Tu n’en revenais pas que ton professeur te demandait un suivi personnel pour t’entraîner. Tu avais l’impression qu’on te considérait comme une débutante. Vraiment toi une débutante ? Tu pourrais bien te passer de cette école si elle n’était pas aussi prestigieuse. Enfin, tu te disais que tu avais 2 ans a tiré à tout cassé avant de partir. Tu avais l’habitude de danser en solo, ne voulant pas t’encombrer de boulets qu’étaient tes camarades de classe. Comparé à eux tu étais une autodidacte. De plus, même s’il s’agissait de ton senpai, danser avec un inconnu ne t’enchantais pas plus que ça. Rien que penser à ça, tu étais agacée. De toute façon, tu savais que tu risquais de l’envoyer pètre et qu’il partirait de lui-même sans faire
Le soir était venu. Une fois changer pour une tenue plus confortable, tu quittais ton appartement et tu te rendais dans les salles d'entraînement de l’école. Une fois une salle vide trouver, tu retirais ton casque, dont la musique résonnait encore un peu puis allait poser toutes tes affaires sur le banc de la salle. Tu commençais le rituel de n’importe quel sportif à savoir les étirements. Une dizaine de minutes plus tard, tu branchais ton téléphone sur l’enceinte de la pièce et sélectionnais une musique populaire et sur laquelle tu travaillais hargneusement une chorégraphie. Comme à ton habitude, tu te plaçais devant cette ribambelle de miroirs réfléchissant, passait une main dans tes cheveux et laissant tes pas te guider au son de la musique. Tu étais dans ton univers, cet élément qui te permettait d’oublier tout ce qui t’entourait, tous ces soucis qui pouvait te hanter. Bref ta thérapie habituelle. La musique se stoppait en même temps que tes pas. Le souffle haletant, des mèches devant les yeux, tu regardais rapidement sur le coin du miroir,
« Comme tu le vois, la salle est occupée »
Répondais-tu directement avec ce ton qui t’appartenait. Tu te retournais pour regarder la personne qui te faisait honneur de sa présence. A la vue du jeune homme, tu replaçais tes mèches pour mieux observer la personne. Un mince sourire tirait tes lèvres alors que tu croisais tes bras contre ta poitrine.
« Sauf si tu es mon senpai qui doit me venir en aide »
Ton professeur t'a collé avec une autre élève, encore. Ce n’est pas la première, sûrement par la dernière... Mais que voulez-vous, quand on est bon les gens ont tendance à se reposer sur nous. Tu le sens déjà que ça va être pénible, mais tu feras avec. T’aime danser avec les autres, parfois, mais c’est assez rare. Parce que ça t’oblige à jouer au gentil gar’ patient. Chose que tu n’es absolument pas. Tu sors de la salle de musculation, tu as entendu un certain temps avant de te doucher, puis direction la danse avec l’inconnu. Tu te méfies un peu des autres, des inconnus. Tu ne sais jamais sur qui tu vas tomber. Quand t’arrive dans la pièce pour danser il y a déjà ton binôme, elle danse devant les miroirs, tu es persuadé qu’elle est du genre à la méchante reine dans blanche-neige. « Miroir, miroir dis-moi qui est la plus forte ». Tu lèves les yeux au ciel en la voyant danser, avant qu’elle ne te voie. Puis ton sourire de gentil garçon se redessine sur ton visage, tu es un comédien hors pair, impossible de lire à travers ce qu’il se dégage de toi. Si la demoiselle danse très ben pour son niveau, c’est aussi ton cas et pourtant tu es en fin d’études. Cependant tu le dois à ce talent naturel et évidemment ton travail. Parce que ouais en vrai tu as bûché pour en arriver là, même si tu ne l’avoueras jamais.
Elle te voit dans le reflet du miroir, elle s’adresse à toi « comme tu le vois, la salle est occupée ». Du calme bébé. Tu hausses les sourcils, elle est peut-être bonne, mais alors son comportement laisse à désirer. Un peu comme le tien. « Sauf si tu es mon senpai qui doit me venir en aide » Tu hoches la tête. - C’est moi. Tu t’es déjà échauffé à ce que je vois.
Tu croises les bras face à elle, tu passes devant elle, tu commences à t’échauffer, bien que se seras plus rapide car tu reviens de faire du sport. Une fois finis-tu te postes devant elle, elle n’aura pas de répit. - Nous commençons maintenant et c’est bizarre j’ai déjà vu ton visage quelque part. Ta chorée tu la connais ? Ou tu dois la créer encore ?
« Évidemment. Je connais quand même les bases de la danse »
Lançais-tu un mince sourire aux lèvres. Il pensait que tu étais une de ces débutants qui peuplé ta classe ? Dieu merci non. Franchement, tu n’avais plus grand chose à apprendre. Tu espérais pour lui que ce ne soit pas le cas. Parce que tu ne risquais pas d’accepter ce genre d’affront. Tu allais vers ton sac pour t’emparer de ta serviette et éponger les quelques gouttes qui perlaient ton cou puis tu t’asseyais sur le banc
« Tu sais toi aussi, tu m’es familier. Mais je ne saurais pas dire ou je t’ai vu »
Peur être à une soirée arrosée. Ou alors dans ton lit. Mais bon si tu devais te souvenir de tous les hommes à qui tu as soutiré de l’argent et avec qui tu as couché, tu ne t’en sortirais pas. Et puis les hommes ne sont-il pas juste là pour nous satisfaire ? Tu soupirais lourdement
« Étant donné que je ne peux pas bosser avec aucun mec de groupe pour un duo, je vais devoir te supporter »
Il faut dire qu’il danse comme des pieds. Tu pouvais les supporter certes, mais bon. En réalité, tu ne savais pas ce que ta prof attendait de ton senpai. Espérait-elle qu’il t’adoucisse ? Ou même qu’il t’habitue a danser avec une personne. Cette pensée te tirait un rire. Tu finissais par te levais. Tu croisais tes bras contre ta poitrine et ne finissait pas te rapprocher de lui
« Tu sais, je ne vais pas jouer les hypocrites. Tu as beau être mignon, bosser avec toi ne m’enchante pas »
Tu passais une brève main dans mes cheveux
« Et puis, tu as beau être dans une classe supérieure, rien ne me prouve réellement que tu n’es pas un danseur de bas étage »
Tu commençais à tâtonner son torse avec ton doigt et levais les yeux vers lui
« Alors ? Prouve moi que je fais fausse route et peut-être qu’on pourrait danser ensemble »
Tu étais orgueilleuse, c’est vrai, mais tu ne crachais pas sur les bons danseurs. Et puis qui sait, il se peut que tu puisses t'amuser avec lui..
Elle ne se prend évidemment pas pour de la merde, c'est le moins que l'on puisse en juger par ces réactions, sa façon de réagir. Si elle cherchait un bon danseur, elle était cependant bien tombée. Puis le genre de danseur qui ne relâche la pression que lorsque tout est plus que parfait, mieux que mieux. « Tu sais toi aussi, tu me sembles familier. Mais je ne saurais pas dire où je t’ai vu » une confirmation à ce que tu te disais un peu avant. Tu ne cherches d'ailleurs pas plus d'explication à cette apparence qui ne t'es pas inconnue. « Étant donné que je ne peux pas bosser avec aucun mec du groupe pour un duo, je vais devoir te supporter.» Un haussement de sourcils et mademoiselle se permet de rajouter qu'elle n'est pas enchantée de travailler avec toi.
- C'est dommage... Tu avais l'air bien de loin, avec la bouche fermée. Mais, ne t'en fais pas, c'est réciproque. Je me passe bien de devoir travailler avec des personnes si peu diplomates.
Elle passe sa main dans ces cheveux et toi, tu finis de t'échauffer, elle insinue que tu es un danseur de bas étage. Si ça continue va falloir que sa cesse. Elle vient te provoquer, tâtonner, effleurer tes limites ainsi que ton torse. Tu dégages sa main. Avec elle, tu n'as aucune raison de jouer au gentil Apollon.
- Premièrement, je te permets de m'effleurer qu'en dansent, si tu en as les capacités. Secondement, je vais te montrer que tu te trompes sur mon niveau de danse. Par contre je ne t'oblige pas à danser avec moi, je m'en tape complètement.
Tu as de la gueule, de la poigne lorsque mademoiselle effleure ta sensibilité, froisse même légèrement ta fierté, tu préfères lui prouver qu'elle se trompe, qu'elle est loin de la vérité. Qu'elle se trompe d'A à Z, qu'elle a faux sur toute la ligne.
[ Je me suis inspiré de ça. ]C'est ainsi que tu changes la playlist du petit poste, tu t'assois au sol, sagement, doucement, tu relèves ton visage, rejette le haut de ton corps vers l'arrière, relèvent ton bras et suivis d'une fraction de seconde par ton corps entier qui suit le mouvement de ton corps. Chaque mouvement est parfaitement droit, juste. Exécuté avec ce que l'on pourrait définir de justesse contrôlée. Tu n'es pas du tout débutant les efforts et ton niveau en tant que danseur son visible. Chaque rythme dans le flot de la musique ne cesse d'appeler ton cœur, d'organiser le rythme de tes gestes, de tes pas. Comme un flot incessant d'impulsion, de percussions. La musique passe de douce à violente, le rythme est saccadé, bousculé. Pourtant, tu ne le perds pas, tu tiens le filé. Tes yeux ne cherchent pas les siens et ils sont pourtant incroyablement changés. Du mec cool qui remballe au danseur passionné. Lorsque la musique se termine, que la chanson atteint sa dernière note, que la chaleur de ton corps a rempli la salle. Tu fixes enfin la demoiselle provocante, cette fille qui aura pour seule mérite d'être honnête, franche. Ta main se saisit de la bouteille d'eau, l'eau se retrouve rapidement à glisser le long de ta gorge. Tu remets sa playlist à elle. Tu la fixes longuement et finalement, tu croises les bras.
“C'est dommage... Tu avais l'air bien de loin, avec la bouche fermée. Mais, ne t'en fais pas, c'est réciproque. Je me passe bien de devoir travailler avec des personnes si peu diplomates.”. Tu n’as pu t’empêcher de rire.
« Tu me ferais presque pleurer fait gaffe »
Tu fis une moue faussement atteinte avant de rire. Franchement, si je devais me sentir mal à chaque fois qu’on disait du mal de moi, je me serais déjà suicidée pensais-tu. Tu n’étais pas populaire pour ton altruisme et ta gentillesse sans nom. Tu étais une croqueuse de diamants sans pitié et égoïste. Tu étais une garce et tu l’assumais totalement et vu comment cela était parti ce mec risquait de l’apprendre à ses dépens. En le voyant repousser ta main ainsi, tu roulais des yeux. A cet instant tout ce que tu voulais, c’était lui sauter dessus et l'étreindre rien que pour le faire chier. Il semblait avoir du caractère et du répondant. Vu que toi non plus tu n’étais pas du genre à te laisser faire un combat de coqs qui commençait
« Franchement, tu ne m’as pas vu danser ou quoi ? »
Il avait de la merde dans les yeux pour penser que tu étais une débutante ? En attendant, tu demandais à ce qu’il te prouve qu’il est un bon danseur. Tu te contentais d’aller t’asseoir sur un banc alors qu’il se préparait pour te faire une démonstration. La salle grondait sous sa musique alors que son corps vibrer sous la mélodie. Tes yeux ne quittaient sa silhouette, ses pieds qui grinçaient sur le parquet, ses bras se balançant dans tous les sens. Ses mouvements étaient en parfaites adéquations avec la mélodie. Instinctivement, il était difficile de détacher ton regard de lui. Le dernier mouvement, ton regard croisait finalement le sien.
« Et bien… »
Ton regard croisait le sien alors qu’un simple sourire tirait tes lèvres
« Tu es doué, je suis forcée de le reconnaître. »
Tu étais réellement de mauvaise foi, mais quand il s’agissait de danse, tu savais un peu mettre ton ego de coter. Tu reconnais les bons danseurs et tu ne leur craches pas dessus. Replaçant tes mèches derrière ton oreilles, tu te levais pour lui faire face
« La question est de savoir, est ce que tu serais prêt à danser avec moi ; ou du moins à l’assumer »
Du moins s’il était prêt à le faire… Si non, tu n’auras rien perdu
L'effrontée rit lorsque tu lui parles, elle rit ouvertement de tes paroles, de ce que tu lui racontes. En réalité tu t'en fous un peu, ce n'est pas de ta faute si elle est suffisamment stupide pour rire lorsque tu lui dis ces quatre vérités. 《 Tu me ferais presque pleurer, fait gaffe. 》 Un haussement de sourcils se crée seul sur ton visage, une expression qui exprime ô combien tu t'en tapes de ces répliques à deux balles. Elle semble avoir un caractère de merde, mais elle n'est pas la seule. Vous êtes actuellement deux casse-couilles l'un en face de l'autre.
Alors que tu lui balances le plus impoliment du monde 《 si tu en as les capacités. 》 elle semble outrée de ce petit commentaire. Ô pauvre petite, elle n'est pas à la fin de ces peines. D'ailleurs en toute honnêteté tu ne penses pas réellement qu'elle ne sait pas danser, tu espères seulement qu'elle sera suivre une chorée en duo. Ce qui en soi est absolument différent. Devoir prendre en considération les autres ne semble pas être sa spécialité. Alors que même si tu es un pur connard, un enfoiré digne du plus grand, eh bien tu te joues tellement des autres que tu as appris à les "supporter".
- Je t'ai vue danser seule, puis rapidement t'emporter en me voyant entrer, je me dis que tu ne dois pas être hyper sociable et les duos ça demande davantage que du talent. Surtout si tu as été incapable de danser avec des hommes ou femme de ta classe. On ne devient plus forte qu'en assumant ces difficultés. Si tu fais monter les autres à ton niveau lors d'une danse, tu pourras dire que tu as du talent.
Puis elle reste en classe inférieur, avec tout le talent du monde ça ne change rien pour toi. Tu la traiteras comme une bonne élève de classe inférieure. Elle admet que tu sais danser, c'est déjà ça. 《 Tu es doué, je suis forcée de le reconnaître. 》 Elle l'est sûrement aussi, mais elle n'a pas l'aptitude qui convient. 《 La question est de savoir, est-ce que tu serais prêt à danser avec moi ; ou du moins à l'assumer? 》 - Quel question. Bien sur que je suis prêt.
Il n'y a pas besoin d'assumer, tu as déjà dansé avec d'autres personnes, elle n'est pas la première, ni la dernière, juste un pont à traverser jusqu'à la prochaine.
Tu n’étais pas au stade d’être hyper impressionnée par cette chorégraphie, mais cela restait néanmoins une bonne surprise. Tu devais avouer que désormais le regard que tu avais désormais sur lui n’était plus le même. Il évoluait en bien. Tu dirais presque ça le rendait plus mignon qu’il l’était déjà. Quoi qu’il en soit, il savait danser et il te l’avait prouvé. Quand il te faisait la morale sur ton asociabilité, tu te contentais de hausser les épaules.
« Je ne supporte pas travailler avec des gens que je n’encadre pas, c’est aussi simple que ça »
Depuis que ta meilleure amie a été rétrogradée dans la classe en dessous, tu prends moins de plaisir qu’auparavant dans cette école de Cependant, tu étais forcée de reconnaître qu’il y avait une part de vérité. Ton rêve, tu l’as toujours effleuré du bout des doigts et au final, tu finissais par tomber. Tu veux être la meilleure du pays et pas seulement de cette stupide école. Il fallait que tu t'y mettes de suite. Tu as assez perdu de temps comme ça. Bordel tu avais presque 21 ans. Mais bon, tu étais beaucoup trop fière pour parler de tout ça avec un mec que tu ne connais d’Adam ni Eve. Soupirant, tu passais une main dans tes cheveux tu te rapprochais de lui
« Ok, désormais, je vais être plus tendre et écouter tes enseignements. »
Quoi ? C’était tout à fait possible venant de toi. Et bon, il faut dire que le fait que la danse soit au milieu t’y aidait beaucoup. Il faut l’avouer Kat, tu as toujours à apprendre avant d'être aussi parfaite que tu le prétends.
« Bon, on commence ? »
Tu attrapais ses mains pour les poser délicatement sur tes hanches tandis que tu passais ses bras autour de son cou
Mademoiselle est rebelle, elle a beau être belle, elle n'a rien d'exceptionnel. Elle est le genre que tu croises souvent, le genre à ne pas vouloirs se fondre dans la masse pour le temps d'une danse. Elle ne désire pas faire évoluer les autres, ça se conçoit, mais elle n'en évolue pas non plus. D'une certaine façon.Elle hausse les épaules lorsque tu lui expliques ta façon de penser, lorsque tu la moralises. Tu en fais de même, tu offres de tes commentaires sans pour autant plaire, tu t'en fous un peu, beaucoup, passionnément.
« Je ne supporte pas de travailler avec des gens que je n’encadre pas, c’est aussi simple que ça » ton regard devient blasé, tu te dis que si tu jouais avec les mêmes règles qu'elle tu ne danserais avec personne. Seulement elle accepte de danser avec toi, elle t'encadre . C'est déjà pas mal. Elle se rapproche, passe une main dans ces cheveux, tu la regardes avancer, les jolies femmes ne t-on jamais laissé de marbre.« Ok, désormais, je vais être plus tendre et écouter tes enseignements. » Bonne fille. Sur le coin de tes lèvres, un sourire. « Bon, on commence . » - J'espère bien que tu vas m'écouter. Commençons.
Tes mains sur ces hanches, ces bras autour de ta nuque, tu avances l'une de tes mains sur le bas de son dos, tu avances l'une de tes jambes et d'un geste vif tu la fais basculer, tu passes ta main de libre de sa nuque à son ventre, rapidement, d'un effleurement. Tu la redresses, tu l'entraînes dans tes mouvements. Vive les duos mixtes.
Tu t’excusais certes, mais ca ne veut pas dire que tu ne pensais pas les paroles dites plus tôt. Tu n’es qu’un simple loup qui se déguise en agneau le temps de quelques heures. Qu’il ne commence pas à penser qu’il t’a maté. Il avait juste touché un point sensible et était un bon danseur, chose qui jouait a son avantage. Ayant installée les bases oralement et physiquement en posant ses mains sur ton corps. Sans faire ni une ni deux, il prit les choses en mains. Il menait la danse et tes pas suivaient instinctivement les siens. Tu avais juste l’impression qu’il te berçait au rythme de ses pas. Et tu devais avouer que ce sentiment n’étais pas désagréable. Tu lâchais un hoquet de surprise lorsqu’il te fit basculer légèrement. Tu ne quittais pas sa main baladeuse mais qui tu devais avouer ne te laissais pas totalement indifférente. Cette pensée te fit doucement sourire. Le bruit de vos chaussures résonnait seulement dans la pièce, vos corps collé l’un a l’autre, tu avais cette facheuse tendance de penser que cette sensation n’était pas la première. Ton regard s'attardait sur le joli minois, le temps de quelques minutes. Tu fouillais profondément dans ta mémoire pour savoir ou tu avais pu le voir
« Je sais maintenant… »
Ca y est, tu trouvais enfin. Tu te stoppais tout mouvement avant que ton regard ne croise le sien. Un fin sourire étirait tes lèvres à cet instant
« Toi et moi on a partagé plus qu’une danse dans le passé... »
Pas besoin de lui faire un dessin pour évoquer ton sous-entendus. Il n’avait pas l’air d’être idiot. Et bon si toi, tu arrivais à te souvenir de lui, c’est qu’il ne devait pas être un si mauvais coup… Ou alors que ce qu’il s’est passé est assez récent. Tu posais ta main sur sa joue, la caressant doucement
« Mais j’ai l’impression que tu l’as oublié toi, je me trompe ? »
Tu laissais ta main glissait le long de son torse, alors que ton regard était empli de malice à l’attente de sa réponse
Tu es un bon danseur, mais pas seulement. Manipulateur, joueur, acteur. Un enfoiré en soi Elle se laisse guider, tu la guiderais bien sur un autre chemin, un chemin plus dangereux, plus audacieux, mais nous en resterons au rythme de la musique, au mouvement sensuel pas sexuel.
Lorsque tu la bascules, elle émet un bruit de surprise et ça te fait doucement sourire, mademoiselle rebelle est prise de surprise. Tu remontes ta main le long de son corps, son sourire ne t'atteint pas, tu l'attrapes par l'arrière de la nuque, tu repositionnes tes pieds et la fais tourner, pour qu'elle se retrouve dos contre toi. « Je sais maintenant… » Que sait elle ? Toi tu ne sais rien, pourtant tu ne partages pas ton lit avec n'importe qui est jamais plusieurs fois. Seule les femmes qui sont extrêmement belle, intelligente ou qui te donnent l'impression d'être supérieur. Ou celle qui représente un réel défi et les vierges. Tu mimes de ne pas comprendre et c'est vrai. « Toi et moi on a partagé plus qu’une danse dans le passé... »
- Toi et moi ?
Tu hausses les épaules, puis acquiesces dans un geste tu croises ces bras, son dos contre ton torse, tu glisses tes bras les longs des siens, tu attrapes sa main gauche avec ta droite, tu effleures sa nuque avec ton visage, tu tires sur ton bras et la fais tourner pour séparer vos corps et qu'elle se retrouve en face de toi. Tu enchaînes les pas, d'un air provocant.
- Nous parlerons de ce que, tu crois te souvenir après la danse si, tu veux bien.
Tu ne laisses pas de souvenir sur les visages des femmes qui t'offre leur corps, tu ne te souviens même que très rarement. Pourtant tu essaies, un souvenir te viens peut-être, rien de certain. Tu te rapproches du poste, allume la musique et retourne au départ des pas de danse.
Tu te laissais totalement bercer par les gestes du jeune homme. Même si tu pouvais avoir un côté parfois dominateur. Mais bon, c’était en danse alors tu te laissais totalement faire. Mais ce n’était pas du tout déplaisant. Cette proximité et cette sensualité, je l’avoue ne me laissait pas totalement de marbre. Tu l’avoues tu avais bien envie de lui faire du rentre dedans. En même temps, tu étais comme ça. Toi aussi, tu avais du mal a resister aux garçons plutot mignon. Et lui, tu étais vraiment prête à partager ton lit… Mais plus ses mains parcouraient mon corps et plus mes yeux dévoraient son adorable visage, tes soupçons se confirmaient. Ce mec, tu le connaissais bien avant aujourd’hui. Et ce même s’il te faisait valser le long de la piste, tu ne te retenais pas de lui dire ce que tu pensais. Cependant, tu ne retenais pas de ricaner en le voyant esquiver le sujet. Ca te donnait juste envie de la taquiner et le titiller. Lorsqu’il revenait vers toi, tu te décidais de prendre les choses et de mener la danse cette fois. Tu glissais tes bras autour de son cou et laissais prendre ses marques sur ton corps. S’il feignait l’ignorance, tu comptais bien lui rafraîchir la mémoire.. Façon Katreeya. Tu te mordais légèrement la lèvre et regardais le jeune homme.
« Dans un club, il y a quelques mois. On était déjà en train de danser ensemble »
Finalement, au lieu de danser avec lui, tu as commencé à danser pour lui. Ton corps vibrait au rythme de la musique. Ton dos collé contre son torse, tu continuais de te déhancher, danser sensuellement contre lui. Tu attrapais finalement sa main le forçant à caresser ma cuisse dénudée alors que ta main libre caressait du bout des ongles son cou
« Et puis d’après mes souvenirs, tu as prit un malin plaisir a caresser chaque parcelle de peau à ta disposition »
Riais-tu. Tu te retournais subitement pour lui faire face et posais ses mains sur ses joues que tu caressais délicatement
« Dit moi… Tu feins l’amnésie parce que tu as une copine ? »
Tu aimerais qu’il te dise oui au fond. Ca serait marrant tiens…. Et puis tu pourrais réellement en jouer
Tu détournes la conversation, du moins tu essais, mademoiselle rit. Elle remarque ce que tu fais, cette façon de parler des sujets qui fâche le moins possible, des sujets qui ne devrais pas trop la vexer. Tu ne te souviens réellement que très peu des conquêtes que tu as eu, même si des moments flous te reviennent, même si elle est tout à fais le genre de fille que tu as possiblement eu dans tes draps, tout autours de toi.
Elle passe ces bras autours de ton cou, elle s'accapare ton corps, domine, gagne du terrain, tu glisses tes mains sur ces hanches, passes l'une de tes jambes autours des siennes, la fait basculer et la retiens finalement. Elle peut essayer de te dominer, c'est tout en son honneur, mais il ne faut pas non plus trop rêver. Elle mord sa lèvre, lui ferais tu autant d'effet que tu en as fais à Eun-Mi ? Ce serais sans doute marrant. Jouer sur deux tableaux, c'est une idée qui te plaît.
« Dans un club, il y a quelques mois. On était déjà en train de danser ensemble » Le moment te revient, effectivement tu te souviens de cette soirée, un sourire naquis sur tes lèvres, tu t'apprêtes à exprimer ce souvenir, mais elle se met à danser, coller serrer, contre toi. Elle prend ta main, la pose sur sa cuisse, tu l'effleures remontes sur son cul, l'empoigne et la plaque contre le mur. - Je me souviens, ouais.
Tu glisses ton visage contre sa nuque, la mord doucement, trace son cou de tes lèvres, de ta langue. Puis tu empoignes ces bras, les bloques au dessus de son visage. Tu te détaches d'elle et la regarde en tenant ces bras.
- Tu as beau être belle, je ne retournes pas deux fois dans la même fille.
Une aguicheuse, aguiché. Une aguicheuse coincée. Tu relâches ces bras et lui tend les mains. Tu es là pour danser, uniquement pour danser. « Dit moi… Tu feins l’amnésie parce que tu as une copine ? » As-tu une copine ? Eun-Mi ? Ce n'est pas vraiment ta copine seulement ton jouet du moment, mais ce serais sûrement drôle de connaître sa réaction, les dégâts que ça pourrait engendrer, si Eun-mi savait que tu t'amusais ailleurs.
Tu n’étais pas réputé pour être du genre sans gêne et très au fond de toi tu n’en avais rien foutre. Tu aimais plaire, tu aimais allumer… Tu aimais tout simplement jouer de ton charme. Il était mignon lui aussi, pourquoi ne pas user une nouvelle fois de ce fameux charme. Tu te laissais totalement aller par la musique et contre lui. Tu voulais un peu t’amuser, et évidemment, il ne se faisait pas prier pour profiter. Sa main glissant sur ton derrière en était la preuve. Cependant, tu ne t’attendais à ce qu’il te coince soudainement contre un mur, s’imposant par sa taille devant toi. En sentant son souffle dans ton cou, ses lèvres le parcourir. Tu ne pouvais pas nier l’effet que ceci avait sur toi, au point que tu lâches quelques soupirs. Tu continuais néanmoins d’écouter ses dires qui, tu l’avoues, te faisais mourir de rire au fond. Combien de fois, tu as entendu cette chanson de la part des mecs avec qui tu as couché, que cela ne se répétera plus… Un homme reste un homme, dès que son pantalon est un peu émoustillé, impossible que ce dernier ne tombe pas à ses chevilles. A tes yeux, il n’était pas plus différent. Mais, tu te contentais seulement de te mordre la lèvre pour ne pas lui rire au nez. Finalement libérée, tu attrapais sa main et t’enroulais dans son bras pour te coller contre son torse
« Tu as le mérite d’être honnête. »
Tu l’avais bien dit, un homme reste un homme. Dès qu’il peut voir ailleurs, il y court à toute allure. Mais tu étais vraiment forcée de reconnaître que tu admirais le fait qu’il ne te fasse pas tourner en bourrique en te sortant des excuses bidons.
« C’est pour ça cette limite de “une fille différente a chaque soir ?” »
Dis-tu un air taquin au visage. Peut-être qu’il voulait prendre une bonne résolution et être fidèle… Tu lui adressais un sourire
« T’inquiètes, je m’en fous au fond »
Tu haussais les épaules puis caressais ses joues de tes mains. Tu riais doucement en tirant la langue.
« Elle n’en saura rien, promis »
Tu lui voulais un tendre baiser avant de lui faire un clin d’oeil
L’effleurement de ta peau sur la sienne, de tes lèvres qui se promène sur sa nuque, elle frissonne. Si elle te trouve semblable aux autres, elle est comme certaine femme, mais tu ne sais pas ce qu'elle pense, tu ne sais pas ce qu'elle s'imagine sur toi, au fond tu n'es pas sur des vouloir savoir. Effectivement tu ne répètes pas les coups d'un soir, davantage pour ne pas tomber dans des liens douloureux, ou dans une routine ennuyeuse que pour le reste. Ou peut-être de ne pas laisser de faux espoir, de manière tout à fait inconsciente. Mais à part à tes jouets, celle que tu cherches à renforcer. Comme Eun-Mi.
Elle s'entoure elle-même de ton bras, tu lui pinces la hanche. Jouons. « Tu as le mérite d’être honnête. » Le commentaire de la demoiselle te fit sourire, tu n'es jamais entièrement honnête et tu ne le serais pas suffisamment non plus pour lui préciser que ce n'est qu'une partie de l'Ice-Berg. Chercherais-tu as être fidèle à un couple qui n'existe que pour elle et pas réellement pour toi ? Non. Lui ferait tu croire par simple intérêt . Possible.
« T’inquiète, je m’en fous au fond » Elle s'en fout, c'est ce qu'elle dit. Le pense-t-elle ? Sûrement que oui. Elle caresse tes joues, effleure ta peau de la sienne, puis se met à rire en gloussant. Elle te nargue et tire la langue. « Elle n’en saura rien, promis » ce qu'elle ne sait pas c'est que dans tous les cas toi, tu t'en fous, toi ça t'est complètement égal. Si elle le dit, cela t'enlèvera ton jouet, tu en trouveras un autre.
Elle rapproche ses lèvres des tiennes, tu glisses ta main juste sous son cul, contre sa cuisse. Tu lui relèves sa cuisse et glisses l'une de tes jambes entre les siennes pour la faire basculer en arrière et venir effleurer la lobe de son oreille avec tes lèvres.
- Un secret ? C'est plutôt tentant.
Tu joues au con, tu va gagner c'est sur, tu es fort à ce jeu, puis un jour tu finiras comme lui : Seul. C'est peut-être ce que tu cherches au fond, parce que comment peut-on être sur de ne pas se faire brûler le coeur mise à part en éloignant le monde entier ?
Tu marchais sur une corde raide. Un jeu de séduction s’installait. Un flirt quasi-innocent… Quoi que… Des baisers volaient et tu le laissais te peloter… Vous étiez passé au-delà de ce stade, tu pensais. Il a su te titiller, et allumer cette flamme taquine et séductrice qui faisait ta réputation. Tu lui fis clairement comprendre que le fait qu’il soit en couple ne te freinait pas, bien en au contraire, tu voulais pousser le vice plus loin. L’interdit te plaisait, tu avouerais même que par moment, t’excitais.
Le jeune homme arrivait néanmoins à te déstabiliser. C’était rare. Tu ne savais pas à quoi il pensait ou même a quoi il jouer, mais tu étais prête à t’amuser. Ton corps légèrement basculé en arrière, tes bras autour de son cou… Tu soufflais un bref rire à ces mots qu’il te sussurait à l’oreille. Il essayait de retourner la situation a son avantage. A l’entendre, il semblait se foutre un peu de toi. Tu l’as dit, tu étais joueuse et tu adorais les challenges. Et il semblait être de taille ce mec. S’il pensait que tu allais lui foutre la paix de cette façon, c’est perdu. Tu le poussais légèrement pour te remettre droite. Cependant, tu gardais toujours cette dangereuse proximité.
« Pourquoi tu ne te laisses pas séduire par la tentation ? »
Tu caressais délicatement ses cheveux, adoptant une petite moue avant de te plonger à ton tour dans son cou que je parsemais de quelques baisers
« Ne dit-on pas que les règles sont faites pour être transgressées ? »
Même si tu ne penses pas que le fait d’être en couple soit une véritable “règle”. Tu trouvais qu’il s’agissait d’une chaîne plus qu’autre chose. De plus, il ne semblait pas que ceci lui plaise réellement
Elle joue, elle séduit, elle essaie. Tout le monde a le droit de tenter sa chance, peu atteigne leur bute surtout quand tu es ce qu'ils veulent atteindre. C'est vrai que dis comme ça, c'est un peu prétentieux, mais c'est souvent vrai. Fleuretez-vous innocemment ? Il semblerait que non, il semblerait que son corps appel le tien, mais que le tien ne veuille pas céder. Pas une deuxième fois.
Mademoiselle s'est allumée alors que tu ne l'as qu'effleuré, elle s'est incendiée sans que tu n'ais d'eau à jeter. Que tu sois en couple n'a pas l'air de la gêner, puis de toute façon elle est très loin de la réalité, pour une fois avoir une copine et une excuse, pour une fois tu ne cherches pas à draguer, à tromper. Seulement, ça pourrait être marrant si après elle le balançait, si après elle allait la briser. Voir le château de cartes des autres s'effondrer te plaît. Serait-elle émoustillée par l’interdit ? Si c’est le cas, tu pourrais l’aider à s’émoustiller en ne cédant pas. Tu la déstabilise, c’est un peu ton passe-temps préféré, parce que tu aimes jouer et te jouer des autres. Parce que voir les autres perdre leur équilibre à quelque chose de plaisant, d’agréable, de très drôle.
Lorsque ton souffle effleure ses oreilles elle se met à rire, elle ne lâche pas l’affaire, elle est tenace et c’est un petit plus pour elle, un petit point bonus. Elle ne lâche pas l’affaire malgré ta façon méprisante de te jouer d’elle. Elle reste proche, trop proche. Son souffle est le tien son en rythme, tu le sens, tu l’entends. « Pourquoi tu ne te laisses pas séduire par la tentation ? » Un rictus amusé, tu décides de la Taquiner. - Quelle tentation ?
Tu fais semblant de chercher autours de toi la tentation, tu hausses les épaules et la regarde comme si tu n’avais rien trouvé. Puis elle caresse tes cheveux en affichant une moue, les moues on quelque choses de ridiculement mignon, ridicule ouais. C’est sur ton cou qu’elle dépose des baisés. « Ne dit-on pas que les règles sont faites pour être transgressées ? » Un sourire née sur tes lèvres, tu décides de pousser le vice, de continuer de la titiller.
- Ne faut-il pas en avoir envie pour les transgressées ?
Être en couple, un obstacle ? Bien-sûr que non, personne ne te poseras jamais de barrière, la vrai raison est différente et la tu la provoques, la booste.
Tu t’amusais à jouer à tirer sur cette corde raide. Tu voulais le faire succomber en le titillant un peu plus. Un homme reste un homme. Et tu voulais jouais de ça… Encore et toujours… Mais il ne semblait pas très réceptif. Dans d’autres circonstances, tu aurais été agacé par ces agissements. Tu ne supportais pas qu’on se moque de toi, encore plus en frôlant l’humiliation. Cependant, tu ne voulais pas réagir de façon virulente comme tu savais si bien le faire. Un ricanement traversait tes lèvres alors que tes prunelles croisaient son regard
« Parfois, il faut parfois la provoquer cette tentation »
Tu voulais prendre le problème d’une autre manière. Tu voulais rentrer dans son jeu. Au-delà de la séduction, tu étais une grande joueuse toi en plus d’être bornée. S’il veut jouer, alors tu allais jouer et sur son terrain. “Ne faut-il pas en avoir envie pour les transgressées ?”. Tu arquais un sourcil. Pas envie ? Tu avais du mal à croire qu’il jouait simplement lorsqu’il dévorait ton cou ou alors que ces mains ont profité de chaque partie à sa disposition. Très souvent, les gestes cachent une envie toujours enfouis. Si cela le rassurait, sois, tu allais marcher… Tes lèvres rosées s’étiraient le temps de quelques secondes au coin de ta bouche
« Ah oui ? Parce que tu penses que je ne peux pas t’en donner envie de frôler un interdit ? »
Ta main caressait son visage, aux traits si bien dessiné que tu te surprenais à contempler. Tu ne pouvais pas nier qu’il était beau garçon.
« Bon… On va vérifier ça tout de suite »
Du bout des doigts, tu chatouillais la peau qui couvrait sa mâchoire pour ensuite tâter ses pectoraux et ses abdos si bien dessinés alors que tu arrivais à cette limite qu’était sa ceinture. Tu osais franchir cette barrière interdite, m’amusant caressait sa virilité, guettant une quelconque réaction
Elle persiste et elle ne le fait pas à moitié, mademoiselle est certaine, elle n'a pas de doute sur l'efficacité de ses paroles, ses gestes. Puis elle n'a pas tout à fait tort. Tu ne veux cependant pas qu'elle gagne, tu ne veux pas lui donner raison. Son regard entre en contact avec le tient, elle rit, elle se fou de toi et ça te donne davantage envie de l'envoyer boulet et en même temps cette façon dont elle a de te tenir tête est bandante. « Parfois, il faut parfois la provoquer cette tentation » Pourquoi provoquer quelque chose d'aussi inévitable ?
- Je vois que tu es sûr de toi. C'est un bon point. Tu veux une image ?
Elle se rapproche, t'effleure, t'attirent, elle triche. « Ah oui ? Parce que tu penses que je ne peux pas t'en donner envie de frôler un interdit ? » C'est à ton tour d'arquer un sourcil, trop de confiance. « On va vérifier ça tout de suite » Ce sont ses doigts qui lentement glissent contre ta mâchoire, qui caresse ton torse et descend jusqu'à ta virilité. Un hoquet de surprise, ok tu ne l'imaginais pas si débauché.
- C'est sûr que si tu passes ta main dans mon caleçon ça va se lever.
Tu lui retires sa main instantanément et la plaque contre le mur, puis la retourne en glissant tes bras autour des siens.
- Tu n'aurais pas de mérite à me faire bander en me caressant directement. Soyons clairs, les yeux fermés tout le monde est bandant avec un peu d'imagination.
Tu glisses l'une de tes mains sur ses hanches et retire son haut pour glisser tes lèvres sur la peau de son cou, ses épaules. Ta main ce plaque lentement sur ses fesses et glisses entre ses jambes, tu la caresses d'un doigt, l'effleure et retourne sur ses fesses pour mieux remonter contre ses hanches.
- Comme ça, tout le monde peut y arriver.
Tu la retournes, attrapes ses deux mains pour les bloquer contre ce miroir qui sert de mur, tu souffles sur ses lèvres, tu tentes tant bien que mal de penser à une grand-mère absolument dégueulasse, mais ça ne marche pas si bien que ça. Tu es un homme, qui bande.
Évidemment que tu es sure de toi. Tu l’es tout le temps. N’est-ce pas ça qui fait ton charme. Si ce n’est pas le cas, c’est une arme redoutable après ton art de la séduction. Et tu n’hésitais jamais de jouer avec Tu avais l’impression qu’il y succombait petit à petit. Sa pauvre copine qui doit penser sentir chanceuse. Jouer les briseuses de rêve te plaisait de temps a autres. Il fallait que tu mènes ta petite enquête concernant cette fille. Cependant, là, tu voulais t’occuper de ce bel homme. Il t’avait provoqué et aller vite comprendre que quand on te cherche, on te trouve. Tu n’étais pas de celle qui reculait devant un defi. Sans même faire ni une ni deux, tes doigts trouvaient le chemin de sa virilité. Tu eus a peine le temps de faire grand chose que tu te retrouves le visage contre le mur. Ton senpai t’emprisonnais aisément contre lui, cependant ne gardant pas ses mains loin de ton corps, en profitant autant qu’il pouvait “Tu n'aurais pas de mérite à me faire bander en me caressant directement. Soyons clairs, les yeux fermés tout le monde est bandant avec un peu d'imagination”
« Je n’ai pas dit que je jouais à armes égales »
Riais-tu. Ne disions pas que tout était en tant de guerres ? Tu pensais que tu étais dans ton bon droit. Lui-même usait de ses propres armes pour te faire plier et te mettre à genoux. Il se débarrassait de ton t-shirt avec une facilité. Voulait-il te faire chavirer un peu plus facilement ? Tu lâchais un hoquet de surprise, sentant ses puissantes mains trouver le chemin de ta féminité. La chaleur de ses lèvres sur ta peau, tu te mordais fortement la lèvre inférieure, retenant de sortir ne serait-ce qu’un son qui signalerait ton ressenti. Tu fus à l’instant paralysé par les électrochocs qu’il te procurait. En une fraction de seconde, tu te retrouvais face à lui, cependant tout à sa merci. Tes lèvres s’étiraient en un rictus, tes yeux toujours aussi malicieux
« Et bien, toi tu as l’air sur de toi… Pourtant, ca m’a à peine fait de l’effet »
Tu étais dans la provocation. Mais il fallait dire qu’il avait quand même cherché. Il était tant qu’il récolte ce qu’il sème.
« Tu as envie de m’embrasser, n’est-ce pas ? »
Son souffle sur tes lippes parlait à sa place….
« Tes gestes... Et surtout ton corps ne trompe pas »
Rétorquais-tu d’un ton taquin alors que tes yeux étaient baissait sur cette jolie bosse qui s’était formée par ta taquinerie. Défi réussi et tu n’étais pas peu fière de toi
« Tu as commencé quelque chose, pourquoi ne pas continuer »
Tu te rapprochais un peu plus de son visage et pris possession de ses lèvres, les entraînant dans un baiser sensuel. Ce n’est pas parce qu’il avait la main sur toi que tu n’allais plus t’amuser.
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