alors je ne doute pas qu'elle réussisse à les battre. « S-sois plus intelligence qu'eux. » Je l'encourage, levant mon poing en signe de motivation. « Rien n'est évident... Je le sais, parce que je dois le prouver tous les jours. » Que ce soit pour mon boulot de professeur ou celui au batting center, quand je dois faire face aux gens ou dans n'importe quel endroit de cette ville. Mais la vie serait ennuyeuse si tout était trop facile, non ? Je me raisonne ainsi pour avancer et ne pas fléchir, même si parfois je ralentis et cherche à regarder derrière moi. Dans ces moments-là, y a toujours une main pour me tirer vers l'avant ou me sortir du gouffre. « Trouve toi une personne digne de confiance... Qui saura t'épauler tout le temps. » Comme pour moi avec Sasuke. Sans lui, je serais déjà au fond du trou à broyer du noir.

NINTENDOREO

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» { Flashback } Friendship can lead to many things

animals + football = new friendship.

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