TENUE † Yuzu en avait marre. Elle n’en pouvait plus de toute cette situation. Elle ne comprenait pas pourquoi on lui faisait vivre ce genre de chose. Elle était jeune, ne devrait-elle pas en profiter ? Sortir avec des jeunes de son âge ? Laisser son innocence envahir sa vie ? Malheureusement, elle n’en avait plus. Depuis la mort de sa mère, tout avait changé, tout avait basculé. Elle ne se reconnaissait plus et se perdait dans ce monde. Elle était totalement perdue oui. Encore plus avec son père, qui l’abandonnait de plus en plus. Elle ne comprenait pas. Elle cherchait constamment, le mal qu’elle avait pu bien faire pour qu’il en vienne là, mais non… Rien… Elle avait beau réfléchir, y’a rien qui venait et c’est bien ça qui l’ennuyait. Est-ce qu’il lui en voulait pour la mort de sa mère ? Elle se posait un tas de questions. Et ce depuis des mois, des années, depuis que sa mère était partie dans un autre monde. Et encore une fois, elle n’en pouvait plus. Elle étouffait. Ses pieds se dirigeaient tous seuls, vers ce pont, qu’elle connaissait par cœur. Elle avait besoin de sentir le vide sous ses pieds, de sentir le vent lui fouetter le visage, l’odeur de du fleuve lui titiller les narines. Les larmes coulaient sur ses joues. Elle était totalement perdue et désespérée. Et pourtant, personne ne l’aidait, même si elle ne demandait pas de l’aide. Longeant la barrière, la main sur celle-ci, elle regardait les voitures défiler, mais aussi, les passants. La nuit commençait à tomber sur la péninsule, et elle savait que personne, ne se soucierait de la voir là. Soupirant, elle s’arrêta avant de s’adosser dans un premier temps contre la barrière pour regarder au loin, l’eau couler, mais aussi les illuminations de la ville qui commençaient à se faire voir. Yuzu était tellement fatiguée et agacée… Montant un pied sur la barrière, le second suivi. Sans attendre elle l’enjambait avant de se retrouver du côté du vide. Soufflant fortement, elle tint la barrière fortement avant de se pencher en avant pour sentir la pression que celui-ci faisait sur elle. Comme attiré, comme à chaque fois qu’elle le faisait. Elle avait envie de lâcher la barrière. Elle avait envie de se laisser tomber pour de bon, parce que de toute façon, elle ne manquera à personne.

TENUE † La petite Yuzu était face au fleuve. Envahit par l’obscurité, elle se sentait aspirée par ce trou béant face à elle. La nuit était tombée, il faisait un peu frais à cause de l’eau qui s’écoulait sous ses pieds. Les larmes coulaient sur ses joues. Combien de fois avait-elle fait ça ? Combien de fois, avait-elle fait demi-tour ? Elle ferma les yeux, en pensant à tout ce qui lui était arrivé dernièrement. Elle en avait marre. Elle voulait sauter. Elle voulait le faire pour voir si oui ou non elle survivrait. Etait-ce la fin pour elle ou non ? Elle voulait voir si ça faisait comme dans les films. Pouvait-elle survivre à ça ou pas ? Elle était stupide de se poser autant de questions comme ça. Pour autant, elle sentit ses doigts se défaire doucement de la rambarde. Penchée dangereusement en avant le poids de son corps se fit sentir sur ses bras et ses mains qui n’en pouvait plus de la tenir. Prête à totalement lâcher, elle sentit une chaleur attraper son poignet pour se faire tirer en arrière. Surprise elle lâcha un cri alors qu’elle sentir des bras l’encercler. Se retrouvant finalement par terre sur le trottoir du pont, elle se figea alors que son souffle lui s’accélérait. Son cœur battait la chamade à tout rompre. « Bordel mais t’es conne ou quoi ? » Quelqu’un l’avait sauvé ? Clignant des yeux, elle relevait la tête, pour voir un homme. Elle ne saurait dire son âge, mais elle n’arrivait plus à détourner son regard du sien. Pourquoi ? Pourquoi l’avait-il sauvé ? Pourquoi s’était-il préoccupé d’elle ? Pourquoi lui parmi tant d’autre ? Elle le laissa la toucher. L’aidant à se relever. Pourtant ses jambes tremblaient. La peur de mourir ? Non… C’était une autre peur… Elle était gênée de faire face à cet inconnu qui l’avait « sauvé. » Ses mains se posant sur les avant-bras de l’homme elle se tenait à lui. « Tu crois vraiment que c’est quoi ? Un jeu ? Tu me dis ce que tu tentais de faire là ?! » Elle devait être masochiste. Mais elle appréciait. Elle qui voulait de l’attention elle qui souhaitait simplement qu’on s’occupe d’elle. Que son père remarque tout ça… C’était un illustre inconnu qui le faisait. Alors les larmes se mirent à couler encore plus sur son visage. Elle tentait de parler, mais à la place de simple gémissement et bégaiement se firent entendre. Elle était totalement perdue, désarçonnée face à lui dont elle ne connaissait pas le prénom. Impossible de tenir plus longtemps debout, elle sentit ses genoux fléchir. S’agrippant à la taille de cet homme, elle se laissait aller. Pleurant tout ce qu’elle pouvait réellement pleurer. Ses petites mains tenaient fermement ce qu’il semblait être la ceinture de son pantalon. Elle n’en pouvait plus. Elle avait besoin d’évacuer tout ça. Ne dit-on pas qu’il est plus aisé de se confier à un inconnu ? Après tout elle ne le connaissait pas du tout alors… Entre deux pleurs entre deux gémissements elle se mit à parler d’une voix plutôt basse, la gorge totalement nouées par cette crise de larmes. « Je veux mourir. Je ne manquerai à personne. »

TENUE † « Comment on peut penser à ca à ton âge ? » Yuzu plissait le nez à sa question. A ses yeux, il n’y avait pas d’âge. L’adolescence était une partie de la vie assez difficile à comprendre… Elle n’y pouvait rien. On l’avait rendu comme ça. S’il croit qu’elle a voulu finir comme ça, c’est faux, bien au contraire. Elle aurait aimé être une fille normale. Comme toutes les autres. Avec une famille aimante, et joyeuse. A la place, elle se retrouvait orpheline d’une mère et un père qui l’abandonnait… « S’il te plait, arrête de pleurer. » Plus facile à dire qu’à faire… Comme bien souvent en fait. La petite jeune fille essayait de se calmer, mais ça ne marchait pas. Elle tremblotait toujours, en laissant quelques larmes coulaient le long de ses joues. Elle se concentrait sur l’odeur qui émanait de l’homme qu’elle tenait contre son corps, mais c’est quand il la releva qu’elle se figea un peu. Il n’était pas bien grand. A dire vrai, elle levait à peine les yeux pour voir les siens. « Aller vient… On va bouffer quelque part » Ses yeux clignèrent à multiples reprises. « Manger ? » C’est tout ce qu’elle put dire. Mais pourquoi il voulait aller manger dans un instant pareil ? Etait-ce le bon moment ? Elle était un peu ahurit par la situation. Pour autant, ses jambes marchaient, elle le suivait, machinalement sans rien contrôler du tout. Finissant par arriver dans une espèce de bar restaurant, elle récupéra son bras quand il finit par la lâcher. « Va t'essuyer le visage avant qu’il commence à gonfler » Il pourrait très bien s’en moquer. Ce n’est pas comme si demain, il allait la revoir. Mais bon, elle obéissait, sans un mot. En fait, elle trouvait ça un peu adorable. Il s’occupait d’elle, alors qu’il ne la connaissait de nulle part. Il n’avait pas besoin de faire ça… Arrivant devant le lavabo, Yuzu fit couler l’eau, avant de s’asperger le visage à plusieurs reprises. Attrapant du papier, elle tapota sa peau avant de jeter à la poubelle ce qu’elle avait utilisé. Fixant son visage, elle fit une grimace avant de sortir, et suivre, cet homme, qui s’occupait d’elle. S’installant à une table, elle le regardait en face d’elle. Il était jeune. Il devait avoir dans la vingtaine. Pourquoi il se souciait d’elle ? « Tu es jeune et tu as toute la vie devant toi, comment tu peux penser à de telles choses ? » Est-ce qu’elle devait vraiment y répondre ? Elle s’enfonçait dans son siège à la place, tête baissée, honteuse, quand même. « Qu’est-ce qui t’as pris ? » Gonflant les joues, la jeune fille tripotait le menu plus qu’autre chose. « C’est compliqué. » Dit-elle simplement avant de lorgner sur le burger, que proposait le bar. Passant sa langue sur ses lèvres, elle finit par regarder encore le garçon. « Tu t’appelles comment ? » Elle le tutoyait, sans trop de gêne, de toute façon, au point où ils en étaient… « Moi c’est Yuzu. » Elle posait les questions et répondait aux siennes avant même qu’il ne parle. C’était un mélange de gêne et de curiosité qui l’envahissait. « Pourquoi tu m’as sauvé ? T’aurais pu faire comme tout le monde. M’ignorer. »

TENUE † La petite Yuzu essayait tant bien que mal de faire la discussion, avec ce qui semblait être son nouveau sauveur. Mais de ce qu’elle voyait, il n’était pas très réceptif. Alors pourquoi la sauver comme ça ? Pourquoi il faisait ça, alors qu’il ne semblait pas être à l’aise sur ce sujet-là ? Son nom n’avait pas d’importance… Donc… Ok. Il connaissait son nom, mais elle, comment devait-elle l’appeler ? C’est stupide comme réaction. « Ce n’est pas mon genre d’ignorer les gens en détresse ; encore moins quand ils tentent de se foutre en l’air » Elle le regardait, en ayant envie de lui dire pourquoi il faisait ça, sans donner son nom. Tsss. Elle préféra pousser un soupir que dire quoi que ce soit. « T’as quoi ? 14, 15 ans ? Très franchement tu n’as absolument rien découvert de la vie et tu veux te foutre en l’air. C’est con » Elle était un peu agacée de cette remarque. « Qu’est-ce que t’en sais ? Tu ne connais pas ma vie. T’es qui pour juger ce qui m’arrive ? » Elle ne le connaissait pas, et lui, se permettait de la juger de la sorte. Elle trouvait ça méchant. Alors ok, il l’avait arrêté dans ses retranchements, mais elle n’appréciait pas du tout qu’il puisse lui dire ce genre de chose. « Franchement, je ne sais pas ce que tu traverses, mais je trouve ça enfantin de se suicider. » Enfantin. Elle trouvait ses paroles dures, surtout quand on voyait le taux de suicide dans le pays. Il n’y avait pas d’âge pour faire ça. Jeune ou vieux, beaucoup en venait à mettre fin à leurs vies. Inspirant longuement elle serra les poings sous la table, pour tenter de canaliser sa colère, qui commençait à monter. Il pensait l’aider en faisant ça ? C’était tout l’inverse. « Si tu crois que je vais vider mon sac en me provoquant, tu te trompes de personne. » Elle le regardait méchamment avant de soupirer. « Je veux un porc au curry. » Ajoute-t-elle tout sourire en sous-entendant que puisqu’il l’amenait ici. Autant manger et non se regarder dans le blanc des yeux.

TENUE † « T’as raison. Je n’ai pas à te juger. Mais dans l’immédiat, je ne peux rien faire d’autres. Je n’allais pas seulement te regarder dans le blanc des yeux » Elle le fixait en faisant une petite moue. Mouais, il avait peut-être raison. Mais soit, elle n’allait pas l’admettre pour autant. Elle ne voulait pas lui donner raison. Au moins lui, il se souciait d’elle, contrairement aux autres qui ne s’en souciait pas le moins du monde… Ce qui est tout de même dingue… Comme quoi les gens sont égoïstes. Elle l’apprenait à ses dépens à un si jeune âge. « Très bien, alors je continuerais de penser que tu es une petite idiote qui fait une crise » Elle fronçait les sourcils sans pour autant rien dire. Elle le laissait faire tranquillement. Qu’il l’a gronde s’il le voulait. Elle ne dirait rien, même si elle avait envie de l’engueuler et de l’étrangler. « Donc tu veux toujours faire ta bouderie a la personne qui te paie un repas et t’as sauver la vie ? » Elle secoua la tête négativement avant de soupirer. « Je boude pas. J’exprime mes émotions. » Elle lui sourit doucement avant de lui tirer la langue l’air de rien. Tout ce qu’elle attendait pour l’instant c’était le repas. Elle avait faim bizarrement. « T’es victime d’ijime ? On t’a fait des trucs dégueulasses ? Si c’est le cas, il vaudrait mieux que tu me le dises...» Surprise d’une telle question elle secoua à nouveau la tête. « Pas du tout. Je n’ai pas d’ami à l’école. » Ca faisait un peu pitié. Mais faut dire qu’elle s’isolait du monde. Hormis Ichigo, elle n’avait personne. Elle soupira longuement avant de poser un coude sur la table pour se tenir la tête. « Mon père m’a abandonné. Ma mère est morte dans un accident de voiture et… J’ai survécu. J’aurais mieux fait de mourir. » De toute façon, son père semblait le penser aussi.

TENUE †« Mouais si tu veux, appelle ça comme tu veux » C’était une façon comme une autre d’exprimer ses émotions. De toute façon, Yuzu était dans sa période d’adolescence, soit une période assez rebelle. Fallait pas non plus trop espérer. Elle voulait avoir raison et c’est tout. En tout cas, elle lui expliqua, plus ou moins la raison de tout ça. Elle se sentait stupide, surtout, face à un adulte, mais elle sentait qu’il ne la lâcherait pas tant qu’elle ne lui dirait pas le pourquoi du comment. « Je suis désolée pour tes parents, je sais exactement ce que tu ressens » La jeune petite Yuzu arqua un sourcil. Il savait ? Comment ? Il avait lui aussi eu un accident de voiture ? Il avait vu sa mère mourir sous ses yeux ? Elle avait du mal à y croire. « Même si tu ne veux pas l’entendre, je vais te donner mon avis » Elle relevait le regard vers lui, en laissant ses cheveux cacher la moitié de son visage. Elle était quelque peu curieuse de ce qu’il allait lui dire. « La vie t’a donné une seconde chance, pourquoi la gâcher ? Tu devrais narguer l’opportunité qu’on t’a donné et vivre ta vie à fond, t’éclater et faire des conneries » Faire des conneries… Comme quoi ? Foutre le feu à la maison ? Détruire une voiture ? Voler quelque chose ? Elle avait pleins d’idées qui fleurissaient dans sa tête. « Tu vis dans le passé et c’est pour ça que tu as des idées suicidaires. En réalité, c’est toi qui te rend malheureuse » La petite fille fit une grimace en entendant ça. Elle n’était pas d’accord. Elle ne s’auto rendait pas malade… C’est la vie qui la rendait comme ça… Elle le regarda avant de s’amuser avec ses couverts. « Alors à ce compte-là, tous les dépressifs sont fautifs ? » Elle soupira longuement avant de tirer ses cheveux en arrière. « On ne choisit pas ses pensées. Même si on peut les repousser un certain temps, elles nous rattrapent toujours à un moment où un autre. » Elle trouvait sa phrase, presque un peu trop philosophique. « Mais je vais essayer d’y penser. » Même si, elle ne promettait rien.

TENUE † « Ce qui te manque, c’est une épaule sur laquelle te reposer. » Yuzu le regarda du coin de l’œil. Peut-être que c’était exagéré, elle n’en savait rien, mais elle avait l’impression qu’il sous entendait d’être cette épaule pour lui. Un adulte, qui voulait bien être son épaule ? Sérieusement ? Elle avait un peu de mal à y croire. C’était un peu bizarre. Pourquoi il voulait s’occuper d’elle ? Attendait-il autre chose en retour ? Du genre… une relation sexuelle ou autre ? Elle était déjà en train de s’imaginer des trucs. Elle abusait sûrement en fait. « Si tu veux je peux l’être pour toi si c’est plus simple de te confier à un inconnu » Elle fronça les sourcils. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle était un peu gênée. C’était normal après tout. « Pourquoi un adulte ferait ça pour une gamine comme moi ? C’est un peu suspect non ? » Elle le regardait en fronçant les sourcils. Elle voulait pouvoir le décoder, même si elle doutait y arriver. Ce n’était pas si facile que ça pour lire les gens et les comprendre… Mais bon, elle faisait comme elle pouvait. « Appelle moi Kureji. Si tu as encore des pensées lugubres, n’hésite pas à m'envoyer un message » Elle le regarda faire avant de déplier le petit bout de papier pour y voir son numéro de téléphone. Son cœur s’emballait fortement. Elle trouvait ça mignon et adorable dans un sens. Mais et s’il l’abandonnait ? C’était quand même sa peur. S’ouvrir à lui, même si c’est un inconnu et le jour où elle a besoin de lui, se retrouver seul. Sans attendre, elle prit son téléphone, composa le numéro et l’appela pour qu’il ait son numéro. Elle l’enregistra sous le nom qu’il lui avait donné. « Kureji-sama, merci. » Elle rangea son téléphone. « Finis de manger que je ramène chez toi… Tu habites loin ? » Elle attrapa sa cuillère pour manger une bouchée de son curry. « Non, j’habite à côté. » Pur mensonge. Elle ne voulait pas qu’il l’a ramène dans son dortoir à l’école. « Promis, tu me ramènes ? » Elle tendit sa main, plus précisément son petit doigt pour qu’il scelle la promesse.

TENUE † « Hahaha ça je le conçois. Mais bon, ça ne me plait pas de laisser une jeune fille qui a tenté de suicider rentrer chez elle seule » Yuzu le regardait, d’un air un peu suspicieux, mais sans plus. Si ce gars l’avait empêché de se suicider, il ne l’avait sûrement pas fait pour profiter d’elle. Sauf si c’était un sacré pervers. Mais elle ne le voyait pas comme ça pour autant. Mais son jugement pouvait être erroné. Elle n’en savait rien au final. « Promis, il n'y a aucune camionnette blanche qui t’attend dehors. Je ne fais juste que t’accompagner » « A force de me le dire, je vais flipper. » Elle lui tirait un peu la langue. De toute façon, il n’était pas bien grand. Si tel était le cas, un bon coup de pieds dans les burnes et elle pouvait partir en courant et crier à l’aide. « Appelle-moi simplement Kureji. T’as pas besoin d’être aussi formelle » Elle hocha la tête. Il avait un joli nom de famille. Mine de rien, elle était bien contente qu’aujourd’hui, quelqu’un se soit préoccupé d’elle. Ça lui donnait du baume au cœur. Et elle était même sûre de pouvoir en dormir ce soir. Finissant par partir, elle se leva pour le suivre hors du restaurant. L’air était frais mai agréable. Elle ne voulait cependant pas qu’il sache où elle vivait réellement. Alors elle prit une direction quelconque, ce n’est pas les immeubles qui manquaient dans le coin. Il lui suffisait d’en trouver un sans code d’accès pour pouvoir entrer sans le faire douter. Arrivant enfin à en trouver un elle s’arrêta là, en lui montrant qu’elle habitait ici. Après l’avoir remercié et lui avoir dit au revoir, elle entrait dans l’immeuble sans attendre et sans se retourner, se peur qu’il la regarde.